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WARM UP HELLFEST 2025 au Fil

Ce soir, c’est direction Saint-Etienne et Le Fil, pour la soirée du Warm Up Hellfest ! Il y a 3 groupes annoncés : NOVELISTS, NERVOSA et ASHED WINTER. C’est donc une affiche placée sous le signe du  Metalcore, du Thrash Metal et du Death Groove Metal à laquelle nous allons assister.

Je ne vous cache pas que j’ai dû pousser un peu le rédac’chef dans ses retranchements pour qu’il accepte qu’on fasse ce report car, comme tout le monde le sait, tout ça est trop violent pour lui et que ce n’est comme il le dit lui-même : « Pas sa pinte de houblon » ! Mais c’est la nôtre et, je vous le dis : ce soir, ça va chauffer !

On arrive aux alentours de 20:00 et je vois qu’il y a une très belle déco Hellfest sur la scène. On fait un tour et on voit que la tradition du Photomaton gratuit est toujours de rigueur. Ca c’est sympa ! La constatation suivante est que pour l’instant il y a du monde mais pas tant que ça. Ceci dit, il est encore un peu tôt pour les Stéphanois et je pense (avec raison) que les gens vont arriver un peu plus tard.

WARM UP HELLFEST 2025 au Fil
ASHED WINTER
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Il est 20:30 tapantes lorsque le premier groupe de la soirée monte sur scène. Ce sont les Roannais d’ASHED WINTER que j’ai déjà eu l’occasion de voir lors du Lion’s Metal fest l’an dernier. Mick CAESARE (DESTINITY, ex-NO RETURN) a produit leur premier EP et ils ont sorti un album nommé « Papa Legba » en 2024.  Ils ont aussi fait un concert au Rock’ n’ Eat de Lyon en septembre 2024. Ils font dans le Tribal Death Groove Metal. On pourrait aussi dire, du Death récent. Comme je suis un petit malin, j’ai cherché un nom plus simple à leur attribuer mais finalement, je dois me résoudre à vous dire que ça colle bien parce qu’il y a un peu de tout ça dans leur musique. Ils ont leur style à eux et ça crève les yeux… enfin surtout les oreilles !

La chanteuse Marie “TAASTY ICETEA” a un putain de coffre. Elle growle grave pour un si petit bout de femme et sérieux, ça défonce ! Petit bémol : le son est moins bien réglé qu’au Lion’s Metal Fest et du coup, sa voix n’est pas vraiment mise en avant. D’habitude, je craque plutôt sur les musiciens mais là, les ASHED WINTER ont une chanteuse qui déchire !

En ce qui concerne les musiciens, ça joue. Ils nous balancent sans sourciller un bon vieux mélange de gros Metal qui brûle la tête et assurent avec une présence scénique plutôt pas mal. Pour ce qui est du côté Groove de leur style, il est emmené par Grégory BARBERO, leur bassiste. Une chose est sûre : le groupe est à fond dedans… Et ils ne lâchent rien !

Le public s’est pas mal étoffé depuis le démarrage. Ce n’est pas un public « stoïque » et les Wall of Death et autres Circle Pit commencent. Ca booste d’autant plus que les ASHED WINTER ont l’air d’avoir pas mal d’amis dans la salle. Ca pogote à mort, on est direct dans l’ambiance Hellfest.

Le groupe quitte la scène après 45, 50 minutes de concert. C’est peut-être un groupe local mais il avait carrément sa place ici et il a laissé un bon souvenir.

On a droit à un petit entracte, le temps du changement de plateau. On en profite pour aller voir les copains au bar et on profite par la même occasion pour se  rafraichir avec la fameuse Guinness pression du Fil.

WARM UP HELLFEST 2025 au Fil
NERVOSA
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21:25, NERVOSA attaque. Je connais un peu le groupe qui fait dans le Death, Thrash Metal. Plus souvent Thrash que Death, d’ailleurs. C’est un groupe originaire de Sao Paolo au Brésil mais en fait de brésilienne, il ne reste plus que la chanteuse-guitariste Prika AMARAL, membre fondateur et ex-guitariste du groupe. Du coup à la guitare soliste, ils ont pris une Grecque, Helena KOTINA et c’est aussi une Grecque, Hel PYRE qui assure la basse. Il n’y a que la batteuse, Gabriela ABUD, qui est Bulgare. J’apprends en discutant avec mon voisin que la chanteuse ne vit plus du tout au Brésil et qu’elle vit désormais en Grèce. Si le line up a changé, c’est toujours Prika la chef, c’est elle qui écrit et qui compose.

Du coup, je suis content car on est placés pile devant Helena. C’est une guitariste talentueuse. Elle a un super jeu et un super style. Elle enchaîne les riffs et les solos à grande vitesse et n’hésite pas à prendre la pose et à aller sur le devant de la scène. Elle me fait parfois penser dans son attitude à un Jeff LOOMIS de NEVERMORE.

La chanteuse n’est pas là pour rigoler, elle est rageuse et elle en impose. Perso, je n’aimerais pas qu’elle me crie dessus ! La guitare part en mélodie mais au niveau chant, c’est du Thrash en continu… même si ça tire quand même un peu sur le Death. Il n’y a pas un moment où ça redescend. C’est violent, ça c’est certain mais le problème c’est surtout que c’est un peu trop linéaire. Finalement, je m’attendais à mieux.

La guitariste de NERVOSA apporte la touche de mélodie qui amène le côté intéressant de leur musique. La bassiste est, pour moi, trop en retrait surtout face à l’énergie des autres. Je pense qu’elle aurait plus sa place dans un groupe de Hard Rock que dans un groupe de Thrash. La batteuse, elle, est très bien.

Dans le public, ça ne se calme pas, Wall of Death, Circles Pits, Pogos, tout l’arsenal du parfait petit metalleux est sorti. Un agent de sécu essaye à un moment de calmer le truc mais un des gars du Hellfest lui dit : « Non, non, laissez. C’est bien ». Eh oui mon gars, c’est le Hellfest ! Ce soir, le public n’est pourtant pas forcément Metal et surtout, il n’est pas du tout représentatif de la scène locale habituelle. Bon, je croise quand même Julien TRUCHAN, le chanteur de BENIGHTED.

WARM UP HELLFEST 2025 au Fil
NOVELISTS
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Après un entracte un poil plus long que le précédent, il est déjà l’heure pour le dernier groupe de monter sur scène. J’ai nommé : NOVELISTS. Ils officient dans le Metalcore, mais progressif s’il vous plait ! Le groupe date de 2013 et leur chanteuse actuelle, Camille CONTRERAS, n’est dans le groupe que depuis 2023. Les NOVELISTS font partie de l’affiche du Hellfest de cette année (tout comme NERVOSA).

L’arrivée du groupe est sympa. Ils ont le sourire et sont visiblement heureux d’être sur scène. On voit d’entrée qu’ils ont la niaque et ça me donne carrément envie d’écouter.

Le son est clean mais, dès le premier titre, je vois que même si c’est bien carré ce n’est pas vraiment mon truc.

Dès la fin de la 1ère chanson, Camille nous lance un : « Ca fait plaisir de vous voir, Saint-Etienne ! A Lyon, c’était bien mais il faudrait quand même que ce soit mieux, ici, à Saint-Etienne » ! Evidemment, ça chauffe direct le public qui est d’accord pour faire mieux que les Lyonnais. C’est même très vite parti. C’est chaud, les gens rigolent. L’ambiance restera d’ailleurs dans cette même lignée joyeuse et sympa jusqu’à la fin du show.

« Maintenant Saint-Etienne, vous allez faire un gros Wall of Death ! » Et c’est parti en pogo sauvage. On retrouve à nouveau l’ambiance Hellfest. Le show est sympa. La chanteuse, qui est vraiment dans son élément, joue avec la foule et prend le temps de parler entre chaque chanson avec le public. C’est vraiment un groupe qui se donne et qui a une énergie communicative sur scène.  

Pour ma part, je suis mort. Je m’éloigne un peu du devant de la scène pour assister à la fin du show, d’autant plus que prendre des photos est devenu très difficile avec les mouvements de foule. Je vais rôder un peu du côté du merch’ et je suis déçu parce que cette année, ils ne donnent plus le programme du Hellfest. Et contrairement à d’habitude, s’il y a bien le merch’ Hellfest, il n’y a pas non plus les cadeaux habituels. C’est dommage parce que moi, j’aimais bien !

En tout cas, on a passé une bonne soirée bien énergisante et je sens que je vais bien dormir, moi !

Merci le Hellfest !

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LOFOFORA au Fil  

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Ce soir, je me rends à  Sainté pour un concert de LOFOFORA. A vrai dire, initialement, je n’avais pas prévu de venir mais un ami de mon pote a dû se désister et il m’a donné sa place. Je ne pouvais vraiment pas refuser ! Merci !!  C’est donc à deux que nous nous rendons au Fil. J’aime bien cette salle car, contrairement aux salles de Lyon, on peut facilement s’y garer. Elle est en effet juste à côté du Zénith qui a des grands parkings. Ce qui est sympa en plus, c’est que le bar du Fil est chouette car il y a de bonnes bières (j’ai même pu prendre une Guinness pression !). Et pour les prix, ça n’allume pas.

Je profite de mon passage au bar pour dire tranquillement bonjour à quelques potes. Tout à coup, j’aperçois REUNO, le chanteur de LOFOFORA qui vient rencontrer son public au bar. Il est cool, il discute avec les gens, fait des selfies avec eux, bref, il n’a pas la grosse tête. Moi, je ne m’attendais pas du tout à le voir, tranquille que j’étais en train de boire ma Guinness. Du coup, on discute pas mal et il m’apprend que ce soir la setlist sera basée essentiellement sur les nouveaux titres. Dommage pour moi car je suis plutôt bien connaisseur des anciens titres. Il faut dire que j’ai déjà vu ce groupe trois fois ces dernières années dont leur passage au dernier Hellfest où ils ont fait un gros show. C’était très politique et ils avaient même fait rentrer des Femen. Ce soir-là, REUNO était en verve et il avait eu un discours très engagé pour pousser le public à se rendre dans des petits festivals avec des places à 10, 15 euros et qu’ainsi ils participeraient au soutien des jeunes groupes et au renouveau des scènes. Ils ont dû être contents au Hellfest !

Je suis tellement absorber par ma conversation avec REUNO que lorsque je rentre enfin dans la salle,  je m’aperçois que VERTEX, le groupe de première partie, est en train de finir son set. Du coup, je n’ai pas grand-chose à en dire. Mais de l’avis d’un spectateur à côté de moi, c’était pas mal. Bon, ce sera pour une prochaine fois.

La pause est courte mais me laisse le temps de constater qu’on est environ 600 dans la salle. Je n’ai pas la confirmation de ce chiffre vu que je n’ai pas demandé, n’ayant initialement pas prévu de faire un report (Merci Ti Rickou !). D’ailleurs, pour une des rares fois de l’histoire du webzine, les photos sont prises de la salle, au cœur de la foule.

LOFOFORA au Fil  https://wtrmag.com/
LOFOFORA au Fil  

LOFOFORA arrive sur scène. En intro, on entend une bande-son avec la voix d’une très jeune fille qui parle au micro. J’apprendrai un peu plus tard que c’est la voix de la fille de REUNO. Le texte en substance dit qu’on va assister au concert de LOFOFORA, que le groupe va nous faire tout son set et qu’il n’y aura pas de rappel. Ce qui a été le cas.

Derrière la scène, il y a un backdrop avec juste marqué LOFOFORA. Ce n’est pas le backdrop avec la pochette du dernier album comme au Hellfest mais vu la taille dudit backdrop, je me dis qu’il est peut-être trop grand pour Le Fil.

REUNO arrive aux taquets avec son bermuda et ses grandes chaussettes qui lui arrivent aux genoux. Direct, il envoie la sauce ! Le groupe commence son set par « Apocalypse ». Ce titre est  issu de leur dernier album, « Coeur de cible » sorti en 2024. Malgré ses 35 ans de carrière, son timbre de voix est toujours aussi rageur, reconnaissable entre tous, unique. C’est toujours très rentre-dedans et REUNO n’hésite pas à balancer son venin.

Les chansons se succèdent, les textes sont toujours engagés et moi qui suis de l’ancienne génération,  je m’y retrouve bien. Ca pogote beaucoup dans la salle. Il y a même un gars qui se fend le crâne en tombant par terre mais plus tard, il montera sur scène avec un gros pansement. REUNO va se faire un plaisir de le chambrer, mais gentiment. C’est ça aussi l’esprit LOFO.

Pour les anciens titres, on a droit à « Le fond et la forme », de l’album éponyme (2022), « L’œuf » et « Justice pour tous » de « Lofofora » (1994), « Macho Blues (« Peuh ! » 1996) mais aussi à deux titres de l’avant-dernier album, « Vanités » (2019). L’essentiel du concert est, ainsi que REUNO me l’avait annoncé, effectivement basé sur le dernier album. Ils vont nous jouer pas moins de 9 chansons ce qui est énorme. Au moins, ils défendent leur album, ce qui devient de plus en plus rare pour la majorité des groupes. Cette fois-ci, on n’a pas droit à la chanson sur la fumette, auraient-ils (enfin) atteint l’âge de raison ?

Quoiqu’il en soit, LOFO reste du LOFO, c’est engagé avec plein d’humanisme. Il y a d’ailleurs un petit gars qui slamme avec son père dans la salle, REUNO le fait monter sur scène et le laisse danser un  moment avant de le guider vers la foule pour un crowdsurfing. Vu la tête du petit, gros à parier qu’il y a pris goût !

Le concert se termine après une bonne heure trente de set. Ils nous ont joué pas moins de 20 titres – mais bon, LOFOFORA ne fait pas non plus dans le titre à rallonge façon Heavy Metal ! Si REUNO a beaucoup communiqué avec le public, je l’ai trouvé un peu moins disert que d’habitude. Je l’ai connu plus bavard. En même temps, quel besoin de dire ce que tout le monde sait déjà vu que, ce soir, c’était vraiment un public de connaisseurs qu’il avait en face de lui ? Pour ma part, j’ai trouvé le concert très sympa et même si j’étais crevé, je suis content d’être venu et j’ai passé une très bonne soirée !   

PS de la rédaction : nous nous excusons auprès de la salle car nous n’avons pas eu le temps de faire une demande d’accréditation.

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DIEMONDS

Bon, toute ma journée, ça a été : « Tu vas au concert ? « . « Oui, mais pas à METALLICA à Lyon ». « Et où tu vas alors, Qu’est-ce que tu vas voir ? ». « Je vais à Saint-Étienne au Thunderbird, voir une putain d’affiche de dingue : les canadiens de DIEMONDS et les suédois de SCREAMER. Eh oui, je vais louper METALLICA, car premièrement, je n’ai jamais été un grand fan (pas la tête !!), deuxièmement je les ai déjà vus plusieurs fois – et notamment à leurs débuts – troisièmement, la dernière fois c’était déjà à la Halle Tony Garnier et honnêtement le son n’était pas top et la scène circulaire tournante, je n’ai vraiment pas aimé (pas la tête again !!) et dernièrement, je préfère largement découvrir des groupes que j’aime et que je n’ai jamais vus que voir des  » légendes « que je n’aime pas plus que ça pour faire comme tout le monde (où comment se faire plein de potes !).

En plus, les groupes qui passent au Thunderbird aujourd’hui, c’est peut-être les groupes qui joueront à la Halle dans 30 ans.

Bon allez, direction Saint-Étienne. Une pensée pour les copains Porte de Gerland quand même, mais moi je maintiens mon cap. Tiens, il y a plein de monde devant le Thunder ! J’ai même du mal à entrer… Heu, ils n’ont pas le style de la soirée… Normal, ils ne viennent pas pour le concert mais pour boire un truc en flamme que leur sert Élise !! Pour ce qui est des hardos, on ne va vraiment pas être nombreux – en même temps, avec METALLICA d’un côté et un match de foot de l’autre, c’était prévisible ! – mais je m’en fous, j’ai déjà cinq copains qui sont venus. Donc, on va pouvoir papoter en attendant et suivre le PSG et les commentaires des potes qui sont à METALLICA sur les Facebook des uns et des autres.

SCREAMER

Allez, ça ne va plus tarder, la chaîne tombe, c’est le signal qu’il est temps de descendre dans la salle pour le début de SCREAMER. Let’s go ! Les SCREAMER sont classés comme un groupe de heavy metal mais c’est du heavy metal dans la grande tradition du NWOBHM qu’ils font. Et putain, ils le font méga bien ! Leurs compos sont très bonnes avec une setlist tirée de leurs albums, le chanteur a une putain de voix et les zicos sont à donf’.

Yes, on est retournés en 80, et ça fait du bien ! Le public présent s’éclate un max, les cheveux bougent, ça headbangue sec et on a de la place !! Le son n’est pas trop fort, nickel pour la salle.

Moi, je découvre le groupe mais déjà je me dis que je vais repartir avec un ou deux CD pour ma collection. On ne voit pas le temps passer, normal, c’est vraiment bien.

Retour à la lumière et attente pour le prochain groupe. PSG a gagné, METALLICA aussi à première vue. Bon, eux c’est plus facile, leurs fans sont des irréductibles !!

DIEMONDS

On redescend pour le dernier round, le groupe que je ne voulais absolument pas manquer. Venus du Canada pour prêcher la bonne parole du heavy sleaze, voilà les DIEMONDS !!!

Ca part à donf, les musiciens et la chanteuse attaquent leur set comme s’ils jouaient au Stade de France et que c’était blindé ! Malgré la taille de la scène, ils se donnent à 200 pour cent. Leurs morceaux, issus de leurs deux albums, sont des perles de sleaze metal. Un peu comme si MOTLEY CRUE, GUNS’N’ROSES, DEF LEPPARD avaient bu une potion heavy et copulé et que leur progéniture ait pour nom DIEMONDS ! Et que ce soit leur fille qui chante bien-sûr !

Putain, ça le fait vraiment ! Il y en a qui pensent que les chroniqueurs sont des Bisounours toujours à dire du bien, et bien ils auraient dû être là ! C’est méga jouissif ! Oui, ce qui compte pour moi, ce sont les morceaux, l’envie et les corones, la passion et beaucoup de rock ! Après, qu’il y ait une note ou deux de fausses, je m’en tamponne le coquillard !

Et là en plus, ce n’est pas le cas ! Le show nous transporte, on s’éclate, on chante, on danse. Et ce cover de « It’s no easy » des GUNS AND ROSES, quelle version, putain ! Une version passée à la râpe à fer. Trop bon ! Allez, encore un titre. Et oui, les DIEMONDS s’éclatent comme nous !

Mais bon, il est très tard et c’est fini. Quel concert mes copains !! Je ne regrette vraiment pas mon choix ! En plus, bien sûr, ce n’est pas vraiment terminé, on va faire des photos, signer des disques (comme c’est 7 euros la place et pas 90, ça laisse de la marge !!).

Bon, les deux groupes sont contents, super-adorables et dispos mais là, il est très tard et j’ai pas mal de route pour rentrer. Je dis au revoir aux copains, aux groupes, à Elise et James et c’est parti. Dans la voiture, je me mets le CD de DIEMONDS pour la route et je me dis que j’espère vraiment qu’ils reviendront jouer dans une grande salle, à l’instar de NIGHT DEMON qui a joué au Thunder et qui joue bientôt au Fil avec ACCEPT !

Un PS : James, long live rock’n’roll, my friend !!!

DIEMONDS

 

VESCERA en concert pour une date unique en France, même si Saint-Etienne ce n’est pas la porte à côté, ça ne se loupe pas !

Comment ça, ça ne vous parle pas ? Le monsieur a été chanteur de LOUDNESS (oui, les japonais !), chanteur de YNGWIE MALMSTEEN, de OBSESSION… Voilà pour le CV du Monsieur ! Donc moi, pas de doute et go to le pays des Verts et le Thunderbird Lounge (non, je n’ai pas de parts dedans, lol !!).

Malgré les embûches sur la route entre Givors et Saint-Chamond avec des passages sur une seule voie – comme si sur deux ce n’était pas assez compliqué – j’arrive malgré tout en avance.

Je n’ai pas loupé le groupe de première partie. Normal, il n’y en a pas !!! J’ai même le temps de papoter un peu avec James de sa programmation métal des jours et des mois à venir. Je me dis d’ailleurs que je prendrais bien pension là-bas moi ! Je papote aussi avec le driver italien du groupe qui m’apprend que les musiciens qui accompagnent VESCERA sont Italiens et qui me raconte leurs galères on the road. Eh vu ce que j’entends, c’est le Highway to Hell en quelque sorte !

Bon, c’est le moment de vérité. On descend dans la salle et c’est parti ! Ouah, il y a de nouvelles lumières et le son est méga bon ! En plus, ça part sur les chapeaux de roue dans le monde merveilleux du heavy heroic. Le groupe attaque par « Marshall law » qui nous met tout de suite dans le bain. Les musiciens italiens qui sont avec VESCERA ce soir assurent grave et VESCERA lui-même est en grande forme. Putain, quelle voix il a !! Et avec la set list qu’ils nous ont concoctée, on va avoir droit à un bon échantillon de son registre vocal.

Bien sûr, ils nous jouent des morceaux du petit dernier « Vescera » mais aussi des morceaux de OBSESSION, sans oublier du LOUDNESS et même un morceau de sa période MALMSTEEN. On est méga gâtés ce soir ! Et même si on est plutôt en configuration concert privé, on ne boude pas notre plaisir !

MICHAEL VESCERA, c’est un américain alors il joue pareil qu’il y ai trente personnes ou trois mille. C’est « à donf, les freins c’est pour les lâches » ! Moi, je bois du petit lait. Je découvre en live ses morceaux les plus récents et ils sont excellents. Le truc marrant, c’est que le morceau que j’ai le moins apprécié de la set list, c’est le morceau de MALMSTEEN.

C’est excellent… et évidement trop  court ! Mais bon, ils ont commencé à jouer tard et donc il est déjà mega tard.

Sauf que, pas question de partir sans récupérer un CD (pour continuer ce moment et rendre la route plus courte) et sans papoter un petit peu avec les musicos. Bon d’accord, et de prendre une photo avec MICHAEL VESCERA !!! C’est mon côté groupie mais je l’assume ! 

Allez, cette fois, il faut y aller… d’autant plus que demain ils jouent à Barcelone et que je viens de leur apprendre que pour y aller de Saint-Etienne, ce n’est pas seulement quatre heures de route. Eh oui !!

Merci à Elise et James de leur avoir permis de jouer en France et d’avoir calé cette date tardive !! Et de m’avoir permis de prendre une grosse baffe avec un chanteur monstrueux ! Encore un moment magique au Thunderbird Lounge qui, comme tout le monde le sait, est un des derniers refuges pour les groupes qui sont sur la route en Europe et qui veulent faire une étape en France !!!

Long live rock’n’roll et long live le Thunder !

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CAUCHEMAR

En ce jour férié, je continue mon périple stéphanois. Eh oui, autant en profiter ! Et donc retour (rapide pour une fois – c’est plus simple quand on n’est pas loin, lol !) à Saint-Etienne et bien-sûr à la case Thunderbird Lounge… Mais sans passer par la case prison, ni – malheureusement – sans toucher 20.000 !

Bon, il ne faut pas quand même pas trop en demander, déjà que je me gare facilement, c’est déjà bien ! Bizarre d’ailleurs, les rues sont presque vides pour un vendredi soir. Par rapport à hier où les rues étaient noires de monde, c’est le jour et la nuit…

Tiens, il n’y a qu’au Thunder qu’il y a du monde. Et même pas mal de monde ! Les vestes à patches, les perf’ et les cartouchières sont de sortie, ça sent la bonne ambiance métalleuse, ça ! C’est cool. En plus, il y a même des copains qui ont fait le déplacement depuis Colmar ! Je crois qu’ils sont encore plus dingues que moi, et c’est peu dire ! Yes, une soirée qui s’annonce bien serrés dans la salle mais au moins comme ça, on se tiendra au chaud !

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ELECTRIC SHOCK

Et c’est parti avec les grenoblois de ELECTRIC SHOCK et leur heavy métal des familles. Bon, la question de ce soir était : est-ce que Antoine, le chanteur, n’allait pas toucher le plafond, vu que James le patron du Thunder a fait des travaux et que ce fameux plafond a été un poil descendu. Heu, ça passe mais il ne faut pas qu’il saute le copain, sinon soit il s’assomme direct, soit il passe à travers le plafond ! Ca serait bêta !

C’est donc dans un Thunderbird bien plein qu’ELECTRIC SHOCK attaque en mode « les freins c’est pour les lâches ». Et ouah, c’est encore mieux. C’est même carrément de mieux en mieux, ils ont acquis une vraie présence scénique. Et ça fonctionne. Le public est en osmose avec eux et ça remue dans les vestes à patches !!!

Les morceaux de leur dernier EP sont excellents et en live ça pète sa grand-mère en ski.  Et putain, la voix du chanteur ! A chaque fois, il me met sur le cul, c’est dingue !!! Il ne semble pas gêné par le manque d’espace et cette restriction des mouvements finalement lui va bien. Les autres membres du groupe ne semblent pas trop gênés non plus par la largeur de la scène. Pas de problème, ils assurent. J’ai encore vécu un grand moment avec ELECTRIC SHOCK, le petit groupe qui monte, qui monte..

Comme moi d’ailleurs. Je vais profiter de la pause pour aller dans l’annexe en face manger un bout. Le métal, ça creuse. Eh mais tiens, il y a les copains de HOLY CROSS (combo de heavy de Saint-Étienne, pour ceux qui ne les connaissent pas encore) ! Du coup, on papote et on mange.

Quand je ressors, il n’y a plus personne dans la rue devant le Thunder. J’ai du louper le début du groupe suivant. Heu… en fait j’en ai loupé beaucoup plus ! Le temps que je retourne dans la salle (enfin à la porte car la salle est pleine comme un œuf), et les canadiens de OCCULT BURIAL sont en train de terminer leur set.

Putain, je suis dégoûté ! Enfer et damnation ! Heu, comment là j’en fais trop ? Bon OK, vu le peu que j’ai entendu, je n’aurais pas tenu plus d’une minute ! Ils sont recensés en speed, black-métal. J’ai bien vu le côté speed – voire même ultra-speed – mais pas le côté black. La voix est bien-sûr poussée, pour ne pas dire hurlée mais méga aigüe, comme un Donald Duck sous hélium.

Bref. Il paraît que c’est un style et qu’il y en a qui aime, mais moi je suis terrorifié !…

cauchemar-3
CAUCHEMAR

Je remonte dare dare en attendant qu’ils terminent pour de bon. Et j’attends que tout le monde remonte pour que moi je puisse redescendre. Vous suivez ? Je veux profiter de la salle vide pour me pouvoir me positionner pour CAUCHEMAR… même si, pour moi, le cauchemar, c’était le groupe d’avant. J’en ai les poils tout hérissés. Je crois que je préfère encore me taper Céline Dion. Aïe ! Musicalement, bien-sûr !

Pour ceux qui ne connaissent pas, CAUCHEMAR, c’est un groupe de doom. Et c’est parti. La chanteuse, une cape noire sur les épaules, est dos au public. Yes, je suis content de les revoir ! En plus, je vais avoir droit aux nouveaux morceaux. Et je ne vais pas être déçu.

J’aime bien leur doom diabolique et la voix de la chanteuse fait merveille.

En plus, là, l’ambiance est excellente. Le public est chaud mais respectueux. Un peu moins de monde que pour le groupe d’avant (les fans du style ne sont pas redescendus) mais du coup, c’est plus vivable. Je me laisse vraiment emporté par leur univers à l’ambiance lourde et prenante. A ce jeu là, CAUCHEMAR excelle. Les solos suintent le maléfique, la batterie les appellent au sabbat. Heu non, je n’ai pas besoin de désenvoûteur… Enfin, je ne crois pas !

Bon allez, c’est fini. Retour à la lumière. Putain, il fait noir ! Normal, c’est la nuit !!!

Allez, le temps de prendre congé des copains, de dire au revoir à James et à Elise (non, pas « à demain, James » ! ) et je reprends la route. Ouf, il était temps de mettre fin à cette escapade stéphanoise sinon ils allaient finir par me faire chanter « qui c’est les plus forts, évidement c’est… » !!

Bye Saint-Etienne ! Et à une prochaine !

cauchemar-2
CAUCHEMAR