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METALOÏD METALFEST 2022 à Saint-Privat (07)

Date du concert : 01 octobre 2022 – Report et photos by Ti-Rickou

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

J’ai été mega dégouté de ne pas pouvoir faire le Rising Fest de Dijon cette année, de ne pas pouvoir aller faire la fête avec les copains mais j’ai quand même eu une compensation en pouvant voir les GIRLSCHOOL à Montpellier – grosse compensation quand on sait que malheureusement elles ont annulé au dernier moment leur participation au Rising.

Autre groupe que je voulais voir le vendredi soir : mes copains de BLACKRAIN. Et là, qu’est-ce que je découvre ? Qu’ils passent en tête d’affiche sur un metalfest, à Saint Privat en Ardèche ! Le temps de consulter Mappy et de voir que c’est à moins d’une heure de ma base, je me trouve un peu moins dépité du coup !

Allez, premier octobre. Tiens chérie, j’ai trouvé un endroit original pour notre anniversaire de mariage. Bon, je lui ai trop fait le plan, elle se doute de l’entourloupe. Mais comme elle adore BLACKRAIN, ça tombe bien. En revanche à la question, c’est quoi les autres groupes ?, vu qu’encore une fois j’ai bien bossé mon dossier, je réponds… « heu… ». De toute façon, premièrement, y’a BLACKRAIN, deuxièmement y’a BLACKRAIN, troisièmement il faut soutenir les initiatives locales et quatrièmement il n’y a pas de tribute bands, ce qui devient de plus en plus rare. Ah oui, je vous ai dit qu’il y a BLACKRAIN ?!!!

Bon, on trouve la salle sans problème et, mega surprise, elle est super bien : grande (700 personnes), cours intérieure avec un food truck (pas con, surtout si on veut manger). L’asso a fait une super déco dans la cour et la salle, tout a l’air prêt pour qu’on passe une très bonne soirée.

INKI TERRA @ METALOID METALFEST #3

Alors, en regardant l’affiche, j’en déduis que le premier groupe est RODEO Z un groupe de punk rock. On va le savoir tout de suite vu que les hostilités commencent !

Heu non, ça ne colle pas, 1) ce n’est pas du punk, 2) ce n’est pas qu’en français. Renseignements pris, c’est INKY TERRA, groupe local ardéchois, qui vient de monter sur scène. Heu, comment dire ? C’est plutôt néo metal, rock neo metal. L’avantage, c’est que ça ne beugle pas. Ce n’est pas forcement ma tasse de thé mais ce n’est pas mal fait. Ils sont jeunes et motivés. Et surtout, ils ne me donnent pas envie de me sauver en courant – ce qui n’est déjà pas mal pour un premier groupe.

J’apprécie les qualités acoustiques de la salle, les lights. Mon impression première se confirme, la soirée va être sympa.

RODEO Z @ METALOID METALFEST #3

Petit tour au food truck pour essayer les tacos avant l’arrivée du prochain groupe qui, cette fois-ci, sera bien RODEO Z ! Alors eux, je connais. Pas depuis longtemps mais les voix du rock étant  impénétrables, j’ai récupéré un de leur CD il y a une quinzaine de jours. Donc, je sais à quoi m’attendre.

Et je ne vais pas être déçu ! C’est bien du punk rock en français, pas prise de tête, tout dans la déconne et le fun. C’est un style que je n’écoute pas forcement chez moi mais que j’apprécie énormément en live car c’est festif.

La salle, qui s’est déjà bien remplie, réagit très bien à leur musique. Il faut dire que ce soir, le public est très bigarré. On a aussi bien des black ou death metalleux, des hard-rockers et des punks. Et tout ce petit monde cohabite très bien et n’a qu’une envie, c’est de s’éclater. Et ça, RODEO Z , leur en donne l’occasion.

Je pensais que je jetterai une oreille et que je partirai vite et non, je suis resté jusqu’à la fin de leur set. Comme quoi, j’aime vraiment le festif.

SCIENCE OF DISORDER @ METALOID METALFEST #3

Bon là, pour le prochain groupe, le tempo va s’accélérer d’un cran. A priori SCIENCE OF DISORDER, c’est quand même un peu brutal. Les petits Suisses ne sont pas là pour manger du nougat ! En tout cas, je vais découvrir leur musique et j’aimerai bien que ça me plaise car ils sont très sympas. Je le sais vu qu’on a papoté un petit moment devant le food truck. Bon quand même, le fait que le chanteur soit chanteur d’un groupe qui a joué au Lion’s Metal Fest ne me rassure pas tellement…

Allez, de toute façon, on va être fixés de suite vu qu’ils montent sur scène. Ils commencent de dos devant la batterie. L’intro arrive. Musicalement, on est dans du stoner doom. Musclé mais du stoner doom. Le chanteur a une belle voix. Bien-sûr quand il ne fait pas sa grosse voix mais ça va, c’est supportable pour un petit Rickou.

En plus je suis vraiment surpris car musicalement ça le fait. On sent quand même qu’ils sont tirés entre du doom stoner et du « je fais du plus violent » mais bon là, moi j’apprécie. En plus, visuellement ça le fait aussi. Les musicos ont une vraie présence sur scène et ils maitrisent effectivement très bien le live.

Le public de plus en plus nombreux dans la salle rentre une nouvelle fois dans l’univers du groupe. Le son est toujours très bon, les lights assez pour faire de belles photos. Du coup le temps passe très vite.

Je suis très content. En plus, je viens d’apprendre que le prochain groupe à monter sur scène, ce n’est pas DEATHS AWAITS mais BLACKRAIN. Yes !

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

Allez, petit tour dehors. Séance hydratation, papotage. Je remarque que les T-Shirts et sweats BLACKRAIN (issus du dévalisage en règle de leur stand merch’) sont de plus en plus présents dans la salle. Le ton est déjà donné, BLACKRAIN est dans la place ! Allez, je vais me positionner car là, ça va être bien serré.

Et c’est parti pour le chant des Hauts-Savoyards. Etrange, je pensais qu’ils ne le mettaient que quand ils étaient chez eux… Mais au moins, ils montrent la couleur !

Comme des diables in the box, les BLACKRAIN attaquent directement par « Entamed ». La température de la salle a pris plusieurs degrés. D’entrée de jeu, on sait qu’on va avoir droit à un show énorme. En tout cas, on va déjà avoir droit à de nouveaux morceaux qui seront sur le futur album. Eh oui, on a de la chance, on a en exclu live plusieurs titres. Et il faut dire que ces morceaux déboitent leur mère-grand dans le Picodon !

En plus, ils se marient très bien avec les anciens morceaux qui, bien sûr, à l’instar d’un « Innocent Rosie », « Blast me up » ou un « Rock my funeral » ne sont pas oubliés. Ni d’ailleurs le cover de TWISTED SISTER « We’re not gonna take it » qui apparait désormais en milieu de set list et qui embrase comme à chaque fois la salle.

Mais c’est vrai que BLACKRAIN a pris de la bouteille, c’est maintenant une véritable machine de guerre, festive mais de guerre. Ils ont tous pris en maturité, que ce soit MATT, MAX 2, FRANCK ou SWANN. Ils sont vraiment en possession totale, que dis-je, en maîtrise totale de leur art. Le temps passe très très vite.

On ne va pas avoir droit à un faux rappel et directement après « Hellfire », ils remercient les organisateurs et nous annoncent qu’on va pouvoir tous chanter sur le dernier morceau que tout le monde connait vu qu’il s’agit de « It’s a long way » d’un petit groupe australien. Effectivement, on connait ! C’est une ambiance de dingue dans la salle, fan de BLACKRAIN ou pas, tout le monde veut chanter en chœur le refrain.

Waouh, quel finish, quel show et quelle tarte ! Putain que c’était bon. Ca faisait trop longtemps que je ne les avais pas vus en live ! Pour ma part, j’ai vraiment hâte d’écouter leur nouvel album.

Allez, on attend qu’ils arrivent au stand merch’ pour pouvoir papoter un peu avec eux.

DEATH AWAITS @ METALOID METALFEST #3

Je suis tellement content de les retrouver que j’en avais presque oublié qu’il reste un groupe. Alors, vue la calligraphie du nom du groupe des DEATH AWAITS, je pense que ça va être très violent. Pas seulement un petit peu violent, très violent…  Mais bon, même pas peur, je me dirige vers la scène.

Je suis dégouté mais j’avais raison. On va dire que là on est dans du death metal qui bastonne grave. Et je ne parle même pas de la voix ! Mais, rassurez-vous, je ne vais pas faire ma vierge effarouchée, sur ce genre de fest, on sait très bien qu’il y a des groupes plus violents que d’autres et ce n’est pas parce que personnellement je n’aime pas ce courant que le public présent n’adhère pas.

Et c’est vrai que dans la salle ça bouge énormément. Moi, je suis un peu embêté car non seulement ça joue vite, ça chante fort mais en plus, la lumière n’est pas géniale pour les photos. Sur ce coup-là, je vais avoir un coup de chance car l’orga est obligée d’interrompe 30 secondes le concert pour demander à des propriétaires de voitures gênantes de les bouger. Au moins, j’ai de la lumière et ça n’hurle plus, lol.

Au bout de quatre morceaux, je décide de laisser les afficionados du style se délecter pour aller retrouver les copains de BLACKRAIN et de EVE’S BITE venus en renfort. Le temps de leur dire au revoir ainsi qu’aux orgas et il est déjà plus d’une heure du mat. Il est plus que temps de reprendre la route.

En tout cas, ce METALOID METALFEST est vraiment une très bonne découverte et en plus la confirmation que l’on peut faire se déplacer les gens même dans une petite ville si l’affiche est attirante.

Un grand merci aux organisateurs qui sont vraiment très cools et que j’ai hâte de retrouver pour de nouvelles aventures.

Long live rock‘n’roll, my friends !     

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

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LITTLE CAESAR, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 17 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Les week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour assister au concert des CRUZADOS. Euh.. non, je me trompe, c’est les LITTLE CAESAR que je vais voir. Remarquez, je ne me trompe pas trop, étant donné que les ¾ des musiciens jouent avec les CRUZADOS. Comment ça, vous ne savez pas quel est ce groupe ? Suivez un peu les reports du webzine, enfin !

Trève de plaisanterie, et revenons à nos moutons. Comme vous vous en doutez, la route se fait les doigts dans le nez, à force, et nous arrivons à bon port. Évidemment, mon binôme de concerts Steve *74, m’accompagne comme souvent. Depuis le temps que, moi comme lui, nous voulions voir le groupe à l’œuvre, ce soir c’est chose faite.

Et voilà, fin du report.

Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon, d’accord, mais c’est bien parce que c’est vous, hein ? Lol.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Cà fait une bonne demi-heure que nous sommes arrivés et le Brin de Zinc se remplit de plus en plus, ce qui est bon signe. Le temps passe et, pendant que nous papotons avec les copains, nous nous faisons gentiment bousculer par RON YOUNG, le chanteur du groupe qui traverse le public en catimini pour monter sur scène.

Il est 21h15 lorsque les LITTLE CAESAR envahissent les planches au grand complet.

Et d’entrée de set, le groupe montre les crocs avec « Pièce of The Action », un titre tiré de leur deuxième album « Influence ». Sans autres fioritures, ils enchaînent avec l’excellent « Rock’n’roll State Of Mind », du tout premier album, sorti il y a déjà 32 ans – ce qui ne nous rajeunit pas.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Le groupe ne nous laisse à peine le temps de reprendre nos esprits, et enchaîne avec « American Dream ». Ultra groovy, et mega bluesy, ces titres, qui se retiennent comme une chanson populaire, comble le Brin de Zinc bien complet.. RON prend enfin le temps de nous parler pour nous présenter « Holy Roller ». C’est fou comme notre arrière-train n’arrête pas de bouger au son de ces morceaux. C’est très bon et tout le monde semble prendre son pied.

L’ambiance sur scène est bon enfant. RON plaisantant régulièrement avec son guitariste MARK TREMALGIA. Voire même avec LOREN MOLINARE, le second guitariste, complice de toujours, qui ne tient pas en place. Il fait presque autant le show que RON, il bouge dans tous les sens, et se frotte régulièrement au public.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

ROB KLONEL derrière ses fûts reste le métronome du groupe. C’est lui qui donne le tempo en rythme avec PHAROAH BARRETT, l’impressionnant bassiste. Celui-ci prend de temps en temps le chant lead et fait groover sa basse comme jamais.

LITTLE CAESAR continue sur sa lancée. Et vas-y que je te joue un petit « Hard Time » pour enchaîner sur l’émotion avec « Johnny », et un « Turn My World Around » qui embrase le BDZ. Des pépites sorties tout droit de l’empire du petit CAESAR. C’est tout simplement monstrueux d’efficacité.

Et paf ! C’est l’incontournable hit du premier album « Chain Of Fools » qui finit de consumer le public. Tout bonnement imparable. Notre niveau de satisfaction commence à surchauffer autant que la chaleur intense de la salle.

RON nous explique qu’un soir, après qu’il se soit disputé avec LOREN, celui-ci l’appelle vers trois ou cinq heures du matin pour se réconcilier, et ce soir-là, ils ont écrit « Rhum & Coke », un morceau au refrain de tueur, même si le titre en lui-même peut-être porté à controverses.

Les titres tous aussi magistraux les uns que les autres se bousculent en file indienne. Un petit « Straight Shooter », issu du dernier LP du groupe en date, puis un « Vegas », toujours de l’album « Eight », pour continuer sur « Motown », un excellent hommage à la maison de disques de Détroit, poursuivi par un « Stand Up » et un sale « Down & Dirty ».

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

RON remercie chaleureusement son public en Français dans le texte. Comment ne pas résister devant le charisme de cet excellent chanteur. Malgré une chaleur ultra-condensée – RON est surpris de voir ses bras tatoués plein de sueur – le groupe continue de mettre le public dans sa poche, en continuant avec les morceaux « Mama Tried » daté de quatre ans déjà, prolongé par « Every Pictures Tells a Story ».

Fin du spectacle. Les LITTLE CAESAR quittent la scène après un salut aux spectateurs. Mais pas pour longtemps, car ils reviennent sous les sollicitations du public toujours aussi nombreux.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

« Wrong Side of the Tracks » suivi d’une belle balade, pour atomiser le Brin de Zinc avec « Real Rock Drive ». Que d’énergie déployée dans cette succession de morceaux intenses. Après plus d’une heure trente d’un show ultra-chaud, le groupe quitte les planches, tout comme le public, complètement lessivé.

Ils reviennent pour faire les photos et signer les autographes après être allé se rafraîchir dans les loges. Pour nous, malheureusement, nous n’aurons pas le temps d’attendre. Il est l’heure de retourner retrouver notre doux foyer, étant donné l’heure tardive… non sans avoir fait un petit tout au merch’, pour soutenir le groupe en achetant T-Shirt et de vieux albums.

Comme d’habitude, nous remercions vivement Thomas et le Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

Et un peu de rab’ de photos et c’est cadeau !

PASCAL VIGNE BAND et VOODOO SKIN au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 09 septembre 2022 – Report et Photos : Hi’ Twist

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Retour au BDZ, une salle que connaissent bien les musiciens de VOODOO SKIN, puisque la plupart sévissent dans HIGH VOLTAGE et ont RDV chaque fin d’année dans ce lieu si chaleureux, dédié à la culture.

Je parlerai peu de PASCAL VIGNE BAND car je n’ai vu que 4 titres de son concert. J’admire la dextérité de PASCAL VIGNE, alliée à une rythmique soutenue qui tient la route puisque nous retrouvons les mercenaires du rock CHRISTOPHE BABIN (basse du PAT O’MAY BAND) et AUREL OUZOULIAS (batterie de SATAN JOKERS, MORGBL). Le tout est exécuté dans un registre guitare instrumentale et dans le sillon d’un SATRIANI ou d’un VAI.

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Petit intermède au bar et déjà les tauliers du BDZ montent sur scène. J’ai nommé VOODOO SKIN. Plus de 3 ans et demie se sont écoulés depuis la sortie de leur premier opus. Une intro guitare jouée par JC. LAFARGE annonce « Get out », 1er titre du tout nouvel album du groupe, album du même nom. Rythmique puissante pour un titre qui accroche, tout comme « Wherever you go »qui démarrent sur les chapeaux de roues et qui nous gratifie de belles harmonies vocales.

Retour au premier album avec « Sweet fallin’ angels » qui opère dans un registre classic rock avec de belles envolées ledzeppeliniennes. Arrive « Better man », suivi de « Alibis » et sa rythmique soutenue. De ce premier opus, « Addicted to pain » surprend par sa montée en puissance, appuyé par la voix de FRANCOIS ROTA qui donne tout ce qu’il a. Grand moment… tout comme les nouveaux titres issus de « Get out ».

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Je ne peux faire l’impasse sur un « Dont’ tell me », dans l’esprit d’un DEAD DAISIES avec un refrain accrocheur qui te rentre dans la tête ou d’un « Lost » qui débute par une douce ligne de basse de GUILLAUME GIAZZI, avec la voix posée de « FRANSCOTT » et qui sera l’intermède calme du concert. Quand « Scared » commence, sur les chapeaux de roue toujours, nous sommes surpris par sa rythmique ska.

Les musiciens ont plaisir à jouer et leurs petites taquineries donnent l’ambiance de la soirée.

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Un rappel verra le retour des VOODOO SKIN avec « Breaking in two » et sa grosse rythmique.

Le moment phare du concert se produit avec « The leaving ». Avec son intro basse/batterie et la voix mélodique, le groupe nous emmène dans un beau voyage. La construction et les envolées de ce titre me font penser à MUSE. Le rythme s’accélère vers la fin. Splendide !

Exit, même si on est encore dans le move et dans l’ambiance de cette si belle soirée. Au moment de cette publication, beaucoup de souscripteurs au crowfunding de « Get out » auront reçu ce nouvel album. pour les autres, patience. Et pour les plus curieux, vous avez tout le loisir d’aller les écouter sur les plateformes de téléchargement !

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ADAM BOMB et HARSH au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 03 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois  au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !

Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!

Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.

HARSH @ le Brin de Zinc

Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.

ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.

Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.

Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !  

Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.

Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.

« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.

Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.

KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !

LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.

Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.

Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».

Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.

« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.

A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.

Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !  

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

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GIRLSCHOOL et ALCATRAZZ au Secret Place (34)

Date du concert : 02 septembre 2022 – Report et Photos : TI-RICKOU

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Vamos a la playa, oh ohoh ohoh ! Comment, qu’est-ce qui m’arrive ? Rien, juste une envie de plage, de Sud… ça fait trop longtemps. Comment c’est quel groupe et c’est où ? Femme de peu de foi !!! Bon d’accord, c’est à Montpellier. Comment, il n’y a pas la mer à Montpellier, on m’aurait menti ?!! En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’au Secret Place, il y a les GIRLSCHOOL. Euh oui, les mêmes GIRLSCHOOL qu’on avait tenté d’aller voir au-dessus de Cannes (au Tribal Fest) il y a quelques années. Elles devaient y être en tête d’affiche mais un orage et la foudre en avaient décidé autrement ! Là, à priori, s’il y a le moindre doute, le concert se fera dans la salle donc pas de risque d’annulation. En plus chérie, tu adores les GIRLSCHOOL. Rappelle-toi que tu m’avais cassé les pieds pour aller à Lyon parce qu’elles jouaient en première partie de SAXON !!!

Ce soir en plus, la première partie c’est ALCATRAZZ. Non chérie, ce n’est Alka-Seltzer, ce n’est pas un aspirine (lol), c’est l’ancien groupe de GRAHAM BONNET (si, GRAHAM BONNET, l’ancien chanteur de RAINBOW), l’ancien groupe aussi d’YNGWIE MALMSTEEN et de STEVE VAI…. Euh, je vois à ta tête que ce n’est pas la peine d’en rajouter parce que je sais que ce n’est pas forcément ton style. N’oublie pas, on y va pour les GIRLSCHOOL !!!

Jour J, j’espère vraiment qu’ils ont prévu de les faire jouer dans la salle car la météo annonce des putains d’orages mega violents par là-bas… Allez, on part tôt pour éviter les embrouilles et bien-sûr on arrive tôt… euh mais vraiment trop tôt. Ma chérie était tellement pressée de voir le concert qu’elle s’est juste plantée d’une heure sur l’ouverture de la salle.

Ca me permet de voir arriver les GIRLSCHOOL et l’arrivée d’une partie d’ALCATRAZZ. J’ai évidemment bien bossé mon sujet, je ne sais pas qui est le chanteur du groupe actuellement. C’est peut-être le mec qui m’a demandé en anglais où était le Secret Place et qui, lorsque je le lui ai montré a ajouter : « It’s very secret » !   

Allez, après avoir attendu deux plombes pour pénétrer dans l’enceinte du Secret Place, je vois avec soulagement que la scène extérieure n’a pas été préparée et vu la moiteur et l’état du ciel, ce n’est vraiment pas con !

Et sur qui je tombe ? Mon copain JO AMORE (KINGCROWN, ex-NIGHTMARE, etc) ! Mega content de le revoir !! En plus, on va pouvoir faire ce qu’on adore : nos langues de p….s !!! Vous devinez sur quel groupe qui est en pleine bad activité ? lol ! JO est là pour soutenir son copain JOE STUMP avec qui il a un groupe, JOE STUMP’S TOWER OF BABEL. D’ailleurs, mon petit doigt me dit que le nouvel album ne devrait pas tarder. Entre deux déconnades, je demande à JO qui est le chanteur actuel d’ALCATRAZZ (quand même, je m’intéresse) et il me répond que c’est DOOGIE WHITE. Yes, je n’avais pas reconnu DOOGIE ! Trop fort le Rickou ! Pour ceux qui ne savent pas qui c’est, démerdez-vous, je ne répondrais pas. Bon, je suis gentil, je vais quand même vous aiguiller, on reste dans la famille RAINBOW, MSG… Yes, du coup, je suis un peu plus aux taquets.

Allez, à force de papoter (en plus on croise des copains du PYRENEAN WARRIORS, des copains de Grenoble… Les gens ont fait le déplacement pour cet évènement et heureusement car les locaux n’ont pas forcément répondu présent en grand nombre), c’est l’heure du début des hostilités.

ALCATRAZZ @ Secret Place – Montpellier (34)

Et c’est parti pour ALCATRAZZ ! Un chanteur, c’est toujours particulier. On aime ou on n’aime pas la voix, c’est comme ça. Moi, la voix de DOOGIE, j’adore. J’adore son timbre et donc je suis déjà acquis à la cause du groupe.

JOE STUMP est un putain de guitariste qui perpétue la tradition du groupe dans la continuité des guitar heroes. Et c’est clair que lui ça aurait pu être le rejeton de BLACKMORE et de MALMSTEEN car c’est un croisement des deux… et musicalement et visuellement. Les poses, les mimiques… Enfin bref, tout y est. Et le plus important, c’est qu’il joue grave. Ce croisement de deux Dieux de la Guitare, c’est son style. 

Sur le plan musical, c’est du hard-rock classieux à la RAINBOW, PURPLE. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma chérie… Je lui avais dit que ce n’était pas son style. Moi, je profite d’être à quelques mètres d’eux et de ne pas être trop serré pour kiffer grave cet instant. Bon, pour être honnête, ça fait quand même drôle de ne pas voir GRAHAM BONNET au chant. Arriver à se faire virer de son propre groupe, il a du faire fort !

Bien-sûr, DOOGIE fait plus que de la figuration, ça matche bien avec non seulement le groupe mais aussi les morceaux. Le son est audible, un peu fort. Les lights, bah…. Et surtout, il fait mega, mega chaud à l’intérieur ! Je suis obligé d’aller écouter de l’extérieur pour ne pas tourner de l’œil. Je crains pour les musiciens qui eux ne peuvent pas s’échapper.

Allez, c’est l’heure de la pause. Ré-hydratation ! Le food truck installé dans la cour est ouvert et c’est l’idéal pour reprendre des forces. Je profite de la pause pour aller voir le stand merch’ des deux groupes. Il y a de beaux T-shirts et des CDs. En revanche, le fait que les CDs soient pré-signés n’augure pas le meilleur pour voir les groupes après le show…

En tout cas, JOE STUMP, lui, je vais le voir. Et c’est un plaisir de le rencontrer. J’ai hâte d’entendre le nouvel album du TOWER OF BABEL !

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Allez, j’ai bien pris l’air, je suis presque frais et bien dispo pour la suite des évènements, les GIRLSCHOOL sur scène ! La batteuse est déjà à son poste, les autres musiciennes arrivent sur le côté de la salle, ça sent le début du concert.

Bon, seul bémol dès le début, c’est qu’on est, à vue d’œil, vraiment à peine plus d’une centaine… Pour un groupe de ce calibre et avec leur carrière, j’ai un peu les boules pour elles. Moi par contre, je vais vraiment kiffer cette petite configuration !

Et c’est parti ! Ca déboule à donf’. Les freins, ce n’est même pas pour les lâches, ça n’existe pas. Je ne vous explique pas la putain de set list qu’elles nous ont concoctée pour ce soir. Et de toute façon quand tu attaques par « Demolition » et « C’mon », tu n’es pas là pour faire de la dentelle.

Moi c’est clair, j’ai attrapé ma Delorean, je suis remonté au début des 80’s et elles ouvrent pour MOTORHEAD. La baffe ! Chaud, pas chaud, on s’en bat les balls, on hurle les refrains avec elles.

Les filles ne jouent pas à l’économie, le jour et la nuit avec leur prestation en première partie de SAXON. Là, elles font plus qu’envoyer le bois, elles envoient leurs tripes avec. Et ça leur plait, elles ont un sourire banane et continuent à enchaîner les titres, pas les perles mais les bombes de leur répertoire.  

Et putain, c’est loin d’être fini ! Elles vont nous atomiser à grands coups de « Take it all away », « Race with the Devil », « Bomber » et « Emergency » pour finir le set !

Et non, ce n’est pas fini car même si elles sont visiblement rincées, comme elles sont heureuses d’être là et qu’elles sont gentilles, on va avoir droit à un « Screamin’ Blue Murder » pas prévu sur la set list. La tarte totale in the face !

Waouh, quel concert et quelle prestation des GIRLSCHOOL !!! Imaginez quand même qu’elles ont l’âge de votre mère ou de votre grand-mère…. Un énorme respect pour KIM et ses copines qui font plus que jouer sur leur réputation d’avant.

On est tous sur le cul, on essaie de reprendre nos esprits. Moi, je récupère enfin ma femme qui n’a pas bougé de devant la scène, prête à mordre toute personne qui aurait tenté de passer devant elle (mdr). On dit au revoir aux copains et on souhaite un bon PYRENEAN WARRIORS FEST à ceux qui le font (sniff, pas nous cette année !). Au revoir aussi à JO AMORE et à sa femme. J’essaie bien de lui faire cracher les noms des deux guitaristes qui vont jouer sur son nouveau projet avec son frère DAVID, mais bon, il résiste (tout ça pour le balancer une semaine après sur les réseaux, t’es sérieux, là ? lol !).

Bon allez, on va quand même tenter de faire signer aux GIRLSCHOOL deux ou trois petits trucs (mais non, elle n’est pas si monstrueuse que ça la peau de batterie que j’ai ramenée). Deux membres sur quatre qui ont joué le jeu, ce n’est pas si mal. Je peux comprendre que DENISE soit carrément vidée et pressée de repartir à l’hôtel d’autant plus que le groupe joue demain soir en Espagne.

Un énorme merci au Secret Place pour cette affiche. Encore une mega putain de bonne soirée ! Long Live Rock’n’Roll !