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LACRIMA au Brin de Zinc

Comme vous commencez à me connaître, vous savez où je me rends ce soir : au Brin de Zinc of course ! Ce haut lieu chambérien de la musique live reçoit pour la troisième fois, le groupe LACRIMA qui a été formé en 2019 par Maïlis LE GOFF et Cédric BILLON. Et on doit les apprécier dans la région parce que la date est complète.

LACRIMA au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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LACRIMA au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe composé de Cédric (chant et guitare), de Maïlis (chant), d’Alexis (guitare), de Babasse INKED (basse) et de Pierre, leur nouveau batteur entre sur scène. Ils nous délivrent un Metal des années 2004 dans le style LACUNA COIL, DELAIN, WITHIN TEMPTATION. La salle est en écoute, sage, mais en même temps c’est du Metal Symphonique donc ça ne se prête pas aux circle pits ou autres wall of death…

Les amis des membres du groupe sont bien présents ce soir et du coup, je vois pas mal de têtes connues dont un certain nombre de personnes que j’ai rencontrées à l’Epicurial, le bar concert chambérien de Cédric qui a malheureusement fermé.  

 Ils nous jouent la totalité de leur premier EP et des nouveautés : « Nightmare from inside », « The Monster », « Dark Wedding », « Fight », « Fallen Angel », et « Once Upon a Time ». Et je dois dire qu’on a des morceaux avec de bons petits solos de guitare.

On a aussi droit à deux reprises : « Dirty Diana » de Mickaël JACKSON (que je mets un petit temps à reconnaitre n’étant pas un grand spécialiste du style) et une du « Emptyness Machine » de LINKIN PARK sur lequel Cédric et Maïlis se partagent le chant.

En résumé une bonne petite soirée sous le signe du Metal Symphonique. Ce n’a pas été, à mon sens le meilleur concert du groupe mais j’avoue que si j’étais très féru de ce style il y a quelques années, ce n’est plus mon style de prédilection aujourd’hui et peut-être que je suis passé un peu à côté du concert….

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THE GODFATHERS au Brin de Zinc

Oula, 19h45, il est peut-être temps que je décanille, moi ! C’est pas tout mais y’a concert au Brin de Zinc ! Encore me direz-vous ? Ben oui, quand on aime, on ne compte pas et moi le Brin de Zinc, c’est ma deuxième maison.

Ce soir, c’est un groupe que, à ma grande honte, je ne connais pas et dont je n’ai même jamais entendu parler, THE GODFATHERS. Je dis à ma grande honte parce que c’est en entrant dans la salle que je me suis dit que j’avais dû passer à côté de quelque chose mais j’y reviendrai. Pour l’instant, je suis sur la route et je me dis que j’ai bien fait de partir bien avant l’heure car la voie rapide de Chambéry est fermée. Du coup, je suis obligé de me taper le centre-ville. Mais comme je le disais plus haut, quand on aime on ne compte pas donc je garde le sourire aux lèvres même si je fulmine intérieurement.

Et donc quand j’arrive, je m’aperçois que le concert est complet de chez complet ! Il y a beaucoup de têtes blanches dans le public et on est plutôt sur des tranches d’âge 55, 60 ans et plus. Je vois aussi que la salle est remplie avec beaucoup de gens qui me sont totalement inconnus. C’est rare !  

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas les GODFATHERS, petite séance de rattrapage. Le groupe nous vient de Londres et c’est un monument du mouvement Punk Rock anglais. Il est issu de la séparation du groupe SID PRESLEY EXPERIENCE, duquel les frères COYNE se sont émancipés en 1985. Ils ont écumé les scènes au Royaume-Uni, en Europe et en Amérique, et se sont ainsi forgé la réputation d’être l’un des meilleurs groupes de scène de l’époque. Puis le split. Reformation en 2008, suivie de nombreux remaniements de personnels (dont le départ d’un des frères COYNE en 2016) mais le groupe tient bon. Ils ont produit 9 albums studio dont le dernier « Alpha Beta Gamma Delta » date de 2022 et a été produit par leur label, Godfathers Recordings.

20:15, ils montent sur scène. Le temps qu’ils se mettent en place, on entend la musique de « The Persuaders », la BO de la série « Amicalement vôtre ». 

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

20:30 pétantes, le concert commence. Et je peux d’ores et déjà vous dire, alors que j’ai vu des centaines de groupes en live, que le concert des GODFATHERS restera gravé dans ma mémoire quoi qu’il arrive !

D’entrée de jeu, ça envoie du steak ! J’adore ce bon Rock bien British ! Ils ont un look inspiré des looks de maffieux, les paroles de leurs chansons sont crues et leur son est nerveux. Ca monte crescendo en commençant par « She Gives Me Love » suivi du très politisé « This Is War ». Le groupe nous tient en haleine et nous assène brûlot sur brûlot. Le public est instantanément en feu même s’il reste un tant soit peu statique vu qu’on est serrés comme des sardines. La voix hargneuse et les sons de grattes nous vrillent direct les neurones. Il y a bien sûr quelques solos mais ce n’est pas dans la démonstration, ça envoie juste et bien. Et pour tout vous dire, c’est juste génial !

Les GODFATHERS sont visiblement contents d’être là. PETER COYNE, le chanteur communique bien avec nous et use beaucoup de superlatifs : « Fantastic ! Super Barberaz ! ». Il nous dit aussi qu’ils sont heureux que ce soit complet.

Le temps passe très vite ! On en est déjà au 13e morceau et Pete nous présente « Walking Talking Johnny Cash Blues », un titre plutôt Rockabilly mais assez marquant. Peu de temps après, on a déjà eu une bonne heure de set, c’est le moment de la présentation des musiciens. Je me dis que ça sent la fin mais finalement non. Je suis super content car ce groupe fait un véritable carton en live !

Quand arrive le moment des rappels, je suis en nage. Je ne sais plus qui je suis, mais je sais que je veux que ça continue.  

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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ils rajoutent une couche de metal en fusion sur le public avec « Fight for your Right », une reprise des BEASTY BOYS. Joué par eux, ça sonne limite « Smoke on the Water » au niveau des guitares. Puis c’est une chanson hommage à JOEY et DEE DEE RAMONES, « I can’t Sleep Tonight ».

Le concert se termine sur « Damn Nation » et un « Birth, School, Work, Death » d’anthologie qui finira de mettre le public et votre serviteur à genoux. Les GODFATHERS nous remercient et nous disent à quel point ils sont super contents de l’accueil au Brin de Zinc.

C’est fini. Je suis KO pour le coup. Quelle super découverte que ce groupe ! Je me demande encore comment j’ai pu passer à côté d’eux pendant presque 40 ans. Heureusement, grâce au Brin de Zinc, cette erreur est réparée. J’essaie d’attraper la set list d’un des gratteux, mais pas de chance, je me la fais piquer sous le nez ! Super sympa, le guitariste en voyant ma tête me file la set list du batteur.

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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ils nous rejoignent au merch’ et prennent le temps de discuter avec nous. Même après une bonne heure et demie de show. J’aurais bien voulu acheter un de leur T-Shirt mais ils n’avaient que des tailles S… (vu l’âge du public, ils n’ont pas dû en vendre beaucoup). Bon, j’espère que les gens se seront vengés en achetant leur unique CD présent sur le stand.

Voilà, il est temps de regagner mes pénates. Ce concert des GODFATHERS m’a donné une furieuse envie de revenir les voir en live et j’espère vous en avoir aussi donné l’envie.

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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc

PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc
Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

En ce beau mercredi, je retourne pour mon plus grand plaisir, au Brin de Zinc de Barberaz. Coup de chance, ça roule nickel et j’arrive pile à l’heure pour le concert du PAUL BENJAMAN BAND. J’ai quelques minutes pour faire mon petit tour, et je me rends compte que la date ne fait pas salle comble (environ 80 personnes). Le public a plutôt l’air composé de puristes du Blues et de musiciens. Je croise d’ailleurs certains musiciens que je connais.  

Le PAUL BENJAMAN BAND, ce sont trois américains (Paul BENJAMAN au chant et à la guitare, Jesse AYCOCK à la basse et Andrew BONES à la batterie) qui œuvrent dans un style de Blues bien particulier, le Tulsa Sound. Ce style est un mélange de Blues, de Blues Rock, de Country, de Rock et de « pop ». Il a été en vogue fin des années 50, début des années 60. Le dernier album en date nommé « My Bad Side Wants a Good Time » est sorti en juin 2024.

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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Et ça attaque fort ! On est dans le genre Stevie RAY VAUGHAN, ZZ TOP. Ca joue ! Malgré son air nonchalant, Paul BENJAMAN est un musicien qui a un style et des qualités techniques bien à lui. Voilà un début très prometteur !

Sauf qu’à mon grand désespoir, au bout de trois morceaux endiablés, le soufflé retombe. Même si les morceaux suivants conjuguent les styles et que c’est très homogène, je dirais que le défaut est justement que c’est trop homogène. Pour ma part, j’ai l’impression que c’est toujours le même morceau qui est déroulé devant nous. J’adore le Blues et le fait que ce soit marié avec de la Country, je trouvais ça intéressant mais, pour le coup, je reste sur ma faim.

Le public, lui non plus, n’a pas l’air emballé plus que ça. Un gars me dit qu’il a fait de la route pour venir et que c’est pour ça qu’il reste, question d’être sûr de ne rien louper. Moi, je trouve que ça traîne en longueur et je me demande quand ça va finir.

PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc
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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Attention, je ne parle pas de la qualité des musiciens qui est indéniable mais pour le coup, je ne trouve pas mon compte dans cette formation et ce choix de set list. Même si le jeu est très classe, ce n’est pas un truc qui te transperce la tête et que tu te rappelles 20 ans après.  

Paul BENJAMAN, lui, semble dans sa bulle. Il joue et n’échange que peu avec le public. C’est propre, mais tout ça c’est déjà entendu 10.000 fois. Ca manque de patate, ça manque de pêche. Pour moi, la sauce ne prend pas.

Déçu, je finis par suivre le concert de l’extérieur. Dommage que cette formation n’ait pas réussi à mettre le feu à la salle (qui ne demandait pourtant que ça) par manque de folie…

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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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C’est en voyant BRUTTI DU FOSCO programmé au Brin de Zinc que je me suis dit que ça valait peut-être le coup d’aller jeter un coup d’œil sur ce qu’ils font. Je me suis donc installé devant YouTube et là, en mois d’une minute, j’ai été conquis ! Ces mecs, ce sont les MAGO DE OZ italiens ! Il était donc hors de question que je rate cette date, même si on est dimanche et que demain, c’est chagrin.

Quand j’arrive dans la salle, je constate que la fréquentation n’est pas excessivement importante. A la louche, il doit y avoir 80 personnes, on est donc au grand max à la moitié de la jauge. Mais bon, je le redis, on est dimanche soir et en plus, il y a eu énormément de (bons) concerts ces derniers temps.

Je m’attendais quand même à un peu plus de monde car ce soir, c’est un sinistre anniversaire. En effet, le 16 mars 2020, c’est-à-dire il y 5 ans jour pour jour, on nous annonçait le premier confinement Covid-19. Ce soir-là, on avait le moral dans les baskets mais là, on peut sortir et faire la fête. Ce que personnellement j’ai fait !

BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc
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BRUTTI DI FOSCO au Brin de Zinc

Ding dong, c’est l’heure ! Les Italiens débarquent à cinq sur scène. Il y a deux gratteux (DON VITTO DELLA SIERRA et FREDERICK O GIUSTU), un bassiste (JOHN McQUI BARBABLU), un batteur (CRISTO McJAMES) et un chanteur (LORENZO CARDUCCI alias FOSCO). Ce dernier joue aussi du piccolo et de la cornemuse et je me suis laissé dire que sur ce dernier instrument, il est recensé comme étant un des meilleurs joueurs d’Italie. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici d’une simple cornemuse mais d’une cornemuse italienne du nom de Zampogna, comme nous le dit Lorenzo.

Né à Cingoli dans la région des Marches (versant côte adriatique de l’Italie) en 2016, les BRUTTI DI FOSCO ont sorti à ce jour deux singles, un EP nommé « Estote Deformis » en 2018 et un single en 2022 au titre qui deviendra leur cri de guerre : « Liberi ! ». Ils font dans le Folk Rock Celtique et pour ceux que ça intéresse, ils ont été jusqu’à la demi-finale de Italia’s Got Talent en 2022.

En tout cas, dès leur entrée sur scène, je constate que l’ensemble des musiciens a une sacrée prestance scénique. Ils nous balancent direct in the face leur Heavy Rock celtique et en un quart de seconde, le Brin de Zinc s’embrase.

Le titre « Frutti di Bosco » (Fruits des bois) est un anagramme du nom du groupe BRUTTI DI FOSCO. C’est un instrumental très dansant où la cornemuse et le chant font concurrence aux envolées de guitare. Ca commence bien !

LORENZO nous demande si on veut qu’il nous parle en anglais ou en italien. Quelqu’un dans la salle hurle : « En italien ! ». Du coup, je n’ai rien pigé de la soirée. C’est malin !

Musicalement, c’est bien. C’est même terrible ! Les BRUTTI DI FOSCO mélangent le côté magique de la musique celtique au potentiel de sons bien Rock. Et le public ne s’y trompe pas. Les gens dansent bras dessus, bras dessous et j’en vois même exécuter une gigue endiablée ! Ce que j’aime bien, c’est qu’on ne tombe pas dans le Punk, contrairement aux CLOVERHEARTS qui ont fait complet deux soirs de suite ici même, il y a à peine quelques jours. 

Le temps d’un morceau, le batteur échange de rôle avec l’un des guitaristes mais c’est pour mieux retrouver sa batterie ensuite. En tout cas, l’ensemble du groupe bouge beaucoup sur scène. Ils se roulent même par terre tous ensemble (hormis le batteur, of course) en secouant leurs jambes comme s’ils pédalaient dans le vide. C’est rigolo.

A ma connaissance, ils nous font deux reprises, dont une de « Drunken Sailor », une chanson traditionnelle, semble-t-il issue du folklore irlandais. Le chanteur nous fait une petite incursion dans la fosse et remonte sur scène après un sympathique petit aller-retour qui met le public en joie.

Comme je le dis chaque fois, le temps passe vite quand on s’amuse et c’est déjà l’heure des présentations.

Le groupe ré-attaque sur « Let’s go Pecoraio », puis « Secco Speciale » qui est un hommage au Varnelli, la liqueur typique de la région des Marches. S’ensuit « Luce », une ballade, qui ne calme même pas le public toujours aussi agité. Il y a une sacrée ambiance !  

Le groupe finit son set sur « Scottland the Brave » qui fait parfois office d’hymne écossais et pour calmer le tout (lol), ils descendent tous dans la salle (sauf le batteur une fois de plus) pour se mêler au public et finir d’achever le public.

Ils ont joué quasi 2h et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas fait le minimum syndical ! Quant à moi, je suis lessivé, ça va être coton demain matin ! Un grand merci à Thomas, le patron du Brin de Zinc, qui a vraiment un nez d’enfer pour nous proposer ce type de concert hors norme !

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MORGLBL au Brin de Zinc

MORGLBL au Brin de Zinc
Crédits photos : Cédric LeMagic
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Je suis de retour au Brin de Zinc qui continue de fêter ses 20 ans. Ce soir, c’est MORGLBL qui est à l’honneur.

Pour la petite histoire, le groupe s’était déjà reformé de manière exceptionnelle pour les 18 ans (report ici) de ce lieu emblématique de la scène chambérienne (juste avant la création de THE PRIZE avec Maggy LUYTEN en fait). Et du coup, rebelote !  

MORGLBL au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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MORGLBL au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Comme on pouvait s’y attendre, la salle est pleine. En effet, pour ceux qui n’auraient jamais assisté à un concert de l’un des groupes de Christophe GODIN, deux choses sont sûres : on va se fendre la poire et on aura de la super bonne musique.

MORGLBL, c’est trois musiciens talentueux – Christophe GODIN à la guitare, Ivan ROUGNY à la basse et Aurélien OUZOULIAS à la batterie – qui ont unis leurs efforts, enfin plutôt leurs talents pour nous proposer du Metal Prog’ Jazz ou du progressif Jazz Metal Fusion, qu’importe le sens où vous tournicotez le truc.

MORGLBL au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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MORGLBL au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Sur scène, le groupe fonctionne toujours dans la déconn’ avec Christophe et Yvan qui se vannent et qui se renvoient la balle en partie de ping-pong rapide. Je vous jure que c’est hilarant ! Les MORGLBL sont des bons vivants et ils le font savoir.

Musicalement, on passe du Metal puissant avec des riffs acérés aux morceaux plus jazzy et ce, sans transition. C’est technique mais ça groove, ça bouge et surtout, c’est bon !

Mais MORGLBL, c’est aussi le tricotage des mots avec des titres comme « Gnocchis on the Block » par lequel ils entament le set ou « Février Afghan » ou « Anarchytektür » et ses rythmiques plombées ou encore « Dark Vadim » quand on ne parle pas de « Cantal Goyave ». Si les jeux de mots sont sur scène, ils fusent également dans la salle à chaque annonce. C’est ainsi que dès le 3e titre, Christophe annonce la chanson « Döner d’Orgazm » et des voix (masculines, me semble-t-il) s’élèvent dans la salle pour dire : « Nous aussi ! ». Bien-sûr, tout le monde est hilare.

L’ambiance est vraiment sympa et détendue. On a un public bien hétéroclite dans les tranches d’âges. Il y a des rockers, des pas rockers mais tous sont là pour Christophe GODIN et sa bande. Une chose est sûre : personne n’est venu parce qu’il y avait de la lumière !

En tout cas, il y a de quoi car les gars sur scène sont des virtuoses. Aurélien, s’il est plus calme et en retrait que ses camarades de jeu, martèle ses fûts avec un doigté et une précision à rendre fou n’importe quel batteur. Ivan quant à lui exécute ses lignes de basse avec une finesse inégalée pendant que Christophe, en véritable guitar hero qu’il est, nous offre un numéro de virtuosité. « C’est presque de la haute voltige », me dit la personne à côté de moi. Et je suis bien d’accord, leur son est unique. MORGLBL casse les codes et semble se balancer de tout… pour notre plus grand plaisir. En plus ce soir, le son est bon et les lumières pas trop mal donc on profite à fond du festin musical auquel nous sommes conviés.

MORGLBL au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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MORGLBL au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

A un moment, Christophe nous annonce que ce soir, c’est l’anniversaire d’Ivan ROUGNY mais, à vrai dire (pardon Monsieur GODIN, je suis petit, je suis tout petit), je ne sais pas si c’est du lard ou du cochon connaissant l’esprit particulièrement taquin du Monsieur. J’avoue avoir fouiné un peu sur internet mais ne pas en avoir trouvé la confirmation. Donc…

La salle est bien chaude et il fait grand soif. Le concert sera d’ailleurs arrêté de manière courte par deux fois pour le ravitaillement des musiciens. C’est que parler, ça dessèche !  

Arrive le morceau « TreeBall ». C’est un genre d’easy listening (on n’est quand même pas dans de la musique d’ascenseur, m’enfin !) qui est un faux cover d’ »Hyghway to Hell » joué très jazzy. Les trois compères font reprendre le public en chœur, public qui ne demande d’ailleurs pas mieux !

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On dit que le temps passe vite quand on s’amuse et là c’est le cas. Encore deux ou trois titres, et le groupe met fin à son concert sous les ovations du public. Je n’ai pas vraiment regardé ma montre mais on doit être dans le 1h3/4 de show, c’est bon ça !

Je suis content de retrouver Christophe GODIN au stand merch’ puis ensuite au bar où il assure un relationship sans faille avec les fans. Moi, j’ai passé une super soirée. Vivement la re-re-formation de MORGLBL pour les 22 ans du BDZ !!!   

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