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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
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C’est parti pour une nouvelle soirée concert et, celle-là, je l’attends avec impatience. DIRTY SOUND MAGNET, je ne connaissais pas plus que ça mais depuis quelques jours j’écoute en boucle leur titre « Mr Roberts » et je kiffe trop ! On nous a promis un set de 2h30, sans première partie, autant dire que ça s’annonce intense dès le départ. Le groupe est réputé pour ses shows qui dépotent, et les vidéos qu’ils ont postées sur Insta donnent envie de bouger avec le public. Les avis sont tous super enthousiastes alors, forcément, je suis curieuse de voir ce que ça donne en vrai.

Le trajet jusqu’à la salle est un peu chaotique : bouchons sur la route, circulation dense, Lyon un vendredi soir à traverser quoi… mais une fois sur place, soulagement immédiat. Le parking est facile d’accès, on trouve une place sans tourner pendant des heures – un vrai petit bonheur qui mérite d’être souligné. Le O’ Totem Live à Rillieux, je ne connais pas, mais j’ai entendu beaucoup de bien de cette petite salle sympa.

Je retrouve mon acolyte directement sur place. Ce style-là, ce n’est pas vraiment son truc à la base – on est clairement loin du Hard Rock qu’il écoute d’habitude – mais c’est quand même du Rock, un bon groupe de live, ça pourrait le convertir. Dehors, il fait super beau. Soleil de fin de journée, lumière dorée. Franchement, on a connu pire comme attente. Le public est plutôt jeune, bonne ambiance, ça papote, ça check les téléphones, ça fait des selfies. Bref, tout le monde est prêt !

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

19h, pile à l’heure, les portes s’ouvrent. Pas de retard, pas de galère : ça commence bien. On prend le temps de choper une petite bière – bio, s’il vous plaît – histoire de trinquer avant d’entrer. Puis direction la salle. Je file devant évidemment parce que, non, je n’ai pas grandi depuis le dernier concert. Donc, comme d’habitude, faut assurer la place si je veux voir quelque chose.

La scène est à une hauteur parfaite. Petite salle de 400 personnes max, ambiance intimiste comme on aime. Pour l’instant, c’est quasi vide. On a de la place et du coup, ça papote. Ça parle concerts passés, ceux qu’on a kiffés, ceux qu’on a ratés (avec regrets). Je tends l’oreille, à côté ils vont bientôt voir Fontaine D.C. d’ailleurs. Mon pote photographe en profite pour repérer les angles, faire quelques tests de lumière… La scène est encore calme, alors on a une bonne demi-heure devant nous, verre à la main.

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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

19h30, comme prévu, ça démarre. Pas de première partie, pas de fioritures : le groupe entre directement en scène. Ils sont trois, mais ça suffit largement. Pour installer l’ambiance, ils balancent une petite intro inattendue : un morceau d’ENNIO MORRICONE. Surprenant, intriguant. La salle se tait, les regards se tournent vers la scène. Et hop, c’est parti avec “The Sophisticated Dark Ages”. On est tout de suite plongés dans un univers à part.

Décor minimaliste, vraiment, il n’y en a aucun. Pas de jeux de lumière délirants non plus. Juste un peu de fumée, quelques éclairages discrets ici et là. Autant dire qu’on voit à peine les musiciens – Force à J.Y. pour les photos ! Le chanteur bouge un peu de sa place, et pouf, disparu. Mais bon, on comprend vite que l’idée, ici, c’est de se concentrer sur le son, pas sur le visuel.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Et musicalement, c’est une claque. Les trois sont des virtuoses, point barre. Ça envoie des solos de guitare hallucinants, ça déroule à la batterie, la basse n’est pas en reste. D’ailleurs, fun fact : la batterie est d’une marque lyonnaise, ASBA, petit clin d’œil local bien sympa. Chaque musicien a son moment de briller, et ils le font avec une aisance bluffante. Ce groupe suisse, en pleine tournée mondiale, affiche déjà plus de 900 concerts au compteur. Et franchement, ça s’entend. Ils maîtrisent leur truc à la perfection.

Nous sommes plongés dans une ambiance résolument 70’s, mais sans tomber dans la nostalgie poussiéreuse. Ce ne sont pas des vieux rockeurs sortis du grenier, loin de là. Ce sont des jeunes, simples, cool, peace and love avec une petite touche rebelle, et super accessibles. Ils parlent français sans problème, plaisantent avec le public, racontent quelques anecdotes… C’est intime, c’est vivant.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Musicalement, les influences sont là : on pense à LED ZEPPELIN bien-sûr, à YES, à PETER FRAMPTON, et parfois même à PINK FLOYD dans les passages les plus psyché. Il y a des moments planants, presque cosmiques, où on s’attendrait presque à voir passer un joint entre deux spectateurs allongés dans l’herbe. Et puis d’un coup, ça repart : le tempo s’accélère, les riffs s’emballent, et l’ambiance remonte d’un cran. Un vrai voyage sonore, hyper varié. « On ne voit pas le temps passer », dixit le Pro Hard Rock Metalleux qui m’accompagne.

Côté public, par contre, c’est plus calme que prévu. Vu les vidéos promo, je m’attendais à un pogo en règle… mais non. Le public reste plutôt concentré, comme absorbé, bercé. Et sur scène aussi, malgré l’énergie, ça ne bouge pas tant que ça. C’est intense, mais posé. Pas de grands déplacements hormis les bonds du chanteur lors de ses envolées lyriques, pas d’explosion visuelle. Juste une musique qui te prend et t’embarque.

Allez, je suis un peu méchante là… ils font quand même participer le public. On apprend et on chante tous en chœur des refrains et ça marche… Le public est dans la place et ça s’ambiance, on aimerait que ça dure.

Et puis ils nous offrent MON tant attendu “Mr Roberts”. Pour moi, c’est leur tube, joué plus de 800 fois en live. Morceau incroyable qu’on penserait faire partie des titres phares de l’époque tellement il s’en imprègne dans l’esprit. On sent que personne n’a envie que ça s’arrête. Voilà c’est une de ces soirées où tu ressors sans avoir dansé comme une dingue, mais avec l’impression d’avoir voyagé. Un vrai trip musical, mené par des gars talentueux, sympas, et qui mériteraient franchement plus de reconnaissance en France.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Le concert touche à sa fin, les trois musiciens – STAVROS DZODZOS, MARCO MOTTOLINI et MAXIME COSANDEY (merci Google, je ne vais pas faire genre je connaissais, hein) remercient chaleureusement sous les projecteurs rallumés. Mais dans la salle, personne n’est prêt à dire au revoir. Clairement, on en veut encore.

Ils quittent la scène, les lumières se rallument un peu. Mais non, pas question ! On les rappelle, bruyamment, fermement. Et ça marche ! Ils reviennent. On jubile. Sauf que… là, on voit un mec de la technique faire de grands signes derrière. Pas bon signe. Le chanteur prend le micro, un peu penaud : « On nous dit que ce n’est pas possible… il ne reste que quatre minutes. » Quatre petites minutes ! Il tente quand même le coup, demande au staff : « Allez, quatre minutes, on ne peut pas jouer quatre minutes ? ». Mais non. La direction est catégorique. C’est terminé. Pas de rappel. Nada.

Franchement, coup dur. Pas juste pour nous, mais aussi pour eux. Tu sens que ça les embête vraiment, qu’ils avaient encore envie de nous embarquer un peu plus loin. Ce genre de rigidité, en fin de show, ça gâche un peu l’émotion. Et ça murmure dans la salle. Certains demandent des explications, d’autres râlent ouvertement. On nous avait annoncé 2h30 de concert… pas 2h tout pile. Heureusement, ça reste bon enfant. Pas de débordements. Mais oui, petite frustration finale sur une soirée qui, jusque-là, frôlait le sans faute.

Alors qu’on digère à peine cette fin abrupte, les membres du groupe réapparaissent… mais cette fois dans la salle, en toute détente. Exit les habits de scène, ils sont là, simplement, à discuter avec les gens, à sourire, à prendre la pose pour des photos. Franchement, on sent qu’ils sont sincèrement dispos, accessibles et heureux d’être là. Et ça, ça fait plaisir à voir.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
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DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

On se dirige doucement vers le hall. Grosse file d’attente au bar – logique, tout le monde a eu la même idée. Mais encore plus impressionnante, la queue devant le stand de merch’ ! Les vinyles aux pochettes ultra 70’s partent comme des petits pains, et les t-shirts aussi. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, j’en ai vu pas mal dans le public qui les portaient déjà… Fans de la première heure ou achats des concerts précédents, mystère.

On hésite à rester, mais franchement, avec cette foule, c’est le coup à faire la queue dix minutes pour entendre “désolé, on ferme”. Et puis… on n’a toujours pas mangé ! Résultat, on trace pour se trouver un truc à grignoter dans le coin. Dehors, la nuit n’est même pas encore complètement tombée. Il est à peine 21h45. Eh oui… c’est là que ça coince un peu. Une soirée aussi bonne, terminée aussi tôt, c’est un peu frustrant. On aurait bien prolongé encore un peu cette immersion Rock, quelque part entre la Suisse et les années 70.

Un énorme merci à Sounds like Hell Productions !

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VULCAIN au O' Totem https://wtrmag.com/
VULCAIN au O’ Totem

Report et Photos : Ti-Rickou

On m’aurait dit il y a à peu près 35 ans que je reverrai encore VULCAIN en live, je ne l’aurais pas forcément cru. Et j’aurais eu tort car les Maîtres de la Foudre tournent encore et cerise sur le petit cake, ils passent à Lyon ! En plus, ils sont accompagnés par un groupe de Clermont-Ferrand que j’adore et que je vois malheureusement trop peu, LOOKING FOR MEDUSA et pour cette date, ils auront les locaux d’ARCHANGE avec le prolifique MARKUS FORTUNATO à la basse. Bref, une soirée entre avec des potes !

La petite sauterie se passe au O’Totem de Rillieux-la-Pape. Pour y aller et pour se garer, c’est trop top. Bien sûr, je ne peux décidément pas être à la bourre car sinon je vais me faire étriper. Et devinez ? Non, je ne suis pas en retard, je suis même un chouia en avance et du coup je vais en profiter pour faire une interview de VULCAIN. Le truc de dingue c’est que je me suis aperçu que je ne leur en avait encore jamais fait !

VULCAIN au O' Totem avec en première partie ARCHANGE https://wtrmag.com/
ARCHANGE au O’ Totem

J’essaie de ne pas être trop long car j’entends les premières notes qui résonnent. ARCHANGE commence déjà. Je suis bon dans mon timing mais il faut que j’accélère un peu. 

Allez, c’est bon, je n’ai pas loupé grand chose. ARCHANGE n’en est qu’à son premier morceau. En plus, ça tombe bien, je l’aime beaucoup celui-là. Les mauvaises langues pourront dire que de toute façon que je les ai vus en live récemment et que MARKUS FORTUNATO à la basse avec un groupe, c’est pratiquement deux concerts sur trois (lol) mais moi déjà j’adore voir le jouer de la basse. Il a toujours une énergie positive. Il dégage toujours une joie de jouer et d’être là qui sont communicatives et dans le cas d’ARCHANGE, il leur a redonné une seconde jeunesse, c’est clair !

L’avantage de voir les groupes régulièrement c’est qu’on se rend compte de la progression – ou pas d’ailleurs – mais dans le cas d’ARCHANGE, à chaque fois que je les vois, c’est de plus en plus rôdé. La scène pour ça, c’est terriblement efficace. 

On n’a pas parlé de musique. Moi, j’aime bien leur hard-rock mélodique, leurs morceaux, leur petit côté SCORPIONS, la voix de DAN PALLAS le chanteur (la voix, un peu moins le look !… même si ça aussi ça change petit à petit. Allez DAN, sois méchant !). Bref, si on rajoute FRANCISCO PACO PEIRO qui a apporté aussi beaucoup au renouveau du groupe et qui en live se donne à donf’, le résultat est forcément excellent pour un début de soirée.

Le changement de management de ces derniers mois se fait bien sentir et amène enfin le groupe sur une bonne direction. 

VULCAIN au O' Totem avec en première partie LOOKING FOR MEDUSA https://wtrmag.com/
LOOKING FOR MEDUSA au O’ Totem

Allez, petite pause clope et retour dans la salle qui commence à se remplir tranquillement, juste à temps pour l’arrivée de mes copains de LOOKING FOR MEDUSA ! Les lyonnais présents dans la salle vont les découvrir pour la première fois car bizarrement, bien que Clermont ne soit pas si loin de Lyon, la Méduse se fait rare dans cette belle ville.

Et ils ne vont pas être déçus car ils vont en prendre plein les yeux et pleins les oreilles. LOOKING FOR MEDUSA démarre très fort et va maintenir la cadence. Leur prestation scénique live envoie mémé dans les coussins (de Lyon, of course). Ils ont une putain de présence sur scène.

OLIVIER est non seulement un mega chanteur mais il est aussi un pur frontman. Il sait parfaitement prendre le public et l’emmener dans son univers.

Leurs morceaux tabassent la Mère Richard dans ses fourneaux avec leur hard-rock à la fois classique, mélodique et moderne, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et qui n’en sortent plus (n’est-ce pas Mag ?). En plus, les morceaux du nouvel album sont vraiment très bons.

Le groupe ne lâche pas l’affaire et il termine le concert par un cover de nos kangourous préférés. Euh… c’est toujours sur ce genre d’exercice très casse-gueule que j’attends les groupes. Et là, LOOKING FOR MEDUSA fait mieux que de reprendre connement une mélodie et des paroles. OLIVIER, on le voit, il sait ce qu’il chante et il vit vraiment les paroles ! Du coup, ça termine le concert en beauté.  

Mes amis lyonnais ont pris une grosse tarte par LOOKING et beaucoup se précipitent au stand merch’ pour acquérir des albums, se les faire dédicacer et faire des tophos. Voilà, Lyon est une nouvelle base de fan club du groupe. C’est cool, ils vont pouvoir venir plus souvent ! 

Dernière pause de la soirée et c’est l’heure d’accueillir les Maîtres de la Foudre, le trio infernal de Paris, j’ai nommé VULCAIN ! Alors effectivement VULCAIN joue devant un public acquis à sa cause, soit des gens qui les ont vus il y a très longtemps soit des plus jeunes qui ne les ont jamais vus en live et qui veulent s’en prendre plein les oreilles.

Et ils ne vont pas être déçus là non plus car les bougres, ils jouent fort ! En plus, c’est rigolo, la dernière fois qu’ils ont joués à Lyon, c’était à la Halle Tony Garnier en première partie de MOTORHEAD. Oui, je sais, chérie tu y étais !!! Le grand changement dans la set list de ce soir, ce sont les morceaux de leur nouvel album dont un en hommage à LEMMY (eh oui, je suis raccord !), morceau qui se marie très bien avec les morceaux des trois premiers albums de VULCAIN dont on va avoir un florilège ce soir. 

Ils sont très en verve. Même MARC qui a toujours un mot ou une histoire à raconter et qui a décidé que sur les tournées les nuits sont longues et qu’il aimerait bien avoir un peu de compagnie et se fait régulièrement de la pub entre deux morceaux. Quel blagueur ce MARC !!

Bien sûr, on a un rappel et là ils nous expliquent qu’on peut s’arrêter de chanter et qu’ils ne vont pas la faire tout de suite. En fait, ils vont nous en faire une avant. Mais mes copains et moi, on est aux taquets, on attend un morceau en particulier et de toute façon un concert de VULCAIN ne peut pas se terminer sans. Ca y est, ils font monter les musiciens d’ARCHANGE et de LOOKING FOR MEDUSA et ils n’ont même pas le temps de commencer que le public entonne « de Nantes à Montaigu » !!! Eh oui, VULCAIN a fait énormément pour le patrimoine paillard français en reprenant ce morceau qui est devenu un véritable hymne chez les hardos !  

Allez, là c’est bien fini. On va se retrouver tous ensemble au merch’ faire des photos et papoter. Moi je viens d’atterrir d’un voyage dans le passé d’où à l’époque j’étais jeune et beau (maintenant, je suis juste beau !). Hyper-vitesse Doc, retour dans mon home sweet home.   

VULCAIN au O' Totem https://wtrmag.com/
VULCAIN au O’ Totem
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STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l'Aucase
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STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l’Aucase

Bon allez, ce soir c’est direction Rillieux la Pape (juste à côté de Lyon pour les parisiens) pour un lieu que je vais découvrir, un bar-restaurant où est programmé un concert de STEVE ESTATOF. Non, non, je ne déconne pas !

Moi, ça fait déjà énormément de temps que je n’ai pas vu STEVE. Alors, quand j’ai appris qu’il faisait cette date pour rôder ses morceaux en vue d’une série de concerts et festivals et qu’en plus qu’il était accompagné de FABRICE DUTOUR (BACKROADS, ex-DYSLESIA) à la guitare, MARKUS FORTUNATO (MZ, FORTUNATO, OBLIVION) à la basse et de DAVID MISITI (ex-BIJOU) à la batterie, ma décision était prise, direction l’Aucase !

Euh.. même pas trop compliqué à trouver. Et donc je suis à l’heure ! D’entrée de jeu, avec les copains et copines à l’intérieur, je sais qu’on va être en config’ concert repet’ car ce soir on est entre nous. Bon bien sûr, il y a aussi quelques fans de STEVE qui n’auraient loupé ce moment pour rien au monde. Bon, même si le restaurant a été mis en mode concert, il n’y a pas de scène. Mais bon on s’en fout, on est venus pour écouter STEVE et ses copains !

STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l'Aucase
MARKUS FORTUNATO
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MARKUS FORTUNATO (Steve Estatof and Friends)
STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l'Aucase
DAVID MISITI
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DAVID MISITI (Steve Estatof and Friends)

On ne va pas attendre longtemps, ils démarrent. Et le premier truc c’est de voir MARKUS qui se demande comment il va faire pour bouger. C’est vrai qu’il n’a pas forcément l’habitude de devoir faire presque du surplace ! Bon STEVE, lui, n’a pas ce problème car de toute façon, il bouge de partout et que le manque d’espace ne lui pose pas de soucis.

STEVE nous annonce qu’on va avoir droit à un panachage de morceaux. La set list de ce soir sera composée en partie de compos de STEVE, de covers de morceaux qu’il aime bien, de covers que le public veut entendre de lui et de morceaux de son premier album. Cerise sur le gâteau, je découvre au long de la soirée qu’il y aura même des morceaux qu’il n’a pas joué en live depuis un bon bout de temps ! Bref, du vrai STEVE ESTATOF.

On va donc passer allègrement d’une reprise d’AXEL BAUER à « Ma vie devant toi », aux GUNS ‘N’ ROSES, à du STING, etc.

FABRICE DUTOUR à l’habitude de jouer avec STEVE puisqu’ils ont fait le Seynod Voices ensemble et MARKUS s’en sort plutôt très bien… ce qui n’a rien d’étonnant. Je suis quand même mort de rire d’entendre MARKUS FORTUNATO jouer « Ca plane pour moi » de PLASTIC BERTRAND. Pas son répertoire habituel, lol !

STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l'Aucase
FABRICE DUTOUR
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FABRICE DUTOUR (Steve Estatof and Friends)

STEVE ESTATOF, comme à son habitude est aux taquets. Je disais au début qu’il trouvait toujours de la place pour bouger, ben oui. Il va même se rouler par terre. STEVE, il est comme ça, entier et vrai et c’est pour ça que je prends toujours autant de plaisir à le voir sur scène.

On n’aura pas de temps mort, le public refuse une pause.

Bon du coup, on n’aura pas de rappel. De toute façon, il fait méga chaud, Lyon est en passe de devenir une station balnéaire, lol !! On prend notre dose et on est happy ! C’est un genre de concert irréel mais carrément trop jouissif ! A bientôt les copains !

PS : pour ceux qui comme moi aiment STEVE ESTATOF, de nombreuses dates arrivent un peu partout…. mais bon pas le 7 juillet car il sera au Stade de France… Pas pour jouer mais pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES !!! On est fan ou on ne l’est pas !

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STEVE ESTATOF AND FRIENDS à l’Aucase

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MYRATH

Et ça continue encore et encore, les petits et les grands concerts. C’est que le début d’accord, d’accord. Et donc ce soir, direction Lyon – euh, précision pour les parisiens, pas Lyon mais juste à côté, à Rillieux-la-Pape – et plus précisément la MJC O’Totem. Bref, le changement dans la continuité, lol !

Rien qu’en regardant devant la salle en arrivant, je sais qu’il va y avoir du monde ce soir. Il y en a déjà pas mal qui attendent devant les portes, c’est bon signe !

Le temps de retrouver les copains (ça faisait longtemps depuis hier soir !) et de papoter du concert d’ANVIL, de retrouver la sécu d’hier (si j’étais parano, je dirais qu’ils me suivent), et abracadabra, les portes s’ouvrent.

Le temps de rentrer dans la salle (très belle salle bien faite au demeurant) et les hostilités commencent. Heu, en lisant l’affiche rapidement, j’avais vu que le premier groupe c’était NIGHTMARE. J’avais tiqué. Ca m’étonnait vraiment, surtout que le groupe fait une méga release party le week-end prochain à la Belle Electrique de Grenoble (release party où malheureusement le webzine ne sera pas présent car pas possible d’être partout).

Non, bien sûr ce n’est pas eux ! Il s’agit de NIGHTMARES AND COMEDY, groupe lyonnais. Bon de toute façon avec un mec à l’accordéon, le doute n’est pas permis. En plus, ils sont tous grimés et déguisés. Le seul point commun, c’est qu’il y a une chanteuse – eh oui les copains, maintenant NIGHTMARE a une chanteuse ! Enfin… pour ceux qui ne le savaient pas ! Et là, la chanteuse n’est pas une inconnue puisqu’il s’agit de CAROLE EYRAUD, la chanteuse de BEL O KAN !

Bon, c’est parti ! Gros riffs, accordéon, une belle voix, ça part bien. Un univers à eux musicalement et visuellement. Je rentre bien dedans… jusqu’à la grosse voix qui intervient ! Bon, il paraît qu’on dit une « voix saturée » maintenant (en plus j’ai appris récemment qu’il y avait même des cours ! Si, si je ne déconne pas !). Je vois bien le côté contraste mais pour le côté musicalité, c’est un peu râpé. En plus, j’ai toujours un côté rejet de la chose assez énorme.

Mis à part cela, tout en sachant qu’il intervient avec modération – heureusement car sinon je ne serais déjà plus là – j’aime bien leur contexte. Ils ont vraiment leur truc à eux, leur univers. En plus, ils ont deux danseuses avec eux sur scène, donc il y a vraiment à regarder.

Même musicalement, c’est assez intéressant. En tout cas, voilà une première partie que je ne vais pas oublier, ce qui est assez énorme en ce moment !

Bon allez, petite pause syndicale. Le temps de se désaltérer et c’est reparti.

Ca continue dans la famille des groupes qui ont leur univers particulier avec les copains grenoblois d’AMON SETHIS. Pour ceux qui ont suivi le webzine, il n’y a pas si longtemps que vous les avez vu apparaître dans un report et donc vous n’allez pas être surpris par ce que je vais dire.

JULIEN TOURNOUD, le chanteur, arrive bien sûr sur scène tout de noir vêtu avec un masque noir sur le visage. Le pupitre s’enflamme. Ca en jette encore plus dans une grande salle comme ça.

L’attaque de leur set est très efficace. Le public qui les découvre est d’entrée avec eux dans leur monde.

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AMON SETHIS

Pour ce qui est de la prestation musicale, comme je l’avais dit la dernière fois, c’est hyper rôdé, hyper carré. En plus ce soir le son est méga bon, ce qui renforce l’effet. Et même si je les ai vus il y a peu, je ne boude pas mon plaisir. Ils sont toujours aussi performants et leurs morceaux sont toujours envoûtants.

Bref, c’est vrai que je ne suis pas impartial avec AMON SETHIS, mais bon, ils le méritent bien !

Voilà c’est fini. A nouveau l’entracte.

Et c’est reparti pour la découverte scénique que je voulais absolument faire, les metalleux tunisiens de MYRATH. Et putain, d’entrée de jeu, la baffe ! C’est vrai que leur dernier CD est une tuerie mais en live, c’est encore mieux !

C’est marrant, je ne sais pas pourquoi mais pendant les deux premiers morceaux, ça me fait penser au groupe brésilien ANGRA, mais le ANGRA du début avec ANDRE MATOS. Après, sur les morceaux plus anciens avec la touche orientale, cette impression se dissipe.

Le groupe a une méga présence scénique du guitariste au chanteur. ZAHER ZORGATTI, le chanteur possède une voix fabuleuse. Je suis vraiment sous le charme de ce groupe. C’est frais, c’est moderne, c’est mélodique. Le public présent, tout comme moi, se prend une grosse tarte. On est bien.

Comme avec AMON SETHIS, le son est super bon. C’est un moment magique, un peu comme si j’étais au pays des mille et une nuits… bon d’accord des mille et une nuits un peu métalliques, faut pas déconner quand même ! Non, je n’en fais pas de trop ! C’est méga bien joué et ils nous entraînent vraiment avec eux. Et quitte à me répéter, les morceaux de leur dernier CD « Legacy » sont de véritables bombes.

Voilà c’est fini, les lumières se rallument. Je n’ai pas vu Sherazade… enfin, pas tout à fait vrai… car j’ai oublié de préciser qu’ils avaient une chanteuse à la mode orientale avec eux. Aïe, pas la tête, j’ai vraiment oublié de préciser, chérie !

Bon, le temps de dire au revoir aux copains et copines et il est temps de rentrer. Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL PRODUCTIONS pour cette soirée !!!

Pour ma part, c’est cool de penser que demain je ne remets pas ça. Si, si, c’est moi qui le dis !!!