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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
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Et c’est la troisième et dernière journée du Frontiers Rock Festival qui commence. Je ne suis, comme la plupart de mes copains, plus aussi fringuant qu’au premier jour. Et si vous pensez que, peut-être, je me fais vieux, je vous invite à vivre au moins une fois cette expérience et à venir voir en direct live la prochaine édition de ce fest.

Quoi qu’il en soit, c’est encore une sacrée journée qui nous attend avec des noms pour le moins prestigieux ! Allez go, je rentre dans le Live Club.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
SEVENTH CRYSTAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – SEVENTH CRYSTAL

14:45 – C’est à SEVENTH CRYSTAL que revient le droit d’ouvrir cette dernière journée. Il s’agit d’un groupe de jeunes Suédois qui font dans le Hard Rock mélodique et qui commence à faire pas mal parler de lui.

Ils attaquent avec « Blinded By The Light ».Je découvre ce titre qui met tout le monde d’accord d’entrée de jeu avec son Hard Rock mélodique et son refrain qu’on se prend à reprendre en chœur. Le niveau pour un premier groupe est très élevé et ça joue ! Le chanteur KRISTIAN FYHR bouge tout le temps, il bouge même tellement que c’est super compliqué pour les photos surtout avec les lumières roses et blanches que je déteste.

Ils continuent le set avec « Path Of The Absurd », le premier single de l’album « Entity » sorti en 2024. Leur musique est moderne et ça sonne bien métallique, notamment avec les lignes de basse et le son puissant des guitares bien rock. Je ne suis en revanche pas trop fan des bases préenregistrées mais c’est un moindre mal en l’absence d’un claviériste.

Le show est énergique et Kristian occupe tellement la scène que je pense qu’il pourrait aisément tenir un marathon ! C’est une vraie tornade. En plus d’être un super frontman, c’estaussi un chanteur qui donne tout ce qu’il a dans le ventre. Il pousse sa voix et semble parfois à la limite mais l’ensemble reste super juste.

En tout cas, c’est une belle surprise que de voir ces Scandinaves sur scène et le public apprécie. Une entrée en matière de première classe.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
THE BIG DEAL
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – THE BIG DEAL

15:35 – C’est le groupe serbe THE BIG DEAL qui prend le relais. Je les ai déjà vus en concert acoustique ce midi juste avant l’ouverture du fest et j’ai beaucoup aimé. De premier abord, on pourrait penser que ce groupe a tout basé sur le côté esthétique car c’est presque un stéréotype avec le beau hardos brun, cheveux bouclés, teint mat et deux filles qui sont de véritables bombes habillées en tenues sexy. On a la brune avec son petit bustier et son pantalon en cuir et la blonde avec un petit short et des talons aiguilles de malade. Pourtant, contre toute attente, ça reste sophistiqué et pas vulgaire.

Bref, éloignons-nous vite de ces clichés car THE BIG DEAL vaut bien mieux que ça, même si, il faut bien se l’avouer, ce n’est pas non plus hyper original.

NEVANA BRANKOVIC, la claviériste, porte un micro accroché derrière la nuque et elle se balade avec un synthé portatif. La chanteuse ANA NIKOLIC a une belle voix, assez pure d’ailleurs, et NEVENA lui vient en renfort pour les harmoniques vocales avec son grain de voix plus profond. Quant à SRDJAN BRANKOVIC, le leader du groupe, il est juste impressionnant à la guitare.

Pendant le set, ANA annonce au public qu’ils viennent juste d’apprendre la mort de la mère de NEVENA. Et lorsque cette dernière se pose au piano, elle nous envoie un morceau classique superbe et empreint d’émotion. C’est magnifique. On voit qu’elle a passé des années au piano vu le niveau.

De « Fairy Of White » à « Survivor », le groupe nous fait passer un très agréable moment.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
RONNIE ROMERO
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – RONNIE ROMERO

16:25 – J’en connais un qui doit être en train de pleurer dans son lit d’hôpital parce que c’est maintenant son chouchou inconditionnel qui va monter sur scène : Mister RONNIE ROMERO !

Pour ceux qui viendraient de la planète Mars, il faut savoir que RONNIE est un chanteur d’exception et les plus grands l’ont voulu avec eux. Il a ainsi collaboré ou collabore encore avec de nombreux groupes tels que LORDS OF BLACK, RITCHIE BLACKMORE’S RAINBOW, THE FERRYMEN, CORELEONI, VANDENBERG, SUNSTORM, MICHAEL SCHENKER GROUP, etc… sans parler de son propre groupe.

Il commence à chanter et, ohlala, que dire ? Je ne trouve même pas mes mots. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je le vois (j’ai d’ailleurs eu la chance de le revoir en acoustique tout à l’heure) mais je suis une fois de plus scotché par son talent.

RONNIE nous raconte qu’il a failli ne pas jouer car il avait oublié son passeport et qu’il a eu un coup de chance en réussissant à passer ! Il est toujours aussi beau gosse et en plus, il vieillit bien.

Il nous a offert avec son guitariste un super show acoustique (en avant fest) de 4 titres dans lequel il a chanté une reprise d’OZZY OSBOURNE (magnifique) et le « Catch the Rainbow » de RAINBOW époque DIO (à tomber).

Pour la 3e chanson, un clavier arrive en renfort. J’aime beaucoup le jeu de son guitariste un peu en mode flamenco. Et cette 3e chanson n’est autre que « Heaven » en hommage à STEVE LEE de GOTTHARD, RONNIE adresse comme à chaque fois un signal silencieux au ciel. C’est toujours très émouvant parce que RONNIE a cette particularité de chanter avec son âme. C’est très classe. Il a une gestuelle qui est très travaillée et il faut l’avoir vu plusieurs fois pour s’en rendre compte tellement ça paraît naturel. Il sait jouer de ce moment émotion et nous prouve qu’il sait tenir sa voix avec une note tenue. Bref, on a eu un bon avant-gout de ce que promettait la prestation de l’après-midi !

Il entame le show d’après-midi avec « Casteway on the Moon », puis « I’ve been losing You », suivi de « Chased by Shadows », trois titres de l’album « Too many Lies, Too many Masters » de son projet solo. Il chante, au final, peu de ses compos et tant mieux parce que, à l’image de ce que fait un JEFF SCOTT SOTO, autant je le trouve extraordinaire dans ses projets avec d’autres groupes, autant je trouve ses projets solos plats.

C’est alors qu’il attaque le « Stargazer » de RAINBOW qui est pour moi le plus grand de leurs morceaux. C’est carrément magnifique, il m’emmène loin, très loin.

On a évidemment droit à « Rainbow in the Dark » devant une salle en transe. Pour le final, c’est « Separate Ways » qu’il choisit de nous interpreter. On prend une claque phénoménale. 6 minutes de pur bonheur. C’est juste génial ! Grand Monsieur que ce RONNIE ROMERO. Respect.  

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

17:25 – Malgré le talent des musiciens qui passent devant nous, la fatigue commence à être un peu trop présente pour beaucoup d’entre nous et l’après-midi tire en longueur. Mais on tient le coup et c’est STORACE qui reprend le flambeau sur la scène du Live Club !

On a un gros décor de scène avec un cadre de chaque côté et en fond de scène l’image de leur dernier opus sorti novembre 2024, « Crossfire ». Truc pas cool du tout, pour les photos sur ce groupe, je n’ai pas accès au pit. Et ce, sans aucune explication.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Le sentiment général c’est que MARC STORACE a une voix qui est toujours là et qu’il a de beaux restes. Il est prêt à faire vibrer le public et il ne s’en prive pas. Dans la salle, les vieux brisquards venus de toute l’Europe sont aux anges. En même temps, c’est bien.

Il y a évidemment un fond AC/DC indéniable mais je me demande si ce n’est pas uniquement du à la voix granuleuse de MARC quand il nous assène son Hard Rock rugissant. Le groupe s’en démarque quand même un petit peu plus avec les compositions de STORACE qu’avec celles de KROKUS, dont ils nous régaleront de 5 reprises pour un total de 11 titres. On voit la patte de MARC STORACE mais il ne peut pas renier sa marque de fabrique.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
STORACE
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – STORACE

Et c’est là que je vais rater un des meilleurs moments du show. J’ai eu envie de sortir 5 minutes et c’est juste ce moment que RONNIE ROMERO a choisi pour monter sur scène avec STORACE pour une reprise du groupe THE GUESS WHO, « American Woman » ! Je me serais volontiers mis des claques quand je suis revenu juste pour voir RONNIE quitter la scène !

On a ensuite droit à « Live and let Live » suivi pour finir d’une reprise de KROKUS, « Rock n’ Roll Tonight ». Il n’y a pas à dire, ce groupe, outre que c’est une machine suisse alémanique bien huilée, a une très belle aura et MARC STORACE sait mener une performance live.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
ROBIN McAULEY
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – ROBIN McAULEY

18:45 – Quand ROBIN McAULEY monte sur scène, autant vous dire que j’attends beaucoup de ce concert ! Dans le milieu, c’est une légende. Il chante super bien, il est charismatique et son capital sympathie n’est pas négligeable. Là il vient sur scène avec des musiciens italiens et je reconnais le bassiste de DGM, ANDREA ARCANGELI parmi eux.

 Et là, c’est la déception, pas que ce soit mauvais, loin de là, mais le choix des morceaux n’emmène pas l’adhésion du public qui, je le rappelle, est sur les rotules après 3 jours de fest. Il nous fait ses compos et franchement, pour faire le parallèle avec RONNIE ROMERO, je pense qu’il chante super bien les chansons des autres. Bref, ça ne décolle pas, la mayonnaise ne prend pas.

ROBIN nous fait la promo de son nouveau projet, un 3e album avec BLACK SWAN (dans lequel on retrouve REB BEACH).

Il est super à l’aise sur scène mais le morceau qui marche le mieux est « Anytime » du McAULEY SCHENKER GROUP. Visiblement, il y a des nostalgiques du groupe car pendant le morceau, des fans jettent une banderole sur scène, ROBIN s’en empare et la met (non sans difficulté) sur la batterie. En même temps, je me rends compte que pas mal de gens portent des T-Shirts de cette époque…

A la fin du set, je me mets dans la queue pour faire signer mes disques (30 minutes d’attente, on peut dire que je l’apprécie le ROBIN !). Ca me laisse le temps de me rendre compte que j’ai acheté deux fois le même album. La patate ! ROBIN me dit se rappeler très bien de linterview que je lui avais fait avec Ti-Rickou lors d’une édition de Guitare en Scène. Il est adorable. On sent que c’est vraiment un mec qui, au-delà de tout, reste un Irlandais avec la mentalité attachante et sincère des Irlandais.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
WHITE LION
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – WHITE LION

20:20 – Je suis crevé ! J’ai mal aux pieds ! Et là, c’est l’heure pour WHITE LION de remonter les manches. Honnêtement, je les ai vus au RAISMES FEST l’an dernier et je les ai revus il y a 6 mois à l’Elysées Montmartre en première partie des DEAD DAISIES. Et ça ne m’avait pas plu. Je ne suis pas fan du tout de la voix de MIKE TRAMP, trop nasale, et de son chant pleureur. En plus, il n’y a plus la guitare de VITTO BRATA qui rajoutait un truc et cerise sur le gâteau, MIKE n’arrête pas de parler. Ca saoule grave ! Je pense donc aller au bar après mes photos.

Sauf que je prouve qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis parce que là, j’ai aimé !

MIKE s’éclate sur scène avec une voix un peu plus rock que d’habitude. On a du lui faire la remarque parce qu’il parle (beaucoup) moins. Un de mes amis me dit d’ailleurs la même chose. Le guitariste est bon. C’est au final une belle surprise.

MIKE fait le show, il bouge, prend des poses en frontman chevronné et dégage une belle énergie. En clair, il a plaisir à être là. Le public qui a probablement connu le groupe a la grande époque connait bien les chansons de WHITE LION et les reprennent en chœur. On entend dans le désordre, « Wait », « Hungry », « Lonely Nights », « Little Fighter » et le magnifique « Broken Heart ». Lorsque le set se termine, on est tous chargés en émotion.  

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Il est plus de 22:00 quand les légendaires HAREM SCAREM monte enfin sur scène. Et je tue le suspense de suite, c’est absolument fabuleux ! Oh putain, la claque ! Pourtant, j’ai aussi vu leur show acoustique en début d’après-midi et j’ai adoré.

C’est un groupe canadien qui vient rarement en Europe et j’ai le cœur et les oreilles grand ouverts pour entendre leurs morceaux. Le chanteur HARRY HESSE me fait penser à un vieux lion avec ses cheveux blancs (c’est un compliment) et sa voix expressive m’emmène comme par magie dans le monde d’HAREM SCAREM. Autre membre fondateur, PETE LESPERANCE a toujours autant de doigté à la guitare. Ce groupe, c’est la grande classe.

La setlist commence avec un titre de leur nouvel album « Chasing Euphoria ». Tout au long des 18 morceaux que nous allons avoir le bonheur d’entendre en live, on peut noter le magnifique « Distant Memory » ou le « Hard To Love » issu de leur premier album (1991), mais aussi des morceaux du fameux « Mood Swing » qui a largement contribué à faire connaitre le groupe.

Si je devais décrire la prestation de HAREM SCAREM, je dirais que c’est indubitablement un groupe qui a plaisir à jouer. C’est vraiment du Hard Mélodique, hard FM avec certains morceaux qui pètent et d’autres qui vous feraient presque rentrer dans la ruche. Côté spectateurs, on a des visages levés, des sourires béats et quelques sorties de briquets. L’ambiance est à la communion avec ce groupe qui se fait si rare.

La guitare mélodique se fait incisive, le chant puissant. L’ensemble du groupe est très professionnel, même s’ils s’éclatent et se racontent des conneries. Ils sont en tout cas très à l’aise sur scène. Là, ils se font une petite tournée et c’est sans pression qu’ils déroulent leur set. Il faut dire quand même que ces mecs-là n’ont rien a prouvé.

Le batteur DARREN SMITH reprend le chant sur « Sentimental Blvd », c’est vraiment bien, PETE LESPERANCE sur « Boy without a Clue » et le bassiste MIKE VASSOS reprend, lui, « Summer of 69 » de BRIAN ADAMS. Ca a une super pêche et c’est plutôt délire comme truc. On assiste même au retour de CASSIDY PARIS sur « The Death of Me » pour une petite parenthèse charmante.

C’est déjà l’heure du rappel. Le public est en folie. Des Grecs lèvent des drapeaux. Et c’est avec « No Justice » que la fête s’achève. Là, c’est carrément intense, ça a une de ces patates ! C’est fabuleux ! Quelle meilleure façon de clôturer ce festival ?

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 3
HAREM SCAREM
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FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – HAREM SCAREM

Le Frontiers Rock Festival est enfin de retour ! on attendait ça depuis quelques années maintenant et pour ce retour, Frontiers a fait fort avec une affiche de malade ! Voir des groupes comme HONEYMOON SUITE et HAREM SCAREM à trois jours d’écart, c’est dingue. J’ai vraiment apprécié le mélange de programmation entre les groupes émergeants et des groupes qu’on ne reverra probablement plus, soit parce que, à l’instar de WINGER, ils se séparent, soit parce que l’âge les en empêchera. On a eu de belles surprises et après avoir vu GATC et SEVENTH CRYSTAL, je suis confiant dans le renouveau de la scène.

Bref, vive le Frontiers Rock Festival !

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SUNSTORM, Restless Fight

SUNSTORM, Restless Fight
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 22 novembre 2024  

Pour commencer, la pochette est sublime et Ronnie ROMERO est toujours le chanteur de SUNSTORM donc on se jette sur ce chef d’œuvre ! Voilà, fin de la chronique. Euh, comment ça, c’est très, très court et pas objectif du tout ?!! Pas vrai, je suis toujours objectif avec le meilleur chanteur Metal du monde. Ce n’est pas encore assez objectif ?

Alors je développe : depuis que Ronnie a pris le poste de chanteur, la musique de SUNSTORM a un peu glissé vers l’AOR qui a bien enveloppé le côté Heavy des guitares mais le tout match grave. Ce « Restless Fight » est un album sublime. Les morceaux, l’ambiance, les refrains, les grattes en carton et bien-sûr, la voix magique de Ronnie ROMERO, tout y est.

Alors oui, Ronnie est membre de plein de groupes ou de projets. Et alors, quoi de plus normal, Ronnie, c’est LE boss ! Et on peut remarquer qu’il est toujours dans SUNSTORM, pour notre plus grand plaisir. Allez, je le remets. C’est trop beau surtout la ballade « Whitout You », juste belle à pleurer. 4 pics non négociables et il aurait très bien pu être classé album du mois.

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GUITARE EN SCENE 2021

Report by SEB 747

Ce soir, mon cœur balance. Sois je vais au Festival Rock d’Arare voir, ou plutôt revoir, plusieurs groupes Suisse et Français, soit je vais au stade des Burgondes à Saint-Julien en Genevois. Si vous vous en souvenez, je vous en ai parlé lors de mon report sur SHAKRA. Quoi ? Vous ne l’avez pas encore lu ? Rendez-vous vite sur les reports pour le lire, vous n’avez aucune excuse. Lol !

Comme Saint-Julien c’est plus près pour moi, je me décide pour Guitare en Scène. Normalement, chaque année, le festival invite du beau monde. Seulement, comme vous le savez certainement, cette fois-ci tout comme l’an passé, le festival n’a pu avoir lieu. Du coup, les grosses pointures prévues sont reprogrammées l’an prochain. Pour compenser cette absence, le festival nous a concocté deux soirées exceptionnelles et, tenez-vous bien,  entièrement gratuites !

La première soirée étant plus blues et rock et moins hard (encore que), je fais l’impasse pour me concentrer sur la deuxième, et notamment sur ce GES All Stars qui s’annonce monstrueux. Nous n’y trouvons pas moins que des supers musiciens : RONNIE ROMERO (RAINBOW, MICHAEL SCHENKER FEST, CORELEONI et VANDENBERG) et DINO JELUSIC (TRANSIBERIAN ORCHESTRA LIVE, DIRTY SHIRLEY avec GEORGE LYNCH, WHITESNAKE backing vocal, ex-ANIMAL DRIVE) pour les chanteurs et JOHN NORUM (EUROPE) et GUS G. (ex-OZZY OSBOURNE, FIREWIND) pour les gratteux.

Mon copain Steve*74 étant de la partie, nous partons, une fois de plus, ensemble pour Saint-Julien. Arrivés de bonne heure, nous prenons le temps de parler un peu avec les copains présents. C’est toujours aussi cool de les revoir… Enfin, surtout ceux qui ont réussi à obtenir le précieux sésame quelques jours plutôt sur le net. Le site étant limité à 1500 personnes (au lieu de 5000 en temps normal) et les deux soirées étant totalement free, il ne fallait pas louper le coche.

Papiers présentés sagement (pass sanitaire et billet d’entrée) et nous voilà sur le site. C’est quand même étrange de refouler une terre qu’on n’a plus piétiné depuis une éternité. La faute à vous savez quoi. Pour les deux du fond qui viennent de se réveiller d’un sommeil éternel, il y a une pandémie qui a foutu le boxon pendant presque deux ans, je vous rappelle. Suivez un peu !

Enfin bref, passons. Il est temps d’aller découvrir ce que cet all stars band nous réserve.

Mais avant, il nous faut voir un groupe de néo-rockabilly britannique appelé RESTLESS. Le groupe, qui est déjà venu en 2015, officie depuis presque quarante ans, puisque leur premier album est sorti en 1982. Même si ce n’est pas trop notre tasse de thé (pour un anglais, avouez que c’est un comble) et que le style n’est pas forcément ce que nous sommes venus voir ce soir, il faut reconnaître que celui-ci n’en est pas très éloigné. Rappelons-nous, que si ce genre de musique n’avait pas existé, le métal ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Cependant, ce n’est que mon avis, et il vaut ce qu’il vaut bien entendu.

Une chose est sûre, ils savent mettre l’ambiance et ça fait un bien fou de se bouger le popotin dans tous les sens.

Les  classiques du rock et du blues sont interprétés par les Britanniques avec beaucoup de passion et de joie communicative. Tiens, il me semble reconnaître un morceau dans notre style. Renseignements pris auprès de mon encyclopédie humaine, j’ai nommé mon copain Steve*74, c’est « Radar Love » une reprise de GOLDEN EARRING que WHITE LION a popularisé sur son album « Big Game » sorti en 1989. Ca ne nous rajeunit pas. Lol.

On serait en droit de penser que nous avons affaire à un cover band, cependant le groupe nous joue aussi des morceaux qui lui sont propres. Sur leur dernier titre, le trio joue chacun à son tour un petit solo. Le contrebassiste voit son comparse poser sa guitare pour venir jouer avec lui sur son instrument et le batteur – un clone de CHARLIE WATTS (RIP) – sort de derrière ses fûts pour aller jouer devant. Ambiance fun.

Après deux rappels, « Rock n’Roll Dreams » et « Rockin’ on the Beach », amenés par leur impressionnant manager qui n’hésite pas à leur faire de la promo, le groupe quitte la scène. Non sans avoir remercié tout le staff de « Guitare on scène » et nous avoir invités à venir boire une bière avec eux.

Pendant que les musiciens et les roadies préparent les planches pour le groupe suivant, nous discutons avec les copains devant la scène, surtout ceux qui n’étaient pas au concert de SHAKRA au Festiverbant quelques semaines auparavant. Les Chambériens sont là, évidemment, les Hauts-Savoyards aussi, forcément, mais je croise aussi des copains Rochois, des Grenoblois, des Stéphanois, des Lyonnais, mais aussi des Mulhousiens. C’est cool qu’ils soient venus de si loin !  

Trêve de bavardage, la musique de fond s’éteint et c’est l’un des organisateurs de l’événement qui prend la parole. Il nous explique la chance inouïe que nous avons ce soir, étant donné que le groupe est éphémère et que nous ne serons sûrement plus à même de revoir un groupe comme celui-là.

Ce sont IVAN KELLER (ex-ANIMAL DRIVE), le guitariste, et LUKA BRODARIC’, le bassiste, qui foulent les planches en premier, suivi par MARIO LEPOGLAVEC qui s’installe derrière les fûts. Puis, comme une furie, débarque un DINO JELUSICK remonté comme jamais. Il m’impressionne dès le début par sa prestance.

Le premier titre joué ce soir, me semble être un titre d’ANIMAL DRIVE, l’ancien groupe de DINO et IVAN, ce que la setlist semblera me confirmer plus tard dans la soirée (le problème, c’est que je n’ai pas fait Champollion en première langue, et que déchiffrer leur setlist est un peu compliqué).

La foule, bien présente semble réserver un accueil mitigé au groupe, attendant sûrement avec impatience, les invités de ce soir. Moi, ayant écouté un peu le groupe, je rentre facilement dedans, même si j’ai du mal à reconnaître les musiciens. En cherchant un peu sur le net, j’apprendrais que la rythmique, basse/batterie, fait partie du nouveau groupe de DINO appelé tout simplement JELUSIC.

Après deux autres titres, dont un d’AD, voici le premier invité qui débarque ce soir. C’est le guitar hero GUS G. Le public est aux anges. Surtout que c’est un « Bark at the moon » d’OZZY OSBOURNE du feu de Dieu que le groupe interprète. Il est suivi d’un « I am fire » de FIREWIND sur lequel DINO, en véritable frontman, fait chanter le public et où le guitariste démontre tout son talent, n’hésitant pas à jouer derrière la tête. Ce qui m’impressionne surtout, c’est de voir à quel point ces musiciens s’entendent, alors qu’ils n’ont quasiment jamais joué ensemble. GUS va régulièrement vers IVAN, pendant que DINO harangue les fans ou se met à genoux pour chanter et que LUKA headbangue comme un fou sous les frappes puissantes de MARIO. Nous passons un super moment, et comme l’a dit plus tôt l’organisateur, inoubliable !

DINO introduit RONNIE ROMERO et s’éclipse de scène. Les premières notes d’un “Mr Crowley” font hurler de bonheur le public chauffé à blanc. Le chanteur est à fond et les musiciens lui donnent le change. GUS G et IVAN KELLER  s’entendent toujours aussi bien, LUKA quant-à lui est toujours en feu. Mais celui qui me séduit le plus sur ce titre, c’est bien RONNIE qui, avec sa voix rend le morceau plus sombre et inquiétant. Quel chanteur !

On continue sur un cover de BLACK SABBATH avec un petit « War pigs » complètement habité qui semble avoir envahi le corps de notre ami Chilien. Quelle prestation !

Le retour de DINO sur scène marque le départ de RONNIE. “Reviens RONNIE, c’est à nous de jouer.” “Ce doit être l’âge” plaisante le Croate. “Il est plus jeune que moi de 11 ans”, remarque RONNIE revenu sur les planches. L’entente cordiale entre les deux chanteurs fait plaisir à voir. Les égos sont mis de côté pour privilégier la musique. Que demander de plus ?

Le backing band étant retourné backstage, il ne reste plus que DINO et RONNIE. C’est le moment acoustique. Deux morceaux de GOTTHARD, « Piece of heaven » et « Let it be », remis au goût du jour par CORELEONI, sont interprétés ce soir, par RONNIE au chant lead pendant que DINO se met aux claviers.

Après un « Is this Love » plus vrai que nature, avec une superbe interprétation de DINO bien aidé par RONNIE ROMERO, je me dis qu’il n’y a plus de questions à se poser sur le fait que DAVID COVERDALE de WHITESNAKE vient d’embaucher DINO en backing vocal.

RONNIE s’éclipse de nouveau pour laisser le groupe rejouer en électrique avec un « The Healer » de JELUSIC, le groupe. Ce titre récemment sorti est vraiment génial sur scène. Vivement un album !

« Voici un autre guest, et tout le monde le connaît » nous annonce DINO avant de sortir des planches. C’est un JOHN NORUM, tout sourire, qui débarque sur scène pour un instrumental impressionnant de technicité. Ce qui m’impressionne surtout, c’est l’ambiance sur scène sans aucune fausse note. Ils n’ont jamais joué ensemble, et pourtant c’est comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

DINO JELUSIC revient sur les planches pour jouer deux titres avec JOHN dont un « Scream of Anger » datant de l’album « Wings of Tomorrow » de EUROPE sorti en 1984. Le morceau revitalisé prend une toute autre ampleur sous les intonations de ce chanteur.

« Je vais réinviter RONNIE et GUS sur scène », nous annonce notre copain croate à la fin du morceau. Dès les premières notes de « Stormbringer », le public n’en peut plus et le fait sentir au groupe en reprenant en chœurs le refrain du titre. Sur scène, avec trois grattes ça joue grave. Et toujours pareil, ce sentiment d’assister à un moment magique qui ne me quitte pas…

« Si vous ne le connaissez pas celui-là, que Dieu vous aide » plaisante DIEGO LEPOGLAVEC. Et c’est un « Whole Lotta Love » qui retentit dans les enceintes du stade des Burgondes ! Un duel entre GUS et JOHN NORUM démarre, assuré rythmiquement par IVAN KELLER et LUKA BRODARIC’ qui est toujours aussi à fond. Il a même droit à son petit solo prenant le devant de la scène sous les flashs des photographes. Quant à DIEGO et RONNIE, ils se lancent dans un duel d’anthologie. Quel titre !

Les musiciens quittent la scène en nous disant au revoir. Cependant, le public ne l’entend pas de cette oreille et manifeste son soutien au groupe. Celui-ci nous ayant entendu remonte sur les planches sans GUS et JOHN, mais toujours avec RONNIE et DIEGO, pour un « Burn » non prévu sur la setlist.

Quelle claque, mes aïeux ! Quel concert !

Désolé pour les absents, mais vous avez raté quelque chose de monstrueux. Comme le dit si bien un dicton Chinois : « Ce qui est difficile quand on chevauche un tigre, c’est d’en descendre ». Alors, forcément, après un tel concert, redescendre sur terre s’avère compliqué. D’ailleurs, les commentaires des copains restent dithyrambiques et ce qui est certain, c’est que c’est un concert qui restera dans les annales.

Nous restons un peu sur le site, ce qui nous permet de faire signer quelques trucs à DINO JELUSIC revenu des backstage et de féliciter, de loin malheureusement, LUKA BRODARIC’, pour sa prestation. Une petite bruine nous prévient qu’il est temps de rentrer et nous repartons dans nos pénates avec un sourire qui ne nous a toujours pas quittés. Rendez-vous en juillet 2022 avec les cadors que sont DEEP PURPLE et URIAH HEEP ! Vivement l’année prochaine !

Report et Photos by Ti-Rickou

Allez, je me prépare pour aller au Festival de Jazz de Montreux, en Suisse. Je ressors mon T-shirt GOTTHARD avec le drapeau suisse et je mets mon CD de DEEP PURPLE avec « Smoke on the water » dans la voiture. Voilà, je suis raccord prêt à partir ! Comment ça, pourquoi le « Smoke on the water » dans la voiture ? Mais bande d’ignares, tout simplement parce que ce morceau a été composé là-bas ! Alors que le concert de ZAPPA venait de finir, un incendie s’est déclaré et cet événement et les images qui en ont résulté ont inspiré à DEEP PURPLE ce morceau d’anthologie. Et même si Montreux est classé fest de jazzeux avec des artistes comme MILES DAVIS et tant d’autres stars du genre, ZAPPA, PURPLE, QUEEN, ALICE COOPER, IGGY POP, STATUS QUO et de nombreux autres en ont aussi écrit la légende.

Et pour le T-Shirt GOTTHARD, c’est que le concert du soir c’est CORELEONI. Le rapport avec GOTTHARD ? Pfff, décidément ! C’est simple : CORELEONI est le projet de LEO LEONI, guitariste et fondateur de GOTTHARD. L’idée, c’est de reprendre les trois premiers albums avec RONNIE ROMERO (LORDS OF BLACK, RITCHIE BLACKMORE’S RAINBOW, MICHAEL SHENCKER FEST) au chant.

J’ai chroniqué le CD de CORELEONI il y a quelques temps et j’en avais bien-sûr dit du bien car les morceaux sont top et aussi parce que le groupe envoie grave sa mère-grand dans le chocolat. En revanche, je n’avais pas forcément compris l’intérêt de la chose ; GOTTHARD est encore en activité avec NIC MAEDER qui a repris le chant depuis le décès de STEVE LEE (RIP). Je suis donc perplexe et je me pose plein de questions.

La meilleure façon d’y voir plus clair, c’est encore d’aller les voir en live, donc on the road again, direction la Riviera suisse et Montreux plus particulièrement !

Et à quoi tu sais que tu es en Suisse ? Ben, c’est méga bien organisé. Les parkings sont pleins ? Qu’à cela ne tienne, on active le plan B ! Donc on me fait garer sur un trottoir et à quelques mètres de là, il y a une navette gratuite qui passe toutes les dix minutes et ce jusqu’à 5 heures du matin (si, si, c’est vrai !). Cerise sur le gâteau, il y a un arrêt juste devant l’auditorium Stravinski et le parc Vernex, parc où se fait le concert de CORELEONI).

Bon, j’ai deux bonnes heures d’avance. Steve*74 et Hi’Twist ne sont pas encore là et mon copain Rémy est introuvable, donc petit tour à la statue de FREDDY MERCURY, pèlerinage obligatoire !! Les stands de nourriture présentent de la cuisine du monde entier et c’est pour moi un supplice de Tantale. Il n’y a que le prix – à la suisse – qui me réfrène sérieusement ! Mon compère Steve a, lui, trouvé la parade : il mange avant. C’est pour ça d’ailleurs qu’il n’est pas encore arrivé mais on finit par se croiser juste à temps pour jouer les japonais au pied de la statue de FREDDY MERCURY.

Heu, c’est pas tout ça, mais l’heure a tourné et on n’est franchement plus à côté de la scène. Il y a énormément de gens dans les allées et si on ne veut pas louper le début du concert, il faut tracer dare-dare !

Mission accomplie ! Il reste dix minutes. Tant mieux parce que, comme on le dit souvent, en Suisse c’est réglé comme un coucou et 22h30, c’est 22h30 !! Tous les copains sont eux-aussi déjà là, les suissesses ne sont pas en reste et les T-Shirt GOTTHARD sont très présents !

Perso, ça va me faire bizarre de voire LEO LEONI jouer en bas de l’auditorium Stravinsky. J’ai en effet eu l’énorme chance de le voir avec GOTTHARD en première partie d’IGGY POP dans ce lieu magique.

Ce soir, dans le parc Vernex, les conditions sont quand même bien sympas. Il fait très chaud mais on est au frais car il y a quand même de l’air (on est juste en bordure du lac Léman).

J’arrête là mes réflexions car la musique du « Parrain » retentit, ce qui annonce l’introduction de CORELEONI. Alors d’entrée de jeu, ceux qui trouvent que depuis quelques années GOTTHARD est devenu trop commercial et mou du genou vont être aux anges ! Ca commence en mode les freins c’est pour les lâches et « Higher » ouvre le bal. C’est parti pour un tour d’horizon des trois premiers albums de GOTTHARD, version sur-vitaminée ! LEONI est rayonnant. Je ne me souviens pas de l’avoir vu comme ça en live depuis le décès de STEVE LEE.

Les autres musicos batteur, bassiste et guitariste rythmique sont totalement impériaux. Et que dire de RONNIE ROMERO, le chanteur ?!!! J’ai toujours adoré sa voix mais là il colle parfaitement aux morceaux. Sa voix est en plus assez proche de
celle de STEVE et du coup les morceaux prennent une seconde naissance. En plus, beaucoup des morceaux qu’ils vont nous jouer ce soir ne sont plus joués par GOTTHARD depuis longtemps. Ce n’est donc que du bonheur de les ré-entendre et surtout de cette façon !

Chocolat sur le glaçage au chocolat, le son est méga bon. On est vraiment dans des conditions parfaites. D’autant plus que les musiciens nous font un putain de show !

Tiens, JGOR GIANOLA, le guitariste descend dans la foule… Tiens, LEO LEONI le rejoint ! ROMERO, lui reste sur scène mais il ne tient pas longtemps (il doit se sentir seul) et les rejoint dans la foule, laissant MILA MERKER, le bassiste et ALEX MOTTA le batteur occuper la scène. Et pendant qu’on est en délire dans la foule, pourquoi ne pas partir sur du BLACK SABBATH ? Eh oui, pendant qu’on y est ! Mais quelle voix !!! Je ne vous explique même pas la folie douce parmi la foule !

CORELEONI @ Festival de Jazz de Montreux 2019

Bon allez, ils regagnent la scène et reprennent le fil de la set list sans même nous faire une ballade doucereuse pour se récupérer. Les titres s’enchaînent et l’intensité reste au top.

Allez, la human box résonne. LEONI lance « Mountain Mamma » ! Ce n’est pas comme ça qu’on va redescendre ! Et on s’en fout car, personnellement, je suis loin d’ici, sur un magnifique nuage. Je retrouve totalement les impressions que je ressentais lorsque je voyais GOTTHARD avec STEVE LEE. Je me laisse guider par mes cheveux. Bon effectivement il y a plus pratique pour prendre des photos mais je m’en fous, je prends trop de plaisir.

En plus, ROMERO nous fait des numéros de vocalises terribles. Il s’amuse avec LEONI à aligner les phrases musicales et ils vont même nous entamer du QUEEN. Eh oui, quand on
peut, il ne faut pas s’en priver !

CORELEONI @ Festival de Jazz de Montreux 2019

Ils vont nous faire la quasi intégralité des trois premiers albums et que de quelle manière !!! Très difficile pour moi de retranscrire réellement ce moment magique où, en plus de jouer divinement, ils sont en train de s’éclater comme des petits fous. Leur plaisir fait chaud au cœur.

Heu non ! Non, non, vous pas partir comme ça ! Bien-sûr que nous on en reveut, pas la peine de nous le demander au micro ! Allez, on a droit à un petit dernier, un cover de « Come Together » des BEATLES, version AEROSMITH sous amphétamines. C’est assez hallucinant !

Bon, personnellement – comme beaucoup d’autres autour de moi – j’aurais bien vu quelques autres morceaux cultes de GOTTHARD et surtout le cover de « Hush », mais bon, cela aurait peut-être été un peu déplacé…

Allez, là c’est fini. J’ai été tellement pris par le concert que je ne m’étais même pas rendu compte que la place et les pelouses en butte étaient noires de monde. On fait un tour rapide au stand merchandising. Les T-Shirt sont bien-sûr aux prix suisses. Du coup, on décide qu’on attendra pour leur en acheter un quand ils joueront en France.

Le temps de prendre congé des copains qui ne sont pas déjà partis (Rémy désolé, je t’ai manqué) et d’aller reprendre la navette pour regagner ma voiture. L’expédition de Ti-Rickou au pays des jazzeux se termine. Montreux est vraiment, en période de festival, un endroit magique – cher mais magique !! Allez, « Smoke on the water » à donf’ dans la voiture et c’est parti !

PS : trop souvent les gens utilisent cette expression au tout venant mais là, je peux le dire, ceux qui ne sont pas venus eh bien, bouffez-vous les car CORELEONI (en Suisse en plus), c’est purement énorme.

Séance de rattrapage, gratuite elle aussi, le 10 aout à Payerne au Newstock Festival avec WORRY BLAST.

CORELEONI @ Festival de Jazz de Montreux 2019