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FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD à la Brasserie des 3 Becs

Report by Ti-Rickou

Hallucinant ! Presque deux ans sans aller voir un concert. Je ne croyais pas que cela serait possible… Du coup, au webzine, on est aux taquets ! On guette la moindre organisation, même largement en dehors de notre périmètre, mais le plus souvent, c’est ce putain de groupe « Cancelled » qui finit pas être annoncé. Je ne le connais pas mais je ne l’aime pas ! Malgré tout, ça reprend petit à petit. D’ailleurs ce soir, le Festiverbant en Suisse se tiendra presque normalement. Mais pour moi, la Suisse c’est bien mais c’est désormais loin… Et puis Seb 747 et High’ Twist sont déjà là-bas, donc normalement, ils vont nous concoctés un beau report. Moi, je suis un peu dégouté de ne pas être avec eux quand même. Putain, les concerts me manquent !

Sauf que… une information que j’avais zappé m’est transmise par un ami. Et là, Ti-Rickou revient : « Heu, chérie, tu sais où c’est les 3 teuteus ? ». Bon, la réponse est : « Va voir sur Mappy ! ». Elle est sympa ma chérie, non ?

Moins d’une heure de route même sur des routes à la David Vincent, déjà en temps normal, ça aurait été jouable mais là avec le manque de concert et mon envie de voir FRANCK CARDUCCI en live, c’est Hyper Espace Mister Spock, on est partis !

Oups, je dois posséder le seul GPS qui ait de l’intuition. Là, il doit avoir envie de me faire découvrir des routes ou alors il en invente pour moi ! C’est beau mais c’est long. C’est beau mais ça tourne et on est en rase campagne. Je me pose la question, est-ce qu’il y a réellement un brasseur par là ? Ouiiii, il y a un grand parking et la Brasserie des 3 Becs est là ! Ce qui est sûr, c’est que le groupe va pouvoir jouer fort et qu’il ne va pas faire casser les oreilles des voisins. Le seul risque, c’est que les vaches fabriquent directement du fromage, mais bon, c’est une autre histoire…

Le lieu est juste superbe et déjà bien bondé. La scène est à l’extérieur (normes sanitaires obligent). Heu, vu qu’il pèle un petit peu (non, non, je ne déconne pas, on est dans les hauteurs au dessus de Crest), on est bien contents d’avoir la dernière table à l’intérieur. Bon, c’est un intérieur ouvert, on est juste à côté de la scène, mais au moins, on est un peu protégés de l’air vivifiant.

Tiens, il y en a un qui a l’air d’un musicien, cheveux longs, barbichette. Vu qu’il vient me dire bonjour et étant donné qu’il y a eu pas mal de changements dans le line up du FRANCK CARDUCCI BAND, je pense que c’est un de ses nouveaux musiciens. Au moins, on ne s’est pas gourrés, c’est bien FRANCK CARDUCCI qui joue ce soir ! J’en suis absolument sûr car j’entre-aperçois MARY REYNAUD qui vient déposer des instruments sur la scène.

En attendant que les musiciens montent sur scène, on va être obligés de goûter les spécialités locales… Heu non, pas forcément la bière tout de suite ! D’abord, des planches charcuteries-fromages. Tout est frais, bio et issu de la ferme. Et c’est méga bon ! Le panier de frites en accompagnement est top et la bière ambrée est top aussi ! Bref, on est trop mal lotis, c’est affreux (lol). Chérie, on se calme ! Ce n’est pas parce que tu n’attaques pas la pinte que ça ne va pas finir par taper. Ah, tu as envie de goûter leur bière à l’ortie ? Petite question, ils ont beaucoup de sortes de bières ? Ah, un certain nombre….

Bon, ça y est c’est l’heure. Enfin ! Rock’n’roll bordel ! Ils montent sur scène et c’est parti ! C’est clair, là il y a eu plus que du changement. A part FRANCK et MARY, je ne connais aucun des autres musiciens à part BARTH SKY, le chevelu du début, qui est guitariste. Heu, CEDRIC SELZER, le clavier a aussi les cheveux. LEA FERNANDEZ, la batteuse, non. Eh oui, FRANCK CARDUCCI a une batteuse. Il est malin !!! Bon, pas le temps de me poser plus de questions, je vais commencer à prendre des photos…. ou pas. Mon Reflex vient de décider que 2 ans de repos c’était trop. Heureusement, chez W.T.R. on est plein de ressources ! Ca aurait été bêta, pour une fois que je vois le groupe sans fumigènes toutes les deux secondes, de louper ça. Et puis, je m’en fous, je suis venu écouter de la musique et je ne vais pas m’en priver !

Le nouveau line-up est hyper efficace. En plus, je trouve que les morceaux ont plus la pêche, que le set est plus énergique. C’est peut être dû à la fougue des nouveaux membres du groupe. En tout cas, BARTH le guitariste fait le show comme s’il jouait avec DEEP PURPLE (il joue avec la guitare dans le dos). Ses solos sont précis et il s’éclate comme un beau diable. La batteuse et le clavier sont parfaits et assurent une base rythmique solide qui n’est pas là que pour la figuration. Pour MARY et FRANCK, rien à redire. Leurs prestations est toujours de très haut niveau et les morceaux coulent comme sur du papier bien huilé. Les gens qui les découvrent pour la première fois en prennent plein les yeux (changements de costumes, changements de guitares, une prestation très théâtrale) et bien sûr plein les oreilles. Ils apprécient en connaisseurs les morceaux, que ce soit les anciens ou les nouveaux.

En parlant des morceaux, j’avais hâte d’écouter les titres du dernier album « The Answer » en live et je ne vais carrément pas être déçu car ils se marient admirablement aux autres.

Je ne sens même pas le froid, c’est trop bon. Je me ré-émerveille sur tout ce qu’ils font sur scène (changement de basse, danse orientalisée de MARY). Bref, je suis comme un gosse qui retrouve ses jouets et qui remarque de nouvelles choses. Le show tient tout le monde en haleine. En plus, évidement, FRANCK CARDUCCI en rajoute sur les petites histoires et sur le fait que leurs concerts ne doivent pas être toujours au millimètre et qu’il faut donner une part de free style.

En plein milieu du set, FRANCK se retrouve seul sur scène avec sa double manche et nous interprète un cover de « Wish you where here ». C’est ensuite au tour de MARY REYNAUD, accompagnée par le reste du groupe, de nous interpréter « Angel », un morceau qu’elle a composé.

Je sais qu’on arrive vers la fin du show quand mes deux morceaux préférés arrivent : « Torn apart » et « Alice’s Eearies dream ». Ce n’est pas que j’aime ces morceaux, c’est que je les adorent carrément ! D’ailleurs les anglais ne s’y sont pas trompés et ont élu ce groupe meilleur groupe de rock prog’. Et ce n’est pas pour rien; « Alice » est vraiment une pure merveille. En plus, la prestation scénique de MARY et de FRANCK met le morceau carrément sur orbite et y entraîne le public !

Allez, un petit morceau du dernier album et, pour finir – chose qu’ils font depuis quelques temps – ils font se rassembler le public et se mettent à chanter un morceau a cappella. Le moment est toujours magique et clôture le concert en beauté.

Allez, le temps d’aller papoter quelques secondes au stand merch’ du groupe et de récupérer un beau T-shirt, de papoter avec Emmanuel Feraa, le propriétaire de la Brasserie et d’apprendre qu’il y a une route beaucoup plus facile pour repartir (sic) et il est déjà l’heure de rentrer. En plus, là il pèele vraiment. Je n’ose imaginer comment MARY REYNAUD avec ses tenues très légères a pu résister.

PS : une pensée pour Seb 747 et High’ Twist qui ont dû se les peler grave dans les montagnes en Suisse !!!

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Report et Photos : Hi ‘Twist

Fort de l’incertitude des concerts et festivals cet été, je me réjouissais de me rendre en Suisse, voir mon premier concert d’après-confinement tout en retrouvant GALAAD.

Ma décision fût prise définitivement quand le groupe annonça qu’il allait jouer en avant-première, des morceaux du nouvel album à venir. Ecoutez bien, nous sommes en juin 2020 et l’album à venir : en mars 2021 !!! C’est si rare que je tenais à le souligner ! Je n’ai pas eu le temps de me faire confirmer par PYT (le chanteur), si cette abondance d’inspiration avait été trouvée durant le confinement… Les aléas de la balance, divers enchaînements, la fatigue d’après-concert des musiciens, ont eu raison de mon interview !

Bon, mars 2021, c’est encore loin et nous aurons bien l’occasion de nous revoir pour faire la promo de l’album d’ici-là ! Pour une fois, j’ai prévu large pour rejoindre la belle ville d’Yverdon les Bains et la salle complètement inconnue à mes yeux. Les Citrons Masqués ! Rien que le nom m’amuse ; fans de BD, vous aurez compris le subtil et amusant clin d’œil. Et puis j’avais du trajet : Annecy/Genève/Lausanne/Yverdon ! A quinze minutes près, « c’est la panade ! » (comme on dit en Provence). Un ralentissement sur Genève puis à l’entrée de Lausanne, peut engendrer au final, plus de deux heures de retard !

Et bien, les problèmes commenceront juste avant l’entrée d’Yverdon.  Après avoir fait trois fois le tour du même rond-point, j’arrive enfin à destination ! Je reconnais la tête de PYT (le chanteur) sur le perron. Ca y est, on est arrivés à bon port (qu’il dit l’ancien marin !) ! Petite discussion comparative franco-suisse pour parler de notre confinement vécu et je rejoins le groupe en pleines balances.

Une autre discussion mais cette fois avec le taulier au sujet de la salle. Elle peut accueillir cent personnes bien tassées mais vues les préconisations sanitaires du canton, les recommandations sont de quatre-vingt personnes. Objectif presque atteint puisque soixante-dix auront fait le déplacement !

Je découvre alors le GALAAD nouveau cru ; prometteur vous dis-je ! L’heure des festivités a sonné ; PYT déboule sur scène, affublé de ses peintures de guerre sur le visage. « La machine »  démarre les hostilités, calme puis montée en puissance et sous les solos de guitare limpides de SEBASTIEN. J’y retrouve des envolées très marillionesques.

Nous avons droit à un premier set d’une heure, ponctué de trois titres de « Paradis posthumes », titre provisoire du nouvel album à paraître : « Le rêve d’unité », « La douleur » et « Voir » . Ce dernier est une réflexion sur le deuil. Ces nouveaux titres présagent le meilleur ! Au premier abord, leur côté progressif semble moins présent mais les textes de PYT sont toujours aussi percutants ! Mais cet avis ne semble pas partagé par les différents chroniqueurs présents.

Grand moment avec ce splendide combiné « La loi de Brenn » (tiré du second album « Vae Victis ») et  un « Stone » (de Frat3r)  de plus de neuf minutes : un bon quart d’heure de pur bonheur !  Déjà « Voir » clôt le premier set (une heure d’évasion est passée et nous a conquis) !

Quinze/vingt minutes d’entracte à passer en sirotant une bière locale au bar. Je le quitte rapidement car le deuxième set démarre sur les chapeaux de roue !

« Apocalypse », nouveau titre, subtil mélange de complexité et ambiance basique propre à leur premier opus « 1er février »

Puis ce brave PYT nous annonce « Sablière », tiré de leur premier album, du moins EP. Petit historique de ce morceau qui fait ressortir de vieux souvenirs et encore la douloureuse histoire de la bassiste de l’époque, trop tôt disparue.

Après ce moment gorgé d’émotion,  voilà encore un nouveau titre « Moments ». Déjà je reconnais l’intro de « Merci pur » avec ses percus et sons indiens : cithare… Superbe voix qui débute doucement pour exploser. Choix judicieux qu’enchaîner sur « Encore », toujours tiré du troisième album « Frat3r ». « Ton ennemi » explore les terres du nouvel album et le groupe finira en beauté avec leur désormais grand classique « l’Epistolier » .

Communion totale du public ; il faut dire que les fans se sont déplacés (Genève, Lausanne, Jura côté français : Morteau…).

Nous avons eu droit à deux heures de pure magie et surtout nous avons pu communier avec le groupe. Et comme le dit si bien le final de « Merci pur » : « Une aventure de musique et de FRAT3Rnité ! « .

Et pour une aventure, c’en fût une ! Au retour : accident monstre sur l’autoroute, autour de Lausanne avec balade balisée par des plantons ; votre serviteur essaiera de rester calme…

Report et Photos by Ti-Rickou

«Attends ! Ca fait des mois que j’attends cette affiche et je te fais remarquer que seul les concerts de plus de mille personnes sont interdits. Là, la jauge est à six cent et, vue l’ambiance actuelle, on risque malheureusement de ne pas être nombreux. […] Heu non, ils ne sont pas moins bêtes que moi ! Bon, je respecte les consignes, pas de bises et pas de poignée de main. Pas débile non plus ! Et je te fais remarquer que si c’était dangereux, le gouvernement aurait déjà interdit tout rassemblement depuis pas mal de temps !»

Allez, go to Villeurbanne ! Il ne faut pas être en retard car le premier groupe c’est ONE DESIRE et je ne veux pas les louper. Bon, je me gare fastoche, finger in the noze donc je suis même en avance. Ambiance bizarre. Les copains et les copines pratiquent le bonjour de loin. La salle se remplit tout, tout doucement. C’est clair qu’à quelques minutes de l’intervention du Président de la République, l’heure n’est pas trop au concert.

Mais nous, on est là et ONE DESIRE aussi. C’est parti pour du hard-FM, AOR de qualité ! Et putain, en live, ça pète sa mère-grand dans les traboules. Oui, c’est FM mais pas mou du genou. En plus, ils sont déchaînés, le chanteur est à donf’. Fuck the Coronavirus !!!! Ca joue grave ! Le hard-rock des finlandais fait mouche.

Le public est bien-sûr aux taquets dans une salle qui continue à se remplir petit à petit. Le son est mega bon. Les titres de ONE DESIRE sont parfaits pour le live, tout le monde chante, c’est top. Bon, moi j’adore ce groupe et je suis mega heureux d’être là ce soir. Putain de set, trop bien !

Allez, un petit tour au merch’ et papotage (à distance réglementaire avec les potes). Bon voilà, les infos sont tombées, à partir de demain les rassemblements de plus de cent personnes sont strictement interdits. Eh oui, le virus est gentil ce soir mais demain à plus de cent il sera très méchant !! J’ai du mal à comprendre mais bon, je n’ai pas fait l’ENA. En revanche, ce que nous comprenons tous bien, c’est que ce soir on assiste au dernier concert avant Mathusalem… peut-être même le dernier avant la fin de notre façon de vivre, alors putain, on va en profiter un max !

C’est donc dans une putain d’ambiance que NIGHT FLIGHT ORCHESTRA entre sur scène. Je suis aux taquets parce que je ne les ai jamais vus en live. Et d’entrée de jeu, je sais que je vais prendre une grosse baffe ! Le son est énorme, ça pète grave son grand-père dans les quenelles. Qui a dit que c’est tout mou en live ? C’est juste énorme !!

En plus, il y a du monde sur scène. Outre les musiciens, il y a deux choristes qui font aussi le show, habillées en hôtesses de l’air. Il y a aussi plein de trucs à voir sur scène et cerise sur le cake, on en prend plein les oreilles. Je ne sais pas si c’est à cause du béret mais je leur trouve un côté Survivor, moi.

En tout cas, putain c’est bon ! J’adorais déjà leurs titres mais là en live, c’est encore meilleur !

En plus, l’ambiance est vraiment top. On est tous aux taquets à donf’ dans la musique. Et quelle musique ! Leurs mélodies sont énormes. Le chanteur a une putain de mega voix. Bref, les NIGHT FLIGHT ORCHESTRA nous délivrent un set magnifique et je ne voudrais pas qu’il finisse. Mais malheureusement, comme tout le monde le sait tout a une fin… sauf la banane qui en a deux !!!

Allez, je pense que les groupes ne viendront pas en dédicace et il vaut mieux y allez. On se dit au revoir et en espérant que les prochains concerts seront maintenus. Mais bon, on n’y croit pas. En tout cas, on a passé une mega soirée grâce aux Sounds Like Hell !! Merci les filles !

PS : bien-sûr, ce concert s’est fait quelques jours avant le confinement. J’espère que tous ceux qui étaient présents sont en bonne santé et j’espère vous retrouver bien vite mes copains ! Prenez bien soin de vous, surtout ceux qui sont seuls, et en attendant, écoutez du hard-rock sans modération ! Long live rock’n’roll !!!!!

Report et Photos by Ti-Rickou

– Chérie, tu te rappelles de BILLY ZE KICK ?

– Laisse tomber avec tes westerns pourris, tu sais bien que je déteste ça !

– Heu… j’ai dit BILLY ZE KICK, pas Billy le Kid. Le groupe qui a fait « Mangez-moi, mangez-moi », le morceau que tout le monde chantait, enfants, papys et mamies, policiers avant que tout le monde se rende compte que ça parlait de champignons magiques ?… Tu sais le genre de truc qui te faisait voir des dragons roses avant que Pokémon Go existe. Si, le groupe qui réunissait aussi bien les amateurs de reggae que les amateurs de rock ?!!

– Ah oui… J’y suis ! « OCB », c’est d’eux aussi, non ?

– Oui, chérie c’est eux , arrête de chanter s’il te plait ! ils existent toujours et non seulement ils existent toujours mais en plus ils passent en concert au Brin de Zinc. Ce serait cool qu’on y aille ?… Mouais, vu comment tu es déchaînée tout d’un coup, je pense que tu es OK… Et puis, il faut bien écouter notre gouvernement qui nous dit qu’il ne faut pas avoir peur et qu’il faut continuer à vivre normalement.

Allez go, direction le BDZ ! Ca fait mega longtemps que je n’y suis pas allé et là, on n’a pas intérêt à se planter car il n’y a pas de première partie et ce serait franchement bêta de faire tout ce chemin pour louper le début.

Allez, vu que je suis motivé, on arrive en avance. Le temps de papoter avec les copains du BDZ et de voir arriver petit à petit les gens. C’est marrant, ce n’est pas du tout le public auquel je m’attendais. Mais forcément le public de BILLY ZE KICK a à peu près notre âge. Voilà, on est toujours jeunes mais dans notre tête.

Je regarde la scène et je m’aperçois qu’il y a deux beaux champignons rouges, énormes, gonflables. Tout de suite, on est dans le thème. Le truc qui m’inquiète un peu, c’est qu’il n’y a pas de batterie, qu’il n’y a pas d’amplis de guitare. En fait, il y a juste une espèce de platine scratch et un micro… Après renseignement, j’ai confirmation que les Gamins en Folie sont partis et que BILLY est donc seule sur scène.

Mais bon, pas le temps de se poser trop de question, BILLY ZE KICK déboule sur scène avec un déguisement de gros microbe de toutes les couleurs. Elle dégage énormément d’énergie et on part direct dans les tubes qui ont fait les succès du groupe. Ca tombe bien car le public est là pour ça. Il veut chanter à tue-tête « Mangez-moi, mangez-moi », « OCB », « l’Adjudant Géreux », « Encraoudi Encraouda », etc. Tout le monde est aux taquets et connait les paroles par cœur. Même des gens qui n’étaient pas nés à l’époque. C’est vraiment surnaturel ce soir au Brin de Zinc !

BILLY n’est pas exactement toute seule car de temps en temps, elle a un copain qui monte sur scène pour l’accompagner sur certains morceaux. Bon, il y a même des gens qui ne sont pas ses copains qui veulent aussi être avec elle sur scène.

Bref, on continue dans le grand n’importe nawak mais c’est super fun et mega sympa.

Je découvre les morceaux des autres albums parce que j’avoue que je n’avais que survolé ce que le groupe avait fait après le premier disque. Je trouve quand même que tout ça manque un peu, voire beaucoup, de guitare électrique et de batterie. Trop de scratch et de samples tuent le scratch et le sample. Mais bon, à première vue BILLY n’avait pas vraiment le choix si elle voulait remonter sur scène et quoi qu’il en soit, moi je suis super content d’être là.

Heu, qu’est-ce qu’elle nous fait la dame ? Elle recommence le concert ? Elle recommence les morceaux mais sous un angle différent, c’est très surprenant. Comme ses changements de costumes un peu en mode Arturo Brachetti mais c’est plus simple quand tu n’as que tes chapeaux à changer. Je suis un peu dégouté parce que j’attendais le tricorne mais il n’est pas arrivé.

En tout cas, ça fait plaisir de voir le BDZ plein comme un œuf. Eh oui, ce soir encore c’est full ! Pourquoi je dis ce soir encore ? Parce que hier, avec les copains et copines de MISS AMERICA c’était déjà le cas. Et c’est amplement mérité pour ce lieu magique.

Bon ça tire quand même à sa fin, les gens se précipitent au stand merch’pour acheter T-shirts, CDs et le hampignon magique rose mais vraiment magique car il s’agit d’une clé USB avec les albums de BILLY ZE KICK. Le temps de faire dédicacer le premier album et il est temps de partir.

En tout cas, je ne regrette pas d’être venu car chanter ces morceaux avec deux cent copains, c’est trop fun. En plus, BILLY a toujours une putain de pêche et une énergie très communicative.

Un grand merci à Thomas et toute son équipe pour, encore une fois, nous avoir permis de vivre une soirée hors du commun.

Deux jours avant cette date, je reçois un message de mon copain Steve*74 qui m’annonce que nous avons nos accréditations pour le concert de ce soir. Ça tombe bien, parce que sinon, j’aurais eu droit à une énième diffusion de The Voice à la télé.

« Au fait, on va voir quoi ? ». « Galderia ? Ce ne serait pas le groupe que nous avions vu il y a de ça quelques hivers ? ». Mais oui, c’était en février 2018 et, encore une fois au Brin de Zinc. D’ailleurs j’en avais déjà fait le report. »

Alors, le retour des hommes cosmiques en Savoie ? Ca se fête, évidemment ! D’autant plus qu’il faudra attendre quatre ans pour avoir une autre date de concert un 29 février !

Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Nous voici partis, direction Barberaz, où nous commençons à avoir nos petites habitudes. Le temps chaotique de ces derniers jours qui nous a empêché d’aller au concert de ANVIL deux jours avant, semble s’être apaisé. C’est une bonne nouvelle tout de même. La route sera plus tranquille, même si la pluie s’invite aussi. Bah, du moment que ce n’est pas apocalyptique, ça nous va. Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne sur la route. C’est l’histoire du Coronavirus qui fait cet effet ? Dans tous les cas, ça nous arrange bien, puisque nous avons mis moins d’une heure pour arriver. Pas si mal !

Sur place, nous ne traînons pas, étant donné que le BDZ était plein lors de la dernière venue des GALDERIA. D’ailleurs, ça ne manque pas, à peine les portes ouvertes qu’il est déjà bien rempli, et impossible de passer incognito, on nous repère de suite. Nos têtes commencent à être bien connues. lol. Trève de bavardage, il est temps de passer aux choses sérieuses.

La première partie s’appelle CRITICAL PINT et ce sont les locaux de la soirée. Sur le site du Brin de Zinc, ils sont connotés heavy-metal et hard-rock. J’ai hâte de voir !

Je ne vais pas attendre longtemps, ça commence déjà. Tiens, pourquoi ils me disent quelque chose ? Il me semble que je les ai déjà vus… Mais oui ! Élémentaire, mon cher Watson ! C’était au réservoir de Belley en première partie de DRENALIZE et HELL IN THE CLUB ! A l’époque, je n’avais pas trop accroché, même si j’avais trouvé ça sympathique.

Mais ce soir, dès le premier titre « MDMA », je suis conquis. Un savant mélange de stoner et de south rock avec une pointe de blues et un soupçon de grunge. Que du bon. TOM DEPOORTER le batteur, MAXIME HERAUT le guitariste solo, THIBAUT MAZUIR à la basse et ALEX PALMIER le guitariste chanteur composent ce groupe aixois.

Le second morceau qui porte le doux nom de « Flying Away » est aussi entraînant que le premier. C’est sur le solo de fin qu’ALEX, emporté par son enthousiasme, en débranche sa guitare. Heureusement pour lui, ça ne s’est pas entendu. Ouf !

La musique de nos copains aixois, est, comme je le disais, vraiment bonne. TOM qui tient la batterie de main de maître, THIBAUT qui fait groover sa basse de sa hauteur sous les riffs de MAX ou sous la slide d’ALEX aux belles moustaches, font chavirer le public tout acquis à leur cause. Eh bien, que de progrès depuis trois ans !

Les titres qui suivent sont tous aussi entraînants les uns que les autres. De « Never Stop Drinkin’ », une chanson à boire, à « Brand New Day », de « Clumsy Cowboy », une chanson sur un cowboy maladroit, à « Dirty Lies », je passe un agréable moment. Ma tête ne peut pas s’empêcher de faire des mouvements de haut en bas. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, une bonne partie du Brin de Zinc fait de même.

« Cette chanson parle d’un fléau qui touche beaucoup de mondes », commence Alex. « Le coronavirus !», lance le public mort de rire. « Oui, mais non. On va parler de la flemme ! ». C’est « Procrastinator » qui déboule dans les enceintes. Morceau puissant et groovy à souhait qui remue un Brin de Zinc un tantinet dissipé.

Les musiciens s’entendent comme larrons en foires ; l’ambiance sur scène est fun. ALEX fait un bisou à MAXIME qui lance un « c’est dégueulasse ! » sous les rires du public savoyard, et des musiciens.

Il est l’heure de rentrer en enfer avec « Welcome To Hell ». C’est un nouveau morceau qui promet, si le reste de l’album à venir est du même acabit. Les titres suivant, sont tout aussi intéressants que les précédents et permettent au groupe de continuer à conquérir le public.

Les CRITICAL PINT finissent leur set en beauté avec « Devil’s You », encore un titre bien infernal.

CRITICAL PINT @ le Brin de Zinc – Barberaz

Pendant l’interlude, nous avons droit à un petit set acoustique de reprises de BON JOVI, avec SEB le guitariste chanteur de GALDERIA et PACO le G.O. de la soirée. Force est de constater, qu’il est toujours agréable d’entendre chanter ces vieux titres. Le public savoyard ne s’en prive pas d’ailleurs. Nous avons droit à d’autres covers de groupes comme LYNYRD SKYNYRD, AC/DC… mais c’est un set très court, étant donné que SEB doit jouer en électrique juste après. Pendant le dernier titre, je regarde les autres musiciens de GALDERIA, hilares, qui s’éclatent comme des fous sur le côté de la scène. L’ambiance entre les membres du groupe semble détendue avant d’arpenter la scène.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Ca y est, c’est au tour desdits GALDERIA de monter sur scène. La première chose qui me frappe par rapport à la dernière fois, c’est l’absence de clavier. Du coup, SEB, qui n’a plus de crinière, a récupéré une guitare.

« Shining Unity », le tout premier titre joué ce soir est une bombe, suivi par un « High Up In The Air », hyper fédérateur. J’ai l’impression, que jouer à deux guitares, rend la musique de GALDERIA beaucoup plus heavy que la dernière fois. Ce qui, je l’avoue n’est pas pour me déplaire.

Instantanément, le public se connecte avec l’univers du groupe. Il est vrai que tous les titres se retiennent bien et sont hyper-entraînants. Comme en 2018, les morceaux sont impeccablement interprétés et c’est toujours aussi bon.

BOB, le bassiste, est toujours aussi présent sur scène. TOM, à la lead, prend plus de place que lors de leur dernier passage et sa voix est toujours aussi élevée, ce qui contraste bien avec celle de SEB un peu plus grave. JC le batteur fou, s’éclate bien derrière ses camarades. Il aurait plus de bras que nécessaire que ça ne m’étonnerait qu’à moitié… Mais après vérification, il n’en est rien, lol !

En bref, nos copains marseillais nous délivrent un show survitaminé. SEB est en pleine forme vocale, même après son petit show acoustique. On le sent plus déterminé qu’avant, mu par une puissance… universelle (?). C’est dingue ce que leurs morceaux me font penser aux premiers HELLOWEEN, voire GAMMA RAY. J’ai parfois l’impression que la voix de SEB a des airs de KAI HANSEN et celle de TOM ressemblerait plus à celle de MICHAEL KISKE. Mon pote Steve*74 pencherait, quant-à lui, plus pour FREEDOM CALL. Bah, de toutes façons, ces deux groupes ne sont pas si éloignés que ça.

SEB nous annonce qu’ils sont en pleine composition de leur futur album et que normalement, ils ne devraient pas tourner mais qu’ils ont exceptionnellement, décidé de venir jouer pour nous ce soir. Forcément, le public les en remercie chaleureusement !

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Il est l’heure de « From Gaia To Galderia », le morceau chanté par BOB qui délaisse sa basse – récupérée par SEB – pour prendre le micro. Il n’y a pas à dire, c’est un sacré chanteur. Il est vrai aussi qu’il chante dans plusieurs autres groupes marseillais.

Leur débauche d’énergie et le plaisir qu’ils prennent en jouant sont communicatifs. Leurs morceaux sont hyper efficaces. Ils te rentrent dans la tête très facilement. Sur scène, la puissance et l’énergie ne se tarissent pas et le set se déroule à un rythme monstrueux. Nos copains marseillais nous emmènent au-delà des vents cosmiques, avant de nous parler d‘universalité et de nous transporter sur une aura bleue.

Les musiciens, toujours au top et malgré l’heure tardive, terminent leur set sur « Far Space », après nous avoir joué « Call To The World » qui a démonté le Brin de Zinc.

Le titre terminé, le groupe descend des planches après avoir salué son public. Cependant, comme régulièrement au BDZ, les spectateurs en redemandent. Alors, les GALDERIA reprennent la scène pour rejouer un des titres qu’il a déjà interprété. Cette fois, c’est bel et bien fini. Malheureusement.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

SEB, comme la première fois où je l’ai vu, se rend directement au stand de merch’, discuter avec ses fans. Avant d’aller le retrouver, nous en profitons pour discuter un peu avec BOB, resté sur scène. Nous parlons de sa ville et du groupe. Tout ça le plus simplement du monde.

En osmose parfaite avec un public transcendé, le combo a assuré et marqué encore une fois des points ce soir.

Comme il se fait tard, nous prenons congé de nos copains marseillais et rentrons à la maison en écoutant leur dernier album « Return Of The Cosmic Men », en attendant de pouvoir se délecter de leur futur LP à venir.

Un grand merci à PACO d’avoir organisé ce concert et à GALDERIA pour avoir bien voulu interrompre la composition de leur futur album pour revenir nous faire cet excellent show ! Un grand merci aussi à THOMAS, le gérant du BDZ qui nous permet de faire vivre notre musique !