Allez, aujourd’hui je suis vachement content car premièrement je vais revoir STEVE ESTATOF en live et deuxièmement je retourne à la case Les Arts dans l’R à Péronnas. Ceux qui ont suivi le webzine et le report de SILVERTRAIN savent que j’y suis allé il n’y a pas très longtemps et que j’adore ce lieu. Sans compter que retrouver RAPH et LOETITIA, les patrons de l’endroit, est toujours un pur bonheur.
Report et Photos : TI RICKOU
Pour se garer aux Arts dans l’R, c’est toujours les doigts dans le nez et même si, aujourd’hui, je ne risque pas de louper la première partie de ce soir vu qu’il n’y en a pas, j’aime toujours arriver un peu en avance pour papoter avec les copains et les copines, m’installer tranquillement autour d’une table et boire un verre en attendant le début.
STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R
Tiens, MARKUS FORTUNATO est attablé avec les copains ! Je le charrie en lui demandant pourquoi il n’est pas dans les loges et là j’apprends qu’il n’est pas dans le groupe ce soir… Ce qui est bien avec les concerts de STEVE, c’est qu’il est comme un Kinder, il y a toujours des surprises.
La deuxième surprise du soir, ça va être le bassiste. Je ne le connais pas. A la batterie, MIKE le frère de STEVE a repris sa place. A part STEVE, rien à voir avec le groupe que j’avais vu à Rillieux-la- Pape la dernière fois. En plus, d’entrée de jeu, je vois que le concert ne va rien à voir non plus avec le dernier. STEVE est sur le mode punk rockeur et ce soir ça va déménager gravement sa mère-grand. Effectivement, les morceaux joués sont axés punk-rock.
STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R
STEVE est déchaîné. Il a décidé en plus de continuer à nous la jouer Kinder et en plus un Kinder en mode poisson d’avril !
Allez, il passe à la guitare tout seul sur scène. On calme un peu le tempo avant qu’il nous explique que ce soir, il va rejouer avec les musiciens d’un de ses tout premiers groupes, les PACEMAKER. Ils n’ont pas joué ensemble depuis trente ans. L’un va passer à la guitare et au chant, MIKE cède la batterie, STEVE ESTATOF prend quant-à lui la basse. Et c’est parti pour des morceaux de l’époque avec STEVE au choeurs. Donc là, on rentre dans un monde que je ne connaissais pas. STEVE s’éclate, enlève son T-Shirt. Il est heureux comme un poisson dans l’eau.
STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R
La partie du show avec les PACEMAKER se termine, STEVE repasse tout seul à la guitare pour nous interpréter un ou deux morceaux avant d’être rejoint à nouveau par son frère à la batterie et d’appeler MARKUS FORTUNATO pour faire un boeuf sur un bon vieux rock ‘n’ roll. Eh oui, quand je vous disais que c’était la soirée des surprises !
Et ça ne va pas s’arrêter là. Sous l’insistance du public, il y a un rappel. Pour la fin du show, STEVE demande à RAPH de venir sur scène. Pour ceux qui ne le savent pas, RAPH, en plus d’être le patron des Arts dans l’R, est aussi le guitariste de DIESEL DUST.
STEVE ESTATOF aux Arts dans l’R
STEVE va se mettre lui à la batterie et MARKUS FORTUNATO revient prendre la basse pour les accompagner. On va encore avoir droit à de l’inédit ! Tout ce beau monde est heureux de jammer ensemble. Le public bien présent ce soir est bien-sûr trop heureux de vivre ce moment.
Un concert un peu à la Scoubidou de STEVE ESTATOF mais surtout un concert fait avec le coeur et une grosse dose de rock’n’roll. En tout cas, si vous pensiez que ce n’était pas la peine d’en être et que vous l’aviez déjà vu sur scène, sachez que les concerts de STEVE sont tous forcement différents. Ce soir, il avait envie de se la jouer comme ça et il l’a fait… Et moi, j’y étais !
Un grand merci aux Arts dans l’R, on remet ça quand vous voulez les copains ! J’espère sincèrement y passer encore beaucoup d’autres grands moments comme celui de ce soir !!
THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne
Report et Photos : TI RICKOU
Bonne nouvelle ! Les MERCY KILLS débarquent d’Australie pour jouer chez nous. Oups, c’est à Saint-Etienne que ça se passe, chez mon copain James au Thunderbird. Ce n’est pas que je n’aime pas y aller mais en ce moment les conditions atmosphériques ne sont pas favorables… surtout par là-bas ! Mais bon, pas de neige à l’horizon, en plus ils passent tard (pas avant 22h). On est rock’n’roll ou pas ? On the road again, direction l’antre des Verts !!!
Cool, j’arrive un peu en avance et j’ai même le temps de manger une putain de galette de tueur à l’annexe en face. Et ? Eh ben, j’ai en fait loupé un groupe et la moitié d’un autre. Sérieux, je croyais qu’il n’y avait pas de première partie ! Mais vraiment, hein…
THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne
Heu bon, je descends… et je remonte très vite. On va dire que j’ai loupé les deux groupes… J’en profite pour papoter avec les MERCY KILLS de l’Australie, des groupes australiens. Je suis content, ils sont étonnés que je connaisse les DEADTHINGS ! On va pouvoir papoter un long moment car du coup, pour les voir live, je suis très en avance. Finalement, quand on descend dans la salle pour le début du concert, il est déjà l’heure des sorcières !
En tout cas, je m’en fous, je suis aux taquets. Je suis content car il y a pas mal de monde et ça c’est une méga bonne nouvelle !
THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne
Les MERCY KILLS vont tout de suite nous réveiller car ils ne sont pas venus d’Australie pour enfiler des perles. Et si j’avais pu à un moment donné regretter d’avoir fait le déplacement, ça va s’envoler dès les premiers accords ! Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ce groupe, ils ont la parité totale : un garçon (JOSH BLACK) à la batterie et un garçon (MARK E.) à la guitare et au chant plus une fille (NATHALIE GELLE) à la guitare et une fille (JEN X.) à la basse.
Et les copines ne sont pas là pour faire tapisserie ni pour jouer les faire valoir. Elles sont là, comme leurs copains, pour faire du rock !
THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne
Les MERCY KILLS bien qu’ils viennent du pays des kangourous ne donnent pas dans le hard boogy. Leur musique est un résultat des diverses influences des membres du groupe. Selon les morceaux c’est plus new wave, plus sleaze, plus metal ou plus rock. En tout cas, leurs morceaux donnent envie d’imiter les kangourous et de sauter partout ! Et ce n’est pas une corde cassée qui va les perturber. Pendant que le guitariste la change, le groupe nous fait une anim’. Tout ça dans une bonne humeur qui ne fait pas retomber l’ambiance, bien au contraire !
Scéniquement, ça le fait. Malgré la taille de la scène, eh ben ils bougent ! MARK E. en profite pour aller au milieu du public prendre son bain de foule et ledit public est emporté dans leur univers où l’on ne s’ennuie jamais. Les morceaux sont dans le pur esprit punk rock : courts. Les filles chantent aussi sur certains morceaux. Ca se marie admirablement avec la voix du chanteur.
NATHALIE GELLE tente plusieurs fois de nous parler en français et ça le public français l’apprécie.
Les titres défilent à la vitesse de ma grand-mère en surf sur la barrière de corail. Moi je me prends une méga tarte ! J’adore les nouveaux morceaux qu’ils nous font. Un album doit sortir bientôt et d’après ce qu’on a entendu il devrait être très bon !
Leur set malheureusement va être très intense mais court car il est très tard et le Thunder doit arrêter de diffuser de la musique. Bon du coup, je suis encore plus dégoûté que le groupe précédent ai fait durer son set si longtemps. Enfin bref. Je vais quand même prendre le temps de faire des photos,. Je repapote avec eux car ils sont tous les quatre vraiment adorables. J’ai du mal à redescendre du concert et encore plus de mal à partir !…
Encore une fois, my friend James a eu le nez fin en faisant jouer les MERCY KILLS car malheureusement il y a peu d’endroits en France pour ce genre de groupes ou de musique. Et vue, encore une fois, la prestation du groupe, on se demande vraiment pourquoi.
THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne
Heu, je croyais vraiment qu’il n’y avait plus de concerts avant mon départ en vacances… J’avais oublié que le Fast & Loud Festival s’était greffé depuis deux ans sur les festivités d’été de la ville !Et cette année, la soirée Fast & Loud tombe non seulement fin juillet mais en plus la tête d’affiche n’est rien d’autre que les LORDS OF ALTAMONT !!
Donc bien sûr, cela donne : « Chérie, on va faire un tour à Mâcon ?… Heu, Qu’est-ce que tu crois, c’est beau Mâcon par une nuit chaude d’été !! Et en son et lumière, SVP !!!…. Bon d’accord, le son est rock, lol !! ». Et avec la promesse d’une grosse glace, on est partis !
A Mâcon, ils ne font pas les choses à moitié : une partie des quais est fermée. Malgré tout, je me gare facilement et je trouve la scène fastoche. En avance !!!! Ouiiiii !!!! J’ai même le temps de manger un bout mais je suis obligé de revenir vers la scène en courant (si, si, c’est possible, le tout c’est la motivation !!).
DEAD CROWS
Scène superbe, grande et avec les DEAD CROWS qui sont déjà là pour ouvrir les hostilités. Bon, DEAD CROWS, ce sont les locaux de la soirée… et une découverte pour moi. La seule chose que je sais, c’est qu il y a MATT ASSELBERGHS (NIGHTMARE) à la guitare et comme sont autre projet solo se nomme SANGDRAGON et que ça déboîte un max sa mère-grand en tongs, je me méfie !!
Heu, MATT a un look à la DANKO JONES avec un gilet et en plus de jouer de la guitare, c’est lui qui chante… Et putain, il a une putain de voix rocailleuse qui colle superbement à la musique. Quant-à la musique, c’est du putain (je dis beaucoup putain sur ce coup-là, non ?) de fucking rock qui déboîte aussi sa mère-grand mais dans un style que j’affectionne et les morceaux sont terribles !
Je craque carrément !! Je suis prêt à me flageller pour ne pas les avoir découvert plus tôt. En plus en live, ça déménage aussi son grand-père en charolaises !!
Ils sont tous les trois aux taquets. Très à l’aise sur scène – bien-sûr ! – ils emmènent le public très nombreux dans leur univers. Ouah, la baffe méga spéciale qu’ils me mettent !
A un moment, ils font monter des copines et copains pour des faire les chœurs et ensuite un autre copain pour un morceau. Voilà, c’est vivant, bien fait et j’ai déjà hâte de réécouter leurs morceaux (la chro est en ligne !!). Bon, je n’ai plus de grands-parents à déboîter, ça tombe bien, leur set est fini.
Cette soirée commence méga fort et méga bien. En plus, je ne l’ai pas encore dit mais le son est superbe, ce qui n’est pas évident en plein air. Je rejoint leur stand merch’, histoire de papoter un peu avec les DEAD CROWS en attendant la suite.
Et la suite va venir assez vite avec l’arrivée sur scène des LULLIES qui ont fait le déplacement de Montpellier. Bon, d’entrée de jeu, on comprend qu’ils ne sont pas sur l’affiche du Fast & Loud 7 par hasard. C’est totalement dans le style qu’affectionne l’asso : du punk rock, limite garage. Là on a un mélange d’HELLACOPTERS et de RAMONES… avec une bonne dose RAMONES quand même !
C’est énergique, bien fait. Les musiciens sont jeunes mais envoient la sauce. Pourtant, bizarrement, au fil des morceaux, je m’ennuie. Pourtant j’aime bien ce style… J’en remets une couche, c’est bien joué, bien fait… bien propre… Ah ça doit être ça, c’est un peu trop propre. Il leur manque un grain de folie, un lâché des musicos.
Tiens, j’aime bien le morceau chanté par le bassiste, c’est différent. Je préfère. Autour de moi, les purs et durs sont aux taquets et l’ambiance est très bonne.
Petite pause que je passe à admirer Mâcon sous ses habits de lumière. C’est vrai que j’adore les villes la nuit et là, je kiffe grave.
THE LORDS OF ALTAMONT
Bon chérie, c’est l’heure où toi tu vas reculer car en provenance des USA, les LORDS OF ALTAMONT déboulent comme un gang de motards méchants avec les couleurs dans le dos et le rock dans les tripes ! Si certains ne comprenais pas mes commentaires sur le groupe précédent, il n’y a qu’à regarder les LORDS ! Ca sent l’alcool, les filles, c’est sale, rock à souhait ! Ils ne se contentent pas de jouer, ils vivent leurs morceaux.
Et l’orgue va vite le comprendre car le chanteur JAKE « The Preacher » CAVALIERE, fidèle à son habitude le maltraite grave. Il y aurait un numéro pour « SOS Orhue en Danger », je l’aurais composé !!. JAKE le secoue, le penche, monte dessus…
Le public est aux anges. Encore une fois (j’avoue les avoir vus un certain nombre de fois dont une avec DAVIS des légendaires MC5 à la basse), les LORDS OF ALTAMONT en live, c’est la tuerie assurée !… Même si je trouve que ce line-up est un poil en-dessous des derniers que j’ai vus. Mais là, je chipote car quoi qu’il en soit, leur musique et leurs prestations en live sont toujours de grandes tartes dans la tronche !!
Bon, il est tard. Je dis au revoir aux copains et aux orga. Je retrouve mon allergique aux claviers (même garage) au fin fond de l’esplanade. Heu, c’était pas la peine chérie, parce que même d’où tu es, on entend très très bien ! Cette soirée mâconnaise se termine avec en souvenir un CD de DEAD CROWS que je vais bien sûr écouter à donf pour le retour !!
PS : pour ceux qui seraient dègu’ d’avoir loupé les LORDS OF ALTAMONT, séance de rattrapage au Brise-Glace d’Annecy et aux Abattoirs de Bourgoin Jallieu possible… mais il faudra attendre octobre !Quand au Fast & Loud, ça va être plus long puisqu’il va falloir attendre jusqu’à l’année prochaine pour la 8ème édition !!!
La destination du soir est la capitale des gônes, Lyon et plus précisément le Trockson, bar-concert situé en début des pentes de la Croix-Rousse.
La bonne nouvelle, c’est que j’aime beaucoup cette endroit, petit frère du Thunderbird Lounge de Saint-Etienne. Un endroit qui suinte le rock’n’roll par tous les pores !!
La mauvaise nouvelle, c’est que pour y acccéder la route va être remplie d’embûches. Bon, l’OL joue à 17h, en arrivant à 20h, ça devrait être bon. Heu… perdu ! Les supporters du club de foot ont décidé de boire pour oublier la défaite de leur équipe et ils convergent tous, comme nous, vers le centre-ville. Pas bon, pas bon du tout ça car ces braves gens vont aussi chercher à se garer ! Gagné ! Les trois parkings pas trop loins de la salle sont full. Et le quatrième ? Yes, c’est encore bon… de justesse !
HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS
Mais cool, je suis garé. Maintenant, je n’ai plus qu’à marcher et les pentes, ça monte un peu ! Dur, dur la vie de hard-rockeur ! Du coup, le temps passe et je me demande sérieusement si je vais y arriver à temps. La réponse après une courte page de publicité !! Non, je déconne, on n’est pas vénal chez W.T.R. !!
Bon, je finis quand même par arrivé et ouf, les copains de HIGH-SCHOLL MOTHERFUCKERS sont devant le bar… donc ils n’ont pas commencé à jouer. On a même le temps de papoter deux minutes avant de descendre pour le début du concert.
Et c’est parti ! En provenance de Paris, France, les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ouvrent les hostilités… ou pas car leur guitariste à des petits problèmes techniques. Décidément, c’est une soirée pleine de rebondissements !
HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS
HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS
Mais bon, ça va être vite arrangé et là, c’est bel et bien parti pour du glam punk-rock des familles. Malgré le manque évident de place sur scène, ils assurent comme à leur habitude le show. Leurs morceaux mettent le feu au public de plus en plus nombreux (toute proportion gardée, on est dans une cave quand même !) ; public composé de fans de ce style, bref de connaisseurs. Et on ne va pas être déçus car les HIGH-SCHOOL y vont à donf et plaisantent entre les morceaux. La set list mêle anciens morceaux et nouvelles compos. Yes, c’est cool d’entendre en live des titres du nouveau CD !
Bon allez, ils nous préviennent : « Ceci n’est pas une reprise des RAMONES mais un morceau en hommage ». Et ce morceau fait son effet !! Il fait de plus en plus chaud en bas.et malgré cela, ils enchaînent titres plus glam sleaze et morceaux plus hard pour le plus grand bonheur des personnes présentes.
Allez, cette fois-ci, ils nous jouent un petit RAMONES des familles (punk-rock of course !) pour finir. Ouah, c’est fini ! Sniff, j’en voulais encore moi du « c’est bon dans les esgourdes » !
THE JOYSTIX
Allez, petite pause avant d’y retourner pour les hongrois de THE JOYSTIX. Eh oui, la même affiche que le split CD qui vient de sortir ! Et c’est top car THE JOYSTIX, j’en veux moi ! Et d’ailleurs, je suis le premier à descendre lorsque retenti la sonnerie. Le concert commence et c’est reparti comme en 70.
Heu tiens, ce n’est pas leur batteur habituel ! Ah mais oui, c’est le batteur des FLYING DONUTS qui le remplace pour la tournée. Et il assure ! En tout cas, ça le fait.
Les JOYSTIX vont eux-aussi puiser dans leurs divers CD pour la set list de ce soir avec bien-sûr des nouveaux morceaux. I am happy ! C’est trop bien ! J’adore leur glam hard et en live, c’est vraiment excellent. Tout le monde est content et il y a une très bonne ambiance dans la salle.
THE JOYSTIX
THE JOYSTIX
Le public est très réceptif, les musicos s’éclatent, bref du bonheur en barre jusqu’au « C’était le dernier morceau, au revoir ». Heu, pas d’accord, mais pas d’accord du tout ! On en re-veut nous de leur sleaze hard ! Yes, ils reviennent ! Mais ils sont un peu embêtés, surtout le batteur qui nous dit » Ben comme moi je ne fais que remplacer, je n’ai appris que les morceaux de la set list… ». Normal ! Mais pas de problèmes, les JOYSTIX en refont un. Ca c’est rock’n’roll !!
Allez, c’est fini. Je leur laisse un petit moment de récupération, et je les attrape ainsi que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS pour leur faire une petite interview maison en commun. Bon, pas longue l’interview car les JOYSTIX repartent directement en Hongrie pour quelques jours de relâche avant que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ne les rejoignent là-bas pour quelques dates. Ils ne se quittent plus quoi… mais c’est pour notre plus grand bonheur !
Allez, on se dit à plus, et je prends congé des copains et copines. Maintenant, il faut marcher pour récupérer la voiture mais bon, dans ce sens, ça descend !! En fait, je m’en tamponne e coquillard, j’ai encore sur les lèvres ce sourire banane que seule une soirée glam sleaze peut me donner.
Bon allez, ce soir changement total de décor, direction l’autre pays du fromage, la Suisse. Bon pas trop loin quand même, juste après la frontière, pratiquement à Genève pour un festival 100 % groupes de filles. Heu non, ne rigolez pas, j’y vais juste pour la musique, moi ! Mais c’est vrai que W.T.R. sera en force ce soir car Steve*74 et Seb 747 sont de la fête. C’est d’ailleurs parce que je ne pouvais pas décemment les laisser affronter une horde de filles tout seuls que je viens avec eux.
Bon, trop facile à trouver, trop facile pour se garer, ça commence très bien l’histoire. Je suis un peu surpris car les autres éditions de ce fest se passaient en plein milieu de la campagne, dans les champs et là on est en plein centre de la ville sous chapiteau géant. Mais il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse, les chapiteaux sont super bien aménagés, les stands de nourriture sont biens et pas chers (pour la Suisse), les boissons sont à un prix raisonnable (enfin pour ceux qui boivent de l’alcool bien sûr !).
Après mon dernier concert où il y avait 98 % de mecs dans la salle, ça me fait un choc thermique de découvrir autant de filles pour un concert de rock. Il est tôt mais il y a déjà pas mal de monde dont une majorité de suissesses.
En parlant de suissesses, c’est un groupe suisse qui ouvre les hostilités : BLINDFOLD. J’avais vu qu’elles étaient quatre mais là c’est en formule trio qu’elles arrivent. Heu, c’est jeune, vraiment très jeune tout ça. Et au niveau de l’âge (pas sûr qu’elles puissent commander une bière au bar) et niveau scénique et musical. D’ailleurs la bassiste va nous expliquer qu’elle est passée à la basse il n’y a vraiment pas longtemps. Ca sent le remplacement de dernière minute ça !
Mais bon, en sachant tout ça, les filles se débrouillent plutôt bien. Surtout qu’elles n’ont pas choisi la facilité en reprenant des covers. Elles ont leurs propres compos et ça déjà ça marque des points.
Sinon on est un peu dans un style rock RUNAWAYS. Pas désagréable.
THE FOXY LADIES
Une petite pause qui va être assez courte. On est en Suisse, il faut respecter l’horaire et sur ce coup ça m’arrange. Et c’est un des groupes qui m’a fait venir ce soir qui va monter sur scène : les lyonnaises de THE FOXY LADIES.
Heu là, vous devez vous demander pourquoi je vais en Suisse voir un groupe de la région lyonnaise ? Ben parce que j’essaie de les voir live depuis un bon moment et qu’il se trouve que mon agenda ne correspond pas au leur ! Elles passent en première partie de NASHVILLE PUSSY à Lyon et moi je vais voir NASHVILLE à Mâcon. Enfin bref, pas bon sur ce coup-là !
Et pourquoi je veux tant les voir ? Bah, fallait suivre les chroniques d’album. J’ai adoré leur EP et je veux voir ce que ça donne en live. Et putain, d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas le regretter ! THE FOXY LADIES, ça déménage grave ! Les nombreuses scènes qu’elles ont faites leur ont apporté une véritable aisance sur scène.
La guitariste et la chanteuse sont vraiment terribles en live. La bassiste et la batteuse ne sont pas en restent et leurs morceaux sont des bombes live !!
Elles vont nous faire en plus un cover de SINATRA (oui oui, je n’ai pas abusé de substances illégales en Suisse) mais à leur sauce bien sûr et un putain de cover de « Rock’n’roll » de LED ZEPPELIN à faire vomir d’horreur tous les covers bands du groupe qui trouveraient que cette version est irrespectueuse. Mais moi bien-sûr, je suis aux anges ! Je m’en, fous totalement que ce ne soit pas comme l’original ! C’est ça d’ailleurs qui est intéressant. Les filles le jouent à leur manière et de façon musclée. je suis fan !
Allez, c’est fini… ou pas car bien-sûr on en reveut du c’est bon ! Elles reviennent pour deux morceaux dont un qui devrait être sur leur futur album. Et vue la qualité du morceau, j’ai hâte d’entendre l’album.
Allez, grosse prestation des FOXY LADIES. Moi je suis déjà heureux d’être là, tout le reste ce ne sera que du bonus.
Mais bon, je ne vais pas les laisser partir comme ça, il faut absolument que je me les chope… heu pour une interview bien-sûr bande de mauvaises langues ! Allez, Seb est bien-sûr là pour m’aider à les filmer au cas où je n’y arriverais pas tout seul. C’est bizarre comme les gens peuvent être serviables à certains moments, surtout lorsqu’il s’agit d’aller en loges avec trois musiciennes !
BARBE-Q-BARBIES
Je profite de la pause pour faire l’interview mais j’avais oublié qu’on était en Suisse, donc je n’ai pas encore terminé que j’entends les premières notes du groupe suivant !
Du coup, à peine fini l’interview, retour à toute vitesse dans la salle où je découvre que ça s’est vraiment vraiment garni. Mais rien ne peut arrêter Ti-Rickou pour aller faire de belles photos pour le webzine ! Heu, oui, surtout quand ce sont de belles finlandaises sur scène. D’accord ! C’est des BARBE-Q-BARBIES dont il s’agit.
Les BARBE-Q-BARBIES, moi je veux les voir ! Et putain j’ai bien raison ! C’est énorme ! Ca déménage grave. Elles-aussi, elles savent ce que c’est que faire du live. Et elles – comme d’ailleurs les FOXY LADIES – utilisent tout l’espace disponible, même l’avant scène pour faire le show.
Leurs morceaux sont justes énormes. Tout le groupe est vraiment impressionnant. Je prends direct une grosse baffe comme si j’en avais encore besoin. Mais je dois être un peu maso sur les bords car j’aime ça.
Leur show n’est pas basé sur leurs attraits féminins, on est vraiment dans du pur hard rock’n’roll. Je ne sais plus où donner de la tête : je regarde la guitariste et d’un seul coup j’ai la chanteuse à coté de moi. Leurs morceaux sont vraiment excellents en live.
Le public suisse qui est un public de connaisseur met une superbe ambiance.
En plus, elles font participer le public en le faisant chanter. Je ne comprends pas ce que je chante, mais c’est pas grave ! Bref, c’est si énorme que même moi je n’arrive pas à trouver mes mots, c’est pour dire !! Bon du coup on n’a même pas le temps de s’en rendre compte que c’est déjà fini. Sniff !
KILL THE MAYOR
Mais comme c’est un festival sympa et bien fait et qu’en plus elles sont adorables, elles vont venir au stand merchandising. Nous on attend poliment pour papoter, acheter le petit CD, le faire signer. mais elles n’étaient toujours pas là lorsque le dernier groupe de la soirée, le trio italien de KILL THE MAYOR commence à jouer
Du coup, on se dirige un peu désappointés vers la scène. Heu là, changement de style musical. On bascule de l’autre côté de la force – pas dans le metal extrême, faut pas déconner. Elles, elles sont plutôt branchées rock punk garage. Et elles le font bien ! Mais bon c’est du punk-rock garage, hein ?
Ca va vite, les morceaux sont assez courts et même si elles aussi sont habitées à la scène et que c’est des filles, c’est quand même pas le style que je préfère.
Alors quand un responsable du fest me signale que les BARBE-Q-BARBIES sont à leur stand, je n’hésite pas une seconde, je m’éclipse direction le merch’ !! Et là j’ai l’impression de me retrouver dans un dessin animé de TEX AVERY, je ne vois que des loups qui ont la langue qui lèche le parquet. Et là, en plus d’être de super musiciennes, elles sont tout bonnement adorables. Elles se prêtent au jeu des photos avec grand plaisir nous demandant même de faire des photos d’elles avec leurs téléphones. Elles ont pris énormément de plaisir à jouer là et putain, ça se voit !
KILL THE MAYOR
Pendant ce temps, les italiennes continuent à envoyer le bois. C’est vraiment très bien fait et leurs morceaux tiennent vraiment la route. Mais bon, ce n’est décidément pas un style de musique qui m’accroche bien longtemps… Ou alors, c’est que les deux grosses tartes que j’ai pris juste avant qui m’ont carrément désorienté. Et pourtant comme dirait Seb : mais elles sont bonnes les italiennes ! Il parle de musique, bien évidement. On ne fait pas dans le Donald Trump à WTR !
Bon allez, elles vont terminer leur show. Nous, on dit au revoir aux nouvelles copines qu’on s’est fait ainsi qu’aux organisateurs avec qui on décide de garder le contact pour l’année prochaine… surtout s’ils ont une programmation de ce calibre-là la prochaine fois ! Cette année, ils nous ont vraiment gâtés. En plus ils nous ont fait faire un tour d’Europe du rock et, cerise sur le gâteau les petits copains, je ne vous l’ai pas dit : c’était gratuit !
Bon, je suis content. Je vais pouvoir renter en écoutant le CD des BARBE-Q-BARBIES, la route sera moins longue. Horreur ! Malheur ! Enfer et damnation ! Je n’y crois pas ! J’ai perdu mon CD dédicacé ! Et là, je suis dégoûté. Les Dieux du hard-rock sont parfois cruels !!!
Allez malgré tout, long live rock’n’roll !!!… mais au féminin !