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MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin

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Et me revoici sur les routes pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, je me rends en Auvergne pour une date unique en province de MICHAEL SCHENKER dont je suis un fan absolu. Ca va aussi me permettre de découvrir une salle que je ne connais pas : l’Arlequin de Mozac.

J’avais calculé mon temps de route en pensant prévoir large mais le sort en a décidé autrement et j’ai dû affronter un vent à décorner un bœuf tout du long. Sans compter qu’il y a pas mal de Fangios sur la route et que je me suis fait peur plusieurs fois.

Evidemment, je suis en retard et même très en retard. J’apprends en arrivant que j’ai loupé GUTS (dont j’ai eu de très bons échos) et le groupe de Hard Mélodique allemand HUMAN ZOO dont on ne m’avait dit que du bien. Bref, on est en plein entracte. Comme dirait TI-RICKOU, les Dieux du Metal m’ont abandonné ce soir !

Premier constat : il y a beaucoup de monde (au moins 700 personnes à vue de nez).

Deuxième constat, il y a une très bonne ambiance. Beaucoup de vieux briscards du Hard ont fait le déplacement dont, à ma grande surprise, pas mal de Lyonnais. Je retrouve aussi des copains qui étaient au Frontiers en même temps que moi.

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MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin

Pas trop le temps de papoter, le grand MICHAEL SCHENKER et son groupe, venus nous interpréter un répertoire issu de la période où le guitariste jouait dans UFO monte sur scène. Et là, tu es tout de suite dans le bain.

Comme il n’y a pas de pit photos et qu’il faut donc les prendre de la foule, je préfère me caler dans un coin et ne plus bouger. Mais bon quoiqu’il en soit, on a droit aux éclairages (pourris) blancs et pour les photos c’est mort. Enfin quand je parle des éclairages blancs, c’est uniquement sur MICHAEL SCHENKER. Est-ce que c’est délibéré, là est la question. Ca fait bizarre de le voir avec son bonnet moumoute alors qu’il fait super chaud.

MICHAEL SCHENKER a beau avoir vieilli, son jeu de guitare est toujours là. Sa dextérité, son sens de la mélodie, oh lala ! Le chant est assuré par le Suédois ERIK GRONWALL, ex-chanteur de H.E.A.T et qui a travaillé également sur le dernier album de SKID ROW.

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Le groupe attaque sur « Natural Thing » (avec ce qui est probablement l’un de meilleurs riffs jamais entendu) et ça tape direct dans le mille. MICHAEL SCHENKER nous montre clairement que ce soir, ça va envoyer du lourd et qu’on va passer une soirée inoubliable !

Dès le 4e titre, la salle déjà survoltée est en feu avec la reprise de « Doctor Doctor » ! Ce show, c’est une machine à baffes.

Quand arrive « Love to Love », un morceau hyper mélodique d’anthologie, le chant d’ERICK GRONWALD est génial. C’est vraiment un super chanteur. Il s’éclate sur scène et apporte beaucoup de vitalité au show. On a un peu l’impression que, pour lui, c’est un rêve de gosse de chanter avec MICHAEL SCHENKER, il sourit, il est communicatif et il chante divinement bien en plus. ERIK adapte les chansons qu’il interprète et c’est un 18/20 pour lui.

MICHAEL SCHENKER nous rejoue les morceaux d’un des meilleurs live de tous les temps : « Strangers in the Night » avec son jeu de guitare fantastique. Il y a une clarté et une perfection presque inconcevables dans ses choix mélodiques.

Et puis le répertoire… entendre « Only You Can Rock Me », « Doctor Doctor », « Mother Mary » et « I’m a loser » provoque une émotion palpable dans le public. J’en ai la chair de poule. « Lights out » est fabuleux, « Shoot Shoot », « Rock Bottom », chanté avec conviction par ERIK GRUNWALD…. On a droit à la cavalerie. Ces chansons interprétées avec ce son de guitare… c’est vraiment magique.

Le groupe a une bonne rythmique et tous les musiciens sont d’un excellent niveau, même si le bassiste a l’air bien fatigué. Je constate que tous, quel qu’ils soient, sont très prévenants avec MICHAEL, un MICHAEL détendu et souvent souriant, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Le public est emballé, en communion. Tout le monde s’éclate. Les mecs miment même les solos ! C’est chouette d’avoir un public aussi réceptif.

A un moment, ERIK GRUNWALD descend dans le public et continue à chanter assis sur la scène. C’est un excellent frontman qui va chercher le public. Il est clair qu’avoir à sa disposition un répertoire comme celui-ci, rempli de certaines des plus belles chansons de l’histoire du Hard Rock, c’est une expérience qui doit être fabuleuse et on le sent heureux de la vivre.

On a droit à un petit « rappel » (les gars ne sortent même pas de scène) de deux titres et c’est sur « Too Hot To Handle » que se termine le set.

En résumé, MICHAEL SCHENKER et ses comparses nous ont offerts un show d’une heure trente pendant lequel je n’ai jamais eu envie de regarder ma montre. Comme il fallait s’y attendre vu qu’il y avait un Meet and Greet (à 200 euros me semble t’il) avant le concert, les musiciens ne sont pas venus au stand merch’ mais tant puis, je me suis quand même trouvé deux beaux T-Shirts ! Classe !  

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