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VULCAIN au Bouffon de la Taverne

Premier concert de l’année pour moi ce soir et me voilà reparti au Bouffon de la Taverne à Genève. En cette fin d’après-midi, je m’en vais retrouver mes années de jeunesse. En effet, VULCAIN, le groupe fondé par les frères PUZIO dans les 80’s est de retour à Genève, ville où ils avaient enregistré leurs premiers vinyles. Mais passons-là la nostalgie et revenons au déroulement de ce concert.

Connaissant les lieux par cœur, je sais que qu’il ne faut pas que je tarde si je ne veux pas avoir à me garer à des kilomètres…  et ce d’autant plus que ce soir ça pourrait bien être full ! Des orages ont été annoncés pour toute la journée mais, les forces métalliques étant avec nous, ils ne se sont pas manifestés. De toute façon, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, cela ne m’aurait pas empêché, contre vents et marées, d’aller voir VULCAIN. Surtout sur une date aussi proche de chez moi !

Arrivés sur place, on nous dit qu’il va falloir attendre un peu avant que le concert ne commence. Une petite demie-heure plus tard, nous sommes de retour et vu le nombre de personnes qui patientent devant l’entrée, je me dis qu’il va falloir jouer des coudes pour bien se placer. Je m’attendais à voir du monde mais pas autant que ça ! Je me faufile vite dans la salle où le premier groupe attaque ses premiers accords. Chouette, je suis pile poil devant !

DISINTEGRATOR

C’est par « Atomic Death » que DISINTEGRATOR, groupe de heavy thrash originaire de Genève nous accueille.  Lunettes noires, fausse moustache – histoire d’être raccord avec ses camarades, tous barbus et moustachus – le chanteur attaque pied au plancher et… paroles dans la main. Mdr.

Manque de bol pour les photos, la machine à fog est de retour ! On y voit à peine à deux mètres avec la fumée et le jeu de lumières est  quasi inexistant… En plus, ça devient limite respirable dans cette config’ de salle. Je ne suis pas sûr du bon usage du fog dans ces circonstances mais bon, les goûts et les couleurs…

Cela n’empêche pas les DISINTEGRATOR de frapper un grand coup et de nous montrer ce qu’ils valent ! Le style pratiqué par ces cinq genevois est un thrash qui tâche, entre SLAYER et ANTHRAX avec des légères incursions chez PANTERA. On sent tout de suite la motivation de ces musiciens remontés comme des coucous (suisses, bien entendu).

Le chanteur jette sa moustache dans le public dès l’entame du second morceau en nous rassurant « Ne vous inquiétez pas, c’est une fausse ». Une bonne ambiance règne sur scène et les musiciens, même si leur musique est bien exécutée, ne se prennent pas au sérieux. Le batteur, porte même un T-shirt du PMU et un chapeau de paille orne sa tête. Et voilà que notre nouvel ami chanteur jette ses lunettes noires dans le public en annonçant que c’est un cadeau. Elles reviennent sur scène et il les rejette en insistant sur le côté gratuit. Tout le monde se marre.

Comme la place pour les cinq membres du groupe est relativement petite, ils ne bougent que très peu mais cela ne les empêchent pas de headbanguer comme des malades. Les titres s’enchaînent et la bonne humeur du groupe est contagieuse ; d’ailleurs, quatre péruviens venus de derrière le public, viennent secouer leurs crinières devant la scène durant trois de leur morceaux, impressionnant le groupe !

C’est sur un cover de TED NUGENT « Cat Scratch Fever » que se termine ce set fort intéressant, même si le son très moyen nous a empêché d’apprécier ce groupe à sa juste valeur. Dommage.

COSMOSONIC

Maintenant, c’est au tour de COSMOSONIC de s’installer sur scène, et pour moi, le temps de dire bonjour aux copains et copines. Vu le monde dans la salle, la pause hydratation, ce sera pour plus tard. Comme j’ai déjà vu le groupe à l’Usine en première partie de MONSTER MAGNET en juin dernier, je sais déjà à quoi m’en tenir. Ou pas.

Dès les premiers accords, c’est à un nouveau titre auquel nous avons droit – d’ailleurs, c’est marqué « nouveau » sur leur set list. Mdr ! La puissance qui se dégage du groupe est phénoménale. Je me rappelais vaguement de ce qu’était leur musique mais là, des souvenirs remontent à la surface de mon cerveau et me frappent à grand coups de riffs d’une impressionnante lourdeur… D’autant plus, qu’étant collé au bord de la scène, je me les prends en pleine face !

Le son s’est amélioré même si, par instants, quelques bugs viennent perturber l’écoute. DADA, le chanteur – et également membre de BAK XIII – est totalement possédé par ses chansons et on ne peut s’empêcher de le regarder. Les expressions de son visage sont démentielles. Il est totalement hanté par ses morceaux. En plus, il a une voix qui décoiffe et fait courber l’échine. Le public très nombreux réagit bien aux nombreuses chansons.

BISON, le massif bassiste fait des ronds de basse sans précédents. Il ne joue qu’avec ses doigts, ce qui ajoute de la puissance aux morceaux. Je pense même que « ZUCKIGNOLE » le guitariste est accordé aussi bas que lui.

La lourdeur des titres impressionne encore plus dans cette salle. Le public est exsangue, livide, complètement vidé de toute son énergie par la musique énorme de ces musicos. Je jette un coup d’œil et je vois tout ce beau monde headbanguer à s’en briser la nuque, fermant les yeux pour mieux apprécier cette musique. C’est phénoménal !

Tiens, je viens juste de remarquer qu’ils avaient changé de deuxième guitariste et que, comme en juin, ils ont invité CESAR l’harmoniciste de THE TRAP pour jouer sur « Save Me ». Super morceau. Et quel musicien ! On se régale. La suite n’est pas sans éloges et le groupe donne tout ce qu’il a. On a même droit à un autre inédit appelé « dernier » sur la setlist. Re mdr.

Eux aussi, ne se prennent pas trop au sérieux et, perso, je trouve ça cool. Les musiciens se montrent très dynamiques sur scène et les frappes du batteur, tellement planqué que j’ai du mal à savoir si c’est le même que la dernière fois, alourdissent encore plus le propos. C’est sur le titre « A Night With The Devil » (surnommé Zuzu sur la set list) que le Cosmos Sonique fini de nous achever.

VULCAIN

C’est maintenant à VULCAIN, le groupe vedette de ce soir, d’arpenter la scène et de faire vibrer le public. La foule trépigne d’impatience, l’ambiance est brûlante et il fait de plus en plus chaud. Tiens, les quatre péruviens de tout à l’heure sont devant la scène. Ils ont l’air chaud-bouillants, eux aussi. Bon, il faut dire, que l’alcool à l’air de couler à flots ! Le public se chauffe dès l’arrivée des musiciens.

Nous voici pris dans la forge de VULCAIN qui entame bille en tête par « Rock ‘n’ Roll Secours », le fameux titre éponyme du premier full-length. Il n’en faut pas plus pour que le public montre son enthousiasme en se télescopant joyeusement dans les premiers rangs. J’ai tout comme l’impression que ça va se compliquer pour les photos. Lol.

Alors que « Blueberry Blues » finit de résonner, nous sommes pris d’assaut par « Avec Vous ». « Un hommage au public, sans qui nous ne serions pas là », nous dit DANIEL PUZIO, guitariste de son état. Tiré de leur dernier album en date « V8 » qui date déjà d’il y a 4 ans, ce morceau finit de faire bouger la foule.

Il faut dire que les hits qui s’enchaînent les uns derrière les autres, ne sont pas piqués des hannetons ! « Call Of Duty », un autre titre de 2013, « Les Damnés » où le public hurle à tue-tête et scande les refrains… Tout ça mis bout à bout régale un public bien présent dans une salle remplie à ras bord. Et voilà que nos amis péruviens se lancent dans du crowdsurfing, vite suivis par le reste des fous furieux qui constituent une bonne partie des premiers rangs. On a même du mal à se tenir debout, c’est pour dire !

VULCAIN

On continue avec « Derrière les Cartes », titre tiré de l’album « Transition ». Là, la foule se calme un peu. Ça laisse le temps à DANIEL de nous proposer un inédit. Celui-ci s’appelle « Vinyle » et est bien ancré dans le style du forgeron. Quasiment tous les albums sont passés en revue ce soir, à part peut-être « Stoppe la Machine », dernier album du groupe avant la reformation.

Les deux frangins s’en donnent à cœur joie et multiplient les riffs ravageurs. VINCENT PUZIO a, comme son frère, en permanence le sourire. On sent qu’il est heureux d’être sur scène. MARC VAREZ, se lève de derrière sa batterie, les baguettes sur le front. Ça y est, les index et les auriculaires levés du premier rang, les riffs de DANIEL suivis des ronds de basse de VINCENT annoncent l’arrivée du « Fils de Lucifer ». Le public hurle son bonheur ! L’ambiance devant la scène est incroyable. Le public enchaîne les pogos, c’est de la folie.

« Limite », titre de « V8 », vient calmer un peu l’ambiance. Il est vrai que ce sont surtout les vieux morceaux des 80’s qui ont la faveur de la salle.

« Genève ! » interpelle MARC. « Ça fait longtemps qu’on n’est pas revenus vous voir ! On a gardé de bons souvenir avec vous… et les filles aussi d’ailleurs ! On vous remercie d’être là ce soir. À cette époque, votre télévision nous avait permis d’enregistrer un clip ! Ce titre s’appelle : « Soviet Suprême » ! ». Et voilà que les pogos reprennent de plus belle ! L’ambiance est complètement chaotique. C’est à se demander comment font les frères PUZIO pour garder leur calme.  Les deux roadies qui se tiennent en arrière de scène font bien leur boulot. Virant de scène les canettes de bières écrasées, les vestes qui se retrouvent sur scène et les fans un peu trop fans justement.

VULCAIN

C’est à force de forger qu’on devient forgeron et ça se voit. Ce soir, les premières pages du hard-rock français nous sont présentées. La légende est toujours en marche !

« Overdose » et un autre inédit, « Héros », en hommage à nos chers disparus font monter la pression. Une fois n’est pas coutume, le groupe anime la foule comme personne d’autre. La température n’a même pas besoin de monter, elle est déjà brûlante ! Les crowdsurfing et les pogos continuent de s’enchaîner. Il devient de plus en plus compliqué de prendre correctement des photos.

« En Vrac », viendra calmer l’ardeur des afficionados avant qu’ils ne se reprennent sur « Vulcain ». La puissance que le groupe déchaîne dans le public est surprenante, mais peu étonnante quand on connait la pouvoir de feu du forgeron des enfers. Et puis, le public est bien entraîné par nos amis péruviens qui connaissent les paroles par cœur. Du coup, lorsque je relirai les interviews de musiciens internationaux parlant de l’ambiance de dingue qui règne dans les concerts en Amérique du Sud, je serais d’avis de les croire, parce que, vu le foutoir qu’ils mettent à quatre, j’imagine ce que ce doit être quand ils sont des milliers !

« L’Enfer » conclut le set sous les hurlements de la foule bien compacte.

Efficace, énergique, bon esprit, même si encore une fois le son laisse à désirer, les VULCAIN ont mis l’ambiance. Ils quittent d’ailleurs la scène tout sourire. Mais, évidemment, le public en redemande et manifeste sa joie avec fracas. « Cabrooon ! » « Alcooooolllll !! » « Vooooouuuuulllllkkkkkiiiiinnnnn !!! » hurle un des péruviens. Le reste du public le suit et continue d’acclamer le nom du groupe dans une ambiance survoltée.

Les musiciens regagnent la scène, toujours avec cette banane qui ne quitte pas leur visages. « Vous en voulez encore ? » demande DANIEL. « Ouais !! » répond la foule qui hurle de joie. Déboule donc dans les enceintes du Bouffon de la Taverne deux hits incontournables du groupe, j’ai nommé « Bosser » et « Ebony ».

VULCAIN finit sur les rotules mais pas sans rendre un dernier hommage à LEMMY avec « We are the Roadcrew ». Les deux roadies viennent au-devant de la scène, ainsi que BISON, le bassiste des COSMOSONIC pour chanter en chœur. Je suis aux anges, d’autant plus que DANIEL chante les paroles en français.

Ça y est, c’est fini. « Vous avez le temps pour une dernière chanson ? » demande DANIEL. MARC est descendu de sa batterie et vient avec ses camarades chanter le dernier morceau. Et quel titre, vous demandez-vous ? Eh bien, c’est élémentaire mon cher Watson, la fameuse « Digue du Cul » ! C’est sur cette immortelle chanson que VULCAIN conclut son set tout simplement grandiose et dans une ambiance de folie. Ils ont tout simplement cassé la baraque !

La sortie de la salle se faisant avec une petite bousculade, il est temps pour nous de rentrer. Et qu’est-ce qu’on écoute sur le chemin du retour ? Le dernier VULCAIN, bien sûr.

Un grand merci à Legu Legu pour cette mémorable soirée !

PS post parution de Ti-Rickou : on nous signale en régie que les péruviens sont en fait des équatoriens. Seb, je te mets à l’espagnol rapide !!! 

VULCAIN

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Chroniques Metal : Février 2018

Label : Adulruna

Sortie : 01 février 2018

Alors là, je vous emmène en voyage, destination la Russie, et plus particulièrement Moscou, pour découvrir “The legacy of Atlantis” de Imperial Age. Ce groupe oeuvre dans du metal symphonique avec un chanteur et deux chanteuses et leur petit dernier est un context album. Bref, il raconte une histoire.

Dès le début, on comprend que le groupe est russe, même si le chant est en anglais. La musique et la façon de chanter sentent la Place Rouge. Ils ont vraiment une autre sonorité que les groupes du genre. En plus, les 3 voix sont en parfaite harmonie.

L’album est superbe. On part vraiment en voyage avec eux et tout est cool. On se laisse emmener par les voix, les harmonies. C’est vraiment un CD qui vous transporte. C’est aussi un groupe qui l’a fait de manière différente et c’est bigrement efficace.

Amoureux du genre, foncez sur cet album les yeux fermés. Pour ma part, c’est bien évidemment un coup de coeur pour ce groupe venu du froid pour nous apporter de la chaleur.

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Label : Burger Records Redeyes

Sortie : 02 février 2018

Je suis mega content de retrouver les Punk hard rockeurs norvégiens de TURBONEGRO ! Je suis bien fan de ce groupe de disjonctés. Ils ont leur univers à eux et ce n’est pas pour rien qu’ils ont une grosse fan base. Je suis donc aux taquets pour leur nouveau CD.

Euh…. qu’est-ce qu’ils nous ont fait là, les mecs ? Mis à part 3 ou 4 morceaux bien punk hard, c’est – comme dirait ma femme – dansant !! Le clavier est mega présent et donne aux morceaux un côté pompeux presque discos. Putain, là j’hallucine, ils ont pété un câble !

Le premier moment de stupeur passée, je vérifie le CD au cas où ce ne soit pas en fait un Turbonegro. Je le remets… Même joueur, rejoue. Après 2 autres écoutes, à part 5 morceaux, on est dans du rock dansant avec des côtés prog’. Billy Idol, sort de leurs corps !! C’est bien fait mais trop RTL2 pour moi… et surtout plus de côté hargneux, plus de cette folie qui faisait d’eux un groupe à part.

Tu m’as déçu Batman. J’espère juste que c’est un accident de parcours et qu’il sera réglé au prochain album. Evidemment, ce n’est que mon avis et comme vous le savez, les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un.

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Label : Mighty Music

Sortie : 02 février 2018

J’ai découvert ce groupe isérois en septembre dernier lors du Leym’Fest (dans l’Ain) et j’avais bien aimé leur univers et leur rock metal moderne. C’est donc plutôt content que j’ai reçu leur nouveau bébé. Il s’appelle “Fast forward” et comporte 11 morceaux chantés en anglais.

Pour le style, je décrirai ce qu’ils font comme du metal rock moderne et le chanteur a une superbe voix. Les morceaux sont tout de suite adoptés par tes oreilles ; c’est mélodique mais avec de l’énergie et du gros son… Sans oublier les grosses rythmique mettent en valeur les mélodies et la voix.

D’accord, c’est assez sombre et un peu froid mais l’album vaut la peine d’être écouter car ce groupe a un truc bien à lui. En plus, avec “Fast forward”, le groupe monte encore d’un cran.

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Label : AFM Records

Sortie : 09 février 2018

Vous aimez Whitesnake, Deep Purple, Rainbow et consorts ? Si oui, vous allez être heureux car avec Voodoo Circle vous serez en terrain connu. Le chanteur a changé depuis le précédent album et c’est Herbie Langhs (Avantasia, Seventh Avenue) qui a rejoint Mat Sinner et les sien pour ce “Raised on rock”.

D’entrée de jeu, ça le fait. Il est parfait dans ce registre hard blues. C’est mega bien produit, les morceaux donnent envie de taper du pied et de se niquer la nuque. Bien sûr, l’influence des groupes cités plus haut y est mais en plus il y a parfois un côté Gotthard qui apparaît. C’est trop bon un croisement Gotthard, Whistesnake. Ca  donne des compos qui vont te faire retrouver la banane, te faire headbanguer en mode kangourou, te faire sortir en maillot de bain dans la neige. C’est ça le second effet Kiss Cool de cet album.

Ouah, je retrouve le sourire, moi ! “Ahahahah”, je chante avec eux, je suis bien et heureux. “You promised me heaven”, “Where is the world we love” m’emmènent en balade, que demander de plus ?

Un vrai coup de coeur pour cet album qui risque de passer bien souvent sur ma platine !

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Label : Rock of Angels Records

Sortie : 23 février 2018

CD + DVD

S’il y avait un album qui était attendu, c’était sans conteste celui d’Öblivion. Depuis la création du groupe par Joe et David Amore, ex-chanteur et batteur de Nightmare, Steph Rabilloud – ex-guitariste de Nightmare – et de Markus Fortunato et Florian Lagoutte, on attendait la sortie de leur bébé comme le petit hardos  attend sa bière à un concert car leurs prestations live et leur plaisir de jouer ensemble laissait présager le meilleur.

Déjà, la pochette (temple en ruine) est sympa et donne envie de rentrer dans leur monde. L’intro prolonge cette impression et le 2e morceau nous entraîne instantanément avec eux dans leur univers heavy power metal. Ils attaquent par un morceau rapide où ils nous font comprendre qu’ils sont là et bien là. Joe est impérial. Je ne suis pas forcément objectif en ce qui concerne Joe car je fais partie de ceux qui adorent sa voix, son timbre, sa texture. Mais là, je vous promets que ça le fait grave !

Le 3e morceau ralentit un peu le tempo pour qu’on puisse reprendre notre souffle… ou pas car c’est un morceau dans la tradition power metal. Moi, je suis aux anges. J’adore ! 

C’est très inspiré. Bon, je ne vais pas faire du titre à titre, à vous de le découvrir. En tout cas, les 11 morceaux de ce “Resilience” feront le bonheur des esgourdes des fans du genre.

On attendait cet album et on avait raison. Avec “Resilience”, Öblivion nous montre que c’est un groupe avec qui il faudra compter. L’alchimie a fonctionné. Ah oui, cerise sur le cake ou mousse sur la bière (au choix), le CD est accompagné d’un live enregistré en septembre 2017 au Leym’Fest. Je n’ai pas encore vu le DVD mais j’étais à ce festival et vue l’ambiance ce soir-là, je suis mega heureux !! 2018 commence fort bien ma foi. Ah oui, j’ai oublié : forcément album coup de coeur Ti-moi-même !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Alors what is Coreleoni  ? Non, ce n’est pas une nouvelle variété de pâtes italiennes, c’est un projet monté par Leo Leoni, guitariste et fondateur du mega groupe suisse Gotthard. Je ne vais pas vous raconter l’histoire mais Steve Lee, le chanteur originel du groupe, est décédé en 2010. Le groupe continue avec Nic Maeder au chant. En 2017, Leo monte Coreleoni avec des membres de Gotthard et autres, dont Ronnie Romero (Lords of Black, Rainbow) pour reprendre des morceaux du début de Gotthard. Ils les ré-enregistrent pour remettre ces morceaux en lumière avec un oeil neuf ou plutôt une autre oreille.

Donc je ne vous cache pas que je n’était pas forcément emballé par ce pitch. Fan de Gotthard et de Steve Lee devant l’éternel, je pouvais comprendre la sortie d’un live… mais sortir un CD ?

Alors maintenant, je vous livre mon avis brut après diverses écoutes. C’est méga bien fait, les morceaux choisis sont bien-sûr superbes, Ronnie Romero a une superbe voix, ça colle. En revanche, je ne comprends vraiment pas l’intérêt pour les fans car si je veux écouter “Anytime, Anywhere”‘, je vais me mettre l’original avec l’irremplaçable Steve Lee ! 

Continuer Gotthard, OK, ça a du sens. Reprendre des anciens morceaux avec un nouveaux chanteur en live, normal. Mais là, personnellement, j’ai écouté et voilà. Vivement un nouvel album de Gotthard !!

Ah oui, PS perso : Steve Lee, tu me manques grave !! Bon d’accord, je ne suis pas objectif.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Un groupe suédois que je ne connais pas ? J’ai toujours un a priori favorable avec tout ce qui vient de Suède, moi. Fais pas la tête, chérie, je ne parlais pas des suédoises mais des groupes suédois !

Avec Revertigo, on est dans un style hard mélodique pour fans de groupe comme Treat, Eclipse, Revolution Saints et consorts. Le son est mega bon comme la prod’. J’aime bien la voix parce que perso j’aime bien les voix nasales.

Les morceaux de cet album forment un ensemble homogène et cohérent, il y a une vraie ambiance. En plus, les morceaux mettent bien la pêche. C’est mélodique mais pas mou du genou et les morceaux te donnent envie de les reprendre à tue-tête. Une très bonne découverte. Un seul bémol, pourquoi une pochette aussi nulle ??

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Tiens, un CD qui m’intrigue ! Le nom est original, la pochette est mega délire et fun. En regardant la plaquette jointe au CD, je vois que c’est le groupe du chanteur John Payne (ex-Asia) et du clavieriste Erik Norlander (Last in Line, Lana Lane). Je suis donc encore plus intrigué. Qu’est-ce que ça va donner ? Bon… à part si ils ont pété une durite après un bad trip, on ne devrait pas être dans du black death metal ni même dans du hard heavy. Mais ils sont peut être blagueurs ?

h non. On est bien-sûr dans du rock prog’ AOR mais dans du prog’ rock AOR de grande volée. C’est mega bien fait, mega beau, avec de superbes mélodies. La voix est évidemment superbe, les morceaux magnifiques.

Ouah, ça faisait un bail que je n’avais pas craqué comme ça pour un CD dans ce style ! Les fans d’Asia, de Yes,de Toto vont être ravis. Moi, je suis sous le charme. Je ne me rends même pas compte que je l’écoute en boucle ! “Comment chérie ? Toi, si !””.

Allez, coup de coeur pour cet album !

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Vous êtes prêts pour votre dose de sleaze ? Vous avez piqué le maquillage de votre soeur ? Vous vous êtes fait crêper les cheveux ? Bref, vous êtes aux taquets pour le 2e album de Shiraz Lane !

Et vous avez bien fait car Shiraz Lane nous offre là un CD plein de folie hard sleaze, mélange de Hanoi Rock, Guns ‘n’ Roses, Möttley Crüe avec une grosse louche de folie récente comme Santa Cruz, Crashdiet. Tout ça est mis dans un shaker avec une touche de génie.  Le résultat est purement jouissif ! C’est frais, c’est joyeux, c’est inspiré et créatif. Puissant et beau à en faire couler son rimmel.

11 morceaux de pur bonheur pour tout petit glameur !! Je fonds donc forcément et c’est un mega coup de coeur glamouze !! Bon, à la fin de l’écoute, n’oubliez pas de vous démaquiller !!

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 Label : Frontiers Music

 Sortie : 23 Février 2018

Après s’être reformés  pour sortir un album en 2017, Unruly Child a accepté de participer au Frontiers Festival en avril 2017 et c’est donc une capture de ce concert qu’ils sortent. Avec en prime un DVD ou un Blu Ray. Ils sont gentils, non ?

Comme tous les live du Frontiers Festival, il y a un gros son, la set list est top avec l’intégralité de leur premier album auquel se greffe d’autres morceaux de leur répertoire. Les fans vont être ravis. Ceux qui ne connaissent pas Unruly Child mais qui sont fans de Night Ranger, Mr Big et consorts peuvent se jeter dessus comme des boit-sans-soif car c’est un superbe live de hard FM à écouter sans modération… enfin jusqu’à ce que sa chérie,  heavy metal fan, demande où est l’autoroute, of course !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Attachez votre ceinture, décollage immédiat pour Zagreb en Croatie ! Pas besoin de passeport, juste du CD de Animal Drive qui sont,  comme vous l’aurez compris, croates. Pas la peine de prendre des T-Shirts ou des maillots de bain mais perf’ obligatoires car ils ne font pas dans la musique à bronzette. Leur metal est assez couillu. On pense à Skid Row parfois dans sa période “Slave to the Grind” avec une touche Sabbath aux amphet’!!

Bon, il y a aussi une petite touche de prog’ mais légère car l’ensemble du disque, il faut bien le dire, t’arrache la tête ! En tout cas, ça donne un superbe CD qui te donne la pêche, sans trop de bleus. C’est pêchu mais tendre. Une bonne découverte pour moi. Je m’en souviendrais de ce voyage en Croatie ! Tiens, ça mérite un coup de coeur.

Chroniques Metal : Décembre 2017

Label : Frontiers Music

Sortie : 1er décembre 2017

Alors là les copains glameurs, on ressort son fut moule-burnes, on pique sa laque et son maquillage à sa mère, les PRETTY BOY FLOYD sont de retour ! Si, c’est vrai !

Et ça sleaze sévère dans les chaumières car ce n’est rien de moins que 14 titres que Kristy MAJOR, Steve SUMMER et leurs copains nous livrent. Du sleaze comme on l’aime qui donne envie de chanter, de bouger, de faire la fête avec les copines jusqu’au petit matin.

Fans de MOTLEY CRUE, RATT et consorts, il faut que ce CD soit sous votre sapin car c’est vraiment du tout bon que les PRETTY BOY FLOYD nous délivrent-là. De quoi faire sleazer les anges. Faîtes le sapin en rose car ce CD c’est du pur bonheur en barre !! Un puissant anti-dépresseur.

Ouah, on finit l’année en beauté ! Bien-sûr, un putain de coup de coeur pour cette petite merveille !! Heu comment chérie ? Pourquoi le renne du Père Noël est en rose avec du rouge à lèvres !!!!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 1er décembre 2017

Le chanteur de GIUFFRIA et le guitariste se sont mis ensemble pour faire un CD. Craig GOLDY (guitare) est venu chercher David Glem EISLEY et lui a dit : « On fait un disque ».

… Et le résultat est un CD de Hard Rock très « DIO est mon copain ». C’est bien fait, bien joué aussi évidement mais quand les 10 titres se terminent, on n’a pas forcément envie de se les remettre. Il manque un truc qui accroche et qui donne un goût de reviens-y. Dommage, ça aurait pu être top. Mais bon, peut-être le prochain coup, messieurs…

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Label : Frontiers Music

Sortie : 1er décembre 2017

Alors, les copains hardos, thrasheurs et consorts, cette chronique de RAINTIMES n’est absolument pas pour vous. Là, on est dans du Melodic Rock, AOR.

– Bref, du tout mou du genou, chiant a en mourir !!
– Heu non chérie, c’est mélodique, mega beau, mega bien fait, mega bien produit…
– Pour MTV, oui !
– Heu, là t’es mega dure chérie, écoute comme c’est beau et relaxant… Comment ça, « il est où l’autoroute le plus proche ? »…

Bon. Si vous aimez les belles mélodies, les beaux morceaux ce CD est pour vous, sinon l’autoroute est la première à gauche.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 1er décembre 2017

JONO nous vient de Suède pour nous distiller son Prog’ Metal. Eh oui ! Donc, les allergiques au style, passez votre chemin. Pour les autres, on est dans du Prog’ Metal mega bien fait et pas chiant du tout. La voix est superbe, les morceaux sont mega mélodiques et beaux mais souvent plus Prog’ Rock que Prog’ Metal.

Ils ont un vrai univers à eux. Les fans de QUEEN, de MEATLOAF, tout comme les fans de DREAM THEATER y trouveront leur compte. Un groupe à découvrir. Et pourquoi pas, en famille ?!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

ULTRA VOMIT

Allez, ce soir c’est un retour à la case Tannerie de Bourg-en-Bresse. Le truc, c’est de se démerder pour ne pas être ni trop en avance ni trop à la bourre. Pourquoi ? Parce que ce soir la Tannerie joue à guichets fermés, le concert étant sold out depuis Mathusalem. Donc le problème c’est que, même s’il y a un immense parking, ça risque d’être coton pour trouver une gâche… Et comme il pleut, ce n’est pas forcément la peine d’attendre sous la pluie que les portes s’ouvrent et que le public s’engouffre dans la salle. Après, ne pas arriver trop tard pour pouvoir se faufiler dans une salle blindée.

Mission accomplie ! Les Dieux du hard-rock sont avec moi ! Et le public aussi. Ce sont en majorité des jeunes venus là pour s’éclater mais très respectueux et dans un super état d’esprit.

LE REPARATEUR

Donc je suis devant la scène quand LE REPARATEUR ouvre les hostilités de la soirée. Bon moi, LE REPARATEUR, pour ceux qui suivent les reports, j’aime. Leur duo batterie guitare est méga efficace, leurs paroles sont corrosives et fun, leurs morceaux donnent la pêche et l’envie de faire la fête. C’est en bref, le groupe idéal pour ouvrir pour ULTRA VOMIT.

En plus, ce soir le son est vraiment très bon. LE REPARATEUR y va à fond. Une grande partie du public apprécie et communique avec le groupe qui lui aussi communique avec le public. Bref, tout le monde communique et ça donne une ambiance fun et festive. Le public comme je l’avais pressenti s’éclate à fond sur les morceaux du REPARATEUR. Un spécial PS pour leur cover de « Société, tu m’auras pas de RENAUD SECHAN (pas HANTSON !). Le concert se termine et j’aime toujours autant LE REPARATEUR.

Bon, là c’est le moment de se questionner petit Jedi : je bouge pour aller m’hydrater ou pas – car pas sûr que ce soit très simple de revenir à ma gâche. Mais bon, l’appel de la soif est la plus forte, advienne que pourra ! Je vais tenter le coup. Ceci me permet de dire bonjour à des copains et copines qui étaient à quatre mètres de moi et auxquels je ne pouvais pas accéder, de prendre un petit coup d’air frais, voire très frais car le contraste entre la bouilloire de la salle et le froid polaire de l’extérieur est saisissant.

ULTRA VOMIT

Je ne vais pas attendre que tous les copains de la salle finissent eux-aussi de s’hydrater pour y retourner. Je ne veux pas louper une miette du début d’ULTRA VOMIT car même la mise en place des instruments et l’essai que tout va bien est un spectacle en soi et le public montre qu’il est chaud bouillant.

Les musiciens redescendent de scène, une petit musique passe quand sur l’écran, géant apparaît un message ; << Mesdames et Messieurs, veuillez patienter un instant, les musiciens testent leurs instruments >>. La température monte encore d’un cran dans la salle, ça va commencer ! La musique des dessins animés de Warner Bros retentit. Sur l’écran, il y a la présentation des musiciens à la mode Looney Tunes.

Là c’est parti ! La couleur est annoncée, avec ULTRA VOMIT, ce n’est pas seulement un groupe en live, mais un cartoon disjoncté qui se met en branle. Les musiciens sont à donf dans leur univers, ils attaquent avec des vannes pour que le public réagisse comme un seul homme. Ils vont nous expliquer les bonnes manières ce qui va susciter un mouvement de folie. Ils ont déjà bien commencé à chauffer le public en commençant par dire << Bonjour, Bour’ en Bre >> au lieu de Bourk-en-Bresse comme le lui dit une nana…. Nana à laquelle il répond : << Ha, c’est Bourk en Bresse, en fait ? Comme si il y a avait un K ? OK, mais on s’en bat les couilles ! >>. Bon il faut bien dire en même temps que c’est bien moins dangereux que d’arriver dans un Transbordeur blindé à Lyon en criant : << Bonjour Saint-Etienne >> ! Si, si, ils l’ont fait, j’étais là !!

ULTRA VOMIT

Ils attaquent par un morceau de leur dernier album en nous expliquant qu’on est tous à l’intérieur d’un chien géant. Ils alternent  anciens morceaux et morceaux de leur fabuleux dernier album.

C’est difficile de retranscrire ce qui se passe sur scène car je parlais de cartoon tout à l’heure mais c’est vraiment une suite interrompue de gags, de jeux avec le public et de jeux entre eux. Un combat virtuel organisé entre côté droit et côté gauche de la scène pour « Pipi versus Caca », un échange d’instruments entre musiciens, des échanges de chanteur… Bref, c’est un parfait bordel organisé !

Ils nous font évidement leur version de « Une souris verte ». Eh oui, le public métal est un grand enfant, il adore reprendre la souris verte avec ULTRA VOMIT ! Du coup, la scène se transforme en plongeoir d’où les gens sautent à plat ventre dans le public (petite mention spéciale à la trop mignonne licorne).

Bref, c’est une ambiance de folie totale mais toujours bon enfant.

On va avoir droit, bien-sûr, à tous les morceaux qu’on aime d’ULTRA VOMIT, sans oublier nos canards. On a chaud (trop chaud), on est naze mais on est heureux et on ne veut pas que ça se termine.

« Khamthaar » va nous rebooster un coup si tant est qu’il y en ait besoin avant qu’on finisse en beauté et à donf’ avec un petit air de MAIDEN sur « Evier metal ». Bien-sûr un concert d’ULTRA VOMIT ne serait pas un concert d’ULTRA VOMIT s’ils ne continuaient pas à faire participer le public jusqu’au bout. Ils font monter quelques personnes du public pour remplacer les musiciens sur scène pendant qu’eux descendaient dans la salle pour une photo de groupe.

En plus de faire le spectacle, ULTRA VOMIT est un putain de groupe de musicos qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. Un peu comme dans un cirque où les clowns doivent maîtriser toutes les disciplines pour arriver à faire rire. A ceux qui veulent confiner ULTRA VOMIT dans un rôle de clowns et qui ne comprennent pas le succès du groupe, je les invite à assister à un de leur concert pour comprendre. Le plus d’ULTRA VOMIT, c’est qu’ils ont compris qu’un concert ce n’est pas simplement se contenter de jouer des notes mais que c’est aussi un spectacle. Et en plus, eux le font avec sincérité et toujours une énorme banane au visage.

ULTRA VOMIT

Banane au visage peut être le mot qui va coller au public qui sort de la salle et qui se précipite au stand merch’ pour avoir un souvenir de ce moment. Les musiciens d’ULTRA VOMIT les rejoignent très vite et ces fous furieux s’empressent d’aller signer, poser, papoter avec leurs fans. Ceci est la marque d’un groupe qui a tout compris.

Voilà, un concert de plus d’ULTRA VOMIT, une cure de jouvence et de bien-être. Ils devraient vraiment être remboursés par la Sécu ! Et même, je les vois bien nous représenter à l’Eurovision Au moins, même si on termine dans les vingtièmes, on se sera éclater ! En attendant, demain ils seront à l’Olympia… qu’est-ce qui va pouvoir les arrêter ?

Un grand merci à la Tannerie, non seulement pour ce concert mais aussi pour cette grosse semaine métal qui a fait le grand écart entre le hard boogy, le hardcore et le métal joyeux. C’est quand vous voulez les copains !

Label : Remark Records

Sortie : 04 novembre 2016

EP 4 titres

Je vais vous parler de Miss America. Non, pas la miss du pays du burger mais du groupe français et de son EP. Pourquoi ? Parce que déjà à la première écoute, je suis tombé sous le charme !

Les 4 morceaux sont mega bons, du rock hard mélodique – en anglais – les morceaux te rentrent en tête et n’en sortent plus… et la touche play t’attire irrésistiblement, tu ne peux te retenir ! Putain, c’est mega addictif ! Pour un jeune groupe, c’est vraiment rare que je craque comme ça. J’en veux plus, je veux un album !! J’adore leur vision du rock hard.

En plus, le groupe est composé de deux filles (basse, batterie) et de deux garçons (guitare, guitare chant) : la parité parfaite ! J’adore la voix chaude et râpeuse. C’est plein d’émotion. Oui, Ti-Rickou termine l’année par un putain de coup de coeur, ils sont français, ils viennent du sud et ils s’appellent Miss America !! Groupe que bien-sûr je suivrai avec le plus grand intérêt !!!

Ma dernière bonne surprise de l’année 2017 normalement mais avec les Dieux du Rock, allez savoir !!

Sortie : 10 novembre 2017

J’adore BABYLON AD et je suis mega content qu’ils ressortent un CD. Après, reste la question à 10.000 dollars : qu’est-ce que ça va donner ? Et d’un bon point, déjà, j’aime la pochette sobre (une route au soleil levant ou couchant).

Maintenant, le contenu. Ca commence par deux morceaux de hard-rock penchants du côté du serpent blanc. Ca fait bouger les cheveux en monde headbanging automatique et chanter avec eux. Après, on passe à une ballade cool et on repart dans un morceau ballade accélérée très belle. Et que dire du solo de guitare sublime et de cette voix !

On continue avec un morceau plutôt lent qui va vous surprendre et qui met encore en avant la putain de voix du chanteur. Pour le morceau suivant, c’est une intro batterie et le rythme qui monte pour un morceau mid tempo superbe. On continue dans le mid tempo ballade avec « Last Time for love ». On ré-accélère un peu avec « I’m no good for you », on repart dans le mid tempo avec « Saturday night » pour finir sur « Don’t tell me tonight » qui clôture ce CD en beauté.

10 morceaux de hard-rock classieux qui parlent d’amour. BABYLON AD a réussi son retour avec cet album. Moi, j’ai le coeur qui a fondu sur ce coup de coeur-là !!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Pour ceux qui ne suivent pas SWEET & LYNCH, c’est l’association du chanteur MICHAEL SWEET (STRYPER) et du guitariste GEORGE LYNCH… avec à la basse JAMES LOMENZO (WHITE LION, BLACK REBEL SOCIETY) et BRIAN TICHY (WHITESNAKE, DEAD DAISIES) à la batterie ! Donc bien-sûr,  tout ce beau monde ne s’est pas réuni pour faire un album de black metal ou enfiler des perles mais pour faire du hard-rock !!!

Et qu’est-ce que ça donne mon brave monsieur ? Eh bien, fans de hard-rock à l’ancienne, fans des groupes précités, cet album est pour vous. 11 titres qui vont vous ravir. Après, c’est bien évidement forcément bien fait, c’est bien joué mais c’est un peu froid pour moi. Et même si c’est un album sympa à écouter, il me manque un petit quelque chose pour craqué complètement. Peut-être au suivant ?

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Les allemands de PINK CREAM 69 fêtent leurs 30 ans de carrière et pour pour les célébrer, ils sortent leur 12e album. Eh oui !!!

Dès le début du CD, on entend que les années ne les ont pas émoussés d’un poil. Leur hard-rock mélodique est toujours pêchu et efficace. Mes cheveux ont repris le mode automatique niquage de nuque ! Leurs compos sont toujours très inspirées et la voix est toujours superbe. Et plus j’écoute cet album, plus je le trouve superbe. Les morceaux sont réellement très bons et te redemandent de les remettre.

Une très bonne surprise que ce dernier opus ! En plus, je ne vous ai pas encore dit la cerise sur le cake : c’est qu’il y a un CD bonus ! Un live enregistré à Ludwigsbourg en 2013 avec bien-sûr des morceaux de leurs différents albums. Ca permettra aux fans d’avoir un live et à ceux qui ne les connaissent pas de découvrir leur univers pour le même prix !! Si c’est pas du beau cadeau, ça !! Evidemment, ça mérite un mega coup de coeur pour le nouvel album et pour le live.

PS pour mes copains stéphanois : le 69 ne veut pas dire qu’ils sont lyonnais, vous pouvez acheter ce CD sans risque de passer pour des traîtres.

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Si le nom ne vous dit rien, c’est normal. THE DARK ELEMENT est le nouveau projet d’ANETTE OLZON (NIGHTWISH) et du compositeur finlandais JANI LIIMATAINEN.

C’est donc à peu près ce qu’on va avoir comme son. On est évidemment dans la même veine que NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION, EPICA, etc. Le son est très bon. ANETTE a une superbe voix. C’est mega bien fait. C’est même un peu dansant (trop pour moi). Les morceaux passent très facilement (trop pour moi). C’est propre (trop pour moi).

Alors, si vous aimez le style avec un côté métal light, ça devrait vous plaire sinon c’est un album à passer en voiture avec votre belle-mère pour lui prouver que vous n’écoutez pas de la musique de brute !!

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

On ne présente plus JSS, chanteur reconnu comme une des plus belle voix du hard-rock. Que ce soit avec MALMSTEEN, W.E.T, JOURNEY, KUNI, SOTO, tout le monde est d’accord : il a une putain de voix. En revanche, j’ai toujours eu du mal avec ses disques solo. Pas qu’il chante mal, pas que ce soit mauvais, loin de là même, mais aucun de ses disques solo ne m’a scotché. A chaque fois, c’est bien mais aussi vite oublié qu’écouté.

Et donc là, ce « Retribution, c’est… ? Pareil. Musicalement, c’est bien fait – même si je trouve qu’il y a beaucoup de descentes de manche à la guitare) mais c’est convenu, fait sans génie… même si évidemment il a toujours sa putain de voix !

Mais être un grand chanteur et être un grand compositeur ce n’est pas la même chose. Dommage. Encore une fois, loupé ! Peut-être la prochaine…

Label : Metalism Records

Sortie : 20 novembre 2017

Un groupe russe à chroniquer, ça ne m’arrive pas tous les jours !! Je suis donc impatient d’écouter ça. Surtout que la fiche info me dit que cet album devrait plaire aux fans de QUEENSRYCHE, PAIN OF SALVATION, CIRCLE II CIRCLE.

Heu… que ceux qui aiment mettre des étiquettes sur un groupe, qui aiment les albums bien ancrés dans un style passent leur chemin. Cet album va dans plein de directions musicales, metal, prog’, folk, pop-rock avec plein d’ambiances différentes.

Troublant, mais je craque littéralement pour leurs morceaux, leur vision ! C’est superbement bien joué, bien fait et on est constamment surpris. Et ce sont de bonnes surprises ! Un CD à écouter tranquillement et à savourer sans modération car sinon vous risqueriez de louper des passages beaux à en pleurer. Evidemment, je mets un coup de coeur à cet album surprenant mais prenant !!

Label : Pure Steel Promotion

Sortie : 24 novembre 2017

Alors là, c’est facile : si vous aimez les IRON MAIDEN des débuts de BRUCE, vous allez être en terrain connu car STARBLIND a du être bercé par eux. Et bercé trop près des enceintes car il y a eu un transfert comme dans les films de science-fiction.

La ressemblance est plus que flagrante. Plus, ce serait du plagiat. Ceci étant dit, c’est bien fait, les morceaux sont bons, la voix est belle, c’est bien-sûr pas original du tout mais si vous avez la nostalgie des temps glorieux de la vierge de fer, STARBLIND devrait vous plaire. 

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