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SUPERHORROR + SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

J’ai un peu les boules (voire beaucoup) parce que je vois plein de concerts passer, des concerts que j’aurais adorer faire, of course, mais je suis temporairement bloqué. Alors oui, je reçois les reports de Jean-Yves, de Ghis, et de Lolo qui ont intégré l’équipe en début d’année et qui prennent le relais sur Lyon, mais bon, ce n’est pas pareil. Les concerts me manquent et papoter avec les copains me manque aussi.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Bon, l’Over Eigteen motors, c’est un peu loin pour moi mais l’avantage, c’est que tu ne rentres pas sur Lyon, que tu peux te garer, que l’équipe est top et… qu’il y a une putain d’affiche ce soir ! Je ne peux pas la louper, surtout que je ne vais pas encore en faire des masses dans les mois à venir. Advienne que pourra, voir les copains de SLEAZYZ en concert avec les fous furieux Italiens de SUPERHORROR devient une obligation.

Bon, check route OK, temps de trajet OK, sieste faite, en route pour l’Over Eighteen ! Tiens, je suis carrément super en avance et j’ai même de la place sur le parking privé. Et sur qui je tombe ? Les SUPERHORROR ! Malgré les nombreuses années passées (ça date de 2013 quand même), on se reconnaît. Ils sont heureux de me revoir, comme moi je le suis de les retrouver. Pour tout vous dire, j’en oublie même de leur demander de refaire une interview. Papotage avec Sylvain, le boss du lieu, qui m’annonce que les résas sont plutôt faibles. Ca m’énerve ! Yes, les SLEAZYZ arrivent ! Trop top de les revoir. On papote évidement et ils me disent qu’hier ils étaient en Italie avec les SUPERHORROR.

Il me reste un peu de temps pour me caler avec un steak frites (miam !) et d’aller parler boutique avec Seb 747 et Nath qui n’ont pas voulu louper l’évènement et qui ont fait le déplacement en famille. Quatre photographes sur le coup, si on n’a pas de super photos à la fin de la soirée, je n’y comprendrais plus rien, moi !

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Allez, c’est devant un public clairsemé que les SLEAZYZ démarrent le set. Euh, il en manque un, le guitariste ! Ils sont en formule trio. Fred, le bassiste-chanteur arbore toujours une tête rétrécie sur son pied de micro et du coup, c’est Pandemonium, la guitariste, qui assure la rythmique et les solos. Bon bien sûr, le batteur aussi assure le rythme et en plus, ce soir, il fait les chœurs.

Et je peux vous dire qu’en version Power Trio, les SLEAZYZ, ça déménage sa mère-grand dans le Rhône ! Le côté trio amène un côté carré, brut, une énergie.

OK, je suis fan du groupe, de leur univers et de leurs morceaux mais il faut dire qu’ils ont une putain d’énergie en live. Des morceaux comme « March of the Dead » ou « Psycho Witch » sont de véritables tueries en live qui te font hurler les refrains avec eux. Waouh, encore une fois je prends une mega baffe.

Oui, l’Alien, ce n’est pas Halloween pour être maquillés comme ça mais avec les SLEAZYZ, c’est Halloween toute l’année. Et c’est même un peu leur marque de fabrique. En tout cas, c’est mega trop cool.

Oups, c’est déjà fini. Sniff. Seb a aussi pris une bonne baffe.

SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors
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SUPERHORROR à l’Over Eighteen Motors

Et ce n’est que le début car, contrairement à leur show d’octobre 2024, il n’y a cette fois-ci pas de tribute band pour finir la soirée mais les frappadingues italiens de SUPERHORROR !

A l’origine, le groupe s’appelait SUPERHORRORFUCK mais comme ils se retrouvaient souvent censurer (notamment par les réseaux sociaux) à cause de leur nom, ils ont décidé de ne garder que SUPERHORROR. CQFD.

Allez, la soirée « Halloween est mon amie » continue. Alors, il y a 12 ans qui se sont écoulés depuis que je les avais vus au Brin de Zinc et le line up a beaucoup changé. Ils ne sont plus que deux sur les membres d’origine. Est-ce que je vais encore me prendre une putain de baffe du coup ?

Attention spoiler : putain, ça part à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Bien sûr, ils sont maquillés et les morceaux pètent leur mère-grand dans les farfale. Edward Janine Freak, le chanteur m’a dit tout à l’heure qu’il s’était calmé et je l’ai cru, mais c’est faux de faux ! C’est un dingue, il saute partout, sur la batterie, dans la salle. Il est déchainé ! Il enlève son haut et comme ça, il dégage une putain d’énergie. Energie partagée avec ses copains de scène.

La setlist est composée de nouveaux morceaux des derniers albums et d’anciens titres. Bref, la setlist parfaite. Les paroles sont délire et les morceaux sont là pour te faire sauter, chanter. Le public qui s’est étoffé depuis le début de soirée en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Les SUPERHORROR ne lâchent rien. Putain de set ! Putain de band ! On en veut encore et on en redemande du c’est bon dans les esgourdes, nous ! Les SUPERHORROR nous délivrent un set parfait avec un gros son et de beaux lights. C’est le bonheur.

Le concert se termine après un rappel enthousiaste du public qui les fait revenir sur scène. Wouah, mais quelle baffe ! Seb et family ne regrettent pas le déplacement de leurs montagnes. En revanche, ceux qui sont rester devant leur télé devraient s’en mordre les cou…es grave.

Allez go au stand merch’ pour me ravitailler en CDs que je n’ai pas encore. Tiens, il est cool le T-Shirt « Satan loves You ». Pour une fois qu’un groupe ne les vend pas le prix d’un bras, autant en profiter. Et je peux même acheter le comics que Edward Janine Freak a édité ! Le pied !!  Euh, pour les SLEAZYZ, bah j’ai déjà tout… On se fait quand même tous ensemble des petites séances de selfies, on papote, on est heureux.  

Il se fait tard, je dois dire au revoir aux groupes et à la Seb Family. Je remercie Sylvain et son équipe en espérant pouvoir refaire ça très vite. Je croise les doigts.

Allez, Rock ‘n’ Roll, bordel !!! Et long live l’Over Eighteen Motors !

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THE GODFATHERS au Brin de Zinc

Oula, 19h45, il est peut-être temps que je décanille, moi ! C’est pas tout mais y’a concert au Brin de Zinc ! Encore me direz-vous ? Ben oui, quand on aime, on ne compte pas et moi le Brin de Zinc, c’est ma deuxième maison.

Ce soir, c’est un groupe que, à ma grande honte, je ne connais pas et dont je n’ai même jamais entendu parler, THE GODFATHERS. Je dis à ma grande honte parce que c’est en entrant dans la salle que je me suis dit que j’avais dû passer à côté de quelque chose mais j’y reviendrai. Pour l’instant, je suis sur la route et je me dis que j’ai bien fait de partir bien avant l’heure car la voie rapide de Chambéry est fermée. Du coup, je suis obligé de me taper le centre-ville. Mais comme je le disais plus haut, quand on aime on ne compte pas donc je garde le sourire aux lèvres même si je fulmine intérieurement.

Et donc quand j’arrive, je m’aperçois que le concert est complet de chez complet ! Il y a beaucoup de têtes blanches dans le public et on est plutôt sur des tranches d’âge 55, 60 ans et plus. Je vois aussi que la salle est remplie avec beaucoup de gens qui me sont totalement inconnus. C’est rare !  

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas les GODFATHERS, petite séance de rattrapage. Le groupe nous vient de Londres et c’est un monument du mouvement Punk Rock anglais. Il est issu de la séparation du groupe SID PRESLEY EXPERIENCE, duquel les frères COYNE se sont émancipés en 1985. Ils ont écumé les scènes au Royaume-Uni, en Europe et en Amérique, et se sont ainsi forgé la réputation d’être l’un des meilleurs groupes de scène de l’époque. Puis le split. Reformation en 2008, suivie de nombreux remaniements de personnels (dont le départ d’un des frères COYNE en 2016) mais le groupe tient bon. Ils ont produit 9 albums studio dont le dernier « Alpha Beta Gamma Delta » date de 2022 et a été produit par leur label, Godfathers Recordings.

20:15, ils montent sur scène. Le temps qu’ils se mettent en place, on entend la musique de « The Persuaders », la BO de la série « Amicalement vôtre ». 

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

20:30 pétantes, le concert commence. Et je peux d’ores et déjà vous dire, alors que j’ai vu des centaines de groupes en live, que le concert des GODFATHERS restera gravé dans ma mémoire quoi qu’il arrive !

D’entrée de jeu, ça envoie du steak ! J’adore ce bon Rock bien British ! Ils ont un look inspiré des looks de maffieux, les paroles de leurs chansons sont crues et leur son est nerveux. Ca monte crescendo en commençant par « She Gives Me Love » suivi du très politisé « This Is War ». Le groupe nous tient en haleine et nous assène brûlot sur brûlot. Le public est instantanément en feu même s’il reste un tant soit peu statique vu qu’on est serrés comme des sardines. La voix hargneuse et les sons de grattes nous vrillent direct les neurones. Il y a bien sûr quelques solos mais ce n’est pas dans la démonstration, ça envoie juste et bien. Et pour tout vous dire, c’est juste génial !

Les GODFATHERS sont visiblement contents d’être là. PETER COYNE, le chanteur communique bien avec nous et use beaucoup de superlatifs : « Fantastic ! Super Barberaz ! ». Il nous dit aussi qu’ils sont heureux que ce soit complet.

Le temps passe très vite ! On en est déjà au 13e morceau et Pete nous présente « Walking Talking Johnny Cash Blues », un titre plutôt Rockabilly mais assez marquant. Peu de temps après, on a déjà eu une bonne heure de set, c’est le moment de la présentation des musiciens. Je me dis que ça sent la fin mais finalement non. Je suis super content car ce groupe fait un véritable carton en live !

Quand arrive le moment des rappels, je suis en nage. Je ne sais plus qui je suis, mais je sais que je veux que ça continue.  

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ils rajoutent une couche de metal en fusion sur le public avec « Fight for your Right », une reprise des BEASTY BOYS. Joué par eux, ça sonne limite « Smoke on the Water » au niveau des guitares. Puis c’est une chanson hommage à JOEY et DEE DEE RAMONES, « I can’t Sleep Tonight ».

Le concert se termine sur « Damn Nation » et un « Birth, School, Work, Death » d’anthologie qui finira de mettre le public et votre serviteur à genoux. Les GODFATHERS nous remercient et nous disent à quel point ils sont super contents de l’accueil au Brin de Zinc.

C’est fini. Je suis KO pour le coup. Quelle super découverte que ce groupe ! Je me demande encore comment j’ai pu passer à côté d’eux pendant presque 40 ans. Heureusement, grâce au Brin de Zinc, cette erreur est réparée. J’essaie d’attraper la set list d’un des gratteux, mais pas de chance, je me la fais piquer sous le nez ! Super sympa, le guitariste en voyant ma tête me file la set list du batteur.

THE GODFATHERS au Brin de Zinc
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THE GODFATHERS au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice FLECHARD

Ils nous rejoignent au merch’ et prennent le temps de discuter avec nous. Même après une bonne heure et demie de show. J’aurais bien voulu acheter un de leur T-Shirt mais ils n’avaient que des tailles S… (vu l’âge du public, ils n’ont pas dû en vendre beaucoup). Bon, j’espère que les gens se seront vengés en achetant leur unique CD présent sur le stand.

Voilà, il est temps de regagner mes pénates. Ce concert des GODFATHERS m’a donné une furieuse envie de revenir les voir en live et j’espère vous en avoir aussi donné l’envie.

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DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban

Encore une fois, c’est une cause féminine qui m’aura retardé pour revenir dans ce lieu culte qu’est l’Espace Vauban.

Ce lieu est le passage obligé quand vous séjournez à Brest ! Charles, le tôlier, de par son sérieux mais aussi sa gentillesse, en a fait un lieu musical incontournable ! D’ailleurs, les couloirs de l’hôtel, à l’étage, sont une vraie expo de photos Rock. Quant au resto, c’est une si bonne table (miam, les desserts maison !).

Bon, revenons à nos moutons ! Il semblerait que ma rigueur tombe quand je suis en pleine discussion féminine et je n’ai pas vu l’heure arriver (mea culpa). Le temps de me garer et d’arriver dans la place, mince c’est blindé !!! Double mince, les Anglais de DR. FEELGOOD ont déjà commencé leur show ! Impossible de me rapprocher de la scène, surtout que je suis un peu timide pour pousser les colosses bretons, surtout avec leur pinte de bière à la main. Je me contenterai donc d’une vision et d’une prise de vues à 20 mètres ! Et ça n’arrête pas, infernal les allers/retours au bar pendant tout le show !

Exit « Drive me Wild », « No mo do Yakamo » « She does it Wright », titres du début et que j’ai loupés !

DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban
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DR. FEELGOOD à l’Espace Vauban

Je découvre nos Anglais sur « Mary Ann ». Enfin, je découvre… je les ai déjà vus il y a quelques années au fameux Brin de Zinc de l’agglo de Chambéry. Et avec ROBERT KANE au chant (digne successeur de LEE BRILLEAUX), ça sent toujours la sueur avec un Rythm ‘n’ Blues de très bonne facture.

Les covers ne sont pas en reste avec : « I can tell » (BO DIDDLEY), «You don’t Love me » (WILLIE COBBS), « See you later Alligator » (BOBBY CHARLES), « Dawn at the doctor » (MICKEY JUPP).

La machine est en route et bien rodée avec « Put the blame on me ». C’est avec « If my Baby Quit me » que ROBERT en profite pour présenter les musiciens : GORDON RUSSEL à la guitare, PHIL MITCHELL à la basse et KEVIN MORRIS à la batterie.

S’enchaînent alors « Back in the Night », « Roxette », « Keep it Undercover ». On est à 80% du show et c’est avec « Milk and Alcohol », « Gimme one more Shot’ » que le show se termine.

1er rappel et retour aux essentiels avec « Last call ». C’est ensuite avec deux nouveaux covers « Riot in Cell Black #9 » (de THE ROBBINS), suivi de « Route 66 » (de BOBBY TROUP) que cette soirée s’achève.

Petit arrêt au stand de merchandising pour quelques goodies. Je repars du coup avec un auto-collant logo du groupe pour mon fourgon, un bonnet et enfin un T-Shirt, toujours avec le logo si sympa du groupe. On ne se refait pas ! N’est-ce pas Doc Olivier Vinylestimes ?

Un grand merci à Arsenal Productions pour l’accréditation photos.

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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

Ce mercredi, je sors du boulot et direction la Rayonne pour un concert que j’attends avec impatience, celui de THE LAST INTERNATIONALE ! Surprise, ce soir ça roule super bien et j’arrive plus tôt que prévu. Du coup, pas de file d’attente, je rentre direct dans la salle.

Je demande quand même s’il y a une première partie parce que je n’ai pas réussi à avoir l’info et là on me dit que non et que ça commence directement à 8h.

Ce qui est cool, c’est que j’ai le temps de me prendre ma traditionnelle petite bière d’avant concert, ensuite je file me placer devant la scène. A mon grand étonnement, il n’y a pas grand monde. Ceci dit, il est encore tôt et je ne suis pas trop inquiet. Et effectivement au fil du temps, ça se remplit mais ça reste quand même léger pour une salle de cette taille. Pas sûr qu’on ait dépassé les 400 personnes.  

THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne
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THE LAST INTERNATIONALE à la Rayonne

THE LAST INTERNATIONALE, c’est un groupe new-yorkais qui s’est formé en 2008. Ils ont sorti 4 albums (en fait 3 albums et un unplugged), le premier datant de 2014. Pour la musique, c’est du Blues Folk et du Rock alternatif engagé. Quand je dis engagé, c’est à la BOB DYLAN, RATM… Tu mélanges tout ça avec un côté LED ZEPPELIN et une voix à la JANIS JOPLIN et tu as THE LAST INTERNATIONALE.

Il est 8h10 lorsque le groupe attaque avec la reprise des MC5 « Kick out the Jams ». C’est un titre ultra connu de 72 qui dépote bien. On plonge direct dans les seventies. Le fait qu’il n’y ait pas de première partie me fait quand même bizarre. Le premier titre est bien heureusement mais j’ai un petit temps de décalage pour me mettre dans le show (sortie de boulot…).

Ils enchaînent avec 2 chansons de l’album « We will Reign ». On se chauffe tranquillement. J’aime beaucoup la présence du guitariste EDGEY PIERES. Il est à fond. Il dégage une énergie de malade… ce qui m’aide à rentrer à fond dans le concert. Ca y est, je suis maintenant dans leur univers !

Et là, avec « Mind ain’t Free », ils nous balancent un morceau de l’album « Soul of Fire » (2019) qui est, à mon sens, leur meilleur album. Tout le monde réagit et ça commence à bien bouger dans la salle. L’ambiance monte crescendo. Le groupe enchaîne avec 2 titres de leur premier album « Running for Dream » (2023), « 1984 » et « Hero ». C’est ensuite un petit « 5th world » de « Soul of Fire » qui est joué. Le public bouge bien, c’est très sympa.

Avant de commencer le prochain titre, DELILA PAZ nous parle en peu. Elle nous dit qu’elle n’aime ni TRUMP ni POUTINE… ni les dictateurs en général, d’ailleurs. Elle prône le vivre ensemble et nous affirme que ces personnes-là n’y aident pas. On est vraiment dans le protest song. Elle nous explique que la prochaine chanson a été inspirée par un texte de BRUCE SPRINGSTEEN. Et lorsqu’elle entame « Freedom Town » qui est un morceau en acoustique, la chanteuse arrive à nous coller des frissons. C’est rare. Par moments, elle s’éloigne du micro et on entend sa voix a capella et là, elle déchire. Pas besoin de micro, elle envoie. C’est le premier grand moment du concert.

On ne descend pas des émotions, on reste dedans avec « Running for a Dream » au piano. C’est une chanson du dernier album. C’est classe là-aussi.

S’ensuit « Soul of Fire ». Sur le disque, ce morceau est bien, mais là, au piano, c’est énorme ! Il y a longtemps que je n’ai pas vu une chanteuse qui déchire comme ça. Le concert n’est pas terminé mais on en a déjà plein le cœur. Ce morceau nous réserve d’autres surprises : après le passage au piano, DELILA descend dans la foule et y reste – ce qui permet aux roadies de déplacer le piano. En même temps, « Soul of Fire » dure 12 mn donc il y a matière à se faire un petit bain de foule avec son public. C’est super sympa. C’est le partage. C’est un moment très intime avec elle. Elle rassemble le public et la scène qui ne font plus qu’un. Vers la fin du titre, elle incorpore dans le titre le « Je ne regrette rien » d’EDITH PIAF. C’est énorme. Elle chante en français, tout le monde connait, tout le monde chante en chœur.

Lorsqu’elle remonte sur scène pour finir le « Soul of fire », on est tous aux taquets ! Elle nous balance ensuite « Hard times » de « Soul of Fire » et là encore, ça déchire. Le public est à fond, ça chante, ça danse et… les filles hurlent !!!

Arrive « Wanted Man » et DELILA nous sort une belle basse bleue. Le groupe finit à fond sur « 1968 » et sort de scène.

C’est l’heure du rappel ! Ils nous font « Hit em with your Blues ». Là, DELILA PAZ entame le morceau et redescend dans le public ! Qu’est-ce qu’elle nous aime ! Je pense que tout le groupe va finir par descendre mais en fait, la chanteuse tape sur l’épaule d’une spectatrice et ça part en chenille ! Incroyable ! On suit le mouvement avec DELILA qui nous fait monter sur scène. Bon, on n’est qu’une vingtaine à y aller, les timides ayant lâché le truc quand ils ont compris. Du coup, super ambiance. Le public applaudit et ne fait qu’un avec le groupe. Au début, j’étais dans la fosse, devant le guitariste, maintenant je suis sur scène derrière le guitariste, c’est fou. Il nous tape dans la main, nous remercie.

Bêtes et méchants, on pense qu’on va devoir redescendre de la scène mais la chanteuse nous dit que non, qu’il faut rester. Et THE LAST INTERNATIONALE entame « Battleground » pour finir le concert. C’est un morceau tout en puissance. Ca danse, ça rigole. Les musicos donnent beaucoup de leur personne et on sent qu’ils sont heureux. C’est encore un super moment. Ensuite, ils posent leurs instruments et nous remercient tous. C’est super sympa.

C’est fini ! Je viens d’assister à un super concert, de ceux qui restent dans les mémoires. Je décide que je dois aller acheter quelque chose car il faut que je participe à ce groupe. Et là, bonne surprise, c’est une connaissance qui est au merch’ (Coucou Elisa !). Je prends un vinyle pour ma collec’ et je réussis à le faire signer. La chanteuse est très sympa. Elle est touchée quand je lui dis qu’elle me fait penser à JOPLIN. Le groupe reste et ça discute. Je vois qu’ils vendent une veste à capuche 35 euros, c’est raisonnable, donc double combo ! Merci Eldorado pour cette magnifique soirée !

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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc

PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc
Crédit Photos : Bérénice FLECHARD
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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

En ce beau mercredi, je retourne pour mon plus grand plaisir, au Brin de Zinc de Barberaz. Coup de chance, ça roule nickel et j’arrive pile à l’heure pour le concert du PAUL BENJAMAN BAND. J’ai quelques minutes pour faire mon petit tour, et je me rends compte que la date ne fait pas salle comble (environ 80 personnes). Le public a plutôt l’air composé de puristes du Blues et de musiciens. Je croise d’ailleurs certains musiciens que je connais.  

Le PAUL BENJAMAN BAND, ce sont trois américains (Paul BENJAMAN au chant et à la guitare, Jesse AYCOCK à la basse et Andrew BONES à la batterie) qui œuvrent dans un style de Blues bien particulier, le Tulsa Sound. Ce style est un mélange de Blues, de Blues Rock, de Country, de Rock et de « pop ». Il a été en vogue fin des années 50, début des années 60. Le dernier album en date nommé « My Bad Side Wants a Good Time » est sorti en juin 2024.

PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc
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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Et ça attaque fort ! On est dans le genre Stevie RAY VAUGHAN, ZZ TOP. Ca joue ! Malgré son air nonchalant, Paul BENJAMAN est un musicien qui a un style et des qualités techniques bien à lui. Voilà un début très prometteur !

Sauf qu’à mon grand désespoir, au bout de trois morceaux endiablés, le soufflé retombe. Même si les morceaux suivants conjuguent les styles et que c’est très homogène, je dirais que le défaut est justement que c’est trop homogène. Pour ma part, j’ai l’impression que c’est toujours le même morceau qui est déroulé devant nous. J’adore le Blues et le fait que ce soit marié avec de la Country, je trouvais ça intéressant mais, pour le coup, je reste sur ma faim.

Le public, lui non plus, n’a pas l’air emballé plus que ça. Un gars me dit qu’il a fait de la route pour venir et que c’est pour ça qu’il reste, question d’être sûr de ne rien louper. Moi, je trouve que ça traîne en longueur et je me demande quand ça va finir.

PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc
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PAUL BENJAMAN BAND au Brin de Zinc – Crédit Photos : Bérénice FLECHARD

Attention, je ne parle pas de la qualité des musiciens qui est indéniable mais pour le coup, je ne trouve pas mon compte dans cette formation et ce choix de set list. Même si le jeu est très classe, ce n’est pas un truc qui te transperce la tête et que tu te rappelles 20 ans après.  

Paul BENJAMAN, lui, semble dans sa bulle. Il joue et n’échange que peu avec le public. C’est propre, mais tout ça c’est déjà entendu 10.000 fois. Ca manque de patate, ça manque de pêche. Pour moi, la sauce ne prend pas.

Déçu, je finis par suivre le concert de l’extérieur. Dommage que cette formation n’ait pas réussi à mettre le feu à la salle (qui ne demandait pourtant que ça) par manque de folie…

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