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FISHBONE et LOHARANO à l’Ilyade

Mardi 06 juin 2023 à Seyssinet Pariset (38)

FISHBONE @ L’Ilyade

Ce soir, je suis de nouveau sur les routes en direction de Seyssinet Pariset pour aller voir un autre groupe légendaire que je n’ai pas revu depuis 2007. La dernière fois, c’était au Festival des Rockailles à Reignier. Pas une éternité, mais un bon bout de temps quand même. C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte que les années passent plus vite que ce que l’on pense. Lol. Mais que vais-je voir, vous demandez-vous ? Eh bien un vieux groupe de Los  Angelès, j’ai nommé : FISHBONE !

Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont, plus ou moins, les inventeurs de la fusion. Musicalement, c’est un mélange de reggae – j’en vois déjà qui partent – de funk et de rap – oulala, restez, restez, c’est pas fini. Lol – mais aussi de punk et d’un peu de métal. Ah, vous êtes revenus ? C’est sympa, merci. Dans les années 80, un temps que, comme dirait le grand Charles (AZNAVOUR, pas DE GAULLE), les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ça faisait fureur. Depuis leur début en 1979, ils ont influencé plein de groupes. Cependant, si l’on devait en garder qu’un, ce serait les RED HOT CHILI PEPPERS. Imaginez ce que cela peut donner en live !

Mon co-voitureur habituel n’étant pas fan, je lui trouve une remplaçante hautement qualifiée, mdr ! La route, je commence à la connaître comme il faut, mais je ne peux pas encore la faire les yeux fermés (et puis de toute façon, ma femme ne me laisserait jamais faire). Et c’est sous un soleil radieux que nous partons en direction de la banlieue grenobloise.

Arrivés devant la salle, je reconnais quelques copains, venus notamment de Voiron, pas très loin. Nous en profitons pour taper la causette en attendant l’ouverture des portes qui ne devrait pas tarder. Cependant, suite à un problème électrique venu compliquer la préparation des groupes, nous devons patienter encore quelques temps. C’est donc avec une bonne demi-heure de retard sur l’horaire prévu que nous rentrons enfin dans L’Ilyade. Mais on ne va pas se plaindre, étant donné qu’il fait super beau aujourd’hui.

LOHARANO @ L’Ilyade

Avant d’attaquer dans le dur, il y a une première partie qui, je le reconnais, m’a encore plus motivé et décidé à aller à ce concert. C’est un groupe tout droit venu de Madagascar et qui, lui aussi, fait dans la fusion. Je les ai découverts sur un site de streaming et j’adore leur style. N’ayant malheureusement pas encore eu l’occasion d’aller les voir (et pourtant, ils sont passés pas loin de chez moi, et même la veille au Brin de Zinc de Barberaz), j’ai hâte de voir ce que ça va donner en live. LOHARANO, puisque c’est de lui qu’il s’agit, c’est la rencontre du rock et des rythmiques ternaires ancestraux malagasy mélangés et je dirais même malaxés avec les gros sons de notre musique préférée.

C’est dans le noir complet que démarre le premier morceau. Puis des lumières blanches qui font un joli effet, apparaissent. Euh, ils ne vont pas jouer comme ça tout le long, j’espère ! Parce que pour les photos, ça va être compliqué ! Heureusement, dès le deuxième morceau, les lumières reviennent même si, et on peut le regretter, elles ne sont pas vraiment au top. Qu’à cela ne tienne, le groupe n’en a que faire et joue à un rythme effréné et ça headbangue de partout sur scène.

MICHAEL RAVELOSON, le bassiste, torse nu, est déjà à fond et MAHALIA RAVOAJANAHARY, la guitariste vocaliste et leader du groupe (à la voix superbe), n’est pas en reste. Son flow flamboyant dans la belle langue de l’Ile Rouge nous envoûte. J’en suis, comme beaucoup de spectateurs ce soir, complètement baba. Les frappes ultra groovies de NATIANA RANDRIANASOLOSON sont impeccables et donnent du rythme à la musique du groupe.

Même si, à part peut-être quelques spectateurs, on ne comprend rien, les rythmiques agressives et mélodiques de LOHARANO font un malheur dans le public. Nous passons tous un agréable moment. MAHALIA, qui assume son féminisme dans un pays où être une femme rockeuse est (presque) hérétique, parle très bien le Français, quasiment sans accents et explique régulièrement ses morceaux. Notamment avec l’excellent titre qu’est « Mangina » (tais-toi en Français), un morceau qui incite à ne plus se taire, contrairement à ce que l’on pourrait penser.

MICHAEL, sous son épaisse chevelure, nous sort des sons incroyables et n’arrête pas de headbanger, tout comme MAHALIA lorsqu’elle ne chante pas.

Le groupe semble exprimer tout ce qu’il a au fond de lui, comme si c’était le seul vrai moment où il se sent bien libre. Le show de nos nouveaux copains malgaches, dégage quelque chose de puissant et d’hypnotique, c’est vraiment une expérience à vivre.

Après un « Sidina » de toute beauté, le groupe remercie chaleureusement le public nombreux de Seyssinet.

Quelle bonne claque nous avons pris ce soir ! A voir les sourires sur les visages, j’ai bien l’impression que LOHARANO a encore séduit un nouveau public.

Petites discussions à bâtons rompus sur la prestation remarquée des musiciens de l’Ile Rouge et le temps passe. Mais nous ne trépassons pas, motivés que nous sommes à nous prendre une autre claque musicale. On doit être masos. Lol !

FISHBONE @ L’Ilyade

21h54, les cris commencent à se faire entendre dans la salle après que les lumières se soient abaissées. Deux minutes plus tard, l’Arête de Poissons (FISHBONE) monte sur scène. Le groupe est composé aujourd’hui du vocaliste saxophoniste de toujours, ANGELO MOORE, du fashionista bassiste JOHN NORWOOD FISHER, de DIRTY WALTER KIBBY II à la trompette, de CHRISTOPHER DOWD le claviériste et tromboniste fou, de MARK PHILLIPS le guitariste récent et, pour finir, de JOHN STEWARD, planqué derrière ses fûts. Ce dernier remplace PHILIP « FISH » FISHER, le batteur originel du groupe, depuis deux ans déjà et en avait fait l’intérimaire de 1999 jusqu’en 2016.

C’est avec « I Like to Hide Behind My Glasses » que les américains venus de la Cité des Anges nous cueillent, lunettes noires sur les yeux, cachés, comme ils le chantent, derrière celles-ci. ANGELO, costume rose seyant, borsalino blanc sur la tête continue avec « I Wish I Had a Date ». Les morceaux sont excellents, mais je me pose des questions, étant donné qu’ils sont légèrement « mou du genou ». L’interprétation n’est absolument pas en cause, le professionnalisme des musiciens est plus que palpable, mais il me manque un petit quelque chose qui pourrait tout faire basculer.

Puis dès le troisième – énergique – morceau « A Selection », un morceau du tout premier album, les musiciens s’affolent. L’ambiance sur scène et dans le public devient intense.  ANGELO qui s’éclate sur les planches comme un fou prend toute la lumière. Je ne peux quitter le musicien des yeux. Lorsqu’il n’est pas en train de jouer du saxophone (qu’il change régulièrement, passant du plus gros au plus petit), il se frotte au plus près du public pour chanter. Il commence à se démener de plus en plus mais il n’est pas le seul. CHRIS est aussi à fond sur son clavier pivotant et prend parfois le chant lead. A noter que quasiment tous les musiciens chantent les chœurs, NORWOOD, dandy sur le retour devant son impressionnant jeu de pédales de distorsion, DIRTY WALT qui fait résonner sa trompette avec un micro, sous les coups de butoir de JOHN. MARK est un peu plus réservé, même si son jeu de guitare est bien intense.

Un peu de calme revient avec « All We Have is Now » tiré de leur nouvel EP, sorti après neuf ans de disette. Puis, c’est au tour de « Everyday Sunshine » d’être interprété. Ce morceau a le don de galvaniser le public. Une partie des fans dansent en cadence aux sons déployés par FISHBONE pendant qu’une autre partie déclenche les pogos. Je pense halluciner, je demande à ma femme de me pincer pour me réveiller, mais non, je ne dors pas, dans le public c’est l’hallali ! D’un coup, tout me revient.  Ce que j’avais vu à l’époque me ressurgit en pleine figure… et quelques bousculades aussi.

Sur scène, ANGELO ne tient plus en place. Il a déjà posé sa veste et son chapeau. La chaleur intense de l’Ilyade déborde sur la scène et, d’un seul coup, le voilà qui se jette dans le public pour faire du crowdsurfing ! Oui, vous avez bien lu, dès le cinquième morceau, le voilà déjà dans le public en train de nager physiquement dessus !! Ce type est complètement fou !

Les titres les plus expressifs du combo s’enchaînent tout en déchaînant le public, de plus en plus téméraire. Les pogos sont de plus en plus nombreux et j’avoue que ça commence à devenir compliqué pour prendre des photos… D’autant plus que les stages diving, où l’art de monter sur scène pour se jeter dans le public, sont encouragés par un ANGELO toujours à fond. Lorsqu’un fan monte sur scène, le chanteur tente de lui faire chanter le refrain de ses chansons. Il échoue régulièrement jusqu’à ce qu’un jeune entre 13 et 16 ans, le bluffe en reprenant facilement les paroles avant de repartir dans le public. Même certaines filles font du crowd et certains spectateurs, qui ne sont pas coutumiers du fait, se lancent aussi. C’est devenu un peu n’importe quoi devant les planches et je ne vous cache pas que rester concentré sur ce qu’il se passe sur scène devient un peu compliqué. Mdr.

ANGELO a de plus en plus chaud. Il est torse nu maintenant, laissant apparaître ses nombreux tatouages. Au détour d’un autre morceau, ni vu ni connu, le voilà qui se refait une petite séance de surf dans le public, toujours micro en mains. C’est totalement dingue !

Les titres défilent et le groupe est toujours aussi survolté. L’ambiance sur les planches est fun, d’ailleurs le sourire qui ne quitte pas le visage des musiciens, prouve, s’il en est, qu’ils s’éclatent comme des petits fous. Au détriment, parfois, de la musique, mais on leur pardonne facilement, tellement ils se donnent sur scène.

C’est fou comme le temps passe vite ! Nous arrivons déjà au dernier titre « Party at Ground Zero » un des premiers titres qu’ils aient été amenés à jouer. Même pas vu que c’était la fin. Il faut dire que j’étais plus concentré à éviter de me prendre des pieds dans la figure ou des gens sur le dos. Il est 23h23 précises, lorsque le groupe quitte la scène, soit après 1h20 de show. Est-ce la fin ? Bien sûr que non, car après avoir bien fait poireauter le public pendant plusieurs minutes, le groupe revient frais comme un gardon.

« Bonin’ in the Boneyard » et « Freddie’s Dead », un cover de CURTIS MAYFIELD, qu’ils avaient joué en live pour la première fois en France en 1986 – ça ne rajeunit pas – sont joués l’un après l’autre. « Yes, WE love you ! », nous lance NORWOOD de concert avec ANGELO et CHRIS. Celui-ci d’ailleurs ne tient plus en place et laisse régulièrement son clavier pour un trombone à coulisse. Il en profite pour déambuler de long en large sur la scène, tout en prenant le chant lead.

Il est temps pour nos copains de FISHBONE d’entamer leur tout dernier morceau de la soirée avec « Sunless Saturday ». Ce titre tiré de leur plus fameux album « The Reality of My Surroundings », met littéralement le feu au public. Les stages diving et les crowdsurfing ne s’arrêtent plus, c’est le boxon sur scène comme dans le public. C’est vrai que c’est beaucoup plus facile si le chanteur vous encourage à le faire. Lol.

20 minutes plus tard, après le rappel, c’est fini. Le groupe quitte la scène sans même dire au revoir à son public. Un peu surprenant tout de même. Cependant, à peine la scène débarrassée, apparaît au stand de merch‘ un ANGELO tout sourire, content de rencontrer ses fans et faisant la promotion de son merchandising.

Après avoir salué, comme il se doit, le chanteur et le féliciter pour son étonnante prestation, il est temps pour nous de regagner nos pénates. Un gros orage avec une pluie apocalyptique nous attend en chemin pour s’effacer un peu plus tard. Ouf, pas mécontent que ça s’arrête, parce qu’on a beau dire que l’apocalypse ça plait aux metalleux, ça fait du bien quand ça s’arrête !!!

Un grand merci à Metallian Productions pour l’accréditation et, promis, on fera mieux la prochaine fois pour les demandes.

THIN LIZZY FEST 2023

Dimanche 11 juin 2023 à l’Empreinte de Savigny le Temple (77)

Moi qui porte une admiration et une adoration pour le chanteur/bassiste/compositeur/poète PHIL LYNOTT, voilà un week-end que j’attendais !! En effet, quand trois passionnés de l’univers musical de THIN LIZZY décident, envers et contre tout, d’organiser une soirée dédiée à sa musique, je réponds présent ! Surtout que d’habitude, il faut s’expatrier en Irlande ou dans la perfide Albion pour voir de tels évènements.

Le provincial que je suis n’ayant pas évalué la distance de Paname à Savigny en RER (60km), et ce RER ayant en prime eu du retard, je suis arrivé en dehors des clous ! Et c’est en ayant raté les deux premiers tribute bands que je rentre dans la salle pour découvrir le troisième déjà sur scène. Même si je n’en dirais pas plus, je garde une bonne impression de ce groupe parisien, fidèle à l’esprit du grand PHIL.

Dès la sortie de scène du groupe, je me rue au stand de merchandising pour acheter la totale : un T-shirt de la journée, un double vinyle rouge de THIN LIZZY, concert de Lyon (Palais d’hiver/82)… Sacré souvenir que cette relique puisqu’en 1982, j’étais monté au Pavillon Baltard, quelques jours auparavant !

FURIOUS ZOO @ L’Empreinte

Déjà FURIOUS ZOO est dans la place, sur scène. Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, c’est le projet big rock de RENAUD HANTSON. Nous avons là, la dernière mouture du groupe et vraiment une dream team en les personnes de :

  • RENAUD HANTSON – chant,
  • XAVIER PALADIAN – guitares et backing vocals,
  • PASCAL MULOT (ex-PATRICK RONDAT GROUP et fidèle guerrier de RENAUD – basse,
  • AUREL OUZOULIAS (THE PRIZE, ex-MORGLBL) – batterie.

Le show démarre avec « Bad reputation », un titre de choix de l’univers de THIN LIZZY, suivi de « Going down », tiré de « Fishnet », nouvel album de FURIOUS ZOO fraîchement sorti.  Une bien belle surprise que d’entendre « Dear miss lonely heart », tiré du premier album de PHIL LYNOTT « Soho in Soho ».

FURIOUS ZOO @ L’Empreinte

Les titres de FURIOUS ZOO « Rock messiah », « Why dontcha », « The day of reckoning », « I don’t wanna lose you » sont agrémentés de  classiques du rock comme « Highway star » (DEEP PURPLE), « Johnny the fox » (THIN LIZZY), « Foxy lady » (HENDRIX).

FURIOUS ZOO tient en la personne de XAVIER un nouveau guitariste dont la dextérité n’est plus à prouver. Et c’est avec « Whole lotta love » de LED ZEPP que le groupe achève un show des plus vitaminés. Quel plaisir que cette communion avec le public !

Aux visages réjouis des gens dans la salle, on a eu droit à un beau moment de wock’n’roll, comme aime le dire RENAUD HANTSON. Impression confirmée par une amatrice de musique embringuée dans ce festival et qui me dit être impressionnée par la voix de RENAUD, sa tenue sur scène ainsi que cette version de « Foxy lady » qui l’a emportée.

Pas le temps de souffler puisque c’est le moment d’un petit intermède sous forme d’une tombola.

MARCO MENDOZA @ L’Empreinte

Retour rapide aux festivités en la personne du latino killer de la basse : Mister MARCO MENDOZA ! Il va explorer ses trois albums solos avec une prédominance pour l’album « Viva la rock », sans renier pour autant les groupes avec lesquels il a joué dans sa prolifique carrière. On a donc droit à « Hey baby » (avec TED NUGENT), « Hole in my pocket » (avec NEAL SCHON, guitariste de JOURNEY), « Chinatown » et « Jailbreak » (avec THIN LIZZY).

Pour « Chinatown », RENAUD HANTSON va rejoindre MARCO sur scène, tout comme la chanteuse de BLACK ROSE, l’un des tribute de la soirée. Il est aussi étonnant d’entendre un cover du PLASTIC ONO BAND (LENNON & YOKO ONO ) « Give peace a chance » où MARCO fait participer le public. Mais c’est sans compter sur du groove avec « Higher ground » du génial STEVIE WONDER.

Le show se termine avec un « Sweetest emotions » endiablé !

MARCO MENDOZA @ L’Empreinte

Pour une première édition du Thin Lizzy Fest, c’est pour moi un sans faute ! Un grand bravo aux organisateurs pour leur rigueur mais aussi pour la communion de leur folle passion. Sans oublier la salle l’Empreinte qui a fait confiance à ces trois fous furieux.

Rendez-vous est pris pour l’année prochaine puisqu’il a été annoncé une deuxième édition. Un premier nom a même déjà été confirmé avec la venue de GRAND SLAM, le groupe du guitariste LAURENCE ARCHER et du défunt PHIL LYNOTT !

IRON FEST OPEN AIR 2023

Report : LionHell TwentyOne

Suite à l’annulation du Bang Your Head, en juillet, et à notre grande peine/frustration, nous nous sommes décidés à nous rendre à Schönenberg-Kübelberg, en Rhénanie-Palatinat, pour l’Iron Fest 3.

Nous avions déjà participé à la première édition de ce Fest, en mai 2019 ; édition qui se tenait sur une journée, avec comme têtes d’affiche CRISIX et VISIGOTH.

Depuis la deuxième édition, en 2022, le Fest a déménagé de site. Et il n’y a pas à redire. Le nouveau site, qui se trouve en bordure d’un lac, est tout simplement génial !!!! La scène est dos au lac. Ce qui fait penser de suite au feu Fall of Summer. Une bonne partie du site est à l’ombre sous les arbres et là on pense immédiatement au camping du Pyrenean Warriors Open Air et à sa pinède. De nombreux bancs et tables sont disposés sur l’ensemble du site, ce qui donne un air de Biergarten au site.

Côté restauration, il y a de quoi faire avec un stand tenu par les organisateurs et un stand qui propose de la nourriture vegan. A noter que ce stand est tenu par l’Amicale des Sapeurs-Pompiers de la commune.

Gros plus du Fest, les WC (eh oui, c’est important en Fest, les sanitaires).  Ils sont dans des bungalows sur roues, il y en a suffisamment et ils seront toujours très propres. Il faut dire que spécificité allemande oblige, il y a une dame pipi. Quel plaisir que de pouvoir se laver les mains avec du savon, en sortant des toilettes !)

Les points noirs du Fest pour moi, un Metal Market plus que réduit, 1 ou 2 exposants, et vraiment pas très bien fourni. Le mini Metal Market du Rising Fest est bien mieux achalandé, merci Christian & Adipocère ! Le merch’ des groupes n’a pas assez de place, ce qui oblige à une rotation des groupes… Ce qui a pour effet de m’avoir fait louper le merch’ de RAVAGER le samedi.  Mon banquier me souffle à l’oreille que j’ai fait des économies, lol !

Et autre gros point noir, pour moi, le choix des boissons… Il n’y a aucune boisson sans bulles. Tout est avec des bulles chez nos amis Allemands. Et pas d’eau potable de dispo sur le site. C’est vraiment un point à revoir pour l’année prochaine. Certaines personnes pour des raisons de santé ne peuvent pas boire de boissons à bulles ou en très petites quantités.  Et franchement c’est hyper frustrant de ne pas pouvoir boire un coup avec les copains.

Vendredi 2 juin

8h, on the road again, nous décollons de Dijon, Nath et moi, direction l’Iron Fest. Nous faisons un p’tit détour par la gare de Nancy, pour récupérer notre copine, Delphine, qui arrive de Paris. Notre objectif est d’arriver sur site pour 13h, le Fest débutant à 14h, le vendredi.

13h05, nous sommes garés sur le parking qui se trouve juste à côté du site des concerts. Juste le temps de sortir de la voiture que nous sommes accueillis par notre ami, Tonton Douzic. Celui-ci à garder une place sur le camping pour Delph. Nath et moi ayant réservé une chambre à l’hôtel (Team onnaplus20ans, lol). 

Le camping est situé juste à côté du parking et du site. Le temps que Delph monte son campement. Nous sommes rejoints par un couple d’amis allemands, Michael et Elke. Que ça fait du bien de vous revoir les amis. Ça faisait trop longtemps. Putain de COVID !!!!

Nous nous dirigeons, sans stress, vers l’entrée du Fest. Il n’y a même pas 5 minutes du camping au site. Tiens ça fait penser au PWOA (again). Nous échangeons nos billets pour un beau bracelet en tissu et nous rentrons sur le site. Nous retrouvons nos amis Lorrains et Alsaciens. Juste le temps de se dire bonjour que le premier groupe commence son set.

Gros, gros points positifs des 2 journées, le son sera parfait pour tous les groupes. Et vu la configuration du site, tu vois très bien la scène de presque partout. Ce qui fera que jamais nous n’avons ressenti un effet de grosse foule et pourtant il y aura du monde.

14h, les Canadiens de LUTHARO ouvrent les hostilités avec leur Power/Death Mélodique. C’est surprenant au début. Certains morceaux sont du power avec chant clair et d’autres sont plus Death avec un chant growlé. 

KRISTA SHIPPERBOTTOM, la chanteuse, assurant vraiment bien les deux types de chants. Les 40 minutes de ce set vont passer beaucoup trop vite.

Belle entrée en matière avec un groupe que je vais suivre et que je reverrais avec plaisir en live. Je ne connaissais pas ce groupe avant de les découvrir sur scène.

15h, les Hollandaises de COBRA SPELL devraient débuter leur set de 40 minutes. Les groupes jouant tous 40 minutes, sauf les trois derniers groupes qui eux ont 1 heure de set. Mais non, ces dames vont débuter leur prestation avec 10 minutes de retard pour finalement ne jouer que 30 minutes. Alors que tout leur matériel est déjà en place et que ces dames ont déjà effectué leur sound check.  Finalement, ce n’est pas si mal 30 minutes, pour moi. Je me suis fait chier !!! C’est plat, mou du genou, insipide, sans âme et que dire de la reprise du « Animal (F**k Like a Beast) des W.A.S.P. ! Un morceau joué sans aucune hargne……quelle déception !!!! Ce n’est pas tout de tricoter du manche, de prendre des poses ultra sexy, dans des tenues ultra sexy……la musique et l’envie de jouer……elle est passée où ??????? C’était peut-être un jour sans pour le groupe. Mais franchement, je ne ferais pas des kilomètres pour les revoir…..

INDIAN NIGHTMARE @ IRON FEST 3

16h, les Allemands d’INDIAN NIGHTMARE et leur Heavy/Speed Metal/Punk vont tout déchirer. Là, l’envie et la hargne sont biens présentes !!! Je connaissais le groupe sur album, mais je ne les avais encore jamais vus. Grosse claque et grosse ambiance dans le public !!! Un groupe que je reverrais avec beaucoup de plaisir !

17h, les Irlandais du Nord de STORMZONE et leur Power/Heavy prennent possession de la scène. Je ne connaissais pas ce groupe et mon dieu quelle erreur !! Ce set fût parfait du début à la fin avec une mention particulière pour le chanteur JOHN « HARV » HARBINSON qui a une voix magnifique !!! Un groupe à suivre et à revoir en live !!!

18h, les Allemands de REZET et leur Thrash Metal vont encore faire monter d’un cran la qualité de cette journée. 40 minutes de bonheur avec un groupe qui maîtrise son sujet. Ça riff, ça tronçonne, ça déboite des culs, ça tourne dans le pit et la poussière vole… Que du bonheur pour mon p’tit cœur de thrasheur !!!!! Je veux les revoir !!!!

STALLION @ IRON FEST 3

19h, juste le temps de se remettre de REZET et de se positionner à la barrière que nos amis Allemands de STALLION et leur Speed/Heavy metal vont tout détruire sur leur passage, tel Attila et sa horde de Huns !!! Le show de cette journée pour moi !!!! 40 minutes ultra efficaces avec un groupe au top et heureux d’être là. Le public, composé en grande majorité d’Allemands, va lui aussi être au top du top !!! Ce n’est pas mon premier concert du groupe, mais c’est le meilleur que j’ai vécu !! Mention spéciale au chanteur PAUL EHRENHARDT qui a une voix splendide et qui bouffe la scène !!

AMBUSH @ IRON FEST 3

20h, les Suédois d’AMBUSH et leur Heavy vont nous délivrer un show parfait !! 1 h de bonheur ! Mais, les ayant vus le 20 mai au Huginns Awakening Fest à Ostende, je suis moins à fond que pour STALLION. En revanche, dans l’après-midi, nous avons échangé avec eux. Ils étaient tranquilles dans le public à profiter du Fest. Ils nous ont reconnu d’Ostende et surtout de Dijon où nous les avions fait jouer avec EVIL INVADERS et ENFORCER. Ils nous ont reparlé Chocolatine et pas pain au chocolat (coucou les Twins Citrouille), et Digue du Cul (merci William et le Fest de Vouziers, lol). Ces mecs sont excellents sur et en dehors de la scène !

ARTILLERY @ IRON FEST 3

21h30, les danois d’ARTILLERY vont nous assener 1h de Thrash ultra efficace !! Gros show des Danois !! Mais, là aussi, les ayant vus au Huginns Awakening Fest en mai, je suis moins rentré dans leur show qu’en Belgique. Un groupe qui mérite de venir poser ses instruments du côté de Dijon.

23h, le dernier groupe pour cette première soirée, les vétérans Allemands, d’ANGEL DUST et leur Heavy/Power vont nous délivrer une bonne heure de show ! Show qui se terminera avec le morceau « Bleed »… Ce qui ravira Nath !! Prestation sympa sans plus.

Samedi 3 juin

Après une bonne nuit de sommeil et un frühstück pantagruélique, nous voilà parés pour cette deuxième journée, avec 10 groupes au programme.

Cette deuxième journée, sera marquée par la rencontre, grâce à Rikki et Isa, du bassiste et du chanteur de HAMMER KING, groupe Allemand de heavy/power. Belle rencontre avec des gens charmants et très sympathiques !!

Nous avons aussi partagé notre table avec un charmant couple allemand qui, se rendant compte que nous étions Français, a engagé la conversation. Il se trouve que Fabian est un ami d’Alexis et Legorg d’HURLEMENT. Le monde est vraiment petit !! Mais le comble de tout ça…Fabian est le chanteur du duo ATOM SMASHER – Epic Heavy Metal – qui a sorti un 45T, en novembre 2020, chez Gates of Hell Records et qui vient de sortir un split, 45T, avec IRON KOBRA chez Dying Victims Productions.

RAVAGER @ IRON FEST 3

13h, c’est aux Allemands de RAVAGER et leur Thrash puissant que revient la lourde tâche d’ouvrir les hostilités de la journée. Le groupe va parfaitement chauffer le public déjà nombreux en ce début d’après-midi.

14h, les Autrichiens de LIQUID STEEL (Heavy Metal) montent sur scène. Le concert débute bien… jusqu’à ce que le chanteur chante…. Et là, c’est mort pour moi. Je n’accroche absolument pas à la voix. Musicalement, c’est bien, du Heavy comme j’aime… mais le chant, je n’y arrive pas. Faut que j’écoute sur album pour me rendre compte. Le public, lui, fait un bon accueil au groupe.

HERZEL @ IRON FEST 3

15h, nos amis Bretons d’HERZEL et leur Epic Heavy Metal vont littéralement enflammer le public de l’Iron Fest et mettre le feu dans le pit. Déjà la veille, nous avions pu nous rendre compte de l’engouement des Allemands pour HERZEL et TENTATION. Arborant un dossard aux couleurs de TENTATION sur ma veste à patchs (merci Laurent METIVIER), je me suis fait aborder plusieurs fois par des festivaliers. Festivaliers qui n’ont pas tari d’éloges pour TENTATION et HERZEL.  Nombre d’entre eux étant présent au Keep It True, en avril, étaient déçus de ne pas avoir pu obtenir une place pour la Warm Up où HERZEL jouait. Le public va vraiment faire un accueil de dingue aux HERZEL de la première à la dernière seconde du show !!!! Et que dire du groupe, si ce n’est merci messieurs !!!

Le groupe a été parfait en nous délivrant là une prestation magnifique !!!! Mention spéciale à MORDIERN LE DISSEZ à la basse (mon Dieu, quel tueur et quelle présence scénique !!!) et à THOMAS GUILLESSER au chant.

Quelle progression dans l’aisance scénique ! THOMAS bouffe la scène à présent et assume pleinement son rôle de frontman du groupe !! J’ai déjà vu le groupe plusieurs fois en live, mais là ce fut et de loin leur meilleure prestation !!

16h, les Autrichiennes de VULVARINE et leur hard-rock ont la lourde tâche de succéder à la déferlante HERZEL ! C’était plaisant, mais je n’ai pas vraiment réussi à me sortir du show précédent. C’est un groupe que je vais suivre sur album et que je vais essayer de revoir en live. Je suis désolé mesdames, mais HERZEL m’avait tué !!!!

RIOT CITY @ IRON FEST 3

17h, les Canadiens de RIOT CITY et leur Heavy/Speed vont nous délivrer 40 minutes de tuerie !!! Là-aussi, quelle progression depuis leur venue au Rock’n’Eat, en avril 2022. Le groupe a vraiment gagné en maturité sur scène. RIOT CITY est vraiment devenu une machine de guerre en live ! Le groupe se donne à fond ce jour-là. Faut dire que c’est la dernière date de leur tournée européenne. Que du bonheur !!!

18h, les Allemands de DUST BOLT vont nous délivrer une bonne prestation. Leur Thrash fait mouche et le public répond présent !

Moi, je suis en retrait. J’ai vu le groupe il y a quelques semaines à Montbéliard, avec INSANITY ALERT et CRISIX. Je m’économise pour la suite des hostilités.

SEVEN SISTERS @ IRON FEST 3

19h, les Anglais de SEVEN SISTERS et leur NWOTHM/Heavy Metal vont nous délivrer un show grandiose !! 40 minutes parfaites avec un groupe au top ! Eux-aussi terminent là une tournée européenne qu’ils partagent avec RIOT CITY, ce qui va nous donner un dernier morceau de folie avec la présence de CALE SAVY, guitariste et chanteur sur le 1er album de RIOT CITY, mais aussi de JORDAN JACOBS, actuel chanteur de RIOT CITY en plus de KYLE McNEILL, le chanteur des SEVEN SISTERS. Ce fut un final dantesque pour le meilleur concert que j’ai vu à ce jour du groupe !!!

20h, les Allemands de MACBETH prennent possession de la scène pour une heure de heavy metal, chanté en Allemand. Perso, j’ai beaucoup aimé leur prestation. J’avais déjà vu le groupe, à Colmar, au Skull Crush Fest, il y a quelques années. Nath a moins accroché. Elle trouve que ça fait trop GRAVE DIGGER, avec un chant en Allemand, mdr. Les goûts et les couleurs… Moi, je suis partant pour une troisième fois en live !!

ATLANTEAN KODEX @ IRON FEST 3

21h30, c’est au tour des Allemands d’ATLANTEAN KODEX de nous délivrer une heure de Heavy Metal epic. Je n’avais jamais trop écouté ce groupe sur album. Nath, elle, adore et a déjà vu le groupe plusieurs fois en live. Dès la première note et jusqu’à la dernière, je vais me laisser gagner par leur musique. Belle découverte !! Le public répond présent et scande les paroles du groupe tout au long du concert ! Mention spéciale à la guitariste CORALIE BAIER !!

Quelle classe et quel touché de guitare, le tout sans être obligé de se travestir en égérie pour Marc Dorcel. Très belle découverte qu’ATLANTEAN KODEX !! Je vais me pencher sur la discographie du groupe et surtout je veux les revoir en live.

TYGERS OF PAN TANG @ IRON FEST 3

23h, les vétérans Anglais de la NWOBHM, TYGERS OF PAN TANG ont la lourde tâche de clore ces 3 jours de Fest. Mon dieu que c’était bon !!! J’ai pris mon pied à déguster les brûlots anciens et récents du groupe !!! J’avais déjà vu le groupe au Bang Your Head de jour. Mais là, de nuit et avec de superbes lights, leur show en était encore meilleur !!! 1h de bonheur !!! J’en aurais bien pris encore un peu, tellement c’était bon !!! Super show pour clôturer là cette troisième édition de l’Iron Fest.

Les dates pour la 4éme édition sont du 23 mai 2024 au 25 mai 2024. En fonction de la programmation et de notre disponibilité, nous envisageons fortement d’y participer.

En conclusion : Support the Underground !!! STAY HEAVY !!!  

THE ELECTRIC ALLEY au Brin de Zinc

Lundi 22 mai 2023 à Barberaz

Ce lundi 22 mai, au Brin de Zinc, se produit ELECTRIC ALLEY, un groupe Espagnol venu d’Andalousie. Ils sont venus nous présenter leur quatrième Album « Apache  » sorti en octobre 2022, album que j’écoute en écrivant ce report.

Bien que ce soit un groupe Espagnol, ici point de guitares gitanes ou de Flamenco. On a du bon rock à la sauce américaine (BLACK STONE CHERRY, JOHN COUGAR MELLENCAMP, BLUES TRAVELER) mais sans harmonica et duels de guitares comme dans BLUE OYSTER CULT, WHISBONE ASH ou THIN LIZZY. Je suis justement de penser à ça quand vlan, ELECTRIC ALLEY commence à nous jouer une reprise de THIN LIZZY : « CowBoy Song ». Vous savez ce qu’on dit sur les grands esprits qui se rencontrent, lol !

Un très bon concert d’1h45, bien énergique et très satisfaisant devant malheureusement à peine une trentaine de personnes. La faute en est très probablement due au fait que beaucoup d’habitués de la salle se sont rendus ce soir à Lyon pour assister au concert d’une pointure du metal.

Mais, malgré ce manque d’affluence, les ELECTRIC ALLEY n’ont pas joué au rabais. Les spectateurs présents sont ressortis ravis de leur soirée et le merchandising qui a bien marché en est une preuve.

Le groupe était là au complet pour les dédicaces de CD et d’albums. Personnellement, c’est un groupe que je vais revoir avec plaisir au Raismes Fest en septembre.

On se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures les copains ! Hum, je le sens bien ce petit concert de DAMN TRUTH !!!

MANON WERNER BAND au Brin de Zinc

Vendredi 19 mai 2023 à Barberaz

Que de chemin parcouru depuis le 19 décembre 2019, le 1er concert du MANON WERNER BAND au Brin de Zinc, synchronisé avec la sortie de leur tout premier bébé : le E.P. « Inside » ! La chambérienne était là ce soir comme à la maison, en présence de beaucoup de fidèles avec, néanmoins, une pression supplémentaire, du fait que le BDZ soit littéralement blindé.

MANON n’a pas le timbre rugueux des vieilles blueswomen mais, en plus de la primeur de sa jeunesse et de sa fougue, elle possède déjà une voix puissante et douce à la fois. Elle sait captiver son auditoire avec des titres comme « Hear me », « Don’t judge me ».

En annonçant « Woman’s blues », elle nous parle de ce 1er album tant attendu et qui sera enregistré à l’automne.

MANON mêle à son répertoire quelques standards comme le superbe « Chain of fools » de la diva ARETHA FRANKLIN ou le sensuel « You can leave your hat on » (rappelez-vous de la sulfureuse KIM BASINGER, dans le film « 9 semaines ½ » avec la voix rugueuse de JOE COCKER, en fond musical), sans oublier le « I put a spell on you » du furieux SCREAMIN’ JAY HAWKINS… mais remodelé à sa sauce.

Durant tout le show, on voit une belle complicité avec son fidèle guitariste MAX ANGUSON avec qui elle sévissait auparavant dans MANMAX.

MANON revisite son E.P. 3 titres avec « Get on », « Inside », sa 1ère chanson où le saxo de RENAUD se fond dans le décor et le nerveux « Out of control », au refrain accrocheur avec un bon solo guitare de MAX. S’enchaîne « Voix de sorcières » a cappella. A noter que c’est la seule chanson en Français !

MANON est un de ces êtres qui semblent indépendant, marqué par ces femmes qui font selon leur instinct, leurs différences…

Arrive « Hard way » où Manon va s’éclipser pour mieux revenir pour un 1er rappel avec « I just wanna make love to you », suivi d’un deuxième : « Nomad », à la demande générale.

Exit…

Voilà un groupe solide autour de MANON WERNER qui écrit pendant que le reste du groupe compose et arrange leur musique. Rendez-vous sur quelques dates d’une mini-tournée estivale,  avant la rentrée en studio à l’automne pour ce premier album tant attendu.