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Report et Photos : Steve*74

Alors que normalement par ce dimanche pluvieux j’aurais dû buller tranquillement sur mon canapé, me voici lancé à toute vitesse sur l’autoroute vers le Ninkasi Kao de Lyon. Vous en connaissez déjà la raison si vous suivez le webzine sur les réseaux sociaux. Eric, le créateur du site et rédac chef, n’est pas à un paradoxe près. Celui qui aime tout le monde a des soucis du côté du cœur… Indisponible pour un certain temps, je le remplace au pied levé pour un concert noté sur les tablettes du zine depuis longtemps déjà.

J’arrive, malgré le mauvais temps sur la route, en avance devant la salle mais une queue déjà importante attend devant les portes encore closes du Kao. C’est bon signe, je pense qu’il y aura du monde et c’est toujours réjouissant pour moi de constater que du monde se déplace un dimanche soir alors que demain beaucoup se lèveront tôt pour aller travailler.

Ce soir, ce sont les finlandais de TEMPLE BALLS qui ouvrent le bal des festivités. Je ne les connais pas depuis longtemps mais j’apprécie bien leur dernier disque et j’en attends la confirmation en live. Le passage de la scène étant souvent un vrai révélateur de la valeur des groupes et de leur potentiel.

Ils sont originaires de la ville d’Oulu située vers le nord du pays. Inutile de vous dire que pendant l’hiver, il ne doit pas faire très chaud ni avoir trop d’activités extérieures à part le ski de fond. Du coup, pour se réchauffer, ils pratiquent depuis 2010 un hard-rock teinté de sleaze. Je plaisante bien sûr…

D’entrée ce qui me surprend, c’est leur jeunesse. J’ai du mal à croire qu’ils existent depuis 9 ans Ils ont dû débuter au biberon (lol). Le chanteur ARDE TERONEN a aussi chanté dans SHIRAZ LANE, autre groupe finnois en devenir. De l’expérience, ils en ont avec déjà de nombreux concerts au compteur.

Le quintet attaque bille en tête malgré le peu de place sur scène. La batterie d’ANTTI HISSA est placée devant l’estrade où est installée la batterie de SONATA ARCTICA. Et ses compères n’ont guère plus de place pour se mouvoir. Ce qui est un peu gênant pour des jeunes qui débordent d’énergie !!

Le répertoire pioche allègrement dans les deux disques que le groupe a sortis. La musique à l’air de plaire à un public réceptif et qui ne demande qu’à s’enflammer. Le chant est plutôt rauque et éraillé. Les guitaristes bien en place avec les solos acérés de la part de JIRI PAAVONAHO.

Le son est excellent, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et le restera pour les deux autres groupes. En revanche, les lumières tiennent plus de l’ambiance que de la Fête des Lumières qui débute bientôt à Lyon.

Je passe un agréable moment avec un groupe à suivre dans le futur. Le temps d’une première partie étant limité, c’est avec l’envie de les revoir rapidement que je les regarde regagner les coulisses.

Après un changement de matériel assez court (il faut dire que la batterie reste en place), c’est maintenant à EDGE OF PARADISE de jouer. Je dois vous avouer que je ne connaissais absolument pas ce groupe. Découverte totale ce soir pour moi.

Contrairement aux derniers concerts et aux packages nordiques auxquels j’ai assisté ces derniers temps, cette formation n’est pas scandinave malgré les 2 groupes finlandais de la tournée. Non, eux sont américains et viennent de Californie. Los Angeles pour être exact. Mais ils ne pratiquent pas du hair métal ou du hard-rock mélodique comme la région a pu en produire à la chaîne dans les décennies précédentes.

Ils se lancent à la conquête de l’Europe pour la promotion de « Universe », tout juste sorti des chaines du pressage du célèbre label italien Frontiers. Ils naviguent dans des eaux allant du hard-rock traditionnel au heavy en lorgnant vers le symphonique avec la voix de MARGARITA MONET, la chanteuse et fondatrice du groupe avec DAVE BATES, guitariste de son état. De temps à autre, un petit côté industriel pointe le bout de son nez mais de façon minime. Heureusement car c’est un style que je n’affectionne pas vraiment.

Les lumières sont encore plus tamisées… si, si c’est possible… et ils n’ont pas plus de place que nos amis finlandais. Mais c’est moins gênant car ils sont plus statiques. La musique s’écoute différemment car plus structurée et ambitieuse.

La voix de MARGARITA MONET est puissante mais douce. Sous son séduisant aspect, on apprécie de belles capacités vocales. C’est sans conteste elle le fer de lance de la formation. Les groupes à chanteuses ayant une fâcheuse tendance à se ressembler, ici l’univers musical est différent, plus varié. La palette des sons est variée et les morceaux bien en place.

Le concept aussi se veut différent et interrogatif sur notre monde. Avec « Universe », ils ont décidé de créer quelque chose qui vous transporterait dans un autre monde, une musique qui transcende le temps et l’espace et vous emmène dans une aventure épique à travers notre univers ! Les chansons parlent de briser les peurs, de tester nos limites et poursuivre nos passions à la vitesse de la lumière, nous accrocher à notre humanité et nous soutenir les uns les autres alors que nous entrons ensemble dans notre futur numérique fou. Voici le discours revendiqué par les musiciens. Intéressant mais pas si facile d’accès que ça !!

Personnellement, j’ai du mal à rentrer dans leur univers. Ce n’est pas ma tasse de thé musicalement même si c’est hyper bien fait. Le groupe navigue sur une palette sonore intéressante mélangeant des riffs de guitare bien sentis avec souvent une section rythmique plus groovy. A réécouter pour savoir si je change d’avis ou pas.

Malgré tout, aux USA, ils ont le vent en poupe et ont intégré le top 100 du classement Billboard et atteint le sommet du classement rock d’Amazon. Le public du soir a l’air d’aimer la prestation et c’est ce qui compte le plus finalement.

En attendant que SONATA ARCTICA arrive sur scène, je me retourne pour constater que le Kao s’est bien rempli et que même quelques afficionados ont investi le balcon. Toujours cool de voir du monde dans les concerts métal !!

Après un changement de matériel et de scène relativement court les lumières s’éteignent pour notre plus grand plaisir. Ils sont en tournée européenne pour la promotion de leur dernier rejeton intitulé « Talviyö » (qui signifie Nuit d’hiver en français) sorti en septembre 2019. Tout un programme !! Un album qui ne suscite pas un enthousiasme à toute épreuve chez les fans, surtout ceux de la première heure.

En effet, depuis la sortie de « Eclipsa », leur premier disque il y a tout juste 20 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de nos amis scandinaves. Les vikings du début qui pratiquaient un heavy power métal ont progressivement laissé la place à une musique nettement plus assagie. Fini le temps des cavalcades du début et des riffs rentre-dedans acérés. Une grande partie des fans s’en sont allés vers d’autres cieux après ces changements, mais le groupe à l’air de s’en ficher comme de sa première chemise. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et ne pas toujours être nostalgique, mais ce n’est pas toujours facile.

Aussi, avant de venir assister à un concert de SONATA ARCTICA en 2019, il faut faire abstraction du passé et se dire qu’on va écouter et voir un nouveau groupe. Ainsi vous rentrerez plus facilement dans leur nouvel univers musical.

Tout ceci étant dit, après une courte intro, les cinq lascars déboulent sur scène pour entamer la setlist du soir avec « A little less understanding », extrait comme souvent du dernier opus. Le ton musical est donné et c’est conforme à mes attentes, un morceau bien ficelé en mid-tempo. Le suivant « Closer to an animal » suit le même chemin avec des parties de clavier intéressantes. Les compositions sont bien construites, riches en arrangements, TONY a le chic pour nous concocter des jolies mélodies.

Du groupe original, seuls TONY KAKKO au chant et TOMMY PORTIMO à la batterie répondent présent. Au fil du temps, ils se sont entourés de nouveaux musiciens et c’est un groupe soudé que nous voyons évoluer ce soir.

Le chant est toujours aussi fluide et les mélodies chant sont toujours de qualité. Avec une guitare globalement moins en avant qu’auparavant ELIAS VILJANEN, même s’il est plutôt statique, s’en tire avec les honneurs. HENRIK KLINGENBERG, le clavier, est le grand gagnant de la bataille. Dans les nouvelles compositions son rôle a pris de l’importance, il est musicalement plus présent, plus en avant. Niché sur son estrade derrière PASI KAUPPINENE, le bassiste, il doit trouver le temps long aussi. Il vient de temps à autre s’éclater sur le devant de la scène avec ses copains avec un synthé en bandoulière.

Malgré le changement d’orientation musicale, j’ai apprécié ce concert et le professionnalisme de leur prestation. C’est très agréable à l’écoute et les musiciens et les gens autour de moi ont l’air heureux. Alors que demander de plus ? Encore une bonne soirée pour moi et cerise sur le gâteau, j’ai découvert un groupe de petits jeunes aux dents longues.

Les derniers titres reprennent des couleurs et de la vitalité avec notamment « Fullmoon », extrait du premier album. Je dois vous dire que je préfère nettement cette période à l’actuelle. C’est ensuite l’heure des rappels pour deux nouveaux titres. Distribution de médiators et jet de baguettes et c’est terminé.

Au stand merchandising, je retrouve EDGE OF PARADISE au complet et 2 musiciens de TEMPLE BALLS sont là pour le service après-vente. Le temps de faire connaissance avec les fans et de poser pour tous les photographes amateur.

Cool, la pluie s’est arrêtée pendant le concert donc le moment est propice pour quitter Lyon et regagner mes pénates.

Ce report est dédié à « Highlander » Eric en lui souhaitant un bon rétablissement et qu’il vous permettre de revivre de nombreux concerts à travers ses reports !! Long live…

Report et Photos by Ti-Rickou

Les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Ce soir, c’est direction Lyon et plus précisément le Kao pour une soirée thrash and heavy metal. Après une soirée blues, ça va réveiller, lol !!

Bon, impossible d’être en retard car je viens surtout pour la première partie : NIGHT DEMON !!! Ce groupe, c’est le renouveau du heavy metal pour moi. Je les adore et, bien sûr, je suis aux taquets pour leur arrivée sur scène.

Ils attaquent très fort devant une grande partie du public présent pour eux et prêt à en découdre ! Et ils ne vont pas être déçus ! Ca part fort dans un style très Traditionnal Wave of British Heavy Metal, version 2019 !

J’adore ce style, cette voix, leurs morceaux. Putain, c’est encore plus fort que fois précédentes où je les ai vus. Ils s’éclatent grave et communiquent au public leur envie de jouer (sauf à Serge qui, lui, préfère jouer sur l’autoroute, mdr !).

Il y a du TYGERS OF PAN TANG, du PRAYING MANTIS dans leurs inspirations. C’est trop bon !  Whouah !!

Bon, c’est trop court aussi.

Allez, ça va être au tour de SACRED REICH. Là, ça va être plus thrash et je ne suis pas particulièrement fan. Bon, les trois premiers morceaux pour les photos et je pars pour la release party de FRANCK CARDUCCI.

Les SACRED REICH sont américains. Le groupe s’est formé en 85 et ils sont les pionniers du thrash metal. Allez, entrée sur scène.

Tiens, je me rappelais ça plus violent… Bizarre… ou alors c’est les trucs death, grind et consorts qui me font trouver le thrash assez calme !

En plus, c’est bien fait et le petit nouveau s’éclate à donf’ alors qu’il n’était pas encore né lors de la sortie du premier album… Je parle du guitariste, of course ! J’aime même plusieurs morceaux (ben ouais Christian, c’est possible !). Bon en tout cas, çà joue grave et je n’ai du coup plus du tout envie de me sauver et ce, jusqu’à la fin !

Le temps de papoter un peu avec les NIGHT DEMON et les copains et c’est grillé pour aller voir jouer FRANCK. Sniff ! Décidément, je n’arrive pas à faire deux concerts le même soir, moi !!!

Allez, un grand merci à Mediatone pour cette soirée !

Report et Photos by Ti-Rickou

Je n’aime vraiment pas devoir faire des choix cornéliens du style : aller voir TARCHON FIST et AMON SETHIS au Warmaudio ou aller au Rock ‘n’ Eat Live voir un groupe que tu n’as jamais vu et dont tu n’entends que du bon, ANIMALIZE. En plus, ils passent avec HIGHWAY, les copains de Sète et de Montpellier et les fous furieux d’OVERDRIVERS. Tout bien réfléchi, TARCHON FIST a une date le lendemain à Grenoble donc direction le Rock ‘n’ Eat !

C’est peut-être parce que c’est un jour férié mais je me gare finger in the noze ! Le concert n’est même pas commencé quand j’arrive, trop fort !

Tiens, ANIMALIZE c’est un trio… Je ne sais pas pourquoi, je pensais qu’ils étaient quatre.

Bon, le bassiste chante. Putain, ça dépote grave sa mère-grand dans les traboules secrètes ! Que ce soit en anglais ou en français, leur hard heavy à l’ancienne est très efficace, la voix du chanteur est parfaite, la basse très maidenienne et aussi très bien trouvée, la guitare et la batterie sont nickel. Les musicos ont un vrai look et une mega attitude sur scène. Putain, c’est très bon !

Juste à choisir entre l’anglais et le français, pour ma part, j’ai quand même une petite préférence pour les morceaux en français. En tous cas, un groupe à suivre, c’est clair !!!

Allez, pause avant le prochain groupe, OVERDRIVERS !! Oh yeah ! Et c’est parti, les cousins français de AIRBOURNE et d’AC/DC attaquent, version les freins, c’est pour les lâches. Le hard boogy australien à donf’ et putain encore une fois ça fonctionne. Le gens dans le public sont comme des dingues. Putain, c’est mega bon !

Bien-sûr, ils n’ont pas inventé le hard boogy et alors ? C’est mega bon et j’ai les cheveux qui bougent tout seul. Pour le reste – l’innovation, etc – je m’en tamponne grave le coquillard. Moi, j’aime ce hard-là, pas du metal pouet pouet, du putain de hard des familles ! C’est clair, je ne suis pas un metalleux, je suis un putain de hardos qui prend son pied avec les OVERDRIVERS.
Le groupe nous en donne pour notre argent, ils courent, ils sautent, ils se donnent à deux cent pour cent, ça sent l’alcool et le rock ‘n’ roll !! Putain,  c’est bon ! L’esprit AIRBOURNE avec leurs compos à eux. Le hard-rock vit encore car les OVERDRIVERS ne le laissent pas mourir, tué par des tribute bands à deux balles !!! Ouah, c’est fini ! Trop bon !!

Allez, il y a encore les HIGHWAY à venir. Je suis mega content car il y a vraiment trop longtemps que je ne les ai pas vus en live, moi ! Et encore une fois, je ne vais pas être déçu. Leur hard-rock à eux fonctionne toujours vraiment bien en live. En plus, c’est une tuerie ! Le public chauffé à blanc répond par une mega ambiance et en communiquant avec le groupe. Le Rock ‘n’ Eat est le temple du hard-rock ce soir !

Les HIGHWAY sont des showmen, ils aiment la scène et partager avec le public et ils se donnent à cent dix pour cent, sans calcul, juste pour le plaisir de distiller leur musique. Il faut dire qu’ils ont des putains de brûlots en leur possession, du genre à te faire bouger les cheveux tout seul et bien-sûr te niquer la nuque !! C’est le kiné qui va être heureux, lol ! Encore une fois, c’est juste trop court. Sniff.

Je viens de passer une putain de soirée avec trois groupes de barges de rock hard. Rien à jeter ! Le genre d’affiche sans remplissage inutile et où le groupe local n’était pas juste là pour faire venir ses potes !! Merci le Rock ‘n’ Eat et Pedro pour cette super affiche ! J’ai bien fait d’être venu, moi !!

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Report by Seb 747 – Photos : Ti-Rickou

En ce lendemain d’halloween, me voilà reparti en direction de Barberaz. Alors qu’il entreprend un gigantesque voyage autour de l’Europe avec plus de 40 dates, ce soir MARCO MENDOZA a posé ses flight cases en Savoie. Pour ceux qui, honte à vous, ne le connaissent pas encore, c’est l’ex-bassiste de plein de pointures différentes : WHITESNAKE, THIN LIZZY, ROCH VOISINE (oui, je sais, ce n’est pas forcément à retenir, lol), SOUL SIRKUS (avec NEAL SCHON et Jeff SCOTT SOTO) et THE DEAD DAISIES. C’est une occasion pour lui de se rapprocher des fans dans de petites salles à travers le continent, ce qu’il aime clairement faire.

Forcément, je me doute qu’il va y avoir du monde. D’ailleurs, je sais qu’une bonne partie de mes potes vont faire le déplacement.

Comme la route se fait sans problèmes (il serait temps depuis le temps que je la parcoure !), je ne vous ferais pas l’offense de vous raconter comment elle s’est déroulée. Nous allons plutôt parler musique, vu que c’est ce qui nous intéresse. Ce soir, le réda’ chef m’a donné la lourde tâche de faire le report, histoire de se concentrer sur les photos. Donc, je m’exécute.

La première partie est assurée par BACK ROADS, un groupe que j’ai déjà vu, notamment en première partie des DEAD DAISIES justement. C’est plus ou moins grâce à cette première partie qu’ils sont là ce soir, une profonde amitié s’étant instaurée entre MARCO MENDOZA et les membres du groupe. C’est FRANCK, le bassiste de BACK ROADS, seul sur scène, qui nous présente la soirée. « On va faire un set d’une petite heure, histoire de chauffer un peu la salle et MARCO jouera vers 22h. », nous dit-il.

Et nous voilà partis pour une bonne heure d’un show intense. C’est avec « Lot Lizard » que les lyonnais commencent leur set suivi rapidement par le morceau qui les caractérise, « Backroads ».

La musique de nos copains lyonnais plait bien. Leurs influences LED ZEPPELIN qui se font ressentir dès les premiers titres séduisent. Bluesy par moments, progressifs par d’autres, les BACK ROADS savent captiver un Brin de Zinc qui commence seulement à s’échauffer. La voix de SYLVAINE est pleine d’énergie et vous électrise. Idéale pour porter le rock pur et intense du groupe.

CHRISTOPHE et FABRICE, les deux guitaristes, impressionnent par leurs dextérités respectives prenant chacun les solos. FRANCK, notre nouveau « Grand organisateur » à la place de FABRICE, aphone ce soir, n’est pas en retrait et prend le devant de scène lorsque c’est nécessaire. NICOLAS, derrière ses fûts, tient la cadence. Les titres tirés de leurs deux albums sont taillés pour le live et cela se sent. Une bonne ambiance règne sur scène et dans le public.

Il est l’heure de la cover : « Whipping post », morceau des ALLMAN BROTHERS. Ce titre permet aux musiciens de montrer leurs talents ainsi qu’à SYLVAINE, qui tient son public au creux de ses mains, ses prouesses vocales. Les titres s’enchaînent et ils arrivent même à jouer un titre « une fois et demie » comme me le dira Fabrice après le Set. Ils sont trop fort ces BACK ROADS !

« Il est bientôt l’heure de finir notre show, nous dit la chanteuse, mais pas sans avoir dansé avec le Diable ! » Et c’est le morceau « Dancing with the devil » qui arrive. Le Brin de Zinc s’enflamme et une odeur de soufre semble remonter des profondeurs de Barberaz !

Nous n’avons pas fini de danser puisque c’est avec « Mister Gray » que se termine le show de BACK ROADS. Une belle prestation sans défaut qui a largement séduit les savoyards et fait s’échauffer le Brin de Zinc comme il se doit !

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Il est l’heure pour MARCO MENDOZA de prendre la salle d’assaut. Mais où est-t-il ? On voit son guitariste et son batteur, sur scène et FRANCK, le bassiste des BACK ROADS, qui vient nous le présenter. Seulement pas de bassiste, ex-DEAD DAISIES. Ah mais le voilà ! Du fin fond du Brin de Zinc, tel un boxeur montant sur le ring, MARCO traverse le public pour s’installer sur les planches, tout en tapant dans les mains des spectateurs.

Les deux musiciens, britanniques, qui l’accompagnent sont TOMMY GENTRY, blond comme les blés, guitariste du groupe écossais GUN et KYLE HUGHES, blond lui aussi (décidément) à la batterie qui, lorsqu’il n’est pas en tournée avec MARCO, joue avec BUMBLEFOOT (Ex-GUNS N’ ROSES – SONS OF APOLLO), excusez du peu !

C’est avec “Sunshine Of Your Love” de CREAM, que MARCO, notre ami californien, commence son set. Et là, je me dis que nous allons avoir droit à toute une série de covers. Mais que nenni ! Notre copain bassiste est venu défendre son excellent troisième album “Viva La Rock” et va nous en interpréter une bonne partie.

Dès le début de son set, MARCO, en véritable show-man, fait partager son plaisir de faire de la musique avec le public. Il lui fait claquer des doigts et fait participer tout le monde, même ceux qui ne le veulent pas ! Il se déplace de droite à gauche de la scène et regarde droit dans les yeux ceux qui ne participent pas. Il descend même de la scène, pour les faire travailler. Mdr.

La voix chaude et groovy de MARCO est fascinante, elle se fait parfois sensible et parfois plus rock, pour nous emmener ensuite dans une montagne russe d’émotions musicales. Il y en a pour tous les goûts. Pour tout ceux qui aiment la bonne musique, du funk, du R’n’B, du blues, du rock, mais interprétés à la sauce MENDOZA. Son enfance passée au Mexique avec sa grand-mère font que ses influences latines ressortent par moments. Mais il reste rock dans l’esprit et le fait de s’être entouré de tels cadors le motive encore plus.

Du haut de ses 63 printemps, Marco tient une pêche incroyable. Il ne se ménage pas, possédant une éthique de travail acharnée qui le voit constamment sur la route. J’avoue que j’aimerais bien avoir la même attitude dans quelques années !

Malgré un début de set un peu poussif, selon moi, il va nous asséner au fur et à mesure de son show, des brûlots de ses précédents groupes, et notamment trois titres de THIN LIZZY. Mais aussi beaucoup de titres à lui, tirés de son dernier album, tels que « Leah », la ballade et « Rocket Man », un titre bien rentre-dedans.

Quelle maîtrise de la basse ! MARCO MENDOZA est un fin technicien de son instrument de prédilection, et en plus il a des capacités vocales tout à fait incroyables, se jouant des octaves avec une certaine aisance. On peut voir dans ses chants, ses danses, ses performances de jeu à quel point il est vraiment heureux d’être ici et cet enthousiasme convainc les fans. C’est une bonne chose aussi, car lors d’un spectacle MARCO MENDOZA, la participation de la foule est obligatoire !

En revanche, il est contre ceux qui filment le concert avec leurs portables, indiquant qu’il n’apprécie pas parce-que le son n’est pas bon et ne rend pas bien l’ambiance du concert. Il veut bien qu’on le prenne en photos par contre. Ouf de soulagement pour le rédac’ chef !

Peu importe que MARCO joue dans une arène, dans un festival ou dans un club. Il excelle sur les grandes scènes mais on a le sentiment qu’une partie de lui aime encore plus ces petites salles. Il peut voir dans le blanc des yeux de ses fans, entrer dans l’action et emmener toutes les personnes présentes avec lui. C’est, à mon avis, pour ces moments privilégiés qu’il vit.

Epaulé par ces jeunes musiciens de renoms, Marco n’hésite pas à leur laisser le devant de la scène. L’impression qu’il se fait de plus en plus plaisir en jouant avec ses copains britanniques, se ressent ce soir. D’ailleurs, il nous répétera régulièrement tout le long de son set combien il est content de tourner avec eux. TOMMY, tout comme KYLE, reprennent avec force et vigueur les chœurs. Ils semblent aussi heureux que MARCO de jouer ensemble.

Le temps défile et les morceaux se lient les uns après les autres. C’est le moment pour MARCO et sa troupe de nous asséner le coup de grâce, avec “Viva La Rock”, le titre éponyme de son dernier album. Le Brin de Zinc est littéralement en feu avec ce morceau très entraînant. C’est une fin passionnante, livrée avec autant de venin et de puissance que la première chanson. Quel show !

Même si, selon moi, le début du set a été un peu long au démarrage, la fin a été fantastique. Surtout les morceaux de son dernier album que j’ai beaucoup apprécié. A l’heure des fameux Meet And Greet, où il vous faut payer pour rencontrer vos idoles, MARCO, lui, est toujours abordable. Il se laisse volontiers photographier en compagnie de ses fans et signe à tout va tout ce qu’on peut lui demander. Un mec abordable et d’une gentillesse extrême.

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Encore un grand merci au Brin de Zinc pour avoir fait venir Mister MENDOZA en son antre !

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Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsqu’un copain comme Cyril Caillat (Rock Azylum) te demande le jeudi lors du concert de KISSIN’ DYNAMITE si tu vas à la Tannerie le samedi, tu te dis que tu as peut-être zappé un truc, lol !! Heu… tu y vas pour quoi Cyril ? Pour JADES ! Bon, à approfondir. S’il est prêt à faire deux heures de voiture pour un groupe, ça peut valoir le coup.

Ouf, j’avais bien mis la date dans l’agenda concert du webzine ! Une soirée avec des filles qui font du rock, je ne pouvais pas l’ignorer, lol !!

Allez, il est l’heure pour moi de rejoindre mon copain direction la Tannerie ! Ca fait de toute façon, trop longtemps que je n’y ais pas mis les pieds. Je suis à l’heure.

Le concert est dans la grande salle mais putain, c’est un concert de travers !! Pour les non-initiés, un concert de travers, c’est un concert par terre sur le côté de la scène. Sniff. Je n’aime pas mais alors pas du tout ! Je comprends le côté proximité avec le public mais pour le son, les lights et pour les musiciens… Ca revient un peu à leur dire qu’ils ne sont pas assez bons pour jouer sur la scène, et ça, ça me dérange. Mais bon, au moins ils peuvent jouer et c’est déjà énorme.

Cyril est aux taquets et heu… moi aussi ! Voilà JADES qui arrive sur scène… par terre !! Bon, c’est direct un truc que j’aime. Du rock fort, du hard-rock à la RUNAWAYS. Yes, c’est méga bon ! Les morceaux sont top et les filles assurent grave ! Elles sont dans le truc à donf’. J’adore la voix, l’énergie…

Ah, un cover des RUNAWAYS… c’est qui qui avait raison ? En plus, elle le passe très, très bien à leur sauce. Parfait tout ça. Plus les morceaux passent, plus je suis reconnaissant à mon pote pour cette méga découverte. Voilà, je suis converti ! Whaou, c’est intense ! En plus, elles ont un putain de feeling. Heu non, ce n’est pas juste parce que ce sont des filles, Seb !

Allez, papotage avec les copains et changement d’ambiance. Toujours des filles mais là avec les SHE WOLF, on est dans du « KURT COBAIN est mon frère, que le grunge soit avec toi » ! Bref, le côté dépressif de la force. I’m very happy. J’adore, lol !

Heu… trêve de plaisanterie. C’est méga bien fait, la voix est superbe, les morceaux sont grunges mais cool. C’est finalement une bonne surprise, surtout quand on n’est pas un afficionado du style. Ca tient bien la route.

En plus, les filles sont contentes, elles, de jouer par terre. Pour leur musique, la proximité avec le public, c’est hyper important. Moi, je ne suis pas allé jouer sur la première autoroute qui passe donc c’est que j’ai bien aimé !!!

Allez, dernière pause avant le dernier groupe et un voyage au pays du soleil couchant  pour les japonaises et le japonais – eh oui, il y a aussi un garçon (le malin) – de BO BEEP. Heu là, c’est très garage punk. Energique et très sautillant. C’est très brut avec une voix assez aiguë.

Ils se donnent à fond… peut-être trop. C’est trop brouillon pour moi et la voix, c’est clair que ça ne passe pas du tout. Ca aurait même tendance à me stresser (Si, si, c’est vrai !). Bon, je résiste mais bah voilà, c’est toujours pareil, basé sur l’énergie, la mélodie en option.

Bref j’ai vu. Je suis content parce que j’ai bien résisté  quand même !!! De toute façon, j’étais là pour JADES et pour soutenir la soirée. Objectif atteint. J’ai quand même fait une bonne découverte avec SHE WOLF et j’ai la confirmation absolue que le garage punk, ce n’est pas mon truc, lol !

Merci à la Tannerie pour cette soirée hors du temps et des modes.