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HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue
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HIGHWAY à la Cobra Run in Camargue

Alors, en 15 jours j’ai loupé pas une mais deux dates de HIGHWAY dans le sud, sniff ! C’est pourquoi, comme j’aime beaucoup HIGHWAY, lorsque je vois que le groupe est sur une affiche de fest, concentr’ motos, la COBRA RUN IN CAMARGUE, je commence à fouiner pour trouver les renseignements. En désespoir de cause, je finis par contacter le groupe et j’ai enfin le jour et l’heure ! Petit  coup d’œil sur Mappy… C’est très jouable cette histoire. Deux bémols quand même. Le premier c’est que les autres groupes à l’affiche sont des covers et tribute bands. Le deuxième bémol, c’est le temps car les prévisions sont loin d’être terribles et, qu’en bon Gaulois, j’ai toujours peur que le ciel ne me tombe sur la tête, lol.

Bref, petite séance de : « On y va ? On n’y va pas ? » avant de céder à la tentation. La pluie, ça mouille, et alors ? Au pire, on n’y sera pas allés pour rien, on aura vu les copains. Et puis, de toute façon, HIGHWAY c’est plus fort que toi !

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Le trajet se passe bien. Quelques gouttes sur l’autoroute mais plus rien quand on arrive. Le site est facile à trouver et je peux me garer les doigts dans le nez. J’adore ! Tiens de la musique au loin… Hum, vu que c’est du MOTORHEAD, ça veut dire que le tribute n’a pas encore fini. Cool, ça me laisse le temps de faire le tour des stands, de regarder les beaux T-shirts, les bagues, le miam-miam et le bar. Je suis un peu déçu car il n’y a aucun stand de disques, ce qui ravit ma femme et mon banquier !

Allez, le tribute termine son set sous vos applaudissements et HIGHWAY commence à s’installer. C’est le moment parfait pour le défilé des pin-ups rétros. Pas trop mon truc, je dois le dire. En plus, j’ai une nette préférence pour les T-Shirts mouillés, mais je les ai loupés, leur passage étant programmé  avant le tribute band !! Aïe, pas la tête chérie ! Oui, c’est bien les pin-ups rétros !

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Bon allez, c’est fini. HIGHWAY s’attaque aux balances. Ce qui m’inquiète, c’est que le temps vire vraiment au noir. AC/DC en intro et c’est parti, le concert… et les gouttes !! Putain, pas ça, pas maintenant ! Mais BENJAMIN commence à chanter plus fort et bonne nouvelle les amis, HIGHWAY a un chanteur dont la voix stoppe la pluie !!!! Comme par miracle, alors que les techs commencent à mettre des bâches sur les amplis, cela s’arrête. Les Dieux du Hard Rock sont avec nous !

Capuche enlevée, on se reconcentre sur le groupe. C’est cool de les photographier à la lumière du jour. La scène est grande et les copains sont mega heureux d’être là, même s’ils ont l’air frigorifiés. En plus, ils sont en grande forme et nous ont concocté une set list aux petits oignons. J’ai la joie d’entendre de très vieux morceaux datant de leur premier album, ainsi que des titres beaucoup plus récents de leur petit dernier. Bref, toute la carrière du groupe est survolée.

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Comme d’hab’, je suis aux anges et encore plus avec un « Brotherhood »  atomique. OK, je suis mega fan de ce morceau et je ne prends jamais de photos pendant ce titre car il n’est définitivement pas pratique de shooter en sautant comme un kangourou !

Waouh, quel set ! Dommage que nos copains bikers restent, comme dans chaque concentr’, au bar. Du coup, ça fait un peu vide devant la scène bien que le groupe ait demandé au public de se rapprocher.

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Au moment où je me disais : « Tiens, ils n’ont fait aucun cover ! », le chanteur nous explique qu’ils ont découpé le set en deux parties. La première qu’on vient de voir avec leurs compos et la deuxième qui arrive avec uniquement des covers. Devinez qui est mega content, lol ! Ils commencent par un cover des POGUES, en l’occurrence le fameux « Dirty Old Town » qu’ils nous avaient joué la dernière fois à l’Oliver’s Pub de Montpellier en première partie de KORITNI. Ce soir-là, le morceau avait sonné de manière très spéciale car le chanteur des POGUES venait de décéder quelques jours plus tôt. Ils m’avaient filé des frissons. Là, je sens la même émotion. Il faut dire que si ce cover est aussi intéressant c’est que HIGHWAY y a rajouté quelques putains de solos que les POGUES n’auraient pas imaginés !

Bon, je ne vais pas faire un titre à titre de chacun des covers qui sont joués ce soir. On a du LED ZEPP, du VAN HALEN, du OZZY, de l’AC/DC, bref que des reprises d’illustres inconnus mais ce n’est pas pour autant, même s’il y a plus de monde devant la scène, que les bikers quittent le bar, vous vous en doutez.

Allez, c’est fini. Grosse prestation de HIGHWAY, très en forme. Je ne regrette pas d’être venu, moi ! Je prends le temps de manger un jambon à la broche avec un aligot du Cantal, de jeter un coup d’œil sur des filles légèrement vêtues qui jouent sur scène avec du feu.

Vu que c’est un tribute à BON JOVI qui clôture cette soirée, je décide de partir fissa avant que le déluge ne s’abatte sur nous… Surtout que les Dieux du Hard Rock se seront carapatés et qu’il n’y aura plus rien pour nous protéger. Et puis, il est déjà très tard… plus de 21 heures, lol  !!

Un grand merci à Rock & Metal Event et à Cobra Run in Camargue. J’ai hâte de découvrir très prochainement le nouvel album de HIGHWAY car le nouveau morceau entendu ce soir est une véritable bombe !

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JC JESS, EXXCITE et ARCHANGE au Brin de Zinc

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JC JESS @ le Brin de Zinc

En ce Samedi matin, ma fille m’interpelle : « Papa, tu sais que nous allons au Brin de Zinc ce soir ? ». « Euh… ah bon ? ». « Il y a EXXCITE qui joue et on doit absolument y aller et Maman est d’accord ! ». « Ah ben, si tout le monde est d’accord alors, je n’ai pas le choix. »… Que voulez-vous, la voix du plus fort… sans compter que je suis pour la paix des ménages. Lol. En plus d’EXXCITE, il y a JC JESS que je connais bien et ARCHANGE que je n’ai pas vu depuis une éternité – voire même avant. Alors, direction Barberaz et le BDZ, en trio, mon copain de concert n’ayant pu être de la fête avec nous. A peine partis que nous voilà déjà arrivés. Incroyable, non ? Bon, c’est vrai que quand on prend l’autoroute, le chemin est plus rapide. C’est ma fille qui est contente. Mdr.

Nous entrons dans l’antre du BDZ et il y a déjà du beau monde. Je croise MARKUS FORTUNATO de FORTUNATO venu soutenir ses anciens camarades d’ARCHANGE, CYRIL et PIERRE de WHISKY OF BLOOD, et même BASTIEN le bassiste des LOOKING FOR MEDUSA. Je croise aussi les membres d’EXXCITE qui m’apprennent qu’ils vont jouer en second. J’apprends aussi qu’il y a déjà 70 préventes, ce qui est une bonne nouvelle pour les groupes et pour le soutien du BDZ.

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ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les ARCHANGE qui commencent à 21h15. Une batteuse qui semble posséder plusieurs bras, JULIE, un gratteux aux cheveux longs, PACO, un autre guitariste sapé comme un Men in Black, LAURENT, et WINCE, un géant chanteur, c’est ainsi que se compose le groupe. Pas de bassiste, suite au départ de ce dernier en septembre de l’an passé.

Beaucoup de monde semble être venu pour eux puisque d’un seul coup, un nombre important de spectateurs vient devant les planches. « Vous êtes prêts ? », nous demande l’immense chanteur, en taille et en talent. Une intro démarre et c’est le premier titre qui commence. Celui-ci me fait accrocher immédiatement à leur univers. Cette façon de jouer me plaît bien et je prends vite mon pied.

La voix de WINCE est grave et écorchée, les guitares sont cinglantes, la batterie puissante. L’absence de basse se sent à peine. « J’ai attrapé une crève et ma voix n’est pas au top mais on va faire de notre mieux », nous dit le chanteur. Les morceaux sont mélodiques et très agréables à l’écoute. Les musiciens sont hyper contents d’être sur scène et cela se voit. LAURENT enchaîne les riffs pendant que PACO, qui tient sa guitare à l’envers, fait les poses de rigueur sous les coups de butoir assénés par Julie.

Des spectateurs de tous âges semblent être venus voir ARCHANGE. J’ai l’impression que le groupe a convoqué le ban et l‘arrière ban pour faire le public, en bref, qu’il a convoqué toute sa famille. Il n’empêche que j’ai beau faire de l’humour facile, la démonstration qu’ils nous font me fait réviser mes dires.

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ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Dans le public, l’ambiance est à la galéjade. On entend plusieurs fois “PACO à poil !” WINCE demande à la fin d’un titre : “Qui c’est qui veut voir PACO à poil ? Ah, c’est toi ? On ne peut pas, il y a des enfants devant. C’était prévu mais bon, on ne peut pas !”. Evidemment, les spectateurs sont morts de rire.

Au fur et à mesure que se déroule le set, on sent que WINCE semble souffrir de sa voix et fait de son mieux pour tenir son chant. Personnellement, je ne remarque qu’à peine ses problèmes de voix cassée, tellement sa prestation est impeccable. Les chœurs, par contre, semblent sonner faux, sûrement à cause des gros effets dans les micros mais comme musicalement ça tient largement la route, ça passe crème. J’aime bien “From the dead” qui est un titre assez sombre.

Puis, c’est le premier cover de la soirée, une reprise très originale du tube “Crazy” qui fait taper des mains le public. Les morceaux défilent avec ce mélange d’AOR et de Rock Prog’  qui ont tendance à vous faire bouger sans vous en rendre compte.

Et nous voilà déjà au dernier morceau, et toujours sans striptease de PACO. Lol. La fin est une surprenante reprise du tube de LADY GAGA, « Paparazzi ». Cette façon de speeder la chanson est vraiment géniale et elle aurait mérité d’être interprétée de cette manière lorsqu’elle est sortie sur les ondes.

WINCE nous annonce qu’ils seront, dès la fin du morceau, au stand de merch’ et que : « Si vous voulez une crève… Venez nous faire un petit bisou. ». Euh… sans façon, merci. Lol

C’est au tour d’EXXCITE de jouer. Les membres traversent le BDZ bien rempli, prêts à démontrer aux sceptiques qu’ils sont là pour faire remuer le public. « Hey, Chambéry, est-ce que vous êtes prêts pour une bonne dose de Hard-Rock ? », demande ABEL avant de lancer le premier titre.

Le groupe est motivé comme jamais et se fait plaisir sur scène. Dès le deuxième titre, « One Way Ticket », je remarque que le public semble s’intéresser de plus en plus à EXXCITE et répond bien aux sollicitations du groupe. Que vous dire de plus que je n’ai pas dit sur les deux derniers reports ? Ce n’est pas un webzine consacré à EXXCITE, contrairement aux vœux secrets de ma fille.

Les « sèches » d’ABEL traînent, comme d’habitude, sur scène mais le chanteur ne jette même pas un œil dessus, trop content de faire la fête avec ses copains sur scène. Il est de plus en plus à l’aise sur scène quand il pose sa guitare et ne s’occupe que du micro. Il  commence vraiment à prendre ses marques en tant que chanteur.

ERWIN, lui, s’éclate toujours autant et décoche encore des riffs de tueur. Quant à MATT, il tient bien la scène et sait mettre en valeur ses coéquipiers sous les frappes constantes de THOMAS, notamment lorsque ABEL et ERWIN se lancent, de nouveau, dans un petit duel de guitares. Ce duel est un peu plus court, ce qui n’est pas si mal, que celui de Hauteville. Il   séduit néanmoins les spectateurs qui n’en ratent pas une miette. Même ceux du fond.

Les titres s’enchaînent et déchaînent le public et la fin du set est proche. « OK, on va vous en faire une dernière. Pour ça, on a un invité de marque mais il n’est pas là. Alors on va l’appeler : JC ! JC ! ». Au bout de quelques minutes, celui-ci ne venant pas, le groupe décide de faire leur dernier morceau quand même, et c’est un « Live Wire » de feu qui clos le set de EXXCITE.

Superbe performance des Hauts-Savoyards qui, au fur et à mesure des sets, prennent une assurance qui me fait dire que le potentiel – si le line-up reste le même – est énorme. Un futur grand, je peux vous l’assurer !

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JC JESS @ le Brin de Zinc

Il est temps pour les vétérans, en terme de date de création bien-sûr, de prendre d’assaut la scène du Brin de Zinc une bonne demi-heure après l’horaire prévu. N’est pas Savoyard qui veut, lol. Dos au public, JC JESS, le groupe, démarre une intro dans une pénombre presque complète. Les lumières s’allument et le groupe se retourne. « Est-ce que ça va ? On est JC JESS et ça va chier ! », nous annonce JC, le chanteur avec un grand sourire.

Et, comme la dernière fois où je les ai vus, ils déchirent tout dès le premier morceau. Leur mélange de Heavy Metal speedé teinté de Thrash est vraiment bon. Perso, j’adore ! Je suis fan. Une fois le premier morceau effectué et un timide merci, on attaque dans le dur avec “Crappy Day”. Le groupe est de plus en plus à l’aise sur scène et JC de plus en plus détendu. Que ce soit avec “Better to  low” un morceau bien lourd au refrain à tomber par terre ou “Silly Little Girl”, tout est vraiment excellent.

Nous avons même droit à une petite surprise. Un tout nouveau morceau, un peu lourd, composé par ERWIN, qui déchire complètement. Tellement que j’en ai oublié le nom. Mdr. “Vous nous direz ce que vous en pensez”, avait demandé le leader avant le début du titre. Evidemment, c’est un grand oui dans le public qui a largement plébiscité cet inédit.

Les titres s’enchaînent sans crier gare. Nous avons même droit à un très vieux titre de 2007. “Qui était là à cette époque ?”, demande JC. “Toi, tu étais là !”, dit-il en parlant à ABEL venu assister de plus prêt au show de ses copains. Rappelez-vous qu’à l’époque, il était leur bassiste. “Tu étais tout petit mais tu étais là. Lui aussi, il était là”, redit JC en regardant ERWIN tout en se marrant. L’ambiance est toujours aussi fun. Que ce soit dans le public, que sur scène, même si DICK (DEDE pour les intimes) semble avoir des difficultés à jouer aussi rapidement qu’avant sur les titres les plus speed.

“On arrive au dernier morceau,  mesdames et messieurs. On remercie le BDZ et tous les copains d’être venus nous voir !”. Et c’est reparti pour un titre ultra-rapide qui secoue la nuque des spectateurs. “Bon, c’était la dernière. Ça vous a plu ?”, demande le guitariste chanteur dès la fin du titre. “Vous en voulez une dernière ? DEDE, il est fatigué… Bon, on vous en fait une dernière, mais parce que c’est vous !”, dit-il en se marrant.

“On va vous faire une surprise”, continue t-il. Il fait monter ABEL sur scène. “Un petit JUDAS, ça vous tente ?”. Et c’est un « Breaking the Law » qui explose le reste des spectateurs du BDZ. Mais qu’est-ce qu’ils nous font ?!! C’est du délire dans le BDZ !

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JC JESS + EXXCITE @ le BRIN DE ZINC

Le groupe quitte la scène pendant que le public commence à sortir de la salle. JC s’excuse auprès d’ABEL de ne pas être venu sur scène un peu plus tôt, alors celui-ci lui propose de refaire le titre. ABEL remonte donc sur scène, prend le micro et annonce qu’ils vont refaire le MOTLEY CRUE qu’ils ont raté avant. Le temps de remettre les choses en place, c’est EXXCITE au grand complet qui est sur scène, accompagné de JC. “On va se rattraper, on est là.”, nous disent les deux leaders chacun son tour. “Est-ce que vous voulez un Live Wire ?”.  Evidemment que oui. Et c’est une ambiance de folie qui s’empare de nouveau du BDZ. Ca devient incontrôlable sur scène et dans le public. Les deux leaders ont même délaissé leurs guitares pour ne s’emparer que du micro, laissant ERWIN, MATT et THOMAS s’occuper de la musique. Les musiciens sont en feu et s’éclatent une fois de plus sur scène.

Comme d’habitude, ce sont les absents qui ont eu tort. Il fallait rester jusqu’au bout pour voir, quasiment, le meilleur moment de la soirée.

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WHISBONE ASH au Sonograf

WHISBONE ASH au Sonograf
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WHISBONE ASH au Sonograf

Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.

Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois, le chanteur Antoine VOLHARD (ELECTRIC SHOCK, SACRAL NIGHT) en tête garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.

Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !

Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.

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MARCO LEWIS @ LE SONOGRAF

Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.

Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES /  DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.

Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.

WHISBONE ASH au Sonograf
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WHISBONE ASH au Sonograf

Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe,  très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.

Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.

Ouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux. On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.

WHISBONE ASH au Sonograf
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WHISBONE ASH au Sonograf

Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.

J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !

Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut ! 

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THE CLAMPS au Brin de Zinc

THE CLAMPS au Brin de Zinc
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Ce soir, je pars en virée pour aller voir THE CLAMPS au Brin de Zinc de Barberaz. Comme la voie  rapide en bas de chez moi est fermée, je suis obligé de me coltiner toute la traversée de la ville et de ses centaines de feux !

Malgré un parcours semé d’embuches tricolores, j’arrive au BDZ pile poil pour le premier morceau des CLAMPS. Le groupe, créé en 2012, est un Power Trio Stoner qui nous vient de Bergame en Italie. Il effectue actuellement quelques dates pour défendre son nouvel album « Megamouth » sorti en janvier, soit 6 ans d’écart avec leur précédent opus.

Le line up qui se produit devant nous ce soir est composé des trois membres d’origine : BEN qui assure le chant et la guitare, BELY qui officie  à la basse et MARCY leur copain batteur.

Si la salle est assez loin d’être pleine, ce sont quand même une bonne cinquantaine de personnes qui se sont déplacées pour venir assister à leur concert.

Et dès le début, ça sonne fort et ça envoie grave ! Les CLAMPS ne s’encombrent pas de détours et vont directement à l’essentiel avec des morceaux qui nous font bouger la tête et un peu les pieds aussi. Le son est impeccable, en revanche pour les lights, on a droit à une lumière Bleu Violet Rouge Fumée et comme tout le monde pourra vous le dire, dur pour  faire de bonnes photos – mais ouf, je ne m’en sors pas trop mal !

Les CLAMPS déroulent leur concert avec un stoner bien gras qui envoie du steak. Ca sonne bien Speed Rock (presque Punk parfois dans l’énergie) à la MOTORHEAD, HELLACOPTERS et consorts grâce, entre autres, à la Rickenbacker de BELY.

Tout le monde est conquis par ce groupe qui après avoir fini son set revient pour nous en jouer une petite dernière. Pour ma part, j’ai passé une bonne soirée, bien énergique comme je les aime. Merci le Brin de Zinc !

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LOCOMUERTE et KPTN N3MO au Brin de Zinc

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Changement radical de style après mon dernier passage au Brin de Zinc puisque ce soir, je ne vais pas voir du Blues, mais du Thrash Punk Crossover Chicanos originaire d’île de France et portant le doux nom de LOCOMUERTE. Ils sont accompagnés ce soir par un groupe de Metal Electro Hip-Hop venu, lui, de Belley dans l’Ain et qui s’appelle KPTN N3MO. Mon copain de concert étant indisponible et surtout réfractaire à ce genre de musique, c’est avec ma moitié que je me retrouve à Barberaz, pour assister à ce concert. Je suis conscient que, étant donné le style pratiqué des groupes de ce soir, les spectateurs seront bien agités. Comme l’armure médiévale de mon précédent concert m’avait été refusée, ce coup-ci je prends d’autres précautions. Je suis habillé comme un footballeur américain, coudières, jambières, épaulières… Evidemment, pas folle la guêpe, je ne prends pas le casque. Comment chérie ? Je ne peux pas y aller comme ça ? Bon, d’accord, mais si à la fin du concert je suis mort, je viendrais hanter tes nuits. lol.

Une fois rhabillé correctement, nous partons en duo, direction la Savoie voisine, et arrivons rapidement sur place. Ma fille étant prudente est restée à la maison. Bien lui en a pris ? Ça, je ne le saurais qu’à la fin du concert.

Une fois sur place, je retrouve quelques habitués du BDZ et papote avec les copains du prochain concert et de l’absence de mon « co-concerteur ». Je remarque que, contrairement à ce que je pensais avant de venir, pas mal de spectateurs se sont déplacés. Ce n’est pas plein, mais nous n’en sommes pas loin. C’est vraiment cool. Ma femme se planque sur un côté, ce sera mieux pour prendre des photos et m’épauler dans la future rédaction de ce report, et moi, n’écoutant que mon courage, je me place devant la scène.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Les lumières se font pâles et le premier groupe investit les planches. Il est 21h15 et le batteur lance une intro. D’un coup les lumières se rallument sur le groupe et les musiciens entament leur premier morceau. Une guitariste, MARIE, aux longues dreadlocks, un cogneur habité, K-MIKAZ, bâti comme il se doit et un bassiste, MATT, tout sourire, sans compter sur le look impressionnant du KPTN N3MO, YANN MONET, c’est ainsi que se compose ce projet de fusion Metal-Hip-Hop qui s’articule autour de l’univers de la piraterie des temps modernes inspiré de Jules Verne.

“Bonsoir le BDZ, est-ce que vous allez bien ?”, interpelle le leader, une fois son casque enlevé, avec une voix me rappelant celle de REUNO le chanteur de LOFOFORA. Dès le premier titre “Bâteau Fantôme”, le ton est donné. Nous sommes dans du Nu Metal très (trop ?) électro.

Personnellement j’apprécie la musique du groupe et rentre assez facilement dans leur jeu. Le set est intéressant, et les morceaux sont bien construits. Leur groove en fusion ne me déplait pas, même si, au bout du troisième titre, j’ai le sentiment d’entendre toujours le même morceau. Attention ! C’est hyper bien fait, et musicalement, le groupe assure. Tant au niveau des membres d’équipage, que de l’interprétation bouillonnante du “Kptn”, et le public, très sage au demeurant, apprécie largement le groupe. Ma femme, aime beaucoup, mais personnellement, je suis moins dithyrambique qu’elle.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Durant “Nautilus” et son refrain entêtant, MARIE accompagne le KPTN dans son chant.

Certains morceaux sont très rap mais grâce aux grosses guitares, et à la batterie puissante, ils passent bien dans le Brin de Zinc. Après une intro “Nouvelle vague” laissant le KPTN seul sur son looper, où le côté électro à tendance à me faire fuir et une fin un peu plus rock qui me fait re-tendre l’oreille, KPTN N3MO finit sur un triptyque plus métal. YANN, n’oubliant pas de remercier tout le monde, y compris le public.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Même si ce n’est pas trop mon truc, c’est une très bonne entame de concert avec certaines chansons plus intéressantes que d’autres à mon goût. Heureusement pour moi, le public est resté très sage. Pas de pogos, ni de stage-diving. Ouf. Lol. Les pirates ont bien chauffé le Brin de Zinc, qui semble n’attendre qu’une seule chose, les LOCOMUERTE !

Nous continuons de bavarder avec les copains en attendant la suite, pendant que d’autres vont se désaltérer. Peu de temps après, les Franciliens installent leur matériel, dont un support du pied de micro, scotché sur un coupe-coupe, non aiguisé (ce qui est rassurant), orné de crânes et qui fait son effet.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il ne va pas falloir attendre trop longtemps, puisque une heure et quart après le début de set de KPTN N3MO, soit moins d’une dizaine de minutes après la fin, LOCOMUERTE investit la scène. C’est FLORIAN « EL FLOCO » PONS, le marteleur en chef qui s’installe le premier, suivi par le riffeur RICHARD « EL MITCHO » VIEMONT et le furieux bassiste NICOLAS « NICO LOCO » HUSSARD.

Une intro mariachi retentit dans le BDZ et les premières notes de «Tiro Po Matar» démarrent sous un hurlement venu de nulle part. C’est le moment pour STEEVEN « EL TERMITO » CORSINI, le chanteur, de faire une entrée remarquée. Il est complètement survolté, prenant dès le début du titre le devant des planches. Et si seulement ce n’était que lui. Mais EL MITCHO et NICO LOCO ne tiennent pas non plus en place. Cette furie lancée par le premier titre, n’est pas prête de s’arrêter. Pour les photos, ça va être costaud. Lol.

EL TERMITO et son chant en Espagnol fait fureur dans le Brin de Zinc. Je me souviens de la première fois où je les ai vus au Rock ‘n’ Eat de Lyon, j’avais été intrigué par leur musique, mais très vite le son n’étant pas au rendez-vous, j’avais décroché. Ce soir, c’est complètement différent. Le son est aux petits oignons et j’accroche facilement à leur univers. NICO LOCO est très communicant avec des punchlines idéales pour chauffer le public.

Dès le second titre de ce soir « Pa mi gente », constatant que le public est toujours très sage, ce qui, vous vous en doutez, ne saurait durer, il décide de le séparer en deux et fonce d’un coup au travers pour se retrouver au fond de la salle. Complètement barjot ! Mais comment résister devant cet amas d’énergie que développent Los Chicanos de la muerte, en transformant le BDZ en véritable champ de bataille. Leur enthousiasme est hors norme. Les morceaux sont ré unificateurs, surtout quand ils décident de chauffer le Brin de Zinc à blanc notamment avec « La brigada de los muertos » et « Corazon ». Le public commence à se réveiller saisi par une puissance musicale et scénique qui rend hommage à l’héritage d’un groupe légendaire issu de Venice en Californie. Je parle bien sûr de SUICIDAL TENDENCIES.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” comme dit NICO, continue de mettre le feu aux poudres avec « Bandolero ». EL TERMITO est toujours en feu et son chant en espagnol apporte un petit côté festif très entraînant. Certes, il y a du growl et des voix harsh qui font un peu saigner les oreilles, mais l’énergie déployée par nos copains franciliens est tellement contagieuse qu’on y prête peu d’attention.

Après « Sangre por Sangre », l’ambiance continue de monter, comme une sauce pimentée mexicaine qui fait son effet une fois ingurgitée. La folie musicale communicative des LOCOMUERTE est déployée et le public devient de plus en plus incontrôlable. « Ronque » déclenche un circle pit de fous furieux et il est temps de faire un repli stratégique vers ma femme toujours sur le côté. Le concert continue d’être un rouleau compresseur de violence euphorisante. « Barrio » qui veut dire quartier en français fait monter EL TERMITO sur les retours qui hurle dans un mégaphone pendant que la fosse enchaîne les pogos. Mon repli stratégique était donc une bonne idée. lol.

Dans le public ça bouge beaucoup, mais sur scène, ce n’est pas mieux. NICO et EL MITCHO arpentent les planches de droite à gauche changeant de place toutes les trente secondes pendant qu’EL TERMITO continue de courir et de chanter comme un possédé dans son micro. Heureusement que EL FLOCO ne peut pas quitter ses fûts parce que sinon, je suis certain qu’il serait avec ses camarades en train de bouger de partout.

Pas de temps mort, pas de répit, les LOCOMUERTE continuent d’enflammer le Brin de Zinc avec « Mi Familia » en faisant monter les aficionados sur la scène. Il n’en faut pas plus pour que l’ambiance monte encore d’un cran. Le Brin de Zinc est littéralement en feu, tout le monde est à fond derrière les musiciens durant « En La Cala Muero ». Le public et le groupe sont en véritable communion.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il est l’heure du dernier titre, le frénétique “La Vida Loca”. Sur ce dernier morceau de la soirée, nous nous sommes tous accroupis, sans exception, pour mieux rebondir en folie. Mais ce n’est pas fini. En effet, à peine le morceau terminé, que devant l’insistance du public, les chicanos remettent le couvert avec le même titre, et ce coup-ci, avec carrément des crocodiles gonflables qui donnent lieu à un mémorable croco-slam-rodéo du public faisant un aller-retour complet de la scène au fond de la salle. Une des serveuses du BDZ s’en souviendra toute sa vie, puisqu’elle a eu droit à un retour en crocodile de la scène jusqu’au bar. Lol.

Une fois la photo finish prise, le groupe descend de scène pour discuter avec ses fans et les retrouver au stand de merch’. Mais quelle claque nous venons de prendre !

Personnellement, je suis content d’être toujours vivant et d’avoir assisté, une fois de plus, à une soirée complètement dingue. Si j’ai un conseil à vous donner c’est, si le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” ne vous fait pas peur, allez les voir, vous n’allez pas en revenir !

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