La destination du soir est Villeurbanne et plus précisément le CCO. Et même en ayant prévu large et en tenant compte de la galère pour se garer là-bas et ben, je suis à la bourre ! Si, si, c’est vrai.
Pas de beaucoup, dix minutes, mais c’est déjà suffisant pour m’avoir fait louper le début de la soirée (je le sais car j’entends jouer au loin).
Report et Photos : TI RICKOU
Bon, c’est confirmé, j’ai loupé le début du groupe de première partie,les suisses de BLOOD RUNS DEEP. Je me précipite dans la salle pour en rater le moins possible et prendre des photos.
Heu… ambiance très stoner doom, très lourd, pesant. Des lights qui renforce cette impression. C’est bien fait, les musicos sont bons, la voix est claire et pourtant je n’arrive pas à rentrer dans leur univers. Ca m’oppresse même, pourtant je résiste parce que c’est très bien.
Enfin, je résiste, je résiste… pas jusqu’au bout quand même. Trop noir pour moi.
Allez, un petit tour en zone fumeur (heu… pour prendre l’air frais, bien-sûr !) et dire bonjour aux copains présents. En même temps, je repense aux BLOOD RUNS DEEP, c’est quand même bizarre, c’est dans un style que j’aime habituellement en plus c’était bien fait et je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas accroché. Il faudra que j’écoute tranquillement leur CD. Pendant que je réfléchis (si, si, ça m’arrive !!), j’ entends à nouveau de la musique.
Je n’y crois pas !!!! Je suis en train de louper le début du deuxième groupe SECOND FUNCTION ! Le changement de plateau a été méga rapide.
Bon, même si eux-aussi sont suisses, le point commun avec le groupe précédent s’arrête là. Eux, ils sont plutôt dans le rock métal méga mélodique. Métal léger. Je rentre de suite dans leur musique. C’est mélodique, les morceaux passent tout seuls, les musicos sont bien scéniquement. Le public présent (200 personnes à vue de nez) apprécie. Ca passe tout seul. J’aime bien la voix du chanteur qui colle parfaitement à leur univers. Du coup, je me laisse porté par leur musique tout au long du set qui sera, comme pour les BLOOD RUNS DEEP, court.
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Bon, là je reste dans la salle. Je ne veux pas louper le début de la tête d’affiche, na ! L’attente ne sera pas longue. Le changement de plateau est rapide et donc c’est au tour de LIFE OF AGONY de rentrer sur scène. Et c’est parti à fond les manettes ! Putain, ça déménage grave !
Heu, tiens, c’est bizarre, c’est bien la voix du chanteur mais c’est une fille qui a le micro… J’ai du manquer un épisode, moi !! Ah oui, c’est ça, le chanteur a fait sa transition, s’est fait opérer et est devenu NINA. Bon, ça prend du temps tout ça donc normal pour la voix.
En tout cas, NINA elle à la pêche ! Elle bouge et se démène comme une diablesse. Le public est aux taquets et, même si la salle n’est pas blindée, ce n’est pas faute des fans qui ont fait le voyage de très loin pour ce one shot en France. Et ils vont être servis ! Les morceaux du groupe sont des bombes en live et les morceaux du dernier LP trouve naturellement leur place dans la set list.
Moi qui avais peur de ne pas trop trouver mon compte du côté des anciens titres, mais non. Ceux qu’ils jouent ne sont pas trop typés hardcore. Bon, ça bouge mais même quand ça dépote, ça reste musical. Sauf que dans le public, certains en profitent pour se lâcher sans faire gaffe à rien, même à un gentil photographe qui finira le concert avec un gros cocard !! Il y a aussi le sempiternel spectateur qui prend la scène pour un plongeoir bien-sûr !
L’ambiance est super, le groupe méga en forme, le son méga bon, je ne regrette pas d’être là, moi ! LIFE OF AGONY en live, c’est énorme ! Court mais intense.
Voilà, c’est déjà fini. C’est passé à la vitesse de mère-grand en rollers électriques dans une descente ! Mais le truc cool, c’est qu’il est tôt et que je ne vais pas me coucher trop tard moi… pour une fois !!
Allez, un grand merci à toute l’équipe de Mediatone pour cette soirée ! Long live rock’n’roll, les gars!!!
Session de rattrapage avec la réédition du deuxième album de cette formation suisse. Cerise sur le gâteau, il est maintenant distribué dans le monde entier, vous pourrez donc vous le procurer facilement auprès de votre disquaire favori.
Vous aimez l’originalité, une musique qui sort des sentiers battus mais qui garde de la qualité, alors écoutez cet album ! Après quelques secondes d’intro, une voix growl retentit, suivie juste après d’un chant limite opéra. Bienvenue dans l’univers sombre de Silver Dust. Le premier titre « Welcome » est chanté dans la langue de Molière ainsi que deux autres titres. Les 7 autres morceaux sont, eux, chantés en anglais. Malgré tout l’ensemble conserve une unité surprenante qui vous tient en haleine du début à la fin du disque. Le chant de Kiki Crétin (alias Lord Campbell) est performant et impressionnant.
Musicalement, nous naviguons sur du heavy mâtiné dark avec des touches mélodiques et électroniques. L’ensemble est sombre pour ne pas dire noir à l’image du look des musiciens. Les thèmes abordés ne sont pas gais, proches du film d’horreur pour l’ambiance ou du monde cher à Tim Burton. Il y a même des sonorités orientales sur « The judgement day ».
Un Ovni musical à écouter plusieurs fois pour apprécier toutes les nuances et le travail fourni par des artistes au top.
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OIL CARTER
Quiet strenght
Label : Trendkill Recordings
Sortie : Juin 2014
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Bon, c’est une chronique très tardive mais je viens juste de récupérer le CD de ce groupe !! J’ai même été obligé d’aller les voir en concert. Un Oil Carter, ça se mérite !
Rien que pour la pochette avec Bud Spencer, c’est un CD à avoir. En plus, quand on soulève le CD, on trouve son compère Terence Hill. Nostalgie quand tu nous tiens !
Vous vous dites peut être « quel rapport avec la musique ? ». Eh bien, dès que vous appuyez sur play, vous comprenez. Eux aussi ils balancent des grosse baffes dans la tronche ! Du hard heavy puissant aux influences variées – Metallica, Motorhead. Les Oil Carter ont même fait un morceau en hommage à Lemmy Killmister qui ne figure pas sur cet album car Lemmy est mort bien plus tard mais que vous pouvez écouter sur leur site. On retrouve aussi l’influence de Pantera mise bien-sûr à la sauce de Toulon et de Oil Carter.
Les morceaux bastonnent grave mais restent mélodiques. La voix est puissante mais audible, leurs putains de riffs te niquent la nuque, les refrains sont entêtants.
Les Oil carter ne sont pas des petits nouveaux qui débutent, ils jouent depuis 10 ans. En bref, ils vivent leur passion à fond et ils arrivent avec cet album de 9 titres à nous la communiquer. Moi, je n’ai qu’une envie, les ré-écouter et de monter le volume de l’ampli jusqu’au bon niveau… C’est-à-dire quand les voisins tapent sut les murs ! Mais, comme disait Ted Nugent : « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux » !!!
Album coup de coeur bien sûr ! Vivement le prochain du coup !!
Le 9e album du norvégien Jorn Lände arrive !! Si j’adore la voix de Jorn, si je trouve que l’album de Ark « Burn in sun » est un pur joyau de m&tal prog’, si avec Masterplan je l’avais aussi adoré, ces albums solo m’ont en revanche toujours laisser sur ma faim. Pas qu’ils ne soient pas bons mais vu le talent du monsieur, j’attends toujours d’être mis sur le cul. Cela étant dit, je vais vous parler maintenant de son nouveau bébé « Life on death road ». Déjà, la pochette est superbe, sobre mais parlante à tous les fans de Jorn.
Un coup d’oeil sur le line-up m’indique que là, ça risque de donner sa mère (Mat Sinner à la basse, Alex Beyrodt à la guitare, Francesco Lovino derrière les futs) ! Du coup, j’ai vraiment hâte de découvrir le contenu !!
Et ? Le son est méchamment bon et puissant. Jorn chante à merveille et surtout, les morceaux sont terribles ! Un album qui devrait faire le bonheur des fans de hard à la Rainbow moderne. C’est superbe, je vous dis !
C’est une grosse baffe pour moi cet album ! Pas un album de plus dans sa discographie mais l’album que j’attendais depuis longtemps. Qu’on se le dise : « Jorn is back »… et de quelle manière ! Il me conforte dans mon avis qu’il est certainement le meilleur chanteur métal encore en activité. Et sur ce CD, c’est flagrant.
Yes, les copains ! C’est un méga coup de foudre pour cet album à avoir dans sa collection. Ti-Rickou is very happy !!!
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THE FERRYMEN
The Ferrymen
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 juin 2017
Si le nom de Ferrymen ne vous dit rien, c’est normal, c’est un nouveau groupe. En revanche, le line-up devrait parler aux fans de heavy-metal : Ronnie Romero au chant, Mike Terrana à la batterie et Magus Karlsson à la guitare, basse et clavier. La pochette est d’ores et déjà sublime (le passeur de la mort) et donne envie de laisser parler ses esgourdes.
Dès le début, on est frappé par la ressemblance de la voix de Roméro avec celle de Ronnie James Dio. Quand on connait le cursus du chanteur, on est moins surpris. Moi perso, ça ne me gêne absolument pas, au contraire !
Sinon les morceaux ? C’est bien fait, beau, mélodique. Un peu trop de descentes de manche et de double caisse, des mélodies limite pompeuses pour mon goût, mais à relativiser car c’est leur premier opus ensemble et que c’est quand même méga bien fait. En plus, j’adore la voix.
En bref, ce n’est pas un mauvais album mais un album trop convenu et un sentiment de déjà entendu. Quoiqu’il en soit, j’attends quand même le prochain, moi !!!
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UNLEASH THE ARCHERS
Apex
Label : Napalm Records
Sortie : 02 juin 2017
10 ans, ça se fête ! Et c’est avec un quatrième album nommé « Apex » que les canadiens – et la canadienne – de Unleash the Archers marque cet anniversaire !!
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est du heavy-metal avec des touches de power, de speed, de mélodique. Ajoutez une chanteuse, secouez bien et vous avez Unleash the Archers !!
Et le petit nouveau ne déroge pas à la règle. Il bastonne même sévère, le petit ! Les allergiques aux chanteuses lyriques peuvent venir sans problème, la dame, elle chante heavy.
Les morceaux bien que mélodiques déménagent grave tes cages à miel. Ils réussissent le parfait dosage entre brutalité et mélodie flirtant parfois avec l’extrême sans tomber dedans.
Un groupe et un album à découvrir pour tous ceux qui trouvent que tout tourne en rond.
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RADIATION ROMEOS
Radiation Romeos
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 juin 2017
Radiation Romeos est le nouveau groupe monté par le chanteur Parramore Mc Carty (chanteur des Atomic Play Boys avec Steve Stevens). Et qu’est-ce qu’il nous fait ce monsieur maintenant ? Bah, du hard-rock ! Of course.
Des morceaux mélodiques mais puissants qui rentrent bien en tête, te font taper du pied, bouger les cheveux et reprendre les choeurs à tue-tête. Bref, il n’invente pas le hard-rock mais le fait très bien vivre et c’est ça que j’attends.
En plus, j’aime bien sa voix et les morceaux ont un putain de goût de reviens-y avec leur pouvoir de s’incruster sournoisement dans ton cerveau. Même les ballades son belles.
D’écoute en écoutes, je tombe vraiment sous le charme et donc c’est un coup de coeur pour cet album. A écouter et ré-écouter !!
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BLIND PETITION
Law & Order Unplugged Live
Label : Pure Steel Promotion
Sortie : 16 juin 2017
Une chose est sûre, c’est que si je n’avais pas su que les Blind Petition étaient autrichiens, à l’écoute de ce CD live unplugged, j’aurais pensé qu’ils étaient américains et même du sud des Etats-Unis. Leur musique est teintée de blues et de whisky. Et même avec les amplis débranchés, ça fleure le hard-rock du sud par tous les pores.
Ils ont fait 6 albums ? Alors il va falloir que je me penche sérieusement sur leur cas, moi !
Les morceaux que j’entends sont très bons ! Une bonne carte de visite que cet album. Du rock-hard autrichien ? Oui, c’est possible !
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YE BANISHED PRIVATEERS
First Night back in Port
Label : Napalm Records
Sortie : 30 juin 2017
J’ai du merder quelque part !! J’ai mis un groupe de pirates signés chez Napalm Records dans mon lecteur de CD et j’ai une sorte de folk!! D’accord, à la mode pirate mais pas loin des Pogs avec du banjo et de l’accordéon.
Voilà ce que c’est de ne pas lire les fiches avant d’écouter !! Je l’aurais fait, je n’aurai pas imaginer du métal pirate et j’aurai su que j’allais avoir une trentaine de musiciens qui font dans du folk pirate.
Le côté surprise passé, je peux allez les rejoindre dans une taverne mal famée pour finir la bordée à terre. A grands coups de bière et des filles de joie pour chanter avec eux en tapant sur la table ! Du folk pirate qui donne soif, moussaillon !!!
Un Ovni musical pour moi mais pour une fin de soirée particulièrement arrosée, why not ? Musicalement, on est loin d’Alestorm mais dans l’esprit, on est loin des Pogs et très loin d’Alestorm. Un peu d’ouverture d’esprit, moussaillon !!!
Les plus australiens des suisses nous reviennent avec un nouvel album intitulé « Eight » !! Et bien-sûr, leur hard-boogy est de retour aussi ! Du hard boogy a faire headbanguer tous les kangourous de la planète ! Ce « Eight » vous fera bouger les cheveux sans bouger les oreilles !
On est dans la même recette de hard binaire mais Sideburn le pratique à la perfection alternant les morceaux mid tempo et les morceaux plus pêchus. La voix est parfaite, râpeuse à souhait, les morceaux restent en tête… même quand ça s’arrête !
Les fans d’AC/DC et Airbourne devraient y trouver leur bonheur tout au long de ces 12 morceaux. A noter que le dernier est un cover de « No class » de Motorhead en hommage à Lemmy évidement !!
Vive la Suisse, vive le hard australien, long vie à Sideburn ! Coup de coeur… chocolat, vous vous en doutez !
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INGLORIOUS
2
Label : Frontiers Music
Sortie : 12 mai 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Fans de Led Zeppelin, Deep Purple, Rainbow, Whitesnake et consorts, c’est la fête aux strings ! Inglorious est de retour et le hard-rock 70 aussi !! Vous savez, le hard des familles qui sent fort le blues, qui suinte de solos de guitare, le hard-rock qui fait du bien à vos cages à miel ? Cet opus en est plein, ras la gueule avec en plus la voix qui va bien. Putain, quelle voix, quel album !!!
Alors d’accord, ils n’ont pas inventé la poudre mais putain ils savent la faire parler !! J’ai les cheveux qui bougent tous seuls !! C est grave Doctor Rock ? Non, c’est l’effet de la foudre… du coup de foudre, plutôt !!!! Et c’est méga bon !!!!
Welcome back in the 70’s my friends and long live rock’n’roll !!
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KOBRA AND THE LOTUS
Prevail 1
Label : Napalm Records
Sortie : 12 mai 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
J’adore Kobra and the Lotus. J’ai vraiment aimé leur dernier album donc je me précipite sur ma chaîne. Potard à donf’ et hyper-espace Mister Spock !
Et c’est parti pour le pays du métal limite stoner, de la voix magique et ensorcelante, des morceaux qui vont me laver la tête et reposer mon esprit, des riffs qui vont faire le bonheur de mon kiné ! En plus, le voyage commence par « Gotham ». Moi, je pense direct à Batman, je suis à donf !!!
J’adore leurs changements d’ambiance, les changements de voix (pas dans le registre » Tu me donnes une Valda, s’t’pl’ !! » mais avec une voix claire et puissante). C’est beau, mélodique, puissant, moderne. Bref, j’adore la voix de la chanteuse !!!
En attendant « Prevail 2 » le retour du come back, moi je me le remets ce CD, et encore plus fort !! Comment chérie, ce n’est pas possible parce que les murs tremblent déjà ?
Ah oui, album coup de coeur ! Obligé.
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FURY AGE
No Tomorrow
Label : autoproduit
Sortie : 20 mai 2017
Le premier CD de Fury Age, « No tomorrow » est arrivé ! Il est – bien-sûr avec ce nom – chanté dans la langue de Shakespeare et c’est un 10 titres.
10 titres de hard-rock teinté 80. J’ai trouvé des influences de Scorpions sur un morceau, de Udo sur un autre. Que de bonnes références… avec de belles mélodies, de beaux solos de guitare et bien-sûr de basse !
Bref, tout ce que j’aime. Du hard-rock mélodique pas mou du genou et pas prise de tête mais des mélodies qui restent bien en tête.
J’ai particulièrement craqué pour « Escape ». « Dear moon » chanté par la batteuse est une ballade sublime (eh oui, chez Fury Age, ils chantent tous… même si le chant est principalement le domaine de Markus Fortunato en plus de sa basse magique. Il n’a pas de problème pour partager le micro avec ces compères) et surtout pas chiante.
Un groupe et un album à découvrir pour passer l’été toujours bien accompagné.
Bref, vous savez quoi faire ?l Acheter ce Fury Age et comme ils disent, pas demain mais maintenant !!
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EYEZERY
Power and Steel
Label : Autoproduit
Sortie : 25 mai 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
EP 5 TITRES
Pour ceux qui pensent toujours que chez nous on n’a pas de groupes de heavy metal power, je voudrais vous présenter Ezery et leur EP 5 titres “Power and steel”.
On est dans du pur heavy power metal. Trop bon d’aller combattre les dragons sur une licorne et de fêter la victoire dans une taverne avec des Gobelins ! Allez Eyezery, ne déposez pas les armes avec un EP comme ça ! Revenez pour combattre à nouveau les loups géants et autres monstres fantastiques !!
Un coup de coeur pour cet EP et pour ce groupe !
BACK ROADS
II
Label : Brennus Music
Sortie : 26 mai 2017
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Back Roads sort sont deuxième album intitulé tout naturellement ; II. Ceux qui, comme moi, ont apprécié leur premier album sont impatient de les retrouver dans de nouvelles aventure blues-hard !!
Déjà, la pochette donne envie. Elle est superbe. Et dès le premier titre, on sait qu’on ne va pas être déçu, il y a un gros son et on démarre par un morceau bien hard 70. La voix de Sylvaine DESCHAMPS-GARCIA est toujours au top et encore plus puissante, s’il en était besoin, que sur leur premier opus. La guitare de Fabrice DUTOUR fait merveille.
Tout l’album est dans la même veine, un peu plus hard 70 que le premier. Ce n’est bien-sûr pas pour me déplaire ! Moi, perso, je suis fan. Les solos sont mega beaux, les morceaux sont inspirés. Back Roads a trouvé son équilibre sur cet album qui leur ressemble peut-être plus. Et putain, ça le fait ! Il y a toujours des touches blues-rock of course mais je trouve cet opus plus mature.
En conclusion, c’est un album qui devrait vous accompagner sur la route des vacances. Il est parfait pour tracer le bitume. Album coup de coeur au soleil couchant !!
Ce soir, c’est dans la vallée de l’Arve, connue pour ses usines de décolletage que je me dirige. Plus précisément à l’Atelier de Cluses. Mais ce n’est pas pour de la mécanique de précision que je m’y rends, mais bien pour un concert. De quel genre me demanderiez-vous ? Eh bien, je dirais bien du glam-rock. Seulement, je me pose quelques questions, étant donné la première partie.
C’est une étrange affiche qui nous est proposé en cette soirée. En effet, les BLACKRAIN, le groupe vedette (vous vous en seriez douté), ont décidé d’emmener dans leurs bagages les DREAD UNION BLOOD. Étrange, car les styles musicaux des deux groupes sont carrément à l’opposé.
Mais bon, qu’à cela ne tienne, allons y !
Pour ceux qui suivent mes reports, j’avais déjà vu les DREAD UNION BLOOD au Panic Fest de Saint-Félix l‘an passé, et je savais déjà à quoi m’attendre. Alors, une semaine avant, je me suis préparé en écoutant en boucle les derniers AVATAR, histoire d’habituer mes oreilles à cette future déflagration sonore !
DREAD UNION BLOOD
Une fois arrivé sur place et m’être garé sans problème, je monte les escaliers en fer pour arriver tout en haut dans la salle. Ayant déjà vu des concerts là-bas, je suis content d’y retourner, d’autant plus que, comme dans mes souvenirs, la salle est de bonne taille et la scène est relativement grande pour que les groupes puissent évoluer sans gêne.
À peine le temps de dire bonjour aux copains, qu’une petite intro démarre et que les lumières s’éteignent. Elles resteront, d’ailleurs, quasiment tout le temps dans cet état durant le set des DREAD UNION BLOOD, alourdissant encore plus l’ambiance musicale.
Contrairement à ce que je craignais vu la différence de style avec BLACKRAIN, le public ne s’est pas enfui dès les premières notes. Je suis même surpris que la salle se soit aussi bien remplie. Bon, comme je le disais plus haut, déflagration sonore il y a !
DREAD UNION BLOOD
Musicalement, j’aime bien. La lourdeur de la musique est intéressante mais malheureusement, pour moi, le chant n’est pas du tout mon style. Comme l’a dit tout le long de leur set le chanteur : « Il y a les métalleux devant et les hard-rockeurs derrière ». Donc, je suis resté derrière, lol !
Ce qui est cool tout de même, c’est que tout le long de son set, celui-ci avait une pensée pour tous les gens, qui comme mes camarades et moi, n’apprécient guère leur genre musical. Mais il est vrai que dans le style, c’est bien fait et que ça plaît. Seulement pour moi, c’est trop violent, la voix est vraiment trop grave et il manque un chouïa de mélodies.
Bref, le set se termine au bout d’une heure sous une chape de plomb. Le public devant la scène a l’air ravi… et moi, beaucoup moins. Evidemment.
Repos obligatoire après cette explosion sonore et direction pause hydratation et ravitaillement.
BLACKRAIN
Le changement de scène est relativement rapide et en voyant toutes les copines qui se ruent devant la scène, je me dis que les BLACKRAIN ne vont pas tarder. Il est 22 h, lorsque les hauts-savoyards montent sur scène. Le groupe arrive conquérant devant une salle toute acquise à sa cause. Et en lisant l’expression de joie sur le visage des musiciens, je me rends compte qu’il n’y a pas que le public qui est content. Les BLACKRAIN sont venus jouer sur leurs terres et ça se voit !
Lumières sombres, premiers accords, et c’est parti pour plus d’une heure de rock‘n’roll. Dès que l’entame de « Eat you alive », suivi sans temps mort par « Back in town » déboule, l’ambiance s’échauffe. Les deux titres de leur récent album « Released » sont acclamés par le public. Quelle belle entame de concert !
« Rock’n’roll is dead » qui a précédé « Mind Control » voit les spectateurs hurler leurs joies. Il est vrai que leur premier album « License to thrill » fait toujours des adeptes, malgré le nombre d’années qui séparent ce disque du dernier.
BLACKRAIN
La setlist se concentre sur leur dernier album mais les BLACKRAIN passent aussi en revue toute leur discographie. « Dead boy » est le premier titre de « Lethal dose of ». Il est immédiatement suivi par l’incontournable « Innocent Rosie ». Là, on ne tient plus le public ! Ça commence à pogoter de partout. L’atelier est en feu ! MAX dégote toujours des solos dont lui-seul à le secret et SWAN a toujours ce timbre inimitable. Nous voilà dans l’ambiance glam du soir ! Je kiffe !!
« Blast me up » continue de mettre le feu parmi les glameurs et les glameuses. Tout le monde est aux anges, l’ambiance est géniale.
Après ce déchaînement de gros son, c’est la superbe ballade « For your love » qui vient poindre le bout de son nez, histoire de calmer un peu le jeu. C’est vrai que ça commençait à devenir chaud bouillant devant !
BLACKRAIN
« Il est temps de vous offrir une petite surprise ! » nous dit SWAN avec un grand sourire envers son complice de toujours, MAX. Et le groupe quitte la scène. Seul au-devant de la scène, ledit guitariste nous entame son « One last prayer ». L’occasion pour chacun d’entre nous de découvrir ce que pourrait être la teneur de son futur album solo. Eh oui, MAX a lancé il y a quelques semaines un crowdfunding pour tenter l’aventure en solo. D’ailleurs, sur ce morceau, il est seul au monde avec sa guitare et charme littéralement toute la salle.
Après une ovation du public, les BLACKRAIN remontent sur scène pour jouer deux morceaux de leur dernier album, « Electric blue » et « Killing me » sont exécutés à la perfection.
Vient ensuite le fameux titre dédié à une de leur fan « Jenny Jen ». Hurlements de joie des fans devant la scène. On ne les tient plus ! Le zénith est bientôt à son apogée car après « Run tiger run », c’est » True girls are 16″ qui est donné en pâture au public en liesse. MATT, le bassiste, virevolte de partout faisant vrombir ses lignes de basses, sous les coups de marteau de FRANCK. L’osmose du groupe se ressent dans toute la salle. Quel concert !
BLACKRAIN
Après « Overloaded » et « Rock your city », SWAN nous interpelle : « Est-ce que vous êtes prêts à chanter avec nous ? Vous n’avez jamais entendu ça ailleurs ! ». Et c’est sur le « Ho hey hey hey » de « It Begins » que l’assistance est amenée à donner de la voix. On atteint le dessus du panier avec ce morceau. C’est devenu un incontournable du groupe. Le public s’époumone, mais se plante, comme c’est souvent le cas à chaque fois que ce titre est interprété, mdr ! C’est vrai qu’il n’est pas facile d’approche tellement on est habitué à l’interpréter différemment.
Le concert est vraiment excellent, et le son est aux petits oignons pour le groupe.
« Pour finir, c’est une chanson triste que nous allons vous jouer », nous dit SWAN. « Mais nous on a voulu qu’elle soit joyeuse et rock‘n’roll ! ». C’est donc avec « Rock my funeral » que les BLACKRAIN concluent leur set. Quel morceau génial ! Ça pète dans tous les sens et il déménage tout sur son passage.
Le groupe devait terminer sur ce morceau mais SWAN ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, et nous annonce : « Si vous faites du bruit, on revient pour vous faire un dernier morceau ». L’Atelier ne se fait pas prier et hurle comme jamais ! Les BLACKRAIN nous reviennent comme promis pour nous faire une petite reprise. « Ce titre rappelle un peu notre aventure ! », ce n’est donc pas un petit TWISTED SISTER, comme ils ont l’habitude de jouer, mais « It’s a long way to the top », le fameux titre d’AC/DC. C’est l’euphorie dans la salle ! Tout le monde se bouscule pour se jeter devant la scène. C’est du gros délire !
Ça y est, c’est fini. Les BLACKRAIN saluent la foule en remerciant le public d’être venu nombreux et font l’éternelle photo finish.
Tout le monde a le sourire aux lèvres, persuadés qu’on a assisté, encore une fois, à une belle prestation de BLACKRAIN. Et comme d’habitude, depuis qu’ils se sont séparés de leur ancien manager, les quatre compères nous retrouvent pour signer des autographes, prendre des photos et discuter du bon temps avec les fans présents.
Il se fait malheureusement tard et je dois songer à rentrer. Avant de partir, je vais saluer les musiciens. Bouh, c’est fini ! Pas grave, je les reverrai le 17 juin prochain pour la fête de la musique à Ayze, na !!