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GHOST à la LDLC ARENA

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Aujourd’hui, c’est cool, on est samedi et on ne travaille pas ! J’en profite pour partir au concert de GHOST avec des amis. Bien-sûr, avec une date pareille, on remplit la voiture. Le problème, c’est que c’est soir de match pour les Lyonnais et on s’attend à avoir du monde sur la route de la LDLC ARENA. Ouf, le match n’est qu’à 21h et du coup on se gare tranquille.

On rentre vite dans la salle. C’est super bien organisé et donc là aussi, c’est cool.

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Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Il y a pourtant une énorme nouveauté pour ce concert : les portables sont interdits. A l’entrée, on nous donne des pochettes individuelles dans laquelle on doit mettre son téléphone. Les petits malins découvrent bien vite que ces pochettes sont impossibles à ouvrir et qu’elles ne seront réouvertes qu’à la fin du concert. Ca va faire du bien !

Pour ma part, c’est la toute première fois que je viens à la LDLC Arena. Il est 19h30 lorsque je prends mon siège et je me rends compte que cette salle est vraiment bien faite. Sur les places assises, on n’est pas loin de la scène et où qu’on soit, on voit bien. Je fais la comparaison avec un de mes amis entre cette salle et la salle de Paris Bercy. Nous tombons d’accord sur le fait qu’ici c’est nettement mieux. Pour les concerts, c’est carrément une super salle. Et le public ne s’y est pas trompé parce qu’à vue de nez, on n’est pas loin d’être complet.

Comme je suis un peu en avance, j’ai le temps d’aller me boire ma petite boisson d’avant concert mais cette fois-ci, ce n’est pas de la bière mais du vin rouge, mieux calibré pour commencer la messe GHOST.

Je suis personnellement le groupe GHOST depuis plusieurs années. C’est un groupe qui passe régulièrement en France et je les ai déjà vus plusieurs fois en concert dont celui de l’Olympia, du Hellfest, du Download Festival, du Radiant et de la Halle Tony Garnier à Lyon. En fait, en y réfléchissant, j’ai vu tous les Papes de GHOST (sauf le premier peut-être) ainsi que le Cardinal Copia et, il faut le dire, j’ai hâte de découvrir le nouveau Pape !

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

A 20h pétantes, ils éteignent les lumières et là, on apprécie tout de suite de ne pas avoir de portables car on se retrouve dans le noir. Ca fait bizarre, on n’a plus l’habitude. On sent l’ambiance monter. Comme les gens n’ont pas de tel, ils parlent entre eux. C’est super sympa.

C’est donc dans le noir le plus total que GHOST commence son 1er morceau. On entend résonner les premières notes de « Peacefield » (du dernier album) et le rideau tombe. Le public est direct en transe. S’ensuit un autre titre de ce nouvel album nommé « Skeletà » qui est sorti hier. On a eu beaucoup de chance ici car, hier justement, TOBIAS FORGE a effectué une séance de dédicaces à la Fnac de Lyon.   

Pour la petite histoire, en 2016, après le succès de l’album « Meliora », TOBIAS s’est séparé de ses musiciens. C’est donc le seul membre d’origine qui reste. Pendant des années on n’a pas su qui étaient les musiciens de GHOST mais suite à des déboires judiciaires, le nom de TOBIAS FORGE a été révélé. Ce n’est pourtant qu’en 2022 pour l’album « Impera » que l’identité de l’ensemble des musiciens a été révélée. De toute manière, pour faire simple, les musiciens sont nommés les « Nameless Ghouls ».

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

La set list qu’ils nous ont concoctée me plaît beaucoup car, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, ils ne font pas que des titres du nouvel album. On va aussi avoir des morceaux de « Meliora », cet album qui les a propulsés sur le devant de la scène. Ca tombe bien, on fête cette année les 10 ans de ce disque avec lequel ils ont tout de même remporté un Grammy Awards (à l’époque, ils sont même passés sur Canal +, c’est pour dire !).

Le public accueille les titres de « Meliora » avec plein d’applaudissements, c’est vraiment l’album phare de GHOST. Ils vont nous en jouer pas moins de 7 titres ce soir : « Cirice », « Devil Church », « From the Pinacle to the Pit » et ceux que je préfère, « He is », « Majesty », « Mummy Dust » et « Spirit ». Cet album est vraiment mis à l’honneur !

Sur les deux premiers chansons, TOBIAS FORGE porte le nouveau masque et une veste à paillettes. Pour la suite, il disparait et revient en fond avec le costume de Papa V Perpetua, le nouveau Pape. C’est donc en live qu’on découvre ce nouveau costume, un Pape violet portant une croix à l’envers. C’est notre nouveau Pape sataniste ! Il ne faudrait pas qu’il traine trop à Fourvière dans cette tenue… Les Nameless Ghouls portent des masques noirs et leurs uniformes. Ils sont anonymes du coup. Contrairement à la tournée « Meliora », ce soir il n’y a pas de bonnes sœurs qui distribuent des préservatifs. En revanche, on a des choristes masquées (l’une d’elle va également jouer du clavier) qui, lorsqu’elles déploient les manches de leurs tuniques, ressemblent à des espèces d’anges de la mort. Là aussi, c’est très théâtral.

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TOBIAS, en véritable maître de cérémonie, arrive à emmener la foule avec lui. Avec ses musiciens, il donne une vie aux textes. C’est super bien !

Si « Meliora » est mis en avant, le nouvel album n’est pas en reste. Après les deux premiers morceaux de la set list issus de « Skeletà », ils nous en joueront deux autres titres au cours du concert. On a donc la chance d’entendre pour la première fois en live : « Peacefield », « Lachryma », « Satanized » et « Umbra ».

Pour la mise en scène, c’est du GHOST : du grand théâtre, voire une scène religieuse. Ils ont leur look très Black Metal et un univers sataniste. Un crucifix géant est suspendu au-dessus de la scène et les éclairages sont portés dessus. C’est super bien fait. Les lights changent sur chaque chanson et comme chaque chanson a son thème, on en prend plein les yeux.  

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Comme je viens de le dire, chaque chanson a son univers donc la déco change à chaque titre. C’est à la fois épuré et beau. On a des vitraux géants projetés sur le fond de scène, ils changent à chaque fois. Parfois les vitraux se brisent, parfois ils changent juste de couleur. C’est très beau et ça a l’avantage de ne pas prendre de place comme l’auraient fait des décors à l’ancienne. En plus, la batterie est en hauteur, ce qui permet aux musiciens de profiter de toute la scène pour bouger.

La set list continue d’être déroulée mais on est maintenant en mode Best of des albums.  Leur mélange de Pop et de Metal te rentre très vite dans la tête. Ce qui est bien, c’est que contrairement à beaucoup de groupes qui essaient de casser leur image, GHOST reste du GHOST. Quel que soit l’album, on a la même sonorité et le public s’y retrouve.

Comme chaque chanson a son univers, on ne voit pas le temps passer. Ils en sont déjà à 16 titres lorsqu’ils nous jouent le fameux « Mummy Dust » sur lequel nous avons droit à une pluie de confettis et de billets GHOST. Je dis le fameux « Mummy Dust » car c’est un de leurs grands succès. La foule est emmenée dans l’union sacrée générée par TOBIAS.

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Une des spécificités de GHOST, c’est que les paroles de leurs chansons peuvent choquer certaines personnes cependant, il y a aussi beaucoup d’humour. C’est une vraie caricature de la religion, théâtralisée à l’extrême. Pas besoin d’être sataniste pour être pris dans l’ambiance. On se joue de la religion.

Et c’est sur « Monstrance Clock » d’« Infestissumam » leur 2e album sorti en 2013 que GHOST termine le set principal. Ils sont très fédérateurs. En fond d’écran, les paroles de la chanson s’affichent. Un copain qui était aux premiers rangs dans la fosse m’a dit que dans les caractères, on voyait des petits personnages imbriqués dans des poses très suggestives mais pour ma part, je ne m’en suis pas rendu compte. J’espère en écrivant ces mots qu’il ne m’a pas fait une blague ! Nous en tout cas, on est contents qu’il n’y ait pas de téléphone pour troubler ce moment de réunion parfaite, parce que là, ça a tout son sens… On entonne tous en chœur « Come together, together as one, Come together, for Lucifer son ». C’est d’autant plus facile que le texte de fin de la chanson est en boucle. On chante ensemble, on est heureux, c’est l’union sacrée. C’est vraiment un super moment avec une chouette ambiance.

Les membres de GHOST quittent la scène sous les applaudissements nourris. Mais nous on sait qu’ils ne sont pas partis pour de bon, alors on les attend. Et comme de bien entendu, quelques minutes plus tard, le groupe réapparaît pour un rappel.   

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Ils ouvrent ce rappel sur « Mary on a Cross ». Le public connait bien la chanson et chante à nouveau en chœur. S’ensuit « Dance Macabre ». C’est une chanson de l’album « Prequelle », leur 4e opus. C’est d’ailleurs sur cet album qu’ils ont fait, en 2019, la première partie de METALLICA.   

GHOST entame alors le dernier titre de la soirée : « Square Hammer ». TOBIAS FORGE a revêtu sa veste à paillettes violette et remis le masque du dernier album. La pyrotechnie, sublime, illumine la scène et met en valeur le logo géant GHOST qui a été descendu au milieu de la scène. Quel beau final !

Quelque part, je me dis : « C’est déjà fini ? », puis je regarde ma montre et là, je me rends compte qu’ils ont joué plus de 2 heures. Ah oui, quand même ! Le public se dirige vers la sortie. Les gens sont heureux et ça se voit. On a voyagé dans leur univers si particulier et moi, j’ai du mal à faire mon retour à la réalité.

GHOST est venu, nous a conquis, la messe est dite.

Un grand merci à LIVE NATION, GERARD DROUOT PRODUCTIONS et OLIVIER GARNIER pour cette soirée et à RYAN CHANG, photographe pour le prêt de photos !

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LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 64 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un grand webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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THE DAMNED à l’Elysée Montmartre

Coincé par malchance dans les méandres de l’organisation Live Nation, je n’ai finalement pas le temps de voir le set de RUN RONIE RUN, le groupe qui ouvrait la soirée à l’Elysée Montmartre. Le show débutait pourtant à 19h30 et j’étais largement en avance ! En attendant d’accéder à mon accréditation, je dois du coup me contenter de voir défiler une partie du public. Ce même public oscille entre vieux punks sur le retour, nostalgiques rangés, quelques isolés ainsi que quelques jeunes accompagnant leurs parents (curieux probablement de découvrir leur musique). En voilà tout un patchwork !

Après le concert des DEAD DAISIES, il y a trois semaines, c’est la deuxième fois que je me rends dans cette salle mythique inaugurée en 1807. Elle se situe, comme son nom l’indique, au cœur du quartier Montmartre et elle est désormais dans sa nouvelle configuration. Pour rappel, la salle avait été fermée plus de cinq ans, suite à un incendie qui avait ravagé le lieu.

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J’attends sagement sur le côté droit du pit quand, via ce passage, je vois arriver Dave VANIAN, le chanteur, suivi de Paul GRAY, le bassiste, CAPTAIN SENSIBLE, le guitariste et enfin GALE DU RAT, le batteur. Ca fait drôle de les voir les cheveux bien grisonnants et même blancs ! Il faut dire qu’ils ont dépassé les 65 ans et que CAPTAIN SENSIBLE a fêté ses 70 printemps cette année. Avec son béret rouge, il est si reconnaissable !

Ca y est, la sécurité nous laisse accéder au pit et nous prenons nos marques. J’ai le temps de regarder le public agglutiné contre les barrières ; je confirme, ce sont des vétérans du rock ! Dix ou quinze minutes d’attente et à 21heures tapantes, Laurence BURROW est le premier à monter sur scène et à rejoindre ses claviers. Ouah, le rock ne conserve pas toujours ! Dire qu’il a le même âge que moi…  Paul GRAY enfile sa basse et CAPTAIN SENSIBLE, sa guitare. Pour l’anecdote, CAPTAIN était à l’origine le bassiste du groupe et il a délaissé l’instrument pour prendre la place du guitariste.

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On démarre sur les chapeaux de roue avec « Love Song » suivi de « Machine Gun Etiquette », tiré de l’album du même nom. Le groupe va jouer le plus de titres de cet album (sept en tout) avec « Plan 9 Channel 7 », « I just can’t be Happy Today », « Noise Noise Noise ». Nos Anglais sont contents d’être là et ils le font savoir dans un accent à couper au couteau. Quand on aime, on ne compte pas et c’est avec « Wait for the Blackout », « Lively Arts », « The history of the world (part 1) » que le groupe explore leur Black Album. Des morceaux courts mais des refrains tellement accrocheurs ! Les anciens dans le public, entament un espèce de pogo communicatif.

Nos Anglais ont quelque peu contourné leur dernier opus, « Darkadelic », pourtant d’une fougueuse jeunesse en nous jouant seulement les jouissifs « Beware of the Clown » et « The Invisible Man ». Dommage car cet album mériterait d’être mieux représenté ce soir pour sa promotion !

Les Anglais préfèrent assurer avec des classiques comme  « Neat Neat Neat », tiré de « Damned Damned Damned » (76). Mais un pareil titre, avec sa ligne de basse en intro et son refrain accrocheur, ne peut vous laisser indifférent ! Il fait même carrément taper du pied !

S’ensuit des premières notes aux synthés qui me font revenir dans mes jeunes années puisque je reconnais « Eloïse » dont l’original, chanté par Barry RYAN, date de 69 ! Mention très bien tout comme la version du groupe FAR CORPORATION, collectif où ce titre était chanté par Robin Mc AULEY (ex-GRAND PRIX et futur McAULEY/SCHENKER GROUP).

THE DAMNED à l’Elysée Montmartre
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Après 1h15, le groupe quitte déjà la scène de concert pour mieux revenir nous donner un premier rappel avec « Curtain Call » puis avec une intro à la batterie, on entre encore dans un hymne dédié au Punk Rock avec le jubilatoire « New Rose ». Le public est conquis et le fait savoir. Si les DAMNED reviennent, c’est pour mieux nous asséner ce qu’ils savent le mieux faire : du bon rock ‘n’ roll comme les STOOGES ou le MC5, leurs grosses influences.

« Smash it up » (part 1 et part 2) en 2ème rappel, finit par nous convaincre qu’ils ont encore de l’énergie à donner ! Eux qui ont vu le jour en 76 avec les CLASH et les BUZZCOCKS, ont encore leur place en 2024, tout comme les autres survivants. Je ne suis pas sûr que les SEX PISTOLS  l’aient encore !

01h35 de concert au final, c’est un peu court. J’aurais aimé qu’ils jouent quelques morceaux de ce que je considère comme leur petit chef d’œuvre (mais ça ne tient qu’à moi), l’album « Phantasmagoria » (85). Tiens à ce sujet, il serait bon que la maison de disque réédite cet album…

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