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Report by Seb 747 – Photos : Steve*74 et Ti-Rickou

« Je me moque de savoir beaucoup de choses : je veux savoir des choses que j’aime », disait Jules Renard. Alors forcément, aller à des concerts pour voir des groupes que j’aime, ça coule de source. Ce soir, direction Lyon et plus précisément le Rock’n’Eat pour aller voir un groupe que j’apprécie particulièrement : les RAKEL TRAXX. En plus de ça, il y a deux autres groupes qui se sont greffés à l’affiche : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS et les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT.

Je récupère sur la route mon ami Steve*74 et en voiture Simone ! Le temps pluvieux qui dure depuis plusieurs jours nous oblige à partir relativement tôt… Ce qui n’est pas plus mal, lorsque l’on considère les kilomètres à parcourir. Ce serait tout de même un peu bêta (pour être poli) d’arriver en retard étant donné l’affiche.

Heureusement pour nous, les sempiternels bouchons lyonnais ne nous empêchent pas d’arriver à l’heure devant la salle. C’est cool ! Le temps de saluer les copains venus comme nous s’éclater sur de la bonne musique et nous apprenons que ce sont les RAKEL TRAXX qui vont jouer les premiers. En effet, LESTE, le batteur fou, a eu un accident de voiture le matin même et il va devoir jouer avec une main en moins. Cela ne l’empêchera pas de martyriser ses fûts, malgré une difficulté qu’on imagine facilement.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Il est 20h30 et c’est parti pour le show ! A peine le temps de dire ouf que les RAKEL sont d’ores et déjà pieds au plancher. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Les classiques que sont devenus “Can’t you see” qui entame ce set ou encore “Hey !!! Hey !!!” n’ont de cesse de conquérir le public.

Malheureusement, comme l’on disait dans les années 40, il y a des jours avec et des jours sans. Ce soir, j’ai l’impression que c’est plutôt un jour sans pour le groupe. Non seulement LESTE s’est blessé à la main, mais le son du Rock ‘n’ Eat ne met pas en valeur la musique des marseillais. Ca n’empêche de toute façon pas les RAKEL TRAXX de jouer à fond. Les copines agglutinées devant les planches sont, elles-aussi, aux taquets ! Nous avons même avoir droit à un inédit qui s’appelle “ Wild Dream”. Tout un symbole.

SHANNON DOLLZ, le chanteur, est, comme souvent, plein d’énergie. Campé sur son pied de micro, il chante comme si sa vie en dépendait. C’est trop bien ! SWYLDE à la basse, semble avoir stoppé la malédiction des bassistes au sein des RAKEL TRAXX car ça fait maintenant un moment qu’il joue avec eux. En plus, il reprend régulièrement les chœurs et fait le show avec SHANON, bien évidemment. SQUALL, planqué, comme d’habitude, sous sa casquette et ZANTOLO sous son épaisse tignasse font toujours autant de malheur avec leurs grattes.

Ce qui est fort appréciable et qui, pour moi, est essentiel, c’est que même s’ils n’ont que très peu de place pour se mouvoir sur scène, ils la prennent d’assaut, comme si elle faisait deux fois sa taille ! Sur les planches ça le fait grave et je passe, comme toujours d’ailleurs, un bon moment en compagnie de nos amis marseillais.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Après un petit medley, c’est la reprise du “Come On Feel The Noize” de qui vous savez (SLADE pour les plus anciens ou QUIET RIOT pour les plus jeunes), qui annonce la fin du show. Nos copains de la Canebière quittent la scène, contents d’avoir joué, même si toutes les conditions requises n’étaient pas franchement réunies ce soir. Et puis, comme dirait MICK JAGGER des ROLLING STONES : “It’s only rock’n’roll, and I like it” ! Saluons LESTE qui se souviendra longtemps de cette soirée… sa main aussi (lol). A revoir au plus vite et dans de meilleures circonstances !!

Allez, il est temps pour moi de faire ripaille, pendant que d’autres vont jouer au baby-foot. C’est qu’assister à une telle prestation, ça creuse !

C’est donc complètement rassasié que je vais à la découverte du second groupe : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS – ou HSMF en plus court. STUFFY, le guitariste et lead vocal, CARVIN à la lead guitar, FUZZY à la basse et PAMY, le batteur, constituent l’ossature du groupe.

Musicalement, le groupe joue sur la facette punk dans un mélange personnel de hard, de glam et de punk. Pas trop étonnant lorsqu’on sait qu’ils ont débuté en tant que tribute aux RAMONES. C’est efficace, énergique et bon esprit. L’accent est mis sur le fun et la bonne ambiance. Le Rock‘n’Eat s’est d’un coup bien rempli et les HSMF ont décidé de casser la baraque !

Les titres s’enchaînent avec plaisir et les musiciens sont ultra-motivés. STUFFY sous sa casquette de camionneur, hurle à tout va. Avec sa voix rocailleuse travaillée au houblon et accompagné de sa superbe Gretsch Broadcaster rouge, il fait se secouer le public. CARVIN est le plus dynamique ce soir, se déplaçant de long en large sur la scène, explosant la salle de riffs meurtriers. FUZZY lui, est plus posé. Mais ce n’est pas pour autant qu’il laisse ses comparses s’occuper des chœurs. Les RAKEL, qui sont restés dans le public, n’en perdent pas une miette, de même que RYFF RAFF le chanteur du groupe suivant.

Même si les HSMF n’ont pas inventé la poudre, ils connaissent bien la formule afin d’arriver à l’explosion sonore. Avec eux, ce n’est pas “Marche ou Crève” mais plutôt “Rock or Die” ! Ça bourre, ça va tout droit, ça dégaine des solos pas dégueu et ça hurle la sueur du rock. C’est fou ça, ils ont le chic pour te faire bouger ton popotin et ta tignasse en cadence.

HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)

Certains titres, tels que « Motherfucker go » ou bien « Celebrity » passent bien le chemin de la scène et se retiennent facilement. De même que « Ride into the blue » et son côté punk avec des riffs. Oui, oui, vous m’avez bien lu, du punk avec des riffs !! On croit rêver. Mais c’est ça l’effet HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS : les mélodies sont simples et efficaces et ça ne se prend pas la tête. Perso, j’apprécie le moment présent et je m’éclate, de même qu’une bonne partie du public.

« Like a Ramones », un morceau très prenant, annonce la fin du set qui se termine sur « RAMONES » un cover des… RAMONES évidemment !

Il est l’heure de faire une pause en jetant un œil sur les parties de baby-foot qui vont bon train.

Ca y est, des riffs aigus retentissent dans le Rock‘n’Eat ! C’est le moment pour les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT d’arpenter la scène. Deux, trois tours de balances afin de tester le son et c’est parti avec « Enemy ».

RYFF RAFF, le chanteur, ancien SLEEKSTAIN, fait, comme à son habitude, le show. Même si avec l’âge il semble s’être un petit peu assagi, il tient le public sous sa coupe. Musicalement, MIKE, batteur à la frappe lourde qui joue torse nu, et VAL sous son épaisse crinière qui joue derrière la basse, assurent une bonne rythmique sous les riffs de tueurs joués par MARTIN, le guitariste.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Le groupe joue un glam à tendances punk. C’est frais, musical et comme on dit en savoyard : « Dre dans le pentu ». C’est-à-dire, sans concessions, rock’n’roll à fond les ballons ! Les titres des DOUBLE UP SHOT sont virulents, tout en ayant un attrait mélodique. « Marry me fuckin’ bitch » en est d’ailleurs le parfait exemple.

VAL et MARTIN font l’essentiel du boulot, à savoir jouer dos à dos, tête contre tête, allant se frotter au public sous les hurlements de RYFF et les accélérations de MIKE. Décidément, la soirée n’en finit pas d’être aussi bonne !

Les titres défilent à une vitesse folle : « Millions miles away » qui nous fait partir sur la route, « Kill me » et son refrain assassin… Et toujours avec notre ami RYFF qui harangue les spectateurs avec fougue. On s’éclate comme des fous !

Le groupe n’ayant, pour le moment, qu’un seul petit album dans leur besace, nous avons droit à un premier cover. C’est le « We will rock you » de QUEEN. Sauce DOUBLE UP SHOT évidemment ! Et, comme par hasard, voilà que RYFF, qui ne peut pas s’en empêcher, va pogoter avec le public ; public trop content de participer à la fête avec le chanteur.

En ces temps où MÖTLEY CRÜE a le vent en poupe avec la sortie du film « The Dirt », c’est l’heure pour DOUBLE UP SHOT – après avoir joué « Downtown Money » – de nous faire son deuxième cover de la soirée. Celles des Saints de L.A., à savoir “Kick Start My Heart”.

Et voilà que les RAKEL TRAXX et les HSMF montent sur scène pour chanter tous ensembles et reprendre à cœur joie les refrains ! SHANNON et SWYLDE des RAKEL s’emparent de micros et chantent à l’unisson le classique du groupe culte avec RYFF RAFF. Les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS se contentent des refrains mais rigolent bien. Quelle jam ! C’est excellent ! Et tout ça dans un esprit de grande camaraderie. On se rend bien compte à ce moment-là, que le rock‘n’roll est une grande famille.

Tout le monde descend de la scène et c’est le moment pour les DOUBLE UP SHOT de terminer leur show. « Binge of clowns », un morceau rentre-dedans au possible clôt ce set. Moi, connaissant bien les habitudes du chanteur, j’attends le moment où il va faire un crowdsurfing et je m’éloigne tranquillement du devant de la scène. Malheureusement pour lui, le public s’étant un peu clairsemé, il n’a pas pu aller bien loin. Qu’à cela ne tienne, le chanteur remonte comme un fou furieux sur scène pour conclure ce show absolument génial !

Encore une fois, nous avons passé une excellente soirée avec ces trois groupes qui ont littéralement enflammé le Rock’n’Eat !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Bonne nouvelle ! Les MERCY KILLS débarquent d’Australie pour jouer chez nous. Oups, c’est à Saint-Etienne que ça se passe, chez mon copain James au Thunderbird. Ce n’est pas que je n’aime pas y aller mais en ce moment les conditions atmosphériques ne sont pas favorables… surtout par là-bas ! Mais bon, pas de neige à l’horizon, en plus ils passent tard (pas avant 22h). On est rock’n’roll ou pas ? On the road again, direction l’antre des Verts !!!

Cool, j’arrive un peu en avance et j’ai même le temps de manger une putain de galette de tueur à l’annexe en face. Et ? Eh ben, j’ai en fait loupé un groupe et la moitié d’un autre. Sérieux, je croyais qu’il n’y avait pas de première partie ! Mais vraiment, hein…

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Heu bon, je descends… et je remonte très vite. On va dire que j’ai loupé les deux groupes… J’en profite pour papoter avec les MERCY KILLS de l’Australie, des groupes australiens. Je suis content, ils sont étonnés que je connaisse les DEADTHINGS ! On va pouvoir papoter un long moment car du coup, pour les voir live, je suis très en avance. Finalement, quand on descend dans la salle pour le début du concert, il est déjà l’heure des sorcières !

En tout cas, je m’en fous, je suis aux taquets. Je suis content car il y a pas mal de monde et ça c’est une méga bonne nouvelle !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS vont tout de suite nous réveiller car ils ne sont pas venus d’Australie pour enfiler des perles. Et si j’avais pu à un moment donné regretter d’avoir fait le déplacement, ça va s’envoler dès les premiers accords ! Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ce groupe, ils ont la parité totale : un garçon (JOSH BLACK) à la batterie et un garçon (MARK E.) à la guitare et au chant plus une fille (NATHALIE GELLE) à la guitare et une fille (JEN X.) à la basse.

Et les copines ne sont pas là pour faire tapisserie ni pour jouer les faire valoir. Elles sont là, comme leurs copains, pour faire du rock !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS bien qu’ils viennent du pays des kangourous ne donnent pas dans le hard boogy. Leur musique est un résultat des diverses influences des membres du groupe. Selon les morceaux c’est plus new wave, plus sleaze, plus metal ou plus rock. En tout cas, leurs morceaux donnent envie d’imiter les kangourous et de sauter partout ! Et ce n’est pas une corde cassée qui va les perturber. Pendant que le guitariste la change, le groupe nous fait une anim’. Tout ça dans une bonne humeur qui ne fait pas retomber l’ambiance, bien au contraire !

Scéniquement, ça le fait. Malgré la taille de la scène, eh ben ils bougent ! MARK E. en profite pour aller au milieu du public prendre son bain de foule et ledit public est emporté dans leur univers où l’on ne s’ennuie jamais. Les morceaux sont dans le pur esprit punk rock : courts. Les filles chantent aussi sur certains morceaux. Ca se marie admirablement avec la voix du chanteur.

NATHALIE GELLE tente plusieurs fois de nous parler en français et ça le public français l’apprécie.

Les titres défilent à la vitesse de ma grand-mère en surf sur la barrière de corail. Moi je me prends une méga tarte ! J’adore les nouveaux morceaux qu’ils nous font. Un album doit sortir bientôt et d’après ce qu’on a entendu il devrait être très bon !

Leur set malheureusement va être très intense mais court car il est très tard et le Thunder doit arrêter de diffuser de la musique. Bon du coup, je suis encore plus dégoûté que le groupe précédent ai fait durer son set si longtemps. Enfin bref. Je vais quand même prendre le temps de faire des photos,. Je repapote avec eux car ils sont tous les quatre vraiment adorables. J’ai du mal à redescendre du concert et encore plus de mal à partir !…

Encore une fois, my friend James a eu le nez fin en faisant jouer les MERCY KILLS car malheureusement il y a peu d’endroits en France pour ce genre de groupes ou de musique. Et vue, encore une fois, la prestation du groupe, on se demande vraiment pourquoi.

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

DIEMONDS

Bon, toute ma journée, ça a été : « Tu vas au concert ? « . « Oui, mais pas à METALLICA à Lyon ». « Et où tu vas alors, Qu’est-ce que tu vas voir ? ». « Je vais à Saint-Étienne au Thunderbird, voir une putain d’affiche de dingue : les canadiens de DIEMONDS et les suédois de SCREAMER. Eh oui, je vais louper METALLICA, car premièrement, je n’ai jamais été un grand fan (pas la tête !!), deuxièmement je les ai déjà vus plusieurs fois – et notamment à leurs débuts – troisièmement, la dernière fois c’était déjà à la Halle Tony Garnier et honnêtement le son n’était pas top et la scène circulaire tournante, je n’ai vraiment pas aimé (pas la tête again !!) et dernièrement, je préfère largement découvrir des groupes que j’aime et que je n’ai jamais vus que voir des  » légendes « que je n’aime pas plus que ça pour faire comme tout le monde (où comment se faire plein de potes !).

En plus, les groupes qui passent au Thunderbird aujourd’hui, c’est peut-être les groupes qui joueront à la Halle dans 30 ans.

Bon allez, direction Saint-Étienne. Une pensée pour les copains Porte de Gerland quand même, mais moi je maintiens mon cap. Tiens, il y a plein de monde devant le Thunder ! J’ai même du mal à entrer… Heu, ils n’ont pas le style de la soirée… Normal, ils ne viennent pas pour le concert mais pour boire un truc en flamme que leur sert Élise !! Pour ce qui est des hardos, on ne va vraiment pas être nombreux – en même temps, avec METALLICA d’un côté et un match de foot de l’autre, c’était prévisible ! – mais je m’en fous, j’ai déjà cinq copains qui sont venus. Donc, on va pouvoir papoter en attendant et suivre le PSG et les commentaires des potes qui sont à METALLICA sur les Facebook des uns et des autres.

SCREAMER

Allez, ça ne va plus tarder, la chaîne tombe, c’est le signal qu’il est temps de descendre dans la salle pour le début de SCREAMER. Let’s go ! Les SCREAMER sont classés comme un groupe de heavy metal mais c’est du heavy metal dans la grande tradition du NWOBHM qu’ils font. Et putain, ils le font méga bien ! Leurs compos sont très bonnes avec une setlist tirée de leurs albums, le chanteur a une putain de voix et les zicos sont à donf’.

Yes, on est retournés en 80, et ça fait du bien ! Le public présent s’éclate un max, les cheveux bougent, ça headbangue sec et on a de la place !! Le son n’est pas trop fort, nickel pour la salle.

Moi, je découvre le groupe mais déjà je me dis que je vais repartir avec un ou deux CD pour ma collection. On ne voit pas le temps passer, normal, c’est vraiment bien.

Retour à la lumière et attente pour le prochain groupe. PSG a gagné, METALLICA aussi à première vue. Bon, eux c’est plus facile, leurs fans sont des irréductibles !!

DIEMONDS

On redescend pour le dernier round, le groupe que je ne voulais absolument pas manquer. Venus du Canada pour prêcher la bonne parole du heavy sleaze, voilà les DIEMONDS !!!

Ca part à donf, les musiciens et la chanteuse attaquent leur set comme s’ils jouaient au Stade de France et que c’était blindé ! Malgré la taille de la scène, ils se donnent à 200 pour cent. Leurs morceaux, issus de leurs deux albums, sont des perles de sleaze metal. Un peu comme si MOTLEY CRUE, GUNS’N’ROSES, DEF LEPPARD avaient bu une potion heavy et copulé et que leur progéniture ait pour nom DIEMONDS ! Et que ce soit leur fille qui chante bien-sûr !

Putain, ça le fait vraiment ! Il y en a qui pensent que les chroniqueurs sont des Bisounours toujours à dire du bien, et bien ils auraient dû être là ! C’est méga jouissif ! Oui, ce qui compte pour moi, ce sont les morceaux, l’envie et les corones, la passion et beaucoup de rock ! Après, qu’il y ait une note ou deux de fausses, je m’en tamponne le coquillard !

Et là en plus, ce n’est pas le cas ! Le show nous transporte, on s’éclate, on chante, on danse. Et ce cover de « It’s no easy » des GUNS AND ROSES, quelle version, putain ! Une version passée à la râpe à fer. Trop bon ! Allez, encore un titre. Et oui, les DIEMONDS s’éclatent comme nous !

Mais bon, il est très tard et c’est fini. Quel concert mes copains !! Je ne regrette vraiment pas mon choix ! En plus, bien sûr, ce n’est pas vraiment terminé, on va faire des photos, signer des disques (comme c’est 7 euros la place et pas 90, ça laisse de la marge !!).

Bon, les deux groupes sont contents, super-adorables et dispos mais là, il est très tard et j’ai pas mal de route pour rentrer. Je dis au revoir aux copains, aux groupes, à Elise et James et c’est parti. Dans la voiture, je me mets le CD de DIEMONDS pour la route et je me dis que j’espère vraiment qu’ils reviendront jouer dans une grande salle, à l’instar de NIGHT DEMON qui a joué au Thunder et qui joue bientôt au Fil avec ACCEPT !

Un PS : James, long live rock’n’roll, my friend !!!

DIEMONDS

 

THE LAST VEGAS

Bon, je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu me rendre hier soir au Thunderbird Lounge pour le concert des LAST VEGAS car il y avait un brouillard à couper au couteau et qu’à vrai dire, j’étais méga crevé. Mais bon, quand on ne le sent pas, il vaut mieux s’écouter. « Comment chérie, c’est plus facile de renoncer quand on sait qu’il y a une autre possibilité ?!! ». Heu… pas faux.

Eh oui, parce que ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que les LAST VEGAS jouent ce soir à Besançon. Et même si c’est un peu plus loin pour moi que Saint-Étienne, en temps c’est kif kif. En plus, c’est un signe des dieux du hard-rock, il n’y a pas de fog. Le temps est clair et donc on the road again, direction Besançon et les Passagers du Zinc. Le truc cool, c’est que même s’il y a un bout de temps que je n’y ai pas mis les pieds, je sais où c’est et surtout je sais où me garer facilement. 

Donc évidement, j’arrive en… avance. Bon, là je ne pouvais pas trop jouer car il n’y a pas de groupe de première partie. Bien-sûr, je retrouve mes copains et copines du coin ou de Montbéliard – dont Rémy, le programmateur du Baracat’ qui vient malheureusement de faire sa soirée de fermeture… Cool, il y a tout plein de copains virtuels du forum « Hard-Rock 80 », et ils sont venus bien en force ce soir !!!  L’ambiance va être chaude. Obligé !

Bon, le bar a changé. Ce n’est plus un bar central mais sinon je suis comme un poisson dans l’eau et j’attends avec impatience le moment de rentrer dans la DS. Aïe, non chérie, la DS c’est la découpe d’une vieille Citroën DS qui marque l’entrée de la salle et te permet de passer au sous-sol !

En arrivant en bas, il y a le stand merch’ très bien achalandé : des CD, des T-Shirts, des peaux de batterie… et à des prix raisonnables !… Ce qui ne m’ aide pas à le rester moi, raisonnable !!

Bon, la salle se remplit bien, surtout pour un lundi car normalement le bar est fermé. Ils ont ouvert exceptionnellement pour l’occasion. Et ils ont bougrement bien fait car on est là et chauds comme la braise pour accueillir les LAST VEGAS !

Et putain, d’entrée de jeu, je ne regrette vraiment pas les bornes que j’ai du faire ! C’est la baffe direct ! Mon Dieu, que c’est bon ! Rien qu’avec le début du premier morceau, je ne suis physiquement plus là. Je suis dans leur univers, dans leur musique sleaze hard qui m’emporte. Heu non, je n’ai pas pris d’hallucinogènes. Ils ont une énorme présence scénique et malgré la taille de la scène, ils ont un tel charisme et une telle présence que c’est énorme. On comprend mieux qu’ils aient fait craquer NIKKI SIXX de MOTLEY CRUE – qui a produit un de leurs albums – ROB Z. – qui en a produit un aussi – qu’ils aient ouvert pour AC/DC, MOTLEY et BUCKCHERRY.

Leurs morceaux tirés de leurs différents albums sont des brûlots incandescents. Je fonds littéralement sur ceux tirés de « Bad Decisions ». Ouah, c’est irréel qu’ils jouent devant 60 personnes dans un café-concert ! Ces mecs, c’est de l’or en barre du niveau des GUNS ‘N’ ROSES, MOTLEY CRUE et consorts. On ne méritent pas, on est tout petits ! Ils sont en plus heureux d’être là, de jouer pour nous… Et nous on prend tout ça sans modération. Et on en redemande avec avidité.

Je ne sais pas combien de temps ils ont joué mais de toute façon ça a été trop court tellement c’était bon. Un putain de chanteur avec des putains de zicos. Pas de maillon faible, pas de temps mort. Même leur slow est magnifique et mériterait une heavy rotation sur MTV !

Si, je suis objectif ! Et les copains présents ce soir sont de mon avis : un méga concert fait par un méga groupe.

Bien-sûr, on les rejoint sur leur stand merch’ pour rapporter des souvenirs de ce moment, CD signés, T-Shirt, photos avec eux. Bref, on est bien et on refait le match. Et pour ceux qui sont tristes que le groupe ne passe pas dans une plus grande salle avec plus de public, je leur réponds qu’on a bigrement bien fait d’en profiter car la dernière fois que je suis venu ici, c’était pour voir un chanteur américain avec sa guitare sèche et on était moins nombreux que ce soir. Et ce chanteur, c’était JOHN CORABI ! Maintenant, si tu veux le voir, il faut aller au Transbordeur ou dans les plus grands fest’ du monde car avec les DEAD DAISIES, il cartonne grave !

Bon allez, c’est pas tout, il y a le retour à se farcir. Donc il est temps de dire au revoir aux potes. Je souhaite à Rémy de trouver un autre endroit pour faire passer des groupes… mais mon petit doigt me dit que ça pourrait ne pas être long ! 

Bon évidement, je vais rentrer avec « Bad Decisions », le monstrueux album de THE LAST VEGAS en boucle dans mon autoradio pour tenter de faire fondre le brouillard. Et ça a presque fonctionné… Presque !

Pour ce report, j’adresse une spéciale dédicace à Jocelyne, Rémy et tous les copains de « Hard-Rock 80 », James du Thunderbird et à tous ceux qui se bougent pour que vive notre musique.

Et bien-sûr, un special thanks à THE LAST VEGAS qui est vraiment un énorme band de rock !! On se revoit bientôt my friends (PS : Le Transbordeur, ça m’arrange !).

Long live rock ‘n’ roll !!!!

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WIZZÖ

WIZZO INTERVIEW
WIZZO

WIZZO, ce sont des parisiens élevés à la musique d’un bush australien qui se serait étendu jusque dans les rues de Los Angeles. Un groupe qui pourrait être un parfait croisement entre Airbourne et Guns’n’Roses.

Bref, avec WIZZO, j’ai appris comment faire sleazer des kangourous !!!

Donc une interview s’imposait !!

Interview réalisée le 19 février 2016 au Baracat.

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