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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
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Et c’est la troisième et dernière journée du Frontiers Rock Festival qui commence. Je ne suis, comme la plupart de mes copains, plus aussi fringuant qu’au premier jour. Et si vous pensez que, peut-être, je me fais vieux, je vous invite à vivre au moins une fois cette expérience et à venir voir en direct live la prochaine édition de ce fest.

Quoi qu’il en soit, c’est encore une sacrée journée qui nous attend avec des noms pour le moins prestigieux ! Allez go, je rentre dans le Live Club.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
SEVENTH CRYSTAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – SEVENTH CRYSTAL

14:45 – C’est à SEVENTH CRYSTAL que revient le droit d’ouvrir cette dernière journée. Il s’agit d’un groupe de jeunes Suédois qui font dans le Hard Rock mélodique et qui commence à faire pas mal parler de lui.

Ils attaquent avec « Blinded By The Light ».Je découvre ce titre qui met tout le monde d’accord d’entrée de jeu avec son Hard Rock mélodique et son refrain qu’on se prend à reprendre en chœur. Le niveau pour un premier groupe est très élevé et ça joue ! Le chanteur KRISTIAN FYHR bouge tout le temps, il bouge même tellement que c’est super compliqué pour les photos surtout avec les lumières roses et blanches que je déteste.

Ils continuent le set avec « Path Of The Absurd », le premier single de l’album « Entity » sorti en 2024. Leur musique est moderne et ça sonne bien métallique, notamment avec les lignes de basse et le son puissant des guitares bien rock. Je ne suis en revanche pas trop fan des bases préenregistrées mais c’est un moindre mal en l’absence d’un claviériste.

Le show est énergique et Kristian occupe tellement la scène que je pense qu’il pourrait aisément tenir un marathon ! C’est une vraie tornade. En plus d’être un super frontman, c’estaussi un chanteur qui donne tout ce qu’il a dans le ventre. Il pousse sa voix et semble parfois à la limite mais l’ensemble reste super juste.

En tout cas, c’est une belle surprise que de voir ces Scandinaves sur scène et le public apprécie. Une entrée en matière de première classe.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
THE BIG DEAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – THE BIG DEAL

15:35 – C’est le groupe serbe THE BIG DEAL qui prend le relais. Je les ai déjà vus en concert acoustique ce midi juste avant l’ouverture du fest et j’ai beaucoup aimé. De premier abord, on pourrait penser que ce groupe a tout basé sur le côté esthétique car c’est presque un stéréotype avec le beau hardos brun, cheveux bouclés, teint mat et deux filles qui sont de véritables bombes habillées en tenues sexy. On a la brune avec son petit bustier et son pantalon en cuir et la blonde avec un petit short et des talons aiguilles de malade. Pourtant, contre toute attente, ça reste sophistiqué et pas vulgaire.

Bref, éloignons-nous vite de ces clichés car THE BIG DEAL vaut bien mieux que ça, même si, il faut bien se l’avouer, ce n’est pas non plus hyper original.

NEVANA BRANKOVIC, la claviériste, porte un micro accroché derrière la nuque et elle se balade avec un synthé portatif. La chanteuse ANA NIKOLIC a une belle voix, assez pure d’ailleurs, et NEVENA lui vient en renfort pour les harmoniques vocales avec son grain de voix plus profond. Quant à SRDJAN BRANKOVIC, le leader du groupe, il est juste impressionnant à la guitare.

Pendant le set, ANA annonce au public qu’ils viennent juste d’apprendre la mort de la mère de NEVENA. Et lorsque cette dernière se pose au piano, elle nous envoie un morceau classique superbe et empreint d’émotion. C’est magnifique. On voit qu’elle a passé des années au piano vu le niveau.

De « Fairy Of White » à « Survivor », le groupe nous fait passer un très agréable moment.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
RONNIE ROMERO
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – RONNIE ROMERO

16:25 – J’en connais un qui doit être en train de pleurer dans son lit d’hôpital parce que c’est maintenant son chouchou inconditionnel qui va monter sur scène : Mister RONNIE ROMERO !

Pour ceux qui viendraient de la planète Mars, il faut savoir que RONNIE est un chanteur d’exception et les plus grands l’ont voulu avec eux. Il a ainsi collaboré ou collabore encore avec de nombreux groupes tels que LORDS OF BLACK, RITCHIE BLACKMORE’S RAINBOW, THE FERRYMEN, CORELEONI, VANDENBERG, SUNSTORM, MICHAEL SCHENKER GROUP, etc… sans parler de son propre groupe.

Il commence à chanter et, ohlala, que dire ? Je ne trouve même pas mes mots. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je le vois (j’ai d’ailleurs eu la chance de le revoir en acoustique tout à l’heure) mais je suis une fois de plus scotché par son talent.

RONNIE nous raconte qu’il a failli ne pas jouer car il avait oublié son passeport et qu’il a eu un coup de chance en réussissant à passer ! Il est toujours aussi beau gosse et en plus, il vieillit bien.

Il nous a offert avec son guitariste un super show acoustique (en avant fest) de 4 titres dans lequel il a chanté une reprise d’OZZY OSBOURNE (magnifique) et le « Catch the Rainbow » de RAINBOW époque DIO (à tomber).

Pour la 3e chanson, un clavier arrive en renfort. J’aime beaucoup le jeu de son guitariste un peu en mode flamenco. Et cette 3e chanson n’est autre que « Heaven » en hommage à STEVE LEE de GOTTHARD, RONNIE adresse comme à chaque fois un signal silencieux au ciel. C’est toujours très émouvant parce que RONNIE a cette particularité de chanter avec son âme. C’est très classe. Il a une gestuelle qui est très travaillée et il faut l’avoir vu plusieurs fois pour s’en rendre compte tellement ça paraît naturel. Il sait jouer de ce moment émotion et nous prouve qu’il sait tenir sa voix avec une note tenue. Bref, on a eu un bon avant-gout de ce que promettait la prestation de l’après-midi !

Il entame le show d’après-midi avec « Casteway on the Moon », puis « I’ve been losing You », suivi de « Chased by Shadows », trois titres de l’album « Too many Lies, Too many Masters » de son projet solo. Il chante, au final, peu de ses compos et tant mieux parce que, à l’image de ce que fait un JEFF SCOTT SOTO, autant je le trouve extraordinaire dans ses projets avec d’autres groupes, autant je trouve ses projets solos plats.

C’est alors qu’il attaque le « Stargazer » de RAINBOW qui est pour moi le plus grand de leurs morceaux. C’est carrément magnifique, il m’emmène loin, très loin.

On a évidemment droit à « Rainbow in the Dark » devant une salle en transe. Pour le final, c’est « Separate Ways » qu’il choisit de nous interpreter. On prend une claque phénoménale. 6 minutes de pur bonheur. C’est juste génial ! Grand Monsieur que ce RONNIE ROMERO. Respect.  

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

17:25 – Malgré le talent des musiciens qui passent devant nous, la fatigue commence à être un peu trop présente pour beaucoup d’entre nous et l’après-midi tire en longueur. Mais on tient le coup et c’est STORACE qui reprend le flambeau sur la scène du Live Club !

On a un gros décor de scène avec un cadre de chaque côté et en fond de scène l’image de leur dernier opus sorti novembre 2024, « Crossfire ». Truc pas cool du tout, pour les photos sur ce groupe, je n’ai pas accès au pit. Et ce, sans aucune explication.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Le sentiment général c’est que MARC STORACE a une voix qui est toujours là et qu’il a de beaux restes. Il est prêt à faire vibrer le public et il ne s’en prive pas. Dans la salle, les vieux brisquards venus de toute l’Europe sont aux anges. En même temps, c’est bien.

Il y a évidemment un fond AC/DC indéniable mais je me demande si ce n’est pas uniquement du à la voix granuleuse de MARC quand il nous assène son Hard Rock rugissant. Le groupe s’en démarque quand même un petit peu plus avec les compositions de STORACE qu’avec celles de KROKUS, dont ils nous régaleront de 5 reprises pour un total de 11 titres. On voit la patte de MARC STORACE mais il ne peut pas renier sa marque de fabrique.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Et c’est là que je vais rater un des meilleurs moments du show. J’ai eu envie de sortir 5 minutes et c’est juste ce moment que RONNIE ROMERO a choisi pour monter sur scène avec STORACE pour une reprise du groupe THE GUESS WHO, « American Woman » ! Je me serais volontiers mis des claques quand je suis revenu juste pour voir RONNIE quitter la scène !

On a ensuite droit à « Live and let Live » suivi pour finir d’une reprise de KROKUS, « Rock n’ Roll Tonight ». Il n’y a pas à dire, ce groupe, outre que c’est une machine suisse alémanique bien huilée, a une très belle aura et MARC STORACE sait mener une performance live.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
ROBIN McAULEY
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – ROBIN McAULEY

18:45 – Quand ROBIN McAULEY monte sur scène, autant vous dire que j’attends beaucoup de ce concert ! Dans le milieu, c’est une légende. Il chante super bien, il est charismatique et son capital sympathie n’est pas négligeable. Là il vient sur scène avec des musiciens italiens et je reconnais le bassiste de DGM, ANDREA ARCANGELI parmi eux.

 Et là, c’est la déception, pas que ce soit mauvais, loin de là, mais le choix des morceaux n’emmène pas l’adhésion du public qui, je le rappelle, est sur les rotules après 3 jours de fest. Il nous fait ses compos et franchement, pour faire le parallèle avec RONNIE ROMERO, je pense qu’il chante super bien les chansons des autres. Bref, ça ne décolle pas, la mayonnaise ne prend pas.

ROBIN nous fait la promo de son nouveau projet, un 3e album avec BLACK SWAN (dans lequel on retrouve REB BEACH).

Il est super à l’aise sur scène mais le morceau qui marche le mieux est « Anytime » du McAULEY SCHENKER GROUP. Visiblement, il y a des nostalgiques du groupe car pendant le morceau, des fans jettent une banderole sur scène, ROBIN s’en empare et la met (non sans difficulté) sur la batterie. En même temps, je me rends compte que pas mal de gens portent des T-Shirts de cette époque…

A la fin du set, je me mets dans la queue pour faire signer mes disques (30 minutes d’attente, on peut dire que je l’apprécie le ROBIN !). Ca me laisse le temps de me rendre compte que j’ai acheté deux fois le même album. La patate ! ROBIN me dit se rappeler très bien de linterview que je lui avais fait avec Ti-Rickou lors d’une édition de Guitare en Scène. Il est adorable. On sent que c’est vraiment un mec qui, au-delà de tout, reste un Irlandais avec la mentalité attachante et sincère des Irlandais.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
WHITE LION
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – WHITE LION

20:20 – Je suis crevé ! J’ai mal aux pieds ! Et là, c’est l’heure pour WHITE LION de remonter les manches. Honnêtement, je les ai vus au RAISMES FEST l’an dernier et je les ai revus il y a 6 mois à l’Elysées Montmartre en première partie des DEAD DAISIES. Et ça ne m’avait pas plu. Je ne suis pas fan du tout de la voix de MIKE TRAMP, trop nasale, et de son chant pleureur. En plus, il n’y a plus la guitare de VITTO BRATA qui rajoutait un truc et cerise sur le gâteau, MIKE n’arrête pas de parler. Ca saoule grave ! Je pense donc aller au bar après mes photos.

Sauf que je prouve qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis parce que là, j’ai aimé !

MIKE s’éclate sur scène avec une voix un peu plus rock que d’habitude. On a du lui faire la remarque parce qu’il parle (beaucoup) moins. Un de mes amis me dit d’ailleurs la même chose. Le guitariste est bon. C’est au final une belle surprise.

MIKE fait le show, il bouge, prend des poses en frontman chevronné et dégage une belle énergie. En clair, il a plaisir à être là. Le public qui a probablement connu le groupe a la grande époque connait bien les chansons de WHITE LION et les reprennent en chœur. On entend dans le désordre, « Wait », « Hungry », « Lonely Nights », « Little Fighter » et le magnifique « Broken Heart ». Lorsque le set se termine, on est tous chargés en émotion.  

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Il est plus de 22:00 quand les légendaires HAREM SCAREM monte enfin sur scène. Et je tue le suspense de suite, c’est absolument fabuleux ! Oh putain, la claque ! Pourtant, j’ai aussi vu leur show acoustique en début d’après-midi et j’ai adoré.

C’est un groupe canadien qui vient rarement en Europe et j’ai le cœur et les oreilles grand ouverts pour entendre leurs morceaux. Le chanteur HARRY HESSE me fait penser à un vieux lion avec ses cheveux blancs (c’est un compliment) et sa voix expressive m’emmène comme par magie dans le monde d’HAREM SCAREM. Autre membre fondateur, PETE LESPERANCE a toujours autant de doigté à la guitare. Ce groupe, c’est la grande classe.

La setlist commence avec un titre de leur nouvel album « Chasing Euphoria ». Tout au long des 18 morceaux que nous allons avoir le bonheur d’entendre en live, on peut noter le magnifique « Distant Memory » ou le « Hard To Love » issu de leur premier album (1991), mais aussi des morceaux du fameux « Mood Swing » qui a largement contribué à faire connaitre le groupe.

Si je devais décrire la prestation de HAREM SCAREM, je dirais que c’est indubitablement un groupe qui a plaisir à jouer. C’est vraiment du Hard Mélodique, hard FM avec certains morceaux qui pètent et d’autres qui vous feraient presque rentrer dans la ruche. Côté spectateurs, on a des visages levés, des sourires béats et quelques sorties de briquets. L’ambiance est à la communion avec ce groupe qui se fait si rare.

La guitare mélodique se fait incisive, le chant puissant. L’ensemble du groupe est très professionnel, même s’ils s’éclatent et se racontent des conneries. Ils sont en tout cas très à l’aise sur scène. Là, ils se font une petite tournée et c’est sans pression qu’ils déroulent leur set. Il faut dire quand même que ces mecs-là n’ont rien a prouvé.

Le batteur DARREN SMITH reprend le chant sur « Sentimental Blvd », c’est vraiment bien, PETE LESPERANCE sur « Boy without a Clue » et le bassiste MIKE VASSOS reprend, lui, « Summer of 69 » de BRIAN ADAMS. Ca a une super pêche et c’est plutôt délire comme truc. On assiste même au retour de CASSIDY PARIS sur « The Death of Me » pour une petite parenthèse charmante.

C’est déjà l’heure du rappel. Le public est en folie. Des Grecs lèvent des drapeaux. Et c’est avec « No Justice » que la fête s’achève. Là, c’est carrément intense, ça a une de ces patates ! C’est fabuleux ! Quelle meilleure façon de clôturer ce festival ?

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Le Frontiers Rock Festival est enfin de retour ! on attendait ça depuis quelques années maintenant et pour ce retour, Frontiers a fait fort avec une affiche de malade ! Voir des groupes comme HONEYMOON SUITE et HAREM SCAREM à trois jours d’écart, c’est dingue. J’ai vraiment apprécié le mélange de programmation entre les groupes émergeants et des groupes qu’on ne reverra probablement plus, soit parce que, à l’instar de WINGER, ils se séparent, soit parce que l’âge les en empêchera. On a eu de belles surprises et après avoir vu GATC et SEVENTH CRYSTAL, je suis confiant dans le renouveau de la scène.

Bref, vive le Frontiers Rock Festival !

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Bandeau WTR MAG'
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GIANT, Stand And Deliver

GIANT, Stand And Deliver
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MEDIATOR 3 ETOILES
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Label : Frontiers Music

Sortie : 16 mai 2025    

Les fans de Hard Rock mélodique vont être aux taquets car GIANT est de retour. Alors oui, il y a eu des changements de personnel depuis les années 90 mais rien qu’en regardant l’artwork de ce disque, on sait qu’on va toujours être dans du Hard mélodique classieux.

Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideaux ! Les morceaux sont superbes, la prod’ est mega bonne et la voix de KENT HILLI est superbe et matche grave avec les compos. Les refrains quant à eux restent en tête et les mélodies aussi.

Mention spéciale à « Hold the Night » et « Holdin’ on for Dear Life ».

Comme vous le comprendrez aisément, c’est plus un album pour les fans de FOREIGNER que pour les fans de VENOM (si, si, il paraît qu’il y en a !). Ce « Stand and Deliver » s’écoute et se réécoute en boucle. Comment chérie ? Pas avec toi ?! Petite question : tu ne serais quand même pas fan de VENOM, j’espère ? 3 pics.

CAPTAIN BLACK BEARD, Chasing Danger

CAPTAIN BLACK BEARD, Chasing Danger
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Mighty Music

Sortie : 04 avril 2025

Très content de retrouver CAPTAIN BLACK BEARD avec un nouvel album de Hard Mélodique, tendance FM/A.O.R pas mou du genou. Un album qui va sans aucun doute ravir les fans de THE NIGHT FLY ORCHESTRA et de H.E.A.T. Les morceaux sont mega beaux, mega bien faits, mega bien produits…

Heu, comment chérie ? « Mega chiant oui ! » ? Alors là, pas d’accord du tout ! Comme quoi les goûts et les couleurs… Après, vu ses goûts, c’est normal, trop mélodique pour elle. Comment ça, « c’est surtout trop dansant. » ?!!!! « En tout cas, reconnais qu’ils ont la pêche et que c’est propre. « Ah oui, ça c’est propre. Plus propre que ça, c’est transparent ! ».

Next. Bon alors c’est clair, amis de la poésie brutale, de grosses voix, de son venant d’une cave, allez jouer dans un champ de mines. Les fans d’AOR quant à eux vont se l’arracher de toute façon ce disque. Et hop, 4 pics !

« Dis Papa, pourquoi Maman recherche un champ de mines sur Google ? ».

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Report et Photos de STEVE*74

C’est une déjà longue histoire d’amour entre ma fille et H.E.AT, aussi dès qu’une date fait son apparition sur internet, c’est toujours la même question : « Papa, on peut y aller ? ». Cette année, deux dates sont disponibles mais, à cause d’autres concerts, une seule est envisageable pour moi, celle de Montbéliard. L’occasion de découvrir l’Atelier des Môles, la salle où se déroule ce concert.

D’habitude, j’écris qu’après un trajet sans encombre, je trouve très facilement de la place pour me garer mais ici ce n’est pas vraiment le cas. La route entre La Chaux de Fonds et Montbéliard est loin d’être facile. Enfin après un ralentissement à un rond-point dû aux gilets jaunes nous voici enfin arrivés devant l’Atelier des Môles.

C’est la première fois que je viens ici et tout de suite la première chose que j’aperçois, ce sont les très hauts murs surmontés de barbelés situés en face de la salle… Eh oui, c’est bien une prison qui nous fait face. Comme nous sommes en avance (eh oui René, certains arrivent à l’heure), j’ai tout le temps d’étudier les lieux et de constater que cette proximité ne gêne pas l’ambiance dans la file d’attente.

Enfin les portes s’ouvrent et je découvre un lieu sympathique et de taille humaine.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Pour débuter cette soirée 100% scandinave ce sont les SHIRAZ LANE qui investissent la scène en premier. C’est aussi une première pour moi. Jusqu’ici, je ne connaissais d’eux que leurs disques et j’ai hâte de les voir en live. C’est plein de fougue et bondissants qu’ils apparaissent, surtout HANNES KETT, le chanteur. Durant tout le show il bougera, faisant flotter ses longs cheveux blonds au vent.

Ce qui me surprend, c’est la jeunesse apparente des musiciens. C’est rafraîchissant de voir évoluer des jeunes dans un milieu où ce sont de vieilles légendes qui remplissent des stades. Ce soir, je vois peut-être les futurs GUNS ou MÖTLEY CRÜE.

Sur du sleaze mâtiné à du hard-rock mélodique, les natifs de Vantaa emportent tout sur leur route. Réellement formé dans la formule actuelle en 2015, ils ont déjà deux disques à leurs actifs ce qui leur a ouvert les portes à de nombreux concerts ou festivals à travers toute la planète. Ils ne chôment pas !!

Bien entendu, ils nous jouent des morceaux du dernier album « Carnival Days », sorti en début d’année. Des titres dans la lignée du premier album. MIKI KALSKE, le deuxième guitariste, ressemble comme deux gouttes d’eau à son illustre aîné de H.E.A.T., DAVE DALONE, avec presque le même look et la même attitude. Son compère JANI LAIN n’est pas là pour amuser la galerie, il nous assène riffs sur riffs.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Malgré un son général assez moyen, je passe un agréable moment et je n’ai qu’une envie, les revoir, mais cette fois-ci avec un set plus long pour pouvoir vraiment les apprécier dans des conditions optimales.

Pendant le changement de matériel, j’ai la surprise de revoir les SHIRAZ LANE arpenter à nouveau la scène pour changer des branchements et déplacer des amplis. C’est étrange, d’habitude c’est le rôle et la fonction des roadies. L’intermède est court car c’est avec la même batterie que les trois groupes vont jouer.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Juste un changement de backdrop en fond de scène et des amplis changés de place et c’est au tour de ONE DESIRE d’arriver sur le plancher de l’Atelier des Môles.

Maintenant, je rentre sur un terrain qui m’est plus familier car j’ai déjà eu la chance de les voir sur scène. Là encore, ce sont des finlandais. La Finlande est peut-être un petit pays vis-à-vis de son nombre d’habitants mais grand de par le nombre et la qualité de ses groupes !!

Fondé en 2012, une fois n’est pas coutume, par le batteur OSSI SIVULA, le groupe avance moins vite que ses collègues de SHIRAZ. Eux n’ont sorti qu’un seul disque en 2017. Bon, d’un autre côté, la formation actuelle n’a été constituée qu’en 2016, alors je leur donne une circonstance atténuante pour leur non-prolifération vinylique !

ANDRE LINMAN au chant et à la guitare, JIMMY WESTERLUND à la guitare et JONAS KUHLBERG, bassiste de son état et dernier arrivé, complètent la formation finnoise. Mais il y a, comme de bien-entendu, une subtilité de taille : la présence non négligeable d’un clavier. Il n’est mentionné nulle part mais il existe vraiment cet homme !! Et il participe lui-aussi activement au show !

Leur hard-rock mélodique fait des étincelles. Le public en prend plein les oreilles pour sa plus grande satisfaction. Le son a nettement gagné en qualité et les morceaux en sortent grandis. Les solos sont majoritairement effectués par JIMMY mais il en laisse quelques-uns à ANDRE qui savoure ces moments avec sa Flying V.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

JONAS et JIMMY ont un côté assez reposant alors qu’ANDRE, en véritable showman, fait le spectacle en gardant toujours un grand sourire. Cela fait toujours plaisir de voir des musiciens contents, contrairement à certains que je ne nommerais pas ici mais qui tirent des tronches pas possible….

Je passe un excellent moment et j’apprécie mieux la prestation de ce soir que celle que j’avais déjà vue. ONE DESIRE est un groupe en nette progression et que je vous invite à les découvrir au plus vite (pour les néophytes). Pour ma part j’attends avec impatience un deuxième disque !!

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Place maintenant aux vedettes du soir, ceux que nous sommes venus voir si loin de nos bases, nos suédois préférés, H.E.A.T. ! Premier constat, pas de changement de line up, ce sont toujours les cinq mêmes musiciens qui déboulent sur scène. ERIK GRÖNWALL, le chanteur arrive comme une furie et gesticule d’entrée dans tous les sens. Le bonhomme a l’air remonté comme un coucou suisse, je sens que le concert va être torride avec un tel frontman.

Comme souvent lors des tournées ils attaquent avec un titre issu du dernier disque en date « Bastard of society ». Les hostilités sont lancées et il n’y aura pas de survivants !!  Les titres suivants sont puisés dans les différents albums du groupe mais j’ai toujours une petite préférence pour ceux issus de « Tearing down the walls », un album qu’il faut absolument posséder et qui est rempli de tubes que l’on a envie de chanter avec eux.

La marque de fabrique de ce groupe, ce sont des refrains entêtants, de grosses guitares et de belles mélodies. Et cerise sur le gâteau, des refrains que l’on retient, un véritable must pour les fans.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Entre deux morceaux, ERIK nous explique qu’ils ont failli ne pas jouer ce soir à cause d’une panne de bus… Ouf, nous avons échappé au pire ! Faire autant de kilomètres pour rien aurait été rageant !! Sur leur page Facebook, ils écriront le lendemain un petit message en français pour leurs fans : << Aucun bus cassé sur terre ne peut nous arrêter > >. Moi je dis bravo les gars (ou tack så mycket, en version originale), continuez comme ça, vos fans apprécient cette mentalité !!

Un show de H.E.A.T. ne se décrit pas, il se vit à 200 km à l’heure. Il est intense et vous donne une patate d’enfer. Vous en redemandez car avec la morosité ambiante qui règne actuellement, des moments comme ça vous n’en vivrez pas tous les jours. Le côté pop du dernier album est exclu du répertoire de la soirée pour laisser la place au hard-rock mélodique qui les caractérise si bien.

Alors forcément dans ces conditions, les titres défilent à toute vitesse et c’est déjà le passage où les musiciens quittent la scène pendant qu’ERIK empoigne sa guitare acoustique pour nous chanter « Laughing at tomorrow ». C’est le seul moment calme de la soirée, le seul instant où il est obligé de rester assis. Un exploit pour lui, mais cela permet à tout le monde de recharger ses batteries avant l’assaut final.

Le set se termine sur les incontournables du répertoire comme « Mannequin show » ou encore « A shot at Redemption » en rappel. De véritables hymnes qui achèvent un public conquis depuis longtemps déjà.

Distribution de médiators et serrages de mains et c’est bel et bien terminé. J’en aurais bien repris une petite dose pour la route, moi…

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Comme le chantait Edith Piaf à l’époque, « non, je ne regrette rien », moi je suis comme elle, je ne regrette absolument pas d’être venu ce soir à Montbéliard. En revanche, si la prochaine fois vous pouviez jouer plus de près de chez moi, ce serait parfait…

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KISSIN’DYNAMITE

Au mois d’octobre, les feuilles se ramassent à la pelle et d’une certaine manière les concerts aussi. Difficile de faire un choix dans la multitude de groupes qui passent à cette période de l’année. Mais d’un autre côté, c’est aussi la période des vacances scolaires de la Toussaint alors pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture favorable pour aller faire un concert un peu plus loin que d’habitude ? La décision est vite prise, direction Pratteln et sa célèbre salle du Z7 pour retourner voir les KISSIN’ DYNAMITE.

Après les sempiternels bouchons entre Genève et Lausanne, j’arrive enfin devant la salle et malgré tout en avance. J’ai même le temps d’aller au fast food situé un peu plus loin prendre des forces avant le début des hostilités.

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MAXXWELL

La première partie est assurée par un groupe suisse répondant au nom de MAXXWELL. J’avais eu l’occasion de les voir en première partie de MICHAEL SCHENKER TEMPLE GROUP à Annecy en novembre 2014 et le moins que je puisse dire c’est que j’avais grandement apprécié cette formation ! C’est donc avec impatience que j’attends leur prestation de ce soir qui, je l’espère, confirmera ma première impression.

Dos tournés au public, les deux guitaristes et le bassiste attendent la fin de l’intro pour se retourner. Ce sera le seul moment de répit. En effet, les lucernois attaquent d’entrée avec « Heads or tails » et développent un hard-rock puissant et dynamique. Mes craintes s’envolent tout de suite, ils n’ont pas changé de style ni calmé leurs ardeurs !

Déjà habitués aux lieux – ils ont notamment déjà joué ici avec WITHIN TEMPTATION en 2015 – et rôdés avec de nombreux concerts à leurs actifs (ils ont encore une vingtaine de dates à faire avant la fin de l’année), ils font naturellement parler la poudre sans l’ombre d’une hésitation. Et puis ils jouent presque à la maison avec de la famille et des amis dans le public.

GILBERTO MELENDEZ, le chanteur, est en voix et visiblement heureux d’être là. Il manifeste sa joie en lançant trois tee-shirts dans un public qui n’en demandait pas tant. Je le signale car c’est rare, pour ne pas dire très rare… D’autant qu’ils sont en vente au stand merch’ du groupe à l’entrée de la salle ! J’ai bien essayé d’en attraper un…. mais sans succès ! D’ailleurs j’ai une remarque à faire aux musiciens si ils lisent ce report. Pourquoi vendre les CDs plus chers au concert que sur votre site internet ??

Le batteur passe une partie de son temps à tirer la langue aux photographes, tandis que que ses collègues guitaristes occupent le devant de la scène en bougeant bien. HEF HAFLIGER le guitariste soliste avec son bonnet vissé sur la tête nous assène des solis tranchants et mélodiques.

Pour moi, le bassiste est un nouveau membre car je ne le reconnais pas. Son intégration a l’air de bien se passer et l’on ne remarque pas de failles dans son jeu.

La setlist pioche allègrement dans un répertoire qui s’étoffe avec la parution, après trois albums, d’un nouvel Ep, « XX » sorti fraîchement le 21 octobre 2016. C’est vraiment tout chaud !

La Suisse est un petit pays pas très peuplé, mais je me pose une question : comment font ils pour avoir autant de bons groupes ? Je me le demande car je n’ai pas trouvé la réponse. Les MAXXWELL, moins connus que certains de leurs illustres compatriotes méritent toute votre attention. De temps en temps, ils font des incursions dans notre pays. Allez les encourager !! Vous ne serez pas déçus si vous aimez le hard-rock mélodique !

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KISSIN’DYNAMITE

Après cette bonne entrée en matière, place maintenant aux vedettes de la soirée, au renouveau du hard-rock allemand, les KISSIN’ DYNAMITE. Des petits jeunes qui ont le vent en poupe et qui arrivent à fédérer autour d’eux de nombreux fans.

Malgré une jeunesse évidente, ils ont déjà à leur palmarès cinq albums en neuf ans d’existence. Ils ont commencé à jouer ensemble sous un autre nom les BLUE KIDS à un âge où les autres garçons de leurs âges jouaient encore aux billes ou presque. Du coup, de l’expérience et de la maturité, ils en ont à revendre. Reste maintenant à le prouver ce soir sur la scène du Z7. Le test ultime pour certains admirateurs, une sorte de juge de paix dont certains parfois en sortent perdants, abandonnant là, de façon définitive, une auréole fraîchement acquise.

Les ayant déjà vus, je suis confiant. Mais aujourd’hui c’est légèrement différent car ils ont pour eux la grande scène et il faut savoir l’occuper, faire le show comme on a coutume de le dire. Pour les aider, voici la configuration de la scène. La batterie trône sur une estrade et de chaque côté les musiciens peuvent prendre de la hauteur sur des podiums surélevés. Au fond, il y a un énorme backdrop avec le logo du groupe.

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KISSIN’DYNAMITE

Les managers ou les musiciens ont noté avec satisfaction qu’un peu de promotion ne nuit pas à la notoriété du groupe. Pour nous le prouver si besoin était, beaucoup commencent la setlist en mettant en avant leur dernier opus. Les KISSIN’ ne dérogent pas à la règle et font de même ce soir. Le titre « Generation goodbye », titre éponyme du dernier album sert de début au concert.

La formation teutone a retrouvé des couleurs après un « Megalomania » aventureux. C’était sans conteste un album surprenant et sortant musicalement du cercle habituel des musiciens. Finies les parties électro qui encombraient un peu trop ce disque.

Avec les derniers morceaux et maintenant sur scène, l’accent est mis sur le gros rock qui tâche. Des riffs assez heavy et des solis partagés par les deux guitaristes, JIM MULLER et ANDREAS BRAUN. Ils sont bien revenus à du rock énergique qui donne envie de battre la mesure avec les pieds.

Le chant de HANNES BRAUN (le frère du guitariste, si vous suivez bien ce report) mène la troupe vers le sommet et une reconnaissance du public. Son chant s’est affirmé et il fait preuve d’une bonne qualité vocale avec un technicité accrue. Ses refrains sont facilement mémorisables et permettent au public de les chanter avec lui en choeur.

« Money, sex & power », « She’s a killer », les morceaux passent et l’intensité ne baisse pas. Les musiciens sont souriants et transmettent aux spectateurs une partie de l’énergie dépensée sur scène. Les fans sont ravis et le font savoir.

Histoire de calmer les ardeurs de tout le monde, HANNES interprète un long interlude seul au piano. La magie opère tout de suite. Ce moment de calme, en plus d’être reposant, est teinté de sensibilité. Il est ensuite rejoint par son frère qui l’accompagne à la guitare sèche.

Cet instant est le dernier répit avant le bouquet final. Ensuite les chevaux sont lâchés pour l’hallali final. On lâche les rênes et la machine s’emballe pour finir en beauté avec « Ticket to paradise ».

Bien entendu et comme convenu, ils reviennent pour un rappel. Pour le titre « I will be king », HANNES revêt une cape symbolisant son statut de roi et brandit un simili spectre. Nous sommes loin du Prince Harry mais l’effort est louable et le déguisement est sympathique et drôle. Le public définitivement conquis est à fond derrière eux. Place ensuite à « Flying colours » pour conclure en beauté un concert brillant qui aura duré 1 h 45.

Ensuite, il faudra attendre assez longtemps avant de les voir arriver au stand merchandising pour le plus grand plaisir de certains. Tout le monde ne le fait pas ! Ils se prêtent volontiers aux demandes d’autographes et aux photos ou selfies. Il faut en profiter, ils sont encore abordables….

En conclusion, un excellent concert avec deux groupes qui confirment amplement les espoirs placés sur eux. Sinon, les deux groupes n’ayant parlé qu’allemand durant tout le concert, il va tout de même falloir que je révise un peu la langue de Goethe la prochaine fois !!

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KISSIN’DYNAMITE