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BEAST IN BLACK, FIREWIND à l’Ilyade

07 février 2023 à Seyssinet Pariset (38)

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Un proverbe africain dit : « Ceux qui vont dans la même pirogue ont les mêmes désirs.». C’est pour ça qu’on se retrouve, mon copain de concert Steve*74 et votre serviteur, à partir pour Seyssinet-Pariset en Isère afin d’aller voir l’une des formations montantes qui a su se faire une place dans le monde du power metal depuis 2015, BEAST IN BLACK. Créé par l’ancien guitariste de BATTLE BEAST, le finlandais ANTON KABANEN, le groupe est venu défendre son troisième album sorti il y a deux ans déjà, en arpentant les routes de France depuis début février. Ça promet un bon concert, d’autant plus que la première partie est assurée par le groupe grec FIREWIND !

Je passe chercher mon copilote, et en route direction l’Iliade. Il fait un froid de canard mais ce n’est pas ce qui nous empêche de naviguer, en père peinard, sur leur grande mare. Depuis quelques années, le style pratiqué par BIB est redevenu fédérateur, le concert s’annonce donc complet. D’ailleurs, ça se ressent dès notre arrivée au nombre de metalleux qui font le pied de grue devant l’Iliade.  Euh… en fait il n’y a personne, ça a déjà commencé ! Enfer et damnation, on est à la bourre !!!

FIREWIND @ L’Illyade

Nous nous dépêchons donc de récupérer le pass photo et les accréditations et entrons dans la salle, pile poil au moment où GUS G le leader de FIREWIND fait un solo de guitare dantesque. Le guitariste n’est pas un inconnu pour nous, étant donné que nous l’avions vu il y a deux ans, à St-Julien en Genevois, et qu’on avait passé un moment magique. Mais si, souvenez-vous, j’en avais fait un report ! Enfin bref, passons. Si vous ne suivez pas, je ne peux plus rien pour vous. Lol.

Lorsque débarque HERBIE LANGHANS, le chanteur allemand du groupe grec, je suis impressionné par sa prestance. Veste rouge sur le dos, il montre les crocs : « Are you with us ? », demande-t-il au public. Les fans sont à fond derrière lui. Évidemment, même s’il fait le show, comme le ferait n’importe quel frontman, c’est tout de même GUS qui attire tous les regards. Il fait fumer sa guitare, au propre comme au figuré, sur un de ses solos.

La scène est relativement assez grande pour que le groupe puisse se mouvoir, malgré l’impressionnante scénographie cachée de BEAST IN BLACK. Le décor est sommaire, ce qui est plus ou moins normal pour une première partie, mais il y a un tout de même un gros backdrop derrière la batterie et deux panneaux latéraux avec le logo de FIREWIND.

Les musiciens sont survoltés, ils ont le sourire aux lèvres et le plaisir qu’ils prennent sur scène est renvoyé direct dans le public.

PETROS CHRISTODOULIDIS, le bassiste (Grec lui-aussi), est le plus calme des musiciens, même s’il fait ronfler, comme il se doit, ses quatre cordes. Tout comme GUS et HERBIE, il aime bien bouger de droite à gauche des planches. JO NUNEZ, le batteur belge, debout derrière ses fûts, harangue la foule et multiplie ses frappes. GUS a l’air d’avoir enfin trouvé un line-up digne de son génie !

Il prend régulièrement la parole : « Comment ça va ? », nous demande-t-il dans un bon Français. « I am Greek, continue-t-il en anglais, and my french is not good. This is the 1st time for us in Grenoble and you are amazing !!! ».

Le chant âpre, musclé et puissant, sorte d’hybride entre ANDY B. FRANCK et JORN LANDE, de HERBIE fait un malheur sur scène.

« This time is the last song », nous dit-il. C’est une grande désapprobation dans le public. Le chanteur rétorque : « Don’t be angry, juste be sad ». Le public s’exécute et c’est sur le titre phare de la B.O. du film « Flashdance » que finit le set de nos copains grecs, un « Maniac » de folie qui a enflammé l’Ilyade. Un set certes un peu court, mais d’une forte intensité !

Une fois les lumières revenues, nous retrouvons beaucoup des copains que nous avions laissés la dernière fois au Brin de Zinc. Que le monde est petit, c’est fou !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Il est 21h15 lorsque les lights deviennent de plus en plus sombres. La chanson des FOUR SEASON « December 1963 (Oh What A Night) » retentit soudain en musique de fond. Cette chanson ne parlera pas à beaucoup de monde, sauf si je vous dis qu’un certain CLAUDE FRANCOIS en avait fait une reprise en Français sous le titre de : « Cette année-là » ! Bon, en même temps, elle ne parlait pas du tout de la même chose.

Pendant ce temps, les roadies découvrent les deux cylindres de répliquants (en hommage au film « Blade Runner » dont ANTON s’est inspiré sur son dernier album), installés de chaque côté de la scène.

Une petite intro, et voilà les musiciens qui montent sur les planches, prêt à entamer leur show. Dès le premier titre, « Blade Runner », le ton est mis. Tout à fond, pas de répit !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS PAPADOPOULOS, le chanteur grec du groupe finlandais, interpelle le public dans un Français très correct, dès « Eternal Fire ». « Comment ça va Grenoble ? Nous sommes BEAST IN BLACK. We promise you a lot of Heavy Metal ! ». Dans le public, les fans sont déjà à bloc. Headbanguing de rigueur, cela va de soi.

ANTON, l’incontournable leader de BEAST IN BLACK, est ultra motivé, tout comme ses comparses KASPERI HEIKKINEN, le guitariste présent depuis le début, avec sa guitare vert fluo qui en jette un max, MATE MOLNAR le bassiste Hongrois et ATTE PALOKANGAS, le dernier venu (trois ans après les autres), batteur fou derrière son kit, orné d’un crâne en son milieu. Sa double grosse caisse, comme les deux guitares et la basse, arrache le parquet qui orne la salle.

Les lights sont superbes et le son au top. On en prend plein les yeux, les oreilles aussi, tant le registre vocal de YANNIS est impressionnant. Il aligne une gamme vocale spectaculaire, partant de très bas pour arriver très haut dans les aigus. Il fait les cent pas, arpentant la scène de droite à gauche, se frottant au plus près du public en véritable frontman.

Les riffs puissants, mélodiques et énergiques de BEAST IN BLACK nous envoûtent, et les titres s’enchaînent sans marquer de pause. Nous voilà déjà à la moitié du set. La bonne ambiance qui règne tant côté cour, la scène, que côté jardin, la fosse, depuis le début de ce concert fait plaisir à voir d’autant que le public est relativement sage.

Et voilà, il suffit que j’en parle pour que la foule s’excite sur « To The Last Drop Of Blood ». Les pogos sont déclenchés en plein milieu de la foule, obligeant une partie du public à se déplacer sur les côtés. Heureusement pour moi, j’y suis déjà, sinon je pense que j’aurais eu un peu de mal pour mon report. Lol.

Les musiciens ne cachent pas leur joie en souriant et en communiquant avec les spectateurs. Ils headbanguent en quinconce, comme dans les 80’s et bougent de long en large sur la scène.

« Nous allons changer d’ambiance et nous avons besoin de vous », nous dit le chanteur. Il demande à l’audience d’allumer les lumières de leur smartphones pour interpréter la ballade « Ocean Deep ». C’est le moment magique de ce concert. Un peu de répit fait du bien après toute cette énergie dépensée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

L’accalmie est de courte durée, puisque nous voilà repartis pour un morceau d’anthologie avec « Beast in Black ». La foule reprend en chœur les refrains et c’est tout juste si elle laisse le chanteur continuer. J’avoue que c’est un des titres que j’ai le plus apprécié ce soir.

« I want to see all the crowd to be hardcore », nous dit YANNIS. Euh non, ce n’est pas une bonne idée, voilà qu’un mini Wall of death démarre dans le public pour le titre, vous vous en doutez : « Hardcore ». Ils sont fous ces gaulois ! Mdr.

« Blind and Frozen » couronne le set du groupe international. « Merci beaucoup Grenoble, bonne nuit », conclut le chanteur, en Français s’il vous plaît, avant de quitter la scène. Le public se manifeste bruyamment pour faire revenir le groupe avec les « oh oh oh oh » de rigueur. Comme le groupe ne semble pas vouloir revenir, les fans lancent des BEAST IN BLACK ! BEAST IN BLACK ! jusqu’à ce que le groupe remonte sur scène.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS reprend la parole : « Vous êtes incroyables ! », dit-il encore une fois dans la langue de Molière à la fin de « Cry Out for a Hero ». « One night in Tokyo » voit le public faire un circle pit. Un « Disco mosh pit », s’en amusera le chanteur. « Greunobleu ! Vous êtes fantastiques ! Merci beaucoup ! », conclut-il toujours en Français. Et c’est sur la fin du monde, « End of the World », que ce termine le set avec les chaleureux remerciements du groupe et le « Eyes of a Tiger » de SURVIVOR en fond sonore.

Une fois le concert fini, nous faisons un petit tour au stand de merch’, où nous rencontrons GUS et HERBIE venus discuter avec les fans, signer des autographes et prendre des photos. En ces temps de meet & greek, euh… greet (lol), ça fait plaisir de voir des musiciens prêts à aller aux contacts de ses fans.

Il est l’heure de retrouver dans nos pénates, non sans avoir remercié au passage YVES de METALLIAN pour cette belle soirée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

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ROSS THE BOSS @ L’Ilyade – Seyssinet

Bon, après consultation du trafic autoroutier et surtout de la non fermeture de l’autoroute ce soir, je pars encore une fois en direction de Seyssinet et de l’Ilyade pour une affiche qui vaut bien de payer 1,56 euro le litre d’essence ! A l’affiche ce soir, il y a un groupe que j’adore et que je n’ai – lui aussi – encore jamais vu en live : CRYSTAL VIPER. Et, ne rigolez pas, c’est ce groupe qui ouvre la soirée ! Pressiooon !

Même si après il y a BULLET que j’adore et que je veux revoir et que la tête d’affiche n’est autre que ROSS THE BOSS, si je me plante, je me les mords (si, si !).

Bon, le temps passe, le temps passe… surtout que j’ai oublié que c’est le premier jour des vacances scolaires et que je ne sais pas pourquoi ils se dirigent tous vers Grenoble !

CRYSTAL VIPER @ L’Ilyade – Seyssinet

Allez, ça va être juste mais je dois être bon, garé et… qu’est-ce que je vois ? J’ai plein de copains encore sur le parking à côté de leurs voitures ! Je leur demande s’ils n’en ont rien à faire de CRYSTAL VIPER et ils m’expliquent que ça n’ouvre que dans une demie-heure. En fin de compte, même pas en retard, même pas à l’heure mais en avance le Ti-Rickou !

J’ai même le temps de flyer pour le concert de VULCAIN à Lyon le 24 novembre et de me préparer pour l’arrivée de CRYSTAL VIPER sur scène. Rien qu’à l’intro, je sais que ça va bien se passer. Le son est bon et ça démarre très très fort. Les musiciens déboulent à donf’. La chanteuse (euh oui, je ne vous avais pas dit, c’est une chanteuse !) a la même voix en live que sur album et leurs morceaux passent le baptême du live sans problème.

Putain c’est bon ! Comment ça, je ne suis pas objectif ? Je m’en tamponne ! Moi j’aime leur façon de faire sonner leur heavy et le mariage chant / musique fonctionne à merveille. Ils ont une vraie originalité. Je vais être gâté par la set list ; il y a plein de morceaux que j’adore. La seule chose que je ne vais pas aimé c’est que ça va être trop court ! Il faut peut-être que je m’arrête de crier : « CRYSTAL VIPER, CRYSTAL VIPER !! » ?

Bon, le temps d’aller faire un tour dehors, que les CRYSTAL VIPER sont déjà dans la salle au stand merch’. Alors là Ti-Rickou en mode super groupie. Je fais venir Steve*74 pour qu’il me prenne en photo avec le groupe et avec la chanteuse. Je suis aux anges !!

BULLET @ L’Ilyade – Seyssinet

Même pas le temps de re-descendre de mon nuage, c’est à BULLET d’attaquer. Et les bougres, ils ne sont pas venus pour aller faire du ski mais bien pour balancer le bois. Bon, OK, BULLET aussi c’est un groupe que j’adore vraiment. En plus, je n’avais pas pu aller les voir lors de leur dernier passage à Saint-Etienne donc là, je suis en séance rattrapage.

Je vais m’en prendre non seulement plein les oreilles mais aussi plein les yeux car BULLET sur scène ça déménage sa mère-grand dans les noyers !

En plus, Nath (du Rising Fest) vient de me donner à moi et à Metalfreak (Soil Chronicles) un challenge photo : prendre le téton du guitariste en photo. Je ne sais pas pourquoi, les copines sont aux taquets. Mission pas facile car il bouge tout le temps et que son perf’ lui ne s’entrouvre pas souvent ! Sinon le chanteur est très impressionnant vocalement et… physiquement.

BULLET semble tout droit débarquer des années 80 « Heavy metal dans la peau ». Mais cela ne fait pas cliché ni déguisement, ce sont des vrais heabangueurs. Et ce n’est pas Antoine (ELECTRIC SHOCK, SILVERWIND, etc.) qui dira le contraire vu qu’il chante presque aussi fort que le chanteur !

Putain d’ambiance à l’Ilyade ! Le public est vraiment au top, comme la prestation de nos copains suédois. Heu moi encore une fois, je trouve ça trop court.

Bon allez, re-petit tour à l’extérieur. BULLET aussi va être rapidement de retour dans la salle à son stand merch’ pour faire du gribouillage sur nos disques et faire des photos avec nous.

ROSS THE BOSS @ L’Ilyade – Seyssinet

Du coup, on ne voit pas le temps passer et c’est déjà à ROSS THE BOSS de venir sur scène. Bizarrement, c’est celui qui me branchait le moins sur l’affiche. Pas que je n’aime pas ROSS THE BOSS, que j’ai d’ailleurs vu l’an dernier en live avec les DICTATORS, mais musicalement, même si sous le nom de ROSS THE BOSS, il fait du heavy metal de bonne facture, je n’étais pas enthousiasmé autant que ça. Mais bon, à suivre.

Allez, les musiciens avec qui il joue tiennent bien sur la route. Le chanteur a une superbe voix. En revanche, je me demande quand ils vont se mettre à jouer des morceaux de leurs albums à eux car là, pour l’instant c’est le répertoire de MANOWAR (pour les lapereaux de quatre jours, ROSS THE BOSS était leur guitariste et ce n’est donc pas un tribute band !). Un copain vient me dire qu’il y a quelques jours à Barcelone, ils n’ont joué que du MANOWAR.

Bon, nous on va quand même avoir deux titres de ROSS THE BOSS.  Alors bien-sûr, une bonne partie de la salle est contente car ils ont des morceaux de MANOWAR.

Moi perso, je trouve dommage qu’ayant fait plusieurs albums avec des compos, ils ne les utilisent pas plus en live… Pas que je n’aime pas MANOWAR mais pour moi, encore une fois, je ne suis pas passéiste. Si j’aime certains morceaux, en plus des compos, c’est aussi en grande partie de la manière dont ils sont joués. MANOWAR à l’époque, non seulement ils jouaient très fort mais ils avaient le look qui allait avec les morceaux. Et le line up était lui aussi totalement différent. Et donc, sans volonté de minimiser la valeur des musiciens qui jouent avec ROSS THE BOSS, je n’en vois pas l’utilité… Surtout sur autant de morceaux ! Deux ou trois, ça aurait été parfait. Mais bon, ça me permet de revoir ROSS à la guitare et ça c’est top.

Le concert se termine. Les copains sont méga contents. ROSS THE BOSS va lui-aussi venir dans la salle et je vais pouvoir re-papoter un peu avec lui… et même refaire une petite photo (Steve, si tu peux prévoir des piles pour ton flash la prochaine fois, ce serait bien) !

Une fois encore Metallian Prod. nous a gâtés et nous a fait une affiche parfaite, merci !

ROSS THE BOSS @ L’Ilyade – Seyssinet

 

PRETTY MAIDS @ l’Ilyade

Bon, à chaque fois qu’il y a une affiche qui me branche à Grenoble, je suis toujours partagé d’une part par mon envie d’y aller et de l’autre par l’angoisse de me mettre dans le bordel de Grenoble. Mais là, les copains de Metallian ont gagné, ils ont fait trop fort avec leur affiche ! En plus, ce n’est ni à la Belle Electrique ni à l’Ampérage où il est méga galère de se garer mais à l’Ilyade de Seyssinet. Le truc cool c’est que la salle est très bien et qu’en plus il y a plein de parkings tout autour… Et du coup pour se garer, c’est fingers in the nose.

Allez, go Ti-RIckou ! Là, il est hors de question d’arriver à la bourre car pour vous avouer la vérité, c’est surtout PINK CREAM 69 que je ne veux absolument pas louper. Et c’est eux qui ouvrent ! Ce n’est pas que je n’aime pas PRETTY MAIDS, mais là si je loupe les PINK CREAM 69, je me l’attrape et je me la mords. De toute façon, je ne peux pas louper un groupe lyonnais…

« Euh chéri, ils ne sont pas lyonnais ! Ils ne sont même pas français les PINK CREAM 69 ! »

« Quoi, le 69 ça ne veut pas dire Lyon ? On m’aurait menti, lol !!! »

Bon, trêve de plaisanterie. Je pars en avance et j’arrive non pas en retard mais en avance, bande de mauvaises langues ! Et là j’ai la bonne surprise de découvrir que la salle est plus que bien remplie. Ils sont venus, ils sont tous là : les stéphanois, les clermontois, ça vient même de Dijon, de Bourg en Bresse. Et même les lyonnais sont bien représentés. Putain, ça fait vachement plaisir ; déjà pour Metallian et en plus de revoir des copains que je n’avais pas revus depuis Mathusalem (non, Mathusalem n’est pas un groupe !… Quoique ça aurait pu !).

PINK CREAM 69 @ l’Ilyade

La soirée commence sous de très bons hospices et je suis déjà placé pour ne pas en louper une miette. Et c’est parti ! Les allemands de PINK CREAM 69 débarquent sur scène et d’entrée, il y a un truc qui claque. Tous les musiciens sont tout de noir vêtus sauf DAVID READMAN, le chanteur qui porte une grande chemise blanche. C’est peut être un détail, mais scéniquement, c’est pas con !

Bon, je vais butter le suspect tout de suite, je voulais les voir et…. et j’ai bigrement bien fait ! Car d’entrée de jeu, c’est une série de tartes in the face.

Le son est parfait, leurs morceaux en live sont de purs brûlots qui forcent tes cheveux à bouger tout seuls. Le chanteur a une voix magnifique même en live. Le bassiste barbu est très impressionnant scéniquement.

Bon bref, c’est parfait, ça joue. C’est vrai qu’ils sont aidés par leur set list qui enflamme l’Ilyade.

Le public, comme moi, est aux anges d’avoir fait le déplacement. Même ceux qui sont surtout venus pour PRETTY MAIDS, se laissent emportés par le tourbillon, la mélodie et la fougue des allemands.

J’ai du mal à dire autre chose que wouah ! C’est vrai que j’étais aux taquets mais franchement je ne pensais pas me prendre une telle tarte. C’est carrément impressionnant !

PINK CREAM 69 @ l’Ilyade

Mais bon, il y a un méchant qui coupe le son. Quoi, c’est déjà fini ? Non mais ils rigolent ! PINK CREAM, PINK CREAM !!!! Bon, même pas ça marche. Les lumières se rallument, c’est fini.

Allez, le temps de refaire le match avec les copains qui, comme moi, ont pris une grosse baffe, de papoter un peu avec tous les autres du mega événement inter temporel qui se passera le 21 avril au CCO de Villeurbanne, le Metal Thunder Jackets (non, ce n’est pas une pub subliminale mais une vérité vraie !). Bon d’accord, là je suis lourd. Bon ben, puisque c’est comme ça je me casse : j’ai vu PINK CREAM 69, j’ai fait la pub pour mon fest…

PRETTY MAIDS @ l’Ilyade

Mais non, c’est une blague, je ne veux pas louper les danois de PRETTY MAIDS ! De toute façon, je ne pourrais pas même si je le voulais car RICKY MARX m’aurait assassiné !  Pour ceux qui ne le savent pas RICKY – actuel membre de NOW OR NEVER – a fait partie de PRETTY MAIDS. Voilà pour votre culture, bande de bananes pas cuites !

Bon, allez pas le temps de récupérer notre souffle que c’est reparti ! Honnêtement, il va falloir qu’ils fassent fort après nos copains germains. Et ça commence.

La plupart des musiciens ont un chapeau sur la tête et putain, ça ne les empêchent pas d’envoyer le bois ! Eux aussi n’ont pas fait le déplacement pour venir goûter la cuisine locale.

PRETTY MAIDS @ l’Ilyade

Contrairement à ce que j’avais pensé, je rentre facilement dans leur univers. Eux-aussi, ils ont une set list béton, une présence scénique terrible et ils envoient ma grand mère jouer sur la voie lactée avec leurs putains de riffs.

Ils ont aussi le chanteur qui va bien. On n’est pas dans le même registre un peu plus heavy mais c’est clair que ça le fait.

L’ambiance est magique à l’Ilyade, ça chante, ça crie, bref ça s’éclate mais sans les bourrins de base qui viennent te pourrir un concert en décidant de slammer. Pas de ça ici mon bon monsieur. Magique ! On peut profiter du concert, apprécier les morceaux et encore une fois prendre de bonnes baffes dans la tronche (c’est vrai que le petit hardos a un côté maso !).

Encore une fois, ça va passer vraiment trop trop vite. Alors c’est clair qu’avec un groupe comme PRETTY MAIDS et le bas de catalogue qu’ils ont, beaucoup de gens dans la salle ont trouvé qu’ils n’avaient pas jouer les morceaux qu’ils préfèrent eux. Mais bon, ils ne pouvaient pas non plus nous faire un concert de six heures !

Bien sûr, dès le concert fini, tout le monde se retrouve au merchandising et comme d’habitude avec Metallian Prod, les musicos viennent faire des photos, signer des autographes et rencontrer leur public. Moi, j’ai fait ça avec PINK CREAM 69.

Après, la fatigue et la route à venir m’ont fait à regrets dire au revoir aux copains et partir retrouver ma voiture… Ou pas ! Le premier qui rit, je lui tire la barbichette ! Je vous avais dit que la salle était entourée de parkings… sombres… dans la nuit noire. Et évidement, je me suis gouré de sens pour repartir… Et bien entendu, ma voiture n’était pas là ! Il y a un moment où je ne retrouvais même plus la salle. Heureusement qu’ADRIEN LIBORIO (ex-HOLY CROSS), un copain, m’a aidé avec son GPS pour que je retrouve la piscine. Et oui, Ti-Rickou à une heure du matin, il cherche la piscine….

PRETTY MAIDS @ l’Ilyade

Bon, j’ai fini par retrouver la salle, refait un coucou aux copains à qui j’ai redonné le sourire en racontant ma mésaventure. Allez, je peux enfin mettre un CD de PINK CREAM 69 dans mon autoradio et continuer tout seul cette mega soirée. C’est clair je n’aime pas aller à Grenoble mais musicalement, je ne suis jamais déçu.

Bien-sûr, un mega merci à Metallian Prod pour cette soirée.

PS : la soirée aurait été encore plus parfaite si PRETTY MAIDS avait fait monter RICKY MARX pour faire un morceau… mais bon…

ULI JON ROTH

Quand j’ai vu que ULI JON ROTH, le guitariste mythique du SCORPIONS des années 70 passait en concert, j’étais fou de joie. Comme un gamin à qui on annonce qu’il va à Disney. ULI JON ROTH, dès que ça a été possible, je suis allé le voir, que ce soit dans sa période « HENDRIX est en moi » ou « VIVALDI Revival ». Et je n’ai jamais été déçu. Bien au contraire ! Il m’a mis une telle putain de tarte avec sa vision des « 4 saisons » que j’en frémis encore. Son beuf avec MORGLBL et CHRISTOPHE GODIN était terrible, lui-aussi.

Bref, direction les environs de Grenoble et une salle que je ne connais pas : l’Iliade. Tiens, les parkings sont bien vides… « C’est bien là ? ». Heu… oui, je vois au loin une file d’attente et de l’autre côté des parkings bien remplis. Je ne connais pas cette salle, mais rien que pour ça, je l’aime déjà : tu peux te garer méga facile. Et à Grenoble, à part la Bifurk, c’est la seule salle que je connaisse où c’est le cas.

Allez, les concerts s’enchaînent et les premières parties sont les même : il n’y en a pas ! Cool, ça veut dire plus de ULI et de sa guitare magique.

Bon, la salle est déjà bien remplie (vers les 350 personnes) de fans de la première époque de la bête qui pique et de plus jeunes qui ne l’ont pas connu. Tout ce monde est venu ce soir car c’est un spécial « Tokyo tapes ». Eh oui, « Tokyo tapes » comme le double live mythique des SCORPIONS sorti en 1978 ! Ce double live est personnellement dans mon top 10 des dix meilleurs live, tous styles confondus !. Et pour nous, chanceux, c’est à une version « revisited » à la mode ULI à laquelle on va avoir droit… enfin, je crois.

Je vais être fixé très vite, des musiciens montent sur scène. Tiens, ils sont jeunes… Heu, il y a une première partie ? Moment de flottement. Et il arrive : ULI JON ROTH :: Les musiciens sont ses musiciens et j’apprends que la plupart font partie du groupe CRYSTAL BREED.

Et c’est parti pour un voyage dans le temps et la destination est 1978 !

ULI JON ROTH

Mon interrogation de ce soir portait sur les musiciens qui accompagnent ULI. Vont-ils être à la hauteur des morceaux et de ULI ? D’entrée de jeu, je suis rassuré. Bassiste, batteur, clavier, guitariste rythmique, tous le font. En plus, ils sont jeunes mais on l’habitude de la scène. Reste le chanteur. Pas facile de chanter des morceaux auxquels KLAUS MEINE se collait ! Eh bien, ça le fait aussi, différemment mais c’est raccord. Et puis, comme il est lui-aussi allemand, il y a un petit accent comme KLAUS, lol !

Bon, moi je suis parti loin, emporté par les morceaux dont, pour une bonne partie sont les morceaux que je préfère de SCORPIONS : « All night long », « We’ll burn the sky’, « In trance »… Bref, je suis aux anges ! En plus, on n’est pas dans du copié-collé mais dans une relecture des titres (pour les solos ) et c’est magique.

On va avoir droit à un morceau acoustique où ULI sort la double manche, et là aussi, c’est un moment magique… Un « Fly to the rainbow » de toute beauté.

Le chanteur est juste excellent. C’est beau, magnifique même.

Fini. Quoi, fini ? Heu, pas drôle !! Ah, c’est l’entracte ? Putain, j’ai eu peur. Bon allez, pause méritée, ravitaillement et c’est reparti. « Pictured Life », « Hell cat », « Dark lady », je suis au paradis des petits hardos gentils !!!

ULI est comme d’habitude magique. Sa guitare m’ensorcelle. Il a un côté mystique qui te met sous hypnose.

En plus, même s’il est comme un chef d’orchestre qui dirige ses musiciens, il ne les cantonne pas à un rôle de faire valoir. Il les laisse faire des solos.

ULI JON ROTH

Heu, qu’est-ce qu’il se passe, ils viennent saluer… C’est fini ? Non, non ! Ouf, comme on est gentils, ils vont continuer ! Yes, c’est reparti pour des classiques de SCORPIONS. Mais évidement, un concert d’ULI JON ROTH sans un peu de HENDRIX, c’est juste pas possible. Mais même du HENDRIX, il le fait à sa manière. Trop fort !

Bon là, c’est fini. Ils sortent de scène. Nous on en reveut, on crie, on chante… mais rien n’y fait, sniff ! C’est vraiment fini.

Même en enlevant l’entracte, ils ont joué plus de deux heures. Rien à dire à part que c’était trop bon. ULI JON ROTH est vraiment un guitariste hors paire même s’il n’est souvent pas apprécié à sa juste valeur !

Allez, un petit tour au stand merch’… Et ouiiii ! Il vient ! Incroyable ! Après deux heures de concert, il fait des photos, il signe des autographes et le tout avec le sourire et toute sa gentillesse. Un grand musicien et un grand monsieur proche de ses fans. Lui, il le fait gratuitement son meet and greet !!

Voilà, petit papotage avec le chanteur et c’est le départ pour mon home sweet home… avec SCORPIONS comme camarades de route… et surtout « Tokyo tapes ». Tiens, il est gribouillé le mien, lol !!

Méga salle, méga concert, méga soirée. Une spéciale dédicace à Tine et encore un joyeux anniversaire… piquant à souhait.

Un méga remerciement à Metallian Prog’ pour la soirée ! A bientôt les copains. Ah oui, cette salle, gardez-la !!!

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