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Commentaires fermés sur LIPSTICK VIBRATORS et WHAT THE FUCK au Brin de Zinc
09 avril 2022 à Barberaz (73)
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Report by SEB 747
Samedi soir, veille du 1er tour des élections présidentielles, quoi de mieux pour se vider le crâne qu’un concert ?… D’autant plus quand c’est à deux pas (à vol d’oiseau) de chez moi ! Mon copain de virées électriques, Steve*74 devait aussi être de la partie mais un rhume de printemps l’a rattrapé. Du coup, je me retrouve un peu perdu sans mon binôme. Par chance, un autre copain a accepté de m’accompagner sur la route, non pas que celle-ci soit difficile – je pourrais la faire les yeux fermés (enfin pas trop non plus, faudrait pas se foutre en l’air avant le concert) – mais c’est toujours sympa d’avoir de la conversation pour l’aller et le retour.
Ce soir, je vais au Brin de Zinc de Barberaz voir les LIPSTICK VIBRATORS, un groupe parisien de high energy rock’n’roll avec un sauvage mélange de punk-rock et de garage et WHAT THE FUCK, un groupe de garage rock annécien que j’ai déjà eu l’occasion de voir il y a quelques années. J’ai comme l’impression qu’il va y avoir du mouvement ce soir. Bah, j’ai survécu aux pogos de THE RUMJACKS, je devrais pouvoir survivre à ceux de ce soir !!
C’est donc motivé comme jamais que je prends la route en direction de la Savoie. Il y a du monde sur la route et j’arrive légèrement en retard sur mon horaire prévu. Heureusement pour moi, ils n’ont pas encore commencé.
WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc
Tenue de hockeyeur sur le dos, c’est-à-dire : jambières, coudières, casque… je suis prêt à affronter le, sûrement très chaud, public. Comment ? Je ne peux pas rentrer comme ça ? M’enfin, ça m’aurait tout de même bien servi, moi ! Lol.
Le public, clairsemé au départ, remplit petit à petit la salle. C’est cool pour l’organisation. Même si le Brin de Zinc n’est pas plein, il est tout de même bien rempli.
Les trois membres de WHAT THE FUCK s’installent sur les planches et font rugir les guitares. Pas de basse, juste un batteur, JAB, par ailleurs chanteur, et deux guitaristes, OLIV et PEDRO.
Dès le premier morceau, l’énergie punk est là. Ravageur jusqu’au bout de la crête (punk oblige), l’absence de basse ne semble pas être un problème. Un peu surpris par la structure du groupe, les spectateurs se rapprochent de la scène au bout du troisième morceau. Mais, même s’il y a de plus en plus de gens, ça reste relativement sage devant les planches. Je comprends mieux pourquoi mon équipement de hockey n’était pas nécessaire. Mdr.
WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc
OLIV, chapeau sur la tête, prend le chant sur 3 titres. J’avoue que je préfère sa voix mais la rage de JAB est idéale pour la musique du groupe. Très rock’n’roll dans la musique, très punk dans la voix embellie au papier de verre et à la bière, tous les titres sont très bons et on passe un excellent moment.
On est loin du punk-rock des années 2000 mais bien dans le style des 70’s. GBH ou même THE EXPLOITED, voir les U.K. SUBS ne sont pas éloignés de la musique de WTF. Parfois ils me font même penser aux SEX PISTOLS sur certains morceaux. J’apprécie beaucoup, et j’en oublie presque de faire des photos.
A peine le temps de me réveiller, que c’est déjà la fin. Pas vu le temps passé, moi !!
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Après cette intense prestation, il est temps de se rafraîchir au bar, pendant que les LIPSTICK VIBRATORS installent leur matériel. À côté de moi, le leader du groupe, demande cinq pintes à Thomas qui gère le bar ce soir. “Mais vous n’êtes pas six ?” lui demande-t-il. “Non, le dernier est aux merch’… Quoiqu’en y réfléchissant bien, s’il y a moi et moi, on est bien six”, plaisante le chanteur DANDY PUMPKIN. Ah ben, la soirée s’annonce bien ! Lol.
Blazer noir sur une chemise blanche aux manches relevées, c’est sur le titre “Falling Down”, que le frontman monte sur scène, non sans avoir déposé les pintes à ses camarades : TOM IDLE et ses lunettes noires, qu’il ne quittera pas de toute la soirée, à la guitare lead, COXCS TORNADO, la bassiste aux cheveux de feu, et les deux petits nouveaux : DUCHE à la guitare rythmique, casquette de marin sur la tête, et TARRO, aux bras multiples, derrière la batterie.
Dès le premier morceau, c’est une petite claque que je prends, face à un véritable frontman. Saisissant par le col son public dès le second titre, faisant tomber le blazer – la chemise tombera par la suite laissant apparaître les bras tatoués d’un chanteur ultra-motivé – DANDY envoûte le BDZ.
Le groupe suit derrière et est aussi déterminé que son leader. On en prend plein les yeux. DANDY est hyper-expressif et ses interventions, souvent humoristiques, font mouche à chaque fois. “C’est une chanson que j’ai écrite pendant le confinement. Je l’ai trouvé cool, alors je l’ai appelée : Lockdown” (Lockdown = Confinement en Anglais).
Le leader du groupe, n’est pas le seul à faire le show, TOM IDLE démontre ses talents et est le premier à descendre dans le public, allant jouer jusqu’au fond de la salle. Évidemment, au fur et à mesure du set, le public se rapproche mais laisse tout de même une marge suffisante pour que DANDY descende lui-aussi de la scène. Il est surmotivé et pour tout dire, carrément en transe. Ses morceaux coulent littéralement à travers lui.
Souvent punk, de temps en temps rock, voire parfois même hard, la musique des LIPSTICK VIBRATORS est très entrainante. Evidemment, DANDY est celui vers qui tous les regards se tournent. Il n’arrête pas de bouger (sympa pour les photos), se retrouve souvent à genoux sur scène, se tient à son pied de micro pour hurler vers le sol. En bref, il fait le spectacle à lui tout seul.
Cependant, les autres musiciens ne sont pas en reste, Coxs TORNADO, la bassiste au sourire ravageur, fait ronronner sa basse, que l’on entend particulièrement bien, derrière les multiples frappes de TARRO, et les mimiques de DUCHE, guitariste émérite. TOM IDLE qui sort des riffs puissants de sa guitare est aussi celui qui, souvent, soutient son camarade chanteur, en se mettant à genoux pour jouer, ou comme sur les derniers titres, en montant sur les retours. Il fait autant le show que son leader.
“Vous en voulez encore ?”, demande DANDY à la fin de “Kiss While I’m Drunk”, “Ca tombe bien, on avait prévu d’en faire d’autres”. Toujours autant pince sans rire ce chanteur !!
Trois autres titres suivent et la petite claque qu’on vient de se prendre à travers le dentier, continue de grossir. Les spectateurs se lâchent un peu plus sur ces morceaux et, la prudence étant mère de sûreté, je préfère me retirer du devant de la scène. Le chanteur, descendu une fois encore de la scène, finit son set couché à même le sol, complètement éreinté. D’ailleurs, dans le genre boxon, quasiment tout le monde est descendu de la scène, instrument en main, pour le dernier titre.
LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc
Sur les 18 morceaux interprétés ce soir, tous sont excellents. Contrairement à mes a priori, pas un titre ne se ressemble. J’avais quelques petites appréhensions avant ce concert, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par les deux groupes et même par le public relativement très sage.
Conclusion, je suis content de mon concert avec deux excellents groupes, que j’irais revoir volontiers.
Bon, après le Transbo, le Kao, le Rock ‘n’ Eat Live, c’est maintenant le tour du CCO. L’année concert sera bien lancée car à Lyon, c’est vrai, ça tourne essentiellement autour de ces quatre salles pour notre style de musique.
Donc, direction Villeurbanne. Je pars de bonne heure en espérant passer avant les bouchons, trouver une place pour me garer sans trop galérer et surtout arriver à l’heure pour ne pas rater le premier groupe de cette soirée metal symphonique à chant féminin.
Et vous n’allez pas le croire ! Quatrième concert et pas de retard pour Ti-moi !!! J’ai en plus le temps de dire bonjour aux copains présents. Na !!
MORLAS MEMORIA @ le CCO de Villeurbanne
Allez, c’est parti. Les allemands de MORLAS MEMORIA ouvrent les hostilités. Mon copain Serge aurait été aux anges : du metal symphonique avec chant lyrique féminin ! Belle voix, bien fait. Pas original mais pour le genre assez agréable. Ca joue et les morceaux se laissent écouter. Heu… la robe à paillettes de la chanteuse, ça fait un peu étrange quand même, lol !
C’est au troisième morceau que ça se corse pour moi ; le guitariste se met à faire la grosse voix beurk caca pour mes pauvres oreilles qui n’ont pas méritées un tel traitement… surtout en n’y étant pas préparées. Même si je comprends le côté contraste, j’y suis carrément réfractaire. Encore plus qu’à la flûte traversière dont la chanteuse se sert un peu sur quelques morceaux.
Allez zou, je disparais !
CHAOS MAGIC @ le CCO de Villeurbanne
Papotage à l’extérieur avec des copains venus pour la tête d’affiche. Le temps passe plus vite quand on papote !!
Allez, c’est au tour de CHAOS MAGIC, le groupe de la chanteuse chilienne CATERINA NIX de monter sur scène. D’entrée de jeu, c’est plus hard FM, hard prog’, hard symphonique. Le chant aussi est moins lyrique, plus hard. Yes, là je suis beaucoup plus client ! Les morceaux sont très bons, la voix est superbe et même la voix masculine est cool. Pas de gargouillis vocaux, un vrai chanteur de hard-rock. Le mariage est parfait.
Visuellement aussi ça la fait. Le public présent accroche bien au spectacle. Il y a un clavier guitare qui fait aussi le show. Si j’ai bien compris, il a été le clavier d’un petit chanteur de heavy metal du nom de… BRUCE DICKINSON ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il a une présence scénique de quelqu’un qui a traîné ses guêtres sur pas mal de scènes !
Putain, c’est vraiment très bon ! Franchement, tu n’as pas envie d’en louper une miette ! Une mega bonne découverte pour moi. Et cette voix… trop belle !! Je suis sous le charme, moi !
Les autres zicos aussi sont excellents. En écrivant ce report, j’ai encore des morceaux qui me restent dans la tête et c’est plutôt bon signe !
Allez, c’est fini. Sniff ! Dernière pause. J’en profite pour faire signer la set list et faire un selfie avec CATERINA. Rickou en mode groupie, quoi !
VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne
Bon, c’est le moment de rentrer dans la salle pour le dernier groupe, VISIONS OF ATLANTIS. Ca fait un bout de temps que je ne les ai pas vus, moi. Je suis donc aux taquets pour l’arrivée sur scène de CLEMENTINE DELAUNEY et des siens.
Et c’est parti pour du metal symphonique de haut vol. Je suis fan de la voix de CLEMENTINE et des morceaux du groupe. En live, c’est carrément magique. Tous les musiciens sont parfaits, la voix masculine est ici aussi chantée et sert les morceaux sans être obligé de brailler. Les VISIONS OF ATLANTIS sont en forme.
CLEMENTINE est chez elle et veut montrer à ses copains italiens du groupe qu’à Lyon ça bouge aussi ! Si, si, c’est possible et même si, malheureusement, on n’est pas assez nombreux, on est tous aux taquets pour profiter du spectacle !
Tiens un morceau avec juste CLEMENTINE sur scène et seulement un piano en accompagnement… Whaou, quelle voix et quel superbe moment !
Et c’est reparti de plus belle. On est là, heureux.
Voilà un dimanche comme je les aime, moi. Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée magique !!! Vivement le prochain concert !!!
Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyotl : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!
JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !
Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !
JETBOY – BORN TO FLY
LABEL : Frontiers Music – SORTIE : 25 janvier 2019
Je suis mega content, les JETBOY sont de retour avec un nouveau CD. Et de 12 nouveaux morceaux, pas des démos, pas de fonds de tiroir. Tous ceux qui ont craqué sur ce groupe dans les 80 peuvent comprendre ce que je ressent. Pour les autres, les bébés de 30 ans et moins, les JETBOY c’est du hard glam de fous furieux, des morceaux qui tuent ta nuque et te crêpent les cheveux sans mettre un poil de laque !
Donc sans attendre, go pour ce « Born to Fly » ! Et c’est magique. Aux premières notes déjà, ma nuque sait qu’elle va souffrir, mon visage s’illumine comme devant un Paris Brest. JETBOY is really back ! Les morceaux sont top, même les ballades. On retrouve vraiment l’esprit du groupe et (ouah !), les morceaux n’ont pas été composés pour remplir une galette mais parce qu’ils sont désirés. Désirés pour aller faire la fête aux 4 coins du globe avec leur public.
Merci à Frontiers de nous avoir permis de les retrouver ; et pas n’importe comment : comme je les avais quittés ! C’est évidemment un plus que mega coup de coeur pour cet album ! I’m very happy ! Vivement une tournée, putain ! JETBOY, JETBOY !!!
KANE ROBERTS – THE NEW NORMAL
LABEL : Frontiers Music – SORTIE : 25 janvier 2019
C’est le moi des retours. Là, c’est au tour du bodybuildé guitariste KANE ROBERTS. Je suis très fan de ce qu’il a fait, ses albums solo, le « Constrictor » d’ALICE COOPER. Bref, j’ai hâte de découvrir celui-là. En plus, KANE ROBERTS est loin d’être tout seul sur ce CD, il a des copains et il les a fait participer.
Et ses copains, ce n’est pas Polo, le prof de dessin, c’est ALICE COOPER, KIP WINGER, JOHNNY 5, ALISSA WHITE GLUZ, etc.
Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’il y a des mega guests qu’un album est forcément bon… Et vous n’auriez pas tort. Mais quand ces guests sont bien utilisés, comme c’est le cas présentement, c’est un gros plus. KANE a su leur trouver la place parfaite sur les morceaux et ça donne un superbe album de hard-rock moderne, puissant et mélodique avec des morceaux qui restent bloqués dans ta tête.
Ouah, ça fait mega plaisir de le retrouver, et en plus avec ALICE COOPER ! Non, ce n’est même pas la peine de le demander, c’est un coup de coeur. Automatique.
Comment vous présenter les Suisses de SIX MONTHS OF SUN ? Ils oeuvrent en stoner instrumental, donc tous ceux qui n’aiment pas le stoner et l’instrumental ne devraient déjà plus être là ! Et c’est dommage car leur stoner flirte avec le doom mais ce n’est pas trop pesant, bien équilibré entre puissance et ambiance lourde.
Perso, je suis fan. Les morceaux te font voyager dans les forêts profondes, dans des course-poursuites avec des sectes au fin fond d’un cimetière quand ils ne t’emmènent pas en vadrouille dans un désert brûlant. J’arrête mon délire perso car chaque persone peut faire le sien. C’est ça l’avantage de ne pas avoir de paroles, pas de fil directif ; c’est toi le héros de l’histoire !
Un album vraiment conseillé aux amoureux du genre. A écouter très fort et sans modération !!!
LOOKING FOR MEDUSA – DE PROFUNDIS
LABEL : autoproduit – SORTIE : septembre 2018
En me passent le CD de LOOKING FOR MEDUSA, comme je le fais régulièrement depuis que je l’ai, j’ai eu comme un doute… est-ce que j’en avais fait la chronique ou pas ? Et, comme de bien entendu, et à ma grande honte, je me suis aperçu que non. Le comble pour un disque que j’adore ! Je répare donc ça illico !
Comme j’ai buté le suspect de suite, je ne fais pas de détour : l’album de ce groupe de Clermont-Ferrand est un pur bonheur en barre. Du hard-rock comme on l’aime, mélodique, couillu, inspiré. Le chant est en français ou en anglais selon les titres, la voix d’OLIVIER COSTES colle parfaitement à la musique et c’est aussi bon dans les deux langues. En plus, les paroles ne sont pas connes ! Et que dire des refrains ? Tu les reprends en chantant à tue-tête et ils sont encore dans ton cerveau quand tu te réveilles. Les duels de guitares sont subtils, la prod’ est très bonne… Bref, le premier album de LOOKING FOR MEDUSA est une pure tuerie !
En plus, il est addictif. On a du mal à s’en passer. Et la pochette, j’adore ! En résumé, rien à jeter sur cet opus ! C’est bien-sûr un mega coup de coeur qui dure, qui dure ! Je sens qu’il va retrouver mes album de hard-rock français préférés celui-là !!
SULPHAT’ KETAMINE – OVER THE RUNK
LABEL : autoproduit – SORTIE : 17 novembre 2018
Vous détestez le hard-rock psyché 70, les morceaux longs avec changements de rythme, l’orgue Hammond, les gros délires musicaux ? Et bien dans ce cas, vous pouvez aller jouer sur l’autoroute la plus proche car les SULPHAT’ KETAMINE sont tout droit sortis des années 70 et de toute cette ambiance où la seule limite est celle d’une imagination délirante.
Les bougres se lâchent grave, mélange de blues et de spyché… Ils flirtent même avec MOTORHEAD. Bref, ils sont en version « les freins, c’est pour les lâches » et putain ça joue et ça sonne grave ! On ne s’ennuie pas une seconde et cerise sur le gâteau, on est toujours surpris. Il suffit de se laisser emporter dans leur délire et on se sent mega bien. Attention car lorsque l’écoute est terminée, on se retrouve comme un junkie qui ne veut pas redescendre de son truc : on ré-appuie sur « play » pour en reprendre une dose.
Bref, un mega coup de coeur pour ce groupe hors normes, hors modes !! Achat plus que conseillé.
Allez, c’est le 18 août – le début du festival in – je suis chaud bouillant ! J’arrive (non René, pas en retard) très en avance. Ils ont tout prévu, il y a un immense parking et, à l’heure où je suis parti, les gens n’ont pas encore décidé d’aller à la plage.
Là, je découvre le site monté avec plein de stands : des stands de disques (oui chérie, j’ai laissé ma CB à la tente !), des stands de fringues, de quoi se restaurer et s’hydrater. L’hydratation c’est très important surtout qu’aujourd’hui, le soleil va cogner. Il y a même, pour les plus petits ou pour ceux qui ont garder une âme d’enfants, un stand de bonbons. Cerise sur le cake, face à la mer, il y a une méga grande scène !
Là, je suis content. Au moins pour les groupes qui passeront en journée, il devrait y avoir de belles photos.
Bon, le président de l’asso monte sur scène pour présenter le festival et nous rappelle que c’est la vingtième édition du festival crescendo ! Après, c’est Pat qui endosse le rôle de Monsieur Loyal. C’est lui qui, vêtu d’une chemise blanche et d’un kilt, présentera les groupes. Sa tenue de gala, quoi ! D’entrée de jeu, je sens que ces quatre jours de fest vont très bien se passer.
Samedi 18 août – Day 1
JULIAN @ Crescendo 2018
Le premier groupe de ce samedi m’est totalement inconnu. Il s’agit de JULIAN, groupe d’Angoulême qui a la dure tâche d’essuyer les plâtres. Bon, comment dire ? On sent plein d’influences dans leur musique, du PINK FLOYD, du ZAPPA, du KING CRIMSON, les musiciens jouent bien mais je ne sais pas, ni visuellement ni musicalement je ne rentre dedans. Pas mon truc. Peut-être un peu jeune, je ne sais pas…
Du coup, je vais continuer à faire mon tour des stands, on ne sait jamais si j’ai oublié quelque chose au premier tour ! L’avantage avec Crescendo, c’est que le changement de plateau se fait assez vite. Il y a un petit coin à l’ombre où je suis bien et je ne vois donc pas passer le temps… surtout que je papote avec plein de gens !
YANG @ Crescendo 2018
C’est déjà le temps pour YANG de monter sur scène. YANG ne vient pas comme son nom pourrait l’indiquer du pays du Soleil Levant et le guitariste ne s’appelle pas Ying. Ils sont français et ils font du rock prog’ instrumental. Bien sûr, ma femme est déjà partie sur une planche de surf pour chercher des huîtres en pleine mer…
Quant-à moi, d’entrée de jeu, je sais que ça va le faire. FREDERIC L’EPEE à la guitare, yes ! Leurs compos ne sont pas là juste pour mettre en valeur leur talent, elles sont très accessibles tout en étant techniques. Il y a un petit côté ROBERT FRIPP dans leurs influences. Il y a de la pêche dans leurs compos et on voit qu’ils ont tous l’habitude de faire du live.
En plus, le son est excellent ! Je passe pour ma part un très bon moment. YANG c’est une bonne découverte !
Bon, retour de Pat pour nous annoncer la suite. Il est toujours en kilt et, d’après moi, s’il le porte en vrai écossais – et je pense que c’est le cas – il doit les avoir un peu au frais, lol !! En effet, le soleil s’est couché et même en période de canicule, ici la nuit on supporte bien un gros sweat. Bon lui, il a rajouté une paire de chaussettes hautes.
KARCIUS @ Crescendo 2018
Allez, une petite attente en changement de plateau et je vais retrouver les québécois de KARCIUS. Alors c’est clair, même si à Royan j’avais trouvé ça très bien, là à Saint-Palais, sur cette scène magnifique, je sais d’entrée de jeu que je vais encore plus aimer.
Leur musique est vraiment faite pour être jouée dans ce cadre, sur cette scène, avec un gros son, devant un public tellement nombreux que je suis incapable de dire combien on peut être, même à peu près.
C’est marrant, lors du festival off, j’avais remarqué que le clavier bougeait beaucoup, mais là j’hallucine : il se met à genoux, il saute, il fait vraiment le show ! On sent qu’il vit vraiment sa musique à fond. Bien sûr, il n’est pas tout seul, les cousins du Quebec assurent grave.
Moi, vu que j’ai découvert leurs morceaux il y a quelques jours, j’apprécie encore plus. C’est vrai que leur musique à quand même un côté heavy qui est forcément pour me plaire. Là, j’en suis sûr, KARCIUS doit faire partie de ma CDthèque !
Bon, il y a encore une surprise à venir car Crescendo c’est cela aussi, à la fin du programme officiel, il y a toujours un bonus. Malheureusement, j’ai trop froid (j’aurais du écouter ma femme finalement). Je n’ai que mon T-Shirt sur moi et avec le passage du très chaud au froid, je déclare forfait. De toute façon on se revoit demain.
Dimanche 19 août – Day 2
AKIKO’S COSMO SPACE @ Crescendo 2018
Allez, même joueur rejoue. Tching ! Parking, garé nickel, en avance… Juste à temps pour le retour de Pat et de son kilt – mais sans les chaussettes – pour nous annoncer AKIKO’S COSMO SPACE. Eux, ils viennent du pays du Soleil Levant ! Heu… moi je suis perplexe. Je suis toujours content de découvert des groupes japonais mais là, le projet – car il s’agit d’un projet de la multi-instrumentaliste AKIKO TAKAHASHI – à priori, n’est pas facile d’approche. On m’a dit : « Tu rentres dedans ou tu ne rentres pas dedans ». Là, c’est inquiétant !
Bon déjà, visuellement, ça le fait. Elles arrivent avec de petites antennes comme des petites abeilles. Elles ont la pêche, le sourire. Déjà pour les photos, c’est top.
Après, musicalement effectivement on va dire que c’est un peu… carrément barré ! Mélange de musique de mangas westernisant, c’est joyeux, c’est… oui, étrange ! Le guitariste – eh oui il y a aussi un garçon – est un personnage à lui tout seul. Il ressort d’autant plus qu’il a un look très particulier qui le fait non seulement remarquer mais qui en plus le rend sympathique. Sans oublier qu’il est de surcroît très bon musicien.
En revanche, la voix d’AKIKO, on pourrait imaginer une petite abeille qui aurait respiré de l’hélium. Donc le tout est forcément étrange. Mais, bizarrement, on n’a pas envie de se sauver car c’est joyeux, festif. Le public s’amuse. Tout le monde s’amuse en fait, c’est communicatif.
GALAAD @ Crescendo 2018
Petite pause avec Pat, toujours avec son kilt (qui n’a pas son kilt n’est pas Pat, qui n’a pas son kilt n’est pas Pat !!). Il nous annonce les suisses de GALAAD. Et GALAAD, depuis que le sieur MARTELAT, chanteur de MESSALINE, m’a dit qu’il voulait les faire passer en live pas loin de chez nous et que pour lui ils avaient fait un des tout meilleurs albums de prog’ metal, c’est vraiment le genre de truc qui me donne envie de les voir de mes propres yeux et bien-sûr de les écouter de mes propres oreilles.
Donc là, Ti-Rickou aux taquets. Ben oui, forcément ; dès qu’on me parle de prog’ metal, je me réveille !
Et je ne vais pas être déçu car GALAAD, c’est un peu comme si ANGE avait décidé de faire une version metal prog de leurs titres. Pourquoi ce parallèle ? Parce que GALAAD, c’est des textes en français. On sent une forte influence ANGE, on sent une forte influence prog’ metal et le résultat est clairement excellent. En plus, en live, c’est une tarte !
Le chanteur est un mega frontman. Il est maquillé (légèrement), il a une putain de présence, sa voix fonctionne à merveille avec les compos. Ce n’est pas tout d’avoir des morceaux très bons : si visuellement on a l’impression qu’il ne se passe rien, tout de suite, c’est beaucoup moins bien. Là, il y a tout.
En plus, je me répète mais le son est vraiment plus qu’au niveau. Et pour un festival en plein air, c’est vraiment à signaler.
Je ne suis pas le seul à être conquis, le public, bien nombreux pour un dimanche est majoritairement de mon avis. Malheureusement, il y a encore minimum un groupe à passer et donc ils doivent céder la place. En tout cas, ERIC MARTELAT avait totalement raison sur ce coup-là, GALAAD c’est vraiment à voir en live !
Retour du froid et des chaussettes avec le kilt. Pat vient nous annoncer qu’avec le prochain groupe, on va voyager au Chili pour TRYO ! La demi-heure de changement de plateau va me permettre de redescendre un peu parce que pour l’instant, je suis encore dans les montagnes suisses !
TRYO @ Crescendo 2018
Allez, c’est parti pour mon deuxième voyage au Chili en quelques jours grâce à TRYO. J’ai hâte de les revoir dans ces conditions. Et il n’y a pas à pousser mémé dans les huîtres, les lights, le son et cette scène, et toujours la mer qui ne s’est pas barrée en fond, même si ce n’est pas ROGER HARTH qui a fait les décors, ça le fait grave.
Leur musique dans ces conditions prend encore plus d’ampleur. Je rentre vraiment encore plus dedans. Après, avec eux aussi forcément, je m’attache plus à des petits détails, de comment ils jouent, comment ils vivent leurs musique, l’émotion qu’ils mettent dedans.
Et c’est d’autant plus vrai quand on sait qu’ils ont perdu un membre très proche de leur famille quelques jours avant le festival et qu’ils ont décidé de rester pour jouer. Comme preuve d’amour de leur art, on ne peut guère trouver plus fort ! Pour moi, l’émotion dégagée par les musiciens est presque aussi importante que la musique qu’ils font.
Pour ceux qui n’auraient pas lu le report du festival off, leur musique c’est du rock progressif quand même assez musclé… même si on n’est pas dans le heavy metal. Et comme la première fois, je préfère les morceaux qu’ils jouent à trois plutôt que ceux où ils jouent à quatre. Mais bon, ça n’a peut-être pas de rapport avec le nombre qu’ils sont sur scène mais plutôt avec la direction musicale.
Comme le soir d’avant, malheureusement, je ne vais pas pouvoir rester pour la fin, la surprise et le tirage au sort de la guitare. En plus il faut que je reprenne des forces pour le lendemain !
Lundi 20 août – Day 3
Retour à la case Saint-Palais pour le troisième jour de Crescendo ! J’ai même le temps de papoter et de rigoler avec l’équipe de bénévoles, toujours aux taquets même si la fatigue commence à faire son effet. J’apprends malheureusement que ce n’est pas moi qui ai gagné la guitare, ce sera peut-être pour la prochaine… ou pas !
ZIO @ Crescendo 2018
Retour de Pat sans kilt qui nous annonce le début de cette troisième journée avec ZIO, un groupe anglais. C’est surtout le nouveau side project du batteur JIMMY PALAGROSI. Découverte totale pour moi car comme vous le savez, j’ai une nette tendance à bien bosser mes dossiers, lol. Donc je découvre ZIO en direct live.
Et c’est marrant, encore une fois, c’est au début si je sais si je vais accrocher ou pas. Eh ben là, je sais que ça va me plaire. En plus, le clavier a un beau kilt ! Tiens c’est étrange, il ressemble au kilt de Pat… Ah, c’est le sien ?!!!!
ZIO @ Crescendo 2018
Le batteur est non seulement un très bon batteur mais en plus il nous a fait un projet qui musicalement passe très bien pour moi. Une bassiste aux cheveux roses qui joue avec une basse bleu-vert, ça en jette grave. En plus, elle a une putain d’attitude rock et un putain de charisme. Si on rajoute à ça une chanteuse rousse avec une robe bleue pétante et une mega voix, ZIO fait tout pour qu’on se rappelle bien d’eux ! Les deux filles font la paire, elles s’éclatent comme des petites folles. Un chanteur vient même se rajouter. Lui n’a pas les cheveux décolorés mais j’aime bien sa présence scénique et sa voix. J’adore quand ça bouge sur scène et avec ZIO, je suis servi !
JIMMY PALAGROSI passe sur une mini-batterie d’enfant pour faire un délire sur l’intro d’un cover. Ce mec est carrément barge ! C’est délire et le public de Crescendo aime les allumés fun à souhait.
Visuellement, ça passe très très bien. Musicalement, c’est quand même prog’ mais très rock et surtout facile d’accès. C’est vraiment fait comme j’aime, quoi ! Même si les musiciens sont très techniques, la musique n’est pas chiante et pas faite uniquement pour des musicos. Un très très bon moment.
ARS NOVA @ Crescendo 2018
Intermède pour nous annoncer une demi-heure d’attente et le départ immédiat pour le Japon avec ARS NOVA. Bon, comme ARS NOVA, c’est aussi le groupe de AKIKO TAKAHASHI que j’ai vu le jour d’avant.
Je suis un peu perplexe. Musicalement, c’est un peu moins barré – j’ai dit un peu ! Là, on oscille plus entre le manga et une boucle de DREAM THEATER. La voix n’est pas aiguisée à l’hélium et c’est déjà beaucoup plus accessible. Visuellement et scéniquement, c’est toujours un peu la folie et ça c’est glop ! Ce n’est donc pas forcément un mauvais moment, bien au contraire, mais bien évidement, ce n’est pas trop mon truc et je ne vais pas foncer pour m’acheter un de leurs CDs.
MORGLBL @ Crescendo 2018
Retour de Pat « kilt chaussettes » qui nous annonce MÖRGLBL ! Ouh, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu CHRISTOPHE GODIN, moi ! Ouarf, ouarf, ouarf. Mais bon, comment résister à MÖRGLBL, surtout dans ces conditions ?
Je ne suis visiblement pas le seul car ce soir le théâtre des opérations est bien chargé. Bon, pour ceux qui connaissent MÖRGLBL, vous allez pouvoir imaginer sans problème ce que je vais vous décrire. Pour les autres, eh bien il faut aller les voir en live car MÖRGLBL, ce n’est pas juste de la musique, c’est comme de la bande dessinée carrément dingue, délirante ! Il se passe toujours un truc. Les musiciens sont des personnages, les sketchs entraînent les morceaux, un vrai univers cartoon pour une musique qui est un mélange de métal, de rock, de prog’…
Bref, c’est un monde issu de de l’imagination de trois fous furieux, et quand ce sont des gens comme YVAN ROUGNY, AUREL OUZOULIAS et CHRISTOPHE GODIN qui se lâchent, c’est clair que ça donne forcément un truc de dingue.
Encore une fois, MÖRGLBL ne va pas faillir à sa réputation. Le public est scotché devant la scène, hypnotisé par le spectacle qui s’y déroule, la musique, les délires. Tout le monde est content, heureux, et les sourires bananes se comptent pas centaines. Ce lundi ce termine superbement.
TRIANGLE @ Crescendo 2018
Moi aujourd’hui encore, je ne vais malheureusement pas pouvoir rester, c’est ma chérie qui ne tient plus debout et je lui ai promis de partir dès que c’est terminé. Je dis au revoir aux copains mais là PAT me dit « Tu ne restes pas pour TRIANGLE ? ». Là, je le regarde et je lui réponds : « Tu déconnes, TRIANGLE, le groupe qui a splitté en 74 ? ». « Non, je ne déconne pas. Ils sont d’ailleurs là, juste derrière toi ! ».
Là, je pense que ma chérie va beaucoup moins m’aimer car je suis déjà en train de papoter avec le chanteur, seul membre restant de l’époque. Il m’explique que tout le monde lui a mis la pression pour rejouer et qu’il avait finalement accepter parce que c’était le vingtième anniversaire de Crescendo.
Il me dit aussi qu’ils ne feront que cinq morceaux. Mais cinq morceaux de TRIANGLE, ce n’est pas comme cinq morceaux des RAMONES, ça dure longtemps ! Moi, je m’en fous, je vais boucler ma trilogie des groupes prog’ français 70… MAGMA… ANGE et maintenant TRIANGLE ! I’m happy !!
Bon, je ne vais bien sûr pas regretter d’être resté ! Je trouve ça magique, surtout que quarante minutes avant, je n’aurais jamais pensé que je vivrai ça !
TRIANGLE @ Crescendo 2018
Le premier qui me dit qu’il ne reste qu’un membre d’origine, je lui répondrais que je m’en tamponne le coquillard car, entendre du TRIANGLE en live, ça fait plus de quarante ans que ce n’est pas arrivé !! Ce qui est dommage, c’est qu’une bonne partie du public n’ait pas attendu l’annonce de la surprise du soir. A mon avis, un grand nombre de ceux qui sont partis ont du se taper la tête dans un plat de moules en apprenant le lendemain le nom du groupe ! C’est d’autant plus bêta qu’ils ont vraiment loupé un moment historique !!
Là, moi je n’en peux plus. Il faut que je garde des forces pour la der de Crescendo 2018 !
Mardi 21 août – Day 4
Allez, dernier jour de Crescendo et dernier jour de mes vacances, sniff ! J’ai donc plein de trucs à faire, vu que le départ est demain matin de très bonne heure et que ce soir j’ai promis de chez promis de ne pas traîner. En tout cas, ça commence pour faire rigoler mon copain René : pour la première fois de ces quatre jours, j’ai malheureusement loupé les espagnols de ON THE RAW ! Dommage. Je ne pouvais pas faire autrement, désolé pour eux.
ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018
Bon, je suis quand même arrivé à temps pour entendre Pat « Kilt » annoncer les italiens d’ELECTRIC SWAN. Là, de toute façon, il n’y a pas photo, je voulais les voir, impossible pour moi de les louper. ELECTRIC SWAN, c’est un peu les Ovnis de cette édition car ils font plutôt du blues-rock.
Ils sont passés dans une édition précédente, c’était le guitariste qui chantait, il y avait un orgue Hammond et il parait que c’était terrible.
ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018
ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018
Là, ils ont une chanteuse et je peux vous dire que c’est toujours terrible ! C’est marrant, ça me fait penser à nos copains de BACK ROADS. Le premier morceau qu’ils ont joué, c’est typiquement dans la même veine. C’est vous dire si c’est bon !
Moi, le rock blues comme ça, j’en suis friand. En plus, j’adore la voix de la chanteuse ! Ses copains et elle ont non seulement l’habitude de la scène mais également un putain de charisme. J’adore être surpris comme ça !
Les morceaux sont méga bons, même les morceaux un peu plus lents, c’est bon pour mes petites oreilles ! Je n’étais pas là quand ils sont passés dans l’édition précédente mais là, c’est terriblement efficace. D’ailleurs le public – présent une fois de plus en nombre – apprécie autant que moi. Sauf une copine peut-être qui bizarrement a décidé de gagner la Grande-Bretagne à la rame. Je ne suis pas sûr qu’elle soit de retour avant CARDUCCI, moi !
Très bonne initiative de Crescendo que d’avoir fait revenir ELECTRIC SWAN. En tout cas, ils ont gagné un fan : moi !
FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018
Allez, normalement c’est la dernière pause annoncé par Pat. Le dernier à venir est le FRANCK CARDUCCI BAND. Marrant leurs têtes quand ils m’ont vu à près de sept cent bornes de notre base !! Perso, ça va me faire du bien de les revoir. De un parce que ça commence à faire un moment que je ne les ai pas vus et de deux parce que je vais enfin avoir la chance de les voir sur une très grande scène avec un très gros public.
Il faut préciser qu’il y a plusieurs années, ils étaient déjà passés à Crescendo et que depuis, c’est une véritable histoire d’amour entre FRANCK CARDUCCI et me festival. Beaucoup de gens sont venus ce soir pour les revoir. En plus, depuis cette prestation, le FRANCK CARDUCCI BAND a atteint une notoriété méritée et c’est une véritable ovation qui accueille le groupe.
Pour ceux qui ne connaissent pas FRANCK CARDUCCI, visuellement c’est un véritable spectacle. D’entrée de jeu, le ton est donné, ça va être visuel, il va y avoir des scénettes faites par MARY REYNAUD et les autres musiciens, des changements de costumes, des effets de lumière… Bref, même les sourds peuvent profiter d’un concert de CARDUCCI !
D’entrée de jeu, CARDUCCI annonce la couleur. Ce soir, on va avoir droit au nouveau show, à de nouveaux morceaux et même à un morceau écrit et chanté par MARY REYNAUD. Bien sûr, on va avoir droit aux morceaux que j’adore avec « Torn Apart », « Alice’s Eerie Dream » et, cerise sur le cake, ils vont même nous faire un a capella ! Ca c’est le genre de truc irréel ! Et non seulement ça a marché mais c’était magnifique ! La résonance avec la mer, le site… un moment super, fabuleux, exceptionnel ! Bref, ce concert, c’est terrible !
FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018
Alors bien-sûr, tous les musiciens du band sont d’excellents musiciens, mais en plus, ils ont compris que faire de la musique en live c’est aussi donné du spectacle et donner de l’émotion. Encore une fois, ils ont plus que réussi la mission et gagner énormément de fans. Et c’est plus que mérité ! C’est le groupe qui monte et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Pour les habitants de la région Rhône-Alpes, vous pourrez le constater par vous-même aux Arts dans l’R de Péronnas le 26 septembre. Bon d’accord, il n’y aura pas la mer mais c’est une salle qui se prête elle-aussi extrêmement bien à leur contexte.
Allez, je vous aime les copains mais j’ai fait une promesse et Ti-Rickou tient ses promesse. Bon, il faut quand même que je dise au revoir à tout le monde. Eh oui, quand on passe quatre jours avec une équipe de bénévoles comme ça, ça crée des liens et j’ai du mal à partir.
Un petit au revoir à FRANCIS DECAMPS (GENS DE LA LUNE, ex-ANGE) à qui je dis que j’aimerai bien le voir au moins une fois sur scène… Et là, il me regarde et me répond que je n’ai qu’à rester cinq minutes et que mon vœu sera exaucé. Putain, c’est pas vrai, les Dieux du Rock me font un tour à leur manière ! Je sens qu’il y en a une qui, je ne sais pas pourquoi, ne va pas aimer… Mais bon, je résiste à tout mais là, FRANCIS DECAMPS qui monte sur scène avec le CARDUCCI BAND pour faire un blues improvisé, c’est trop pour moi ! Je suis faible, je ne peux pas résister !
FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018
Et c’est encore un grand moment. Un moment vraiment comme je les aime, où les musiciens s’amusent sans calcul, font des jams à l’ancienne. Ca, putain, ça n’a pas de prix !
Bon, là il n’y a pas photo, si je ne pars pas tout de suite, je suis mort ! Il est déjà très tard, voire très tôt. Je ne peux décidément pas rester pour voir tous les bénévoles monter sur scène. Je sens que le retour vers mon home sweet home sera long et difficile demain (enfin, tout à l’heure) mais au moins j’aurai vécu un moment exceptionnel.
FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018
Voilà, le voyage de Ti-Rickou au pays du rock prog’ est fini. J’ai découvert des groupes que je ne connaissais pas. J’ai vu des groupes que je connaissais dans des conditions exceptionnelles. J’ai partagé des moments qui font chaud au coeur avec toute l’équipe de bénévoles.
Un énorme merci à Nath et Pat en particulier et à toute l’équipe de Crescendo pour leur gentillesse et ces moments partagés.
Aller à la montagne quand il neige, que c’est verglacé et qu’il pèle grave, ce n’est pas un truc qui me motive, mais aller à la montagne quand il fait vingt-huit degrés, là c’est méga cool… surtout quand c’est pour le MetalGresifest !! Et puis, cette année, l’affiche alterne des groupes que j’aime et des groupes que je vais me faire une joie de découvrir.
Je vais donc essayer d’être à l’heure. On ne rigole pas, René ! Bon, il y a pas mal de voitures garées, c’est un bon signe pour les orga et l’ambiance. Il y a plein de copains dehors, cool, je ne dois pas être en retard. Sauf que – oui, tu peux rigoler René – si ! J’ai loupé le premier groupe EYEZERY. Oups, une découverte que je ne ferai pas aujourd’hui !! Enfin, pas en live. Chronique du EP bientôt normalement !!
Tiens, ils ont changé la scène de place et l’ont mis à l’opposé de la salle. Pas con !
Je me place pour BLACKBIRDS qui sera donc ma première découverte de la soirée. C’est un groupe qui vient de Gap, donc je risque de ne pas avoir beaucoup l’occasion de les voir en live. Tiens, ils ont une chanteuse. Irait on vers du metal symphonique ? Non, pas du tout. On va dire qu’ils œuvrent dans du rock metal. En tout cas, c’est bien fait. Ils communiquent bien avec le public et leurs morceaux sont agréables. J’aime bien la voix de MELINE, la chanteuse des BLACKBIRDS qui resplendit dans sa robe rouge. J’aime aussi l’univers du groupe.
En plus, le son est bon. Est-ce du au fait d’avoir changé la scène de place ou au travail de l’ingénieur son (ou les deux), en tout cas le son est meilleur que sur les éditions précédentes et pour ce style, c’est vraiment important. Je dois dire que je suis bien content d’avoir vu les BLACKBIRDS en live, moi ! Ce fest commence bien !
Bon, première pause papotage en plein air avec les potes. C’est vrai qu’on est bien, là. Il fait bon. Ca fait du bien, même si dans la salle il fait chaud mais que ça reste respirable.
GENERAL CLUSTER @ MetalGresifest 2018
Allez, j’y retourne ! Je vais enfin découvrir les grenoblois de GENERAL CLUSTER en live. Je dis enfin car il y a une véritable malédiction avec eux, je n’ai jamais réussi à les voir en concert ! Et ce n’est pas l’envie qui m’en manque au vu des échos méga positifs que j’en ai eu. Sans compter que, en plus, je suis friand de stoner.
Cette fois-ci, c’est la bonne. Et ça attaque fort ! Directement les baffes dans ma tronche sans préliminaire !! Whaou ! Putain ! C’est bon et efficace. Sa déboîte carrément sa grand-mère en ski ! Leurs morceaux sont de véritables tueries, du stoner comme je l’aime ! C’est mélodique, c’est puissant, j’adore !
La fin du set me voit donc heureux mais là, j’ai un peu chaud. Je profite de la pause pour me réhydrater. Cool, deux groupes que je vois et que j’aime.
JC JESS @ MetalGresifest 2018
Allez, je suis réhydraté. J’y retourne pour un groupe que je n’ai pas vu en live depuis vachement longtemps, lol !!! Ceux qui lisent le webzine régulièrementont compris. Pour les autres, c’est le groupe qui ouvrait pour le concert des THUNDERMOTHER au Rock’n’Eat Live de Lyon et c’est juste mon dernier report en date.Donc, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, c’est JC JESS qui monte sur scène. Et JC JESS, c’est du heavy metal mélodique avec un super guitariste qui chante en anglais. Ils sont en promotion de leur nouveau CD qui est sorti en début d’année.
Ils ont l’habitude de la scène et comme ils jouent pas trop loin de chez eux, ils sont aux taquets. Heu, qu’est-ce je peux dire d’autre que je n’ai pas déjà dit ? Ah oui, ABEL, le bassiste, ne joue pas avec sa chemise porte-bonheur qui est maintenant en Suède sur les épaules de la guitariste de THUNDERMOTHER. Ben oui, elle a craqué dessus (on parle bien de la chemise !!). Mais bon, ABEL est fort et même sans sa chemise festive, il peut jouer !!
Bon, j’arrête mes délires. JC JESS délivre une bonne prestation qui est appréciée par le public de plus en plus nombreux dans la salle (on est déjà environ 200). Whoua, content de les avoir revus ! Eux aussi vont avoir une chronique tardive de leur album à venir… enfin dès que Steve*74 l’aura finie. Non, non, Steve, pas de pression !
Retour à la case bar et papotage avec les copains pendant le changement de plateau.
Là, il faut bien boire et s’hydrater car c’est au tour des suisses de WORRY BLAST de jouer et qu’on va transpirer grave ! Yes, je suis aux taquets car les groupes de hard-rock suisses, j’aime et WORRY BLAST, je suis carrément fan. C’est le moment d’aller faire le kangourou. Headbanguing obligatoire !
Et ça part comme j’aime. Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC et consorts me met sur ressorts et mes cheveux bougent tout seuls. Leurs morceaux sont de petites pépites de hard-boogy, surtout ceux des deux premiers albums. Mais rassurez-vous, même sur leur dernier il y a encore une influence. Faut pas déconner non plus en poussant mémé sur une luge en chocolat !!
Les WORRY BLAST ont tout compris. Leur set est énergique, visuel, participatif. Ils font tomber une pluie de faux dollars à leur effigie sur la scène et ils bougent ! Bref, encore une grosse baffe pour moi ! J’ai bien fait de boire avant (heu… de l’eau bien-sûr ! La vodka, ça ne désaltère pas, lol !). Encore un très bon set de nos copains suisses.
Retour à la case c’est bon. Comment ? Le Perrier commence à manquer ? Pas grave, tant qu’il y a du jus de houblon !! Heu, la bière ça ne désaltère pas, bande de bananes !!
JADED HEART @ MetalGresifest 2018
Allez, retour dans la salle pour JADED HEART. C’est marrant, la dernière fois que je les ai vus en live, c’était ici même il y a trois ans… Depuis, il y a eu un album que j’ai beaucoup aimé et j’ai hâte de les revoir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, JADED HEART est un groupe allemand fondé en 1994 et qui fait du hard-rock mélodique. Ils ont sorti fin mars un excellent album (avec une pochette géniale d’un bad clown avec un couteau) dont j’ai hâte d’écouter les morceaux en direct live.
JADED HEART en live, c’est efficace et vraiment bien fait. Ils ont une grosse expérience et ça se voit. En plus, une bonne partie du public est venu pour eux donc l’ambiance est bonne.
Le son reste toujours bon. Ca fait plaisir. Je rentre du coup encore plus facilement dans leur univers que la dernière fois. Mais c’est peut-être du aussi à la set list… Enfin, je suis content. J’aime la voix du chanteur, JOHAN FAHLBERG et je me suis habitué à ce line-up.
Du coup, je préfère cette prestation à celle d’il y a trois ans.
JADED HEART @ MetalGresifest 2018
Bon, dernière pause. Je voulais de l’eau mais plus de Perrier pour de bon cette fois-ci. C’est fou, non ? Obligé de boire de la bière, lol !! En tout cas, il faut bien s’hydrater car ça va encore remuer sa mère- grand dans le Génépi ! Heu, non mon copain, la vodka c’est pas une eau russe !
Bon allez, j’y retourne. Tiens, il y a du changement dans la salle, les premiers rangs sont squattés par des filles !! Eh oui, du hard heavy sleaze avec des beaux gosses sur scène, ça marche sur les copines ! Alors que soyons honnêtes, nous, on s’en fout, même quand ce sont des suédoises, on veut être devant quand même !!
KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018
Le dernier groupe, et pas des moindres vu que c’est la tête d’affiche, monte sur scène : KISSIN’ DYNAMITE !! Là, je suis direct en hyper espace Mr Spock. J’adore les KISSIN ! Leurs morceaux donnent envie de bouger, de sauter, de chanter (heu, attention à ta cheville, chérie !). C’est puissamment festif et ce n’est pas les copines qui me vrillent les oreilles et me niquent les pieds qui diront le contraire !!!
Les KISSIN DYNAMITE, le live ils aiment et ils maîtrisent. En plus, c’est leur début de tournée donc ils ont la pêche ! HANNES BRAUN a un putain de charisme et… les cheveux au vent. Heu, comment c’est le ventilo ?! Leur jeu de scène est à la fois fun et esthétique et il y a une vraie recherche scénique.
Bon, c’est fini ou pas ? Dans le doute, le public se met à scander tout ce qu’il peut. Yes, il y a un rappel ! Le chanteur met sa cape rouge (pas la même que la dernière fois que je les ai vus, moins épaisse et moins chaude. Pas fou, le roi !!), prend un spectre et c’est parti pour le morceau que les copines en général et ma femme en particulier attendaient, « I will be King. Et là, c’est la folie douce ! Mes oreilles vrillent again ! Whaou, ce morceau, c’est de la dynamite comme dirait Ovomaltine ! Ils auraient pu s’arrêter là mais ils sont gentils. ils veulent qu’ont redescendent un peu avant de terminer, on a donc droit à du rab ! Bah, on prend.
Bon là, c’est vraiment fini. Sniff, trop bien les KISSIN DYNAMITE !
Bien-sûr tout le monde se regroupe au stand merch’ (tout petit stand pour les KISSIN’ avec seulement deux CDs !!) où ils ne vont pas tarder – surtout le chanteur – à venir pour faire des photos, signer et papoter… comme tous les groupes du fest, d’ailleurs. Voilà qui termine en beauté cette édition 2018 du MetalGresifest. Vivement 2019 !!
Un grand merci à l’orga pour leur prog’ et pour ce fest rafraîchissant. Et bien sûr à l’année prochaine my friends !!!Heu… problème les copains : quelqu’un sait où est la touche « stop » sur ma femme ? Elle chante « I Will be King » à tue-tête dans la voiture et pour conduire, là c’est pas facile !!!!!