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Allez, ça faisait un petit bout de temps que je n’avais pas été dire bonjour à nos copains suisses. Donc c’est parti direction Genève, et plus précisément l’Usine (bon, je ne vais pas vous la refaire, je ne vais pas bosser à l’Usine, mais c’est le nom de la salle !). Et c’est parti pour les aventures de Ti-Rickou chez les helvètes !

Avec, pour commencer, une grande désillusion. Je pensais que chez nos amis suisses tout était carré, ponctuel…  ben heu là, c’est un peu plus compliqué : ouverture prévue à 21 h mais à 21 h 35, on est toujours là en train de se peler les miches pendant qu’ils installent des barrières… fermées… Pas tout compris sur ce coup-là, moi ! Ca me permet de voir qu’il va y avoir beaucoup, beaucoup de monde pour ce concert. En plus, ça parle aussi bien espagnol qu’italien ou anglais, et bien sûr français et allemand ! Bref, foule cosmopolite et.. jeune !

deaf havana 4

 

J’arrive enfin à entrer alors que le groupe de première partie, DEAF HAVANA, en est déjà à son deuxième morceau. Hallucinant, quand même ! Je suis devant la porte en avance et j’arrive quand même à louper le début du groupe de première partie !

Vous allez me dire que pour DEAF HAVANA, groupe plutôt étiqueté pop, ce n’est pas forcément dramatique.. Que neni, braves gens ! OK, c’est pop, voire pop rock, mais c’est énergique. Une bonne découverte, ce qui n’était pas forcément gagné sur le papier. Comme quoi, rien ne vaut le fait d’aller voir un groupe en live. En plus, une bonne partie du public est là pour eux. Et ça, c’est déjà un signe sympa.

deaf havana 2

 

Bon, le temps de faire une petite pause et de papoter un peu avec les DEAF HAVANA pendant le changement de plateau, et il est temps de regagner ma place devant la scène pour le début du concert des FRATELLIS.

FRATELLIS 2

Et là, on est dans un mélange de T-REX, de pop, de rock mais aussi, effectivement, de glam. Le public adore ça, le groupe aussi. Heu, j’ai un sentiment bizarre à propos du chanteur… Bon, c’est vrai qu’il ressemble pas mal à MARC BOLAN et que ça renforce méchamment le côté T-REX de la musique. Les FRATELLIS, c’est ça : du fun et de la musique qui fait bouger les pieds et qui fait s’éclater le public. C’est bien, ça réchauffe ! Et comme il fait moins quatre dehors, c’est plutôt pas con.

J’avais raison de trouver le chanteur un peu bizarre. Il s’assoit même à un moment donné pour jouer assis. Pas sûr que ce soit bien prévu l’histoire.. Mais bon, ça nous permet d’avoir des moments un peu plus calmes.

FRATELLIS 6

Arrive la fin du set et le rappel. Et là, je ne suis pas content du tout ! On m’escroque, on me spolie : quatre morceaux en moins que sur la set list originale ! J’en apprendrais la raison plus tard : le chanteur est malade. Ce qui ne va quand même pas les empêcher lui et ses potes de nous faire un putain de rappel avec leur titre infernal « Chelsea dagger » qui met le feu une dernière fois à l’Usine bien remplie.

FRATELLIS 5

 

 

 

BILAN DE LA SOIREE

 

deaf havana 3

DEAF HAVANA

Je ne connaissais pas. Bonne découverte dans un style différent de celui que j’écoute. Un groupe avec une réelle énergie et des morceaux qui passent bien.

 

 

 

 

 

 

FRATELLIS 1

THE FRATELLIS

Je ne regrette pas d’être venu. Même un peu diminué le chanteur a une putain de voix. Les morceaux sont d’une efficacité redoutable. A vrai dire, je les déteste parce que j’ai le morceau final dans la tête depuis trois jours et que je n’arrive pas à m’en débarrasser (il faut que ça s’arrête sinon c’est ma femme qui va se débarrasser de moi !). Je comprends que les anglais soient fans de ce groupe car ils sont vraiment fun sur scène, que ce soit sur le plan musical ou sur le plan scénique.

 

 

 

 

En ce qui concerne l’Usine, la prochaine fois si vous pouviez installer les barrières avant que les gens arrivent… surtout quand il fait moins 4 ! Mais bon, ça c’est mon côté charrieur français.

En tout cas merci pour la programmation toujours top. Je crois d’ailleurs que je ne vais pas tarder à revenir, moi !

FRATELLIS 4

Allez ! Vu qu’il ne neige pas, j’en profite pour prendre la direction de Chambéry et plus précisément du Brin de Zinc pour aller voir un groupe français de Limoges (heu, même s’il y a la batteuse et le bassiste qui sont un peu anglais !). En arrivant, je tombe sur eux ; bande de petits veinards, vous allez avoir une interview filmée !

LOS COBRAS 1

La première partie commence : les LOS COBRAS. Première impression bizarre. Un superbe artwork derrière la batterie, des strings sur les micros… tout ça bien cool !… Et arrivent les musiciens… en costumes Beatles, cravatés, coupés au bol ! Pitié, je veux sortir !!!  Je hais les 60′ s ! 

Ils commencent à jouer et rien à voir avec les 60’s ! On est dans un rock plus dur, plutôt 70, plus bien sûr dans mes goûts. C’est plutôt bien fait même s’ils se cherchent encore.

LOS COBRAS 2

 

Enfin bref, je suis là pour les LIZZARD. Et c’est parti devant un public bien fourni –  le bouche à oreille ou le face de bouc a bien fonctionné – et on ne va pas regretter d’être venus !

LIZZARD 1

LIZZARD sur scène, c’est un bassiste qui joue sur une 5 cordes, une batteuse qui assure grave et un guitariste chanteur avec une putain de voix.

Leurs morceaux  passent très bien le live et en plus le son est bon (ce qui est méga important avec ce style). Les musiciens sont contents d’être là et ils le disent.
La batteuse est vraiment impressionnante. Elle manque même d’assommer un photographe en jetant la baguette qu’elle a fracassée ! Même pas grave, c’était pas moi !!!

LIZZARD 2

Le concert passe à toute vitesse, trop vite.
On en est déjà au rappel… Bien sûr qu’on en redemande !!!
Mais bon, un petit dernier pour la route et c’est fini.

LIZZARD 3

Bilan de la soirée

LOS COBRAS : pas mauvais du tout mais leur costume de scène, en décalage total avec la musique, m’a perturbé. Un groupe qui veut se démarquer des autres. S’ils pouvaient y arriver en étant eux-même, ça serait plus intéressant.
LIZZARD : un métal rock intelligent sans être prise de tête, une putain de voix, des musiciens aux taquets.. Un vrai grand moment de rock métal. Des morceaux « bombes atomiques » et une maîtrise parfaite des instruments. En résumé : un putain de méga groupe, pour un putain de concert !

Je suis vraiment content d’avoir été là !! Heu.. un peu moins content d’affronter le déluge pour rentrer, mais au moins je vais pouvoir écouter leur CD dans la voiture et prolonger encore ce moment.

PS : encore un grand moment passé au Brin de Zinc !!!!

 

ET EN BONUS, LES PETITES VIDEOS DE TI-RICKOU

 

 

KIM SAXX - Chanteur de SWINE DIAMOND et bassiste d'EROTIXX DISTRICT

KIM SAXX – Chanteur de SWINE DIAMOND et bassiste d’EROTIXX DISTRICT

Ti-Rickou

Bon Kim, tu as une double casquette, chanteur de Swine Diamond et bassiste d’Erotixx District, c’est pas trop dur de gérer les deux ?

Kim Saxx
Non, ça va, ça se passe très bien. Oliver et moi faisons partie des deux formations. Donc ensemble, on a essayé de bien différencier les styles. Y’a pas moyen de se mélanger ! En plus, Swine Diamond est plus hard/heavy et Erotixx District plus glam.

Ti-Rickou
Depuis vos débuts avec Swine Diamond, vous avez beaucoup évolué. On peut même parler de métamorphose puisque vous avez maintenant une fille comme batteur ! Comment ça se passe avec elle ?

Kim Saxx
Super bien. Au début de la formation, on était tous sur le même niveau. Après, on a tous progressé sauf le batteur ; donc ça stagnait. On a du se séparer de lui… Et puis, le hasard a fait les choses. En juillet 2012, durant notre tournée, on a rencontré Roxx-Anna au Métal Café de Lyon. Elle faisait partie du public. Elle nous a ensuite recontactés et c’est là qu’on a appris qu’elle était batteuse. Et quand on l’a entendu … Waouh, c’était une tuerie !!! On l’a prise avec nous direct ! Elle nous a complètement changés. On est beaucoup plus « carré » qu’avant. On n’a plus peur de se planter à chaque minute du concert.

Ti-Rickou
C’est assez rare un groupe de hard avec une fille, en plus à la batterie… Vous l’avez prise pour vous démarquer ou parce que c’est la seule à vous supporter ?!!

SWINE DIAMOND

SWINE DIAMOND

Kim Saxx
Non !! On l’a prise parce que c’est une super bonne batteuse. Elle nous apporte un côté technique et carré qu’on n’arrivait pas à avoir avant. Et puis,  elle fait autant de conneries que nous alors ça colle bien !! Ah ah ah !!!!

Après, il y a toujours des gens pour nous casser de par le fait que c’est une fille mais quand ces gens-là la verront sur scène, ils seront bien obligés de se rendre à l’évidence.

Ti-Rickou
Avec Swine Diamond, vous vous êtes qualifiés pour la demi-finale du festival Emergenza, est-ce que c’est important pour vous de participer à ce genre de concours ?

Kim Saxx
Non, pas vraiment. On l’avait déjà fait il y a deux ans et on avait perdu. Cette année, si on le fait, c’est parce que nos potes nous soutiennent de plus en plus et qu’ils font le déplacement. Tu ne le sais peut-être pas, mais le groupe qui a gagné la finale nationale l’an dernier (The Joking) était stéphanois et ils sont arrivés 2e de la finale mondiale ! S’il nous arrivait la même chose, ça nous aiderait à fond !

Ti-Rickou
Quels sont les projets futurs de Swine Diamond ?

KIM SAXX - SWINE DIAMOND (Crédits photos : Ti-Rickou)

KIM SAXX – SWINE DIAMOND (Crédits photos : Ti-Rickou)

 Kim Saxx

Le gros du gros serait de sortir notre premier album le plus vite possible. Après c’est surtout une question de moyens mais l’année 2013 s’annonce vraiment pas mal au niveau des concerts. En mars, on a déjà pas mal de dates, dont le MFest avec Sleekstain, ou encore le Knock’em Down en Italie… Il y en a d’autres mais on les annoncera plus tard.

Ti-Rickou
Et avec Erotixx District ton projet parallèle, vous en êtes où ?

 

Kim Saxx
On compose. On n’a pas trop de concerts pour l’instant. On se met en place, quoi.

Ti-Rickou

Pour finir, que penses-tu de l’aventure Blackrain à la télé ? Penses-tu que ça peut ouvrir les portes à des groupes de glam en France ?

Kim Saxx

Au début, j’étais très dubitatif, je me demandais ce ça allait donner s’ils gagnaient, puis ils ont perdu… Leur passage à la télé n’a à mon avis pas fait parler plus que ça de notre  style de musique. Je ne suis pas persuadé que ça aide un quelconque groupe de glam/hard-rock. Et dans la rue, on ne voit pas plus de rockers non plus… Ca reste une émission de télé… C’est pas fait pour la musique. Y‘a d’autres émissions pour ça mais ça a quand même été un bon coup de pub pour eux. Ce qui est marrant, c’est que maintenant les gens nous disent souvent qu’on est dans le style de Blackrain juste parce qu’ils ont regardé la télé…

Ti-Rickou
Est-ce qu’il y a un truc en plus que tu voudrais dire ?

SWINE DIAMOND (Crédits Photos : Ti-Rickou)

SWINE DIAMOND (Crédits Photos : Ti-Rickou)

Kim Saxx
Swine Diamond existe depuis 2008. Pas mal de gens, comme toi, nous suivent depuis le début et c’est ça qu’on recherche. Des gens dévoués à notre musique qui ne prétextent pas le match de foot pour ne pas aller aux concerts. Aujourd’hui, on est en 2013 et la fin du monde n’a pas eu lieu. On est plus remontés que jamais et on n’attend qu’une chose : faire parler de nous et montrer aux sceptiques qu’on a évolué et que maintenant, nous aussi on sait mettre le feu à la scène ! Donc, écoutez-nous, venez nous voir en concert avec notre nouvelle batteuse Roxx-Anna (mignonne mais frappeuse ! Lol !!!) et suivez nous !

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KARMA TO BURN - L'Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)

Allez ! J’ai tellement envie de faire mon premier concert de l’année que même pas peur de la neige – qui a décidé de me pourrir la vie – direction Genève, et plus précisément l’Usine. Ca tombe bien, je ne la connaissais pas cette salle. Direction, le stand de merchandising où j’apprends qu’il y a aura trois groupes. Mais pas plus le temps de papoter que le premier groupe commence. Et oui, on est en Suisse et ils sont précis comme un coucou.  20h30, c’est parti !

C’est SIX MONTHS OF SUN, groupe genevois qui évolue comme vous vous en doutez dans un registre rap/reggae/fusion… Non, bien sûr, je déconne ! Avec eux, on est dans du stoner pur et dur. C’est une formule trio : basse/guitare/batterie. Même point commun avec KARMA TO BURN, le micro c’est juste pour dire « bonjour » et « comment ça va ».

J’aime bien cet état d’esprit. Je rentre très vite dans leur concert. Ca se prend pas la tête et ça joue devant un public qui commence à être nombreux (à vue d’œil plus de 200 personnes) et fier d’avoir sur scène un groupe de Genève. Le groupe  nous annoncent très vite qu’ils ont un timing serré et qu’ils vont donc enchaîner les morceaux (et oui, on est toujours en Suisse !).

6 MONTHS OF SUN (Photo TI-RICKOU)

Le show se termine. Passage au stand merchandising pour papoter avec eux. Beaux T-shirts à la stoner. Pas de CD vu que leur LP n’est pas encore disponible… mais ça ne saurait tarder !

Bon, allez ! Deuxième groupe de la soirée : ROZBUB. Alors là, je vais un peu moins rigoler. Assez bizarre comme choix de les avoir fait passer en deuxième position vu que là on est plutôt en plein revival 70, « Hendrix est mon Dieu et je suis resté bloqué dessus ». Pas mal fait. Guitariste plutôt doué mais franchement, je n’en vois aucun intérêt. Voilà.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

22h30, KARMA TO BURN monte sur scène. Ca tombe bien, c’est eux que je voulais voir, ils m’auraient collé AMON AMARTH, ça m’aurait beaucoup moins amusé, moi ! Lol ! En plus, ma femme m’aurait tué parce qu’elle n’a pas pu venir !!! Le show commence et là, pas de surprise. La musique va être puissante, prenante et obsédante mais, truc très important, pas chiante !

Pour anecdote, la première fois que je les ai vus en concert, j’avais récupéré un papier que je croyais être la set list à la fin du show. Mais je l’avais reposé parce qu’il n’y avait qu’une série de chiffres marquée dessus. En fin de compte, j’ai été con puisque c’était bien la set list (Banane !) ! Mais à l’époque, je ne savais pas que leurs noms de morceaux étaient tout simplement des nombres…

Du coup maintenant, comme je le sais, je regarde les chiffres marqués sur le papier  devant moi et je sais d’entrée qu’on va avoir droit à 12 morceaux ! Pas bête  Ti-Rickou ! Bon, beaucoup se diraient : 12 morceaux instrumental ça va être chiant… Eh ben non, avec eux, pas du tout ! Ils nous prennent dans leurs univers et ne nous lâchent pas.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

C’est vrai que le look sobre et rock  ’n’roll des musiciens et leur mine   plutôt contents d’être là contrastent avec leur ambiance musicale et leur visuel de pochette et de T-Shirt, très Satan est mon copain ! Comme quoi, on n’a pas besoin de se grimer et d’avoir un mec qui vomit dans le micro pour faire flipper !

Le public est vraiment participatif mais respectueux des autres. Même quand des mecs se croient à la piscine et se jettent de la scène dans la foule, le public se précipite pour le récupérer… Tout se passe dans une ambiance bon enfant. La sécu n’a rien à faire, lol !!

Allez, un petit rappel. Quoi, ils vont nous jouer AC/DC ? Ah non ! C’était pour rigoler ! Mais il est vrai qu’un de leur morceau est assez proche par la rythmique de nos kangourous favoris. Bien sûr revu à la sauce stoner, faut quand même pas déconner ! Pas de copycat ici !

Cette fois-ci, c’est fini.

Après le concert, je prends le temps de passer papoter avec les KARMA TO BURN à leur stand. Je résiste à leurs putains de T-Shirt magnifiques –  à faire quand même flipper ma grand-mère (le genre de truc à éviter de mettre pour aller à l’église le dimanche matin. Lol !) – mais pas au live qu’ils ont sorti en 2012 (çà peut être utile un petit KARMA TO BURN pour se retraverser la montagne… pleine de neige !). C’est bien parce que du coup, j’ai l’impression que la magie – qui a dit noire ? – n’est pas finie.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

Bref, bilan de la soirée :

SIX MONTHS OF SUN : J’ai trouvé ca bien sympa, bien fait. Des jeunes qui sont bien dans le truc. J’écouterai leur album avec un grand plaisir.

ROZBUB : J’ai une nouvelle pour eux : Jimmy Hendrix est mort et c’était il y a déjà très longtemps. En plus, lui avait une excuse : il prenait des acides !

KARMA TO BURN : J’aime le son de la basse Rickenbacker. J’aime leur ambiance. J’aime toujours entrer en communion avec eux. Sur scène, c’est peut-être un peu bateau de le dire, mais c’est vraiment un groupe à voir. En plus, le format de KARMA TO BURN peut être une solution pour tous les groupes qui ont un problème avec les chanteurs : t’en mets pas !!! Du coup, c’est vrai, t’es obligé de faire parler plus ta musique !

Bon, mon année live music a bien commencé et comme le disait la mère de Napoléon : « pourvu que ca dure » !!!

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Pour démarrer la série d’interviews de W.T.R. Le Webzine de Ti-Rickou, j’ai souhaité mettre en lumière un photographe que beaucoup connaissent.

Mathias FAU et Steven TYLER

Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de lui :
Mathias Fau a grandi dans le milieu des concerts de Hard Rock où l’emmenait sa mère, elle-même photographe. Naturellement, il a attrapé le virus. Il a commencé ses armes à Lyon et ses environs avant d’étendre son rayon d’action sur toute la France et l’Europe. Mais bientôt l’Europe (et surtout le manque de concerts) devient trop petite pour lui. Depuis un an et demi, il s‘est établi à Los Angeles où il est devenu un photographe apprécié dans le monde du rock.

Ti-Rickou :
Tu es photographe rock depuis pas mal d’années, d’abord à Lyon et maintenant aux States, quelle est la principale différence ?

Mathias Fau :
En effet, j’ai passé des années à traîner dans les salles de concerts en France, du Transbordeur à Lyon jusqu’à Paris Bercy… Du coup, quand je suis venu m’installer en Californie, le changement a été radical ! Je dirais que la différence est énorme en général. Les groupes ne sont pas les mêmes que ceux qu’on a l’habitude de voir tourner en Europe et les salles sont différentes (souvent outdoor). Le public aussi varie beaucoup du public européen ; voir des groupes comme MOTLEY CRUE en plein milieu d’une rue sur Sunset ou même les GUNS ’N’ ROSES dans un casino à Las Vegas, c’est juste génial !

Ti-Rickou :
Est-ce qu’il y a une différence pour approcher les groupes à L.A. par rapport à la France ?

Mathias Fau :
Honnêtement oui, car dans l’ensemble les gros groupes habitent pour la plupart à L.A. ou dans les environs. C’est donc plus facile de les aborder en général car ils n’ont pas le stress qu’ils peuvent avoir en tournée quand ils sont en Europe ! C’est un gros plus car ils sont plus accessibles et du coup çà permet de faire des photos plus personnelles, du style photos en coulisse. J’ai eu la chance de croiser STEVEN TYLER ou même NIKKI SIXX dans leur vie de tous les jours alors qu’ils se baladaient le long du Sunset Strip, chose qui n’arrive qu’ici ! La majorité des vidéos clips sont tournés à L.A. Donc, que tu sois photographe ou simple fan, ça te permet de passer une journée entière avec ton groupe favori. Ce sont des supers expériences !

BUCKCHERRY (Crédits photos : Mathias Fau)
BUCKCHERRY (Crédits photos : Mathias Fau)

Ti-Rickou :
Quel effet ça fait pour un photographe d’être filmé pour ta WebTV ?

Mathias Fau :
C’est une expérience complètement différente. J‘ai toujours été derrière la camera. Du coup se retrouver devant, c’est une autre histoire… surtout que je ne suis pas acteur ! Le but avant tout était de montrer un avant-goût de ce que je fais ici car les gens qui me suivent en général me demandent, en plus des photos, de voir des vidéos. C‘est comme ça que m’est venue l’idée de faire une WebTV. Je ne voulais pas faire un contenu destiné aux photographes en parlant technique ; ça s’adresse directement aux fans. Je voulais montrer l’envers du décor, un contenu qu’on voit rarement. Avec une démarche fun quoi, comme les photoshoots, mixés à des séquences live et les ressentis des groupes… Et aussi ce qui fait mon quotidien ici ! Le premier épisode a vraiment été une super-expérience. J’ai eu beaucoup de bons retours de la part des fans. J’ai même eu des messages de Russie ! Cà fait vraiment plaisir ! Beaucoup de gens me demandent la suite mais ce premier épisode sera le premier et le dernier car on travaille sur une adaptation télé.

BUCKCHERRY (Crédits photos : Mathias Fau) 

Ti-Rickou :
Question sérieuse : c’est plus facile ou plus difficile de travailler par 30 degrés avec des filles à moitié à poil ?

Mathias Fau :
Ha ha ha !!! Je dirais que ça fait partie des bons côtés de la Californie ! C‘est vraiment comme dans les films !

BUCKCHERRY (Crédits photos : Mathias Fau) 

Ti-Rickou :
Quel est le groupe qui t’a le plus surpris là-bas ?

Mathias Fau :
Je dirais MOTLEY CRUE (dont je suis un fan ultime). Il y environ un an et demi, lors du Sunset Strip Music Festival, ils avaient bouclés tout le Sunset Blvd et posés une scène en plein milieu de la rue. C‘était vraiment impressionnant !

Ti-Rickou :
Je sais que tu as suivi l’épopée BLACKRAIN de Los Angeles, est-ce que tu penses qu’ils pourraient marcher aux States ?

Mathias Fau :
J’essaie de suivre comme je peux. Je trouve ça génial ce qui leur arrive et je pense que c’est mérité. Je me souviens, à l’époque, les soirées et les petites salles avec eux ! De là à dire qu’ils pourraient marcher aux USA, je ne pense pas car la scène glam même à Hollywood est morte. La mode est passée depuis bien longtemps ici. Toute cette scène-là est maintenant du côté de la Suède, de la Finlande, etc.

GUNS 'N' ROSES - LAS VEGAS (Crédits photos : Mathias Fau)
GUNS ‘N’ ROSES – LAS VEGAS (Crédits photos : Mathias Fau)

Ti-Rickou :
Quels sont les cinq groupes qui t’ont le plus impressionné à L.A. ?

Mathias Fau :
Hmmm.. dur à dire. Je me souviens de la première fois où j’ai vu STEEL PANTHER en live.. Ils m’ont vraiment impressionné car le show est vraiment fun et très pro ! Il y a aussi la fois où j’ai vu JOHNNY DEPP débarquer sur scène pour rejoindre AEROSMITH ! Ca a été un grand moment ! Mais dans l’ensemble, mes meilleurs souvenirs ne sont pas sur scène mais off stage lorsque j’ai eu la chance de rencontrer toutes mes idoles !

Ti-Rickou :
Qu’est-ce qui, en général, a le plus frappé ton œil de photographe à L.A. ?

Mathias Fau :
Je dirais la Californie en général. Etant enfant, j’ai été bercé par les séries et les films californiens et honnêtement, c’est vraiment comme ça. C’est vraiment un rêve. Le simple fait de se balader à Hollywood avec de la musique dans les oreilles, les palmiers, les teintes orangées dans le ciel dues au Sunset, c’est vraiment magique ! Je pense que je ne m’en lasserais jamais !

ESCAPE THE FATE (Crédits photos : mathias FAU)
ESCAPE THE FATE (Crédits photos : Mathias FAU)

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