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Report de Steve 7*4

Je n’ai pas fait d’études de météorologie mais je peux vous affirmer qu’il y a en ce moment un anticyclone musical au-dessus de la ville de Chambéry. J’ai l’impression de passer une bonne partie de mes soirées dans la capitale du duché de Savoie et ce depuis plusieurs semaines déjà !

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Vous l’avez compris, j’ai repris mon bâton de pèlerin et direction La Ravoire (à côté de Chambéry) pour, une fois n’est pas coutume, un concert de blues avec POPA CHUBBY.

Trouver l’Espace culturel Jean Blanc est d’une facilité déconcertante. Si vous prenez la bonne bretelle de sortie, tout est indiqué. Ce n’est pas si courant ! Dommage que la rue où se situe la salle soit barrée dans un sens et que le parking soit largement trop petit… A l’intérieur la salle est moderne, belle, avec une grande scène, mais – car il y a toujours un mais – elle est uniquement équipée de places assises. Pas de parterre devant.

Pas non plus de première partie. POPA CHUBBY, accompagné d’un bassiste et d’un batteur, entre sur scène. Je ne sais pas si dans sa jeunesse il a abusé des CHUPA CHUPPS, son père tenant un magasin de confiserie, mais il a aujourd’hui du mal à marcher. Il va d’ailleurs passer tout le concert assis, ne se levant qu’à de rares occasions pour effectuer un solo.

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Né dans le célèbre quartier new-yorkais du Bronx en 1960, le petit TED HOROWITZ se tourne très jeune vers la musique. C’est à travers des ROLLING STONES qu’il découvre le rock et le blues. Ensuite, il puise son influence dans les 60’s avec comme maîtres à penser CLAPTON et HEBDRIX. Le blues lui ouvre son cœur… et les portes du succès quand, en 92, il gagne un grand concours organisé à travers tous les USA et sponsorisé par une radio. Ce qui lui ouvre des portes ! La même année, il participe dans la foulée au Festival Blues de Long Beach. Sa carrière est véritablement lancée en 1991 lors de la parution de son premier album « It’s time Chubby time ». Entre temps, il change de nom pour POPA CHUBBY qui est tiré d’une expression argotique américaine « pop a chubby » que l’on peut traduire par « avoir une érection » !!! Tout un programme…

Dans une ambiance assez intimiste au niveau des éclairages, le premier morceau nous donne le ton de la soirée. Du blues-rock certes, mais pas celui que les noirs du Mississippi jouaient au début du siècle dernier. Ni celui des bluesmen plus proches de nous, comme JOHNNY WINTER pour n’en citer qu’un. Non, le bonhomme aborde le blues à une sauce très personnelle. Il puise ses influences dans le blues bien-sûr, mais aussi dans le rock, le jazz, la pop, le hard-rock… Ensuite le tout est passé à la moulinette et ressort sur disque, comme sur scène, avec des directions musicales différentes d’un album à l’autre, mais toujours avec des riffs aux sonorités assez agressives pour le style.

Ce soir, il va survoler son immense répertoire. En bientôt vingt-cinq ans de carrière, il a sorti presque trente albums studio. Qui dit mieux ?? Une vraie boulimie de travail !

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La traditionnelle reprise d’HENDRIX en début de concert, un morceau du nouvel album « Rock on bluesman » épique et puissant, des morceaux que je ne connais pas (désolé mais je n’ai pas toute sa discographie chez moi !), POPA CHUBBY passe d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante. Ses solos fiévreux sont longs mais pas démonstratifs. Et surtout ils restent efficaces et gorgés de feeling ! La preuve en image avec sa Stratocaster de 1966 qui n’a plus une seule trace de peinture. Sa voix, qui n’est pas hyper puissante, est agréablement rocailleuse.

Je connaissais la reprise du « Ace of spades » de Motorhead  mais pas celle de « Dirty deeds done dirt cheap » d’AC/DC  jouée de façon très personnelle en mid-tempo. Ensuite retentit « Hallelujah ». La messe est dite, c’est le dernier morceau.

Le public, qui jusqu’ici est resté plutôt calme, redemande un autre morceau. Ca fait pourtant plus de deux heures que le concert a commencé ! Moi qui pensait me coucher tôt et bien c’est raté ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’y avait pas de première partie.

Ce dernier morceau est à l’image des autres, très long mais pour une fois c’est un instrumental. Sur une rythmique très jazzy, POPA CHUBBY est en solo permanent ou presque dans un registre plutôt rock.

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Après un break qui aurait du annoncer la fin du morceau, les voilà repartis de plus belle avec un solo du bassiste. Puis le batteur qui ne veut pas rester en reste y va lui aussi du sien, accompagné ensuite par POPA qui s’est mis derrière une deuxième batterie. Un échange improvisé entre les deux voit le jour. Même si il a l’air de s’éclater derrière sa batterie, pour moi il est clair que POPA est franchement meilleur à la guitare !

Les premiers rangs du public ont enfin quitté leurs sièges et sont debout. Il était temps car le concert se termine après un dernier accord !

Ensuite c’est le rush vers le stand merchandising, où POPA dédicace son dernier CD qui se vend comme des petits pains. A tel point que les retardataires doivent se rabattre sur les affiches car le stock de CD est épuisé !! Et moi qui ai oublié de prendre les miens pour les faire signer ! Va vraiment falloir que je me fasse des pense-bêtes !

Au final, une bonne soirée avec de bons musiciens, même si ça manquait un peu d’ambiance. En même temps, entre un jeu de lumière très soft et pauvre en couleurs, des musiciens qui ne bougent pas et un public assis, pas évident de créer une ambiance chaude !

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POPA CHUBBY en grand professionnel donne tout ce qu’il a au public. Il a réussi à capter l’attention des spectateurs avec un blues tout terrain. Bravo à lui et à bientôt pour de nouvelles aventures avec encore des tonnes de disques pour notre infatigable stakhanoviste du blues made in USA !

DANCE LAURY DANCE INTERVIEW

 Pour clôturer la série DANCE LAURY DANCE, voici une petite interview du groupe, rien que pour vous !

 


 

 

Et une petite vidéo live ! 

 

Tout le monde le sait, nous vivons à l’heure de la mondialisation où nos entreprises délocalisent à l’étranger pour le plus grand plaisir des asiatiques. Et bien maintenant, ce principe s’applique aussi à la musique. Si tu ne peux pas aller au Wacken le célèbre festival allemand, et bien il viendra à toi ! Il se délocalise lui-aussi à travers l’Europe pour une tournée de dix-sept dates dont une à Chambéry pour le Wacken Road Show.

Report de Steve *74

Direction le Scarabée, c’est le nom de la salle – ça ne se rate pas ! Je ne connais cet endroit que de nom car je n’ai encore jamais mis les pieds là-bas. Grave erreur, car elle grande, bien aménagée avec une scène où les groupes peuvent bouger, amener des décors et du matos, mettre des backdrops… Dehors, on peut se garer facilement. En somme tout pour plaire ! Dommage que la programmation de cette salle soit si frileuse avec notre musique…

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Pour débuter cette soirée marathon, les allemands de GRAILKNIGHTS. Et là, attention les yeux ! J’ai bien dis les yeux, car tout est dans le visuel, la musique venant bien après. Ils sont déguisés façon super-héros, avec de grandes capes, des visages peinturlurés de différentes couleurs suivants les héros (euh, les musiciens !). Imaginez Superman, Spiderman, Batman sur scène et jouant de la musique. Et bien GRAILKNIGHTS l’a fait en parodiant ces héros !

Le spectacle est permanent. Le chanteur prend des poses en écartant les bras ce qui fait un effet bœuf avec sa cape. Ils s’accroupissent en demandant au public de les imiter. Ca fait drôle de voir les premiers rangs du public comme ça ! Ceux de derrière apprécient la manoeuvre et sont tout contents car tout d’un coup, ils ont une vue dégagée de la scène !

Le délire continue avec l’arrivée d’un faux cheval, comme dans les cirques avec les clowns. Après s’être promené sur scène entre les musiciens, le faux cheval offrira un tonneau de cinq litres de bière à un heureux spectateur.

Et la musique me direz-vous ? Et bien, ils sont loin du death mélodique dans lequel ils sont catalogués. Pour le mélodique, je suis d’accord mais pour le death, je suis plus que sceptique. Du death comme ça, je suis prêt à en écouter tous les soirs, moi !

Non, GRAILKNIGHTS évolue plutôt dans un registre lorgnant vers le heavy mélodique avec des passages assez cool, des lignes de chant claires et accessibles à tous. Au détour d’un morceau, j’entends même un riff de JUDAS PRIEST, c’est dire ! Et puis un chanteur qui prend son accordéon, ce n’est pas très death, non ?!!

MAC DEATH, le chanteur s’exprime en français entre les morceaux. Bravo à lui, car j’apprends par JO de NIGHTMARE qu’il a spécialement appris certaines phrases pour se faire comprendre d’un public qui reste très francophone et assez peu anglophone, il faut le dire.

« Moonlit Masquerade » clôture ce show à la Marvel.

Alors, peut-être que GRAILKNIGHTS n’est pas le groupe de l’année mais ils ont une présence scénique improbable qui a captivé – ou interloqué – le public.

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Après cette entrée en matière prometteuse, place à un autre groupe allemand : JADED HEART.

Il faut noter que l’intermède entre les groupes sera tout au long de la soirée court. Une batterie commune, des têtes d’amplis entassés les unes sur les autres, tout est pensé pour gagner du temps.

Mais revenons à JADED HEART. Dès le premier morceau, la messe est dite. Je suis en transe (napolitaine bien-sûr). Le son est excellent. Leur hard-rock mélodique me donne envie de monter aux rideaux (s’il y en avaient !). Le tatoué suédois JOHAN FAHLBERG assure un chant sans faille avec une voix puissante et de temps en temps plus rauque. Il est fait pour la scène, cet homme !

Malgré des changements de line-up assez importants, MICHAEL MULLER (le bassiste) restant le seul membre fondateur du combo, le groupe est hyper homogène. La machine allemande est lancée à pleine vitesse et plus rien ne pourra l’arrêter, à part malheureusement le timing de la soirée trop restrictif pour moi.

Dans ce style musical battu et rebattu par plein de formations, l’originalité n’est forcement de mise, mais les morceaux ont une âme. Ils évitent les pièges tendus et c’est joué avec une telle maestria !

Bon, vous l’avez compris, c’est LE groupe de la soirée. Ils ne viennent pas souvent nous voir alors la prochaine fois, ne les ratez sous aucun prétexte.

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Le groupe suivant dans l’ordre de passage de ce soir est le régional de l’étape, j’ai nommé NIGHTMARE. Tout d’un coup les abords de la scène deviennent inaccessibles, les bras se tendent, le public crie. Je devine que la moitié de la salle a parcouru les cinquante kilomètres depuis Grenoble pour supporter leur groupe fétiche.

Pourtant ça commence mal. On n’entend presque rien durant tout le premier morceau. Le son est fouillis, le chant ressort avec un drôle d’effet et il y a trop de batterie. Heureusement, le sonorisateur qui a du finir par enlever ses boules Quies remet vite les choses en place.. A part pour MATT HASSELERGHS le guitariste dont les solos resteront inaudibles pendant tout le concert.

Musicalement, nous sommes loin du hard-rock mélodique de leurs débuts dans les années 80. Les guitaristes ont durci le tempo et les riffs. Les compos sont plus sombres, plus compliquées. Maintenant, le groupe flirte avec le power métal mais garde avec un chant typé année 80, une originalité qui est sa marque de fabrique.

JO AMORE le chanteur, fait participer ce public tout acquis à sa cause en échangeant avec lui entre les morceaux. Il remarque dans la foule JC JESS, un des anciens guitaristes du groupe et lui tend le micro pour chanter un bout de refrain.YVES CAMPION le bassiste, viendra lui-aussi lui dire bonjour. Ce même YVES nous fera un petit jeu de mot bien à lui en parlant de la date d’Oberhausen qui, si vous le dites vite, peut se dire Robert Hossein ! Bref, une bonne ambiance règne.

Devant un public conquis d’avance, le groupe joue sur du velours et déroule un set hyper efficace. Pour conclure ce show et rappeler les origines du groupe, « Holy diver » de DIO termine en beauté cette prestation.

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Place au groupe vedette de la soirée, les allemands de LACRIMAS PROFUNDERE. Tous les fans de NIGHTMARE ayant quittés la salle, je peux revenir tranquillement vers le devant de la scène.
D’entrée, le nouvel album « Antiadore » est mis en avant avec les deux premiers morceaux du set « Dead to me » suivi de « Remembrance song ». Une couleur musicale s’installe, une ambiance se crée pour un rock gothique mélancolique.

Evoluant à leurs débuts dans la mouvance doom/gothique, LACRIMAS PROFUNDERE se dirige, en 2004 avec l’album « Ave end », vers un rock gothique plus calme, plus apaisé, moins torturé et souvent comparé à HIM.

Nous sommes loin de la joie et des couleurs de GRAILKNIGHTS. Ici tout le monde est habillé en noir, l’ambiance est plus sombre, plus lancinante, plus dépressive.

Le timbre de voix du chanteur ROB VITACCA est grave et profond mais sait se montrer plus clair quand l’occasion se présente.

Pour pallier l’absence de clavier sur scène, c’est comme souvent le batteur qui envoie le séquenceur. Parties vitales pour eux et servant à créer l’atmosphère générale en live.

Un certain nombre de chroniqueurs de tous poils regrettent la musique distillée durant les premiers albums du groupe, la facilité des nouvelles compos et le peu d’originalité qu’elles dégagent. Et bien, pour rester poli, tant pis pour tous ces détracteurs. Moi, j’ai bien aimé ces morceaux ! Ils sont finalement faciles à écouter et surtout, ils ne sont pas gavants.

En revanche, le public n’adhère que moyennement à cette prestation. Ils veulent de l’adrénaline.

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Le taux de testostérone va vite remonter avec SLEEKSTAIN, le dernier groupe à l’affiche de ce soir. Ami lecteur, si tu as lu les reports de ce webzine tu connais déjà ces jeunes français. Devant un parterre de jeunes filles déchaînées, les hauts-savoyards déroulent, dans un registre hard rock/sleaze, un show maîtrisé de bout en bout.

Les tournées européennes avec CRASHDIET et STEEL PANTHER ont aguerri les musiciens. Ils ont gagné de la maturité et de l’expérience. En un mot comme en cent, le travail paye !

« My friend Jack », « Shoot », les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Petite cerise sur le gâteau, ils interprètent ce soir un inédit, « Disgust » qui figurera sur le prochain album.

Après la traditionnelle reprise de JERRY LEE LEWIS « Great balls of fire », ils nous assènent un « Hard rain » de derrière les fagots.

Déjà plus de trois heures de musique mais pas de compassion ni de pitié pour nos oreilles. Ils achèvent le public avec un « Whole lotta Rosie » d’ AC/DC joué tambour battant.

SLEEKSTAIN est vraiment un groupe en pleine ascension. Ils marchent sur les traces de BLACKRAIN. A suivre.

En ce qui concerne le Wacken Road Show, cette idée de tournée est à creuser. A ré-éditer même ! Eh oui, tout le monde ne peut pas s’offrir le Wacken ou le Hellfest… Merci aux organisateurs d’avoir pris le risque d’organiser ce concert.

Long live Rock ‘n’ Roll !!!!

 

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Heu non, je ne suis pas bourré, je ne me suis pas gouré sur le groupe que je vais voir ce soir, c’est bien les Québécois de DANCE LAURY DANCE qui me font aller redire un petit coucou à mon copain James du Thunderbird de St-Etienne ! C’est pour vous dire si j’ai aimé !

Bon, là il y a déjà un changement par rapport à Genève. Déjà on est dans un vrai temple du rock et en plus, il y a un groupe de première partie.

Bon, c’est HIGH FOR A DIVE, un groupe de la région stéphanoise, qui à priori évolue plus en hardcore. On va être fixé tout de suite. Et… des fois je regrette qu’il y ait des groupes de première partie car là même si le hardcore n’est déjà pas forcément mon truc à la base, on est plutôt dans du death métal. Ca doit venir de la façon de beugler dans le micro… Alors, on a beau m’expliquer que c’est un style musical, que ça renforce le côté violent de la musique, honnêtement je trouve qu’il y a plus de différence entre la musique que j’aime et ce style qu’entre la musique que j’aime et du blues. Allez tiens, je crois que je préférerais encore écouter un concert de CABREL, lol ! Après sur les qualités techniques des musiciens, je ne me permettrais pas une appréciation vu que je suis déjà remonté me réfugier au bar !

J’en profite pour papoter avec les DANCE LAURY DANCE et leur faire une interview (à bon entendeur !..).

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La bonne nouvelle de la soirée, c’est que malgré le fait qu’il y ait ce soir vingt-deux mecs qui courent après un ballon sur un stade, il y a quand même pas mal de monde. Après en espérant que les potes du premier groupe restent un petit peu et que ceux qui sont au bar descendent !

On va bientôt le savoir car c’est au tour de DANCE LAURY DANCE de descendre dans la salle. Waouh ! Bon d’entrée de jeu, ce ne sont pas du tout les mêmes conditions qu’à Genève. Le son est fort mais bon et la salle est bien remplie. D’ailleurs ça fait un bon moment que je n’ai pas vu le Thunder aussi blindé. Le bouche à oreilles commence à bien fonctionner, tellement bien qu’il y a même des Lyonnais dans la salle ! Si, si !!

En tout cas, ils ne vont pas regretter le voyage car nos copains Canadiens sont particulièrement en forme. En plus – toujours par rapport à Genève – même si la scène n’est pas énorme au moins ils peuvent bouger un peu ! Et pour les autres musiciens ça peut être un avantage car le chanteur de toute façon, même dans un mouchoir de poche, il faut qu’il déménage !

Sinon, pas beaucoup de changement dans la set list par rapport à Genève sauf effectivement que leur brûlots avec des gens qui connaissent les paroles et qui sont venus spécialement pour les voir, ça change vraiment la donne.

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Bon, on va bien sûr avoir droit à plein de petites histoires rigolottes car un concert de DANCE LAURY DANCE, ça n’engendre pas la monotonie. Encore une fois, ça passe à une vitesse dingue. On en est déjà au cover de Queen – entre nous encore plus percutant que la première fois où je l’ai entendu.

Là, je sais que ça va bientôt se terminer. C’est ça. « Austin TX » arrive et à la fin il nous disent que c’est fini…

Que neni !!! Nous on est gentils, on veut continuer ! Et comme eux, ils sont gentils aussi, ils veulent bien continuer à s’amuser avec nous. A la demande générale, ils acceptent de nous faire un des morceaux que je préfère : « To be drunk ». Mais bon pour nous le faire, ils ne peuvent pas le faire avec de l’eau, ainsi qu’ils vont nous le pérciser ! Donc le temps que le ravitaillement arrive, on va avoir droit à un autre morceau pas piqué des vers qui nous permet d’apprécier encore une fois le délire des copains.

Dans la salle, l’ambiance est aussi chaude que la température. Ca slamme dans tous les sens : une vraie putain d’ambiance rock ‘n’ roll !

Et le moment que je voulais vraiment est arrivé. Ils vont nous faire le morceau qui m’avait manqué cruellement à Genève : « To be drunk » !!!! Bon il faut dire qu’ici c’est assez approprié ! Et j’avais méchamment raison d’avoir envie de voir ce morceau sur scène car c’est franchement une tuerie absolue ! En plus, il y a plein de gens qui connaissent les paroles par coeur ! Trop top !

Bon ben là malheureusement, c’est fini. Je suis toujours dans un état groggy style KO debout ! La baffe a encore été plus forte que la première fois ! Franchement je ne regrette pas mon déplacement au Thunder.

DANCE LAURY DANCE est vraiment un groupe énorme.

Tellement que comme ça, à quelques jours d’écart, je ne suis pas sûr de pouvoir résister à me les refaire une troisième fois, moi !

C’est pas tout, mais l’heure est quand même pas mal avancée, même si on a du mal à se séparer. C’est vrai, ces mecs non seulement leur musique est top mais en plus ils sont du même calibre ! Tabernacle !!!

Bon, allez là il faut vraiment que j’y aille. Ils n’ont pas annoncé d’inondations sur Sainté mais vu le déluge qui nous tombe sur la tronche, j’ai quand même un léger doute !

Heu, ça n’a pas l’air de déranger ma femme qui n’a pas encore compris que le concert est fini depuis une demie-heure et qu’il faut arrêter de hurler « I just want, want to be drunk » à tue tête !

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*****

 

ET POUR FINIR, UNE VIDEO DE TI-RICKOU

(devinez quel morceau ?!!)

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On continue notre voyage touristique dans la région de Grenoble par une petite visite de Voiron. Heu, comment ça, vous parle Voiron ? Serait-ce là que CYRIL CAILLAT a son magasin Rock Azylum ? Ben, je crois que c’est gagné !

Et là, avant que vous vous demandiez pourquoi je fais un report sur une de mes visites dans un magasin, fut-il de métal, remember le report du 31 octobre où j’expliquais que j’avais fait la connaissance d’un guitariste américain qui faisait partie d’un groupe qui, dans les années 80, balançait des quartiers de viande sur le public ! Je ne pense pas qu’il y en aient beaucoup qui aient besoin de la réponse, mais comme je suis gentil, je vous la donne quand même ! Donc, le groupe en question, c’est bien sûr W.A.S.P. et le guitariste n’est autre que… (le premier qui trouve à droit à un Carambar !) : CHRIS HOLMES !!

Et là, je pense que vous avez aussi compris qu’il est à Rock Azylum pour une dédicace.

Heu non, hier je ne lui ai rien fait dédicacé. D’abord hier je ne savais pas qu’il serait là. Et puis hier, on a juste un peu papoter. Vu que son français est du même niveau que mon américain, ce n’était pas très facile. A moins de passer par un intermédiaire. Mais vu que l’intermédiaire en question n’est autre que son manager qui, en plus, est sa femme et que parler de W.A.S.P. c’est comme si on jetait de l’eau bénite à un vampire, ce n’est franchement pas évident !

Perso, j’appréhende un peu la séance de dédicaces vu que mes petits copains et moi, on n’est pas venus lui faire signer l’album qu’il a sorti sous le nom de CHRIS HOLMES. Bon, il fallait déjà avoir fait des recherches pour savoir qu’il en avait sorti un il y a deux ans ! L’avantage c’est que pour ceux qui le veulent, ce n’est pas un problème, il y en a plein à acheter sur la table ainsi que de belles affiches CHRIS HOLMES, des T-shirts CHRIS HOLMES, des bougeoirs CHRIS HOLMES, etc, etc…

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D’ailleurs, acheter l’album au manager se révèle encore le meilleur moyen de pouvoir accéder à CHRIS pour se faire dédicacer ses disques ou pour pouvoir prendre une photo. C’est bizarre comme ça rend le contact beaucoup plus facile !!

La majorité des nombreuses personnes présentes est quand même venues pour faire signer vinyls, pictures et autres raretés. J’ai même découvert des trucs dont je ne savais même pas qu’ils existaient ! CHRIS HOLMES non plus parfois.

Bah de toute façon même ceux qui savaient que ça existait savent aussi qu’à priori le charmant chanteur du groupe – si, si, vous savez celui qui annule les concerts au dernier moment parce que la salle ne lui plait pas – a décidé de ne pas les sortir parce qu’il n’avait pas besoin d’argent… Ce qui peut expliquer la réaction épidermique de la cerbère de la porte à tout ce qui touche à W.A.S.P. Compréhensible mais pas vraiment pratique pour nous. Et surtout, réellement frustrant !!

C’est d’autant plus frustrant pour moi que j’avais prévu une petite interview rigolotte et que je m’aperçois très vite que je risque de prendre un coup de fusil !

En tout cas, je crois qu’on est tous pareils ; ça nous fait tout drôle de faire ce voyage dans le temps et de nous retrouver à cinquante centimètres de quelqu’un qu’on a admiré sur scène il y a trente ans et qui à l’époque nous était inaccessible. En plus, CHRIS HOLMES pour moi était vraiment un putain de guitariste. Et si j’en juge au nombre de musiciens présents aujourd’hui, je ne suis pas le seul à le penser !

Malheureusement, on n’aura pas la possibilité de l’écouter jouer. Même si on espérait tous que vu qu’il y a des instruments qui traînent un peu partout dans le magasin, on aurait droit à un petit acoustique !

En tout cas, je suis super content d’avoir pu rencontrer CHRIS HOLMES et d’apprendre qu’il a un projet d’album qui devrait  se concrétiser très bientôt. J’apprends aussi qu’il est en train de chercher des musiciens pour jouer avec lui. En clair, on êut espérer des dates de manière imminente ! Ce qui serait cool, c’est qu’il puisse nous faire quelques uns des petits morceaux qu’il avait écrit avec ses copains de l’époque (vous avez remarqué, je n’ai même pas dit des morceaux de W.A.S.P.! Trop fort !)

Pour ma part, j’espère que son prochain album sera moins introspectif et qu’il servira moins à chasser ses démons. Depuis la dédicace j’ai écouté le premier opus sous le nom de CHRIS HOLMES et honnêtement, j’ai trouvé ça… spécial. On sent l’envie de faire carrément autre chose et surtout que ce disque à servi à une véritable auto-analyse. Bref, pas un CD pour faire la fête avec les potes quoi ! Ce qui est sûr, c’est qu’i y a fait un virage de plus de 90 degrés par rapport à ce qu il faisait avec vous savez qui.

Bon, on revient à notre dédicace. Pas mal de monde continue à défiler et les vinyls de W.A.S.P. aussi, bien sûr !

Ca permet de retrouver des potes qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps… voire quelques heures ! J’ai parfois du mal à en reconnaître certains maintenant qu’ils ne sont plus en costumes d’Halloween (Joker, si tu me lis !!!).

En tout cas, ca me permet aussi de faire revivre les souvenirs avec les potes, de raconter comment je me suis fait pourrir un perf’ blanc avec un quartier de viande. Je te rassure, « Sharon », je ne t’ai pas amené la facture du pressing !

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Ca permet aussi de pouvoir découvrir la boutique de Rock Azylum terminée. C’est clair, je ne rendrais la CB à ma femme qu’à la sortie ! J’ai beau lui expliquer qu’elle n’a aucun besoin de biberons ou de tétines têtes de mort, qu’elle a assez de sacs comme ça et que les encens KISS ne  chantent pas « I was made for lovin’ you », elle a du mal a se retenir. Les salauds, ils ont tout prévu !

Allez, là c’est fini. Je renonce définitivement à faire une interview à CHRIS HOLMES pour le moment. Il en a trop fait depuis quelques jours et perso je me réserve pour un autre moment. Mais je vous promets que, foi de Ti-Rickou, je trouverai un truc cool !

Merci à CYRIL et JULY de Rock Azylum qui, encore une fois, ont réussi à nous faire vivre un moment  hors du commun en organisant une séance de dédicace de plus. Chouette idée pour ceux qui n’avaient pas la possibilité de se rendre en pleine semaine à la séance de dédicace du METALLIAN STORE à Grenoble et qui ont pu grâce à eux quand même rencontrer le grand CHRIS HOLMES.

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