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Commentaires fermés sur MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
Vendredi 02 mai 2025 à Mozac (63)
Et me revoici sur les routes pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, je me rends en Auvergne pour une date unique en province de MICHAEL SCHENKER dont je suis un fan absolu. Ca va aussi me permettre de découvrir une salle que je ne connais pas : l’Arlequin de Mozac.
J’avais calculé mon temps de route en pensant prévoir large mais le sort en a décidé autrement et j’ai dû affronter un vent à décorner un bœuf tout du long. Sans compter qu’il y a pas mal de Fangios sur la route et que je me suis fait peur plusieurs fois.
Report et Photos : HI’TWIST
Evidemment, je suis en retard et même très en retard. J’apprends en arrivant que j’ai loupé GUTS (dont j’ai eu de très bons échos) et le groupe de Hard Mélodique allemand HUMAN ZOO dont on ne m’avait dit que du bien. Bref, on est en plein entracte. Comme dirait TI-RICKOU, les Dieux du Metal m’ont abandonné ce soir !
Premier constat : il y a beaucoup de monde (au moins 700 personnes à vue de nez).
Deuxième constat, il y a une très bonne ambiance. Beaucoup de vieux briscards du Hard ont fait le déplacement dont, à ma grande surprise, pas mal de Lyonnais. Je retrouve aussi des copains qui étaient au Frontiers en même temps que moi.
MICHAEL SCHENKER à l’Arlequin
Pas trop le temps de papoter, le grand MICHAEL SCHENKER et son groupe, venus nous interpréter un répertoire issu de la période où le guitariste jouait dans UFO monte sur scène. Et là, tu es tout de suite dans le bain.
Comme il n’y a pas de pit photos et qu’il faut donc les prendre de la foule, je préfère me caler dans un coin et ne plus bouger. Mais bon quoiqu’il en soit, on a droit aux éclairages (pourris) blancs et pour les photos c’est mort. Enfin quand je parle des éclairages blancs, c’est uniquement sur MICHAEL SCHENKER. Est-ce que c’est délibéré, là est la question. Ca fait bizarre de le voir avec son bonnet moumoute alors qu’il fait super chaud.
MICHAEL SCHENKER a beau avoir vieilli, son jeu de guitare est toujours là. Sa dextérité, son sens de la mélodie, oh lala ! Le chant est assuré par le Suédois ERIK GRONWALL, ex-chanteur de H.E.A.T et qui a travaillé également sur le dernier album de SKID ROW.
Le groupe attaque sur « Natural Thing » (avec ce qui est probablement l’un de meilleurs riffs jamais entendu) et ça tape direct dans le mille. MICHAEL SCHENKER nous montre clairement que ce soir, ça va envoyer du lourd et qu’on va passer une soirée inoubliable !
Dès le 4e titre, la salle déjà survoltée est en feu avec la reprise de « Doctor Doctor » ! Ce show, c’est une machine à baffes.
Quand arrive « Love to Love », un morceau hyper mélodique d’anthologie, le chant d’ERICK GRONWALD est génial. C’est vraiment un super chanteur. Il s’éclate sur scène et apporte beaucoup de vitalité au show. On a un peu l’impression que, pour lui, c’est un rêve de gosse de chanter avec MICHAEL SCHENKER, il sourit, il est communicatif et il chante divinement bien en plus. ERIK adapte les chansons qu’il interprète et c’est un 18/20 pour lui.
MICHAEL SCHENKER nous rejoue les morceaux d’un des meilleurs live de tous les temps : « Strangers in the Night » avec son jeu de guitare fantastique. Il y a une clarté et une perfection presque inconcevables dans ses choix mélodiques.
Et puis le répertoire… entendre « Only You Can Rock Me », « Doctor Doctor », « Mother Mary » et « I’m a loser » provoque une émotion palpable dans le public. J’en ai la chair de poule. « Lights out » est fabuleux, « Shoot Shoot », « Rock Bottom », chanté avec conviction par ERIK GRUNWALD…. On a droit à la cavalerie. Ces chansons interprétées avec ce son de guitare… c’est vraiment magique.
Le groupe a une bonne rythmique et tous les musiciens sont d’un excellent niveau, même si le bassiste a l’air bien fatigué. Je constate que tous, quel qu’ils soient, sont très prévenants avec MICHAEL, un MICHAEL détendu et souvent souriant, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Le public est emballé, en communion. Tout le monde s’éclate. Les mecs miment même les solos ! C’est chouette d’avoir un public aussi réceptif.
A un moment, ERIK GRUNWALD descend dans le public et continue à chanter assis sur la scène. C’est un excellent frontman qui va chercher le public. Il est clair qu’avoir à sa disposition un répertoire comme celui-ci, rempli de certaines des plus belles chansons de l’histoire du Hard Rock, c’est une expérience qui doit être fabuleuse et on le sent heureux de la vivre.
On a droit à un petit « rappel » (les gars ne sortent même pas de scène) de deux titres et c’est sur « Too Hot To Handle » que se termine le set.
En résumé, MICHAEL SCHENKER et ses comparses nous ont offerts un show d’une heure trente pendant lequel je n’ai jamais eu envie de regarder ma montre. Comme il fallait s’y attendre vu qu’il y avait un Meet and Greet (à 200 euros me semble t’il) avant le concert, les musiciens ne sont pas venus au stand merch’ mais tant puis, je me suis quand même trouvé deux beaux T-Shirts ! Classe !
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Commentaires fermés sur MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Mercredi 30 avril 2025 à Rubigen (Suisse)
Après le Frontiers Rock Fest, je m’octroie deux jours de repos bien mérités à Milan. Et c’est donc mercredi 30 que je reprends la route pour la Suisse alémanique et le canton de Bern pour aller voir le concert de MAGGIE REILLY dans une salle mythique, le Mühle Huntikzen.
Report et Photos : HI’TWIST
Je pense que beaucoup d’entre vous vont se demander : « Mais qui c’est, MAGGIE REILLY ? ». Je vais donc faire un petit point culture : MAGGIE n’est autre que la chanteuse écossaise qui a ému le monde entier avec le célébrissime « Moonlight Shadow » et le « To France » de MIKE OLDFIELD. Ca vous en bouche un coin, hein ? Je dois avouer que je ne connais pas trop sa discographie mais rien que pour entendre ces titres en live, ça vaut le coup de faire plusieurs heures de route.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Enfin, pour l’instant, alors que j’ai du passé par les montagnes pour prendre la direction de Bern, je suis coincé par les travaux autour du lac de Thoune. Tout est bloqué, saturé. Ca commence à sentir le roussi cette histoire. Quand j’arrive enfin au Mühle Hutzinken, j’ai évidemment loupé la première partie. Grrr !
Ca me laisse un peu de temps pour prendre la mesure de ce lieu incroyable. Le Mühle Huntziken est à l’extérieur un chalet typique de Suisse alémanique mais à l’intérieur, c’est un vrai musée vivant. C’est rempli de bric et de broc de choses accumulées comme une Peggy la cochonne, un Spiderman, une pin-up, de vieux instruments, des monstres, des trucs du Seigneur des Anneaux… Je suis comme un gosse en découvrant tout ça ! En plus la salle a une config’ avec 2 balcons, ce qui permet de se déplacer partout. J’adore ! Le choix de bière est hallucinant et il y a de super alcools. Je découvre aussi des alcôves. Perso, si je devais choisir entre deux dates à 100 km d’écart, c’est ici que je viendrais ! En plus, le coin est magnifique.
Mais revenons à nos moutons. Ce soir, la date a fait complet et je dois me faufile donc comme je peux pour prendre des photos. Un des photographes est sympa et me laisse la place à un moment, sinon je dois me résoudre à en prendre de la table de mixage.
Premier constat : Maggie a toujours la même voix limpide et enveloppante. Elle a bien sûr pas mal changé mais c’est normal, il y a plus de 40 ans qui sont passés.
Je découvre son univers. Elle chante des airs un peu celtiques et un peu soul. Pour ceux qui ne le savent pas ou qui l’aurait oublié, Maggie a travaillé sur le clip « Under the gun » du groupe gothique SISTER OF MERCY. Et après trou noir, j’avoue que j’avais décroché complet.
C’est bizarre au vu de sa discographie importante (elle a sorti pas moins de 13 albums solos, sans compter sa collaboration à de nombreux albums).
Le concert est vraiment bien. Maggie est une sacrée chanteuse. Elle a toujours la même passion et le même plaisir de chanter. En plus, elle s’est entourée de très bons musicos qui nous font de bons petits solos. Je passe un moment de grâce porté par cette voix angélique. Le public, lui, danse mais reste sage d’autant plus qu’il fait très très chaud et qu’on est bien serrés.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Je m’aperçois qu’il y a plein de places assises et je me rends compte que certains mecs regardent le match de foot sur leur portable pendant que leurs femmes s’éclatent. C’est rigolo.
MAGGIE REILLY va nous interpréter pas moins de 19 titres dont 5 de MIKE OLDFIELD (« Foreign Affair », « Family Man », « To France », « Blue Night » et évidement « Moonlight Shadow ») et un de CABO BELLE , « Stones throw from Nowhere ». C’est magnifique et très glamour en même temps, le temps est comme suspendu.
MAGGIE REILLY au Mühle Huntziken
Elle va nous faire un rappel avec « Don’t look back » et « Cam Ye O Er Frae France », et sort de scène sous les acclamations du public heureux d’avoir assisté à cette date. Quant à moi, je ne regrette pas mes kilomètres de galère pour venir ici !
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Commentaires fermés sur ELEINE au Rock n’ Eat
Mercredi 30 avril 2025 à Lyon (69)
« Chérie, ce soir je vais voir ELEINE ». « Euh, c’est qui celle-là ? Je la connais ? ». « C’est bon chérie, ELEINEc’est une chanteuse suédoise qui fait du Metal Symphonique mais, vu que ce n’est pas trop ta tasse de thé, je vais aller la voir tout seul au Rock n’ Eat. ». Et toc ! Du coup, je décolle pour le Rock n’ Eat Live, salle emblématique de Lyon, en cette veille de 1er mai. C’est cool parce que demain matin je n’aurais pas besoin de mettre le réveil.
Report et Photos : LOLO SIXTY NINE
Devant la salle, il y a un gros tour bus. Ca fait bizarre, on attendrait plutôt ce genre de bus devant une salle bien plus imposante. Je rentre dans le Rock n’ Eat et, à ma grande surprise, le premier groupe a déjà commencé à jouer alors qu’ils devaient démarrer à 20h. Pour l’instant, la salle n’est pas super remplie mais bon, c’est normal.
SINHERESY au Rock n’ Eat
La première partie se nomme SYNHERESY. Je découvre ce groupe italien fondé en 2009. Sur scène, il y a un chanteur et une chanteuse en plus de la guitare, de la basse et de la batterie. On rentre direct dans un style à la AMARANTHE du début. La chanteuse a une belle voix et j’accroche bien. En revanche, j’accroche bien moins sur le chanteur d’autant plus que je trouve qu’il n’apporte finalement pas grand-chose au combo.
Si les influences AMARANTHE sont pas mal présentes, sur certains morceaux les riffs de guitare me font penser à du ORDEN OGAN. On voit que le groupe a été bien inspiré par ces deux groupes.
SINHERESY au Rock n’ Eat
Ce qui est dommage, c’est que la chanteuse manque d’un poil de charisme…
Le point fort de ce groupe, c’est indubitablement la guitariste Alice CHIARA qui a commencé à travailler avec SINHERESY il n’y a pas super longtemps. Elle est très charismatique et elle emmène largement le public. Je crois qu’on a été nombreux à penser que c’est elle qui porte le plus le groupe. On pourrait presque penser que c’est son groupe. En tout cas, première partie sympa.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le groupe d’après c’est KLOGR, un groupe italo-américain fondé en 2010. En discutant avec un fan du groupe, j’ai appris qu’ils viennent de la petite ville de Capri (c’est fini). Ils œuvrent dans du Metal alternatif.
Moi, ils me font pas mal penser à SOUNDGARDEN, ALICE IN CHAINS, toute cette vague de Seattle, mélangé à du TOOL. On reste dans du bon gros riff de bucheron, un bon gros Rock, quoi. Eux aussi, c’est la première fois que je les vois en live.
KLOGR au Rock n’ Eat
Le chant est clair et c’est avec cette voix qu’on reconnait un peu la voix d’ALICE IN CHAINS et de SOUL GARDEN : c’est à la fois léger et planant mais ça envoie le bois mais ce n’est pas violent. C’est sûr que ce groupe plairait moins aux fans de Heavy ou du Hard FM. Moi, je trouve que ça tranche avec la première partie et avec ce qu’on va avoir avec ELEINE et je trouve ça bien d’avoir cette coupure de style.
Bref, KLOGR c’est une petite découverte sympa.
Vu que ce soir je conduis et que j’ai bu une bière en arrivant, je me resigne à boire de l’eau pendant l’entracte. Oui, je suis sage !
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE monte sur scène et on entre dans le vif du sujet pour le We shall remain Tour 2025 ! « We shall remain », c’est le nom de leur dernier album sorti en 2023. J’ai hâte de les découvrir en live car j’aime beaucoup cet album alors que je ne suis pas, à la base, un fan de Metal Symphonique.
Petite parenthèse : l’album est sorti sur Atomic Fire Records, qui est le nouveau label de l’ancien dirigeant de Nuclear Blast, Marcus STEAIGER. Ils ont signé sur ce label en 2022.
J’ai déjà eu l’occasion de voir ELAINE par deux fois – en première partie de SONATA ARCTICA au CCO de Villeurbanne et en première partie de MIRATH au même endroit – et j’avoue que je n’avais pas plus tilté dessus que ça à l’époque mais leur dernier album m’a donné envie de les revoir.
ELEINE au Rock n’ Eat
ELAINE commence avec « Enemies », un titre de leur album « Dancing in Hell » qui date de 2020. C’est un bon titre, accrocheur et c’est sympa pour commencer le set.
Dès le deuxième titre, ce sera l’album que je voulais écouter en live ! Et on va être gâtés parce qu’ils vont nous jouer 6 titres de « We shall remains » qui, pour la petite histoire, est un album très efficace ; 36 mn pour 10 titres, on ne fait pas mieux dans la concision. Je me dis qu’avec un peu de chance, ils nous feront la totalité de l’album.
Mais non, raté. Le troisième titre est « Ava of Death » de « Dancing in Hell ». Du coup, il y a des riffs efficaces. On est d’ailleurs plutôt dans le gros riff.
ELEINE au Rock n’ Eat
Le chant de Madeleine LILJESTAM est mélodique et lorsque Rikard EKBERG, le guitariste (fondateur du groupe) chante lui aussi, son chant est puissant et il assombrit l’atmosphère. C’est sympa. Parfois son chant n’est pas loin du Death et il nous rappelle la scène Dark Metal norvégienne. Rikard est d’ailleurs habillé dans ce style et lance des regards impressionnants ce qui amène une touche guerrière dans l’univers d’elfes d’ELAINE. Il amène vraiment un truc et, grâce à lui, on n’est pas dans un groupe Sympho banal.
Sur scène, Rikard et Madeleine emmènent bien le public. En plus, Rikard est un super guitariste et on a des bons plans de guitare.
ELEINE au Rock n’ Eat
Je trouve que les titres sont bien accrocheurs et le public se met bien dans l’ambiance. Les titres s’enchaînent et la set list fait la part belle à « Dancing in Hell » et « We shall remain ». Sur tout le concert, il n’y a que « Sanity » qui soit issu d’un autre album (« Untill the end »). Ils nous la jouent juste après un titre que j’aime particulièrement : « We are Legion ».
On s’approche de la fin du set. La chanteuse commence à remercier tous ses fans et trouve génial qu’ils soient là. Je profite de ce moment pour me retourner et je vois que la salle s’est effectivement bien remplie et tout le monde à l’air ravi du show. Pour ma part, je me pose une petite question : comment se fait-il qu’il n’y ait pas de bassiste ?
Et c’est déjà le dernier titre, « We shall remain » que tout le public reprend, comme il se doit, en chœur. EALINE nous a offert une très bonne prestation et ils quittent la scène sous les ovations du public.
ELEINE au Rock n’ Eat
Après le concert, Je vais faire un tour au merch’ et je vois qu’ELAINE a un super merch’ avec de beaux T-Shirts et des CD dédicacés. En plus, les prix sont corrects et les fans ont de quoi se régaler. Là, je ne résiste pas à poser la question du bassiste qui me turlupine depuis tout à l’heure. On m’explique qu’il y a eu un communiqué en février sur le départ du bassiste et du batteur. A ce jour, seul le batteur a été remplacé. Ce qui fait que je n’ai pas ressenti le manque de basse, c’est parce qu’il y a deux guitares qui en plus permutent sans arrêt tous les deux. Et même si l’un des guitaristes fait les yeux méchants sous ses grands cheveux, il a une tête gentille et on sait que ce n’est que pour le show qu’il joue le gros méchant. En tout cas, c’est pas mal. Ca donne vie au show et ça génère une vraie interaction avec le public.
En résumé, je dirais que si ELAINE n’est pas dans le style de Metal que j’écoute le plus, ils ont un vrai potentiel et je pense qu’il faut s’attendre à les voir dans des salles plus grandes dans les années à venir.
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Commentaires fermés sur RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
Mardi 29 avril 2025 à Seyssinet Pariset (38)
A peine remis de mon périple savoyard d’il y a trois jours que me revoilà sur la route pour un nouveau concert.
Ce soir, je me déplace en direction de Seyssinet-Pariset dans la banlieue de Grenoble et plus précisément à l’Ilyade, une salle que je connais bien, pour assister à un mini festival avec RIOT V, CRYSTAL VIPER, SPIRIT WAR et REVENGE.
De quoi passer une nouvelle soirée à s’exploser la nuque !
Report : SEB 747
Je récupère mon binôme habituel qui va faire une chronique pour Soil Chronicles, et nous partons en direction de notre lieu de résidence musicale. Comme je connais relativement bien la circulation grenobloise, et que, comme le disent si bien les Argentins, nous ne voulons pas arriver à la fête quand il n’y a plus d’invités, je pars de bonne heure. Une fois arrivés et garés à deux pas, nous nous dirigeons vers la salle et, en attendant l’ouverture, nous tapons la discussion habituelle avec les copains : “C’est quoi ton dernier concert ? C’était bien ? Ton prochain ? etcetera, etcetera”… C’est donc en rang d’oignons que nous nous dirigeons vers l’entrée. Enfin, pas tant que ça, étant donné que nous sommes quasiment les premiers à rentrer.
Après la fouille obligatoire, vite fait bien fait, histoire de voir si tu n’es pas un terroriste parce qu’avec les temps qui courent on ne sait jamais, et la récupération de notre pass, nous rentrons directement dans l’antre de la bête pour découvrir la scène. Nous rencontrons encore d’autres copains qu’on n’a pas revus depuis une éternité (si, si, il en reste !) et d’autres qu’on n’a pas vus depuis… vendredi dernier. Enfin bref, du beau monde. Il y a même MARKUS FORTUNATO qui passe nous dire bonjour.
Nous n’allons pas attendre très longtemps avant que le premier groupe démarre. Et c’est REVENGE qui a la lourde tâche de commencer.
REVENGE est un groupe que je connais bien, l’ayant vu de nombreuses fois en live mais malheureusement – ou heureusement, c’est selon – avec différents line up. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à suivre et reconnaître qui est qui, à part THIERRY APAIX, le guitariste, et MARKUS FORTUNATO le bassiste.
C’est tout de même un sacré changement par rapport à la dernière fois où je les ai vus il y a sept ans déjà, en première partie d’ALICE COOPER !
Dès les premières mesures de « Knock me You », je suis séduit par ce nouveau line up. PHIL CHAUCHON, le chanteur, semble un peu diminué (il nous expliquera être un peu malade), mais a une très bonne voix et assure comme un chef. THIERRY est toujours au top cependant, c’est NICOLAS LEBRAS, le nouveau guitariste du groupe depuis quelques mois qui, remonté comme un coucou, fait le show. Habillé d’un long manteau en cuir et d’un chapeau de cowboy, c’est lui qui semble prendre la vedette. Il faut dire aussi que c’est l’un des plus jeunes du groupe. Mais THIERRY et PHIL tiennent aussi leur public en se frottant au bord de la scène.
REVENGE à l’Ilyade
PHIL nous explique que suite à un énième problème de line up, le batteur VALENTIN LEROY – qui soit dit en passant a une sacrée frappe – et MARKUS sont venus prêter main forte en attendant que les nouveaux musiciens s’acclimatent. Malgré ce changement, cela n’a rien changé à la musique de REVENGE qui est toujours aussi addictive. Je l’ai même trouvé plus agréable. MARKUS, tout sourire, reste en retrait et se contente des chœurs et de la basse, laissant la lumière aux autres musiciens.
Nous avons droit à un inédit « Free man » et c’est un très bon morceau qui promet. Le set semble se dérouler parfaitement, le son est bon et les lumières, même s’il y aurait à redire, ne sont pas si mal. C’est fou comme le temps passe vite, nous en sommes déjà au dernier titre, « I Just Wanna Rock » qui clôt parfaitement le set.
A peine le temps de dire ouf qu’il est déjà l’heure pour SPIRIT WAR. Eux, ils sont plus dans le Heavy Metal avec MARKUS FORTUNATO à la basse et au chant, VALENTIN LEROY à la batterie et NICOLAS LEBRAT (qui fait partie des deux groupes) à la guitare. Ces trois-là vont assurer un deuxième set d’affilée.
Petite différence qu’on remarque de suite par rapport au groupe précédent, il y a des décors sur les côtes de la scène qui apportent un petit plus.
Personnellement, j’ai un peu d’appréhension avant le début du set, n’étant pas fan de la voix si particulière de MARKUS mais, au fur et à mesure, je commence à apprécier le style du groupe et à m’habituer à son timbre.
Une autre chose que je remarque, c’est que musicalement, c’est tout de même bien moins » bourrin » que FORTUNATO (le groupe) que j’ai eu l’occasion de voir deux fois. Il y a une recherche de la mélodie tout en restant puissant. NICOLAS a toujours autant la bougeotte et MARKUS, qui a troqué sa basse marron de tout à l’heure contre une jolie blanche, arpente les planches et s’éclate à fond. Cependant, celui qui m’impressionne est VALENTIN qui frappe deux fois plus fort que lors du set de REVENGE.
SPIRIT WAR à l’Ilyade
Le son est toujours au top et les lumières ont de jolis effets stroboscopiques, même si elles manquent cruellement de clarté. Nous avons droit, tout comme précédemment, à un morceau inédit fort sympathique et le set défile comme un TGV sur les rails (qui a dit en retard ?). C’est avec “Fight to survive” que le set se termine. Assez étonnement, j’ai bien apprécié ce set de SPIRIT WAR.
Il est 21h et les musiciens de CRYSTAL VIPER, l’un des deux groupes qui m’a fait me déplacer à l’Ilyade ce soir, font les balances. Composé de MARTA GABRIEL à la basse et au chant, de ANDY WAVE à la guitare lead, d’ERIC JURIS, le tout nouveau venu à la guitare rythmique et de KUBA GALWAS à la batterie, le groupe est originaire de Pologne et a une carrière de plus de vingt ans. Alors que le groupe se préparait pour leur tournée, voilà qu’ANDY s’est blessé au bras. Plutôt que d’annuler, ils ont décidé de récupérer l’ancien bassiste BLAZEJ GRYGIEL et c’est MARTA qui reprend la guitare après l’avoir récemment délaissée pour la basse.
A peine deux minutes plus tard, ils attaquent avec « Rozpierdol ». D’entrée de jeu, je suis séduit par la superbe voix de MARTA qui bouge dans tous les sens de droite à gauche sans s’arrêter si ce n’est pour chanter. Euh… quelqu’un n’aurait pas oublié d’allumer les lumières ? Parce qu’il fait un peu sombre là !
Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ça qui va empêcher le groupe de s’éclater. Dès le second morceau, « The Cult », MARTA prend évidemment le leadership et en impose. Elle a beau être de petite taille, elle fait le show, headbaguant sans retenue, levant les bras en croix en faisant les “Devils Horns” et prend une énorme dimension sur scène. Mais ce n’est pas la seule puisque ERIC et BLAZEJ n’hésitent pas à se frotter au plus près du public.
CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
Par contre, pour les lumières c’est toujours un problème, elles restent dans les tons bleus ou violets ce qui, pour les photos, s’avère légèrement compliqué.
Ce qui me surprend dans CRYSTAL VIPER, c’est l’énergie phénoménale et le sourire de la chanteuse. Le spectacle semble autant sur scène que dans le public puisque quelques pogos sont déclenchés secouant un peu les spectateurs collés au bord. Dans tous les cas, la musique de CRYSTAL VIPER est vraiment excellente et a un petit effet sympathique en live. J’apprécie beaucoup la prestation de BLAZEJ et d’ERIC qui se donnent à fond avec autant de passion que MARTA, sous les coups fermes et précis de KUBA.
CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
MARTA nous fait taper des mains ou chanter en rythme avec la musique, comme sur « Night Of The Sin » ou l’inévitable « Metal Nation ». C’est vraiment cool et le public participe aisément.
Trois quarts d’heure plus tard, et c’est déjà la fin. J’avoue que j’en aurais bien pris un peu plus, mais il y a un autre groupe à venir.
Et quel groupe ! RIOT V c’est tout simplement une légende qui fête ses cinquante ans d’existence, même s’il n’y a plus un seul membre d’origine. Il faut dire qu’il s’en est passé des choses en 50 ans : des changements de line-up, en veux-tu en voilà, des décès de musiciens, et même l’assassinat en 1994 du chanteur RHETT FORRESTER qui cherchait à empêcher le vol de sa voiture.
Cela n’a pas empêché le groupe de continuer avec DON VAN STAVERN (le plus ancien membre puisqu’il apparaît sur l’album “Thundersteel” de 1988) à la basse, MIKE FLYNTZ le guitariste, arrivé cinq ans plus tard et l’ex-VIRGIN STEELE, FRANK GILCHRIEST à la batterie (qui a commencé à jouer sur l’album “Army of One” en 2006).
Ils sont accompagnés par le chanteur TODD MICHAEL HALL, ancien chanteur de HARLET, un groupe des 80s, et NiICK LEE, le second guitariste. Ce nouveau line up, stable depuis plus de dix ans, est devenu RIOT V avec l’approbation de la famille du défunt guitariste fondateur MARK REALE.
Il est 22h20 et un rideau est tiré devant la scène afin de laisser le staff préparer l’avènement de RIOT V venu de la Grosse Pomme (New York pour ne pas la citer). Les lumières s’éteignent et les cinq membres prennent d’assaut la scène. Euh, excusez-moi de vous demander pardon, mais serait-t ‘il possible d’avoir de la lumière ? Bon, elles sont moins bleues et violettes que précédemment, cependant, elles restent assez sombres. Encore une fois, sympa pour les photos…
Dès le premier titre “Hail to the Warriors” tiré de leur dernier album sorti l’an passé, on sent un groupe venu en découdre avec un public qui n’attendait que ça pour s’enflammer. La scène est superbe avec des décors rappelant justement la pochette de leur dernier LP sur laquelle est représenté JOHNNY, l’incontournable mascotte que tous connaissent aussi sous le nom de “Seal Man”.
Ce qui me surprend c’est que RIOT V est devenu une véritable force de frappe menée, par la voix époustouflante de TODD MICHAEL HALL. Il est impressionnant de justesse, capable d’interpréter les titres les plus récents et les plus anciens sans sourciller.
RIOT V à l’Ilyade
Je retrouve le groupe aguerri que j’avais découvert en live ici même en première partie de PRIMAL FEAR il y a quelque temps déjà, capable de plier à sa volonté tout type de public, du jeune metalleux au vieux rocker. Après tout, comment ne pas devenir complètement marteau quand « Fight Or Fall » et « Fire Down Under » sont joués l’un derrière l’autre ?
DON, aux chaussures pleines de strass, remercie le public et pointe régulièrement son doigt vers le ciel tout en sirotant une bouteille de tequila pendant que MIKE et ses solos encense le groupe légendaire épaulé par les rythmiques de NICK et les frappes toutes en justesse de FRANK apportant une présence scénique inimaginable.
Après nous avoir envoyé deux titres récents “Victory” et “Feel the Fire”, la nostalgie revient au galop avec une setlist aux petits oignons. Des morceaux issus de tous leurs albums mythiques, se dévoilent. “Road Racin’ ” en hommage à MARL REALE, titre issu de l’album “Narita”, puis “Warrior” tiré de “Rock City”, le tout premier album avec le chanteur GUY SPERANZA. Le public en redemande et c’est avec “Johnny’s Back” du, encore plus mythique LP “Thundersteel”, en passant par “Restless Breed” que continue l’hallali.
RIOT V à l’Ilyade
Nous sommes aux abois, il est compliqué de continuer de rester de marbre tellement c’est bon. Alors que ”Love Beyond the Grave” apporte un peu plus de calme et nous fait reprendre un peu d’air, voilà qu’un des morceaux véritablement emblématique du groupe débarque et c’est “Swords and Tequila” qui retentit dans l’Ilyade. Le public s’excite de plus en plus en chantant les refrains et DON en profite pour leur servir de sa tequila.
L’absolument incontournable “Thundersteel” préfigure la fin du spectacle et le groupe sort de scène. A peine deux minutes plus tard, les musiciens reviennent avec une énergie renouvelée sous les “RIOT ! RIOT !” hurlés du public. Il est temps d’en finir avec les fans en enchaînant coup sur coup “Bloodstreets” et “Take Me Back” qui terminent d’enflammer la salle.
La soirée se termine avec l’incontournable “Flight of the Warrior”, tiré lui-aussi de l’album “Thundersteel”. Et me voilà tout hébété, complètement ébahi par la prestation des New Yorkais. A noter, tout de même, que trois titres n’ont pas pu être joués ainsi qu’un medley composé de “Crimson Storm / Outlaw et Altar of the King” Dommage, nous en aurions bien pris un ou deux titres de plus.
RIOT V à l’Ilyade
En tout cas, nous avons passé une soirée et un concert absolument mémorables. Une chose est sûre, l’héritage de JOHNNY brille toujours grâce à ceux qui ont voulu reprendre le flambeau et le perpétuer. La légende perdure ! A peine a-t-on le temps de se remettre que NICK et TODD se baladent dans le public signant à tout va et prenant la pose pour les photos. Malheureusement, le temps étant déjà bien avancé, il nous faut retourner dans notre contrée sans avoir pu rencontrer les autres membres de RIOT. Ce sera pour une autre fois.
Une autre surprise nous attend sur le chemin du retour, un hurluberlu ayant eu la bonne idée de rouler en contre-sens, heureusement que nous avons su l’éviter ! Ca surprend.
Un grand merci à METALLIAN PRODUCTIONS pour ce super concert !
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Commentaires fermés sur FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 2
Samedi 26 avril 2025 au Live Club de Trezzo Sull’Adda (Italie)
Après la très bonne journée d’hier et après avoir profité largement de la douceur de vivre à l’italienne, me voici de retour devant le Live Club pour la deuxième journée du Frontiers Rock Festival 2025 et, rien qu’à l’affiche, ça promet du bon, voire du très bon.
Une grosse pensée pour Ti-Rickou qui devait couvrir ce fest avec moi mais qui a malheureusement dû être hospitalisé il y a deux jours.
Report et Photos : HI’ TWIST
Je vais donc profiter pour deux. C’est parti !
14:45 – C’est CASSIDY PARIS qui ouvre le fest pour cette journée. Cette jeune Australienne et son groupe doivent assurer la première partie de HAREM SCAREM pour leur tournée européenne 2025.
Fille de STEVE JANEVSKI (WICKED SMILE, RADIO SUN), elle a baigné dès son enfance dans l’univers Rock Metal et PAUL LAINE l’a, en plus, prise sous son aile. C’est vous dire si j’attends quelque chose de ce set.
Sauf que, pour être franc, je n’ai fait qu’entrevoir le set de CASSIDY PARIS. Je n’ai pas du tout accroché, c’est AOR, oui, mais c’est surtout beaucoup trop classique pour moi. Et pourtant l’Australienne est mignonne comme tout, elle a même une belle voix, mais rien à faire, je trouve ça trop gentillet.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – GIRISH AND THE CHRONICLES
15:35 – Je vais revoir avec un immense plaisir GIRISH AND THE CHRONICLES que j’ai vu en show acoustique quelques heures avant l’ouverture du fest ouvert au public. Le groupe, qui nous vient de Bangalore en Inde, est composé de GIRISH PRADHAN au chant et à la guitare rythmique, de YOGESH PRADHAN à la basse et aux claviers, du lead-guitariste SURAZ SUN qui est d’ores et déjà à classer parmi les guitar heros et NAGEN NAGS à la batterie. Retenez bien ces noms parce qu’ils risquent de devenir très connus !
Et, oh putain, que dire ?! GIRISH PRAHAN est vraiment un super frontman ! Il est littéralement habité et a une aura de malade. Tous les musicos ont un super niveau et, si GIRISH est aussi à l’aise dans les aigus que dans les voix plus graves, SURAZ fait exploser chacune des compos avec son jeu de guitare, tandis que la partie rythmique soutient parfaitement l’ensemble. Les GATC sortent vraiment du lot et je me reprends une méchante claque.
De « Primeval Desire« , qui pose les bases et vient nous percuter de plein fouet à « Ride to Hell » (purement jouissif), suivi de « Kaal », leur single sorti en 2024, puis de « Hail to the Heroes », ça envoie dans tous les sens et ça fleure bon le Heavy Metal des 80’s… tout en sonnant très moderne. Ils finissent avec un titre qui est un pur brûlot du genre, « Rock n’ Roll is here to Stay ».
Le gros problème sur l’ensemble de leur prestation, c’est que le son est trop fort. Ce son qui laisse à désirer est malheureusement un peu le problème ici.
J’ai croisé les GATC plus tard et, non seulement ils sont talentueux mais en plus, ils sont super abordables. Bref, je n’ai pas résisté à acheter les deux CDs. Si GIRISH AND THE CHRONICLES passe en concert dans votre coin, foncez sur la date !
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – CHEZ KANE
16:25 – C’est au tour de CHEZ KANE de se présenter à nous. J’ai également vu le groupe en acoustique un peu plus tôt et j’ai même pu discuter avec CHEZ (prononcez Chai-z’) KANE, la chanteuse du groupe. La Galloise s’est révélée super gentille et très naturelle. Bref, je suis d’ores et déjà conquis !
Mais voyons ce que le groupe a à nous proposer.
Et, je vous le dis, c’est vraiment bien ! Autant je n’avais pas accroché sur le show de CASSIDY PARIS, autant là, c’est franchement vitaminé et frais. C’est même mieux que sur album.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – CHEZ KANE
CHEZ est charismatique, elle fait le show et va chercher son public sans oublier de s’appuyer sur ses musiciens. C’est très agréable. J’entends un groupe de gens la comparer à une DORO jeune et je suis plutôt d’accord avec eux. Cette chanteuse a un super potentiel. Petit point négatif, je trouve qu’elle montre un peu trop ses fesses avec sa tenue sexy – string noir et collants résilles – et je trouve que ce n’est pas nécessaire car elle a déjà tout pour elle.
CHEZ KANE, c’est vraiment un groupe de live emmené par une chanteuse à la voix puissante et mélodieuse qui a la banane. Ils sont en pleine ascension et on comprend pourquoi.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – CRAZY LIXX
17:25 – Quand les CRAZY LIXX montent sur scène, ils marquent d’entrée le ton : le show sera puissant et vitaminé. Et c’est vrai qu’ils ont la pêche ! Je les ai déjà vus en live dans une précédente édition du Frontiers et clairement, ils ont toujours une présence scénique incroyable. Ils n’ont rien perdu dans l’excellence au long de ces années avec ce son toujours aussi Glam et reconnaissable entre tous.
Ils se bougent grave sur scène et font le show. Les Italiens en sont fous et on voit débarquer à l’avant de la scène une horde d’Italiennes en tenues très sexy qui remuent comme des diablesses au son de leur musique.
On va avoir, pour ne citer qu’eux : « Whiskey Tango Foxtrot », une grosse bombe d’hymne sur lequel il est impossible de ne pas headbanguer, « Little Miss Dangerous » avec son rythme entraînant et son refrain qui monte en puissance, « Sword and Stone » que CRAZY LIXX s’approprie une fois de plus avec brio. « Hunt for Danger » quant à lui nous scie avec ses rythmes de guitare.
Les musiciens de ce groupe ont une solide expérience de la scène et ça se voit, tout comme leur plaisir d’être là.
Ils sont Sleaze à fond, explosifs et, encore une fois, en concert c’est encore une fois mieux que sur albums (et ce n’est pas peu dire !). On a droit à une performance live de haut vol et lorsque le set s’arrête, on est tous KO pour le compte.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – FM
18:45 – Lorsque FMarrive sur scène, c’est devant une assistance déjà entièrement acquise sa cause. D’entrée de jeu, il y a une ambiance de folie ! Je n’ai que deux mots : oh putain !!
J’adore ce groupe. Ils m’épatent. Chaque fois qu’ils sortent un nouvel album (soit environ tous les deux ans), ils réussissent le tour de force de monter à chaque fois le niveau.
STEVE OVERLAND est à mon sens une des plus belles voix de la Soul et du Rock mélodique. Le bassiste MERV GOLDSWORTHY est carrément cool, PETE JUPP, le batteur, fait le job et JEM DAVIS a toute sa place aux claviers. Le guitariste JIM KIRKPATRICK – qu’on a toujours tendance à appeler le « nouveau guitariste » même s’il est présent depuis 2010 – a apporté un nouvel élan au groupe et sa dextérité et son sens de la mélodie ne sont pas démentis ce soir.
Nos British s’éclatent, c’est du bonheur en barre ! Je n’en reviens pas et j’avoue ne pas comprendre les gens qui ont trouvé que le son était trop linéaire… peut-être trop AOR pour eux… En tout cas, ils abattent des hymnes mélodiques et envolés que les fans, comme moi, connaissent et adorent. STEVE OVERLAND est là pour sublimer le tout avec sa voix si puissante et intime à la fois et perso, je craque.
Sur les 12 titres que contient le set, on a un cover d’ERIC MARTIN, « Everytime I think of You » tout en émotion. Le set se termine sur « Turn this Car around » et moi, je suis heureux.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – TREAT
20:20 – C’est maintenant au tour de TREAT de monter sur les planches. C’est un groupe de Hard Rock Mélodique que je ne connais pas plus que ça et qui tourne peu. Force est de constater que, d’entrée de jeu avec « Skies of Mongolia », qui est un classique du groupe, ça a la patate.
Les Suédois font le show et s’amusent sur scène Je suis très agréablement surpris par le jeu de guitare d’ANDERS WIKSTROM qui se révèle un guitariste live de haut vol. ROBERT ERNLUND, le chanteur a, lui, une bonne pêche et les chœurs de ses camarades sont là pour le soutenir. Leurs titres marient tour à tour puissance et mélodie.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – TREAT
Certains titres agissent sur le public comme des électrodes et quand des chansons comme « Scratch & Bite » ou le superbe « Sole Survivor » ou encore « Roar » sont joués, l’excitation monte en flèche. Les Suédois terminent avec « Conspiracy » et « World of Promises », des morceaux très accrocheurs qui font chanter le public.
TREAT nous a assuré un set sans moments de répit, revisitant titres anciens et titres plus récents. Et, même si globalement ce n’est pas forcément ma tasse de thé, j’ai bien apprécié le moment.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – WINGER
22:00 – Et c’est enfin le dernier groupe. Perso, j’ai les jambes en compote après deux journées de fest mais je me dis que le meilleur est encore à venir avec l’arrivée sur scène de WINGER. Dire qu’ils sont très attendus est un euphémisme ! En effet, WINGER a annoncé qu’ils arrêtaient et que ce soir, ce serait leur dernier show.
Dès leur arrivée, les Italiens et les Italiennes deviennent complètement hors de contrôle. L’accès au pit photos a même pour l’occasion été ouvert à de très belles filles.
On a droit à « Stick the Knife in and Twist » pour commencer. Le show est carré, professionnel, et les musiciens s’ils savent tenir la scène, ont visiblement du plaisir à être là avec nous. Je constate que KIP WINGER est toujours aussi beau malgré le temps qui passe et qu’il a toujours sa prestance incroyable, très classe. Et que dire de sa voix ? Quelle voix !!!
Leur performance a la patate et il serait difficile de trouver à y redire. Ce ne sont pas moins de 19 morceaux parcourant bien leur discographie qu’ils vont nous faire le bonheur de nous jouer. J’adore « Can’t get Enough », « Rainbow in the Rose », « Headed for a Heartbreak », sans oublier « Easy come, Easy go ».
On a en plus, et je le signale car ce n’a pas du tout été le cas pour tous les groupes, un super éclairage pour mettre en valeur leur set.
J’espère toutefois qu’ils n’enregistraient pas le show car un truc inconcevable pour un tel groupe se produit : REB BEACH est venu avec une seule guitare et il a eu des problèmes. Ils ont même dû arrêter le show pendant « Miles away ». C’est l’autre guitariste qui a fini par lui donner une de ses guitares. J’ai senti KIP WINGER bien énervé sur ce coup-là et je le comprends. C’est dommage parce que c’est un show sur lequel je n’avais rien à redire.
Après un « Hungry » de toute beauté, et après une heure et demie d’un spectacle de très haut niveau, WINGER quitte la scène sous des applaudissements nourris.
FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – WINGER
Fin de la deuxième journée du Frontiers Rock Fest est close. Je frétille déjà d’impatience de voir le très attendu HAREM SCAREM demain !