Tagged: LIVE

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, me voilà de retour à Barberaz. Mon copain Steve*74 m’accompagnant comme d’habitude pour faire le photographe. Et pour faire quoi, vous posez-vous la question ? Eh bien, pour un concert évidemment ! En effet, ADAM BOMB, la légende du glam sleaze, a décidé de jeter l’ancre pour revenir faire une petite halte au Brin de Zinc – là où il est toujours bien accueilli – durant sa longue tournée d’été. C’est sa dernière date en France. Après être allé secouer les nuques des Lyonnais et des Bretons (Nantes et Henon), il vient remuer l’arrière-train des chambériens.

L’artiste, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a une véritable vie de bohème : il tourne au niveau mondial sans agent, sans tourneur, sans label. Qui a dit sans argent aussi ? Qu’il se dénonce sur le champ ! Non mais, ce que vous pouvez être mauvaises langues ! Depuis quelques années, il affiche une volonté de marquer son indépendance face aux grandes maisons et à l’industrie du disque en général. C’est lui qui est au volant de son propre camion et il vend sa musique en tournées. Il y a même sa fille qui s’occupe de son merchandising. Il reprend la philosophie “Do It Yourself” du punk et du hardcore new-yorkais de la fin des 70’s.

Etant donné que je l’ai vu un nombre incalculable de fois – euh sept pour être tout à fait exact – je sais plus ou moins à quoi m’attendre. Le report devrait être facile. Mais on ne sait jamais à quoi s’attendre avec ADAM BOMB.

Les portes ouvrent dès 20h30 et, peu de temps après, ADAM sort du BDZ pour faire faire un tour à son fauve. Oui, d’accord, c’est un adorable caniche qui s’appelle Pip, mais c’est moins rock ‘n’ roll dit comme ça. Suivis peu de temps après par ses musiciens.

Tiens, il a encore changé d’associés. Au moins, nous avons de la chance, il a trouvé un bassiste et un batteur pour sa tournée européenne. Je l’ai déjà vu arriver sans batteur et mon copain Steve*74 l’a déjà vu arriver tout seul. Montrant au groupe de première partie 2, 3 accords “et c’est parti”.

Nous patientons tranquillement dans la salle, en nous remémorant les concerts et festivals que chacun a fait durant cet été.

Ah revoilà ADAM BOMB qui se promène parmi les spectateurs. Il doit être en train de vendre des tickets de sa tombola. Yes ! Cette fois-ci, il y a un T-shirt et deux CD à gagner. Pour un euro le ticket, on ne va pas se faire prier !!

Le temps passe à une vitesse folle et il est déjà 22h passées quand le groupe décide enfin de monter sur scène. Sauf que notre ami ADAM veut une photo de groupe et demande à mon ami Steve de les aider. Muni du smartphone d’un membre du groupe, il monte sur scène, prend une photo puis leur propose de faire la même chose avec son appareil, histoire d’avoir une meilleure qualité d’image. A la grande satisfaction d’ADAM qui approuve.

Allez, il est temps de commencer. LEO, le jeune nouveau batteur lillois, donne le tempo et c’est parti pour un « I want my heavy metal » du feu de dieu ! KONRAD KOZZY KOZERAWSKI – Kozzy pour les intimes – le nouveau bassiste, possède le look et l’attitude idéal du rocker, en accord avec ADAM BOMB qui est dans une forme olympique. D’ailleurs, il ne tarde pas à allumer un fumigène à sa guitare, malgré un problème de briquet récalcitrant.

L’osmose entre les trois protagonistes semble parfaite. LEO du haut de ses dix-huit ans met une ambiance de folie.

“I’m a Voodoo Child”, nous dit ADAM. Et voilà la première cover du JIMMY HENDRIX EXPERIENCE qui arrive. Notre ami guitariste nous fait une petite démonstration. Il joue avec son instrument derrière la tête, joue avec les dents et sa langue. Complètement dingue !

Au bout d’une petite demi-heure et quelques covers de plus, le groupe fait une pause pour revenir dans quinze minutes. ADAM nous le promet. « En attendant, n’oubliez pas d’acheter des billets de tombola ! », nous rappelle le chanteur guitariste.

Comme promis, c’est au bout d’un quart d’heure que le groupe remonte sur scène.

Avant de le voir, je m’inquiétais de savoir si la nouvelle mouture pouvait me plaire, la précédente m’ayant vraiment impressionné l’an passé. Eh bien, ce soir je suis servi. C’est un incroyable trio ! Encore meilleur que l’ancien. KOZZY va se frotter au public, joue à côté d’ADAM, ce qui n’était pas souvent le cas durant la première partie, en osmose totale avec LEO qui joue de la batterie debout et n’a pas peur de frapper sur ses cymbales enflammées.

« C’est dur d’avoir une certaine hygiène en tournée. Je garde souvent les mêmes fringues », disait ADAM lors d’une récente interview. Alors qu’il avait un bon quart d’heure pour se changer (comme certains chanteurs le font), il a toujours les mêmes vêtements. En tout cas, ses fringues flashy font leur effet, tout en adéquation avec ses guitares.

ADAM est resté le même, ses guitares sont remplies de lumières qui brillent et clignotent de partout et il en joue d’une façon impressionnante. Il suffit de le voir interpréter le « Eruption » de VAN HALEN pour s’en rendre compte. Ce soir, nous avons droit à un beau spectacle de pyrotechnie. ADAM discute beaucoup entre les morceaux : « J’ai un nouveau line-up », nous dit-il en le présentant. « J’ai rencontré LEO lorsqu’il avait 10 ans. Et maintenant il est batteur et il joue avec moi. C’est plutôt cool ».

Les classiques que sont « Pure s.e.x. » et « Rock Like Fuck » sont présents ce soir, tout comme « Je t’aime baby » et son refrain incontournable non destiné aux âmes sensibles ou aux mineurs.

Est-ce le charme des nouveaux venus ? Progressivement, certaines filles font leur apparition devant la scène. Le bassiste jusqu’ici assez froid, devient plus souriant. Étrange tout ça…

« Je t’aime Barberaz, merci beaucoup », nous répète souvent Adam. Et en français dans le texte, s’il vous plaît ! D’ailleurs, il essaiera très souvent de parler en français, même si l’on sent la difficulté.

Le temps passe trop vite, même s’il se fait tard et si la majorité d’entre nous travaillons le lendemain, je suis sûr que personne ne regrette d’être venu.

Les covers sont toujours de la partie mais interprétées avec maestria à la sauce ADAM BOMB : du JOHNNY THUNDERS avec lequel il a joué tous les soirs pendant dix semaines d’affilée dans un bar de Stockholm en 1988, un titre des BEATLES, un autre des DOORS… Il ratisse large ce soir. C’est sur un « Deuce » enflammé de KISS, pour qui il a auditionné à l’âge de seize ans, et juste après un « Rock ‘n’ roll all night » du même groupe que se finit ce concert. Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de titres de son répertoire ce soir.

Comme il est plus facile de discuter en français et que ça fait plus de trente ans qu’on ne pratique plus l’anglais, nous avons parlé avec LEO. Celui-ci regrette – en tant que fan comme nous – le répertoire mais il nous explique qu’ils ont peu de temps pour répéter ensemble car ils sont constamment en tournée. Si bien que si lui connait bien un titre, ce n’est pas forcément le même que KOZZY connaît, et vice-versa. En tout cas, j’espère que l’an prochain, en “Twenty twenty” comme l’a dit souvent ADAM ce soir, ce soit toujours les mêmes musiciens qui l’accompagnent. Croisons les doigts !

Pendant qu’ADAM part avec un spectateur – a priori, chercher de quoi passer une bonne nuit, au désespoir de sa fille qui lui dit “Au revoir, Papa”, tout en étant morte de rire – pour nous, il est temps de rentrer, tout en se remémorant sur la route, le vieux répertoire d’ADAM BOMB. A l’année prochaine ADAM !

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, j’ai décidé de faire comme mon copain de concert Steve*74 et de me rendre, en sa compagnie, à un concert dont j’ignore tout des groupes (je sais, c’est mal !). Enfin pas totalement, puisque j’ai déjà vu un show de MESSALINE, mais cela remonte à un long moment.

D’habitude, lorsque je ne connais pas les groupes, je jette un œil sur le net, pour voir si cela peut me plaire. Et, en fonction, je sais si oui ou non, je vais voir le concert. Mais pas cette fois-ci. Je me suis laissé convaincre par l’idée de la totale découverte. Bon, de toute façon, même si je prends un risque, celui-ci est tout de même calculé… Et puis, je n’ai pas fait de concerts depuis la rentrée, donc cela ne peut être que positif !

Ce samedi soir, c’est en direction du Brin de Zinc de Barberaz que je roule. La route, que je connais par cœur, se fait sans aucun problème. En plus, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous, alors, que vouloir d’autre si ce n’est un excellent concert ?!

C’est au groupe GRIM CIRCLE qu’échoie la lourde tâche d’ouvrir le bal. Il s’est formé tout récemment de quatre ex-MORRIGHANS (en janvier) et il est composé de sept musiciens. Une première constatation s’impose : il n’est pas facile de trouver sa place sur scène lorsqu’on est si nombreux. Mais, vous vous doutez bien que ce n’est pas ça qui va les arrêter.

BARBARA la charmante chanteuse, LAURENT et VINCENT les deux guitaristes, DENED le bassiste, HERVE le batteur à la barbe rousse, ELODIE la séduisante claviériste et MJ l’attrayante petite nouvelle du groupe qui officie au poste de choriste, proposent un rock-hard progressif interprété dans la langue de Molière et dont le concept et les paroles sont écrites par un auteur. En l’occurrence, NICOLAS LE BRETON, un passionné de l’histoire occulte de Lyon. Tout un programme en perspective !

Dès le début de leur prestation, je suis intrigué. C’est étrange, mélodique à souhait, un tantinet progressif. Un chant féminin, une gestuelle et une scénographie bien travaillée, des maquillages guerriers sur tous les visages des musiciens, tout ce que j’aime.

Le chant de BARBARA et les chœurs de MJ soutenus de temps en temps par ELODIE sont en français, souvent basés sur une rythmique guerrière. Malheureusement j’ai bien l’impression que le volume des guitares n’est pas assez fort, ce qui m’ennuie un peu. Cependant, ça n’a pas l’air de gêner un public aux aguets. Cela ne doit vouloir dire qu’une seule chose : c’est que je deviens de plus en plus sourd ! C’est normal avec l’âge. Lol.

Les morceaux, même s’ils sont un peu longs, passent bien. Il y a un petit côté sombre qui me séduit. Chaque titre est introduit par une petite intro clamée par MJ. Elle va même se retrouver à côté de BARBARA, tenant chacune des baguettes en main, les frappant les unes aux autres à chaque coup de batterie et de riffs de basse. La superbe voix de BARBARA est séduisante, pas lyrique mais bien puissante.

Le concept est intéressant et fascinant. En bref, un groupe que je retournerais voir volontiers. C’est une belle découverte pour moi.

Il est temps pour nous d’aller nous rafraîchir à l’extérieur, histoire de taper la discut’ avec les copains qu’on a toujours plaisir à revoir.

Tiens ? Il y a du bruit à l’intérieur. Mais c’est MESSALINE, quatre albums au compteur, alliant mélodies et hard-rock punchy, qui commence son set ! Du coup, nous rentrons vite à l’intérieur. Ils ont déjà attaqué « Dernières sommations ». Ah, ben il y a moins de monde sur la scène que tout à l’heure. Ça fait vide d’un coup.

MESSALINE, dont le nom est tiré de la troisième épouse de l’empereur romain Claude et mère de Britannicus, considérée comme une fille de joie dans l’empire, joue un hard-rock très 80’s. Les textes et la pose de voix sont influencés par CHRISTIAN DECAMPS (ANGE), dont ils ont partagé un titre, et par H.F. THIEFAINE, ce qui peut surprendre pour un groupe de métal.

Depuis la dernière fois où je les ai vus, de nouveaux musiciens sont apparus. Du coup, c’est devenu plus brut, plus heavy. Cela peut surprendre les plus anciens fans mais moi personnellement, je préfère largement cette nouvelle mixture, n’ayant pas trop d’affinités avec le progressif d’avant.

Le chant, dans la langue de Molière, est compréhensif. Même si avec ERIC MARTELAT, le chanteur, les phrases s’entremêlent par moments dans les chansons et qu’il faut rester très attentif pour mieux comprendre les textes. Rien qu’au niveau des titres déjà c’est compliqué “Si belle Cigüe” ou “Barbie Tue Rick” en sont un bon exemple.

Au moins, ça permet de ne pas se disperser et d’écouter sciemment la musique. Les riffs acérés de MATHIEU, le guitariste, les rythmiques de plomb de JAIME, le bassiste et la frappe de mule d’ALAIN, le batteur, s’engouffrent dans le sillage des pionniers français du heavy-rock des 80’s.

Après, tout n’est pas parfait, lissé au millimètre, mais moi, plus ça avance et plus j’apprécie la prestation.

ERIC explique chaque morceau afin, je suppose, de mieux faire comprendre ses textes au public. D’ailleurs, à un moment, il lui demande comment il va ; d’abord à toute la salle, puis juste aux garçons, puis juste aux filles. Et, il relance encore les filles : « Les garçons je m’en tape ! », nous dit-il en se marrant. Puis, se ravisant : « Enfin, non, euh… Oubliez ce que je viens de dire, je ne le dirais plus, ça peut porter à confusion ». Évidemment, c’est un fou rire qui s’empare de la salle.

Après plusieurs titres, dont un inédit, “Je voulais te dire” et « Apocalypstick », un titre à la BLACK SABBATH – ce qui ravit mon copain Steve*74, grand fan du groupe devant l’éternel – il est temps pour le groupe de faire basculer ses fans dans la liesse. MESSALINE entame son incontournable hit “Le bûcher des vanités” et son refrain entraînant. Le public est à fond avec le groupe. Et, même s’il est un peu clairsemé, celui-ci partage une passion sans fin pour leur musique.

Et c’est sur “Espèce d’Icône”, un morceau ultra-speedé qui aurait pu être interprété par IRON MAIDEN, que se clôt ce show.

Je reconnais que cela puisse dénaturer l’affiche de ce soir et déranger un peu les fans de rock progressif, cependant personnellement, cette nouvelle version de MESSALINE m’a fait plaisir à voir et à entendre.

Les musiciens quittent la scène pour laisser la place à GALAAD, le groupe vedette de ce soir. Mais, avant de vous parler du set, faisons d’abord un petit récapitulatif de l’histoire du chevalier monastique GALAAD.

Nés en 1988, à Moutier, au fin fond du Jura suisse, ils débutent comme une histoire de potes d’enfance, transformée en aventure musicale et humaine. Ils sortent deux albums en 1992 et 1996, puis, comme le sucre dans l’eau, se dissolvent peu de temps après. Disparu des radars depuis plus de vingt ans, GALAAD reprend vie en 2016 dans sa version quasi originelle, avec SEBASTIEN FROIDEVAUX à la guitare, GIANNI GIARDIELLO aux claviers, GERARD ZUBER à la basse, LAURENT PETERMANN à la batterie et PIERRE-YVES THEURILLAT au chant. Finalement, au grand plaisir de leurs fans et comme Arnold Schwarzenegger dans « Terminator », ils sont de retour. Ils sortent leur troisième album en mai et l’intitule « Frat3r ».

« La nature, qui ne nous a donné qu’un seul organe pour la parole, nous en a donné deux pour l’ouïe, afin de nous apprendre qu’il faut plus écouter que parler. » dit un proverbe iranien, alors arrêtons de parler et écoutons la prestation de nos nouveaux copains helvètes.

Il est 23h30, et « La Machine », le premier titre qui entame le set de GALAAD, démarre. Doucement et pensivement, puis de plus en plus intense chaque fois que les paroles arrivent. Sur une voix un peu bouleversée, PIERRE-YVES entame le deuxième titre : “Seul”. Et à ce moment-là, je prends toute la dimension du groupe. C’est un volcan de sons et de lave d’émotions entremêlées, qui s’abat sur le Brin de Zinc. Le public est complètement estomaqué. Certains se laissant transcender, les yeux fermés, laissant la chanson les envahir au plus profond de leurs âmes.

Les titres s’enchaînent. « Le feu et l’eau », un morceau extrait de leur deuxième album « Vae Victis », « Stone » et son ambiance sombre, ne laissent pas le public reprendre son souffle des premières émotions qu’ils ont reçues. « Kim » a une atmosphère décontractée, une mélodie plus simple, un sentiment plus pop, qui le rendent plus accessible.

Le chant, toujours en français, est poétique et axé sur les sonorités. La musique est rock voire métal. Par moments, elle devient lourde et la mélodie plus émotionnelle. Le rythme est modérément lent, avec un ton sombre. Par instants, un côté punk semble ressurgir du fin fond de la scène sur certains titres. Le groupe transcende ses influences. Il y a même des petites attirances vers FAITH NO MORE.

“Sablière” et ses douze minutes au compteur – j’ai compté – est le moment émotion avec un titre évoquant la mort, d’une méningite foudroyante, de leur première bassiste à l’âge de dis-sept ans alors qu’ils en avaient dix-neuf. Ce titre est issu de leur premier album, épuisé depuis, qui s’appelle “Premier Février”.

Impressionnant de part sa carrure, PIERRE-YVES est habité par ses chansons. J’avais déjà vu des chanteurs habités mais pas à ce point-là. Il donne l’impression que les chansons vivent à travers lui, qu’il ne fait qu’un avec elles. Imaginez une fusion entre JAZ COLEMAN de KILLING JOKE et MIKE PATTON, le tout soutenu par une musique qui fait régner une ambiance apocalyptique. Comme si la fin de l’univers était sur le point d’arriver et que GALAAD nous chantait le désespoir.

Le souci avec le rock progressif, c’est que les morceaux sont loin d‘être courts. Il est passé minuit d’une bonne demi-heure et nous n’en sommes qu’à la moitié de la set list avec « La loi de Brenn ». Cependant, c’est loin d’être ennuyeux, je l’avoue. Certes, les jambes commencent à flageller et les pieds commencent à être douloureux, mais les titres sont tellement intenses que je n’en ressens les effets qu’à moitié. S’il faut rester debout jusqu’à point d’heure, alors restons debout !

“Moloch”, l’instrumental qui a tendance à me faire rejoindre les bras de Morphée (décidément, je n’aime pas les instrumentaux) précède « Merci [puR] », un morceau en hommage au public et à tous ceux qui les entourent.

“Vous en voulez encore ?”, nous demande PIERRE-YVES ? Et c’est « Encore ! » qui commence. Et c’est encore un morceau long ! Le travail de sape continue de plus belle. Plus de huit minutes pour ce morceau. Mais malgré la fatigue qui m’envahit, je reste debout, toujours vaillant. Ce n’est pas un coup de pompe qui va me faire renoncer. C’est définitivement trop bon !

« Frater, mon frère, tu seras le monde à l’envers !” nous chante PIERRE-YVES. Le titre éponyme de leur dernier album, commence seulement par sa voix. Puis, le groupe accompagne le chanteur. Les riffs de guitares plaintives, les sons de basse, les coups de butoir de la batterie, assouplis par les nappes d’un clavier que n’aurait pas renié un YES ou un MARILLION, vous entraînent dans des contrées jusque-là inexplorées. Et cette voix qui vous arrache les tripes et vous agresse, tout en étant toujours mélodique, vous fait partager sa rage et son désespoir.

“Justice” est l’avant-dernier morceau de ce soir. Sur un rythme de synthé funky, rejoint par la basse et la voix. La musique repart dans tous les sens, et revient sur le côté rock, par instants métal même, du groupe. GALAAD continue de m’impressionner. Je ne suis pas friand de ce style de musique, mais je le confesse volontiers, je suis séduit. Et, même si les murs et les poteaux me soutiennent, je reste attentif.

“L’épistolier” est le dernier long titre de ce soir. Le rock de tout à l’heure finit d’achever le Brin de Zinc. Il est plus d’une heure et demie lorsque le groupe plie bagage. Le public qui a tenu le coup, reste abasourdi.

Le retour à la réalité est difficile. Ce magma de sonorités compliquées et simples à la fois m’a complètement stupéfait, où alors, c’est l’heure tardive ! Mais quelle découverte pour moi !! Pas trop le temps de cogiter outre mesure, il est largement l’heure pour moi de regagner mes pénates, tout en fredonnant le morceau de GALAAD. « Frater ! Mon frère… »

Report et Photos by Ti-Rickou

Lorsque j’étais au festival off de Montreux pour CORELEONI, une charmante dame m’a donné un flyer pour un autre festival, à Payerne cette fois – mais toujours en Suisse – avec bien-sûr CORELEONI à l’affiche. Plus tard, je me suis aperçu qu’en plus de CORELEONI il y aura WORRY BLAST !

C’est le 10 août, c’est gratuit. Il me reste juste à voir où se trouve exactement Payerne. Bon, c’est pas si loin que ça (lol) et en plus, les gagnants du tremplin sont les suisses de REBEL DUCK, groupe que personnellement je n’ai jamais vu en live et que j’ai forcément envie de voir.

Maintenant, il ne reste plus qu’à suivre la météo. A priori, on ne devrait pas avoir beaucoup de flotte donc c’est parti pour aller manger de la raclette, direction Payerne, tout près du lac de Neuchâtel. C’est vrai en plus, c’est bucolique, ça fait une promenade pour la famille pendant les vacances !

Bon, comme d’hab’ en Suisse, c’est très bien pensé. Il y a des grands parkings dans les champs. Euh.. à priori il a quand même beaucoup plu hier ; les champs sont bien boueux par endroit et ça risque de se transformer en pièges à voitures. Je me gare donc malin, c’est-à-dire dans un parking, mais juste sur le bord du pré… on ne sait jamais ! Maintenant, petite balade à travers champs pour rejoindre le site.

C’est bizarre, plus j’avance, plus il y a des motos. Et pas n’importe quelles motos, des Harleys accompagnées bien-sûr de leur proprio bikers. Bref, ce ne sont pas des « motards sauvages » (pour ceux qui ont vu le film), et ça ressemble fort à une concentr’. Rien de grave, parce que moi, perso, j’aime bien !

Vu que je suis arrivé une demi-heure en avance (eh oui), je peux faire le tour du site. Je regrette de ne pas avoir pris mes bottes en caoutchouc car le sol est un vrai bourbier par endroit. Qu’à cela ne tienne, le site est vraiment sympa. il y a bien sur plein de trucs pour ne pas mourir de faim – en plus les prix pas prohibitifs pour une fois (on est en Suisse, ne l’oublions pas) – des stands de babioles, des châteaux gonflables et il y a même un taureau-cheval mécanique. Je pense que ça peut être rigolo ! La scène est super belle et grande. Tout annonce que j’ai bien fait de faire le déplacement !

REBEL DUCKS

Tiens, il y a mon Steve*74 devant la scène ! Miracle, il est même arrivé avant moi. A peine le temps de papoter qu’on nous annonce l’arrivée de REBEL DUCK. Et d’entrée de jeu, ça pulse ! Leur hard-rock à l’ancienne est parfait pour ce début de journée. Contrairement à Steve, moi je les découvre pour la première fois et franchement je trouve ça très bon.

J’aime bien la voix du chanteur, leurs morceaux, eh ben c’est ce que je préfère dans le hard-rock, du hard très binaire, très bien fait et qui te donne envie de te niquer les cervicales. Le groupe utilise bien la scène, communique avec le public. Ca soir, le chanteur fête son anniversaire sur scène et on a droit au canon lanceur de confettis brillants !

Si on rajoute à ça que le son est très bon (même Steve n’a rien trouvé à y redire, lol), cela en fait une très bonne prestation. Et puis, découvrir leurs morceaux en live, c’est vraiment du bonheur pour moi.

Comme je l’avais pressenti cette soirée s’annonce très très bien. Tiens, je vais essayer de leur faire une interview, moi. Eh oui, j’ai craqué.

Bon allez, changement de plateau qui s’annonce un petit peu long. C’est le moment du seul groupe où je ne suis pas forcément emballé d’entrée, vu qu’il s’agit à priori d’un mec et sa guitare qui fait du blues. Allez, on va être fixé car ONE RUSTY BAND commence à jouer.

Bon, c’est presque un homme orchestre, il a sa guitare, une cymbale qu’il peut jouer au pied. Il est accompagné par une fille qui porte des chaussures à claquettes (oui, oui, des claquettes). Euh franchement, j’ai un peu peur que ce soit long l’histoire ! Et… ils commencent à jouer.

Putain, il a de l’énergie grave, une voix comme j’aime bien râpeuse. La fille fait presque un numéro burlesque et fait aussi bien des claquettes que jouer de la… râpe ventrale (je ne sais pas comment ça s’appelle, c’est une espèce de plastron en métal sur lequel elle gratte). Musicalement, on est dans on va dire du blues, rock barré. un peu dans le style de LITTLE BIG MAN. Ca arrache quand même sa mère-grand dans la fondue !

Il se passe visuellement toujours un truc, il y a toujours des détails rigolos. Le pied de micro est un vieux téléphone, la fille fait des mimiques et du coup, on ne s’ennuie pas une fraction de seconde, le temps passe très vite.

Allez, pause de 40 minutes avant l’arrivée de CORELEONI. Bon, là ça se remplit grave de chez grave. Les gens arrivent de partout, des bikers aussi bien que des familles, des hardos aussi. Il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse et que LEO LEONI, c’est forcément quelque chose. Effectivement, lorsque l’intro de la musique du Parrain retentit, le site est méga bien rempli. Impossible de savoir combien de milliers de personnes on est mais il y a vraiment du monde derrière moi. Les gens montent même sur les tables, qui sont quand même très loin de la scène, c’est pour dire !

Allez c’est parti ! LEO et ses copains commencent à jouer. je pense que ça va être encore un grand moment. De plus, il se murmure dans le public que NIC MAEDER, l’actuel chanteur de GOTTHARD, fête son anniversaire le lendemain et qu’il devait passer pour les rejoindre sur scène ce soir.

Pour le moment, on est dans la même config qu’à Montreux. La set list est la même, presque l’intégralité des trois premiers albums de GOTTHARD et devant un public qui connait les paroles par coeur, ça donne des moments forcément énormes.

ROMERO est comme à son habitude un putain de showman et s’amuse d’un rien. Il joue avec LEO pour lui récupérer ses médiators, mediators qu’il se met aussitôt dans la poche. Toujours prêt à faire le clown celui-là ! Le plus important, c’est qu’il est méga en forme vocalement.

LEO LEONI parle un peu en français (eh oui, même s’il est suisse, il est suisse allemand). Lui aussi est en grande forme et comme à Montreux, il sourit et s’amuse pendant tout le set. On va avoir aussi droit à un petit moment de QUEEN et au moment magique dans un rassemblement de motos, l’hommage à STEVE LEE sur « One life, one soul ». Le titre est volontairement abrégé (comme la première fois à Montreux) avec un RONNIE ROMERO qui envoie un baiser vers le ciel à la fin. Moment émotion sur le fest quelques jours seulement après la date anniversaire de STEVE (le 5 août). Les yeux de pas mal de gens sont embués. Il doit y avoir quelqu’un qui épluche des oignons… Ben ouais, un biker ça ne pleure pas !

LEO ne va pas oublier de nous faire sa guitare box avec un morceau qui va réveiller tout le monde, « Moutain Mamma ». Bon, moi je ne suis plus là. Encore une fois, la tarte monumentale, grave !

Le show est terminé, le rappel commence. Bon c’est clair, il n’y aura pas de surprise ce soir. Dommage, ça aurait été la cerise sur le cake. Un petit tour et puis le groupe vient saluer. RONNIE sort les médiators qu’il a piqué à LEO pour les donner au public. Le batteur vient donner des baguettes. Bref, une ambiance de dingue pour clore cette prestation.

Il est tard, voire très tard, et on nous annonce 40 minutes d’attente pour le dernier groupe de la soirée, les WORRY BLAST ; le temps d’aller manger local – c’est-à-dire thaïlandais, lol – de finir de craquer très facilement mes francs suisses et d’aller rigoler deux minutes devant les courageux ou inconscients qui décident d’aller faire un rodéo sur le cheval mécanique. Ce genre de truc, c’est toujours très drôle quand ce n’est pas toi qui est dessus.

Allez, il est temps de se rapprocher de la scène. Le truc étonnant, c’est que malgré l’heure tardive (environ minuit), il reste énormément de monde présent sur le site et plus étonnant encore, beaucoup de monde devant la scène. Cela veut dire une chose : c’est que la popularité de WORRY BLAST est vraiment en train de grimper.

WORRY BLAST @ Newstock Festival 2019 – Payerne (ch)

Et putain, c’est mérité ! Ceux qui ne sont pas restés peuvent s’en mordre ce que je pense car eux-aussi d’entrée de jeu, ça déboîte son papy dans la boue !

WORRY BLAST se la joue en mode « les freins, c’est pour les lâches » et ils attaquent direct avec des morceaux hard binaire que ne renierait pas AIRBOURNE. Bien-sûr, les hardos et les bikers adorent ça. WORRY BLAST, c’est un putain de groupe de live. Et dans ce genre d’exercice, ils sont purement de vrais tueurs ! Bon j’avoue moi que personnellement je ne m’en lasse pas et que même si je les ai vus un certain nombre de fois, c’est toujours un pur bonheur de les revoir. En plus, je trouve qu’ils prennent de plus en plus d’assurance et la baffe que je reçois est toujours énorme.

Et je ne suis pas le seul car ça ne désemplit pas devant la scène (sauf les familles avec des petits) et avec ce public, c’est toujours un gage de qualité. Tous les hard dies sont aux taquets. Bref, une prestation purement énorme.

Malheureusement là, vu que j’ai quand même 2h30 de route et que je n’ai pas forcément envie d’arriver chez moi pour le petit dej’, c’est la mort dans l’âme que je dois quitter le site. L’avantage, c’est que comme on est en pleine campagne, que les parkings sont loin et que le son porte, ils vont m’accompagner jusqu’à ma voiture.

En tout cas, le Newstock Festival, c’est sûr, sera une de mes priorités pour 2020 car à tous points de vue, c’est un putain de fest avec une programmation magique.

PS : j’aimerai quand même être une petite souris pour voir la tête des bikers demain devant le show d’HENRI DES ! Au moins, les programmateurs du fest ont de l’humour. See U next year my friends, long live rock ‘n’ roll !!

Incoming search terms:

  • worry blast

COVEN + DEMON HEAD au Rock n' Eat
COVEN
https://wtrmag.com/
COVEN au Rock n’ Eat

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, dire qu’il fait chaud est un euphémisme. On est en pleine canicule et rien qu’à l’idée de m’aventurer à Lyon où il fait un temps à faire cuire des œufs sur le capot de sa voiture et où on suffoque littéralement, je n’ai qu’une envie : me coller sous la douche. D’un autre côté, je n’aurais jamais imaginer que les américains de COVEN, groupe branché Satan est mon copain et qui a sorti leur album en… 1969 passerait en 2019 en concert à Lyon ! Pas surprenant que Lyon ait été choisie pour une date de ce sabbat vu que la ville serait, si mes sources sont exactes, la capitale française de l’église luciférienne (si, si, ça existe !). Si on rajoute à ça que des gentils copains me proposent de m’emmener, je ne résiste plus du tout à l’appel du Rock ‘n’ Eat !

Bon ce qui est cool en juillet c’est que Lyon on s’y gare finger in the noze. Ce qui est dingue, et carrément bien, c’est qu’il fait plus chaud dehors qu’à l’intérieur du Rock ‘n’ Eat.

COVEN + DEMON HEAD au Rock n' Eat
DEMON HEAD
https://wtrmag.com/
DEMON HEAD au Rock n’ Eat

Je n’ai pas le temps de me poser 10.000 questions, il y a de la musique. Merde, ils ont commencé à l’heure et les danois de DEMON HEAD ont déjà commencé. Bien-sûr, je me précipite pour les voir ! La salle est très blindée. Du coup, il n’est pas forcément facile de passer mais ça fait un putain de plaisir de voir autant de monde en semaine pour cette affiche !

En 69, les DEMON HEAD ne devaient même pas être des spermatozoïdes dans les couilles de leurs pères. Ils sont jeunes mais on comprend de suite pourquoi ils ouvrent pour COVEN. Eux-aussi sont branchés diabolic rock ! Musicalement c’est tout ce que ma chérie aime, du hard-rock 70 psyché. Le genre de truc où elle irait jouer à colin-maillard sur l’autoroute. Moi, c’est tout le contraire, j’adore ! En plus les nouveaux groupes qui évoluent dans ce style ne sont pas légion.

COVEN + DEMON HEAD au Rock n' Eat
DEMON HEAD
https://wtrmag.com/
DEMON HEAD au Rock n’ Eat

J’adore la voix, j’adore leurs morceaux qui partent un peu dans toutes les directions avec des solos d’orgue et une voix un peu aiguë.

Je regrette sincèrement de ne pas avoir vu toute leur prestation car DEMON HEAD est un groupe à découvrir d’urgence. Et surtout, je ne pense pas qu’ils vont forcément revenir jouer dans le coin de sitôt, sniff !

Allez, papotage avec les quelques copains présents ce soir pendant le changement de plateau. L’affiche a attiré du monde de bien plus loin que nos contrées car COVEN n’a que deux dates en France. Et en plus, effet vacances (?), il y a beaucoup d’étrangers (des parisiens (lol), des allemands, des belges…). Les gens n’ont pas hésité à se déplacer très nombreux pour les voir.

COVEN + DEMON HEAD au Rock n' Eat
COVEN
https://wtrmag.com/
COVEN au Rock n’ Eat

Il faut dire que COVEN est un groupe culte. Pourquoi ? Parce que ça a été un des premiers groupes a utiliser le signe des cornes sur scène et a pratiquer ouvertement un rock anti-chrétien. Ils ont été précurseurs de ce genre de métal. En plus, leur album n’est pas facile, voire très difficile à trouver en vinyl et forcément ce qui est rare devient très vite culte.

Allez, on va voir ce que ça donne en 2019 car les musiciens, oui ce doit être eux, sont encapuchonnés et portent un cercueil sur scène. Hum, ça commence bien ! Et il y a quoi dans le cercueil ? Il y a la chanteuse ! Bon, alors c’est facile, pour ceux qui se posent la question de savoir qui il reste de la formation d’origine, elle les a tous mangés et les a remplacés par des petits jeunes.

Ce qui est hallucinant, c’est la pêche et la voix qu’elle a par rapport à son âge. La mise en scène a été vraiment étudiée. Elle arrive avec un masque sur le visage, masque qu’elle va garder pendant quelques morceaux.

L’ambiance eh ben, c’est Satan m’habite, Lucifer (pas MorningStar) est mon copain. Sa musique n’a pas pris une ride. Bien sûr, c’est forcément très psyché hard-rock. A l’époque, on n’était pas obligé d’avoir une voix gutturale et des guitares saturées à l’extrême pour faire du satanic metal.

Moi, je suis vraiment sous le charme. Leur prestation met en transe le public qui est, comme moi, subjugué par la prestation du groupe. Si ce n’était l’âge des musiciens, on pourrait croire qu’ils jouent ces morceaux depuis 50 ans !

Incroyable voyage inter-temporel. Un show donné à 200 % qui laisse tout le monde sur le cul. Quand le groupe nous dit que c’est fini et qu’il quitte la scène, le Rock ‘n’ Eat ne bouge pas et se met à entonner pour un rappel. Cela va durer plusieurs minutes, jusqu’à ce que malheureusement on se rendent compte qu’ils ne reviendront pas. Dommage, on en aurait tous bien repris une louche car putain que c’était bon !

Allez, petit tour au merch’. COVEN, pas d’albums à acheter. En revanche, des posters de la chanteuse (assez chers quand même, même si dédicacés). Les musiciens sont en train de démontrer le cercueil et la chanteuse ne passera pas par le stand merch’. Dommage.

Il est minuit, l’heure des sorcières, il fait méga méga chaud dehors. Les gens sont dans les squares à la recherche d’un peu de fraîcheur. Il y a des balais qui volent et des chats noirs sur les trottoirs. Un grand merci au Rock ‘n’ Eat pour avoir permis cette putain de soirée qui met en valeur un style de moins en moins courant.

PS : Un grand merci à Christian et Sylvie d’Adipocère pour m’avoir entraîné dans ce voyage !

THE LAURA COX BAND @ Rock Heyr Festival 2019

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, depuis quelques années je suis la prog’ du Rock Heyr Festival avec intérêt. Et cette année, ils ont fait fort ! Les trois groupes de compos sont des groupes que j’aime et moi, contrairement à mes chroniqueurs, je n’ai encore j’aimais vu VOODOO SKIN en live. Donc direction Sonthonnax-la-Montagne !

Il ne faut pas que je me loupe car je devrais arriver pile poil pour VOODOO SKIN. Heu… le premier parking est full, le deuxième est full… Ouf, non, il reste une gâche. Les dieux du hard-rock sont avec moi !!!!

Allez vite sur le site ! DOCTOR ALIBI, groupe de covers, est en train de finir son set sur la petite scène. Je me dirige vers la grande. Putain, le site est vraiment top ! En plus, il est très bien aménagé. Il y a bien-sûr de quoi boire et manger et une tente est dédiée au merch’ avec Adipocère et d’autres dealers de la musique qu’on aime.

Bon, il y a un crash barrière mais pas possible de passer pour les photos. Sniff !

Enfin, c’est le moment de découvrir VOODOO SKIN en live. Et c’est parti ! Perso, j’adore leur album et j’ai hâte de découvrir leurs morceaux en live. Whaou, en plus sur cette scène avec un gros son, d’entrée de jeu ça pète sa mère-grand dans les maïs !!!

Les morceaux bien hard US pètent à donf’. Leur expérience de la scène (avec HIGH VOLTAGE, un tribute à AC/DC avec lequel ils tournent depuis plus de dix ans) leur permet de délivrer un set qui secoue grave le public déjà méga nombreux sur le site.

Heu, je viens de découvrir pourquoi on ne pouvait pas passer les barrières : il y a des putains de flammes qui jaillissent !!! Ouah, ça rajoute vraiment au show.

FRANCOIS ROTA est un putain de frontman et il a une voix que j’adore. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, ça joue grave. En plus, ils s’éclatent à jouer dans de telles conditions.

Je comprends que Seb 747 ait craqué pour eux ! C’est amplement mérité au vu de leur méga prestation. VOODOO SKIN est un groupe à suivre ou à découvrir en live !

Bon allez, je passe à la petite scène et HOLOPHONICS attaque. Bon, même si c’est sur la petite scène, les conditions sont là-aussi très bonnes. Je suis content de pouvoir les revoir en live. Depuis que je les ai découverts au Leym’ Fest, je ne loupe pas une occasion de les voir.

Eux, ils oeuvrent dans du rock métal à eux et bizarrement, moi j’accroche bien. En plus, ils sont eux-aussi aux taquets. Ils veulent conquérir le public et ça fonctionne plutôt bien. Les gens devant la scène s’éclatent. Il y a une très bonne ambiance dans le public qui adhère en grand nombre à ce style rock métal moderne.

Oups, ils doivent jouer trop fort, ils ont réussi à faire péter les plombs ! C’est vite réparé et ça repart de plus belle. Rien n’arrête le rock métal d’HOLOPHONICS, même si le tonnerre gronde et les éclairs se rapprochent. En même temps, ça donne bien avec les flammes, c’est raccord !! C’est un groupe en grande forme qui termine un putain de set !

THE LAURA COX BAND @ Rock Heyr Festival 2019

Maintenant, je dois retourner à la grande scène où les gens sont déjà agglutinés pour être bien placés. Il faut dire que le LAURA COX BAND a un fan club très présent qui le suit sur chaque concert. Il y a des des fans qui viennent d’Allemagne, de Suisse et de toutes les régions de France. Certains ont même vu LAURA COX plus de dix fois en live et ne louperaient une prestation sous aucun prétexte. J’espère que l’orage ne viendra pas tout gâcher !

Mais pour l’instant, il ne pleut pas et le LAURA COX BAND vient sur scène. Et c’est parti pour une séance de blues rock ‘n’ roll !! Ca part fort en mode blues boogie !! Whaou, moi je craque depuis le début sur ce groupe. J’adore leurs morceaux, la voix et le jeu de LAURA. Elle a vraiment un toucher de cordes à elle et un putain de charisme. Mais elle a surtout ce petit plus qui la rend différente et qui en fait une guitariste rare. Bon OK, moi je suis clairement fan !

En plus ce soir, tout y est : le son, les lights et le groupe qui a vraiment pris une autre dimension depuis la première fois où je l’ai vu. Ce n’est pas que LAURA COX et des musiciens, le LAURA COX BAND est un tout ! Ils profitent de l’avancée de scène pour venir près du public. Public qui est aux anges. Normal pour les fans mais plus surprenant pour le public qui est surtout venu pour les tribute bands. Beaucoup se prennent une énorme baffe.

Même lorsque le groupe reprend du HENDRIX, c’est à leur sauce et moi j’adore ça ! Ca change de toutes ces reprises au note à note (enfin à peu près pour certains, lol !). Eux, ils s’approprient les morceaux et leur donnent une autre essence. Du cover intelligent !!!

Les morceaux de l’album dégomment grand-mère dans le poulailler en live et moi aussi, je prends une grosse baffe !!!!

Allez snif, c’est fini. Le ciel est très chargé et il est tard… 22h30, lol ! Bon OK, là c’est l’heure où les cover bands reprennent… En plus vu le temps, ça va vraiment finir par tomber !

Le temps de dire au revoir aux copains qui restent et de rejoindre ceux qui comme moi partent et direction la Voiture où la valse de ceux qui étaient là pour les groupes de compos partent et ceux qui viennent pour les tributes à QUEEN et à SCORPIONS arrivent. Finalement, dans ce fest, c’est méga bien fait : les groupes de compos au milieu de la programmation, j’adore.

Bon allez, ce soir j’ai découvert un super fest méga bien organisé et j’ai vu trois excellents groupes. En espérant que l’année prochaine la proportion de groupes de compos et de groupes de covers soit inversée. En tout cas, une programmation à suivre de très près car j’aimerai vraiment retourner au Rock Heyr Fest, moi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!