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RAKEL TRAXX, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 11 juin 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Aujourd’hui, c’est la Saint-Barnabé, et c’est la journée mondiale du tricot. Vous vous doutez bien que je ne vais pas me lancer dans cette activité quoique, il y a quelques mois, on avait quasiment que ça à faire, étant donné qu’on était cloîtrés à la maison. Heureusement, c’est enfin fini et on reprend les concerts qui sont programmés à foison maintenant.

Voilà pourquoi, ce soir, je file une fois de plus vers la Savoie. En effet, le Brin de Zinc, reçoit les glam-rockers marseillais de RAKEL TRAXX.

Je passe, là aussi, un peu comme d’habitude, chercher mon copain de concert Steve*74, et nous partons à Barberaz.

En première partie, HELLFIRE KLUB, un tribute à Edguy doit chauffer la salle. Comme la politique du webzine étant ce qu’elle est, nous ne pourrons pas en parler. Cependant, force est de constater que PACO, le leader du groupe et organisateur de la soirée se démène comme un beau diable pour organiser des concerts dans la région.

Pendant que le groupe joue devant un Brin de Zinc bien rempli, dehors un accordéoniste – qui semble avoir un peu abusé d’eau ferrugineuse – met l’ambiance. SWYLDE, SQUALL et ZANTOLO n’en perdent pas une miette et s’amusent comme des petits fous. Un bon moment de détente pour les RAKEL avant de prendre d’assaut la scène du BDZ.

Trêve de plaisanterie, il est l’heure d’aller s’installer sur scène pour les Rakel. Le public toujours aussi présent remplit bien correctement le Brin de Zinc.

SHANON, le chanteur, lance les hostilités avec l’incontournable hit « Quicksand ». Et tout de suite, les Marseillais mettent le feu au Brin de Zinc. Nous n’en attendions pas moins de leur part, évidemment ! Il n’empêche que les spectateurs qui ne connaissaient pas sont agréablement surpris. La setlist est exactement celle du Rock ‘n’ Eat Live, au mois d’avril dernier. Tout est en place pour qu’on passe une excellente soirée.

Cependant, il y a un je-ne-sais-quoi de plus, si je veux comparer aux nombreuses fois où je les ai vus. Peut-être une énergie due à un nombre de concerts conséquents depuis ces dernières années. Enfin, bref, les Marseillais ne sont pas venus enfiler des perles et nous le démontrent dès le second titre « Sexy Town », un inédit, et « I Need You Honey » qui débouche juste après.

Le sleaze rock teinté de métal des copains est interprété dans un esprit fun et rock à la Guns’n’Roses des premiers temps, et ça fait plaisir à voir ! C’est normal, on est fans.

Les copains et les copines qui sont devant la scène pour supporter nos amis, sont les mêmes que ceux qu’on croise régulièrement aux concerts des RAKEL. Mais il y a aussi des nouvelles têtes, qui prennent leur première dose du glam efficace et rentre-dedans de nos copains de la Canebière.

Ce soir, les classiques que sont devenus « Lady got a gun », « I had a dream » « Red n’ hot » sont interprétés, mais nous avons droit aussi à des inédits : « 19 Nights », le single qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux et « Mexico », interprétés juste avant. Ce sont des morceaux explosifs qui promettent pour leur futur EP qui devrait sortir en septembre, nous a-t-on dit.

Le public est à fond derrière les Marseillais et la chaude ambiance que met le groupe dans le BDZ, est intense. La musique des RAKEL TRAXX est toujours aussi efficace : si vous fermez les yeux, vous vous projetez soniquement en 1990, en plein dans la période phare du glam-rock au Forum de Los Angeles !

LESTE, derrière ses fûts, est toujours aussi efficace. La rythmique qu’il tient avec SWYLDE, qui a pris une place considérable dans le groupe, puisque, avec SHANON, c’est lui qui motive le public et prend les chœurs, est métronomique. Nos deux guitaristes, dignes des plus grands guitaristes de ce style de musique, ne sont pas en reste, et donnent le change avec leurs riffs entêtants.

« Where are the Girls ? » demande SHANON. « The Wild Girls ! », rectifie le bassiste. Et c’est encore à un nouveau titre auquel nous avons droit ce soir : « Wild Girls ». Vivement le nouvel EP !! Notre patience va être mise à rude épreuve cet été en attendant cette sortie.

SQUALL monte sur les retours, ZANTOLO se met en retrait, SWYLDE aussi, et SHANON demande à tout le monde de monter sur scène pour l’indispensable « Give me your Love ». Evidemment, personne ne se fait prier pour monter sur les planches, et l’ambiance est de plus en plus fun sur scène.

Et c’est, comme d’habitude encore une fois, sur la reprise de QUIET RIOT, euh, pardon, SLADE (c’est juste pour faire rager mon copain Steve), que se finit le show des RAKEL.

Les voilà qui quittent la scène, non sans avoir fait la photo de groupe. Oui mais voilà, là aussi, un peu comme d’habitude, le BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame encore un titre avec tellement de conviction, que, même s’ils semblent sur les rotules, les membres du groupe reviennent sur scène pour nous jouer un dernier morceau, non inclus sur la setlist, qui termine de dévorer les spectateurs chambériens.

Quel concert mes aïeux ! Encore meilleur que celui de Lyon, qui était déjà énorme. C’est vous dire !

Les RAKEL on fait brûler le Brin de Zinc de plaisir et les spectateurs ont pris leurs pieds.

De longues et intenses discussions plus tard, notamment avec SHANON, sur le futur festival Glam-Slam qui les attend en Belgique le samedi 11 Septembre, et il est temps pour nous de retrouver nos chaumières avec un sentiment d’avoir, une fois de plus, vécu un super concert.

Un grand merci à Thomas, le patron du BDZ, qui nous permet de vivre de tels moments !

GOTTHARD à la Salle Métropole de Lausanne (CH)

Date du concert : 28 mai 2022 – Report et Photos : HI’TWIST

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Quelques jours avant le concert, j’apprends que SHAKRA, autre combo suisse, ne ferait pas la 1ère partie de GOTTHARD ! C’est pourtant leur seule date en Suisse Romande, et si GOTHHARD honore toutes ses dates de tournée, SHAKRA a préféré jouer en tête d’affiche en Suisse Allémanique… Déception de pas mal de fans.

MYSTIC SONS @ Salle Métropole – Lausanne

Donc ce soir nous aurons droit au groupe lausannois MYSTIC SONS, annoncé au pied levé et inconnu au bataillon !

Dans un registre classic rock/stoner/psyché, le public découvre progressivement ce groupe qui nous dévoile tout son talent musical. Fort d’une grosse rythmique avec basse saturée et un impressionnant batteur, le tout est encadré par un chanteur aux réminiscences zeppeliniennes. Mais ce dernier n’en restera pas là ! Où quand KURT COBAIN rencontre le chanteur de TESLA…

Déjà, on arrive au dernier titre dans une ambiance lourde, presque sabbathienne. Pas avare de paroles, le leader nous dévoile enfin le nom du groupe. 40 minutes auront suffi pour nous exposer tout le talent de MYSTIC SONS.

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Les lumières se rallument et on peut alors admirer ce beau théâtre qui a été rénové récemment. Je découvre un public de 15 à 65 ans où la gente féminine est fortement représentée. Je ne sais pas si en France, on a un groupe rock aussi fédérateur que GOTTHARD pour la Suisse ! Il y a des T-Shirts, des sweats, des casquettes à l’effigie de nos helvètes et il est difficile d’accéder au stand de merchandising tant le public s’y presse pour ramener un souvenir de cette tournée !

Pendant l’entracte, on découvre de grosses lettres blanches sur les Marshall ; à gauche : GOTT et à droite HARD.

Le public donne de la voix et déjà  les premières notes de « Every time I die », tiré du tout dernier album (#13) retentissent. Cet album a pourtant déjà deux ans mais la tournée de promotion n’a finalement lieu que maintenant !

NIC MAEDER, le chanteur, enchaîne avec un autre titre tiré toujours de #13 : « 10000 faces » en s’armant d’un haut-parleur. Le groupe est heureux d’être là ; ça transpire… tout comme le public qui profite largement de l’occasion pour lui rendre son bonheur d’être là lui-aussi !

Une intro à la batterie, annonce « Hush », reprise de JOE SOUTH immortalisée par DEEP PURPLE ; désormais un classique dans le répertoire de nos rockers suisses. Retour à #13 avec « Missteria » avant de voir défiler toute la carrière de nos helvètes préférés. Ils vont jouer un titre, voire deux, de chaque album de leur longue discographie. Déjà trente ans au compteur !! Je me souviens encore à Paris, avec l’équipe de Rock Time, quand nous découvrions leur tout premier opus.

Moments forts ce soir avec l’énergique « Top of the world », « Let it rain » ou le « One life, one soul » uniquement avec la voix de NIC, accompagnée de claviers.

Avant d’entamer « Remember it’s me » (en acoustique), le chanteur annonce au public que ça fait désormais dix ans qu’il a intégré le groupe. S’ensuit « Starlight », avec les deux morceaux phares de l’album « Firebirth ».

Retour aux premiers amours avec « Mountain mama » (de « Dial Hard ») ; le public est en liesse. Le groupe quitte alors la scène, laissant le batteur nous asséner d’un éblouissant solo. « Lift U up » voit le retour des musiciens devant un public en transe. GOTTHARD a plaisir à communier dans cette si belle messe rock. Exit !

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Retour avec un premier rappel « Heaven » où l’esprit de STEVE LEE, chanteur charismatique et trop tôt disparu, est toujours présent. Energie à revendre avec le topissime « Anytime, anywhere ». Retour rapide avec « The Mighty Quinn » (cover de BOB DYLAN mais popularisé par MANFRED MANN). Toute la salle est alors à fond. Ovation ; les musiciens remercient le public et attendent le guitariste LEO LEONI qui se fait prier…

01h55 de show. La patience dont nous avons dû faire preuve pendant deux ans aura porté ses fruits. Quel plaisir réel d’être avec eux et de les revoir enfin sur scène… et en plus, chez eux !

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

THE MOCHINES au Brin de Zinc

Report by Seb 747 – Photos : Steve 74*

« Au mois de mai, fais ce qu’il te plaît » dit le dicton. Ben tiens, on va s’ gêner ! Ce soir, nous partons, mon copain de concert Steve*74 et moi, en direction du département voisin de chez nous, la Savoie. Plus ou moins comme d’habitude, nous allons au Brin de Zinc de Barberaz pour assister à un concert de THE MOCHINES.

De qui ? THE MOCHINES !! Un groupe de garage rock créé à Cape Town durant les années 2000.

Mais avant, petit tour chez un copain qui vient de monter un petit label afin de promouvoir des groupes de heavy metal qui n’ont pas pignon sur rue. Underground quoi. Discussions abondantes sur les dernières découvertes qu’il vient de signer et de celles à venir et voilà que le temps passe comme un train de la SNCF (qui à dit ; « en retard » ?!!). Allez, c’est bien beau de parler chiffons, mais faut qu’on aille au concert. On nous attend.

Est-ce le fait que nous soyons un mardi soir, ou est-ce parce qu’il fait beau, mais j’ai bien l’impression que les MOCHINES semblent attirer moins de monde que d’habitude au BDZ ce soir. Ce qui est certain, c’est que ce ne sont que des passionnés qui viennent assister à ce concert.

Pas de première partie, les Californiens – ils habitent maintenant tous là-bas – tapent directement dans le dur avec le titre “Petrified”, surprenant les spectateurs du BDZ qui ne s’attendaient pas à un tel démarrage. Les deux premiers morceaux me donnent l’impression que le groupe joue en mode répèt. Puis, petit à petit, les Californiens prennent le rythme et chauffent le Brin de Zinc. Le côté garage punk commence à ressortir des instruments des musiciens.

Ça y est, le public devient plus réceptif et commence à se rapprocher de la scène. Il faut aussi expliquer que le frontman ROSS RICHARD KERSTEN (ex-LaDONNAS) a un style bien à lui pour séduire son public, planqué derrière sa guitare et son micro. Sa voix unique est un mélange d’accents américains et sud-africains entretenue au Bourbon, ou plutôt au vin rouge ce soir, étant donné le contenu de son verre. Sacré mélange !

Accompagné de son guitariste de toujours CURT FLORCZAK, il est toujours prêt à redéfinir les standards du rock and roll : Brut, inattendu et décomplexé. Les autres musiciens sont SEAN ANTILLON (GEARS, SKULLS, DUANE PETERS) derrière la batterie et HANS MOLNAR (HELLBENDERS, CANDY SNATCHERS, RINGLEADERS) à la basse. Ces deux derniers sont aussi impliqués que leur leader. C’est même SEAN qui lance tous les titres. Il est vrai que c’est le seul qui a la setlist. Ceci explique peut-être cela.

Un petit problème de câble défaillant chez CURT vient perturber le début du set de THE MOCHINES obligeant ROSS, HANS et SEAN à improviser un petit medley pour faire patienter le public.

Deux-trois petits coups de guitare, histoire de se raccorder, et c’est reparti ! Un petit “California”, histoire de remettre le public droit dans ses bottes, suivi des incendiaires “Backstage” et “Post Pop Crash Depression” qui finissent d’installer les spectateurs direct dans les poches du groupe.

Les quatres musiciens sont survoltés. Même HANS, derrière sa basse, joue comme un guitariste lead. Ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on sait que c’est le poste qu’il occupe généralement dans ses autres groupes.

Le combo joue une musique qui accroche l’oreille. Vous savez, ce genre de rock and roll sale qui frôle le punk et le garage rock, avec un fort mélange de riffs distinctifs, tandis que la batterie et la basse continuent de faire bouger l’auditeur.

Les titres s’enchaînent ou plutôt se déchaînent, notamment avec un “Catch Me” totalement incendiaire, dans un brin de Zinc qui bouillonne de plus en plus.

Durant “Kieth Black”, c’est CURT qui prend le chant. Sa voix est moins rugueuse que celle de son leader et un peu plus mélodique. C’est un titre très court, 2’30 environ, mais joué dans une urgence garage punk, où les musiciens se lâchent complètement ! Une voix sale, écorchée et quelques solos de guitare fougueux pour mettre une belle finition sur l’ensemble et le groupe repart sur les chapeaux de roues en enchaînant les morceaux. “Rock you All Night Long”, et “Hit or Miss”, assomment le Brin de Zinc.

Et voilà, terminé. Le groupe plie bagages. Comment ça ? Terminé ? Et puis quoi encore ? Non, le Brin de Zinc en veut encore et manifeste sa désapprobation de manière véhémente. D’accord, nous dit ROSS, nous avons un dernier titre pour vous : “Dog House” ! Les guitares acérées du titre déchirent le BDZ sous les hurlements de ROSS. Ce titre sonne la fin du set.

Après une heure trente de spectacle intense, le groupe retourne à l’extérieur, histoire de se rafraîchir un peu. Le temps de discuter un peu, beaucoup, avec HANS, qui tient le stand de merch’, et il est l’heure de rentrer. Il y en a qui bossent le lendemain ! Lol.

Le bilan de cette soirée est le suivant : un bon concert qui malheureusement n’a pas attiré beaucoup de monde un mardi soir. D’un autre côté, ça nous a bien arrangé pour pouvoir circuler le long de la scène.

A revoir bien volontiers, en souhaitant que ROSS, qui à la réputation de changer de musiciens comme de chaussettes, garde ce super line-up à l’avenir !

58 SHOTS au Brin de Zinc

Report : Seb 747 – Photos : Steve*74

Dans l’attente du second tour des élections françaises, il est temps de se ressourcer le temps d’un concert , de se vider la tête en secouant violemment nos crinières pour reprendre des forces, avant de s’inquiéter pour notre avenir.

Direction le Brin de Zinc de Barberaz pour aller revoir un groupe que j’aime bien, j’ai nommé les 58 SHOTS. Dois-je vous faire l’affront de vous rappeler sa composition ? Evidemment, que non vu que vous suivez attentivement tous les reports du webzine ! Ah, j’en vois là-bas au fond qui ne suivent pas W.T.R. ! Ce n’est pas bien. Je réexplique donc pour ceux qui arrivent seulement maintenant. Les 58 SHOTS sont issus du Territoire de Belfort. Au nombre de quatre, ils sont actifs depuis 2012 et ont déjà sorti un EP et deux LP, dont l’excellent “French Rock Revolution” sorti en 2019. C’est ARTHUR, le guitariste chanteur qui en est le frontman, suivi de WILLIAM, l’autre guitariste, de THEO à la basse et de TONY derrière les fûts, TONY qui est aussi le deuxième pilier du groupe.

La dernière fois que nous avons vus les 58 SHOTS, c’était exactement au même endroit, quelques mois avant le premier confinement. A l’époque, déjà, nous avions pris une énorme claque. C’est vous dire si, personnellement, j’attends ce concert avec impatience ! En plus cette année, ils fêtent leurs dix ans de carrière. Avouez que c’est tout de même une belle longévité pour un groupe de hard-rock français.

Mon binôme s’étant remis de son petit rhume printanier, c’est à deux que nous faisons une virée vers notre département voisin, la Savoie, sous un grand soleil. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Le report ? Oui, ben ça arrive, patience. Et, comme on dit chez nos voisins helvétiques, « y’a pas l’feu au lac » !

Tiens, en parlant d’arriver, vous vous doutez bien que, depuis le temps que nous faisons des reports, la route, nous la connaissons sur le bout des doigts et qu’arriver à l’heure n’est qu’une formalité pour nous. Oui, mais c’est sans compter sur les départs en vacances qui nous font prendre un peu de retard.

Bon, on s’en est sorti avec les honneurs ; nous arrivons juste à temps pour le concert.

Le temps de saluer tout le monde (on commence à être connu dans le coin), et nous rentrons dans l’antre de la bête en même temps que le groupe. Ceux-ci prennent le temps de saluer leurs copains, venus en nombre ce soir, et nous-même par la même occasion. Décidément, impossible de rester incognito ce soir !!

D’autant plus que le Brin de Zinc est blindé. Les voitures qui remplissaient le parking lors de notre arrivée, semblent bien être aux spectateurs de ce soir. C’est cool pour tout le monde. Le côté moins positif c’est qu’il y a du monde devant la scène et qu’il va falloir jouer des coudes, d’autant que les photographes sont nombreux pour une salle comme le BDZ. Cela prouve la nouvelle notoriété des Francs-Comtois.

Le temps de s’installer devant la scène et nos copains Belfortains attaquent la scène. Pas de première partie, on rentre directement dans le vif du sujet.

ARTHUR et ses partenaires musiciens sont venus défendre dignement leur dernier album sorti il y a deux petites années. Ils n’ont pas pu le promouvoir à cause d’une certaine pandémie. Vous vous souvenez ? C’était il n’y a pas si longtemps, même si ça paraît une éternité maintenant.

Allez c’est parti pour plus d’une heure trois quarts d’un concert intense.

Avec les 58 SHOTS, pas de surprises sur les influences du groupe. AC/DC en est une grosse, mais pas que. Le blues en est une autre. D’ailleurs, ce dernier est de plus en plus présent dans la musique de nos copains. Peut-être un peu trop à notre goût, mais c’est sans compter sur WILLIAM, qui tout le long du concert nous démontre tout son talent. Des solos joués la guitare derrière la tête, à la HENDRIX, il décoche des riffs impressionnants. Chaque son sorti de son instrument lui inspire une grimace. C’est un guitariste très expressif, qui n’hésite pas à aller se frotter au plus près du public en allant souvent sur le bord de la scène, ou, carrément en montant sur les retours. Il fait le show.

ARTHUR ne tarie pas d’éloges envers son guitariste, indiquant aux spectateurs que c’est l’une de ses principales inspirations. Doté d’une voix impressionnante quand il part dans les aigus, le chanteur guitariste capte bien son public qui, il faut le dire, est déjà conquis.

Les morceaux s’enchaînent et le temps passe vite sans que l’on s’en aperçoive. ARTHUR nous rappelle les problèmes de camion qu’ils avaient eu à l’époque les empêchant de se produire sur Lyon. Eh bien, croyez-le ou non, ils ont eu la même galère cette année ! Cependant, grâce au père du bassiste – qu’ils remercient humblement – ils ont pu venir se produire ce soir. Décidément, la galère ne les quitte plus. Et comme il y a deux ans, tels des guerriers increvables, ils n’ont pas abandonné. Ce n’est pas un problème de camion qui va les arrêter. C’est la raison pour laquelle ils se dédicacent le titre « Devil in my room ».

« C’est incroyable », nous dit le chanteur. « Chaque fois qu’on vient vous voir, on est en panne. Mais Valérie Pécresse nous a donnée une idée : on va faire une cagnotte pour réparer notre camion, et on va réclamer un million ».

« Non, 58 millions ! », hurle le public. Tout le monde se marre. Superbe ambiance entre le groupe et la salle.

TONY et THEO sont moins expressifs que leurs deux guitaristes, mais ils tiennent une rythmique de folie.

Plusieurs titres issus de « French Rock Revolution » dont le titre éponyme sont joués ce soir. Fédérateur, et ultra entraînant, c’est sur ce futur hit qu’ARTHUR fait chanter les spectateurs. Il ne peut s’empêcher de nous en fait la promotion.

« Le prochain morceau, qui se trouve sur notre dernier album… », commence à nous dire le chanteur, «… Vous avez compris, on cherche bien à vous le vendre, hein ? », rigole t-il. Et c’est « Résurrection » qui déborde dans le Brin de Zinc, rendant le public un peu plus fou. D’autant plus que les deux guitaristes décident de se lancer dans un duel de guitares debout sur les deux retours. ARTHUR à du mal à rivaliser avec WILLIAM et essaie tant bien que mal de l’imiter, faisant lui-aussi un petit solo avec la guitare derrière la tête.

Après un hommage à JOHNNY WINTER, qu’ils avaient eu l’honneur de rencontrer deux mois avant son départ de ce monde, les titres se sont enchaînés sans que l’on ne s’en rende compte, et c’est déjà la fin.

Il y a deux ans, je finissais mon report en vous disant “La révolution rock française est en route”, maintenant, après cette excellente prestation, je peux vous affirmer qu’elle est bel et bien là !

Bon ben c’est fini. Il va falloir plier bagages. Le groupe salue son public et commence à se retirer. Sauf que, comme la dernière fois, le BDZ ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. « Bon, d’accord, on va vous en faire une dernière, et après on se retrouve au merch’ », nous dit ARTHUR. C’est sur un « Voodoo Child » du grand maître de la guitare, JIMMY HENDRIX, que ce termine le set après plus de dix minutes du feu de Dieu.

Encore une fois, les Francs-Comtois ont enflammé le Brin de Zinc. C’est la troisième fois que j’ai la chance de les voir et, à chaque fois, je repars heureux comme un pape.

Après un petit tour au merch’, où leur dernier album est parti comme des petits pains, nous quittons nos copains Belfortains en leur donnant rendez vous le 7 mai à Thonon-les-Bains en première partie de WIG WAM.

THE CRUZADOS et BIG FAT PAPA’Z au Cherrydon

THE CRUZADOS @ le Cherrydon

Report by Ti-Rickou

Concerttttttttttttttttt, yes !!! Pourquoi est-ce que je suis si content ? Ben c’est que, malgré une amélioration, les concerts ne sont pas légion, et les concerts qui m’intéressent encore moins. En plus, en comptant bien, entre le 01 octobre 2021 avec le concert de LITTLE CAESAR au Cherrydon et la date de ce soir, il n’y a que 10 reports sur le webzine. C’est grosso modo le nombre de reports qui paraissent en moins de deux mois en temps normal !

Vous vous posez la question de savoir pourquoi je fais un rapprochement de cette date avec celle de LITTLE CAESAR ? La réponse est simple, dans THE CRUZADOS, il y a trois membres de LITTLE CAESAR, dont Ron YOUNG et Loren MOLINARE. Je suis donc aux taquets de les retrouver et, cerise sur le cake, c’est la première fois que THE CRUZADOS jouent en France.

Donc direction Marseille ! Allez, une halte à l’hôtel pour prendre ma chambre et là, qui est à la réception ? Les CRUZADOS !!! Cool, je suis sûr que le concert va avoir lieu, lol. Retrouvailles et papotage avec le groupe avant qu’ils partent faire les balances.

Petite sieste, douche et go pour la salle ! Quel plaisir de retrouver le Cherrydon, Christian et toute son équipe. Tiens, il y a un changement : le camion à pizza devant la porte. Trop cool, c’est encore plus pratique !! Je trouve qu’il y a pas mal de monde pour un lundi (et ça va continuer d’arriver tout au long de la soirée).

Petit papotage avec Christian et rencontre avec un fou furieux super sympa qui fera passer mega vite le temps avant la première partie.

BIG FAT PAPA’Z @ le Cherrydon

Car il y a un groupe de première partie : BIG FAT PAPA’Z. Allez, c’est parti pour un power trio heavy blues. Visuellement parlant, c’est étrange : le batteur et le bassiste qui arborent une casquette et le guitariste chanteur qui lui porte un bob (oui, oui, un bob à la Bernie !). Sur le coup, je suis très sceptique.

Je ne vais pas le rester très longtemps car musicalement leur heavy blues avec un côté bayou, moi j’adore ! La voix est top et l’énergie du power trio donne une putain de pêche et un climat délivrance qui fait que ça matche direct.

En plus, leurs morceaux sont très addictifs. Ce ne sont pas des lapins de trois semaines, ils ont en effet trois albums et plein de concerts à leur actif. Et ils ont des fans dans la salle ! Bref, l’ambiance est bonne !

Allez, c’est fini. Bonne découverte, surtout dans un style où je ne m’aventure que trop peu. Quand je dis que la scène hard metal rock française n’a jamais été si prolifique et de qualité !

Re-papote avec mon nouveau copain tout en jetant un œil sur l’écran géant qui diffuse un live de FM… Comme pour nous rappeler qu’ils joueront bientôt dans cette salle !

THE CRUZADOS @ le Cherrydon

Et c’est parti pour THE CRUZADOS !! Un petit topo sur le groupe pour ceux qui croient que je vais voir un groupe de Mariachis. Le groupe s’est formé en 1983 autour de Tito LARRIVA (TITO AND TARANTULA). Ils sortent deux albums avant la séparation vers 1988. Au compte de ces albums, on trouve des morceaux pour des B.O. de films qu’on connait tous. Plus tard, le groupe s’est remonté et a ressorti un album mais sans Tito.

C’est donc avec un putain de plaisir que les quelques cent personnes et moi présentes les accueillons ce soir ! Surtout qu’ils ne sont pas venus pour enfiler des perles, ils sont là pour faire du rock’n’roll. On va en prendre plein les esgourdes !

C’est parti avec un titre du petit dernier « She’s Automatic ». La set list va être un mélange entre anciens et nouveaux titres avec des morceaux que j’adore comme « After Dark » (Une nuit en enfer), « Don’t throw Stone » (Roadhouse). Je suis comme un dingue ! Leurs morceaux rock avec une touche mexicaine, c’est du pur bonheur en barre ! En plus, le son est excellent (tellement bon que le groupe après les balances a décidé d’enregistrer le concert de ce soir. Peut-être un live made in Cherrydon à venir !!! Les lights sont sublimes aussi. Vous l’aurez compris, tout est réuni pour en faire un mega concert.

Je n’ai pas encore parlé des zicos. Ils sont à donf’, heureux d’être ensemble et de jouer ces morceaux. Ca saute, ça se secoue, ça se donne à 200% ! Aussi bien les LITTLE CAESAR que le bassiste et le batteur, d’ailleurs ! Ouah, ça décoiffe même les chauves ! Leur plaisir de jouer est communicatif.

« Motorcycle girl » annonce la fin. Heu non, on n’est pas fatigués ! Donc rappel. Yes, c’est reparti pour trois morceaux donc le dernier « Johnny pay to play », très rock’n’roll of course. On est comme des petits fous. Christian, le boss, est au premier rang et s’éclate à donf’. Un vrai passionné qui vit pour la musique.

Allez, c’est fini. Ils viennent nous rejoindre au stand merch’ pris d’assaut pour signer des autographes, prendre des photos et tout ça avec une énorme gentillesse et un grand sourire. Le stand a été bien vidé, tout le monde voulant un souvenir de cette soirée. Les CRUZADOS ont fait plus que le job, ils nous ont donné un sourire banane et par ces temps compliqués, c’est déjà une prouesse.

Pour ma part, je vais les laisser aller dormir car ils partent demain matin pour Barcelone. 5 jours en Espagne et retour en France (au Brin de Zinc près de Chambéry, Paris, etc.). Alors, si ils jouent dans votre coin voire un peu plus loin, foncez les voir, bonheur assuré !

C’est mon deuxième concert au Cherrydon et c’est un sans-faute. Un big merci à Christian et à toute son équipe et à très bientôt my friends ! Long live Rock’n’Roll !!!