Bon, quand deux jours avant la date, tu es en train d’hésiter sur trois concerts auxquels tu pourrais aller et que tu reçois un mail te disant que tu es accrédité pour un quatrième, le choix redevient forcément plus simple. En plus, ça fait un bout de temps que je n’ai pas mis les pieds chez nos voisins suisses à Genève et plus précisément à l’Usine. Bon d’accord, je ne vais pas vous refaire sempiternellement la blague sur » Ti -Rickou à l’usine » ou celle où je vous dis que je suis obligé d’y aller car je n’ai plus de chocolat à la maison ! Mais si je ne vais pas voir PARADISE LOST à Genève, ce sera à Grenoble et pour se garer à Grenoble, c’est encore bien plus compliqué qu’à Genève !
REPORT ET PHOTOS : TI RICKOU
Oups, vu qu’il y a trois groupes, l’ouverture est prévue plus tôt que d’habitude là-bas… Et ce n’est pas forcément la bonne heure pour y accéder facilement. Comme je suis un petit garçon prudent, je me prends une marge de trois quart d’heure, ça devrait être tout bon…
Heu… c’était sans tenir compte de la pluie diluvienne, des feux bicolores, de mon GPS qui décide de me faire visiter le centre-ville et des suisses taquins qui ont mis des blocs en béton là où j’ai l’habitude de me garer ! Du coup, j’arrive juste quand le deuxième groupe – sur une affiche de trois – se prépare à commencer.
A peine dans la salle, je me souviens que pour les photos, ça va être coton car la lumière, ce n’est pas forcément le truc que PARADISE LOST apprécie…
Et PALLBEARER me le confirme ! Bon, c’est une découverte pour moi. Je ne les connais absolument pas – le premier qui me dit que je n’ai pas travaillé mon dossier, je l’envoie jouer avec sa grand-mère sur une piste de bobsleigh, lol – et donc, c’est la surprise totale. Le style, on va dire que c’est plutôt doom stoner.
C’est bien fait, plutôt agréable et musicalement et visuellement, mais c’est le genre de groupe dont je ne suis pas sûr de me rappeler dans quinze jours que je les ai vus en live. Mais bon, je ne regrette pas le moment et j’apprécie leur prestation tout comme le public de l’Usine, bien remplie ce soir.
Bon allez, c’est l’entracte. Comme d’hab’ à Genève, vous savez que pour nous, les français, c’est un peu « expensive ». Tu consommes donc forcément avec ton copain « modération ».
Ce que j aime ici, c’est que l’attente entre les groupes est courte et donc, PARADISE LOST ne tarde pas à monter sur scène.
Le fait que je vienne voir PARADISE LOST doit en étonner quelques uns, mais je dois vous dire que j’ai toujours aimé ce groupe. Bon bien évidement plus sur certains albums que sur d’autres !! Je les ai vus à plusieurs reprises et je n’ai jamais été déçu.
Et là, ça fait pas mal de temps que je ne les ai pas vus en live. D’ailleurs, je suis très surpris du look qu’ils ont maintenant ! Le guitariste a carrément une coupe iroquoise et le NICK HOLMES, chanteur s’est coupé les cheveux !! Sinon au niveau lights et ambiance scénique, pas de surprise.
Les morceaux de « Médusa », leur dernier album passent très bien en live. La set list est bien équilibrée entre anciens morceaux et nouveaux. J’ai bien sûr mes préférences. Par exemple, je n’aime pas trop leurs morceaux un peu modernes et limite dansants avec un côté death, mais bon il en faut pour tous les goûts.
Le public de l’Usine est conquis et l’ambiance est méga bonne ; pas d’énergumènes qui slamment. Tout le monde s’éclate sans mettre ses voisins sur les nerfs.Le groupe évolue sous des lumières et des fumigènes qui donnent une ambiance très tamisée. Cette ambiance convient parfaitement à leur musique très doom métal, goth, death.
Le voyage dans leur monde va se terminer d’un coup. Allez, c’est fini. Moi, je ne regrette pas du tout d’être venu ce soir. Très bon set des anglais avec un son très bon dans une salle que j’aime. Bon, pas sûr qu’à cette heure, je vais trouver du chocolat, moi !
Tiens, ça fait longtemps que je ne me suis pas fait une soirée doom, moi ! Cette soirée « Bal Doom Doom » organisée par l’Oeil de Néron au Jack Jack, c’est l’occasion idéale d’y remédier. De plus, le Jack Jack a un avantage : pas besoin de se prendre la tête pour trouver de la place où se garer, car de la place, il y en a ! Donc pas d’hésitation, ce soir c’est direction Bron.
Heu… quand tu ne pars pas à l’heure et que les portes s’ouvrent, ce n’est pas la peine de jouer les vierges effarouchées quand on t’annonce que tu as loupé un groupe… Ma mission, c’est d’arriver avant le début du deuxième.
Et là, je suis top raccord vu que j’arrive juste quand tout le monde sort de la salle à la fin du premier set. Donc, je suis même en avance pour MONOLORD ! Eh oui, il faut voit le verre à moitié plein.
A peine entré dans la salle, j’ai un flash. Je me rappelle pourquoi les soirées de ce style sont compliquées… Les photos !!!!! Et dès que le groupe entre sur scène, j’en ai la confirmation. Spots blancs, stroboscopes plus fumigènes… le cocktail détonant anti-photographes ! En plus, les musiciens, au lieu de se mettre en avant et de se montrer, tu as l’impression qu’ils se cachent. Pour être heureux, vivons cachés ? De toute façon, même sans l’appareil, on n’y voit pas vraiment grand-chose.
Vous allez me dire que l’important, c’est ce qu’on entend. Entièrement d’accord avec vous ! Je suis agréablement surpris par MONOLORD. J’étais parti plus sur du doom, on est plutôt dans un mélange doom stoner bien agréable. Alors OK, on est dans une ambiance spéciale. Le public, nombreux ce soir, est très concentré sur son ressenti, pas de slam, pas de pogo, une vraie communion avec le groupe. Un peu comme à la messe. Sauf que si on doit comparer avec une messe, c’est plutôt avec une messe noire. Rien que les pochettes d’album et les T-Shirts plantent le décor.
Je me laisse totalement emmener dans leur univers, sans me poser de question et sans essayer de faire plus de photos car je sais pertinemment qu’elles seront foirées. Tant pis pour vous !
Mais bon, ce n’est pas ça le plus important. Je passe vraiment un moment agréable avec eux.
Bon, petite pause avant de retourner dans la salle pour le but de ma virée sur Bron ce soir : CONAN. Une copine me demande si je crois que leur nom a quelques chose à voir avec le héros d’heroic fantasy… Je lui réponds qu’il lui suffit juste de regarder les images qui tournent en boucle derrière la scène pour être fixée. Pas de doute, on est dans le domaine heroic fantasy… guerriers, haches, sorciers, etc.
Sur le plan musical, on est franchement, cette fois-ci, dans du pur doom bien lourd bien gras… bien lourd bien gras. J’étais curieux de savoir si les morceaux de leur album sortaient un peu plus pêchus en live que sur CD, eh bien j’ai ma réponse : non. Alors effectivement, c’est bien fait, c’est hypnotique (surtout si je regarde mes voisins de concert) mais musicalement c’est un peu monotone.
Visuellement, on est dans la même situation que le groupe précédent, on reste caché – genre « on est là, mais vous ne me voyez pas ».
On ne sait jamais au cas où on aurait voulu les agresser avec un couteau à bout rond ! Je suis toujours surpris quand des musiciens qui font de la scène pour qu’on se faire voir font tout pour qu’on ne les voit pas.
Bon, j’essaie de deviner de quels dessins animés sont issues les images qui défilent en fond. Quand ça se met à tourner en boucle, je me dis qu’il est déjà tard et que de toute façon, ça va bientôt finir. Et je rends les armes. CONAN, t’as gagné, je vais me coucher !
CONAN
Je rejoins ceux qui étaient là pour MONOLORD et qui ont tenu beaucoup moins longtemps que moi. Avant de partir, je fais un tour au merch’ de MONOLORD et j’hésite sur des putains d’affiches et de T-Shirts ! Eh oui, ma révélation ce soir a plutôt été pour le groupe que je ne venais pas voir que pour le groupe que je venais voir.
En tout cas, je suis heureux de voir que la soirée a bien fait bouger les gens car le public était vraiment nombreux. Ca prouve que le doom stoner fonctionne méga bien.
Tout fan de glam-rock sleaze, style Motley Crue, Faster Pussycat, Guns ‘n’ Roses et consorts rêvait du retour de L.A. Guns avec Philip Lewis et Traci Guns réunis. Eh bien, c’est fait ! Et ça donne « The missing peace ». Bien sûr, je me jette dessus comme un mort de soif sur une pinte de mousse bien fraîche !
Et putain, ça décoiffe sa mère-grand en charantaises ! L’alchimie fonctionne à nouveau ! Les deux compères ne sont pas là que pour dire bonjour, ils nous ont fait un album qui reprend les éléments des trois premiers albums avec une énergie et un son de maintenant, c’est-à-dire moderne. Leur collaboration donne comme avant des putains de morceaux et même plus.
Cet album est une petite merveille de sleaze énergique avec de superbes ballades et des morceaux qui vont te décoller les racines à force de headbangs sauvages. La guitare est toujours magique. Et que dire de la voix de Phil Lewis ? Elle est toujours top et je trouve même que, sur cet album, il est encore meilleur. Bref, ce retour va encore plus loin que mes rêves les plus fous. Il n’est pas là uniquement pour permettre des tournée de réformation mais pour nous apporter notre dose de hard sleaze comme ils savent si bien le faire.
Re-putain les mecs, vous m’avez bigrement manqué ! Bien-sûr, coup de coeur à faire frémir mon cardiologue. Album à avoir en urgence, la lumière est au bout. Long live rock ‘n’ roll and sleaze for ever ! I’m happy !
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ROBIN BECK
Love is coming
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
La toute première fois où j’ai entendu Robin Beck, c’était avec son premier album. J’ai carrément craqué pour sa voix chaude et puissante, les morceaux hard FM. Depuis, je continue à quêter ses dusqies, même si, au fil du temps, c’est devenu plus AOR que hard FM. C’est donc avec plaisir que je découvre le nouveau né de Robin Beck, « Love is coming ».
Et bien sûr, on est dans du AOR, hard FM, super bien produit avec des morceaux qui rentrent tout de suite dans nos cages à miel et nous font du bien à l’âme. Heu, oui c’est possible ! Elle a toujours sa voix chaude comme de la braise. Les 12 morceaux alternent ballades et morceaux plus pêchus. C’est bien équilibré. J’adore « Girl like me » et son solo de guitare de la mort qui tue.
Une bonne nouvelle : Robin Beck is back !
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BIGFOOT
Bigfoot
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
On accueille un petit nouveau en provenance de Wigan en Angleterre : Bigfoot.
D’entrée de jeu, je sais que je vais aimer. Gros son, grosse prog’ et du hard metal mega bon. Le truc important, c’est que la voix du chanteur est top. Les morceaux ont des changements de rythme et putain, ils sont excellents ! En plus, ils ont tellement d’influences discrètes dans leur musique qu’on ne peut pas les cataloguer.
Il y a une superbe ballade, « Forever alone », avec un mega solo de gratte et une voix de chanteur sublime, une ballade bien hard-rock qui se rajoute à la longue liste fournie par le hard-rock (la contribution love !!).
Un superbe album à posséder et à écouter d’urgence ! Je suis sûr que même les anges headbanguent en l’écoutant. Pour ma part, j’ai le coup niqué mais les oreilles réjouies !! Allez, je me le remets, les chœurs et les refrains sont trop bons ! Bien sûr, un putain de coup de coeur pour un putain d’album ! Ouah, quelle découverte, I’m very happy !
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PHANTOM V
Play II win
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Retour des allemands de Phantom 5 avec entre autres Claus Lessmann au chant et Michael Voss à la six cordes. La pochette de ce « Play to win » est sublime, un échiquier avec une reine maléfique morte ou blessée à mort et un enfant, arbalète à la main qui la regarde du style « tu t’es vue quand t’es morte? ». C’est ce genre de pochettes qui me fait presque regretter les galettes qui grattent pour la taille de la pochette !!!!
Passons au contenu ; du putain de hard-rock mélodique comme on savais très bien le faire dans les années 80. Vous vous dites peut-être : « Alors quel est l’intérêt de cet album ? ». Eh bien l’intérêt de ce « Play to win » c’est que les morceaux sont du même niveau que la pochette : sublime.
Du hard comme on l’aime, qui fleure bon le Scorpions, Jaded Heart, Bonfire et consorts. La voix de Claus est sublime, la guitare de Michael est vraiment sublime. Les morceaux sont excellents, le son est superbe. L’album s’écoute d’une traite et a un putain de goût de reviens-y. Bref, c’est une petite bombe cet album !
Pour les fans de Gotthard, etc. Un album à avoir d’urgence pour le bien de ses esgourdes. Et pour moi, c’est bien évidemment un méga coup de foudre… heu, je voulais dire coup de coeur !
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REVOLUTION SAINTS
Light in the Dark
Label : Frontiers Music
Sortie : 13 octobre 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Si vous aimez Journey, Night Ranger, Y & T, vous allez vous trouver en chemin familier. C’est du hard-rock mélodique classieux et les Revolution Saints le font méga bien.
Bien-sûr, c’est très bien produit et le son est très bon. Il y a plein de mélodies, des solos millimétrés, une superbe voix. Les morceaux te donne envie de reprendre le refrain à tue-tête, même si tu n’es pas sous ta douche. « Freedom » en est le parfait exemple. C’est cool ces albums qui te font bouger les cheveux tout seuls ! … Bon, le niquage de nuque, c’est moins cool, mais c’est trop bon !
Laissez-vous hypnotiser par les yeux de la chouette. En plus, la version Delux a 4 bonus tracks et des bonus DVD méga cool. Bien-sûr, c’est un coup de coeur Ti-Rickou.
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EUROPE
Walk the Earth
Label : Frontiers Music
Sortie : 20 octobre 2017
On ne présente plus les suédois de Europe car même les allergiques au hard-rock les connaissent. Bon, il faut dire aussi que leurs hits continuent à passer en radio. Eux, ils ne se reposent pas sur leurs lauriers en profitant de leurs royalties, ils continuent à sortir des CDs et à faire ce qu’ils aiment, sans se soucier de savoir si ça va marcher ou pas.
Et ce « Walk the earth » en est la preuve car le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas orienté radio ! Il est, comme le précédent, très hard-rock. Plutôt Deep Purple moderne avec des morceaux parfois même sombres. Il est clair que ceux qui recherchent une ambiance « Final countdown » vont être déçus. En revanche, si vous voulez un bon album de hard-rock, vous allez être ravis. C’est en plus mega bien fait et mega bien produit ! Donc, si vous êtes fans de Rainbow, Sabbath, Purple en version moderne, ça devrait vous plaire.
Ce soir, c’est direction Lyon et le Blogg, pas loin de Gerland. J’aime bien cette salle, c’est pratique pour s’y garer et surtout je sais y aller.
Heu, je crois que je vais être à la bourre… Bah, pas forcément, il y a plein de copains dehors sur la terrasse ! Bien sûr, je dis bonjour et on papote. Au bout d’un moment quand même, je leur demande à quelle heure commence le premier groupe de l’affiche…. Et là, ils me répondent que justement ledit groupe est en train de finir son set ! On ne rigole pas ! Bref, la salle est tellement bien isolée que je ne m’étais pas aperçu qu’il y avait un groupe en train de jouer. Sniff. Louper un groupe sans m’en apercevoir, ça c’est fait.
HARMORAGE
Bon du coup, on papote encore un peu mais je rentre vite pour ne pas louper le deuxième groupe. Voilà, c’est bon. Ce sont les lyonnais de HARMORAGE. Je les avais, on va dire entre aperçus dans un fest très tard dans la nuit et pas forcément dans les meilleures conditions possibles. J’avais quand même trouvé ça assez violent et j’avais été perturbé par la voix. Depuis, j’ai lu qu’ils faisaient dans du heavy metal mais bon, là, c’est plutôt du heavy burné, voir du metal limite extrême quand même !
Le chant est en français… même s’il est difficilement audible. Il y a un problème sur la voix, on ne l’entend presque pas ! Vu que c’est la deuxième fois que ça me le fait, je ne suis pas sûr que ça vienne de la sono en fin de compte.
Sinon, musicalement, ce n’est pas mal. Même si j’en rajoute une couche, j’ai vraiment du mal avec la voix en décalage pour moi avec la musique. J’avoue que je m’attendais à du un peu brutal mais là c’est juste un truc heu.. trop brutos pour moi. En revanche, les musiciens sont aux taquets, à fond même, version « les freins, c’est pour les lâches » et ça c’est un bon point.
Mais bon, ce n’est quand même pas mon truc et au bout d’un moment je décroche. Au bout de quelques morceaux, je vais dehors rejoindre les copains qui ont craqué avant moi (pas de noms, je protège mes sources, lol !).
STALLION
Bon, juste le temps de manger un petit hamburger mega top bon du Blogg (juste un petit … bon d’accord, il n’y avait plus de double !) et c’est reparti pour le dernier groupe de la soirée, les allemands de STALLION et leur heavy speed thrashant !!
Visuellement, on est partis pour remonter le temps et on s’arrête aux années 80. Les musiciens sont parés de bracelets à clous, de ceintures cloutées, de cartouchières. Le chanteur a un beau moule burnes rayé. Donc visuellement, on y est !
Et musicalement aussi ! Du speed heavy thrash avec la voix qui va bien, des morceaux à te faire headbanger à te niquer la nuque – chose que le public du Blogg fait très bien d’ailleurs. Les musiciens sont à fond dans l’univers speed metal, ça bouge à mort, ça pose un peu… et ça bastonne toujours ! Et bien-sûr, comme à l’époque, la voix est audible et très claire et leurs morceaux sont parfaits pour ça. Tiens au fait, le son s’est vraiment amélioré.
La setlist est composée par les titres de leurs albums et en live ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! En plus, les paroles sont bien et, sans équivoque possible, elles se positionnent contre le fascisme.
Bref, du metal speed comme on l’aime. C’est bien fait, sur scène ça bouge toujours, ils sont vraiment dans leur univers. Eh oui, c’est ça le speed metal !! Ca fait du bien d’en prendre une bonne dose car, à part au Rising Fest de Dijon, ce genre de groupe n’est que rarement programmé. En plus, après avoir assisté aux concerts de BLAZING WAR MACHINE et de JINJER, c’est presque de la comptine pour enfants ! Dire qu’il y a trente ans, on trouvait ça violent, lol !! Bon, j’avoue que même si je prends plaisir à venir écouter STALLION, ce n’est pas forcément non plus le style que je me passe en boucle à la maison. Je prends plaisir à les écouter ce soir mais ça s’arrête un peu là.
Allez, c’est terminé. Séance rattrapage de discographie et séance photo avec le groupe. Les STALLION sont heureux d’être là, ils discutent et prennent la pose sans hésiter. C’est clair qu’ils sont adorables et très dispos !
Il est temps de reprendre la route, surtout que j’ai un album de STALLION pour rendre le chemin plus court !Un grand merci au Blogg pour leur soirée metal gratuite !! Et à la prochaine, les copains !!
Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.
Le grand avantage defaire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.
Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes. Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.
JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… « Heu, tu joues avec qui ce soir ? ». « Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?! ». Décidément cet ABEL, il peut tout faire !
Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !
ALIEN ENCOUNTERS
Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.
Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé leson studio en live.
En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.
Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !
Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus !
WEDINGOTH
Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !
Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !
Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe.
Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.
HOLOPHONICS
Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.
Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.
Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !
Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).
OBLIVION
Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !
Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.
Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle. Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.
Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD !
Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !
BLAZING WAR MACHINE
Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.
Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !
Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !
J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.
En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !
Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).
Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…
En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM. Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!