Tagged: ROCK PSYCHE

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
https://wtrmag.com/

C’est parti pour une nouvelle soirée concert et, celle-là, je l’attends avec impatience. DIRTY SOUND MAGNET, je ne connaissais pas plus que ça mais depuis quelques jours j’écoute en boucle leur titre « Mr Roberts » et je kiffe trop ! On nous a promis un set de 2h30, sans première partie, autant dire que ça s’annonce intense dès le départ. Le groupe est réputé pour ses shows qui dépotent, et les vidéos qu’ils ont postées sur Insta donnent envie de bouger avec le public. Les avis sont tous super enthousiastes alors, forcément, je suis curieuse de voir ce que ça donne en vrai.

Le trajet jusqu’à la salle est un peu chaotique : bouchons sur la route, circulation dense, Lyon un vendredi soir à traverser quoi… mais une fois sur place, soulagement immédiat. Le parking est facile d’accès, on trouve une place sans tourner pendant des heures – un vrai petit bonheur qui mérite d’être souligné. Le O’ Totem Live à Rillieux, je ne connais pas, mais j’ai entendu beaucoup de bien de cette petite salle sympa.

Je retrouve mon acolyte directement sur place. Ce style-là, ce n’est pas vraiment son truc à la base – on est clairement loin du Hard Rock qu’il écoute d’habitude – mais c’est quand même du Rock, un bon groupe de live, ça pourrait le convertir. Dehors, il fait super beau. Soleil de fin de journée, lumière dorée. Franchement, on a connu pire comme attente. Le public est plutôt jeune, bonne ambiance, ça papote, ça check les téléphones, ça fait des selfies. Bref, tout le monde est prêt !

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

19h, pile à l’heure, les portes s’ouvrent. Pas de retard, pas de galère : ça commence bien. On prend le temps de choper une petite bière – bio, s’il vous plaît – histoire de trinquer avant d’entrer. Puis direction la salle. Je file devant évidemment parce que, non, je n’ai pas grandi depuis le dernier concert. Donc, comme d’habitude, faut assurer la place si je veux voir quelque chose.

La scène est à une hauteur parfaite. Petite salle de 400 personnes max, ambiance intimiste comme on aime. Pour l’instant, c’est quasi vide. On a de la place et du coup, ça papote. Ça parle concerts passés, ceux qu’on a kiffés, ceux qu’on a ratés (avec regrets). Je tends l’oreille, à côté ils vont bientôt voir Fontaine D.C. d’ailleurs. Mon pote photographe en profite pour repérer les angles, faire quelques tests de lumière… La scène est encore calme, alors on a une bonne demi-heure devant nous, verre à la main.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

19h30, comme prévu, ça démarre. Pas de première partie, pas de fioritures : le groupe entre directement en scène. Ils sont trois, mais ça suffit largement. Pour installer l’ambiance, ils balancent une petite intro inattendue : un morceau d’ENNIO MORRICONE. Surprenant, intriguant. La salle se tait, les regards se tournent vers la scène. Et hop, c’est parti avec “The Sophisticated Dark Ages”. On est tout de suite plongés dans un univers à part.

Décor minimaliste, vraiment, il n’y en a aucun. Pas de jeux de lumière délirants non plus. Juste un peu de fumée, quelques éclairages discrets ici et là. Autant dire qu’on voit à peine les musiciens – Force à J.Y. pour les photos ! Le chanteur bouge un peu de sa place, et pouf, disparu. Mais bon, on comprend vite que l’idée, ici, c’est de se concentrer sur le son, pas sur le visuel.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Et musicalement, c’est une claque. Les trois sont des virtuoses, point barre. Ça envoie des solos de guitare hallucinants, ça déroule à la batterie, la basse n’est pas en reste. D’ailleurs, fun fact : la batterie est d’une marque lyonnaise, ASBA, petit clin d’œil local bien sympa. Chaque musicien a son moment de briller, et ils le font avec une aisance bluffante. Ce groupe suisse, en pleine tournée mondiale, affiche déjà plus de 900 concerts au compteur. Et franchement, ça s’entend. Ils maîtrisent leur truc à la perfection.

Nous sommes plongés dans une ambiance résolument 70’s, mais sans tomber dans la nostalgie poussiéreuse. Ce ne sont pas des vieux rockeurs sortis du grenier, loin de là. Ce sont des jeunes, simples, cool, peace and love avec une petite touche rebelle, et super accessibles. Ils parlent français sans problème, plaisantent avec le public, racontent quelques anecdotes… C’est intime, c’est vivant.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Musicalement, les influences sont là : on pense à LED ZEPPELIN bien-sûr, à YES, à PETER FRAMPTON, et parfois même à PINK FLOYD dans les passages les plus psyché. Il y a des moments planants, presque cosmiques, où on s’attendrait presque à voir passer un joint entre deux spectateurs allongés dans l’herbe. Et puis d’un coup, ça repart : le tempo s’accélère, les riffs s’emballent, et l’ambiance remonte d’un cran. Un vrai voyage sonore, hyper varié. « On ne voit pas le temps passer », dixit le Pro Hard Rock Metalleux qui m’accompagne.

Côté public, par contre, c’est plus calme que prévu. Vu les vidéos promo, je m’attendais à un pogo en règle… mais non. Le public reste plutôt concentré, comme absorbé, bercé. Et sur scène aussi, malgré l’énergie, ça ne bouge pas tant que ça. C’est intense, mais posé. Pas de grands déplacements hormis les bonds du chanteur lors de ses envolées lyriques, pas d’explosion visuelle. Juste une musique qui te prend et t’embarque.

Allez, je suis un peu méchante là… ils font quand même participer le public. On apprend et on chante tous en chœur des refrains et ça marche… Le public est dans la place et ça s’ambiance, on aimerait que ça dure.

Et puis ils nous offrent MON tant attendu “Mr Roberts”. Pour moi, c’est leur tube, joué plus de 800 fois en live. Morceau incroyable qu’on penserait faire partie des titres phares de l’époque tellement il s’en imprègne dans l’esprit. On sent que personne n’a envie que ça s’arrête. Voilà c’est une de ces soirées où tu ressors sans avoir dansé comme une dingue, mais avec l’impression d’avoir voyagé. Un vrai trip musical, mené par des gars talentueux, sympas, et qui mériteraient franchement plus de reconnaissance en France.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

Le concert touche à sa fin, les trois musiciens – STAVROS DZODZOS, MARCO MOTTOLINI et MAXIME COSANDEY (merci Google, je ne vais pas faire genre je connaissais, hein) remercient chaleureusement sous les projecteurs rallumés. Mais dans la salle, personne n’est prêt à dire au revoir. Clairement, on en veut encore.

Ils quittent la scène, les lumières se rallument un peu. Mais non, pas question ! On les rappelle, bruyamment, fermement. Et ça marche ! Ils reviennent. On jubile. Sauf que… là, on voit un mec de la technique faire de grands signes derrière. Pas bon signe. Le chanteur prend le micro, un peu penaud : « On nous dit que ce n’est pas possible… il ne reste que quatre minutes. » Quatre petites minutes ! Il tente quand même le coup, demande au staff : « Allez, quatre minutes, on ne peut pas jouer quatre minutes ? ». Mais non. La direction est catégorique. C’est terminé. Pas de rappel. Nada.

Franchement, coup dur. Pas juste pour nous, mais aussi pour eux. Tu sens que ça les embête vraiment, qu’ils avaient encore envie de nous embarquer un peu plus loin. Ce genre de rigidité, en fin de show, ça gâche un peu l’émotion. Et ça murmure dans la salle. Certains demandent des explications, d’autres râlent ouvertement. On nous avait annoncé 2h30 de concert… pas 2h tout pile. Heureusement, ça reste bon enfant. Pas de débordements. Mais oui, petite frustration finale sur une soirée qui, jusque-là, frôlait le sans faute.

Alors qu’on digère à peine cette fin abrupte, les membres du groupe réapparaissent… mais cette fois dans la salle, en toute détente. Exit les habits de scène, ils sont là, simplement, à discuter avec les gens, à sourire, à prendre la pose pour des photos. Franchement, on sent qu’ils sont sincèrement dispos, accessibles et heureux d’être là. Et ça, ça fait plaisir à voir.

DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live
Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE
https://wtrmag.com/
DIRTY SOUND MAGNET au O’ Totem Live – Crédits Photos : Jean-Yves CLUZE

On se dirige doucement vers le hall. Grosse file d’attente au bar – logique, tout le monde a eu la même idée. Mais encore plus impressionnante, la queue devant le stand de merch’ ! Les vinyles aux pochettes ultra 70’s partent comme des petits pains, et les t-shirts aussi. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, j’en ai vu pas mal dans le public qui les portaient déjà… Fans de la première heure ou achats des concerts précédents, mystère.

On hésite à rester, mais franchement, avec cette foule, c’est le coup à faire la queue dix minutes pour entendre “désolé, on ferme”. Et puis… on n’a toujours pas mangé ! Résultat, on trace pour se trouver un truc à grignoter dans le coin. Dehors, la nuit n’est même pas encore complètement tombée. Il est à peine 21h45. Eh oui… c’est là que ça coince un peu. Une soirée aussi bonne, terminée aussi tôt, c’est un peu frustrant. On aurait bien prolongé encore un peu cette immersion Rock, quelque part entre la Suisse et les années 70.

Un énorme merci à Sounds like Hell Productions !

.

BANDEAU WTR MAG FIN D ARTICLE https://wtrmag.com/

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/

Ce soir, je suis comme un fou ! ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc, vous pensez ! Ca fait 3 jours que je n’en dors plus d’impatience !  

Pour tout vous dire, et à ma grande honte, c’est seulement en regardant une de ses vidéos que j’ai percuté que ROSALIE était l’ancienne chanteuse et fondatrice du groupe de Rock Psyché PURSON.

Après le split du groupe en 2019, elle a tracé sa route avec un album solo qui a, ma foi, a reçu un excellent accueil. L’album suivant, « Two Pieces Puzzle », a été tout aussi bien accueilli et a permis à Rosalie d’être élue « Meilleure Chanteuse actuelle » par plusieurs magazines.

En regardant la carrière de ROSALIE CUNNINGHAM – 18 ans quand même –  on peut voir à quel point elle a évolué. En effet, cette multi-instrumentiste amène des choses étonnantes dans ses productions, que ce soit dans son interprétation ou dans l’écriture de ses morceaux. Bref, je suis impatient de voir ce que ça donne en live ! En plus, j’ai trop de chance car c’est l’unique date en France de ROSALIE CUNNINGHAM et que c’est au BDZ que ça se passe ! Merci Thomas !

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Comme je veux être à l’heure et bien placé, je pars tôt. Et je fais bien car la voie rapide est fermée et qu’il me faut me taper le centre-ville de Chambéry  pour aller au Brin de Zinc ! J’arrive tout de même dans les temps. Il y a déjà du monde mais sans plus donc je peux m’installer idéalement devant la scène sans avoir à jouer des coudes. La salle se remplit petit à petit. Il faut dire que les gens sont venus de loin pour ce concert. Il y a pas mal de Lyonnais, ce qui ne laisse pas de me surprendre.

Il est 9h15 et le groupe monte sur scène. D’emblée, on entre dans le vif du sujet, c’est du 70’s revival. ROSALIE a su s’entourer d’un groupe aux qualités indéniables. Le groupe attaque avec un « Ride On My Bike » survolté qui met tout le monde d’accord. Pour ma part, dès les premières notes, je suis transporté dans un autre monde. Je ne me soucie plus de ce qui se passe derrière et autour de moi.

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

ROSALIE et CLAUDIA GONZALEZ DIAZ, la bassiste-flûtiste rousse, sont vêtues de tenues moulantes mises en valeur par le jeu des lumières. Je suis hypnotisé et j’avoue que, du coup, je zappe complètement le batteur et le claviériste (malgré ses nappes de synthés spaciaux). Sur scène, il y a aussi ROSCO WILSON, le guitariste, qui assurera également le chant sur 2 morceaux (« Rabbit » et « Duet »).  

Après « To Shoot Another Day » et « Timothy Martin’s Conditioning School », on a droit à « Heavy Pencil » qui se démarque de par son ambiance bien rétro et un travail de basse puissant. Le répertoire, très influencé années 60 et 70, est assez varié. On a  droit à plusieurs facettes de Rock avec, bien entendu, une côté Rock Psyché bien marqué ! La bassiste prend la parole, en Français, pour demander un peu plus de reverb’. Du coup je pense qu’elle va discuter un peu plus mais non… Bon.

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

De temps en temps, je me retourne quand même et je  vois que la salle continue à se remplir doucement mais sûrement. Ce n’est pas complet mais on ne doit pas en être loin. En tout cas, tout le monde dans la salle est conquis.

On a des riffs lourds, des voix envoutantes et des lignes de guitare brillantes. Il n’y a pas à dire, ROSALIE possède une incroyable capacité à captiver l’auditoire ! Elle apporte un peu de lumière avec son excentricité dans un monde bien terne depuis quelques temps. Décrire vraiment sa musique est difficile car elle a créé un univers bien à elle où sont réunies les racines du Rock, du Psyché et une pincée de pure magie. 

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

A peu près à la moitié du set, arrive le morceau « Home » et ROSALIE nous explique qu’ils vont nous chanter « La joie du fromage et du vin parce que c’est la campagne. Qu’on est bien à la maison et que ce soir la maison est à Barberaz ». Et c’est en chœur avec CLAUDIA qu’elle exécute ce titre. Ca ressemble beaucoup aux WINGS. Tout le monde entre en transe. Ca envoie vraiment, il y a une sacré énergie. En plus, on a un super son. En un mot comme en cent, c’est une tuerie ! 

Les saveurs orientales de « Tristitia Amnesia » maintiennent l’ambiance avec ses couplets hypnotiques qui s’enroulent et se déroulent. Je m’aperçois que l’organiste qui est assis sur un tabouret en bord d’estrade, est à deux doigts de se casser la figure. Il faut dire qu’à 5 sur la scène du BDZ, ça commence à faire beaucoup. Bon, le tir est rectifié, la suite du concert est sauve !

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe attaque le morceau « Return of the Ellington » qui encore une fois sonne FOCUS et JETHRO TULL à mort. Suivez le lien pour voir la vidéo car elle est terrible avec ses images animées à la Monthy Python. Comme je la connais bien, cette vidéo, je me lance dans un tapping hands avec ROSALIE sur l’instant médiéval. ROSALIE semble toute surprise que quelqu’un connaisse si bien son travail !  

ROSALIE nous dit qu’elle est contente car elle ne s’attendait pas à voir autant de monde un mardi et qu’elle voudrait bien revenir ici. Mais reviens quand tu veux !!!!

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Le set tire à sa fin et c’est avec « Start with The Corners », le premier morceau de l’album » Two Piece Puzzle » qu’ils nous font un rappel. J’aime beaucoup ce titre instrumental qui rappelle un peu un album conceptuel de JETHRO TULL… Bon, sans la flûte !

Voilà, c’est fini. On a eu droit à 1h40 de show que je n’ai pas vu passer et où l’ensemble de la set list a été jouée. On a voyagé à travers un paysage musical coloré composé de pièces maîtresses du Rock et je m’estime vraiment chanceux d’avoir vu ce show unique en France ! Merci le Brin de Zinc !

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
https://wtrmag.com/
ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe descend de suite de scène pour se rendre au stand merch’ pris d’assaut. Ils sont très avenants et discutent avec le sourire avec leurs fans. Pour ma part, je leur prends 2 vinyles et ROSALIE m’ajoute un cœur sur la dédicace. J’en suis tout chose, moi ! J’étais bien fatigué après ma sortie de crève et les ROSALIE m’ont ressuscité ! J’attends leur retour avec impatience !  

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

KOSMODOME, Ad Undas

KOSMODOME, Ad Undas
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU
https://wtrmag.com/

Label : Stickman Records

Sortie : 11 octobre 2024

Fans de Prog’ et de Psyché, cette chronique est pour vous ! Alors attachez vos ceintures et décollage immédiat pour la Norvège.

Quand j’ai annoncé que ce « Ad Unas » de Kosmodome c’était du Prog’, Psyché, j’ai presque tout dit. Ce n’est pas du tout Metal ! Alors pour quelle raison je le chronique ? Eh bien tout simplement parce que c’est beau, bien fait et relaxant. C’est effectivement technique mais somme toute facilement accessible aux non-musiciens.

Un album parfait pour les fins de soirée difficiles. A contre indiquer en revanche pour rouler en voiture la nuit, risque aigu d’endormissement. Je lui donne quand même ses 3 pics.

Incoming search terms:

  • Chapelier tapas contact mail: @
  • wishyouwerehere mascre mail: @

MARS RED SKY à la Soute

A peine remis de mon périple grenoblois, que me voici de nouveau sur les routes pour aller voir le concert des Bordelais de MARS RED SKY. Je ne m’éloigne pas trop de ma Yaute natale puisque je vais chez mes copains savoyards à Chambéry. Donc, peu de risques d’être à la bourre. Comme d’habitude, j’emmène dans mon expédition mon photographe Steve*74. En revanche, nous n’allons pas au Brin de Zinc cette fois-ci, mais à la Soute, une salle totalement inconnue pour nous et dans laquelle nous allons mettre les pieds pour la première fois. Comme vous le savez, si vous suivez le webzine,  nous aimons bien le Stoner. Et ça tombe bien, puisque MARS RED SKY, le groupe que nous allons voir, joue du Stoner.

C’est sous une bruine tenace que nous prenons la route. Prudence étant mère de sûreté, nous ne tardons pas, histoire de ne pas réitérer la galère de mardi dernier. Arrivés sur place, je constate que la Soute porte bien son nom. Elle me fait un peu penser à l’Undertown de Meyrin, chez nos voisins helvètes, puisqu’il nous faut descendre des escaliers pour nous rendre dans la salle. Après avoir montré patte blanche à la sécurité, nous rentrons dans la Soute. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous ne connaissons personne… à part le Directeur de la salle qui fut un temps s’occupait du Brise-Glace d’Annecy.

D’ailleurs, c’est ce dernier, qui peu de temps après notre arrivée annonce la programmation de ce soir, et celle de la salle. Étant vouée à toutes sortes de musique, cette dernière n’est malheureusement pas pour nous pour le moment.

ABSENCE OF COLORS @ la Soute

Il est l’heure pour ABSENCE OF COLORS, le premier groupe, de débuter son Set. C’est dans une ambiance plombée que le duo instrumental avec des samples assez barrés entame son set. La musique est souvent lourde et puissante. Elle me donne l’impression d’un gros stoner en version psychédélique.

Les deux musiciens sont hyper concentrés et en vrai professionnels ont même amené leurs jeux de lumière. Les couleurs sont jolies avec les lights en arrière-plan mais je plains mon copain Steve pour les photos qui semble galérer comme pas possible avec.

Certains morceaux sont bien mais, n’étant pas musicien, j’avoue ne pas trop accrocher au style pratiqué. Je regrette aussi un peu le manque de communication avec le public, même si le duo laisse parler sa musique. Au bout d’un moment, je préfère me retirer afin d’apprécier de loin. La musique du duo envahit la Soute et le public apprécie. Personnellement, je passe mon tour et me rend compte que c’est la fin quand le public applaudit. Un peu trop long pour moi, mais le public a aimé et c’est le principal comme nous le disons toujours.

Je constate que la Soute s’est bien remplie mais toujours pas de têtes connues à l’horizon. Ca fait bizarre. Ils doivent tous être au Bdz. Mdr.

MARS RED SKY @ la Soute

Ça y est, MARS RED SKY investit les planches ! Le trio bordelais composé de JULIEN PRAS au chant et à la guitare, de JIMMY KINAST à la basse et au chant et de MATHIEU GAZEAU à la batterie, est paré. Le groupe entame son set avec « Slow Attack » et son solo de basse improbable.

Dès leurs premiers titres, les MARS RED SKY nous fait découvrir leur Stoner. J’avoue volontiers que ce n’est pas celui que je préfère mais j’aime bien quand même. C’est lourd, psychédélique et envoûtant. « On vient de Bordeaux et on s’appelle MARS RED SKY, nous dit le bassiste. On est contents d’être de retour… à Grenoble… à Annecy… ». Devant l’incrédulité du public, il précise en rigolant : « Ah, il y en a qui ne nous connaissent pas ! ».

Le son et les lumières sont au top. Les trois instruments s’entendent vraiment bien et aucun n’est au dessus de l’autre. Musicalement, c’est d’une lourdeur absolue qui, littéralement, nous assomme sans qu’on s’en rende vraiment compte. Ce n’est pas une chape de plomb qui pose sur nos épaules mais nous n’en sommes pas loin.

JULIEN semble un tantinet sur la réserve pendant que JIMMY a l’air de vouloir prendre toute la place sur scène. MATHIEU joue sur des toms et une grosse caisse totalement transparente, ce qui fait un super effet avec les lumières. Les guitaristes très (trop ?) concentrés sur leurs instruments et font défiler les morceaux rapidement. La musique de MARS RED SKY se fait de plus en plus lourde et psychédélique sur cette voix si particulière. 

Pendant que JULIEN et JIMMY se ré-accordent entre chaque titre, MATHIEU envoie des samples qui font patienter le public. Personnellement, je trouve que c’est une bonne idée, ça évite les temps morts. Parfois interprétés à trois voix, les morceaux sont vraiment bien et envoûtants. Les guitaristes jouent beaucoup avec leurs pédales de distorsion, ce qui rajoute encore au côté psychédélique de leur musique. Le côté négatif, c’est que ça empêche malheureusement toute ébauche d’un jeu de scène. Je me fais la réflexion que ce n’est peut-être dû qu’au fait qu’ils soient en rodage de leur tournée car elle ne fait que commencer. A moins qu’ils en gardent sous le coude étant donné que ladite tournée est longue comme le bras – elle doit finir en début d’année prochaine.

Comme me le fait si bien remarquer Steve, leur musique s’apprécie grandement assis dans son canapé, casque sur les oreilles. Histoire de partir loin, très loin avec leur Stoner psy. C’est bizarre, j’ai comme l’impression de repartir dans les années flower power, mais avec un côté beaucoup plus lourd que ce qui se faisait à l’époque. Oula, me voilà déjà loin ! Pourtant, il n’y a pas de fumée sur scène qui pourrait me faire planer. Bizarre ça. Ils sont vraiment trop forts ces musiciens. Lol !

MARS RED SKY @ la Soute

Je regrette toujours un peu qu’ils soient, à mon goût, trop statiques. S’ils étaient un peu plus mobiles, cela ne pourrait, à mon sens, que renforcer leur musique. Mais ce n’est pas l’avis du public qui apprécie. Même si j’aime beaucoup leur musique, je préfère être un peu plus en retrait. Cela me permet de savourer pleinement la musicalité sans penser au jeu.

Les titres passent très vite et font planer une ambiance lourde, puissante et psychédélique. C’est dingue, à peine le temps de se remettre de nos émotions, que c’est déjà la fin.

Comme nous ne sommes pas loin de l’heure du crime, une fois la représentation des Bordelais finie, nous repartons dans notre contrée sous une pluie intense.

Résumé de la soirée : superbe salle à l’acoustique quasiment irréprochable où je serais heureux de retourner lorsque la programmation sera plus dans mes goûts. Mon sentiment concernant les groupes est mitigé. Pour ABSENCE OF COLORS, je n’ai pas beaucoup aimé, même si les deux musiciens sont doués techniquement. MARS RED SKY et leur musique me plaît beaucoup et j’ai aimé le côté psyché. Cependant, la quasi absence de prestation scénique m’a beaucoup manqué et je le regrette. J’aimerai quand même les revoir une prochaine fois si l’occasion se présente.

Un grand merci à l’organisation Apejs pour cette belle soirée !

NAMASS PAMOUSS 2023, jour 2

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

De retour à Manigod, pour remonter à la Tête de Cabeau. Mais quelle idée !! Remonter la côte « dré dans l’pentu » où je crache mes poumons à chaque pas ? Complètement maso ! Allez, beaucoup de rage, de désespoir et on y va. Euh… courage et espoir, c’est peut-être mieux. Quoique… Et dire qu’il y a des télésièges de l’autre côté. Mais pourquoi ne sont-ils pas ouverts ? Comment ça, je me plains ? Même pas vrai. Lol.

Aujourd’hui, il y a au moins deux supers groupes et je ne veux surtout pas les rater. Le temps de monter la côte, j’arrive malheureusement un peu à la bourre pour TIGADRINE, mais sans vraiment manqué grand-chose car ils viennent à peine de commencer. Comme l’an passé, c’est un groupe qui est difficile à chroniquer dans ces pages, étant donné que ce n’est pas vraiment le style du webzine. En tout cas, c’est plaisant à entendre et très original. Ca démarre bien la journée sous un soleil éclatant et une chaleur brûlante !

Il y a un dicton qui dit : « En juin, beau soleil qui donne n’a jamais tué personne ». Faut le dire vite, parce que la chaleur qu’est en train de dégager Râ (le Dieu égyptien du soleil), n’est pas loin de réussir à nous achever pour de bon. Du coup, re-limonade bio – il est un peu trop tôt pour la bière – et re-découverte de ce superbe site avec ses si impressionnantes montagnes. Je cherche aussi un coin à l’ombre, évidemment. C’est qu’il commence à faire chaud sous le soleil éclatant de Manigod !

Pendant que nous patientons, nous apercevons des musiciens qui semblent être du troisième groupe de la journée. Ils sont en train de discuter à bâtons rompus en plein cagnard. Il y en a un qui est déjà torse nu, laissant apparaître de nombreux tatouages. Personnellement, je pense qu’ils sont fous, mais ce n’est que mon avis.

Tiens, il semble y avoir un peu moins de monde qu’hier, mais c’est dans une ambiance à la cool, du dimanche en montagne, que se déroule ce deuxième jour. Manque plus que le pique-nique et ce serait parfait. Bon, il y a toujours la tartiflette, mais par ce temps, ce n’est pas vraiment l’idéal. Il fait toujours aussi chaud en ce début d’après-midi, et les coins à l’ombre sont vite pris d’assaut. Heureusement que l’air frais des montagnes permet de moins étouffer ! Du coup, j’en profite pour flâner à flancs de montagne et reprendre quelques photos de paysages. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut côtoyer d’aussi près des panoramas aussi somptueux.

Chemin faisant, je rencontre un des musiciens vu précédemment et discute avec lui. Il me dit combien il est impressionné par ces montagnes et qu’il n’en revient toujours pas de jouer dans cet endroit. « C’est incroyable, c’est totalement fou », me dira-t-il. Et quand je lui dis que c’est exactement ce qu’on dit les musiciens l’an passé, il n’est pas étonné. Voyant mon appareil photo, il me demande si je suis photographe du site. Je lui explique que nous sommes venus pour faire un report sur le festival. Comment ça, je lui mets la pression ? Meuh non, pas du tout ! Personnellement, je pense que plus ça va aller, plus le festival va grandir. En souhaitant quand même qu’il garde des proportions familiales. Après avoir eu cette bonne discussion, il est temps de retrouver un peu d’ombre avant de fondre !

WINE LIPS @ Namass Pamouss 2023

Sous la tente, il commence à y avoir de l’agitation. Ce sont les Canadiens de WINE LIPS qui s’installent. Composé de CAM HILBORN, AURORA EVANS, JORDAN SOSENSKY et CHARLIE WEARE, ils font dans le Garage Rock, Psychedelic Rock. Autant dire que ça va remuer du brancard ! Et c’est le cas. Dès le premier titre, « Eyes », le ton est donné. CAM le chanteur guitariste et cofondateur du groupe avec AURORA derrière ses fûts, est déjà à fond. Un petit problème de cordes voit JORDAN, le blond guitariste, s’éclipser le temps de deux, trois morceaux. « He’s back », nous dira CAM en se moquant gentiment de son comparse lorsque celui-ci revient. Les titres sont dégainés les uns derrière les autres : « In the Clear », « Mall Walker », « Shark Eyes ». Il y a quelque chose de sale, de graveleux dans la musique des Torontois. Chaque titre a le don de déchiqueter le public. C’est excellent. Le vieil adage qui dit Sex, drug and rock‘n’roll sied à merveille au groupe.

On continue sous la rythmique distordue et la voix aiguë de CAM qui traverse à peine le mur sonore de AURORA. « Tension » suivi de « New Jazz » et « Stimulation » déchaînent les spectateurs qui ne se laissent pas abattre. Ils continuent de remuer devant la scène sans jamais laisser la poussière retomber. Certains se lancent dans des crowdsurfing et n’hésitent pas à se laisser porter par le public jusqu’au bout de la tente. C’est de l’adrénaline pure, c’est du bruit, c’est intense, c’est rafraîchissant et c’est vivifiant. Quelle baffe !

CAM, lunettes de soleil sur les yeux, n’en perd pas une miette. JORDAN, après ses déboires récents, est à fond sur sa guitare et CHARLIE, placé sur le côté droit de la scène avec ses lunettes noires sur les yeux, ne reste pas placide. Mais personnellement, celle qui m’impressionne le plus, c’est AURORA. Elle martyrise ses fûts avec une puissance phénoménale ! Quelle maîtrise de son instrument ! Elle n’est pas loin de donner des leçons à tous les pseudos batteurs mâles qui se prennent pour des stars.

WINE LIPS @ Namass Pamouss 2023

WINE LIPS, c’est une sorte de rock’n’roll sans retenue, implacable et féroce infusé de psilocybine (un principe actif de certains champignons hallucinogènes) qui vous donnera l’envie d’acheter une moto, juste pour la crasher contre un mur. « Choke » puis « Fingers » et enfin « Get Your Money » avec sa fin fabuleusement chaotique démontent les montagnes avant de continuer sur « Lemon Party » qui apporte une énergie contagieuse. J’en deviens complètement baba.

Puis c’est avec « Suffer the Joy » et ses interminables minutes épiques que se clôt ce show absolument incroyable. Les Canadiens ont mis le feu aux montagnes et je me demande comment les Israéliens de THE GREAT MACHINE vont faire pour faire mieux.

A peine on-t-il terminé leur set que nos nouveaux copains Torontois sont déjà au stand de merch’, malgré la chaleur écrasante. Ils sont trop contents de pouvoir discuter avec leurs supporters et notamment avec des fans venus expressément pour eux de Montréal.

Pour faire patienter le public, il y a la scène des jams où j’ai aperçu tout à l’heure un membre du trio jouer derrière la batterie, mais il y a aussi des jeux géants à l’extérieur du site, essentiellement pour les enfants certes… mais j’ai quand même l’impression que beaucoup de grands enfants s’y amusent aussi ! Il faut dire que le site est hyper agréable et que l’air des montagnes est vivifiant, et aussi que le soleil fait rougir les spectateurs qui, sous l’influence de la bière, entre autres, rigolent bien.

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

En attendant, MICHAEL IZAKY, le batteur de THE GREAT MACHINE, le trio Israélien installe son matériel. Tiens, c’est avec lui que j’ai sympathisé tout à l’heure ! AVIRAN et OMER HAVIV, respectivement bassiste et guitariste du groupe, commencent leurs balances. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont totalement différents l’un de l’autre. Autant AVIRAN à l’air d’être hyper cool, genre Babacool de la fin des sixties, autant OMER ferait presque peur, avec ses piercings et ses tatouages de partout. Évidemment, il n’en est rien.

Pas de tergiversations excessives dans les réglages, il est temps d’entamer le set. AVIRAN à l’air pressé de commencer, c’est bon signe. La chaleur commence à être étouffante sous la tente, les spectateurs commencent à trépigner d’impatience. C’est MICHAEL qui arrive le premier derrière ses fûts. Il tient une bouteille de Génépi et commence à boire goulûment avant de la faire passer à ses camarades. Je vous ai déjà dit qu’il faisait chaud, non ? AVIRAN et OMER suivent de près et attaquent le premier morceau, « Dragon Wagon ». La grande machine est lancée et n’est pas prête de s’arrêter.

AVIRAN, qui apprenait quelques mots de Français pendant les balances, s’amuse avec le public pendant que OMER le démonte avec ses riffs assassins. « Martin Collins », le second morceau tiré de leur deuxième LP vient mettre le feu. Dans le public, c’est l’euphorie. Les pogos sont déclenchés et la poussière du site commence à s’envoler.

C’est au tour de MICHAEL d’être au chant avec « Fun Rider ». Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fait monter encore plus de pression que son copain AVIRAN ! Sa voix est plus rugueuse et son jeu de batterie fait trembler la scène, comme lorsque l’orage résonne dans les montagnes. Il est vraiment impressionnant. Comme il fait très chaud, devant comme sur la scène, c’est open bar pour le trio. La bouteille de Génépi a diminué d’au moins la moitié et c’est maintenant une bouteille de Tequila à laquelle s’attaque AVIRAN. Généreux, il en donne de bonnes rasades à certains fans qui ne demandent que ça !

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

Et question musique, me direz-vous ? Eh bien, c’est toujours aussi intense. Les morceaux flirtent la perfection avec « Keith » ou encore « Hell & Back » qui voit les musiciens inviter un guest à chanter avec eux. DAN EZRA, puisque c’est son nom, s’éclate bien sur les planches et fait un peu de crowdsurfing pendant que OMER se frotte au public en dégainant des riffs incendiaires et que AVIRAN fait bourdonner sa basse sous les saccades de MICHAEL. Que d’énergie d’entrée de jeu. Quand je vous avais dit qu’ils étaient timbrés ces Israéliens !  Leur Stoner Rock mélangé avec une grosse dose de Punk Rock est en train de nous démonter la nuque à force de headbanguer.

Nos nouveaux copains israéliens tentent en vain d’épuiser le public, c’est totalement incroyable. OMER prend la scène de long en large sous les frappes incessantes de MICHAEL complètement déchainé, et les vrombissements de AVIRAN qui récupère je ne sais comment des lunettes de soleil, et en profite pour se faire allumer une cigarette par des spectateurs.

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

Trois morceaux coup sur coup de leur dernier album avec « Notorious », « Day of The Living Dead » et « Mountain She », un morceau à la TITO AND TARANTULA sans TITO qui, il faut bien se l’avouer, est relativement bien trouvé dans ce contexte et c’est reparti avec AVIRAN qui nous présente son grand frère OMER. Sous la tente, c’est tout de même bien chaotique. D’ailleurs; c’est tellement intense que rester devant la scène tient de la gageure. Un petit repli stratégique s’impose afin de ne pas se retrouver écrasé par les fans surexcités. De temps en temps, une ouverture se profile et j’en profite pour aller prendre des photos. Mais vite fait, hein. Faut pas déconner quand même, je tiens à ma vie. Mdr

Pendant ce temps-là, j’aperçois CAM et CHARLIE de WINE LIPS qui s’amusent sur les jeux à l’extérieur du site. Ils finiront par revenir assister au show des Israéliens une fois leur partie terminée. Fun comme ambiance !

La musique est lourde et puissante et les musiciens donnent tout sur scène. Devant, les crowdsurfing, les pogos et autres circle pits continuent de plus belle. « Motor » puis « Witches », un autre titre tiré de leur deuxième LP après le tout premier morceau de leur set font vrillés les spectateurs. Les pogos ne s’arrêtent plus. La terre se soulève et l’air devient irrespirable. C’est de la folie ! L’ambiance ne retombe quasiment jamais.

C’est bientôt la fin du set puisque « The Die », le dernier titre puissant de ce soir commence. Dans le public, c’est toujours complètement dingue, un nouveau circle pit est déclenché. Les musiciens en prennent plein les yeux, et nous aussi avec la poussière. Lol. Le morceau tire à sa fin, le calvaire se termine.

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

Euh… Mais qu’est-ce qu’ils font ? AVIRAN prend une cymbale et la donne au public pendant que MICHAEL continue à jouer. Ils sont fous où quoi ? OMER prend une autre cymbale, puis c’est au tour de la grosse caisse qu’ils descendent de l’estrade. Ils sont en train de tout casser ! Ils sont complètement barrés ! Les musiciens finissent de démonter les éléments de la batterie tout en continuant d’interpréter le morceau, puis ils descendent de scène et s’installent carrément au milieu du public pour le finir ! AVIRAN fait asseoir tout le monde afin de remercier les spectateurs et tout le staff, avant de se faire porter – il a laissé sa basse aux fans – et faire un peu de crowdsurfing tout en continuant de hurler dans son micro. MICHAEL, debout, assène comme un dément les coups sur ses toms pendant que OMER triture sa gratte en tapant du pied. Il est toujours entouré des spectateurs qui n’en croient pas leurs yeux. C’est complètement dingue ! Je n’ai jamais vu ça ! Même mon copain Steve, qui est d’une génération supérieure en reste bouche bée. Et pourtant, il a vu beaucoup plus de concerts que moi.

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

Une fois le set fini, et après avoir ramené les éléments sur scène, ils viennent au stand de merch’ pour discuter avec les fans. Quel show, complètement déjanté et totalement incroyable !

Juste un petit mot pour ceux qui pensaient que la programmation ne valait pas un pet de lapin et n’ont pas daigné tenter l’ascension, euh… comment dire… vous avez raté quelque chose de grandiose, même si je peux comprendre ceux qui n’ont pas voulu tenter une grimpette improbable. Mais pourquoi les télésièges étaient-ils à l’arrêt ? Mdr. Nous discutons avec les musiciens venus de Tel Haviv qui nous expliquent qu’il est difficile de faire du Rock là-bas mais qu’ils se débrouillent pour faire des concerts.

MICHAEL, qui a complètement craqué sur le site, veut s’acheter un pied à terre pour pouvoir profiter tous les jours des paysages. Il ne veut pas rentrer. lol.

THE GREAT MACHINE @ Namass Pamouss 2023

C’est pour nous l’heure de descendre de la montagne pour retrouver notre doux foyer. Nous saluons, comme il se doit, nos nouveaux copains de THE GREAT MACHINE et les Canadiens de WINE LIPS.

Un grand merci à l’association NAMASS PAMOUSS pour cette nouvelle invitation. Vivement l’année prochaine pour de nouvelles aventures ! Il va falloir que je pense sérieusement à trouver une solution pour monter plus facilement cette côte…

Incoming search terms:

  • https://lewebzinedeti-rickou com/festival-namass-pamouss-2023-jour-2-live-report-la-tete-de-cabeau-de-manigod-74-dimanche-25-juin-2023/