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CORN’ROCK FESTIVAL 2025

CORN’ ROCK FESTIVAL 2025
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Il paraît que « quand on aime, on ne compte pas » et c’est un peu pour ça que nous n’hésitons pas, parfois, à faire des kilomètres pour assister à un concert. Et aujourd’hui, assisté de mon copain de concert STEVE*74, c’est le cas. Nous partons en direction de Cornaux, dans le canton de Neuchâtel, à un peu plus de deux heures de route, chez nos voisins Suisses pour assister à un petit festival qui en est tout de même à sa treizième édition : le CORN’ROCK. Bon, malheureusement, nous n’avons pas le budget route de notre copain HI’ TWIST, et donc, alors que le festival se déroule sur deux jours, nous ne faisons que le deuxième jour.

Partis en milieu d’après-midi, parce qu’on a un peu de chemin à faire, c’est sous un soleil radieux que nous prenons la route. Après avoir traversé plein de tunnels (ceux qui connaissent la route savent de quoi je veux parler) et éviter les gros bouchons, nous arrivons sur le site. Euh… petit problème le GPS, nous a amené juste à côté d’un circuit de voitures télécommandées. Pas sûr que ce soit vraiment là. Cependant, j’aperçois au loin des grandes tentes blanches, typiques d’un festival en Suisse. Nous tentons le coup et arrivons sur le site, mais à l’arrière. Oups, comment on rentre ? Heureusement pour nous, un organisateur qui passait par là nous ouvre le grillage et nous pouvons rentrer dans le terrain des sports de Cornaux, là où se situe le festival.

Après avoir traversé tout le terrain pour aller chercher notre accréditation, sous les regards un peu interrogatifs de bénévoles, nous découvrons le site. Situé sur le terrain de foot de Cornaux dans le Canton de Neuchâtel, ledit site est à taille humaine, et comporte deux scènes. Il y a de quoi boire et manger, et, foi de Neuchâtelois, pour pas très cher. On rencontre même des copains qu’on croise de temps en temps sur la Suisse. Surprenant. Le temps, par contre, est plutôt menaçant mais pour le moment, nous n’avons pas de pluie. Croisons les doigts, même si certains copains venus d’à côté nous indiquent qu’elle est prévue en fin de soirée.

CORN’ROCK FESTIVAL 2025
ANOTHER OX
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ANOTHER OX – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

A 19 h pétantes, comme annoncé sur le programme, un homme se présente seul au milieu de la petite scène. Il annonce le début du festival et le début de la soirée. Il nous présente les Suisses de ANOTHER OX, le premier groupe sur les quatre à venir – et pas des moindres – de ce soir. C’est donc le premier show du groupe et le dernier en même temps puisqu’après ce concert, le groupe s’arrête définitivement. Enfin, à part si quelqu’un leur propose quelques milliers de francs suisses pour se reformer, dit T’BO le chanteur d’entrée de set.

Dès les premières notes de « Born Live Die », le ton est donné : ce sera fun et sympathique dans un style un peu Grunge. Le groupe est ultra motivé et dynamique, on en n’attendait pas moins d’un groupe dont c’est le tout dernier concert. Les différents morceaux sont sombres et enjoués ce qui me surprend un peu mais pas en mal.

Mon copain STEVE*74 les ayant déjà vus l’an passé n’est toujours pas séduit par leur musique. Moi, je suis un peu moins négatif que lui. J’apprécie l’ambiance fun du concert ainsi que l’atmosphère des titres. Les morceaux défilent et le public, du plus vieux au plus jeune, voire très jeune, répond bien aux sollicitations de T’BO.

Devant la scène, la future génération s’éclate… sous la surveillance des parents tout de même. Il y en a qui vont bien dormir ce soir. Il faut dire que le Rock des Suisses est brut de pomme et assez entraînant rythmiquement parlant. « On ne fait pas assez de reprises, nous dit notre public. Et c’est vrai. Alors on a décidé de vous en faire une. », annonce T’BO. Ce n’est pas un cover d’un groupe de Metal mais d’un groupe de Rock des années 90 qui s’appelle BIG SOUL. « Le Brio » est le nom de la reprise. C’est assez original et assez proche de l’original tout de même.

Les musiciens sont toujours à fond mais restent statiques laissant toute la place à leur extravagant chanteur. Sur « Knockout », T’BO fait chanter le public à droite puis à gauche. Sur « Sexy Sea Lady », il va derrière la batterie jouer avec son batteur. Ca me plaît bien et j’apprécie toujours leur énergie. Après avoir, tout le long du set, offert des goodies aux spectateurs (CD, vinyles et T-Shirts) le groupe remercie MIKE (le gars qui avait annoncé le concert), tout le staff et le public donnant rendez-vous à ses fans au stand de merch’.

Il est temps pour nous de faire quelques pas sur la droite pour nous installer devant la grande scène où le second groupe de la soirée va jouer.

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OVERDRIVERS
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OVERDRIVERS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

20h16, MIKE le présentateur de la soirée annonce le second groupe : les Alsaciens d’OVERDRIVERS. Comme c’est tout de même la troisième fois que je les vois, je sais à quoi m’attendre, contrairement à certains spectateurs qui vont les voir pour la première fois. Ils ne vont pas être déçus, c’est moi qui vous le dis !

Et c’est sous une fine pluie et un vent à décorner les cornes de Lucifer qu’ADRIEN DESQUIREZ, le vocaliste et guitariste rythmique, ANTHONY CLAY le lead guitar, LION DAS NEVES le bassiste et FLORIAN MORGANO le batteur investissent la scène en attaquant tambour battant par “Bad Breath Girl” en enchaînant sans s’arrêter par “Overdrivers”. Et paf ! Grosse claque à travers la tronche ! Mes nouveaux copains suisses ne s’attendaient sûrement pas à ça. “Ça va Cornaux ? », demande ADRIEN. « Vous êtes prêt à prendre une bonne dose de Rock n’Roll dans la gueule ?”.

She Hides a Big Packet “ continue sur sa lancée en mode les freins c’est pour les lâches. Personnellement, je les trouve encore plus en forme que jamais. Ils ont pris une sacrée assurance sur scène et ils n’hésitent pas à l’arpenter de long en large malgré un petit manque de place.

Le son est très fort et fait vibrer le sol. A tel point que la pluie semble avoir eu peur et s’est retirée mais pas le vent qui résiste encore. Et on enchaîne avec “We are one” et sa rythmique à la AIRBOURNE. Les spectateurs semblent subjugués par l’énergie que développe OVERDRIVERS qui ne cessent de headbanguer depuis le début du show.

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OVERDRIVERS
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OVERDRIVERS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Sur scène, ça n’arrête pas de bouger dans tous les sens. ANTHONY et LION échangent de place pendant qu’ADRIEN est au micro et tient le rythme sous les coups de butoir que FLORIAN assène à sa batterie. Puis c’est ADRIEN qui change avec LION pendant qu’ANTHONY fait des prouesses guitaristiques devant les spectateurs au bord de la scène. Les morceaux défilent “High Mountains”, “King of the Road” de leur second LP, l’excellent “Meet the Monster”… Mais qu’est-ce que c’est bon ! J’adore. Certes, le son est un peu trop fort, mais il est compensé par l’énergie déployée par le groupe.

D’ailleurs celui-ci disparaît derrière les enceintes laissant une introduction de chœurs d’église démarrée. Ils réapparaissent quelques secondes plus tard pour nous jouer le terrible « Factory » tiré de leur EP “Rock Out !” sorti en 2021. S’ensuit un “Guitar Playboy” de folie qui continue son travail de sape auprès du public neuchâtelois. “Cette chanson est ma préférée, elle permet aux femmes de montrer qu’elles en ont”, nous annonce ADRIEN avant d’interpréter “Show your Boobies” sur lequel ANTHONY nous démontre toute son agilité dans un solo de guitare mouvementé. Le guitariste, seul sur scène, s’avance une nouvelle fois sur le devant des planches et fait preuve d’agilité. Il nous fait même un petit air de corrida qui fait sourire le public. Puis le groupe réapparaît et c’est “Rock in Hell“ un titre qui a tendance à déboîter les cervicales, qui sort des enceintes.

“Bon, une dernière”, nous annonce ADRIEN. “C’est la première fois qu’on vient en Suisse et on est super content de l’accueil. Merci !”.  Et c’est l’incontournable “Limbs of Rock n’Roll”, tiré de leur tout premier album qui clôt le show. Il verra ANTHONY descendre carrément dans le public pour jouer devant les spectateurs puis comme un certain JOEL O’KEEFE, monter sur un poteau de la structure de la scène pour continuer de jouer. Complètement fou !

Le groupe salue la foule et retrouve son nouveau public au stand. Une nouvelle fois, les OVERDRIVERS ont mis le feu. D’ailleurs, en voyant les mines ahuries et réjouies à la fois des spectateurs, qui ne s’attendaient sûrement pas à un tel spectacle, OVERDRIVERS a frappé fort.

CORN’ROCK FESTIVAL 2025
SHADY FAT CATS
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SHADY FAT CATS – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Il est 21h30 lorsque sur la petite scène, MIKE annonce le nouveau groupe. C’est SHADY FAT CATS, un quatuor de Bretons qui font dans de la Pop Punk millimétrée assez cool. Alors que la nuit vient de tomber, la scène est éclairée par des lumières de face ce qui n’arrange pas les photographes. Bah, moi, j’ai juste à écrire donc ça ne me dérange pas trop.

Bon, parlons musique. Dès le début, je me demande ce qu’ils sont bien venus faire (dans cette galère ?). Musicalement, c’est très bien fait, on sent que les gars ont du bagout, mais ce n’est pas trop mon truc. Je trouve ça un peu trop gentil. Il faut dire, qu’après la grosse claque que nous ont mis les OVERDRIVERS, il est compliqué de faire mieux. Je me dirige donc, ainsi qu’une partie du public, vers la grande scène où le groupe principal va jouer tout à l’heure.

Alors que les morceaux qui s’enchaînent sont un peu trop édulcorés à mon goût, d’un seul coup on entend des growls sur un morceau, ce qui me surprend. Malheureusement pour moi, cela ressemble un peu trop à du GREEN DAY, voire du SIMPLE PLAN en un peu plus énervé, quoique. Bien fait, certes mais pas vraiment ma came. Je me pose la question de l’utilité de ce genre de groupe, lorsque le festival affiche plutôt une couleur Metal. Enfin bref. Ce n’est pas mauvais, loin s’en faut.

Certains titres me titillent un peu plus l’oreille que d’autres tels que l’inédit “Simple as you and me” même si c’est un peu trop simple à mon goût. Le public suisse répond favorablement et un peu trop gentiment (à mon avis) aux sollicitations du groupe. Je pense que dans un autre contexte, cela aurait pu me plaire, même si c’est un peu trop Punk à roulettes avec des passages Hardcore.

C’est avec une impatience sans fin que mes camarades et moi attendons le dernier groupe : FREEDOM CALL. Devant la scène, des fans inconditionnels du groupe allemand discutent, je vous le donne en mille : en allemand. Le backdrop est super cool et la scène beaucoup plus profonde par rapport à tout à l’heure. La pluie vient de faire son grand retour, et le vent aussi. Cependant, ce n’est pas ce qui va nous empêcher de supporter le “Happy Metal” de FREEDOM CALL. Pendant la prestation des Bretons, nous discutons de l’intérêt d’un groupe de ce genre dans un festival assez Metal et du manque de monde par rapport à la veille. Il faut bien tuer le temps.

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FREEDOM CALL
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FREEDOM CALL – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

Il est 22h30 et CHRIS BAY, chanteur guitariste et leader fondateur de FREEDOM CALL, FRANCESCO FERRARO à la basse, LARS RETTKOWITZ à la guitare et RAMY ALI à la batterie s’installent sur scène. FREEDOM CALL, en habits de lumière argenté, attaque le set devant un public qui se masse devant la scène, malgré la pluie tenace. Le Happy Metal lui fait moins peur que le Rock n’Roll enflammé d’OVERDRIVERS. Dommage.

A Perfect Day” nous montre comment nous allons être happés par les hymnes percutants du groupe allemand. Le son est parfait, moins fort que tout à l’heure, et les lights sont au top. « Deutsche Qualitat » comme dirait une pub. Dès le début du set, on sent que le groupe n’est pas venu goûter le chocolat ou manger une fondue, mais bien pour nous en mettre plein la vue. Nos copains alsaciens avaient mis la barre haute, mais leurs aînés allemands nous font côtoyer les dieux avec “Hammer of the Gods”.

Tout en cadence, FREEDOM CALL nous démontre qu’ils sont ultra-motivés et que tout est bien orchestré scéniquement. Le headbanguing de rigueur, le déclenchement de fumigènes à chaque jet de jambe de CHRIS, tout est fait pour qu’on passe une « sacrée soirée » comme dirait JEAN-PIERRE FOUCAULT. « Oune dos trois ! », annonce le chanteur avec un grand sourire avant de lancer « Tears of Babylon ». « Jump with us ! », nous enjoint il pendant le titre.

L’ambiance sur scène et dans le public est excellente. Même la pluie qui s’intensifie ne gâte pas le spectacle de nos copains allemands. « Comment ça va ? », demande CHRIS en français « Good to see you guys. We are here to make a Heavy Metal party », continue t’il en épelant chaque phrase afin que la plupart des spectateurs puissent comprendre. Et c’est reparti sur les chapeaux de roue avec « Supernova ».

« Bonsoir Cornaux, comment ça va ? Vous allez bien ? Excuse my French, I don’t know very well. Euh… Bière ? », rigole le chanteur qui, sans T-Shirt, laisse apparaître sa belle plastique. Il prend le temps entre chaque titre de parler au public. « Welcome to the Silver Romance », annonce-t ’il pour le morceau suivant « Silver Romance ».

Alors que RAMY arbore une jolie barbe rouge, celle de FRANCESCO est tressée. LARS et CHRIS n’en portent pas mais ils sont raccords avec leur look entièrement argenté. FRANCESCO, lui, arbore un jean noir mais porte un peu d’argent sur lui, notamment sur son T-Shirt. Il doit être moins riche que les guitaristes, mdr. En tout cas, ça joue méchamment grave et on ne voit même pas le temps passer. De « Union of the Strong » à « The Quest », un vieux titre, en passant par « Mr Evil » qui voit apparaître CHRIS avec un chapeau haut de forme et des lunettes noires, le Happy Metal de FREEDOM CALL fédère les fans.

Musicalement, c’est absolument très bon. Hyper entraînant, hyper agréable à entendre et les musiciens font tout pour qu’on leur mange dans les mains. Après « Freedom Call », CHRIS remercie tout le monde ainsi que le public. C’est bientôt la fin. Les fans sont en liesse avec « Power and the glory » qui enchaîne sur l’excellent « Warriors ».

Il est 23h40 et le set de nos copains allemands prend fin. Bon évidemment, on ne peut pas vouloir en rester là. Et après les ohohoh de rigueur, FREEDOM CALL revient pour refaire un titre « High Above ». Après nous avoir remerciés une nouvelle fois, alors que l’heure de fin est largement dépassée, le groupe finit d’achever le public en enchaînant « Metal is for Everyone » et « Land Of Light ». Le groupe salue le public, et disparaît de la scène.

MIKE revient pour conclure et nous annoncer la nouvelle édition l’année prochaine avec un groupe d’« Horror Metal » Les paris sont lancés ! Nous partons faire un tour au stand de merch’ où nous pouvons acheter des goodies mais aussi récupérer deux photos gratuitement. Nous en profitons pour en faire signer une à FRANCESCO un peu surpris qu’il y ait des fans qui soit encore là à attendre. Alors que les trois quarts du public sont déjà partis, nous tapons la discute avec MIKE qui nous annonce l’arrivée du reste du groupe. Une petite dizaine de minutes plus tard, alors qu’il reste encore moins de monde que tout à l’heure, LARS, CHRIS et RAMY arrivent contents de nous voir et signent sans sourciller la fameuse photo.

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FREEDOM CALL
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FREEDOM CALL – CORN’ROCK FESTIVAL 2025

La route de retour nous attendant, nous prenons congé de nos copains allemands et de nos nouveaux copains suisses qui nous souhaitent une bonne route et nous demandent d’être prudent étant donné l’heure tardive. Il n’y a quasiment plus personne lorsque nous repartons exactement par le même chemin qu’à l’aller pour sortir du site. Petite subtilité tout de même pendant la route de retour : nos voisins helvétiques ont eu la bonne idée de fermer l’autoroute qui nous ramène chez nous, nous faisant passer par les petites routes de campagne. Heureusement pas pour très longtemps et nous retrouvons juste avant Lausanne la fameuse route qui nous ramène. Cela nous aura permis d’admirer les jolis petits villages autour de Neuchâtel. Quoique de nuit, on ne voit pas grand-chose. C’est à trois heures du matin que nous arrivons enfin à la maison mais après avoir assisté à plusieurs concerts mémorables dont, à mon avis, on se souviendra longtemps.

Un grand merci à l’organisation du Corn’Rock pour ce chouette festival à portée de bourses et de taille humaine. On essaiera, l’année prochaine, de faire les deux soirs.

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THE COMMONERS au Brin de Zinc

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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Ce soir, je retourne dans mon antre préféré, le Brin de Zinc,  accompagné de mon copain Steve*74 qui va faire le photographe. Etant plus scribe que portraitiste, cela m’arrange bien. C’est donc, une fois de plus, en duo que nous partons en direction de la Savoie voisine. Mais qu’allons-nous donc voir ?

Eh bien, un groupe de Canadiens venu tout droit de Toronto qui fait dans le Blues Rock mélangé avec du Classic Rock. Un Roots/Rock dont le son provient du ventre d’un tonneau de whisky, comme ils l’indiquent sur leur site. Ce groupe s’appelle THE COMMONERS.

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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THE COMMONERS au Brin de Zinc

Avant de partir, nous passons prendre un copain sur la route, parce que plus on est de fous… vous connaissez la suite. Le temps est relativement instable, alternant averses et beau temps, comme si les giboulées de mars avaient décidé de faire du rab. Evidemment, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous rendre à Barberaz.

Une fois arrivé sur place, le parking est déjà plein. Cela veut dire que soit nous sommes un peu trop en avance, soit que le concert est plein. Malheureusement, ou heureusement, suivant comment on se place, c’est la deuxième option qui se dévoile devant nous.  Malheureusement pour le BDZ qui ne remplit pas tout de suite et heureusement pour nous car on peut se déplacer librement.

Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, la salle se peuple petit à petit. Même si ce n’est pas complet, il y a quand même du monde et on en profite pour discuter avec les copains qui arrivent au fur et à mesure. “C’est un trio, un quatuor ? Ils sont combien les COMMONERS ?”, se demandent quelques spectateurs. Évidemment, j’ai fait mon travail et j’explique aux non-initiés que c’est un quintette composé de Ben SPILLER à la basse, d’Adam CANNON à la batterie, de Miles EVANS BRANAUGH au clavier, de Ross HAYES CITRULLO à la guitare lead et de Chris MEDHURST au chant et à la guitare rythmique.

On papote, on papote mais c’est bien gentil tout ça, il est déjà 21 heures quand même ! On commence à s’impatienter. Bon, ça ne devrait pas tarder.

D’un seul coup, je vois cinq moustachus bizarres, qui ressemblent fortement aux membres du groupe, traverser le BDZ. C’est cool, ils vont monter sur scène. Sauf que non pas encore. Va falloir attendre encore un bon quart d’heure, avant que les Canadiens ne montent sur les planches. Patience et longueur de temps… comme le disait Jean de La Fontaine. Un quart d’heure plus tard, donc, une intro acoustique retentit dans le Brin de Zinc après l’extinction des lumières. Ce sont les musiciens qui montent sur scène.

Et c’est avec “Shake You Off” tiré de leur récent LP “Restless” sorti l’an passé que les Roturiers (THE COMMONERS traduit en français) font monter la température. Dès le début, Chris le chanteur aux phalanges tatouées – HARD sur la main gauche et LOVE sur l’autre main – nous embarque direct avec son incroyable timbre de voix dans l’univers exceptionnel des Canadiens. Le morceau “Who Are You ? » confirme que nous allons passer une très bonne soirée et qu’avec THE COMMONERS nous n’allons pas avoir du Rock sans saveur.

THE COMMONERS au Brin de Zinc

Alors que l’on pourrait penser que, comme régulièrement chez les bassistes de Blues, Ben serait en retrait, ce dernier, non content de prendre aussi le chant, bouge dans tous les sens, arpente la scène de long en large et s’éclate, tout comme ses copains, Chris et Ross, qui se retrouvent dos à dos. « Quels sont ceux qui sont venus pour les COMMONERS, ce soir », nous demande Chris. « Et combien sont déjà venus en 2022 ? ». A voir les mains levées, il devait y avoir du monde. Malheureusement, nous n’y étions pas et maintenant je commence un peu à le regretter.

« Too Much » et « Gone Without Warning » continuent de nous offrir une grosse dose de swing venu du sud. C’est à un véritable tourbillon de riffs énergiques, pimentés de voix mélodieuses et de luxueuses harmonies que nous avons droit avec ses superbes morceaux.

Ben continue de virevolter tout en faisant les chœurs tout comme Adam et Miles. J’adore. « Hier, nous étions en Allemagne et nous n’avons pas pu faire ce titre. Alors nous allons vous jouer ce morceau pour la première fois », nous dit Chris avant d’entamer « Black Gold », un inédit, qui commence doucement comme une ballade avant de rentrer dedans au refrain. Il me fait penser à un « Black Hole Sun » de SOUNDGARDEN mais en version Southern Rock.

Le titre achevé Chris prend une guitare et nous démontre qu’il n’est pas qu’un simple chanteur, mais aussi un excellent guitariste durant « Body and Soul », une superbe ballade bien soul. « Merci ! », nous dit le chanteur dans un français américanisé. Il reprend en anglais : « Ce soir, nous sommes loin de chez nous. Nous sommes loin de nos familles et nous pensons à eux, mais ce soir nous avons trouvé une nouvelle famille. Ce soir, vous êtes notre famille ! », déclame-t-il en prenant une guitare acoustique sous les approbations du public.

Le groupe joue coup sur coup deux autres ballades, « Restless » et « See You Again » de leur récent LP de 2024, le bien nommé « Restless ». « Merci beaucoup », nous redit Chris à la fin des morceaux – et toujours en français, s’il vous plaît.

Les Roturiers entament une nouvelle fois un tout nouveau titre « Ghost on the Highway ». Totalement inédit et beaucoup plus Rock que le précédent, il nous fait hurler à tue-tête et taper du pied. Tout bonnement incroyable ! Ross avec ses différents bottleneck va se frotter au plus près du public pendant que Ben continue de virevolter et Chris de faire chavirer les cœurs avec son fabuleux chant. Même si Adam et Miles sont en retrait, ils sont les fondations du groupe et permettent aux trois protagonistes de devant de faire le show.

Sur scène, il n’y a pas de set list. Tous les titres défilent au fur et à mesure sur les pédales. Heureusement que j’ai de bons yeux. Et l’on continue avec « Runnin’ Blind » qui débute par un court solo de batterie d’Adam qui fait frapper des mains le public. Ce morceau est suivi de « Hangin on Again » tiré de « Find A Better Way ».

« We gonna have one more song for you… », nous dit Chris en prenant le temps de remercier tout le staff et le public en expliquant que celui-ci a permis à son rêve de se réaliser. Et c’est avec « Devil Teasin’ Me » tiré, une nouvelle fois, du LP « Restless », un morceau dynamique et rythmé, que ce clos ce show. Un titre idéal pour finir un set, et qui se termine sur un solo de batterie. Après avoir salué tout le monde, le groupe quitte la scène. Evidemment, le public du BDZ en reveut encore et manifeste son envie d’en avoir plus. Ben oui, quoi ! Quand y’en a plus, on en veut encore. Les COMMONERS ne se font pas prier longtemps pour remonter sur les planches. « You want one more ? », demande le chanteur ? « Shake you off ! Faut jouer Shake you off ! », demande notre Ced LeMagic. « Nous l’avons déjà jouée », lui rétorque Chris en souriant. C’est donc avec « Fill my Cup » que le groupe reprend de plus belle en enchaînant avec « Find a Better Way », tous les deux sortis tout droit de leur second album « Find a Better Way ».

Au bout d’une bonne heure et demie et après nous avoir mis la tête à l’envers avec leurs sonorités claires et leurs mélodies fougueuses, c’est la fin du set. « Nous nous retrouvons dehors pour nous rafraîchir et discuter avec vous », nous annonce le chanteur avant de descendre de scène.

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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THE COMMONERS au Brin de Zinc

Le groupe tout entier traverse de nouveau le Brin de Zinc, mais cette fois-ci dans l’autre sens, tout en serrant des mains au passage et va s’attabler dehors autour d’une bière pendant que leur stand merch’ se fait dévaliser. Une fois dehors, les COMMONERS se prêtent volontiers aux diverses photos de groupes, signatures et discussions approfondies de musique. Pour nous, le temps passe et il est l’heure de rentrer, le lendemain faut bosser. Nous prenons donc congé des Roturiers et leur disons à la revoyure.

Un grand merci à Thomas pour cette nouvelle aventure et à très bientôt.

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MARCO MENDOZA au Brin de Zinc

MARCO MENDOZA au Brin de Zinc
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Retour dans mon antre favori : le Brin de Zinc. Et pas pour n’importe qui mais pour le concert du bassiste californien MARCO MENDOZA qui revient en ces lieux pour la quatrième fois. Eh oui, quand on aime, on ne compte pas (et idem pour moi !).

Pourtant, cette date, contrairement à toute attente, ne remplit pas le BDZ ce soir. A vue de nez, on est moins de 100. Je suis un peu surpris… d’autant plus quand on connaît le CV impressionnant du Monsieur qui a joué avec des groupes comme WHITESNAKE, BLUE MURDER, THIN LIZZY, BLACK STAR RIDER, LYNCH MOB, JOURNEY ou encore THE DEAD DAISIES.

Pas de temps mort, la soirée débute par un tribute band à THIN LIZZY. Il semble que ce sont des amis de MARCO MENDOZA. C’est un set très satisfaisant mais je n’en dirais pas plus, vu que ce n’est pas un groupe de compos.

MARCO MENDOZA au Brin de Zinc
CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD
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MARCO MENDOZA au Brin de Zinc – CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD

Dès que MARCO MENDOZA apparaît, on voit qu’il est toujours aussi à l’aise sur scène, quelle que soit la taille de la salle. Pour l’avoir vu en grande config’, je vous affirme qu’il reste identique face à son public.

Comme d’habitude, il nous offre un répertoire très varié qui couvre pas mal de styles et mélange ses albums et ceux des autres. On va du Hard Rock au Heavy, au Groove latino, mais on a aussi des côtés jazzy et un peu Blues. Bref, MARCO MENDOZA, c’est la fusion d’un peu tout ça et il n’y a, je pense, pas grand-chose qu’il ne sache jouer. Même si la basse est très présente, j’apprécie aussi sa voix. Je cherche la setlist des yeux mais j’avais oublié un petit détail : MARCO n’en a jamais car il enchaîne les morceaux à l’inspi. C’est un artiste qui joue sa musique sans prise de tête.

Je suis super content d’entendre une nouvelle fois les reprises de : « Hey Baby » de TED NUGENT et « Mexico » des DEAD DAISIES mais il y a toutefois un problème : le son n’est pas très bon (contrairement à d’habitude) et la guitare et la basse sont réglées trop fort. Je dois même de suite mettre mes bouchons d’oreilles, ce que je ne fais que rarement et même avec cela, je dois reculer. Quand MARCO envoie la sauce, il ne le fait pas qu’à moitié !   

Ce que j’aime chez ce musicien c’est qu’en live c’est en général très dynamique (même si ce soir on est un peu en-dessous de ce qu’il nous a produit les années précédentes). Il semble content d’être là et il nous le fait savoir : « Le Brin de Zinc, c’est la meilleure salle ! », nous dit-il… Et on est bien d’accord. « Je suis content d’être là, mes copains les Français… ». Le souci avec MARCO, c’est qu’il parle beaucoup mais alors vraiment beaucoup ! Mais bon, on voit qu’il est vraiment heureux d’être là et donc on lui pardonne. L’ambiance est sympa, même si ce n’est pas la folie des grands soirs.

MARCO MENDOZA au Brin de Zinc
CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD
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MARCO MENDOZA au Brin de Zinc – CREDIT PHOTOS : BERENICE FLECHARD

Au milieu de titres au groove implacable et à la technicité sans défaut, Marco continue sur sa lancée et nous fait pas mal la pub de son stand merch’. Il explique que ce merch’ le fait vivre lui et sa famille, de même que les autres musiciens qui l’accompagnent. Bon, on va y aller faire un tour alors !

C’est déjà la fin du set, et même si le public s’est un peu éclairci, et que le son est toujours trop fort (je me suis réfugié au niveau de la sono), on est heureux de reprendre en chœur avec lui « Chinatown » et « Are You Ready ? » de THIN LIZZY, morceaux pour lesquels il fait monter un des guitaristes du tribute band précédent.

Et voilà le concert est terminé, je peux retirer mes bouchons d’oreilles. Alors oui, j’ai préféré les dates des années précédentes mais MARCO MENDOZA reste un très bon musicien et, même si c’est quand même moins percutant quand il est seul, il a toute sa place dans le paysage musical et surtout dans un groupe de renommée internationale.  

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HEART LINE au Backstage By the Mill

HEART LINE au Backstage By the Mill
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Et voilà, moi le provincial, je ne suis pas habitué au temps qu’il faut en transports en commun pour aller d’un point A à un point B de la Capitale. Et donc, vu que le concert commençait à 19h, j’arrive évidemment en retard au Backstage By the Mill et je ne peux voir que deux chansons de PRISMA, le groupe de première partie de HEART LINE .

Bon, comme pour moi, ce n’est pas du niveau de qu’on aurait pu attendre – malgré un guitariste qui bourlingue depuis un bon moment – je n’ai pas non plus trop de regrets.  

HEART LINE au Backstage By the Mill
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HEART LINE au Backstage By the Mill

Rapidement derrière, HEART LINE entre en scène. La dernière fois que je les ai vus, c’était dans leur fief, à l’Oceanis de Ploemeur, où ils avaient survolé les classiques AOR des années 80 /90. Là, c’est tout différent puisque c’est la release party de leur album « Falling Heaven ». Je suis un vrai fan de HEART LINE car ce sont des musiciens accomplis qui ont besoin de tourner et que Yvan GUILLEVIC (à qui j’ai fait une interview récemment) est sans conteste un de nos guitar-heros français.

D’entrée, le public est très réactif. Le retranscris de l’album est pêchu et c’est vraiment bien. En parlant du public, certains se sont déplacés de loin pour le concert et ils connaissent déjà par cœur les paroles du disque. Bref, ça s’éclate au Backstage By the Mill !  

HEART LINE au Backstage By the Mill
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HEART LINE au Backstage By the Mill

Le groupe démarre le set avec « Fire in the Sky » et annonce ainsi la couleur : c’est la release de leur album et ils ne vont pas se priver de nous le jouer. Et effectivement, alors que d’habitude les groupes jouent en moyenne 6 titres de leurs petits derniers, on aura la joie d’en entendre 8 de ce nouvel album. C’est vraiment une release.

On sent vraiment que le groupe est soudé et heureux sur scène. Ils ont en plus cette envie vraie de tourner en live. Il y a une très belle complicité entre les musiciens et le chanteur, Emmanuel CREIS, qui a une voix un peu perchée. Cette voix peut déplaire à certains mais quand on écoute du Hard FM, c’est une voix parfaitement adaptée pour ce style de musique. En plus, c’est un super frontman. Yvan, lui, est un peu plus effacé et concentré sur sa guitare mais il s’avance de temps en temps vers le public. Il porte le groupe sans l’écraser avec ses riffs incisifs mis en valeur par les nappes de clavier de Joris.

Contre toute attente, le second morceau, « Reach for the Stars » est un titre issu de leur second album. Mais on reprend vite la release avec « Liar » et « You crossed the Line ».

Quand arrive « God has a Plan », je suis super content car c’est lui-aussi un morceau très pêchu dans le style DOKKEN Hard US des 90’s. Je fais d’ailleurs personnellement une espèce de parallèle entre ce titre et « We Rule the Night ».

Je ne vais pas vous détailler toute la set list parce que ça deviendrait vite pénible mais sachez qu’on a droit à 4 titres de « Back in the Game » et à 3 de « Rock n’ Roll Queen » en plus de ceux du nouvel album.

J’aimerais poser un instant l’attention sur Joris GUILBAUD, le claviériste. Il a vraiment un son des années 80/90, son qu’il a remis au goût du jour. Ca rend super bien et, visiblement, le gars a expérimenté pas mal de choses. Ce n’est pas une pâle copie de ce qui marche déjà comme le font tant de musiciens. Bravo à lui !

« Falling », une reprise du morceau du groupe des années 90 TOBRUK, sera la seule cover de la soirée. C’est une reprise à laquelle on n’est pas habitués. Quand arrive « Call of the Wild », le public est chauffé à blanc et entonne en chœur le morceau. Quel moment magnifique !

C’est déjà l’heure du rappel avec « One Night in Paradise ». Bon synthé, bon refrain, paroles sympas. Ils finissent en beauté ce set avec « We Rule the Night ». C’est hyper pêchu, un peu Heavy et qui ne laisse aucune place pour une baisse de régime à la fin du show. C’est bien de terminer comme ça sur une apothéose.

HEART LINE au Backstage By the Mill
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HEART LINE au Backstage By the Mill

HEART LINE est un groupe qui est encensé partout dans le monde et pourtant, jusqu’à présent, ils ne tournaient pas autant qu’ils le méritaient. On a enfin en France un groupe de Hard Fm sur lesquelles les webzines sont dithyrambiques et ça fait plaisir mais ça pêche par le peu d’offres de tournées qui leur sont faites. Je viens d’apprendre que HEART LINE vient de signer avec Kâ Management et j’espère que leurs dates seront bien plus nombreuses à l’avenir. En tout cas, à voir le visage radieux des gens qui sortent de la salle, à entendre les échos super, ça s’annonce bien. Evidemment, je n’ai pas pu résister et je me suis (encore) acheté un t-shirt avec le beau logo de HEART LINE… On est fan ou on ne l’est pas.

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AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc

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« Euh, chérie, j’ai une idée de cadeau pour l’anniversaire de notre fille… ». « Ah oui, quoi ? ». « Un concert à Chambéry !! ». « Mais tu n’as aucune honte, père indigne ! Un concert pour son anniversaire… au fait, c’est quoi ce concert ? ». « AMON SETHIS avec en première partie tes copains de TARCHON FIST. Et c’est au Brin de Zinc… ». 


« Ah ? Bon en même temps, ce n’est pas tout à fait le même jour que son anniv’… En plus, c’est vrai que ça lui ferait du bien de parler un peu italien… Et ça nous fera un week-end… Et puis, il y a trop longtemps qu’on n’est pas allés au BDZ ! ».

Donc pas si pourrie que ça, mon idée, vous ne trouvez pas ? Allez, go to Chambéry ! Je suis tellement pressé qu’on arrive en milieu d’aprèm. Le temps de se balader dans le centre-ville et d’aller tester un resto japonais avec les plats qui circulent sur des plateaux roulants, histoire de reprendre des forces, et go pour le Brin de Zinc qui n’est qu’à quelques minutes de voiture… enfin si on ne se perd pas !

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
AMON SETHIS
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Il y a plus de 6 ans que je ne suis pas retourné là-bas et que je n’avais pas revu Thomas, le boss du lieu. Sans parler qu’il y a plein de copains aussi que je ne voyais qu’au Brin de Zinc.

Dès que je me gare, je vois que Seb 747 et Steve*74 sont en train de négocier des CDs au patron de Steel Shark Records. Euh, pas touche au Heavy espagnol, c’est réservé ! Bref, je ne suis pas encore entré dans la salle que j’ai déjà dépensé de l’argent. Je suis trop fort, moi… à moins que je n’ai été rattrapé par le syndrome Hi’ Twist.

Devant la porte, il y a Julien, le chanteur et leader d’AMON SETHIS ainsi qu’une partie des TARCHON FIST. Grosses retrouvailles et papotage. En plus, Cédric LeMagic, Bérénice Fléchard et Nath sont là eux-aussi ! WTR MAG’ est carrément en force ce soir ! J’arrive enfin à aller dire bonjour à Thomas. Putain, oui, 6 ans ! Bon, Seb, Steve, Nath, Cédric et Bérénice ont pris le relais pour les reports ici, mais le Brin de Zinc et son équipe me manquaient grave.

Allez, ça ne va pas tarder à commencer. Euh chérie, tu papoteras tout à l’heure avec tes TARCHON. Oui, je sais, tu es trop contente de les revoir, mais là ils doivent monter sur scène !

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
TARCHON FIST
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TARCHON FIST au Brin de Zinc

Et c’est parti pour revoir les copains de TARCHON FIST en live ! Après toutes ces années, je peux vous dire qu’on est aux taquets ! Même s’il est encore tôt, la salle est assez bien remplie pour les accueillir. Et d’entrée de jeu, on voit qu’ils sont mega heureux d’être là et de jouer à nouveau en France. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils nous viennent de Bologne et leur dernier album est sorti en avril 2023 sous le nom de « The Flame Still Burns ». Le groupe est composé de Mirco « Ramon » RAMONDO au chant, Luciano « Lvcio » TATTINI (ex-RAIN) à la guitare, de Marco « Wallace » PAZZINI à la basse et de Sergio « Rix » RIZZO à la seconde guitare. Pour la batterie, c’est plus compliqué car leur batteur a quitté le groupe, qu’ils en ont trouvé un nouveau mais que ce soir, il est remplacé au pied levé. Bref, de quoi s’emmêler les doigts dans la pasta.

Mirco nous parle en français et nous demande de le pardonner parce que ça fait pas mal de temps qu’il n’a pas pratiqué notre langue. Pas grave Mirco, nous ce qu’on veut c’est se prendre votre putain de Heavy Metal mega addictif en plein entre les deux oreilles.

Et ça commence fort ! J’avais presque oublié cette putain de voix magique qu’a Mirco… Je découvre en live plein de morceaux car j’ai un gros trou dans leur discographie. Et waouh, les morceaux que je ne connais pas sont top et en plus, en live, ça dépote sévère. Ce groupe est toujours une machine de guerre en concert. Ils sont aux taquets. Mirco veut que le public réagisse plus – c’est vrai que les TARCHON FIST tournent beaucoup en Allemagne où ils ont une certaine renommée – et il vient nous chercher en vrai showman qu’il est.

Le son est bon et les light aussi. On a tout pour faire un set réussi, d’autant plus que le public qui s’est bien renforcé depuis le démarrage est scotché devant la scène. Les TARCHON nous servent une set list bien pensée qui est un bon best of de leurs albums. Le groupe bouge toujours pas mal sur scène et nous fait régulièrement des signes, des tirages de langue. Ce sont tous des showmen et la scène, ils la font vivre. Bref, c’est du bonheur en barre !

Quand leur temps de set est écoulé, nous on ne veut pas que ça s’arrête et on en réclame plus. Mirco demande s’ils peuvent en faire une dernière et ils entament un cover puissant du « Run to the Hills » de MAIDEN. Surprise, Julien d’AMON SETHIS les rejoint sur scène pour chanter avec eux. Voilà, une reprise sans prise de tête, juste histoire de partager un moment avec le Brin de Zinc. Ouah, quelle baffe !

Le set fini, je fonce sur le stand merch’ pour acheter les albums que je n’ai pas et un ou deux t-shirts question de les assortir à mes CDs. On repapote, évidement, on se fait des photos. Ca tombe bien, on a un peu de temps avant qu’AMON SETHIS ne monte sur scène. Mais, avec tous les gens que je suis heureux de revoir ou de voir enfin en vrai et pas par écran interposé, le temps passe à la vitesse d’une mamie en ski sur une piste noire.

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
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AMON SETHIS au Brin de Zinc

Allez retour dans la salle, lumières éteintes pour l’arrivée du chanteur d’AMON SETHIS qui porte un masque et des banderilles enflammées. D’entrée de jeu, le groupe nous montre qu’il est là pour faire le show et qu’ils sont à fond pour ce concert qui est aussi la release party de leur nouvel album, « Dawn of an Apocalyptic World ».

Je suis très content de les revoir en live car ça fait là-aussi très longtemps que je ne les avais pas revus sur scène. Je trouve que le groupe a pris de la maturité, que ce soit scéniquement ou musicalement. Julien TOURNOUD s’est encore amélioré et on sent qu’il a beaucoup travaillé. Sa voix est totalement raccord. Elle est chaude, puissante et envoûtante.

Les morceaux nous font voyager au temps de l’Egypte ancienne et des Pharaons et la mise en scène est bien pensée. Là aussi, on a un spectacle vivant et on ne s’ennuie pas. En plus, tous les musiciens sont mega efficaces. Quelle partie rythmique ! La batterie, la basse, la guitare, tout conforte un ensemble très solide. J’aime ce groupe car ils ont un univers bien à eux et, encore une fois, ils nous font une mega prestation ; prestation possible grâce au son et aux lights (merci Thomas pour l’investissement !).

Les nouveaux morceaux passent très, très bien l’épreuve du live. AMON SETHIS nous délivre un très bon set. C’est vraiment une bonne release party qui confirme leur victoire au tremplin du Plane ‘R Fest et leur place dans ce fest. Je suis vraiment content d’avoir pu venir, moi !

Nouveau petit tour au stand merch’ où évidement je papote un peu. Je profite d’être là pour faire le point sur les concerts et festivals à venir avec les reporters et photographes de WTR Mag’ présents. Bon, tout le monde a l’air d’aimer le nouveau nom du webzine, son nouveau logo, etc. C’est cool.

Il est maintenant l’heure de faire la tournée des au revoirs. Non, on n’attendra pas à nouveau 6 ans pour revenir au BDZ, et non on n’attendra pas non plus des années pour revoir AMON SETHIS et TARCHON FIST. Mirco et Lvcio, je crois qu’on va vous prendre au mot et venir à votre fest (le 3 Days in Rock ) chez vous, à Bologne.

Dans la voiture du retour, on est tous heureux d’avoir passé une super soirée pleine d’émotion… Moi je dis que le week-end anniversaire de ma fille commence sous de très bons augures !

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