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OOMPH ! et BOSE FUCHS au Marché Gare

OOMPH! @ le Marché Gare

Quand j’apprends en lisant les pages « Agenda Concerts » d’un certain webzine qu’une date de l’un de mes groupes industriels allemands préférés tombe dans la région et que le groupe va jouer au Marché Gare de l’ancienne capitale des Gaules, je me rue dessus. En effet, les pionniers de la Neue Deutsche Härte, OOMPH!, qui sillonnent les scènes européennes depuis plus de trente ans, sont en pleine tournée française. Tiens, ça fait un petit moment que je n’ai pas fait de concerts sur Lyon, moi !

Alors que, depuis plus de deux semaines d’affilée, le temps est apocalyptique, celui-ci a décidé de se calmer et c’est sous un soleil radieux que je prends la route. Ce n’est pas pour me déplaire, loin de là, parce qu’un peu plus d’une heure et demie de route – sans compter le retour – sous une pluie diluvienne, ce n’est pas vraiment un top. Mon photographe attitré qui m’accompagne régulièrement, n’étant pas trop fan du genre pratiqué par nos camarades Allemands, c’est avec ma femme que je fais le chemin. Elle qui n’aime pas l’Allemand a quand même décidé de venir avec moi pour assister à ce concert. Et là, une question me taraude : est-ce qu’elle a bien fait ? Si je l’emmène et que ça ne lui plaît pas, je ne suis pas dans la mouise, si vous voyez ce que je veux dire. Mdr.

N’ayant pas envie de mettre plus de temps que prévu avec les traditionnels bouchons lyonnais, je pars relativement de bonne heure… mais c’est surtout pour pouvoir me garer plus facilement. La route ne se passe pas trop mal, même si certains abrutis ne savent pas qu’une voiture a des clignotants et qu’il faut les utiliser quand on double… surtout si c’est un camion ! Enfin bref.

Une fois arrivé sur place, je tourne un peu puis trouve une place dans une rue qui porte mon nom. Si ce n’est pas un signe, ça !!!! Nous attendons un petit moment devant le Marché Gare dans la fraicheur lyonnaise et je constate d’ores et déjà qu’il y a beaucoup de monde devant l’entrée. La soirée est complète. C’est cool. En revanche, pour prendre des photos, ça risque d’être galère étant donné le monde.

Moi qui ne suis pas venu depuis un bout de temps dans le coin, je découvre aussi le travail qui a été fait sur la reconstruction du Marché Gare. Exit le côté « craignos » d’antan et bienvenue dans un monde nouveau, tout beau. Il faut dire que mon dernier concert dans cet endroit remonte à une éternité et qu’à une certaine époque le quartier était un peu chaud. Passé ce petit détail, il est venu le temps… des cathédrales ? Mais non, de parler musique, voyons !!!

OOMPH!, constitué de CRAP (RENE BACHMANN)  et FLUX (THOMAS DOPPNER), vient nous présenter leur quatorzième album « Richter und Henker » et aussi leur tout nouveau chanteur, DANIEL « DER » SCHULZ qui les a récemment rejoints en remplacement de DERO, l’ancien fondateur du groupe parti fin 2021. Ils sont accompagnés par BÖSE FUCHS, un autre groupe germanique.

A peine le temps de rentrer tout le monde dans la salle, que déjà les lumières s’abaissent. Il est temps pour la première partie de commencer. Composé de trois filles et d’un gars (bonjour la parité, lol), le groupe fait dans de l’industriel avec une petite partie gothique légèrement death qu’ils appellent Digital Metal. BÖSE FUCHS c’est surtout le nom de scène de VALERIA ERETH, clavier, guitare et chant, la leader de la bande. Elle est accompagnée par KATE KHAIAURI au chant, de RAJA MEISSNER à la batterie, et de MAX NASH derrière la guitare.

Dès le premier titre, le ton est donné, ça sera baston à tous les étages. Heu… il n’y aurait pas quelqu’un qui aurait oublié les lumières par hasard ? Je sais bien que c’est la première partie, mais quand même ! La place allouée au groupe est un peu juste avec les trois piétements de devant et la place des instruments de OOMPH! mais ce n’est pas ce qui retient le groupe pour donner tout ce qu’il peut pour faire monter l’ambiance.

KATE, en chanteuse principale, prend le devant de la scène avec sa voix particulière. Elle danse régulièrement alors que les autres musiciens agitent la tête.  Le groupe se fait plaisir sur les planches et bouge beaucoup. VALERIA et KATE se complètent en voix claires, pendant que MAX et son Looper, font les voix arrachées, rejoint régulièrement par VALERIA. Personnellement, j’aime bien… même si certains morceaux, notamment quand il y a trop de growls, m’irritent un peu le poil. Heureusement que la voix de KATE vient contraster les hurlements de MAX et VALERIA. Même si cette dernière est capable de jolies voix claires.

Musicalement leur Digital Metal passe bien la scène, même si par moments le son part en vrille et je n’ose même plus parler des lumières. Mais bon, passons.

RAJA est vraiment impressionnante derrière ses fûts, tenant la cadence sans broncher. Le public applaudit avec ferveur entre les chansons, souvent encouragé par la chanteuse principale, mais aussi par MAX et VALERIA qui n’hésitent pas à échanger quelques mots avec tous les fans. D’ailleurs, c’est cette dernière qui nous explique que la veille ils étaient à Paris et que le public était bien, mais que ce soir il est encore meilleur. Évidemment, le groupe reçoit les acclamations du public !

C’est à la vitesse de l’éclair que passent les morceaux de BÖSE FUCHS et c’est déjà le dernier morceau. Alors que depuis le début, VALERIA laisse régulièrement son clavier pour chanter avec KATE, en voix claire ou en scream, la voilà qui récupère la guitare de MAX, le laissant seul au chant. Sur ce dernier titre, le guitariste présente les membres du groupe et se lâche sur le chant, tout en growls. Étonnante fin qui me surprend par rapport aux autres morceaux mais qui semble satisfaire un partie de l’assemblée.

Juste après, les musiciens remercient leurs fans et l’organisateur, nous font la désormais classique petite photo de fin et laissent la place au groupe vedette de ce soir sous les ovations du public.

Oomph! @ le Marché Gare

En attendant OOMPH!, nous découvrons le joli et monumental backdrop à tête de mouton tiré de la pochette du dernier album en date : « Richter und Hecker ». A peine avons-nous le temps d’admirer le dessin, que déjà les lumières s’éteignent. Il est 21h22 précises (désolé, j’ai oublié les secondes, Lol) et une intro démarre. Les deux roadies, de chaque côté de la scène, accordent les guitares et se préparent pour l’arrivée des deux principaux pères fondateurs de OOMPH!.

C’est d’abord SILVESTRI (MICHAEL MERKERT) le batteur, suivi de HAGEN GODICKE, le bassiste qui salue au passage la foule en levant les bras puis FELIX, le claviériste, qui investissent la scène. Ce sont les musiciens live qui accompagnent depuis quelques années le groupe (21 ans pour le bassiste). Puis, sous les hourras du public, ce sont les trois vedettes de ce soir, manteau de fourrure sur le dos, qui s’installent sur scène alors que l’intro de « Ein Klein bisschen Glück » prend fin.

FLUX et CRAP prennent leur guitares, tandis que DER SCHULZ, tapote le micro. « Good evening Lyon », annonce t’il avant d’attaquer « Soll das Liebe sein? », le premier titre. Ce soir, le morceau met tout de suite le feu dans le Marché Gare. Nos copains allemands sont venus pour déboucher les bouchons lyonnais (celle-là, elle est faite. lol) et ça s’entend ! « Merci », nous dit DER SCHULZ dans un français au fort accent allemand. En véritable frontman, il fait le show, s’adressant dans un Anglais quasi parfait et s’essayant même au Français par moments. Le sourire ne quitte pas le visage du chanteur qui semble très à l’aise ce soir.

Dans la salle du Marché Gare, il fait une chaleur étouffante. C’est sûrement pour ça que les trois vedettes enlèvent leurs manteaux dès le second morceau, « Träumst du », laissant apparaître un costume seyant qu’ils garderont tout le long du set.

Oomph! @ le Marché Gare

Fort de leurs quatorze albums depuis 1992, le duo que forment CRAP et FLUX – rejoint par DER SCHULZ cette année – semble plus en forme que jamais. Ils enchaînent les tubes comme on enchaîne les perles.

Le nouveau chanteur est vraiment à l’aise avec toutes les périodes du groupe. Que ce soit avec les titres de l’album de 2004 « Wahrheit Oder pflicht » qui a vu la notoriété de OOMPH! décoller en flèche ou avec ceux du premier, qui date d’il y a 31 ans tout de même, il s’est approprié les morceaux. Il leur donne donne une couleur très proche de celle de l’ancien chanteur (pour ne pas déstabiliser les fans ?), mais avec une légère intensité qui fait toute la différence.

Enchaînant les morceaux de quasiment toute la discographie de OOMPH! – les albums les plus marquants – le trio tape fort. Les titres dépassent régulièrement les 110 db. « Richter und Henker », « Labyrinth », « Bis der Spiegel zerbricht »… Ces sont littéralement des mandales que nous prenons en pleine figure. Heureusement, de temps en temps, nous avons droit à des accalmies, notamment avec « Mein Herz », la première balade de la soirée tirée du tout premier album, qui voit notre ami FLUX s’installer derrière un petit clavier et s’éclater en secouant la tête de droite à gauche, pendant que CRAP, de son côté, entame une petite danse et que DER SCHULZ fait chavirer le public. Quel morceau !

« That’s wunderbar », lance un spectateur. Cela fait sourire le chanteur qui remercie chaleureusement le public. Et nous voilà repartis dans une cavalcade de hits qui vous rentrent dans le cerveau pour ne plus en sortir. « Nur ein Mensch » précède « Sandman » et ses 150 décibels. Mais quelle baffe nous prenons ce soir !!

Même s’ils restent en retrait, les musiciens live sont aussi à fond derrière les trois vedettes de ce soir qui ne s’accaparent pas tout le temps la lumière. « Nichts wird mehr Gut », un nouveau morceau issu de leur dernier LP détruit tout sur son passage. Il est suivi par « Gekreuzigt » de 1998 qui continue son travail de sape. C’est dingue ce concert est tout simplement phénoménal.

Après un « Jede Reise hat ein Ende », tiré de  « XXV », voilà que tous les musiciens disparaissent, abandonnant DER SCHULZ. « This is a special time for me », nous dit le chanteur seul sur scène accompagné de sa guitare avant d’entamer « Brenden Liebe », un titre de l’album de la consécration. Dès les premières notes, il demande l’aide du public afin qu’ils utilisent les lumières des téléphones. L’effet, dans une salle blindée, est vraiment superbe. En plus, des lumières violettes tournant sur elles-mêmes se découvrent derrière le chanteur. Ca rajoute encore plus de valeur à la superbe interprétation du musicien.

Avec « Wem die Stunde schlägt », un nouveau titre de « Richter und Henker » qui vient à peine d’être en bacs, on se dit que l’accent est mis sur ce dernier mais en fait pas tant que ça. Sur les vingt et un titres joués ce soir, seulement cinq sont interprétés. Il faut aussi expliquer, pour ceux qui ne connaissent pas bien nos copains Teutons, qu’ils existent depuis 35 ans maintenant et que leur discographie comporte 14 albums. Créer une setlist digne de ce nom, qui satisfasse les nouveaux comme les anciens fans tient de la gageure, et c’est ce qu’a réussi le groupe ce soir.

Les roadies sont hyper sollicités, ils essuient la sueur sur les guitares et sur les visages, donnent de l’eau aux musiciens voire de la bière pour CRAP. Leur boulot est énorme.

Après le titanesque morceau « Gott ist ein popstar » qui déclenche les pogos, DER SCHULZ demande au public, toujours en anglais, de faire du bruit. Il s’interrompt et reprend dans la langue de Molière « en France. Euh… En Français ! », se corrige-t-il en faisant rire la foule. « Is it good ? », redemande t-il. C’est évidemment une grande approbation du public.

Et on continue avec « Schrei nur Schrei », un nouveau morceau de « Richter und Henker » qui fait vibrer la foule. Dès la fin du titre, DER SCHULZ serre les mains des spectateurs et disparaît pendant un court moment. Il réapparaît quelques minutes plus tard pour interpréter « Der neue Gott ». Il est suivi par « Kleinstadtboy », « Das weisse Licht » et « Mitten ins Herz » qui voit notre copain DER SCHULZ faire du crowd surfing tout en continuant de chanter.

Après nous avoir demandé une nouvelle fois si nous passions une bonne soirée, le chanteur continue « We Have one more song for you. This is Augen auf ! ». C’est de la folie au milieu du public, il devient impossible de le retenir tellement il s’enflamme. Heureusement pour moi, je suis bloqué sur un côté de la scène, et ce n’est pas plus mal.

A la fin du titre, le groupe salue le public et s’en va. Il revient sous les acclamations soutenues du public qui ne veut pas les laisser partir. « We’ve got one more song for you », nous dit DER SCHULZ toujours aussi souriant. « Alles aus Liebe » continue de mettre le feu et de faire suer les musiciens qui sont carrément trempés de sueur. La chaleur qui règne dans le Marché Gare devient insoutenable.

« Jump all together !! », nous dit le chanteur avant d’attaquer le dernier morceau de la soirée « Niemand ». Heu… comment dire… Ce n’est pas forcément une bonne idée. Lol. Évidemment, le public ne se fait pas prier pour sauter de partout. Ce morceau fédérateur fait rugir de plaisir les spectateurs. Que voulez vous, c’est ça la « Deutsche Qualitat ». Le chanteur re-serre les mains du public, CRAP et FLUX saluent de la main, ainsi que les musiciens live et c’est la fin.

Tous les spectateurs semblent heureux du set de nos copains Allemands. Et ma femme me diriez-vous ? Eh bien, elle a adoré ! Ouf, je suis sauvé. lol. Le stand de merch’ est vite dévalisé et la route pour repartir n’est pas courte. Il est donc l’heure pour nous de retourner dans « notre » rue où nous avons garé la voiture et de rentrer à la maison tout en réécoutant le dernier album de OOMPH!, natürlich !

Un grand merci à Sounds Like Hell pour cette magnifique soirée !

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OVERDRIVERS, ELECTRIC SHOCK, SOUNDROOTS au Rock‘n’Eat

Samedi 02 septembre 2023 à Lyon (69)

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Qu’il est loin le temps où le Rock ‘n’ Eat Live était mon annexe ! Pas que je n’aime plus y aller mais la distance a doublé pour moi. Et, malheureusement, je ne rajeunis pas. Si, si ! J’avais noté la date de ce soir sur mon calendrier du parfait petit hard-rockeur car à la place de SOUNDROOTS, c’était les copains de BARRAKUDA qui devaient jouer. Je suis dégouté de ne pas les voir ce soir mais il reste quand même deux groupes que j’aime à l’affiche… plus un à découvrir du coup.

Bon, pas besoin de pousser ma chérie bien longtemps et donc destination Lyon. Heu, c’est le dernier week-end des vacances ! Ca va être chaud ! Heureusement, on a une grosse marge !! Allez un stop chez mon copain Billy et direction Ti-Rickou maison, le Rock ‘n’ Eat !!! Je ne devrais pas revoir trop de copains ce soir car au même moment, à quelques bornes,  dans l’Ain, il y a le Leym’Fest… Et même si cette année – à part WISKY OF BLOOD – l’affiche est un tantinet trop brutale pour moi, le fest et l’orga ont leur fan base.

Heu… je n’ai rien dit ! Devant le Rock ‘n’ Eat, il y a plein de copains !!! « Heu… Ephraim, tu sais que tu ne joues pas ce soir ??! » «  Bah, me répond-il, ce n’est pas parce que je ne joue plus que je ne peux pas venir voir jouer les copains ! ». De Paris ? Chapeau bas, mon copain !

Le temps de faire une donation et je retrouve encore plein de copains qui,  comme moi, on choisit cette affiche plus hard ‘n’ heavy. Quel bonheur de les retrouver, pour certains, cela fait plus de 4 ans que je ne les avais pas vus ! Quelle joie de retrouver Cédric, Pedro et toute l’équipe du Rock’n’Eat. Bref, je retrouve une partie de ma famille.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Et c’est déjà parti pour ELECTRIC SHOCK ! Les Grenoblois ne sont pas là pour la déco mais bien pour distribuer des baffes à coups de heavy metal. Ils sont aussi là pour nous présenter leur nouvel album « Off ».

Comme d’hab’, le groupe met d’entrée de jeu le feu aux poudres en mode : « Tu veux du heavy metal ? Bah en voilà en plein dans tes esgourdes !! ». Déjà qu’il faisait chaud dans la salle mais vu comme ils font bouger le public, la moiteur s’installe.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Whoua, c’est de mieux en mieux ! Le groupe cartonne et ce line-up tient vraiment très bien la route. Ils semblent en plus très soudés. ANTOINE, qui est pour moi l’un des 5 meilleurs chanteurs du milieu metal français, est monté d’un cran vocalement et scéniquement. Il tient superbement la scène et malgré sa grande taille, il réussit à ne pas se payer le plafond (on apprend tous de ses erreurs, lol !).

LITTLE ANGUS prend elle-aussi une place de choix sur la scène. C’est une vraie de vraie, une hardos pur jus et elle le fait savoir. Rassurez-vous les autres musiciens ne sont pas en reste et ils assurent le show eux-aussi ! Et le public ne s’y trompe pas. On est désormais serrés comme des saucisses devant la scène et l’air est devenu très chaud !

La bande d’ELECTRIC SHOCK va nous jouer un mélange de titres de leurs EP, de leur premier album et, bien-sûr, de leur nouvel opus. Que dire de ces nouveaux titres ? En live, ça matche grave ! J’ai hâte d’écouter et de chroniquer cet album. Bon sur ce coup-là, je vais devoir attendre un peu parce que ma chérie a légèrement merdé et m’a racheté l’avant-dernier. Heureusement qu’on doit se voir au Pyrenean Warriors la semaine prochaine pour faire l’échange !

Alors c’est vrai que le temps passe vite quand on s’amuse et que c’est bien mais il est temps pour ELECTRIC SHOCK de rendre la scène car il reste encore deux groupes à venir. En tout cas, ils nous ont vraiment offert une très belle prestation ce soir !

Re-papotage avec des copains et des copines. Je revois même la fille de l’un des chroniqueurs du webzine, sans son père qui couvre la date de LOOKING FOR MEDUSA au Brin de Zinc.

Je discute un peu avec mon pote Serge qui est aux taquets pour OVERDRIVERS. Il est très étonné quand je lui apprends qu’ils ont joué à Lyon au CCO pour le Metal Thunder Jackets avec TYGERS OF PAN TANG. OK, très tôt en début d’aprèm puisqu’ils avaient ouvert le fest. Serge est du coup dégouté d’être arrivé un peu plus tard ce jour-là… Enfin, ce soir, il ne va pas les louper.

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Mais avant que les OVERDRIVERS montent sur scène, place au groupe qui remplace BARRAKUDA ! Ce n’est évidemment pas un tribute à CLAUDE FRANCOIS mais un groupe du nom de SOUNDROOTS absolument inconnu au bataillon pour moi. Mais je suis confiant, d’abord parce qu’ils ont une bonne tête et ensuite parce que c’est Ephraim qui les a recommandés à la place de son groupe. Je pense que ça va me plaire.

Allez, action ! Et c’est direct in the face ! Du hard-rock, du fuckin’ rock’n’roll qui déboîte sa mère-grand dans les traboules. J’ai les cheveux en mode headbanguing automatique. Putain, c’est mega bon ! J’adore ce genre et les musicos sont loin d’être des perdreaux du jour vues les premières parties qu’ils ont assuré (CRUCIFIED BARBARA, GIRLSCHOOL, CHRIS SLADE, SOULFLY, etc).

Et putain, ça joue grave, c’est excellent pour décaper tes cages à miel. Le chanteur a une putain de présence, je suis littéralement hypnotisé. En plus, il a une voix géniale pour ce style de musique.

La salle est bien pleine, il fait de plus en plus chaud (même trop) mais je m’en tamponne le coquillard !

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Dès que leur set est fini, je fonce sur leur stand merch’. Je veux leur album !

Je m’aperçois alors que j’ai faim parce que j’ai un peu oublié de manger (si, ça m’arrive !) mais ma chérie a assuré le ravitaillement, un mega top hamburger made in Rock’n’Eat m’attend sur une table. Miam, toujours aussi bon !

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

A peine le temps de finir qu’il est l’heure pour le plus Australien des groupes Français, OVERDRIVERS, de monter sur scène pour clôturer cette putain de soirée.

La salle est désormais blindée et chaude comme la braise, tant par l’ambiance que par l’air ambiant. Mon pote Sergio et ses copains sont devant la scène. Tout le monde est prêt ? On lâche les kangourous ! J’attache solidement mon appareil photo car d’entrée ça remue grave.

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

D’entrée, les fils spirituels d’AIRBOURNE et d’AC/DC partent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » et « J’espère que tu t’es bien reposé au Camping des Flots Bleus car tes cervicales vont morfler » ! Et vu l’envolée de tiffs en tous genres, c’est les kinés qui vont être contents !! Dans la fosse, LITTLE ANGUS d’ELECTRIC SHOCK est complètement déchaînée et, si devant la scène ça dépote, sur scène ça bouge sévère aussi. Putain, ça bastonne !!

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Le groupe a – depuis la première fois où je les ai vus en live – pris une autre stature. Je vous l’ai dit, je suis fan ! Et je ne suis pas le seul, ma chérie fait le kangourou, mais vers le bar c’est moins dangereux.

Je découvre en live certain morceaux de leur dernier Cd et je ne suis pas déçu.

Allez, dans la grande tradition des groupes australiens, on a droit à un  solo de guitare qui enflamme un peu plus (comme si c’était nécessaire) le public. La salle tendue vers ce groupe qu’elle adore s’embrase comme une allumette.

Re-putain de soirée ! Top jusqu’au bout. Je suis mega content d’être venu, moi. Malheureusement, on the road again Ti-Rickou car j’ai pas mal de route à faire et je dois y aller. Le temps de dire au revoir et c’est fini. Mon petit doigt me dit quand même que je ne devrais pas attendre trop longtemps pour revenir au Rock’n’Eat.

Long live rock’n’roll, my friends !!!

HEAT, TEMPLE BALLS et REACH au Rock’n’Eat (69)

Date du concert : 18 mai 2022 – Report 1 : Steve*74 – Report 2 : Seb 747 – Photos : Steve*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le 18 mai est pour ceux qui ne le savent pas un jour spécial pour le créateur et rédacteur en chef de W.T.R. Ce jour-là, on fête la Saint-Eric et cerise sur le gâteau l’anniversaire de sa progéniture. Alors inutile de vous dire que le concert du jour était noté depuis longtemps sur son éphéméride. Seulement le destin, comme souvent, en a décidé autrement en le laissant alité dans une chambre d’hôpital. C’est donc Seb et moi qui sommes chargés de faire un report du concert du jour. Chose que je fais volontiers car j’avais prévu d’y aller de toute façon !

Après un trajet sans histoire et en évitant presque tous les bouchons lyonnais on arrive en avance au Rock‘n’Eat, la salle où se tient le concert du soir.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le temps de croiser quelques connaissances et c’est parti pour une bonne dose de rock‘n’roll !! Les finnois de TEMPLE BALLS sont les premiers à fouler les planches et à chauffer un nombreux public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Une formation que j’ai déjà eu l’occasion de voir en première partie de SONATA ARCTICA en décembre 2019, quelques mois avant l’arrêt des concerts… A l’époque, j’avais bien aimé ces jeunes pousses en devenir et je suis impatient de confirmer – ou non – mon jugement.

Entre temps, un troisième album a fait son apparition et c’est un peu comme le veux la tradition, avec « Thunder from the north », issu de cet opus, que les festivités débutent. Un morceau qui d’entrée met le feu, un hit en puissance. Première constatation, ce sont toujours les mêmes cinq musiciens qui officient ce qui n’est si courant que ça… Autre détail ARDE TERONEN porte la même veste  jaune qu’il y 2 ans (lol). Et ANTTI HISSA, le batteur, joue sur la batterie de H.E.A.T.

Pour être plus sérieux, le répertoire n’a pas vraiment évolué et c’est, pour ma plus grande satisfaction, toujours du hard-rock mâtiné à la sauce sleaze comme les scandinaves savent si  bien le faire depuis quelques années.

Les retrouver ce soir sur la tournée n’est pas une surprise quand on sait que leur dernier disque « Pyromide » est produit pas JONA TEE le clavier de H.E.A.T. !! L’influence du sieur est palpable sur certains titres notamment avec des refrains entêtants. Les guitaristes sont à la fête et nous gratifient de solos énergiques mais toujours mélodiques.

Les petits gars ont pris de l’assurance avec de nombreux concerts dont certains en première partie de grands groupes comme les DEEP PURPLE ou encore URIAH HEEP. La sauce rythmes puissants et refrains accrocheurs fait mouche auprès des spectateurs. Quel bon début de soirée !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Après une petite pause salvatrice, c’est maintenant au tour de REACH de monter sur scène. Une formation que je ne connais absolument pas. Jamais entendu parler d’eux ni écouter la moindre note avant ce soir. La découverte va être totale.

Ce sont eux aussi des gens du nord de l’Europe, de Suède pour être précis. C’est un power trio avec le guitariste qui assure le chant.  Le groupe existe depuis 2012 et a 4 albums à son actif, ce qui est pas mal du tout. JONA TEE, toujours lui, a produit le deuxième album du groupe. On comprend mieux avec ces renseignements comment on organise une tournée avec ses connaissances de travail !!

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Difficile de cerner la véritable identité musicale des musiciens. Après des albums plutôt tournés vers du bon vieux hard-rock, nos gaillards ont évolué vers d’autres sphères. Ce soir la set-list navigue dans des eaux rock, pop rock à la MUSE ou COLDPLAY. A certains moments, on note aussi la présence de samples. On change pratiquement de registre et d’ambiance à chaque morceau. Le changement avec les TEMPLE BALLS est pour le moins radical et me désarçonne un peu. Je ne sais pas si un tel groupe a sa place sur l’affiche du jour si l’on n’a pas une large ouverture musicale…

C’est bien fait et techniquement il n’y a rien à redire mais, dans ce contexte, j’ai du mal à accrocher. Ce rock alternatif comme on le nomme est certainement à réécouter dans d’autres circonstances pour en apprécier toutes les subtilités.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Place maintenant à H.E.A.T., ceux que je suis venu voir et écouter ce soir. Une affiche programmée depuis assez longtemps déjà mais toujours repoussée au diable vauvert à cause d’un satané Covid résistant et coriace. Comme personne ne sait s’il ne va pas repointer le bout de son nez dans un futur proche alors autant ne pas rater celui-ci !!

Surtout que depuis le line-up du groupe a évolué. ERIK GRONWALL a quitté ses compagnons de jeu pour rejoindre SKID ROW après la parenthèse NEW HORIZON. Pour le remplacer, ils ne sont pas torturés les méninges et se sont tournés vers KENNY LECKREMO, le premier chanteur du groupe. Oui celui qui officie sur les deux premiers opus des scandinaves ! Un retour en force après en gros 10 ans d’absence.

La question principale le concerne. Comment va-t-il pouvoir remplacer son illustre prédécesseur ? ERIK avait une présence scénique énorme et monopolisait à lui tout seul l’attention du public. Je sais que dans la vie rien n’est impossible mais parfois c’est difficile… car ERIK est un showman extraordinaire.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Première constatation, le public est maintenant nettement plus nombreux qu’au début, c’est bon signe. A peine le show débuté que KENNY se met à sautiller sur place sans discontinuer. Il a l’air visiblement heureux d’être présent et nous le montre sur « One by one «, le premier titre joué. Le dernier opus du groupe est aussi mis en avant avec le suivant  « Rock your body «. Un morceau qui porte bien son nom car KENNY saute toujours autant… Ce qui est une gageure car la scène du Rock ‘n’ Eat n’est pas très grande et le clavier JONA TEE Tee est coincé dans le fond  à côté de la batterie de CRASH.

D’entrée, le groupe embrase la salle avec des tubes en puissance qui donnent envie de chanter les refrains avec eux ou de battre la mesure avec les pieds ou la tête. KENNY arrive dans un registre un chouille différent à chanter les anciens morceaux d’ERIK sans souci et à faire les montées sans coup férir. C’est un grand soulagement pour moi. Chapeau bas, Monsieur !

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

La set-list est variée et couvre toutes les périodes avec forcément des vieux morceaux – jamais entendus en live depuis des lustres – qui resurgissent. Après un petit solo de batterie exécuté par un solide frappeur viking, nous aurons droit à un inédit « Back to the rhythm ». C’est toujours aussi mélodique, les solos sont inspirés, mordants et la rythmique est sans faille. Que demander de plus ?? Du hard-rock mélodique à tendance FM sur certains passages et toujours une énergie débordante.

KENNY va sautiller sur place pendant tout le concert sans paraître trop essoufflé !!  Je ne sais pas à quoi il carbure mais il faut le faire et avoir une constitution robuste ! Quel que soit l’angle d’attaque, force est de constater que ça envoie du feu de Dieu !! C’est une grande déflagration qui va droit au but.

« A shot at redemption «  est le seul titre extrait de « Tearing down the walls » qui est à mon avis le meilleur disque du groupe, ce sera ma seule déception de la soirée. Prévu en août, j’attends avec impatience la sortie du nouvel album pour valider mon impression du soir.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Un dernier « There for you » pour clôturer un set sans faille. Les spectateurs des premiers rangs ont plus transpiré que dans un sauna, c’est finalement plus économique et surtout plus festif comme activité.

Encore un excellent concert comme je les aime. Je ne regrette pas mon déplacement vers l’ancienne capitale des Gaules. Vivement le prochain !!

STEVE*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Ce soir, nous voilà, mon copain de concerts Steve*74 et votre serviteur en direction des bouchons lyonnais (pas les restos, les vrais !) pour nous rendre au Rock‘n’Eat Live car aujourd’hui, les Suédois de H.E.A.T. avec leur ancien, redevenu nouveau, chanteur sont venus déboucher les oreilles des spectateurs lyonnais.

Partis ni trop tôt ni trop tard, à l’heure quoi, nous arrivons au bord de la Saône après une bonne heure et demie de trajet. Et pour une fois, nous trouvons de la place pas très loin du Rock ’n’ Eat Live. Que demander de plus ?

Mais avant tout, il nous faut récupérer nos places. En effet, le rédac’ chef étant souffrant, j’ai un peu traîné pour acheter une place. Je ne suis pas le seul, puisque sur les quatre que nous sommes ce soir, un seul a déjà la sienne. Autant vous dire que c’est un peu chaud comme histoire ! Heureusement pour nous, le Rock‘n’Eat n’est pas sold out et il reste encore quelques places. Ouf !!

Etant donné la chaleur ambiante, nous décidons de rester un moment à l’extérieur pour discuter. Un de nos covoitureurs étant déjà dans l’antre de la bête, je me décide à rentrer à l’intérieur pour le retrouver. Quoi ? Mais ils ont déjà commencé ? Ils auraient pu nous attendre quand même ! C’est pas cool. Lol. Je remonte vite fait bien fait chercher mes deux camarades rester dehors.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Je rate du coup une partie du show de TEMPLE BALLS, mais heureusement, le premier titre “Thunder from the North » vient à peine de débuter.

Les Finlandais sont à fond. Le chanteur, ARDE TERONEN, lunettes noires sur les yeux, est ultra motivé, tout comme ses copains musiciens, NIKO VUORELA & JIRI PAAVONAHO, les guitaristes, JIMI VALIKANGAS, le bassiste, et ANTTI HISSA le batteur.

Nous assistons à un grand show de TEMPLE BALLS, ce soir. Quasiment tous les hits du groupe sont joués. Inutile de vous dire qu’ils ont déjà conquis le public. D’ailleurs, je suis surpris qu’il soit aussi clairsemé. Il me semblait avoir entendu dire qu’il ne restait plus beaucoup de places lorsque nous sommes arrivés. Bizarre… Pourtant, le hard-rock du groupe, teinté de heavy metal, avec ses mélodies et ses riffs imparables devrait attirer du monde.

Qu’à cela ne tienne, nous profitons à fond. “Strike Like a Cobra”, “Fallen Youth”, “What Is Dead Never Dies”… Que des tueries ! Le public qui remplit petit à petit la salle n’en perd pas une miette. Le groupe n’a pas l’intention de lâcher prise et enchaîne avec un “T.O.T.C.” du feu de Dieu. Quel titre imparable ! “Let’s Get It On” puis “Bad Bad Bad”, avec là aussi, un refrain qu’on ne peut s’empêcher de chanter à tue-tête ! Que des hits !

Les deux derniers titres s’empareront du public aux taquets. Tout le monde est d’accord pour dire que les TEMPLE BALLS ont mis la barre très haut.

Direction le stand de merch’ relativement bien rempli avec les des T-Shirts des trois groupes, des CD, des vinyles… il y a même des casquettes et des masques H.E.A.T., sans oublier leur futur nouvel album, en précommandes limitées sur le stand de merch’ !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le deuxième groupe, REACH, démarre son show devant une salle bien remplie. Je jette une oreille, puis une autre, et au deuxième titre, je m’éclipse doucement. J’avoue que leur musique n’est pas trop ma tasse de thé. Elle est un peu trop molle pour moi, trop atmosphérique.

Je retourne au stand merch’ et je discute un peu avec le vendeur. On se moque gentiment de la prestation de REACH. Je constate que, comme moi, il n’aime pas trop. C’est vrai qu’après l’énergie qu’on mise les TEMPLE BALLS, il m’est un peu difficile de me mettre dans le bain d’un groupe plus rock que hard et un peu trop atmosphérique à mon goût.

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Une reprise de MUSE me fera revenir un peu sur le côté de la scène, constatant qu’une bonne partie du public est restée, ce qui est cool pour le groupe. Personnellement, je préfère me retirer et retourner voir mon nouveau copain Suédois, pour lui parler de hockey sur glace. Et oui, quand on parle sport avec un scandinave, le foot ce n’est pas son truc.

Une bonne partie des TEMPLE BALLS (il ne manquera que ANTTI), arrive au stand de merch’ dès la fin de la prestation de REACH. Ils sont très affables et se prêtent naturellement aux selfies et autres photos. Ils discutent volontiers avec les fans, et signent les set-list récupérées sur la scène. J’en profite pour leur demander leur avis sur le championnat du monde de hockey qui se déroule actuellement en Finlande. ARDE me dit qu’ils adorent tous ce sport et qu’évidemment, leur pays va gagner ! L’avenir lui donnera raison puisque la Finlande est devenue championne du monde.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Allez, il est temps de revenir devant la scène, les H.E.A.T. ne vont pas tarder à commencer. N’ayant jamais eu l’opportunité de les voir en live, je suis impatient. Tout comme une bonne partie du Rock‘n’Eat désormais blindé, le peu de présence durant TEMPLE BALLS ne restant qu’un mauvais souvenir.

C’est avec « One by one » que les Suédois commencent leur set. KENNY LECKREMO, le chanteur, saute partout, il est intenable. On est sûr qu’il est Suédois ? Il n’aurait pas des ancêtres kangourous par hasard ? DAVE DALONE, le guitariste, chapeau de cowboy sur la tête sort des riffs d’on ne sait où. Qui a dit de son chapeau ? JONA TEE, derrière ses claviers, est relégué sur le côté gauche de la scène à côté de CRASH le batteur, qui aura son petit moment de gloire avec un solo vraiment intéressant. Il fera bien bouger le Rock‘n’Eat. JIMMY JAY, le bassiste, ne se contente pas de rester en retrait, il prend aussi les chœurs et bouge autant que KENNY, qui ne tient plus en place.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon
H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le chanteur s’arrose la tête avec une bouteille d’eau tellement il fait chaud. C’est normal, H.E.A.T. met le feu et leur musique fait mouche sur chaque titre. Les spectateurs reprennent tous les refrains en chœur, c’est vous dire comment nos copains Suédois envoûtent le public lyonnais ! On passe un moment génial. Tous les morceaux des premiers albums sont interprétés ce soir et c’est l’éclate totale, sur scène avec KENNY qui continue de s’éclater comme un fou, et dans la foule qui, serrée comme des sardines, en prend plein les oreilles et les yeux.

C’est sur « There for you » que se termine le show des Suédois.

Nous irons refaire un petit tour au merch’ pour essayer de voir nos copains Suédois, mais malheureusement pour nous, ils ne viennent pas tout de suite et, comme nous avons de la route à faire, nous repartons en direction de notre contrée, avec le sentiment d’avoir passé une sacrée soirée, comme aurait dit Michel Drucker.

SEB 747

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

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DEAD LORD, RIVEN au Rock’n’Eat

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Report by Steve 74*

Lundi 14 mars, après plusieurs mois de contraintes en tous genres, le gouvernement lève presque toutes les restrictions en cours. Je retrouve donc la liberté et la possibilité de retourner dans les salles obscures pour assister à des concerts qui heureusement reprennent un peu partout. Comme personne ne sait si cette trêve va durer longtemps, autant en profiter tout de suite. Ce soir direction Lyon et le Rock‘n’Eat pour une soirée scandinave !

THE RIVEN @ Rock’n’Eat Live

Les lumières s’éteignent et un groupe nommé THE RIVEN investit la scène. Pour être franc avec vous, je ne connais absolument pas cette formation et je ne connais pas le style de musique développé par ces Suédois. La découverte va être totale et, je l’espère, intéressante.

Première constatation : c’est une fille, TOTTA EKEBERG, qui tient le devant de la scène, épaulée par deux guitaristes et, bien-entendu, une section rythmique. La formation vogue sur des eaux qui fleurent bon le hard rock 70’s. Un groupe rétro me diront certains… eh bien non ! Ils ont su apporter leurs touches personnelles pour ne pas sombrer dans une copie de ces vieux groupes du début des années 70.

Contrairement à l’album éponyme sorti en 2019, le groupe compte désormais dans ses rangs un second guitariste. Scéniquement et musicalement, c’est forcément un plus non négligeable. Les deux hommes se partagent les soli de façon assez équitable et jouent de temps en temps en twin. Ils régalent le public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Et, me direz-vous, comment est le chant de CHARLOTTA ou TOTTA comme elle se fait désormais appeler ?? Outre le fait qu’elle porte un beau tee-shirt des DEAD LORD, elle maîtrise bien son sujet et son chant mélodique, sans être hyper puissant, passe très bien. Et comme souvent le fait d’avoir une musicienne plaît à la gente masculine.

Les morceaux sont harmonieux et plutôt influencés par le début et la genèse du hard-rock anglais. Le look rétro va avec et les hommes portent tous la moustache alors que la mode est plutôt à la barbe en ce moment. Un groupe à suivre dans le futur s’ils continuent sur cette voie.

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Pendant que les musiciens de THE RIVEN signent des pochettes de disques et papotent avec leurs fans, le léger changement de matériel sur scène s’effectue. Du coup, j’ai l’impression de vivre un intermède relativement court entre les deux groupes. Mais quand on entend rugir des guitares avec les premières notes de « Distance over time « , tout le monde change rapidement de salle pour aller écouter les vedettes du soir, j’ai nommé les DEAD LORD.

C’est une formation que j’ai découvert assez tardivement et c’est une erreur de ma part. Mené de main de maître par son charismatique chanteur guitariste HAKIM KRIM, le groupe tourne, on peut le supposer, pour la promotion de son 4ème album sorti en 2020. La pandémie ayant fait le reste, il n’est jamais trop tard pour partir en tournée et convertir de nouveaux territoires et fans.

HAKIM est le véritable leader du quartet suédois. Il a écrit et composé entièrement le dernier disque « Surrender ». Je ne sais pas à quoi ses parents l’ont élevé mais je suis sûr qu’il a entièrement écouté la discographie de THIN LIZZY dans sa jeunesse. L’influence des irlandais est palpable, omniprésente même dans presque tous les morceaux joués lors de ce show. Mais contrairement à certains, HAKIM a su digérer habilement cet héritage et il réussit à le faire sonner de façon plus moderne, mais pas trop, tout en restant fidèle à l’esprit qui animait la bande à PHIL LYNOTT. Tout un programme, vous l’admettrez !!

Des titres plutôt mid-tempos avec quelques accélérations mais, vis-à-vis de LIZZY, c’est nettement plus rapide et c’est très bien ainsi. Les guitares d’HAKIM et de MARTIN NORDIN sont au diapason. Ils alternent les solos et jouent souvent en twin ce qui renforce le côté 70’s d’une époque où cela se nommait encore du hard-rock mélodique. Les tenues vestimentaires vont avec ce revival, il ne manque que les pantalons pattes d’éléphants pour vivre un flash-back total. Comme leurs compatriotes, ils arborent tous les quatre une moustache. Je ne sais pas si c’est à la mode chez eux, mais ce n’est pas très courant ici.

HAKIM fait le show à lui tout seul, faisant de nombreuses mimiques avec ses yeux, ce qui ne l’empêche nullement d’être hyper efficace. Cela plait au public malheureusement pas assez nombreux ce soir. Un spectateur enthousiaste brandit même sa prothèse de jambe ce qui visiblement surprend un peu les musiciens. Personnellement, je n’avais encore jamais vu ça !! Il y a un début à tout…

La rythmique est réglée comme du papier à musique et laisse les coudées franches aux deux guitaristes qui s’en donnent à cœur joie. La mélodie des titres est entraînante et donne une irrésistible envie de taper du pied. Inutile de vous préciser que je passe une agréable soirée. Et comme souvent dans ces cas-là, le temps passe trop vite. Les titres issus des différents albums défilent et c’est déjà la fin.

Pas le temps de souffler et de reprendre ses esprits que déjà ils reviennent pour les rappels avec le morceau « Dystopia », bientôt suivi de trois autres dont une reprise, non pas de LIZZY mais de DAD. Comme quoi…

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Quelques minutes après le clap de fin, ils viennent pour les traditionnelles séances de dédicaces et photos. HAKIM, visiblement toujours en forme, continue ses mimiques pour le bonheur de tous.

En résumé, un excellent concert avec deux groupes prometteurs et j’encourage tous les absents du soir à les découvrir… si vous n’êtes pas réfractaires à un bon vieux classic rock joué avec fougue et talent. DEAD LORD est la preuve vivante qu’on peut faire du neuf et innover avec du vieux !! Vive la Suède !!!

WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!