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GHOST à la LDLC ARENA

GHOST à la LDLC ARENA
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Aujourd’hui, c’est cool, on est samedi et on ne travaille pas ! J’en profite pour partir au concert de GHOST avec des amis. Bien-sûr, avec une date pareille, on remplit la voiture. Le problème, c’est que c’est soir de match pour les Lyonnais et on s’attend à avoir du monde sur la route de la LDLC ARENA. Ouf, le match n’est qu’à 21h et du coup on se gare tranquille.

On rentre vite dans la salle. C’est super bien organisé et donc là aussi, c’est cool.

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Crédits photos : RYAN CHANG
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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Il y a pourtant une énorme nouveauté pour ce concert : les portables sont interdits. A l’entrée, on nous donne des pochettes individuelles dans laquelle on doit mettre son téléphone. Les petits malins découvrent bien vite que ces pochettes sont impossibles à ouvrir et qu’elles ne seront réouvertes qu’à la fin du concert. Ca va faire du bien !

Pour ma part, c’est la toute première fois que je viens à la LDLC Arena. Il est 19h30 lorsque je prends mon siège et je me rends compte que cette salle est vraiment bien faite. Sur les places assises, on n’est pas loin de la scène et où qu’on soit, on voit bien. Je fais la comparaison avec un de mes amis entre cette salle et la salle de Paris Bercy. Nous tombons d’accord sur le fait qu’ici c’est nettement mieux. Pour les concerts, c’est carrément une super salle. Et le public ne s’y est pas trompé parce qu’à vue de nez, on n’est pas loin d’être complet.

Comme je suis un peu en avance, j’ai le temps d’aller me boire ma petite boisson d’avant concert mais cette fois-ci, ce n’est pas de la bière mais du vin rouge, mieux calibré pour commencer la messe GHOST.

Je suis personnellement le groupe GHOST depuis plusieurs années. C’est un groupe qui passe régulièrement en France et je les ai déjà vus plusieurs fois en concert dont celui de l’Olympia, du Hellfest, du Download Festival, du Radiant et de la Halle Tony Garnier à Lyon. En fait, en y réfléchissant, j’ai vu tous les Papes de GHOST (sauf le premier peut-être) ainsi que le Cardinal Copia et, il faut le dire, j’ai hâte de découvrir le nouveau Pape !

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

A 20h pétantes, ils éteignent les lumières et là, on apprécie tout de suite de ne pas avoir de portables car on se retrouve dans le noir. Ca fait bizarre, on n’a plus l’habitude. On sent l’ambiance monter. Comme les gens n’ont pas de tel, ils parlent entre eux. C’est super sympa.

C’est donc dans le noir le plus total que GHOST commence son 1er morceau. On entend résonner les premières notes de « Peacefield » (du dernier album) et le rideau tombe. Le public est direct en transe. S’ensuit un autre titre de ce nouvel album nommé « Skeletà » qui est sorti hier. On a eu beaucoup de chance ici car, hier justement, TOBIAS FORGE a effectué une séance de dédicaces à la Fnac de Lyon.   

Pour la petite histoire, en 2016, après le succès de l’album « Meliora », TOBIAS s’est séparé de ses musiciens. C’est donc le seul membre d’origine qui reste. Pendant des années on n’a pas su qui étaient les musiciens de GHOST mais suite à des déboires judiciaires, le nom de TOBIAS FORGE a été révélé. Ce n’est pourtant qu’en 2022 pour l’album « Impera » que l’identité de l’ensemble des musiciens a été révélée. De toute manière, pour faire simple, les musiciens sont nommés les « Nameless Ghouls ».

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

La set list qu’ils nous ont concoctée me plaît beaucoup car, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, ils ne font pas que des titres du nouvel album. On va aussi avoir des morceaux de « Meliora », cet album qui les a propulsés sur le devant de la scène. Ca tombe bien, on fête cette année les 10 ans de ce disque avec lequel ils ont tout de même remporté un Grammy Awards (à l’époque, ils sont même passés sur Canal +, c’est pour dire !).

Le public accueille les titres de « Meliora » avec plein d’applaudissements, c’est vraiment l’album phare de GHOST. Ils vont nous en jouer pas moins de 7 titres ce soir : « Cirice », « Devil Church », « From the Pinacle to the Pit » et ceux que je préfère, « He is », « Majesty », « Mummy Dust » et « Spirit ». Cet album est vraiment mis à l’honneur !

Sur les deux premiers chansons, TOBIAS FORGE porte le nouveau masque et une veste à paillettes. Pour la suite, il disparait et revient en fond avec le costume de Papa V Perpetua, le nouveau Pape. C’est donc en live qu’on découvre ce nouveau costume, un Pape violet portant une croix à l’envers. C’est notre nouveau Pape sataniste ! Il ne faudrait pas qu’il traine trop à Fourvière dans cette tenue… Les Nameless Ghouls portent des masques noirs et leurs uniformes. Ils sont anonymes du coup. Contrairement à la tournée « Meliora », ce soir il n’y a pas de bonnes sœurs qui distribuent des préservatifs. En revanche, on a des choristes masquées (l’une d’elle va également jouer du clavier) qui, lorsqu’elles déploient les manches de leurs tuniques, ressemblent à des espèces d’anges de la mort. Là aussi, c’est très théâtral.

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TOBIAS, en véritable maître de cérémonie, arrive à emmener la foule avec lui. Avec ses musiciens, il donne une vie aux textes. C’est super bien !

Si « Meliora » est mis en avant, le nouvel album n’est pas en reste. Après les deux premiers morceaux de la set list issus de « Skeletà », ils nous en joueront deux autres titres au cours du concert. On a donc la chance d’entendre pour la première fois en live : « Peacefield », « Lachryma », « Satanized » et « Umbra ».

Pour la mise en scène, c’est du GHOST : du grand théâtre, voire une scène religieuse. Ils ont leur look très Black Metal et un univers sataniste. Un crucifix géant est suspendu au-dessus de la scène et les éclairages sont portés dessus. C’est super bien fait. Les lights changent sur chaque chanson et comme chaque chanson a son thème, on en prend plein les yeux.  

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Comme je viens de le dire, chaque chanson a son univers donc la déco change à chaque titre. C’est à la fois épuré et beau. On a des vitraux géants projetés sur le fond de scène, ils changent à chaque fois. Parfois les vitraux se brisent, parfois ils changent juste de couleur. C’est très beau et ça a l’avantage de ne pas prendre de place comme l’auraient fait des décors à l’ancienne. En plus, la batterie est en hauteur, ce qui permet aux musiciens de profiter de toute la scène pour bouger.

La set list continue d’être déroulée mais on est maintenant en mode Best of des albums.  Leur mélange de Pop et de Metal te rentre très vite dans la tête. Ce qui est bien, c’est que contrairement à beaucoup de groupes qui essaient de casser leur image, GHOST reste du GHOST. Quel que soit l’album, on a la même sonorité et le public s’y retrouve.

Comme chaque chanson a son univers, on ne voit pas le temps passer. Ils en sont déjà à 16 titres lorsqu’ils nous jouent le fameux « Mummy Dust » sur lequel nous avons droit à une pluie de confettis et de billets GHOST. Je dis le fameux « Mummy Dust » car c’est un de leurs grands succès. La foule est emmenée dans l’union sacrée générée par TOBIAS.

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GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG

Une des spécificités de GHOST, c’est que les paroles de leurs chansons peuvent choquer certaines personnes cependant, il y a aussi beaucoup d’humour. C’est une vraie caricature de la religion, théâtralisée à l’extrême. Pas besoin d’être sataniste pour être pris dans l’ambiance. On se joue de la religion.

Et c’est sur « Monstrance Clock » d’« Infestissumam » leur 2e album sorti en 2013 que GHOST termine le set principal. Ils sont très fédérateurs. En fond d’écran, les paroles de la chanson s’affichent. Un copain qui était aux premiers rangs dans la fosse m’a dit que dans les caractères, on voyait des petits personnages imbriqués dans des poses très suggestives mais pour ma part, je ne m’en suis pas rendu compte. J’espère en écrivant ces mots qu’il ne m’a pas fait une blague ! Nous en tout cas, on est contents qu’il n’y ait pas de téléphone pour troubler ce moment de réunion parfaite, parce que là, ça a tout son sens… On entonne tous en chœur « Come together, together as one, Come together, for Lucifer son ». C’est d’autant plus facile que le texte de fin de la chanson est en boucle. On chante ensemble, on est heureux, c’est l’union sacrée. C’est vraiment un super moment avec une chouette ambiance.

Les membres de GHOST quittent la scène sous les applaudissements nourris. Mais nous on sait qu’ils ne sont pas partis pour de bon, alors on les attend. Et comme de bien entendu, quelques minutes plus tard, le groupe réapparaît pour un rappel.   

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Ils ouvrent ce rappel sur « Mary on a Cross ». Le public connait bien la chanson et chante à nouveau en chœur. S’ensuit « Dance Macabre ». C’est une chanson de l’album « Prequelle », leur 4e opus. C’est d’ailleurs sur cet album qu’ils ont fait, en 2019, la première partie de METALLICA.   

GHOST entame alors le dernier titre de la soirée : « Square Hammer ». TOBIAS FORGE a revêtu sa veste à paillettes violette et remis le masque du dernier album. La pyrotechnie, sublime, illumine la scène et met en valeur le logo géant GHOST qui a été descendu au milieu de la scène. Quel beau final !

Quelque part, je me dis : « C’est déjà fini ? », puis je regarde ma montre et là, je me rends compte qu’ils ont joué plus de 2 heures. Ah oui, quand même ! Le public se dirige vers la sortie. Les gens sont heureux et ça se voit. On a voyagé dans leur univers si particulier et moi, j’ai du mal à faire mon retour à la réalité.

GHOST est venu, nous a conquis, la messe est dite.

Un grand merci à LIVE NATION, GERARD DROUOT PRODUCTIONS et OLIVIER GARNIER pour cette soirée et à RYAN CHANG, photographe pour le prêt de photos !

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MARILLION au Casino de Paris

MARILLION au Casino de Paris
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Il y a des fois où tu es dans la capitale et les concerts auxquels tu aurais pu assister sont avant ou après ton séjour ! Là, je n’espérais rien et, à l’hôtel, je tombe sur l’annonce de la présence de MARILLION qui passe sur un week-end à Paris. Et c’est justement ce vendredi et ce samedi au Casino de Paris, grand week-end où je suis là pour le Disquaire Day !

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Questionnement : moi qui ai vu MARILLION 18 fois en concert et festival depuis 83 (dont 16 avec FISH et 2 avec HOGARTH – pour « Seasons End » et « Holidays in Eden »), avec le temps, suis-je prêt à les revoir avec STEVE HOGARTH ? Dans les 90’s, après les deux derniers concerts, je ne trouvais plus la magie d’antan et ce qui me faisait vibrer avec FISH, frontman génial. Mais comme on dit chez nous : « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ». Je décide donc de m’accorder la sagesse de pouvoir changer d’avis mais aussi l’indulgence envers STEVE HOGARTH qui « sévit » quand-même depuis 25 ans dans MARILLION !

Tout comme pour la Hollande, l’Angleterre, la Pologne, Berlin, le groupe a trouvé la formule : donner deux concerts en deux soirées successives dans les villes de leur tournée européenne. Ils avaient déjà testé la formule dans une précédente tournée et en avait même immortalisé le moment par la sortie d’un blu-ray.

Je me retrouve au Casino de Paris, dans cette salle magnifique que je n’avais pas encore inauguré pour un concert. Je prends la température du lieu dans le hall et le peu que j’entends de la 1ère partie (CONAL KELLY), ne m’attire guère ! Je ne suis pas le seul, beaucoup de gens traînent au bar, au stand de merchandising ou sur les moleskines. Le set de 1ère partie fini, je me dirige dans la salle.

C’est blindé de monde ! Je tente une infiltration sur les côtés, en vain. Difficile d’accéder au-devant de la scène. Du coup, je me retrouve sur le côté droit, au fond de la fosse. Je n’insiste pas, surtout qu’il y a du costaud ! Je discute, ça parle partout anglais ! J’apprendrai plus tard que plusieurs centaines d’Anglais ont pris le train du Channel spécialement pour l’événement !

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MARILLION au Casino de Paris

Déjà quelques notes de synthés retentissent et une grande lumière éclaire le dôme de ce magnifique théâtre. Ca démarre fort avec « Invisible Man » puis « Marbles I ». Le public réagit. Nous sommes là face à des connaisseurs ! Tout l’album « Marbles » va alors s’enchaîner tel un livre qui se dévoile. « Marbles IV » et « Imaginary Land » clôturent l’histoire.

Exit quelques minutes pour mieux revenir. Quand le public reconnaît les premières notes de « Sugar Mice », une clameur retentit, STEVE HOGARTH la chante avec conviction et dans les refrains, c’est le public qui prend la relève. Ouah, c’est si beau et ça fait remonter tant de souvenirs, que j’y vais de ma petite larme. Là, je suis transporté dans une autre dimension. On voudrait que ça ne s’arrête pas.

Malgré un début raté, allez on recommence, et c’est avec un peu d’audace que l’on retrouve « King », titre d’un album un peu décrié, « Afraid of sunlight » mais qui reste un des albums préférés du frontman.

La première soirée se termine, le public est comme hébété. Hypnotisé par les lumières ou hypnotisé par le show du groupe ? Les deux, je pense.

Rendez-vous est pris le lendemain même lieu, même heure. Sauf que votre serviteur s’est fait embringuer depuis la place Clichy par 4 anglais en chemise hawaïenne et collier de fleurs factices. J’aurai dû me douter du traquenard. Arrivés dans un bar à quelques centaines de mètres de la salle, on retrouve un couple écossais. Pas bon tout ça !!!

MARILLION au Casino de Paris
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MARILLION au Casino de Paris

Quand on finit par arriver dans la salle, il est 21h10. J’apprendrai à la fin du concert que le groupe de 1ère partie de ce soir était LAZULI. Mince !!!! J’en entends parler depuis tant d’années et en bien et là, je rate l’occasion de voir les Nîmois en concert ! Ces Français qui ont été invités à jouer au fameux festival allemand Night of the Prog (édition 2022).

Pour me faire pardonner, j’ai acheté sur place « Lorelive, live at Night of the Prog 2022 (CD + DVD). Et je vous dévoile là, leur set-list du jour :

  • 1) Dieter Böhm – 2) Les chansons sont des bouteilles à la mer – 3) Qui d’autre que l’autre – 4) Quel dommage – 5) Etre et ne plus être – 6) Chaque jour que le soleil fait – 7) Les courants ascendants – 8) Le pleureur sous la nuit – 9) Neuf mains autour d’un marimba
  • Et pour finir, le « Easter » de MARILLION.

Ce soir, il est encore plus dur de se faufiler. Je suis debout, devant les quelques fauteuils qui restent. Je me demande d’ailleurs ce qu’ont vu les 20 personnes assises, à part de fermer les yeux !

Là, on démarre fort avec « Slàinte Mhath » et « Uninvited Guest ». L’ estocade pour moi sera avec « Easter ». Je suis dans la 5ème dimension ! Suivra alors « Holloway Girl » et « Beautiful », 4 titres puisés dans l’album « Seasons end ». 

Nous n’avons pas le temps de nous remettre de nos émotions que déjà je frémis aux premières notes de « Script for a Jester’s Tear » de leur album éponyme et premier de leur longue discographie. C’est beau, renversant et je suis surpris par la reprise de ce titre. Depuis que FISH a arrêté de tourner (suite à des problèmes de santé/genoux), le groupe se risque à aborder une grande partie du répertoire de MARILLION, époque FISH.

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MARILLION au Casino de Paris

Le public réagit, ça gronde et là, le groupe nous assène « Kayleigh », enchaîné de « Lavander », « Bitter Suite/part III Blue Angel » et « Heart of Lothian ». Là, c’est un trop plein d’émotions pour moi : des larmes de plaisir, du bonheur…

Mais n’en jetez plus, la coupe est pleine ! Eh ben si : « The Space » et les solos de guitare avec le jeu si fluide d’un STEVE ROTHERY concentré sur son instrument nous achèvent ! On redescend un peu avec l’album « Brave » : « Wave », « Mad », « The great Escape ». Petit constat confirmé le lendemain par un gars présent au concert, STEVE HOGARTH est un peu trop théâtral avec sa façon de chanter toujours un peu dans l’excès.

Déjà un premier rappel et nous avons droit à « The new Kings » (part. I à IV), tiré de l’album « Fear ». S’ensuit un deuxième rappel parti dans les méandres de l’album « An Hour before it gets Dark » avec « The Crow and the Nightingale », « Care IV – The Angels on Earth » et au milieu un titre de « The strange Engine », « The Man with a Thousand Faces ». Le public en redemande et on a droit à un troisième rappel.

STEVE HOGARTH est rejoint sur scène par l’accordéoniste CHARLES KIENY. Deux couplets plus tard, sous la houlette de HOGARTH, l’accordéoniste nous joue les premières mesures de la Marseillaise. Toute la salle chante alors notre hymne national ; séquence émotion !

« Made again » verra un petit break amusant quand – toujours avec CHARLES KIENY – PETE TREWAVAS prendra la 6 cordes, STEVE une guitare acoustique 12 cordes et le claviériste MARK KELLY, s’essaiera à la basse. Une façon amusante de clore ce show et un week-end empreint d’émotions. Je ne regrette en rien ma décision de dernière minute et j’ai revu ma copie !

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ADAM BOMB au Brin de Zinc

ADAM BOM au Brin de zinc
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ADAM BOMB est une véritable légende du rock. Il revient pour, au moins, la 6e fois au Brin de Zinc. J’ai beau l’avoir beaucoup vu, c’est toujours avec un grand plaisir que je vais le voir en concert.

ADAM BOMB au Brin de Zinc 
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

En arrivant, je rejoins Bérénice, mon binôme de ce soir, qui est déjà là et qui va faire en plus des photos un premier essai de report avec moi.  Adam BRENNER (Adam BOMB), Léonard CAKOLLI (dit Kid Léo) le batteur et Konrad « Kozzy » KOZERAWSKI le bassiste sont sur la terrasse avant le concert et Adam, plutôt souriant, téléphone en main, filme ses musiciens et les gens qui entrent (on retrouve d’ailleurs la vidéo sur la page FB d’ADAM BOMB, vidéo qui comprend tout le concert).

Lorsque je rentre dans la salle, je vois que Bérénice est déjà à pied d’œuvre et qu’elle prend des photos du stand merch’. Elle m’explique que c’est une de ses photos qui a servi pour la couverture du dernier album d’ADAM BOMB ainsi que pour ses tee-shirts. Adam arrive à ce moment-là, tout sourire, passe le bras autour ses épaules et la remercie plusieurs fois en lui offrant le CD.

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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le concert démarre et de suite, je vois que l’ambiance sur scène est bonne. Il y a la même énergie que d’habitude, mais avec plus de complicité que l’année dernière. Adam complimente ses deux musiciens et, connaissant son niveau d’exigence, c’est qu’ils le valent bien ! Le bassiste semble quand même assez fatigué. Le batteur, lui, donne tout comme d’habitude (pas besoin pour lui de faire des séances de sport !).

Il y a beaucoup d’habitués dans la salle ce soir. C’est bien plein (je crois d’ailleurs que c’était quasi complet), mais on arrive encore à circuler.

ADAM BOMB nous déroule son set avec tous ses hits de « Rock like F**ck » à « I Want my Heavy Metal ». Il fait vibrer le public avec son Heavy Glam Rock.

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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Adam qui est souvent souriant ce soir n’a pas mis son éternel boa autour de son micro mais des serpentins. Ca change !  En revanche, on a toujours les effets de lumières sur sa guitare, on retrouve les cymbales en feu et la guitare feux d’artifice (même si la première tentative se solde par un échec total). Nous nous prenons un arrosage de quelques gouttelettes d’essence à briquet. Pas cool pour moi car j’ai l’impression d’avoir essuyé mes lunettes avec une tranche de jambon et pas cool non plus pour Bérénice qui est devant pour faire des photos. Mais au moins, il n’a pas foutu le feu au plafond !   

Il nous fait un premier cover avec le « Let there be Rock » de vous savez qui. Son set est bien sûr bien rodé et Adam crée un véritable moment de partage avec le public. Quand arrive le moment du célèbre « Je t’aime, bébé », ce morceau qui reprend en français des bouts de phrases entendues dans la rue, le public chante en chœur. C’est le délire dans le Brin de Zinc ! Adam nous fait un lancé de médiators et je suis super content parce que j’en reçois un à son effigie !

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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Fait très rare, sur scène, ADAM BOMB explique que le visuel du CD qui est au stand merch’ a été pris au BDZ un an plus tôt et il remercie nominativement Bérénice. On est tous super content pour elle. Belle reconnaissance du travail de notre amie !

Tout le monde est content d’être là. ADAM nous fait plein de solos, comme d’hab’ et quand vient l’heure du cover de « Rock ’n’ Roll » de Led Zep, on sait que c’est la fin du set. Le concert a duré 1h45, soit un peu moins longtemps que l’an dernier où il avait dépassé les 2 heures. Adam BOMB en tout cas a su garder cette aura de rockeur authentique qui lui colle à la peau.

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ADAM BOMB au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

L’ambiance détendue se poursuit après le concert avec des échanges avec les trois musiciens qui prennent le temps de parler avec les fans et de prendre des selfies. Je regrette un peu le temps de la fameuse tombola d’Adam mais ça fait un moment maintenant qu’il ne la fait plus. Adam se promène tranquille avec son petit caniche PIT auquel il a l’air très attaché. Le caniche a l’ai très heureux d’être là.

Pour ma part, je revois plein de potes qui m’invitent à boire un coup et c’est donc pas mal éméché que je repars, mais bon, sur ce coup-là, on me ramène donc pas de soucis. A la revoyure !    

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LACRIMA au Brin de Zinc

Comme vous commencez à me connaître, vous savez où je me rends ce soir : au Brin de Zinc of course ! Ce haut lieu chambérien de la musique live reçoit pour la troisième fois, le groupe LACRIMA qui a été formé en 2019 par Maïlis LE GOFF et Cédric BILLON. Et on doit les apprécier dans la région parce que la date est complète.

LACRIMA au Brin de Zinc
Crédits Photos : Bérénice FLECHARD
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LACRIMA au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe composé de Cédric (chant et guitare), de Maïlis (chant), d’Alexis (guitare), de Babasse INKED (basse) et de Pierre, leur nouveau batteur entre sur scène. Ils nous délivrent un Metal des années 2004 dans le style LACUNA COIL, DELAIN, WITHIN TEMPTATION. La salle est en écoute, sage, mais en même temps c’est du Metal Symphonique donc ça ne se prête pas aux circle pits ou autres wall of death…

Les amis des membres du groupe sont bien présents ce soir et du coup, je vois pas mal de têtes connues dont un certain nombre de personnes que j’ai rencontrées à l’Epicurial, le bar concert chambérien de Cédric qui a malheureusement fermé.  

 Ils nous jouent la totalité de leur premier EP et des nouveautés : « Nightmare from inside », « The Monster », « Dark Wedding », « Fight », « Fallen Angel », et « Once Upon a Time ». Et je dois dire qu’on a des morceaux avec de bons petits solos de guitare.

On a aussi droit à deux reprises : « Dirty Diana » de Mickaël JACKSON (que je mets un petit temps à reconnaitre n’étant pas un grand spécialiste du style) et une du « Emptyness Machine » de LINKIN PARK sur lequel Cédric et Maïlis se partagent le chant.

En résumé une bonne petite soirée sous le signe du Metal Symphonique. Ce n’a pas été, à mon sens le meilleur concert du groupe mais j’avoue que si j’étais très féru de ce style il y a quelques années, ce n’est plus mon style de prédilection aujourd’hui et peut-être que je suis passé un peu à côté du concert….

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SUPERHORROR + SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

J’ai un peu les boules (voire beaucoup) parce que je vois plein de concerts passer, des concerts que j’aurais adorer faire, of course, mais je suis temporairement bloqué. Alors oui, je reçois les reports de Jean-Yves, de Ghis, et de Lolo qui ont intégré l’équipe en début d’année et qui prennent le relais sur Lyon, mais bon, ce n’est pas pareil. Les concerts me manquent et papoter avec les copains me manque aussi.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Bon, l’Over Eigteen motors, c’est un peu loin pour moi mais l’avantage, c’est que tu ne rentres pas sur Lyon, que tu peux te garer, que l’équipe est top et… qu’il y a une putain d’affiche ce soir ! Je ne peux pas la louper, surtout que je ne vais pas encore en faire des masses dans les mois à venir. Advienne que pourra, voir les copains de SLEAZYZ en concert avec les fous furieux Italiens de SUPERHORROR devient une obligation.

Bon, check route OK, temps de trajet OK, sieste faite, en route pour l’Over Eighteen ! Tiens, je suis carrément super en avance et j’ai même de la place sur le parking privé. Et sur qui je tombe ? Les SUPERHORROR ! Malgré les nombreuses années passées (ça date de 2013 quand même), on se reconnaît. Ils sont heureux de me revoir, comme moi je le suis de les retrouver. Pour tout vous dire, j’en oublie même de leur demander de refaire une interview. Papotage avec Sylvain, le boss du lieu, qui m’annonce que les résas sont plutôt faibles. Ca m’énerve ! Yes, les SLEAZYZ arrivent ! Trop top de les revoir. On papote évidement et ils me disent qu’hier ils étaient en Italie avec les SUPERHORROR.

Il me reste un peu de temps pour me caler avec un steak frites (miam !) et d’aller parler boutique avec Seb 747 et Nath qui n’ont pas voulu louper l’évènement et qui ont fait le déplacement en famille. Quatre photographes sur le coup, si on n’a pas de super photos à la fin de la soirée, je n’y comprendrais plus rien, moi !

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Allez, c’est devant un public clairsemé que les SLEAZYZ démarrent le set. Euh, il en manque un, le guitariste ! Ils sont en formule trio. Fred, le bassiste-chanteur arbore toujours une tête rétrécie sur son pied de micro et du coup, c’est Pandemonium, la guitariste, qui assure la rythmique et les solos. Bon bien sûr, le batteur aussi assure le rythme et en plus, ce soir, il fait les chœurs.

Et je peux vous dire qu’en version Power Trio, les SLEAZYZ, ça déménage sa mère-grand dans le Rhône ! Le côté trio amène un côté carré, brut, une énergie.

OK, je suis fan du groupe, de leur univers et de leurs morceaux mais il faut dire qu’ils ont une putain d’énergie en live. Des morceaux comme « March of the Dead » ou « Psycho Witch » sont de véritables tueries en live qui te font hurler les refrains avec eux. Waouh, encore une fois je prends une mega baffe.

Oui, l’Alien, ce n’est pas Halloween pour être maquillés comme ça mais avec les SLEAZYZ, c’est Halloween toute l’année. Et c’est même un peu leur marque de fabrique. En tout cas, c’est mega trop cool.

Oups, c’est déjà fini. Sniff. Seb a aussi pris une bonne baffe.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Et ce n’est que le début car, contrairement à leur show d’octobre 2024, il n’y a cette fois-ci pas de tribute band pour finir la soirée mais les frappadingues italiens de SUPERHORROR !

A l’origine, le groupe s’appelait SUPERHORRORFUCK mais comme ils se retrouvaient souvent censurer (notamment par les réseaux sociaux) à cause de leur nom, ils ont décidé de ne garder que SUPERHORROR. CQFD.

Allez, la soirée « Halloween est mon amie » continue. Alors, il y a 12 ans qui se sont écoulés depuis que je les avais vus au Brin de Zinc et le line up a beaucoup changé. Ils ne sont plus que deux sur les membres d’origine. Est-ce que je vais encore me prendre une putain de baffe du coup ?

Attention spoiler : putain, ça part à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Bien sûr, ils sont maquillés et les morceaux pètent leur mère-grand dans les farfale. Edward Janine Freak, le chanteur m’a dit tout à l’heure qu’il s’était calmé et je l’ai cru, mais c’est faux de faux ! C’est un dingue, il saute partout, sur la batterie, dans la salle. Il est déchainé ! Il enlève son haut et comme ça, il dégage une putain d’énergie. Energie partagée avec ses copains de scène.

La setlist est composée de nouveaux morceaux des derniers albums et d’anciens titres. Bref, la setlist parfaite. Les paroles sont délire et les morceaux sont là pour te faire sauter, chanter. Le public qui s’est étoffé depuis le début de soirée en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Les SUPERHORROR ne lâchent rien. Putain de set ! Putain de band ! On en veut encore et on en redemande du c’est bon dans les esgourdes, nous ! Les SUPERHORROR nous délivrent un set parfait avec un gros son et de beaux lights. C’est le bonheur.

Le concert se termine après un rappel enthousiaste du public qui les fait revenir sur scène. Wouah, mais quelle baffe ! Seb et family ne regrettent pas le déplacement de leurs montagnes. En revanche, ceux qui sont rester devant leur télé devraient s’en mordre les cou…es grave.

Allez go au stand merch’ pour me ravitailler en CDs que je n’ai pas encore. Tiens, il est cool le T-Shirt « Satan loves You ». Pour une fois qu’un groupe ne les vend pas le prix d’un bras, autant en profiter. Et je peux même acheter le comics que Edward Janine Freak a édité ! Le pied !!  Euh, pour les SLEAZYZ, bah j’ai déjà tout… On se fait quand même tous ensemble des petites séances de selfies, on papote, on est heureux.  

Il se fait tard, je dois dire au revoir aux groupes et à la Seb Family. Je remercie Sylvain et son équipe en espérant pouvoir refaire ça très vite. Je croise les doigts.

Allez, Rock ‘n’ Roll, bordel !!! Et long live l’Over Eighteen Motors !

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