Tagged: LE WEBZINE DE TI RICKOU

SISTER SIN TWO
SISTER SIN

Allez, on change de décor. Ce soir c’est direction Grenoble et plus précisément le campus de St-Martin d’Hères – et ouais, Ti-Rickou retourne à la Fac ! – et encore plus précisément la salle Eve. Le côté méga cool de cette salle, c’est qu’une fois qu’on a réussi à passer les bouchons de Grenoble, on peut se garer facilement, et ça c’est pas négligeable !

Bon, on voit que SISTER SIN et SLEEKSTAIN ont grimpé en notoriété car ce soir, c’est la foule des grands jours. Ils sont venus, ils sont tous là, des grenoblois bien sûr, des chambériens, des stéphanois, des burgiens, des suisses, des drômois. Ca vient d’Aix-en-Provence et de Marseille et même – et là c’est encore plus fort – de Lyon !! Mélange de heavy-métalleux et de glameurs. Comme quoi, une affiche hétéroclite de qualité, ça fonctionne !

Donc, pendant que je dis bonjour à tous les copains, un tribute band de BON JOVI et en train de faire du MAIDEN. Ah ! je n’ai pas suivi ? Ce n’est pas le bon tribute band ? C’est un tribute band à HELLOWEEN ! Bah, pourquoi ils jouent du MAIDEN alors ? Comprends plus rien, moi !

rising steel 1
RISING STEEL

Enfin. Ca permet de nous faire rentrer direct dans la soirée avant l’arrivée de RISING STEEL.

Comment ça, vous ne connaissez pas RISING STEEL, vous ? Ben, c’est un peu normal, c’est un nouveau groupe de heavy-metal de Grenoble ou je devrais dire plutôt un all stars band de Grenoble car le groupe est composé de musiciens issus de groupes de la région. A commencer par le chanteur de WHISKY OF BLOOD qui officie bien sûr, devinez où ? Au chant !

risisng steel 3
RISING STEEL

Et là, on est dans un pur heavy métal des familles !

Et putain, ça réveille sa mère comme dirait le tout-bourré à côté de moi ! Moi, je dirais plus prosaïquement que ça envoie du lourd. On voit qu’ils ont été élevés à la famille JUDAS et consorts.

Les morceaux sont très bien construits et putain la voix, ça le fait grave aussi ! Une putain de voix taillée pour le heavy métal ! Pour une de leurs premières prestation scénique, vraiment rien à redire.

Une très bonne surprise. Si vous êtes gentils, vous aurez droit à la chronique de leur premier EP très bientôt… Pour vous dire à quel point je n’ai pas aimé, lol !!

SLEEKSTAIN EIGHT
SLEEKSTAIN

Après cette putain de bonne entame, changement d’univers musical avec l’arrivée sur scène de SLEEKSTAIN ! Vous savez mes petits chouchous de St-ulien en Genevois qui font du glam ?!

Eux aussi, ils n’ont pas fait le déplacement pour faire tapisserie. Ca déménage grave ! C’est dingue la progression de ce groupe ! C’est devenu encore plus scénique, plus carré tout en gardant leur côté fun et leur identité !

Et ce ne sont pas les trois premiers rangs remplis de copines folles furieuses qui diront le contraire !

SLEEKSTAIN ONE-
SLEEKSTAIN

 

SLEEKSTAIN TWO
SLEEKSTAIN

On va avoir droit ce soir à des morceaux qui seront sur leur prochain album. Ca donne franchement envie d’écouter le reste !  

Si vous rajouter à ça quelques morceaux de leur dernier album en titre plus trois petits covers de derrière les fageots… Quoi, vous voulez les noms ? Paranoïd, Great Balls of Fire et Whole Lotta Rosie.

Bref, un show coup de poing qui va bien faire monter en pression les quelques 300 personnes présentes.

D’ailleurs, le second effet Kisscool va se passer au stand merch de SLEEKSTAIN qui va passer un certain temps à dédicacer et faire des photos !

SISTER SIN SIX
SISTER SIN

Bon, les trois premiers rangs se sont masculinisés. Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs !  

Et c’est parti pour le rouleau compresseur suedois. SISTER SIN prend d’assaut la scène avec Liv et son corset à pointes – avec des bas résilles et un short lacéré, ça peut être plus prudent !

Et SISTER SIN sur scène, ça pulse grave !

Liv dégage une énergie dingue ! Sympa d’ailleurs pour faire des photos de Liv : tu l’as dans ton viseur bien et une seconde après elle est à l’autre bout de la scène. Sans parler qu’elle bouge tout le temps, qu’elle saute, qu’elle headbang, qu’elle passe du côté droit au côté gauche à la vitesse de Flash l’Eclair ! Liv est vraiment une bête de scène toujours à prendre des poses impossible. En plus, elle est dotée d’un putain d’organe vocal !

Les autres musicos ne sont pas en reste. Scéniquement, il se passe toujours un truc. Même quand la chanteuse va se mettre une casquette sur la tête, elle ne prend pas le temps de faire une pause.

SISTER SIN FOUR
SISTER SIN

Bon il faut dire que les morceaux séquence émotion chez SISTER SIN, y’en a pas. On est vraiment dans la famille « les freins, c’est pour les lâches » et « si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux » !

Bien sûr leur set list va être un panaché de leurs différents albums avec des morceaux du nouvel album – qui est tellement nouveau, qu’ils ne l’ont même pas encore à vendre sur le stand merch. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les nouveaux morceaux ont un méchant goût de reviens-y !

Bref un putain de concert façon « Tyson est mon copain et le KO c’est pour tout de suite » !

Un petit rappel pour nous achever. Ils en profitent pour savourer ce moment en se faisant prendre en photo avec le public qui se masse derrière eux. Bref, ils ont droit eux aussi de kiffer leur life.

Les lumières se rallument. Ils ne prennent même pas le temps de passer par la case backstage et sont déjà au stand merchandising à faire des photos et à dédicacer leurs CDs. Vous croyez que pour un homme, se faire prendre en photo avec une fille qui a des pointes en acier sur les seins, c’est sans risque avec sa copine ?

Truc qui montre la magie de notre monde moderne et surtout celle d’internet , c’est qu’il y a un mec dans le public qui a déjà le nouvel album en sa possession alors qu’il ne sera disponible à la vente que le 27 octobre !

SISTER SIN SEVEN

Bref, il y a foule sur les stands de merchandising car les deux autres groupes sont aussi bien mis à contribution. On a une répartition rigolotte du public : les filles du côté SLEEKSTAIN, les garçons du côté SISTER SIN et les vestes à patches du côté RISING STEEL !

Un happy-end pour la plus grande joie de tout le monde… sauf le gentil service d’ordre qui nous dit que c’est quand même fini depuis un moment et qu’il faudrait quand même qu’on parte. C’est pas grave, on fait un after dehors ! C’est cool, y’a pas de voisins à coté pour nous hurler dessus.

Bon, le froid fini quand même par avoir raison de nous..

Allez, cette fois-ci c’est fini. le temps de remercier LA ROCK BRIGADE ASSO et à de donner rendez-vous sur nos prochains concerts et direction dodo en écoutant bien sûr SISTER SIN à fond les ballons !

Heu, pourtant je suis à jeun. Pourquoi ils sont là devant moi devant la porte de mon hôtel ? Serait-ce une hallu ?  J’éteins la musique et ils sont toujours là !  Je me dis : « cool qu’ils soient dans le même hôtel ». Mais la seconde d’après, je réalise et je me dis : « pourvu qu’ils ne soient pas au même étage que moi et qu’ils n’aient pas décidé de faire un after ! ».

Fatigué, Ti-Rickou…

SISTER SIN THREE
SISTER SIN

 

GOTTHARD 8

Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWN

Vu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau « Back on track » qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

GOTTHARD 12

 

L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! « Gang », « Sister Moon », « Master of Illusion », « Domino Effect »… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de « Smoke on the water », s’arrête et dit à LEONI : « C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!! » Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

GOTTHARD 11

Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de « Hush » retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

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« Lip Service » clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer « Anytime, Anywhere » ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit « Thank you », saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

GOTTHARD 1

 

 

EDGUY TOBIAS B
EDGUY

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

masterplan
MASTERPLAN

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao ! En tout cas, ici c’est bien parti.

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HOLY CROSS

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches. Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié. D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

EDGUY TOBIAS A
EDGUY

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

EDGUY I
EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène. Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du « Gendarme à St-Tropez »  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur « The Trooper » de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

EDGUY E
EDGUY

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau. Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

EDGUY H
EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du « Gendarme à St-Tropez » !

 

CAUCHEMAR INT

Comme je vous l’avais annoncé dans le report du concert du 26 mai 2014 au Thunderbird Lounge de Saint-Etienne, CAUCHEMAR m’a accordé une interview…

Donc, la voici !!

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Bon, j’avais un peu les boules de n’avoir pas pu assister au concert des HEAVEN’S COLT à Montrevel hier soir. Mais bon, comme le dédoublement de personnes n’est malheureusement toujours pas possible, je n’avais pas le choix. Mais, sachant qu’ils allaient se produire à un peu plus d’une heure de route en private show, j’ai demandé à pouvoir y assister. Et comme je suis très gentil (si, si !), ça a été possible.

Vous allez peut-être penser que je les ai déjà beaucoup vus. Euh, c’est pas faux mais quand on aime, on ne compte pas ! D’autant plus que je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont sorti leur EP « Labour du Vice » et qu’en plus, il y a eu quelques petits changements dans la formation.

En effet, Mano et Flöh ont quitté le groupe. Désormais, c’est Symon, le chanteur qui fait maintenant le guitariste en plus du chant. Les HEAVEN’S COLT ont également accueilli un petit nouveau au sein du groupe : Fabien, leur nouveau bassiste.

Donc je voulais voir la nouvelle formule.

Re-heu, le petit hic c’est que quand on m’a confirmé que je pouvais assister au concert, on m’a aussi appris que ça commençait à 17h. Ca va me faire drôle un concert en tea time, moi !! Donc, à peine le temps de changer de T-shirt et je file. Je me rends compte en route que c’est la première fois que je vais les voir jouer, pas en plein air – ça c’était déjà fait ! – mais à la lumière du jour. Ouf, j’arrive juste à temps pour le début du concert !

Et là, c’est une bande de pirates qui monte sur scène. Non, je ne me suis pas trompé d’endroit et encore moins de groupe, ce sont bien les HEAVEN’S COLT ! A part le chanteur qui a gardé son ancien look, adieu le look rock’n’roll farmer !!

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La formation à quatre est bien homogène. John le Pirate continue à courir et à sauter partout, à faire des solos en se roulant par terre, Pierre continue à marteler ses fûts et à utiliser le micro dès qu’il peut… Bref, HEAVEN’S COLT n’a pas perdu de son sens du spectacle.

Les nouveaux morceaux passent très bien le live. Ils s’éloignent un peu du style boogie rock, tout en restant cohérents mais se marient bien avec les anciens morceaux. Nos copains sont en forme et bien décontractés. Il fait chaud, il faut bien s’hydrater.. Et l’hôte de la soirée y veille ! 

Ils ne vont bien sûr pas oublier quelques petits covers pas piqués des vers (AC/DC, ZZ TOP, etc..) relevés à la sauce maison.

Du coup, le temps passe mais de un, on ne s’en rend pas compte et de deux, eux non plus ! Ce n’est qu’au bout de presque trois heures de show qu’ils décident de faire une petite pause !!!! Eh oui, HEAVEN’S COLT c’est ça, des vrais rockers qui donnent sans compter. Après s’être à nouveau bien réhydratés, le groupe reprend les hostilités jusqu’à la tombée de la nuit et surtout jusqu’à ce qu’on leur coupe le courant !!

Ce concert, il ne fallait effectivement pas le louper car c’est vraiment du pur bonheur en barre dans un cadre hallucinant. Qui offre en plus pleins de possibilité à John le Pirate de grimper partout – merci les micros VHF !!! Content de voir qu’ils n’ont rien perdu de leur fougue et de leur joie de jouer. Maintenant, il ne reste plus qu’à transformer Symon en pirate, mais ca ne va peut-être pas être le plus facile que de lui faire abandonner sa casquette, lol !!!

Un grand merci à Bernard et Brigitte, les organisateurs de ce concert de nous avoir acceptés et surtout de faire jouer ce genre de musique dans ce genre de lieu.

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