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ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf

ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
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ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf

Je suis encore bien dégoûté d’avoir loupé KRASHKARMA la semaine dernière. Trop frustré de concerts. Vous allez me dire, c’est la Fête de la Musique et il y a des tonnes de groupes qui jouent ce soir. Euh… sauf que dans mon périmètre, c’est plutôt Léon et son petit accordéon ou le super top tributes qui sont heureux de massacrer des mega hits pour le plus grand bonheur des tout bourrés. Pas mon truc. Les groupes qui pourraient m’intéresser sont trop loin. Et puis cette idée d’aller écouter n’importe quoi parce que c’est la Fête de la Musique, désolé mais je trouve ça absurde. Je choisis ce que j’écoute un point c’est tout. En plus, la vie est trop courte et les vrais bons groupes sont si nombreux… Perso, je suis nostalgique des débuts de la Fête avec des gros plateaux à Paris, à Lyon… INDOCHINE, JOE COCKER, SCORPIONS, LAVILLIERS, etc… J’avoue que j’ai  du mal avec les amateurs. Mea Culpa. Du coup, je suis condamné à ne pas bouger pour protéger mes oreilles fragiles du prof de dessin qui se prend pour une star devant ses potes et sa grand-mère. Quand soudain, mon œil frétille… euh, c’est quoi cette date de ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf ? « Heu chérie, t’as pas merdé en ne faisant pas une demande d’accred’ ? ». « Ben si, je l’ai faite mais vu qu’on n’avait pas de réponse et que tu n’étais franchement pas bien, je n’ai pas insisté ! ».

Là, je ne tiens plus en place. Le Thor ce n’est jamais qu’à une heure de route… il fait très beau, il fait très chaud et la voiture a la clim’. Sans parler que ça fait longtemps que j’ai envie de voir ROBERT JON en live. Tu me vois, là ? Je suis plus là ! En route pour le Sonograf, the place to be.

ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
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Bon, vu le nombre de voitures garées dans le périmètre de la salle, il va y avoir du monde. Bref, obligé de me garer à perpet’. Cool, j’ai l’accred’ photos et cool aussi, il y a des potes sur place ! C’est comme ça que je vais avoir des nouvelles de mes copains de HIGHWAY par Ben, leur guitariste.

Je cherche l’entrée de la salle et je réalise que cette fois-ci c’est en extérieur. Le bon plan, je vous dis ! Il y a en plus deux food trucks, un Réunionnais et un burger… et bien-sûr, il y a un bar. Le public présent est bigarré : une petite partie de fans de Rock, Hard Rock, des bikers et une majorité de public Fête de la musique. En tout cas, ça devrait être tranquille niveau pogos et autre Walls of Death !

Superbe endroit. Je suis bien. Euh, c’est que j’ai faim moi ! Direction ticket et bar. C’est à ce moment-là que le programmateur monte sur scène et nous présente la soirée. Il y a une première partie et on est déjà à une heure de retard sur le planning….

ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
DEUX GARS ET UN INDIEN
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Et la première partie est un groupe qu’ils sont fiers de nous faire découvrir, un trio marseillais nommé DEUX GARS ET UN INDIEN, débute. Rien qu’avec le nom, je suis perplexe… Séance découverte.

Et comment dire ? Oui, c’est bien fait, c’est bien joué et bien chanté aussi mais, musicalement, c’est un melting-pot de plein de choses.

On a du Rock, du Blues, de la Soul et même du Jazz. Au moins, ils ont leur propre style et ne font pas de covers mais je vous avoue quand même que 1 heure, ça va me paraître vachement long. Je n’accroche pas mais alors pas du tout. J’ai l’impression qu’ils n’ont pas trop choisi leur voix et qu’ils tâtonnent.

Ce n’est pas insupportable mais j’en profite néanmoins pour aller me réhydrater et vérifier les photos. Tiens, je suis mouillé dans le dos et sur les bras alors qu’il y a un grand soleil… c’est quoi encore ?! Ah, le câble qui passe au-dessus de nous est en fait un vaporisateur ! Putain de riche idée ! Je mets mon appareil photo à l’abri et je m’installe pour un petit sitting à l’ombre, rafraichi par le brumisateur pendant que les DEUX GARS ET L’INDIEN finissent leur set. Vue la réaction du public, ça ne va pas forcément se ruer sur leur stand merch’.

Réapparition du programmateur qui nous explique le groupe et leur motivation musicale. Il nous dit qu’il est content de nous les avoir fait découvrir. Bon, pour la découverte je suis d’accord, c’est important que les salles fassent émerger de nouveaux groupes. Après, on aime ou on n’aime pas mais au moins on connaît.

ROBERT JON & THE WRECK au Sonograf
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Changement de plateau rapide. Et enfin, je vais les voir en live : ROBERT JON & THE WRECK ! Les lights sont top, le son aussi et il y a une mega bonne ambiance avec plus de 600 personnes aux taquets. Il y a d’ailleurs une partie du public qui les a déjà vus et qui vient en reprendre une couche.

Et d’entrée de jeu, ils ont eu vachement raison. ROBERT JON & THE WRECK, c’est du putain de Rock Sudiste, Bluesy à souhaits avec de mega ballades, des morceaux à rallonge et des changements de tempo. La partie rythmique (basse, batterie et guitare rythmique tenue par le chanteur est mega efficace. Ils ont aussi un putain de claviériste et bien-sûr, dans la pure tradition des groupes du Sud, un superbe lead guitar.

Tout ce beau monde est très en forme et ça se voit. Les morceaux sont de pures pépites et à première vue, ils nous offrent une set list différente de celle qu’ils avaient fait lors de la tournée de l’an passé.

Ils nous annoncent que cette date au Sonograf est la seule date française de cette tournée.

Je suis aux anges : les duels guitare/clavier, cette putain de voix, c’est terrible. J’aurais pensé que vue l’heure tardive, la foule aurait largement diminué mais non, tout le monde est aux taquets. Il est plus de minuit et le dernier morceau qu’ils nous jouent est juste une putain de tuerie atomique !

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Ils ont joué à peu près 1 heure et demie et je pense en mon for intérieur que c’est mort pour un rappel… Ben non ! Ils reviennent nous en remettre une couche du « c’est bon dans nos oreilles et dans nos cœurs » !  Wouah, je m’en tamponne qu’il soit tard et que j’ai un peu de route après, Rock n’Roll bordel ! Le fan de MOLLY HATCHETT, de LYNYRD SKYNYRD de 38 SPECIAL et de POINT BLANC que je suis est suspendu à la musique de ROBERT JON & THE WRECK.

Bon, là, cette fois-ci, c’est fini. Quel concert ! Quelle dextérité ! Quel charisme ! Et quel groupe. Merci de nous avoir montré que le Rock Sudiste n’est pas mort.

Le gentil orga remonte sur scène pour nous dire de revenir demain soir pour BYWATER CALL et pour nous pousser dans nos retranchements, il fait mettre un de leurs morceaux dans les haut-parleurs comme teaser. Bien vu !

Tiens, il y a le bassiste, le clavier et tout le groupe des WRECK au stand merch’. Il ne manque que le chanteur. Du coup, je vais comme vous vous en doutez, jouer ma groupie. Photos, signature de ma set list… J’aperçois le chanteur du côté de la scène, je me dépêche pour l’intercepter avant le mec qui a quinze vinyles, photos, CDs à lui faire dédicacer.

Allez, là, même si je suis mega trop bien, je dis au revoir aux copains et au gentil organisateur et comme le chante CANNED HEAT : « On the Road Again ». A très bientôt le Sonograf !

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FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc

FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Aujourd’hui, c’est le 18 juin mais on ne fait pas l’appel et on ne fait pas non plus péter des pétards. En revanche, malgré une chaleur incontestablement bien installée sur Chambéry (encore 32 ° aujourd’hui), je me dirige tranquillement vers le Brin de Zinc pour assister à un concert que j’attends avec impatience : celui du FRED CHAPELLIER BAND.

Et visiblement je ne suis pas le seul à attendre cette date car le BDZ affiche complet ! Ca c’est une bonne nouvelle même si ça signifie qu’on va avoir encore bien, bien chaud à l’intérieur.

FRED CHAPELLIER est un bluesman accompli dont on ne présente plus la discographie car il a fait pléthores d’albums, deux albums hommage (l’un à ROY BUCHANAN et l’autre à PETER GREEN) et quelques lives. Le dernier en date est intitulé « Live in Paris » et date de 2024.

Pour la partie rythmique, il est accompagné sur scène par deux anciens PAUL PERSONNE (qui continuent d’ailleurs de faire des disques avec lui) en la personne de GUILLAUME DESTARAC à la batterie et de CHRISTOPHE GARREAU à la basse.

Evidemment, ce soir, ça va être Blues pour tout le monde. Ca tombe bien, le public présent en est fervent et c’est pour cette raison qu’il s’est déplacé en masse. Bon bien-sûr, on a plus du cinquantenaire et soixantenaire dans la salle que des jeunots, ce qui est normal vu que le Blues est une musique qu’on apprécie souvent plus en vieillissant.

Avec le FRED CHAPELLIER BAND, on va avoir droit à un show complet. Il va y avoir beaucoup de morceaux du dernier double live mais aussi pas mal de morceaux d’autres bluesman. Ainsi nous aurons la joie d’entendre en live le « Rodney’s Song » de ROY BUCHANAN ainsi que « Wayfaring Pilgrim ». Je suis aux anges et je n’arrive pas à me décrocher de la scène.

FRED nous dit qu’il est content de jouer là et qu’il est ravi de revenir au Brin de Zinc. Nous aussi on est ravis qu’il soit là !

Le band nous fait un morceau d’un musicien américain de Pittsburgh avec qui FRED CHAPELLIER a joué il y a quelques temps, BILLY PICE. C’est ensuite « Under the Influence » qu’il nous sort du chapeau ! Yes, c’est trop bien !

FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc
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FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Comme on est à Chambéry, il y a un guest attendu qui monte sur scène en la personne d’AHMED MOUICI. Vous vous souvenez sûrement qu’il était le magnifique RAMSES dans la comédie musicale « Les 10 Commandements » mais c’est surtout un membre des très connus POW WOW (« Moi vouloir être chat… »). Il est aujourd’hui membre du groupe PINTE DE BLUES. AHMED nous raconte sa rencontre avec FRED CHAPELLIER sur un festival et la rencontre suivante lors d’une émission radio. A l’époque, ils avaient tapé le bœuf et pas mal discuté. Depuis, c’est devenu une habitude de l’inviter sur scène lors des passages du band dans le coin. Ils vont nous faire trois titres dont : « Need Your Love so Bad » de PETER GREEN et un « Hound Dog » d’anthologie où AHMED incite le public a frappé dans ses mains. Tout le monde sourit sur scène, l’ambiance est au top et on se régale.

Mais les surprises ne sont pas finies. MATHILDE LEVRON, la batteuse de TFSO est elle-aussi dans le public et FRED l’invite à monter sur scène aussi pour un petit « Night Work » des familles. Mais quelle soirée !

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FRED CHAPELLIER BAND au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

On continue avec des morceaux de son double live et au bout de 2h10, il nous fait, pour conclure le set, « Black Magic Woman ». FRED CHAPELLIER nous explique que si c’est SANTANA qui a fait connaitre ce morceau, la version originale est de PETER GREEN (de FLEETWOOD MAC au cas peu probable où vous ne le sachiez pas).

Et voilà, c’est fini ! On a eu droit ce soir à un concert très chaleureux et en plus on a bénéficié d’un son exceptionnel. Après le show, tout le monde est resté à discuter avec les fans et on a passé un moment très sympa. Vivement qu’ils reviennent !

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APOTHEUS au Brin de Zinc

APOTHEUS au Brin de Zinc
Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Et c’est reparti ! ce soir, je reprends la route, non pas comme des milliers de metalleux et non metalleux pour le grand cirque du Hellfest mais pour me rendre dans mon antre favori : le Brin de Zinc. C’est vachement bien et c’est beaucoup plus près de chez moi, en plus ! A l’affiche, APOTHEUS, un groupe de Metal Progressif qui nous vient du Portugal.

Et cette fois-ci c’est sûr, le Hellfest a frappé. Il y a très peu de monde dans la salle et je ne suis pas sûr que ça va beaucoup évoluer. En même temps, il fait quelque chose comme 35° dehors et je ne suis pas sûr non plus qu’il y ait beaucoup de fous comme moi et Bérénice pour aller se mettre au chaud à l’intérieur. Mais comme on dit, quand on aime on ne compte pas, donc je suis prêt.

APOTHEUS est un quatuor né en 2008 aux environs de Porto. Ils sortent leur premier EP, « A Quest to Remain », en 2010. Trois ans plus tard, c’est un premier album nommé « When Hope and Despair Collide » qui voit le jour. Il faudra attendre 6 ans et un remaniement du line up pour qu’en 2019 « The Far Star » paraisse. Et enfin, en 2023, « Ergo Atlas » sort sur le label Black Lions Records. Cet album qui parle de colonisation interstellaire, reçoit des critiques plus qu’élogieuses d’un peu partout dans le monde. Ils citent eux-mêmes comme principales influences les groupes OPETH, GOJIRA, LEPROUS et PAIN OF SALVATION.

Bref, en route pour un voyage au cœur du Metal et de la science-fiction !

APOTHEUS au Brin de Zinc
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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Le premier constat, c’est que pour moi, on est autant dans le Techno Metal que dans le Progressive Metal. On est dans la lignée de IN FLAMES, DARK TRANQUILITY, OPETH, TOOL. Ils ont joué avec MOONSPELL la semaine dernière et c’est très raccord. Ces gars-là sont vraiment à fond dans la musique et d’après ce qu’ils m’ont dit, leur but est d’essayer d’en vivre.  

Côté éclairage, Ils ont deux caissons rectangulaires posés sur la scène avec douze lights chacun. Autant vous dire qu’on s’en est pris plein les yeux mais pas dans le bon sens du terme. Je suis tellement ébloui que je me sens comme un lapin pris dans les phares d’une voiture en pleine nuit. Pour éviter de me faire cramer les yeux, je préfère me reculer pour me protéger.

APOTHEUS au Brin de Zinc
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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Pour le look, ils sont tous les quatre habillés en noir et leur tenue arbore le logo du groupe. Ca fait cohésion, c’est pas mal.  

Le chanteur, MIGUEL ANDRADE, chante en voix claire la plupart du temps mais on entend aussi quelques growls au long de la soirée. J’aime bien, c’est puissant, chaleureux et pour tout dire, excellent. Les mélodies sont hypnotiques, les riffs puissants et les rythmes complexes. On aura pu s’attendre à quelque chose de parfaitement déjanté, mais non. Je suis surpris par leur côté TOOL des deux premiers albums sur certains passages parce que c’est bien Electro Metal quand même. En tout cas, leur prestation, c’est du super boulot !

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APOTHEUS au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Mais une scène ne serait pas une scène si l’imprévu ne s’y mêlait pas. C’est ainsi qu’entre deux séances d’aveuglement, un des musiciens percute l’autre et ce dernier se prend un grand coup de guitare dans le visage. Le manche pointu d’une guitare dans l’œil, aïe, je n’aurais pas aimé être à sa place ! Une de mes amies l’a croisé le lendemain et, si elle ne s’est pas trompée de personne, il avait un putain d’œil au beurre noir !  

Malgré tout, les musiciens reviennent sur scène au bout de 30 minutes, le temps de permettre au blessé de revoir le jour.  A la suite de ça, ils nous font quand même quatre autres morceaux et un rappel. C’est ce qui s’appelle respecter son public.

Au final, APOTHEUS nous a offert 1h10 d’un voyage auditif très sympa, voyage qu’ils ont fini comme ils pouvaient. Je leur dis bravo parce qu’ils ont grave assuré le truc. C’est plus que pro. Merci Messieurs !

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KRASHKARMA au Brin de Zinc

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KRASHKARMA au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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KRASHKARMA au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, je viens au Brin de Zinc pour voir en concert un groupe de Metal Alternatif du nom de KRASHKARMA. Ne connaissant pas ce groupe, c’est évidement une première pour moi. Go !

Les KRASHKARMA (ex-SUICIDE HOLIDAY) nous viennent tout droit de Los Angeles. Le duo est formé par NIKI SKISTIMAS, batteuse-chanteuse et RALF DIETEL, guitariste, bassiste et co-chanteur.

NIKI a une voix séduisante et il faut le dire, je suis séduit. RALF, quant à lui, se démène comme un beau diable avec son instrument de musique, en l’occurrence une création absolument unique, sa guitare/basse ! Si, si, vous avez bien entendu. Au chant, il nous offre un style vocal différent de celui de NIKI avec un mélange de voix Death et mélodique.

C’est la troisième fois, je crois, qu’ils viennent au Brin de Zinc et là, en cette chaude soirée de juin, ils nous offrent un show énorme.

Que dire de KRASHKARMA ? C’est intense, brut, dynamique et électrisant. Les morceaux s’enchaînent les uns dernières les autres et ils mettent le public venu en masse dans leur poche. Le BDZ, qui pourtant en a vu des vertes et des pas mûres en matière de groupe, en est tout retourné. Ambiance de folie !!!

J’ai personnellement adoré leur reprise du « Aces of Spades » de MOTORHEAD qui a surchauffé un peu plus la salle, comme si besoin en était !

Bref, comme je l’ai dit en introduction, je ne connaissais pas KRASHKARMA mais c’est assurément une groupe à revoir !  

Et pour finir, quelques clichés que j’ai pris à la volée :

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EMERALD MOON au Brin de Zinc

EMERALD MOON au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

On est vendredi soir et je me rends tranquillement au Brin de Zinc pour assister au concert release d’EMERALD MOON. Et d’entrée, boulette : je pensais que le concert attaquait à 9h15 mais lorsque je rentre dans la salle, ils avaient déjà attaqué. Eh mince ! Je suis donc obligé de prendre le train en marche avec directement, pour moi, le deuxième morceau. Et ce morceau, « What You’re told », me fait beaucoup penser à THIN LIZZY, notamment au niveau des chorus de guitare. C’est de bonne augure !

EMERALD MOON au Brin de Zinc
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EMERALD MOON au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe est un groupe rhônalpin crée en 2024 et composé de VANESSA DI MAURO au chant et au tambourin, du très connu FABRICE DUTOUR à la guitare, de MICHAAL BENJELLOUN (GAELLE BUSWEL BAND) à la seconde guitare, de FRANCOIS C. DELACOUDRE (ex-LAURA COX BAND) à la basse et de LAURENT FALSO (ex-JACK BON) à la batterie. Pour la musique, EMERALD MOON est orienté Classic Rock, un brin seventies. Leur premier album « The Sky’s The Limit » est sorti aujourd’hui. Moi je dis que ça sent la bonne vieille release party des familles ce soir et, comme il fait très chaud, ça devrait s’arroser plus que très correctement !

Mais comme il fait effectivement très chaud, et qu’on est, je le rappelle, à quelques jours du Hellfest, le public n’a que partiellement répondu présent. Attention, on n’est pas non plus dans une salle vide mais je pensais voir plus de monde, voire un « complet » affiché sur cette date.

Je suis d’entrée de jeu épaté par la voix de VANESSA DI MAURO. Elle me fait instinctivement penser à CANDY GIVENS de ZEPHYR et à MAGGIE BELL de STONE THE CROWS. C’est vraiment une bonne découverte pour moi. On sent une technique remarquable. J’apprendrais d’ailleurs plus tard en discutant avec elle que VANESSA s’est lancée dans la musique en 2019, qu’elle est partie à la base pour trois mois en Angleterre mais qu’elle y est restée six ans mais aussi qu’elle a tourné avec des groupes de covers jusqu’à présent et qu’elle a chanté sur des spots publicitaires. J’adore sa présence scénique. Elle est vraiment très énergique et nous emmène dans son univers très Rock.

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Les membres du groupe marquent une cohésion très affirmée. On a l’impression qu’ils tournent ensemble depuis des années. Et le public ne s’y trompe pas en réagissant comme il se doit. L’ambiance est bien chaude, tout comme la température ambiante.

Que ce soit « Worry », « Devil Woman », « Cruel to be Kind » ou encore « Rock n’Roll Soul« , j’apprécie les morceaux issus de leur nouvel album car ils sont très sympas. FABRICE nous dit qu’ils ne sont pas trop inspirés de THIN LIZZY mais personnellement, je trouve que leur musique est empreinte de cette influence. Il continue en nous disant que leurs grosses inspirations sont les FACES de RON WOOD et ROB STEWART. Soit.

FABRICE DUTOUR et MICHAAL BENJELLOUN nous offrent des solos précis et des riffs incisifs, soutenus par une base rythmique à la fois mélodique et puissante des plus solides. Les guitares se disputent la partie et font ressortir le côté quasi animal de la voix de VANESSA. Parfois, FABRICE prend le relais au chant.

Tout est maîtrisé, c’est à la fois puissant et subtil, c’est vivant. Alors oui, on pense indéniablement à des groupes comme THIN LIZZY, LED ZEPPELIN, etc mais EMERALD MOON a par-delà toutes ces influences son identité propre et le groupe nous offre un très bon moment de Classic Rock moderne flirtant parfois avec le Heavy Blues de haut niveau. 

Après l’instant promo où on nous explique que ce soir c’est leur release party et qu’ils ont eu chaud parce que le merch’ ne leur est arrivé qu’aujourd’hui et qu’en plus, ils ont failli l’oublier, on a droit à deux morceaux acoustiques, « Hummingbird » et « Shrinking Violet !

Ils avancent dans la soirée avec quand même pas mal de reprises. On a droit, entre autres, à « Ramble on » de LED ZEPP, à « Stay with Me » des FACES, à l’intemporel « Boys are Back in Town » de THIN LIZZY et lors du rappel à « NutBush City Limit » de IKE et TINA TURNER.

Quel que soit le morceau, à l’instar du public en ébullition, je trouve ça vachement bien.

EMERALD MOON au Brin de Zinc
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Malheureusement, la fête va un peu être gâchée car l’ampli de FABRICE (avec je le rappelle une chaleur de four dans la salle) commence à chauffer pendant le rappel et s’arrête. Il arrive à le relancer mais pas pour longtemps. Ils avaient prévu de nous jouer « Heartbreaker » de LED ZEPP en grand final mais l’ampli, lui, ne veut plus rien savoir et se met en sécurité. Trop chaud.

En résumé, j’ai passé une excellente soirée avec un groupe qui devrait faire parler de lui et on peut dire que ce premier concert a été une belle réussite.

Merci d’être venus et merci à Thomas de les avoir programmés !

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