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THE COMMONERS au Brin de Zinc

THE COMMONERS au Brin de Zinc
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Ce soir, je retourne dans mon antre préféré, le Brin de Zinc,  accompagné de mon copain Steve*74 qui va faire le photographe. Etant plus scribe que portraitiste, cela m’arrange bien. C’est donc, une fois de plus, en duo que nous partons en direction de la Savoie voisine. Mais qu’allons-nous donc voir ?

Eh bien, un groupe de Canadiens venu tout droit de Toronto qui fait dans le Blues Rock mélangé avec du Classic Rock. Un Roots/Rock dont le son provient du ventre d’un tonneau de whisky, comme ils l’indiquent sur leur site. Ce groupe s’appelle THE COMMONERS.

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Avant de partir, nous passons prendre un copain sur la route, parce que plus on est de fous… vous connaissez la suite. Le temps est relativement instable, alternant averses et beau temps, comme si les giboulées de mars avaient décidé de faire du rab. Evidemment, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous rendre à Barberaz.

Une fois arrivé sur place, le parking est déjà plein. Cela veut dire que soit nous sommes un peu trop en avance, soit que le concert est plein. Malheureusement, ou heureusement, suivant comment on se place, c’est la deuxième option qui se dévoile devant nous.  Malheureusement pour le BDZ qui ne remplit pas tout de suite et heureusement pour nous car on peut se déplacer librement.

Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, la salle se peuple petit à petit. Même si ce n’est pas complet, il y a quand même du monde et on en profite pour discuter avec les copains qui arrivent au fur et à mesure. “C’est un trio, un quatuor ? Ils sont combien les COMMONERS ?”, se demandent quelques spectateurs. Évidemment, j’ai fait mon travail et j’explique aux non-initiés que c’est un quintette composé de Ben SPILLER à la basse, d’Adam CANNON à la batterie, de Miles EVANS BRANAUGH au clavier, de Ross HAYES CITRULLO à la guitare lead et de Chris MEDHURST au chant et à la guitare rythmique.

On papote, on papote mais c’est bien gentil tout ça, il est déjà 21 heures quand même ! On commence à s’impatienter. Bon, ça ne devrait pas tarder.

D’un seul coup, je vois cinq moustachus bizarres, qui ressemblent fortement aux membres du groupe, traverser le BDZ. C’est cool, ils vont monter sur scène. Sauf que non pas encore. Va falloir attendre encore un bon quart d’heure, avant que les Canadiens ne montent sur les planches. Patience et longueur de temps… comme le disait Jean de La Fontaine. Un quart d’heure plus tard, donc, une intro acoustique retentit dans le Brin de Zinc après l’extinction des lumières. Ce sont les musiciens qui montent sur scène.

Et c’est avec “Shake You Off” tiré de leur récent LP “Restless” sorti l’an passé que les Roturiers (THE COMMONERS traduit en français) font monter la température. Dès le début, Chris le chanteur aux phalanges tatouées – HARD sur la main gauche et LOVE sur l’autre main – nous embarque direct avec son incroyable timbre de voix dans l’univers exceptionnel des Canadiens. Le morceau “Who Are You ? » confirme que nous allons passer une très bonne soirée et qu’avec THE COMMONERS nous n’allons pas avoir du Rock sans saveur.

THE COMMONERS au Brin de Zinc

Alors que l’on pourrait penser que, comme régulièrement chez les bassistes de Blues, Ben serait en retrait, ce dernier, non content de prendre aussi le chant, bouge dans tous les sens, arpente la scène de long en large et s’éclate, tout comme ses copains, Chris et Ross, qui se retrouvent dos à dos. « Quels sont ceux qui sont venus pour les COMMONERS, ce soir », nous demande Chris. « Et combien sont déjà venus en 2022 ? ». A voir les mains levées, il devait y avoir du monde. Malheureusement, nous n’y étions pas et maintenant je commence un peu à le regretter.

« Too Much » et « Gone Without Warning » continuent de nous offrir une grosse dose de swing venu du sud. C’est à un véritable tourbillon de riffs énergiques, pimentés de voix mélodieuses et de luxueuses harmonies que nous avons droit avec ses superbes morceaux.

Ben continue de virevolter tout en faisant les chœurs tout comme Adam et Miles. J’adore. « Hier, nous étions en Allemagne et nous n’avons pas pu faire ce titre. Alors nous allons vous jouer ce morceau pour la première fois », nous dit Chris avant d’entamer « Black Gold », un inédit, qui commence doucement comme une ballade avant de rentrer dedans au refrain. Il me fait penser à un « Black Hole Sun » de SOUNDGARDEN mais en version Southern Rock.

Le titre achevé Chris prend une guitare et nous démontre qu’il n’est pas qu’un simple chanteur, mais aussi un excellent guitariste durant « Body and Soul », une superbe ballade bien soul. « Merci ! », nous dit le chanteur dans un français américanisé. Il reprend en anglais : « Ce soir, nous sommes loin de chez nous. Nous sommes loin de nos familles et nous pensons à eux, mais ce soir nous avons trouvé une nouvelle famille. Ce soir, vous êtes notre famille ! », déclame-t-il en prenant une guitare acoustique sous les approbations du public.

Le groupe joue coup sur coup deux autres ballades, « Restless » et « See You Again » de leur récent LP de 2024, le bien nommé « Restless ». « Merci beaucoup », nous redit Chris à la fin des morceaux – et toujours en français, s’il vous plaît.

Les Roturiers entament une nouvelle fois un tout nouveau titre « Ghost on the Highway ». Totalement inédit et beaucoup plus Rock que le précédent, il nous fait hurler à tue-tête et taper du pied. Tout bonnement incroyable ! Ross avec ses différents bottleneck va se frotter au plus près du public pendant que Ben continue de virevolter et Chris de faire chavirer les cœurs avec son fabuleux chant. Même si Adam et Miles sont en retrait, ils sont les fondations du groupe et permettent aux trois protagonistes de devant de faire le show.

Sur scène, il n’y a pas de set list. Tous les titres défilent au fur et à mesure sur les pédales. Heureusement que j’ai de bons yeux. Et l’on continue avec « Runnin’ Blind » qui débute par un court solo de batterie d’Adam qui fait frapper des mains le public. Ce morceau est suivi de « Hangin on Again » tiré de « Find A Better Way ».

« We gonna have one more song for you… », nous dit Chris en prenant le temps de remercier tout le staff et le public en expliquant que celui-ci a permis à son rêve de se réaliser. Et c’est avec « Devil Teasin’ Me » tiré, une nouvelle fois, du LP « Restless », un morceau dynamique et rythmé, que ce clos ce show. Un titre idéal pour finir un set, et qui se termine sur un solo de batterie. Après avoir salué tout le monde, le groupe quitte la scène. Evidemment, le public du BDZ en reveut encore et manifeste son envie d’en avoir plus. Ben oui, quoi ! Quand y’en a plus, on en veut encore. Les COMMONERS ne se font pas prier longtemps pour remonter sur les planches. « You want one more ? », demande le chanteur ? « Shake you off ! Faut jouer Shake you off ! », demande notre Ced LeMagic. « Nous l’avons déjà jouée », lui rétorque Chris en souriant. C’est donc avec « Fill my Cup » que le groupe reprend de plus belle en enchaînant avec « Find a Better Way », tous les deux sortis tout droit de leur second album « Find a Better Way ».

Au bout d’une bonne heure et demie et après nous avoir mis la tête à l’envers avec leurs sonorités claires et leurs mélodies fougueuses, c’est la fin du set. « Nous nous retrouvons dehors pour nous rafraîchir et discuter avec vous », nous annonce le chanteur avant de descendre de scène.

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THE COMMONERS au Brin de Zinc

Le groupe tout entier traverse de nouveau le Brin de Zinc, mais cette fois-ci dans l’autre sens, tout en serrant des mains au passage et va s’attabler dehors autour d’une bière pendant que leur stand merch’ se fait dévaliser. Une fois dehors, les COMMONERS se prêtent volontiers aux diverses photos de groupes, signatures et discussions approfondies de musique. Pour nous, le temps passe et il est l’heure de rentrer, le lendemain faut bosser. Nous prenons donc congé des Roturiers et leur disons à la revoyure.

Un grand merci à Thomas pour cette nouvelle aventure et à très bientôt.

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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
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En ce mardi 06 mai de l’an 2025, alors que Hi’ Twist dépasse les frontières et les limites du temps, je fais de mon mieux pour arriver à l’heure au Brin de Zinc. Et c’est chose faite vu que j’arrive pile poil pour la montée sur scène de THE COMANCHEROS.

Je me dépêche de me faufiler au milieu de la foule pour arriver à me caler juste pas trop loin de la scène. Ce n’est pas si simple car si la salle n’affiche pas complet, on ne doit pas en être loin !  

Pour ma part, le concert de ce soir n’est pas un plongeon dans l’inconnu mais plutôt des retrouvailles car j’avais assisté au show des COMANCHEROS l’an dernier (le 09 avril 2024 si j’ai bonne mémoire) lorsqu’ils étaient passés, comme maintenant, au Brin de Zinc. A l’époque, le groupe nous avait délivré un set plus Country Rock que Southern Rock. Voyons comment le groupe a évolué !

THE COMANCHEROS au Brin de Zinc
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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Eh bien, cette année, les COMANCHEROS ont bien épaissi la sauce avec du piquant et nous balance du bon Southern Rock bien épicé. Ils nous ont mis la totale. Et clairement, le ressenti de ceux qui les ont vus l’an dernier est sans appel : ça envoie beaucoup plus les watts et c’est beaucoup mieux.

Le trio formé en 2015 dans le Missouri est composé de TANNER JONES, le guitariste chanteur, de JON DEERE GREEN le bassiste et de MICHAEL « Bobcat » COOK le batteur. Ils ont arpenté les scènes avec des groupes connus comme BLACKBERRY SMOKE, RANDY ROGERS, THE CADILLAC THREE, DRAKE WHITE, ALABAMA, WHISKEY MYERS, NITTY GRITTY DIRT BAND, etc et y ont gagné une sacrée expérience. Les COMMANCHEROS ont sorti 4 albums et 2 EP à ce jour.

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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

On pourrait être surpris par le look du batteur qui arbore une grosse toque de fourrure. Il doit crever de chaud là-dessous, surtout qu’il ne ménage pas ses efforts ni ses grimaces ! Bon, il enlève quand même rapidement sa veste et finira même par faire tomber son T-Shirt THIN LIZZY… mais pour la toque, il faudra attendre un peu plus !

Le groupe est content d’être là et ils communiquent bien avec nous. Ils ont gardé un bon souvenir de leur passage ici l’an dernier et ils le font savoir. En me retournant, je constate que le public est assez varié, ce qui est un peu surprenant au vu d’une musique aussi typée. En tout cas, l’ambiance est, comme la musique, électrique et c’est super sympa.

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THE COMANCHEROS au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, c’est l’anniversaire du bassiste. Lorsque TANNER l’annonce, le public commence à chanter « Happy birthday » mais le groupe ne le laisse pas finir et attaque un morceau à eux.

C’est bien Southern Rock dans l’esprit, ils ont lâché les tacos avec plein de tabasco dans la sauce. Il y a aussi des touches de Hard Rock et de Heavy dans leur musique. Les riffs et les mélodies sont plein de force, c’est bien relevé et on en prend plein les oreilles et les mirettes. C’est vraiment pêchu et j’aime beaucoup cette config’ power trio à la MOLLY HATCHET.  Il n’y a qu’un seul guitariste mais on a l’impression qu’ils sont trois tellement c’est bien.

Le bassiste va chanter sur 2 chansons. « Sixteen Tons » est un morceau très Rockabilly, un peu dans le style des STRAY CATS. « Rednex », l’autre morceau, est en revanche très country… Le show est carré, ça roule, c’est pro. TANNER y va de son bain de foule sur « Shoot me Down » et profite de la balade pour exécuter un très bon solo.

Les COMANCHEROS mettent le feu au BDZ avec la reprise « Cowboy Song » de THIN LIZZY. Ca déménage aussi pas mal sur la reprise d’HAKWINDS, « Silver Machine » (rappelez-vous, à l’époque c’était LEMMY qui officiait à la basse et au chant sur cette chanson) sur lequel le groupe envoie les watts.

Le show tire à sa fin. Les membres du groupe partent comme s’ils n’allaient plus revenir mais ils reviennent ! En rappel, on a droit à « Long Hair », « Ain’t living long » pendant lequel le batteur va lui aussi se prendre un bain de foule et « Courtesy of Toby ».

Après 1h45 sur scène, les COMANCHEROS se retirent sous les applaudissements nourris d’un public heureux de ne pas avoir loupé ça. Ils vont ensuite boire un verre au milieu du public et font une séance de dédicaces. C’est bien cool.

Encore un grand merci à Thomas de nous offrir une programmation d’une telle qualité.

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CHTIROCK FESTIVAL 2025

CHTIROCK FESTIVAL 2025
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Si vous suivez mes pérégrinations, vous savez que j’étais hier aux alentours de Clermont -Ferrand. Je prends la route un peu tard, le temps de transmettre mon report précédent et de manger un bout. Tout se passe à peu près bien jusqu’au moment où j’arrive sur Paris (passage obligé) sous un déluge de grêle. Bref, comme on pouvait s’y attendre, la ville est complètement paralysée par les bouchons. Dieux du Metal, vous ne pouviez pas faire en sorte que la météo ne se ligue pas contre moi cette fois-ci ? Je finis par arriver à sortir de Paris pour me retrouver… à Versailles, juste devant les portes du Château… Hum, là y’a gourance ! Merci mon GPS fou ! Bref, je vous en passe et des meilleures et c’est donc après plus de 8h de route que je finis par arriver à Barlin, petite ville du grand Nord de la France pour assister au ChtiRock Fest.

Vu le retard accumulé, adieu les 4 groupes du tremplin de sélection du Raismes Fest, Adieu aussi CASSIDY PARIS mais, outre que je l’ai vue il y a quelques jours à Milan, je ne suis toujours pas fan de cette chanteuse qui, à mon avis, surjoue et se met trop en avant au détriment de la musique. Je sais, je suis méchant mais après autant de galères, je ne suis pas de la meilleure humeur. Adieu surtout, THE GEORGIA THUNDERBOLTS. Là, j’ai de très gros regrets parce que d’une part, c’est un groupe qui ne joue que très rarement en Europe et parce que, d’autre part, si je m’en tiens aux échos que j’ai eu de ce groupe sudiste, c’était vraiment très bien. Le seul reproche que j’ai entendu est que le son était très fort et un poil trop Metal, ce qui est bizarre pour un groupe sudiste.

CHTIROCK FESTIVAL 2025
HAREM SCAREM
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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

Bref, vous l’aurez compris, je dois me « contenter » de la tête d’affiche : HAREM SCAREM.

Et dès leur arrivée sur scène, je retrouve l’espèce de magie qui me fait les aimer. Les HAREM SCAREM ont la banane et, même s’ils ont l’air super fatigués, ils nous montrent qu’ils sont contents d’être là.

Sans trop de surprise, la set list est globalement la même que celle du concert au Frontiers et on reprend les mêmes tubes. On a « The Death of me », le morceau avec CASSIDY PARIS qui vient en renfort, « Boy without a Clue » où PETE LESPERANCE reprend le chant, « Sentimental Blvd » où c’est KRISTIAN FYR qui s’y colle. J’ai l’impression que HARRY HESSE a un problème avec sa voix et ça pêche un peu. J’ai eu la chance de pouvoir discuter un peu avec lui après le concert et il m’a dit qu’il était malade, ceci expliquant cela. D’où l’importance d’avoir des mecs qui font les chœurs et qui chantent. Le bassiste MIKE VASSOS a d’ailleurs repris « Summer of 69 » de BRYAN ADAMS.

HAREM SCAREM, c’est un super groupe. Outre qu’ils sont tous d’un très haut niveau, ils sont menés par HARRY HESS, le chanteur et un PETE LESPERANCE qui, lui, est un super guitariste avec un sens inné de la mélodie et une facilité à jouer déconcertante. Je me rappelle d’une conversation avec CHRISTOPHE GODIN où il m’avait dit être un fan absolu de lui et en le voyant sur scène, je comprends encore plus pourquoi.  

Le groupe a toujours la même super aisance sur scène du groupe et comme je l’ai déjà dit, le plaisir qu’ils ressentent à être là transpire dans leur attitude : ils sont là, ils bougent, ils discutent entre eux. Je pense que comme c’est un groupe qui tourne très très peu en Europe, et que, cerise sur le gâteau, c’est la première fois qu’ils jouent en France, ils profitent du moment… pour notre plus grand plaisir. Personnellement, je m’éclate comme un petit fou !  En plus, on n’est pas trop tassés.

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HAREM SCAREM – CHTIROCK FESTIVAL 2025

A ce propos, je trouve vraiment dommage qu’une asso qui se bouge le cul comme ça ne soit pas récompensée à la hauteur de son mérite par la fréquentation. On n’est clairement pas à ce qu’elle aurait dû être. C’est bizarre d’ailleurs car le ChtiRock Fest fait partie d’un réseau avec le Raismes Fest et le Bully on Rocks. Là, on n’est peut-être même pas 300 personnes, ça fout les boules. En plus, on m’a dit qu’un certain nombre de gens sont partis après le groupe sudiste.

Le public est plutôt composé de quinquagénaires et plus. Certains sont même bien âgés et ils ont apporté leur siège portable. Pour moi qui n’aie jamais vu ça, c’est super surprenant et même temps c’est très sympa. De toute façon, les gens du Nord sont vraiment sympas, tout le monde se parle. En plus, la bière est bonne et on peut se régaler de plats locaux ! Que demander de plus ?!

Bon, il y a quand même aussi pas mal de fans devant la scène, des gens qui connaissent très bien les morceaux et qui reprennent les refrains en chœur.

Le concert malgré ses 18 morceaux file à toute vitesse et je ne vois pas le temps passé. Après un « Chasing Euphoria » issu de leur tout dernier album éponyme, ils quittent la scène sur un « No Justice » d’anthologie. Même si HARRY HESS a la voix en vrac, il la pousse et tient la note à tel point que je me suis dit qu’il allait se casser les cordes vocales ! Chapeau !

Après le show, PETE et HARRY sont venus se mêler au public, ils ont posé et fait des dédicaces. Ils sont super sympas et je pense qu’ils sont profondément sincères dans leur approche du public. Je crois que ces gens-là, qu’ils soient devant 5.000 ou 50 personnes, c’est pareil pour eux. Ils montent sur scène pour le plaisir. 

Pour ma part, j’ai eu plaisir a déambuler à travers les multiples stands du festival et mon porte-monnaie s’en rappelle un fois encore ! Un énorme merci au ChtiRock Fest, je reviendrai mais, cette fois-ci, je prévoirais une marge d’une journée pour venir !

Allez, demain je veux visiter Arras donc je repars me coucher sans trop tarder. La musique, c’est génial mais liée à une petite note de tourisme, c’est un top !

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DIESEL DUST, Just another Day

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Label : La Cie des Arts / Brennus Music

Sortie : 1er novembre 2024

Salut les gens ! Aujourd’hui penchons-nous sur « Just Another Day », le dernier né des Lyonnais de DIESEL DUST sorti initialement en avril et qui malheureusement n’a pas eu la notoriété à laquelle il aurait eu droit. Peut-être est-ce dû au fait que ce combo n’avait plus rien sorti depuis très longtemps, pas loin d’une décennie après « Second life ». Alors humblement, j’en parle car il vaut son pesant de feeling Southern Rock fortement teinté de Blues… et d’électricité. En fait, je viens, à son écoute de me prendre une grosse claque, vu ce qu’il dégage.

Ça commence avec « Black Hills », tout doucement en mode guitare acoustique et harmonica, instrument qui tout au long de cette galette va s’exprimer en y ajoutant une sacrée couleur Blues, pendant qu’une voix chaude s’exprime (le genre de gosier qui colle comme un gant à ce genre de musique). Là, je me dis que ça va être un album du genre « cool ». Tu parles, Charles ! D’un seul coup, ça monte en intensité via des groupes comme LYNYRD SKYNYRD et ce n’est que du bonheur. Et du début à la fin de ce « « Just Another Day », on tombe en arrêt via de petites pépites du genre. Il y a des titres comme « Dixie Highway », très typés BLACKFOOT au riffing qui vous enveloppe, portant un parfum de nostalgie teinté d’un peu de mélancolie. Même chose pour « Women », aux plans de guitare bien électriques, nanti d’une voix de femme qui appuie les mots du chant principal.

Au détour de « N.I.C.O. (Now I Carry On) », on pense à MOLLY HATCHET, car c’est un bon vieux Hard Blues/Rock ‘n’ roll au refrain qui vous envole. Quand arrive « Between Love And Hate », on se retrouve face à un Rock bien burné toujours dans la veine d’un MOLLY. Et puis, tradition oblige, une composition comme « Just Another Day » – qui dure pas loin de 10 minutes – est nantie, dans sa deuxième partie, d’envolées de solos de guitare en cascade, comme pour un bon vieux LYNYRD SKYNYRD. Les ballades ne sont pas en reste (“My Father’s Gone”) et quand leur musique devient lente et groovy tel ce « Violence », on adopte de suite. En fait, cet album est un hommage au Southern Rock des origines. Tout y est bien en place, que ce soit les chœurs, les arrangements, les guitares, la voix et cet harmonica qui s’exprime avec ses tripes. C’est du « very old school » remanié au goût du jour, qui en plus, se paye le luxe d’être inspiré.

Ces types seraient nés en Amérique, ils rempliraient des salles entières, alors pourquoi ne sont-ils pas plus connus, je ne sais pas. Cet album me rappelle, dans un autre genre, l’excellente galette de LITTLE BOB STORY « Living In The Fast Lane » qui était passée sous les radars dans les années 70, alors que ce fut un must de pur Rock ‘n’ Roll.

En tout cas, comme dit précédemment, que du bonheur à l’écoute de cet album. Une bonne surprise. Si vous êtes fan de ce genre de musique, foncez !

DIESEL DUST à Charols

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DIESEL DUST à Charols

Lorsque tu débarques du bateau, que tu mets le double temps pour rentrer chez toi, tu sais que les vacances sont finies. Là, tu as le choix : t’enfermer dans une pièce climatisée et pleurer, genre la Corse me manque, les copains me manquent, la charcut’ et le fromage me manquent… Heu non, pour ces derniers, j’en ai ramené, pas folle la guêpe !… Ou te rappeler que ce soir, à 20 minutes de chez toi, il y a les copains de DIESEL DUST qui passent en concert. C’est dans le cadre du Festival Off du Montélimar Agglo Festival qui fait passer des groupes dans les villages autour de Montélimar. Et le programmateur a bon goût ! Tous les ans, des groupes que j’aime sont programmés. On croirait qu’il pique dans mes amis Facebook, lol ! On a ainsi eu WILL BARBER, SAM WILLCOX, NATCHEZ, etc.

DIESEL DUST à Charols
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Bon, j’ai choisi mon camp. Donc sieste, douche et comme même pas faim, retour in my car et go to Charols. Pour une fois, je me gare facilement, cool. La place du village est déjà bien pleine et les sièges sont presque tous pris. Si, si, c’est assis !

Yes, en plus de DIESEL DUST, il y a des copines et on est tous heureux de se revoir. Il faut dire que les DIESEL DUST, RAPH, NICO et moi, c’est une très longue histoire. Je les ai vus en live un paquet de fois, dans des petites salles comme dans des grosses. Avec une constante : le turn over des musiciens autour deux. Je les avais d’ailleurs comparés à une bande d’Outlaws qui changerait de membres avant chaque attaque de banque ou de diligence, lol. Et bien là, c’est encore le cas. Je vais découvrir le nouveau line up – qui tourne dans cette version depuis deux ans quand même et qui a un album à son actif.

DIESEL DUST à Charols
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La première partie commence. Pendant que les deux filles viennent chanter et jouer la chansonnette sur des covers, on papote, on rigole… surtout en pensant à la tête des gens quand DIESEL DUST va commencer car la clientèle de ce soir est, comme chaque année, âgée et majoritairement pas rock. Je rassure les copains en leur disant qu’il y a deux ans WILL BARBER avait joué sur cette scène et qu’il  en était sorti vivant !!!

Allez, la future hypothétique candidate à la Star Machin et sa copine ont fini, sous les applaudissements de leurs familles, de leurs amis mais aussi du public.

Les gars font les derniers réglages, et c’est parti pour DIESEL DUST ! Visuellement, ça le fait. J’aime bien le guitariste en kilt noir et haut de forme, le chanteur a de la présence, le batteur est bien dans l’esprit du style. Le bassiste quant à lui est un peu moins looké, mais ce n’est pas gênant. Musicalement, j’aime la voix du chanteur. Elle colle bien aux anciens morceaux, et les nouveaux morceaux sont top. La partie rythmique basse-batterie est mega efficace et solide et, comme d’hab’, RAPH à la guitare et NICO à l’harmonica sont impériaux.

L’intro a donné le ton : du rock sudiste, de beaux morceaux avec des duels de guitares. RAPH est toujours souverain sur scène et le nouveau guitariste, se révèle une très fine gâchette de la six cordes. Quant aux solos d’harmonica, c’est un pur bonheur. NICO est, pour ma part, un des tout meilleurs harmonicistes Français, avec JEAN-JACQUES MILTEAU. DIESEL DUST nous octroie de très belles ballades et des morceaux bien burnés, mélodiques et puissants. Waouh, ça joue ! Le son est bon, les lumières aussi, et moi je suis heureux de les ré-entendre. J’adore les morceaux du dernier album (heu chérie, je ne l’ai pas le dernier, lol !!).

DIESEL DUST à Charols
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Côté ambiance, c’est bien-sûr mega bizarre. Il y a plein de gens – à vue de nez, il y a plus de 500 personnes réunies ce soir sur la place – mais personne ou presque n’est debout devant la scène. Les premier sièges sont à six voire sept mètres et ça fait tout vide devant la scène. En revanche, les gens restent. Et non seulement ils restent mais en plus ils apprécient et applaudissent copieusement  entre les morceaux ! Et pourtant, le groupe n’a pas choisi de faire dans la facilité : pas de covers (même pas une petite reprise de ZZ TOP), rien que des titres de compos. Chapeau bas Messieurs ! Et vous avez bien eu raison car comme le dit l’adage, « A vaincre sans péril, il n’y a aucune gloire ».

Les DIESEL DUST nous prouvent ce soir qu’un groupe de compos de qualité n’a pas besoin de faire de la reprise. Ceci est of course un message non subliminal aux organisateurs locaux, très frileux à l’idée de faire passer un groupe qui ne soit pas un tribute band ou qui ne fasse pas que des covers.

Bon, fini de digresser, je reprends le fil de mon report. Le groupe déroule sa setlist sous les regards d’un public attentif. La nuit est chaude et, malgré les attaques des indiens… heu, des moustiques, les DIESEL DUST nous livre une grosse prestation.

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Allez, c’est fini. Vous en revoulez ? Comme c’est oui, on a droit à un rappel qui voit monter sur scène en renfort une choriste de choix. Ce n’est autre que LOETITIA, bien connue des Bressans car elle est la patronne avec RAPH des célèbres Arts Dans l’Air, un café-théâtre où ils font aussi passer des groupes. LOETITIA a fait les chœurs sur l’album, mais ne s’attendait pas à monter sur scène, là maintenant.

Allez, une photo du groupe et c’est fini. Waouh, c’est trop bon ! DIESEL DUST est bien de nouveau en activité et RAPH et NICO peuvent être contents car ils ont réuni une très bonne formation.

Une fois le concert fini, le groupe se rend à son stand merch’ où le public se rend en masse pour acheter un CD, un vinyle ou une fiole d’élixir DIESEL DUST. Eh oui, le public de Charols est connaisseur. J’espère que  l’année prochaine il y aura toujours un Festival Off dans les villages et j’espère que le public pourra encore découvrir des groupes qui le font sortir de sa zone de confort.  Vive le Montélimar Agglo Festival et vive la programmation très pointue du Festival Off !!!!

P.S. : trop bien de revoir les copains et les copines ! A très vite. Long Live Rock ‘n’ Roll les amis !

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