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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Report et photos by Ti-Rickou

Il y a un truc bizarre : il y a des groupes que tu n’aimes pas ou dont tu n’es pas fan et que tu as vus plein de fois et au contraire, il y a des groupes dont tu es mega fan et que tu n’as jamais pu voir en live. ELECTRIC MARY fait partie de ceux-là. Leurs dates en France n’ont jamais matché avec moi. Sniff. Sauf que là, ils fêtent leurs 20 ans et qu’en plus, ils le font dans une salle que j’adore, le Cherrydon tout à côté de Marseille. Un mardi. Yes ! Comment chérie, est-ce que j’ai vu la date ? Ben oui, mardi 26 septembre, pourquoi ? Non, la malédiction des Dieux du Hard-Rock continue ! C’est la date de notre anniversaire de mariage…35 ans. Ah, je peux y aller ? Ma chérie, tu es vraiment la meilleure !

Ken la malédiction, bouquet de fleurs acheté (faut pas pousser le bouchon trop loin quand même) et go to Marseille ! Il ne faut pas que je tarde car Christian du Cherrydon me permet de venir pour les balances. Passage rapide à l’hôtel – le temps d’aider un hard-rockeur américain à trouver un café. Un Américain ?… Tiens, tiens… Je crois que je viens de faire la connaissance d’un musicien de MERCURY RIOTS, le groupe de Los Angeles qui ouvre ce soir pour ELECTRIC MARY.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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Quand j’arrive au Cherrydon, je suis mega content de retrouver toute l’équipe. Ils sont aux taquets, ELECTRIC MARY a commencé les balances. Ouah, ils veulent que le son soit fort, qu’il pète pour leur anniversaire, j’ai hâte d’y être tout à l’heure, moi ! En tout cas, les balances sont nickel et le groupe qui est content repart à l’hôtel pour se reposer avant le concert. C’est ensuite au tour de MERCURY RIOTS de faire ses balances. Et je vous confirme que c’est bien avec l’un des guitaristes que j’ai papoté à l’hôtel. Alors eux, ils sont inconnus au bataillon pour moi. Juste une petite découverte sur YouTube – petite car il n’y a qu’une vidéo avec le chanteur actuel en live. Oh putain, les balances donnent mega envie ! Vivement tout à l’heure !!

Pour l’instant, il ne reste plus qu’à attendre. Je papote avec l’équipe et avec les membres de MERCURY RIOTS. Je me rends compte, une fois de plus, que le monde est petit car nous avons un ami en commun : Mathias Fau, photographe rock à Los Anegeles. Le même Mathias qui nous avait fait l’honneur de nous rédiger quelques articles lors du démarrage du webzine.  Je profite du temps mort pour prendre une pizza au camion garé devant la salle et je m’installe tranquille dans la cour extérieure de la salle. Il fait mega bon, c’est l’été indien à Marseille.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Tiens, les MERCURY RIOTS vont dans la salle… je crois que ça va  commencer. Le Cherrydon est bien remplie et ça continue d’arriver. Cool car on est mardi soir et je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde en semaine. Mais c’est sans compter sur la côte de popularité des Australiens dans la cité phocéenne car en effet, ils sont déjà venus plusieurs fois à Marseille.

Mais pour le moment, place à MERCURY RIOTS ! Et c’est parti ! Et, comme les autres fois où je suis venu dans cette salle, les lights sont top et le son aussi. Je connais des salles en Rhône-Alpes qui devraient faire un stage ici moi, lol !

Musicalement, on est dans du hard-rock classique avec quand même une touche australienne. On comprend qu’ils tournent avec ELECTRIC MARY. Les morceaux sont mega bons et j’apprends que la plupart sortiront sur leur prochain album qui ne devrait pas tarder à sortir et qui devrait être facile à trouver (mais chut, c’est un secret !).

Le groupe est très à l’aise sur scène et ils sont super contents d’être en France. Ils adorent notre pays et ça tombe bien car ils viennent de se faire plein de nouveaux fans ! Les gens adorent ! En même temps, je vous le dis, il faudrait être vraiment difficile pour que ce ne soit pas le cas.

Moi, ainsi que je m’y attendais après les balances, je prends une mega baffe. C’est tout ce que j’aime ! Yes, ça c’est un début de soirée mega top ! THE MERCURY RIOTS est un groupe à suivre, sans aucun doute.

Je suis juste dégoûté car ils n’ont aucun CD à acheter. Je n’aime pas attendre quand c’est bon comme ça mais pour patienter, je pourrais regarder ma superbe peau de batterie customisée et signée par le groupe ! Na.

Pendant le changement de plateau, je fais une petite pause papotage et photos avec le groupe qui, en plus d’être top, est mega adorable et très accessible.

ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon
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ELECTRIC MARY + THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

Allez après 20 ans d’attente et grâce au Cherrydon, je vais enfin voir ELECTRIC MARY en live ! Comme prévu, ils jouent fort en mode « les freins c’est pour les lâches. ». Mais même fort, le son est bon. Moi, je suis aux anges, au fin fond du bush australien dans un pub à headbanguer avec les kangourous. J’adore leurs morceaux ! OK, je vais me niquer la nuque mais même pas grave. C’est mega trop bon !!

Scéniquement ça dépote. Ils s’éclatent et ça se ressent. Yes !! Happy birthday to U les copains ! Oui, c’est votre anniversaire et vous le fêtez dignement. Je suis mega heureux d’être là. Eux aussi et ils nous le disent ! Et ça enchaîne les titres.

Dans la salle, l’ambiance est top. Les T-Shirts ELECTRIC MARY, LITTLE CAESAR, Y&T et ceux d’autres groupes qui sont passés dans cette salle montrent que les gens ne sont pas là par hasard. Il fait méga chaud et la température est clairement montée de plusieurs degrés. On ne veut pas que ça finisse, nous !

Sniff, c’était trop bien. Je suis vraiment heureux d’avoir vu ELECTRIC MARY en live et dans ces conditions. Eux aussi viennent dédicacer leur album, faire des photos et papoter à leur stand merch’. Quelle soirée !

Bon, il se fait tard et il faut que je retrouve mon hôtel sans me retrouver dans les quartiers nord, lol ! Un grand merci à Christian Imperato et à toute son équipe pour cette journée et cette putain de soirée. Mon petit doigt me dit qu’on devrait retrouver assez vite ces deux groupes dans cette même salle et certainement à la même heure, lol.

Long Live le Cherrydon ! Qu’est-ce que j’aime les soirées comme ça.

P.S. : et bien-sûr, devinez sur qui je tombe le lendemain matin au petit dej’ ?!!! Les Dieux du hard-rock me sont redevenus favorables !!!

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KRASHKARMA au Brin de Zinc

Jeudi 21 septembre 2023 à Barberaz Report et photos de Cedric LeMagic

C’est avec une arrivée en fanfare que les KRASHKARMA se présentent à nous en ce jeudi soir ! NIKI SKISTIMAS, la batteuse, y va de bon train avec la caisse claire et nous embarque direct dans son monde à coups de roulements de tambour. RALPH DIETEL, le guitariste/bassiste, n’est pas en reste bien-sûr !  Il se sert d’un mégaphone un peu comme un amuse-bouche pour s’annoncer et nous donner le ton de leur prestation à venir. C’est clair, ça va dépoter, ça va même carrément envoyer du gros !

Pour ceux qui s’en souviennent, les KRASHKARMA sont déjà venus au Brin de Zinc en janvier dernier et ils y avaient d’ailleurs gagné de nombreux fans, époustouflés par leur énergie.

Le public ne s’y est visiblement pas trompé car c’est du coup dans une salle bien complète qu’ils sont accueillis pour leur retour.  Et le public présent ne va pas le regretter car les KRASHKARMA mettent le feu au BDZ !  

Ces deux fous furieux nous offrent deux heures et quart de show où les folies sonores sont  entrecoupées d’anecdotes en tous genres. J’aurais même tendance à dire : trop d’anecdotes parce qu’ils parlent vraiment beaucoup ! Mais bon, c’est bon enfant et nous en profitons un max.

RALPH, qui est d’origine allemande, fait participer le public sur un morceau au titre originel de « Ein Zwei Drei » qui devient pour l’occasion « Ein Zwei Die !».

Il nous raconte qu’en 86, le jour où il est arrivé aux USA de son Allemagne natale, il s’était mis sur son 31 – de metalleux of course – pour aller voir son premier concert de METALLICA dans son nouveau pays. C’était la tournée « Master of Puppets ». Sauf qu’aux USA, cette tournée s’appelait le  « Damage Inc Tour » et il y avait JASON NEWTED à la basse. Cette petite anecdote nous amène naturellement vers le morceau « Damage Inc » qui envoie grave.

Mais ne croyez pas que NIKI soit en reste les anecdotes. Elle nous explique que sa famille est d’origine suédoise et qu’ils ont immigré il y a un moment aux USA. « Heureusement pas sur le Titanic ! », nous dit-elle avec humour.  

Elle chante au bord de la scène pendant que le public doit se mettre à genoux ou accroupi. Perso, j’ai eu un mal de chien à me relever et j’ai ensuite bien dégusté la nuit. NIKI, c’est une tornade vivante. On la retrouve régulièrement debout sur sa batterie où elle fait le show. Sur le titre « Girl With A Hammer », elle exhibe un énorme marteau genre Thor en plastique.

Tout comme ils l’avaient fait en janvier, les KRASHKARMA concluent cette soirée bien metal, avec « Ace Of Spades » (pas besoin de vous dire de quel groupe), qui déchaine irrémédiablement tout le monde.

En résumé, les KRASHKARMA nous ont offert un concert énergique en mode très bonne soirée. Vite une bière, j’ai soif ! Non du coup, ça sera un Perrier… C’est Fou aussi, lol !!

Il est l’heure pour moi de rentrer. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !

HEART LINE et BAPTISTE BRUN au Brin de Zinc

Lundi 04 septembre 2023 à Barberaz (73)

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Deux jours après LOOKING FOR MEDUSA, me voici de nouveau sur la route pour aller une fois de plus au Brin de Zinc, la salle rock incontournable de la région !! Mon coéquipier habituel de sorties métalliques ayant déclaré pour une fois forfait, je fais la route en solitaire jusqu’à Barberaz.

J’arrive juste à l’heure et tout de suite une certaine inquiétude me taraude l’esprit car je trouve facilement de la place pour me garer. Je vais un peu plus tard m’apercevoir que j’avais malheureusement raison. Ce concert programmé un mardi soir n’a pas provoqué chez le public un grand enthousiasme et c’est devant un parterre relativement clairsemé que le concert va se dérouler.

Tout cela est bien joli mais je ne vous ai pas encore dit quel groupe j’allais écouter et regarder en live. HEART LINE, un groupe français que le rédacteur en chef du webzine m’a chaudement recommandé. Il m’a aussi encouragé à me déplacer sur cette date car je dois vous l’avouer, je ne connaissais pas encore cette formation.

BAPTISTE BRUN @ le Brin de Zinc

Ce soir, nous avons droit à une première partie et c’est BAPTISTE BRUN, un guitariste lyonnais, qui ouvre les hostilités de la soirée. J’ai bien dit un guitariste car il joue tout seul avec comme accompagnement un ordinateur pour les rythmiques. D’habitude, je ne suis pas très friand des artistes qui viennent de façon solitaire se produire avec seulement une guitare acoustique et le chant. Et aujourd’hui, avec du recul, je m’aperçois que je ne le suis pas vraiment plus avec cette nouvelle formule.

Musicien autodidacte, BAPTISTE BRUN a joué dans un groupe de métal prog’ et cela se sent tout de suite. Le set dure 30 minutes pendant lesquelles nous assistons à un long, très long solo de guitare (vous l’aviez, je pense, déjà deviné). Alors, c’est très bien fait, BAPTISTE fait preuve d’une grande maitrise de son instrument à 8 cordes, il mêle différentes influences musicales mais je pense qu’il faut soi même être guitariste pour apprécier cet univers musical. Pour info, si cela vous intéresse, il a sorti un Cd nommé « Origin ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre très longtemps pour que je voie les musiciens de HEART LINE traverser la salle et monter sur scène. Et c’est parti pour un retour dans le passé ! Plus exactement dans les années 80 pour ceux qui ont eu la chance de vivre à cette période.

Car oui, ils pratiquent un style que l’on qualifie d’AOR. Et ils tiennent à cette dénomination. Pour eux, ce n’est surtout pas du hard FM !! Pourtant ce n’est pas très éloigné de l’AOR ni un genre très répandu en France …

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Né en 2020 juste avant le confinement, le groupe a été fondé par YVAN GUILLEVIC, guitariste de son état. Il collabore ensuite avec son futur chanteur, EMMANUEL CREIS avec qui il compose un premier album. Restait plus qu’à embaucher le reste de la bande soit un clavier, un bassiste et un batteur.

Ils viennent pour la première fois dans notre région pour la promotion de leur deuxième disque. Ils ont la chance d’avoir signé sur un label allemand « Pride & Joy Music » qui est implanté à l’international. Pour la promo, c’est souvent nettement mieux.

Allez, il est temps de revenir à des choses moins abstraites et de parler un peu du concert du soir. Comme souvent lors d’une tournée, petite ou grande, le premier morceau joué est issu du dernier effort vinylique du groupe. Tout juste frais, il est sorti le 23 juin dernier. « I am the night » ouvre le show. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance qui va régner pendant tout le set.

C’est la première date du minitour de septembre alors ils attaquent bille en tête. Ce mélange d’AOR et de rock classique fait tout de suite mouche auprès des heureux élus présents ce soir au BDZ. Pas le temps de respirer car ils enchainent avec « Hold on ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

DOMINIQUE, c’est la force tranquille. Avec sa basse à 5 cordes, il est imperturbable sous sa casquette. Il participe aussi en faisant les chœurs. Etant donné la taille de la scène, il cache JORIS, le clavier, installé entre la batterie et DOM. JORIS et WALTER, le batteur, font aussi des chœurs.

Musicalement, c’est parfait. Les musiciens sont bons et maitrisent parfaitement leurs instruments. C’est un rock classieux joué et proposé mais YVAN survole les débats avec un jeu de guitare qui attire tous les regards et toutes les oreillles. C’est particulièrement vrai sur la reprise de « Edge of the blade » de JOURNEY, un titre revisité à la sauce HEART LINE avec un long solo d’YVAN à la fin du morceau qui démontre, si besoin était, tout son talent. Une reprise qui lui a été demandé par son clavier ! BAPTISTE BRUN, posté sur le côté de la scène, n’en a pas raté une miette !

Le clavier pas trop envahissant. On l’entend bien mais il n’empiète pas sur la guitare. Un clavier comme je les aime dans les groupes de hard-rock. Tout en rythmique, en ambiance ou encore en intro pour créer l’atmosphère. De temps en temps, il est plus en avant mais jamais trop.

Avant JOURNEY, ils avaient interprété une autre reprise pour la plus grande joie d’un ami présent ce soir. Il s’agit de « Front line » du groupe AVIATOR, un groupe  avec un seul disque au sorti en 1986 au compteur. Je connaissais seulement de nom cette formation mais cela va changer car je vais très prochainement l’écouter d’une manière ou d’une autre.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Pour reposer un peu tout le monde, le prochain morceau sera une ballade, nous annonce EMMANUEL. Ce chanteur met en valeur la musique proposée par ses compagnons de route. Il distille savamment ses notes et vocalise comme un beau diable lorsque le besoin s’en fait sentir. Un bon meneur de meute qui harangue quand il le faut le public.

C’est déjà l’heure des rappels, mais pour les obtenir, ils ne descendent pas de scène, ils attendent sagement les oh ! oh ! oh ! du public. Et c’est reparti de plus belle avec « Call of the wild » avant qu’EMMANUEL ne prenne la parole pour présenter les musiciens, faire les traditionnels remerciements (il n’a oublié personne !!) et même demander des futurs concerts à ceux qui connaissent des endroits ou les bonnes personnes à contacter pour jouer.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

« On fire » le bien nommé termine un  show imparable. Ce retour dans le passé m’a fait un bien fou et me donne envie de replonger dans la discographie un peu oubliée de ces groupes en grande majorité américains des années 80. Et surtout d’écouter les 2 albums d’HEART LINE !!

En résumé, HEART LINE rend joliment hommage à un genre qui a façonné tant de vies, de manière indélébile à travers ses notes, ses mélodies et ses tempos qu’ils soient enfiévrés ou plus lancinants ! Du très bon revival des années 80 joué à la sauce actuelle. Que demander de plus ?

LOOKING FOR MEDUSA et FORTUNATO au Brin de Zinc

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.

OVERDRIVERS, ELECTRIC SHOCK, SOUNDROOTS au Rock‘n’Eat

Samedi 02 septembre 2023 à Lyon (69)

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Qu’il est loin le temps où le Rock ‘n’ Eat Live était mon annexe ! Pas que je n’aime plus y aller mais la distance a doublé pour moi. Et, malheureusement, je ne rajeunis pas. Si, si ! J’avais noté la date de ce soir sur mon calendrier du parfait petit hard-rockeur car à la place de SOUNDROOTS, c’était les copains de BARRAKUDA qui devaient jouer. Je suis dégouté de ne pas les voir ce soir mais il reste quand même deux groupes que j’aime à l’affiche… plus un à découvrir du coup.

Bon, pas besoin de pousser ma chérie bien longtemps et donc destination Lyon. Heu, c’est le dernier week-end des vacances ! Ca va être chaud ! Heureusement, on a une grosse marge !! Allez un stop chez mon copain Billy et direction Ti-Rickou maison, le Rock ‘n’ Eat !!! Je ne devrais pas revoir trop de copains ce soir car au même moment, à quelques bornes,  dans l’Ain, il y a le Leym’Fest… Et même si cette année – à part WISKY OF BLOOD – l’affiche est un tantinet trop brutale pour moi, le fest et l’orga ont leur fan base.

Heu… je n’ai rien dit ! Devant le Rock ‘n’ Eat, il y a plein de copains !!! « Heu… Ephraim, tu sais que tu ne joues pas ce soir ??! » «  Bah, me répond-il, ce n’est pas parce que je ne joue plus que je ne peux pas venir voir jouer les copains ! ». De Paris ? Chapeau bas, mon copain !

Le temps de faire une donation et je retrouve encore plein de copains qui,  comme moi, on choisit cette affiche plus hard ‘n’ heavy. Quel bonheur de les retrouver, pour certains, cela fait plus de 4 ans que je ne les avais pas vus ! Quelle joie de retrouver Cédric, Pedro et toute l’équipe du Rock’n’Eat. Bref, je retrouve une partie de ma famille.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Et c’est déjà parti pour ELECTRIC SHOCK ! Les Grenoblois ne sont pas là pour la déco mais bien pour distribuer des baffes à coups de heavy metal. Ils sont aussi là pour nous présenter leur nouvel album « Off ».

Comme d’hab’, le groupe met d’entrée de jeu le feu aux poudres en mode : « Tu veux du heavy metal ? Bah en voilà en plein dans tes esgourdes !! ». Déjà qu’il faisait chaud dans la salle mais vu comme ils font bouger le public, la moiteur s’installe.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Whoua, c’est de mieux en mieux ! Le groupe cartonne et ce line-up tient vraiment très bien la route. Ils semblent en plus très soudés. ANTOINE, qui est pour moi l’un des 5 meilleurs chanteurs du milieu metal français, est monté d’un cran vocalement et scéniquement. Il tient superbement la scène et malgré sa grande taille, il réussit à ne pas se payer le plafond (on apprend tous de ses erreurs, lol !).

LITTLE ANGUS prend elle-aussi une place de choix sur la scène. C’est une vraie de vraie, une hardos pur jus et elle le fait savoir. Rassurez-vous les autres musiciens ne sont pas en reste et ils assurent le show eux-aussi ! Et le public ne s’y trompe pas. On est désormais serrés comme des saucisses devant la scène et l’air est devenu très chaud !

La bande d’ELECTRIC SHOCK va nous jouer un mélange de titres de leurs EP, de leur premier album et, bien-sûr, de leur nouvel opus. Que dire de ces nouveaux titres ? En live, ça matche grave ! J’ai hâte d’écouter et de chroniquer cet album. Bon sur ce coup-là, je vais devoir attendre un peu parce que ma chérie a légèrement merdé et m’a racheté l’avant-dernier. Heureusement qu’on doit se voir au Pyrenean Warriors la semaine prochaine pour faire l’échange !

Alors c’est vrai que le temps passe vite quand on s’amuse et que c’est bien mais il est temps pour ELECTRIC SHOCK de rendre la scène car il reste encore deux groupes à venir. En tout cas, ils nous ont vraiment offert une très belle prestation ce soir !

Re-papotage avec des copains et des copines. Je revois même la fille de l’un des chroniqueurs du webzine, sans son père qui couvre la date de LOOKING FOR MEDUSA au Brin de Zinc.

Je discute un peu avec mon pote Serge qui est aux taquets pour OVERDRIVERS. Il est très étonné quand je lui apprends qu’ils ont joué à Lyon au CCO pour le Metal Thunder Jackets avec TYGERS OF PAN TANG. OK, très tôt en début d’aprèm puisqu’ils avaient ouvert le fest. Serge est du coup dégouté d’être arrivé un peu plus tard ce jour-là… Enfin, ce soir, il ne va pas les louper.

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Mais avant que les OVERDRIVERS montent sur scène, place au groupe qui remplace BARRAKUDA ! Ce n’est évidemment pas un tribute à CLAUDE FRANCOIS mais un groupe du nom de SOUNDROOTS absolument inconnu au bataillon pour moi. Mais je suis confiant, d’abord parce qu’ils ont une bonne tête et ensuite parce que c’est Ephraim qui les a recommandés à la place de son groupe. Je pense que ça va me plaire.

Allez, action ! Et c’est direct in the face ! Du hard-rock, du fuckin’ rock’n’roll qui déboîte sa mère-grand dans les traboules. J’ai les cheveux en mode headbanguing automatique. Putain, c’est mega bon ! J’adore ce genre et les musicos sont loin d’être des perdreaux du jour vues les premières parties qu’ils ont assuré (CRUCIFIED BARBARA, GIRLSCHOOL, CHRIS SLADE, SOULFLY, etc).

Et putain, ça joue grave, c’est excellent pour décaper tes cages à miel. Le chanteur a une putain de présence, je suis littéralement hypnotisé. En plus, il a une voix géniale pour ce style de musique.

La salle est bien pleine, il fait de plus en plus chaud (même trop) mais je m’en tamponne le coquillard !

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Dès que leur set est fini, je fonce sur leur stand merch’. Je veux leur album !

Je m’aperçois alors que j’ai faim parce que j’ai un peu oublié de manger (si, ça m’arrive !) mais ma chérie a assuré le ravitaillement, un mega top hamburger made in Rock’n’Eat m’attend sur une table. Miam, toujours aussi bon !

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

A peine le temps de finir qu’il est l’heure pour le plus Australien des groupes Français, OVERDRIVERS, de monter sur scène pour clôturer cette putain de soirée.

La salle est désormais blindée et chaude comme la braise, tant par l’ambiance que par l’air ambiant. Mon pote Sergio et ses copains sont devant la scène. Tout le monde est prêt ? On lâche les kangourous ! J’attache solidement mon appareil photo car d’entrée ça remue grave.

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

D’entrée, les fils spirituels d’AIRBOURNE et d’AC/DC partent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » et « J’espère que tu t’es bien reposé au Camping des Flots Bleus car tes cervicales vont morfler » ! Et vu l’envolée de tiffs en tous genres, c’est les kinés qui vont être contents !! Dans la fosse, LITTLE ANGUS d’ELECTRIC SHOCK est complètement déchaînée et, si devant la scène ça dépote, sur scène ça bouge sévère aussi. Putain, ça bastonne !!

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Le groupe a – depuis la première fois où je les ai vus en live – pris une autre stature. Je vous l’ai dit, je suis fan ! Et je ne suis pas le seul, ma chérie fait le kangourou, mais vers le bar c’est moins dangereux.

Je découvre en live certain morceaux de leur dernier Cd et je ne suis pas déçu.

Allez, dans la grande tradition des groupes australiens, on a droit à un  solo de guitare qui enflamme un peu plus (comme si c’était nécessaire) le public. La salle tendue vers ce groupe qu’elle adore s’embrase comme une allumette.

Re-putain de soirée ! Top jusqu’au bout. Je suis mega content d’être venu, moi. Malheureusement, on the road again Ti-Rickou car j’ai pas mal de route à faire et je dois y aller. Le temps de dire au revoir et c’est fini. Mon petit doigt me dit quand même que je ne devrais pas attendre trop longtemps pour revenir au Rock’n’Eat.

Long live rock’n’roll, my friends !!!