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Bon, normalement j’aurais du prendre la direction du KAO de Lyon pour le concert de FISH. Mais vu que le concert a été reporté… et que je m’étais préparé à faire un concert, c’est la direction de Grenoble et de l’Ampérage que je prends pour un concert à l’heure du tee times pour les uns ou de l’apéro pour les autres !

Ca doit commencer à 18h et coup de chance, en arrivant à 18h30, j’arrive pile poil sur les premières notes de FLAYED ! Ca tombe bien car ça fait maintenant plus d’un an que je les ai vus en live et que je voulais vraiment les revoir.

Et j’avais bien raison ! Non seulement là, on est sur une vraie scène mais en plus, avec tous les concerts qu’ils ont fait depuis, ils sont maintenant très à l’aise sur scène. Leurs nouveaux morceaux issus du CD qui vient de sortir sont des vraies pépites de rock issues des 70 et en live, ça dépote. Pour le plus grand plaisir des spectateurs qui ont répondu présents pour cet apéro concert.

FLAYED va les combler car ils sont aux taquets. Comme leur son est très bon, ça fait en plus ressortir d’enfer leur musique. Bon d’accord, il faut aimer le rock des 70 avec un clavier. Moi perso, j’adore.

Le chanteur a une putain de voix, la partie rythmique basse batterie est très efficace. Le clavier et la guitare sont nickels. Bref, FLAYED fait un très bon set et fait plus que confirmer tout le bien que je pensais d’eux.

CFFT
CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT)

Bon, je profite de la pause pour retrouver les allergiques du clavier genre orgue Hammond pour aller papoter avec les copains.

Ca va être court car CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT) monte sur scène. Changement de décor car là on est dans du métal stoner bien burné qui envoie le bois. En fait je devrais dire que c’est plutôt du métal en fusion car c’est quand même de la musique d’homme avec un chanteur qui est limite death par moments.

Pas de problème parce que ça joue grave et que les musicos ne sont pas des manchots ! Surtout pas le batteur qui martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait !

Les CFFT eux aussi sont très habitués à la scène et savent comment faire réagir le public. Bon, je dois avouer que c’est un peu trop violent pour moi en live, donc je prends la place des allergiques du son 70 qui eux ont pris la mienne ! CQFD !!

Je ne vais pas attendre trop longtemps dans la zone fumeur car le timing est serré.

DANCE LAURY DANCE A5
DANCE LAURY DANCE

C’est au tour de DANCE LAURY DANCE de rentrer sur scène. Oui, je sais que je les ai déjà vus deux fois dans la semaine ! Mais et d’une, on dit « jamais deux sans trois » et de deux, « quand on aime, on ne compte pas » ! Non mais ! Et en plus avec ces gaillards, il y a toujours du neuf à raconter.

Déjà ce soir, ils jouent sur une grande scène (c’est cool pour le batteur qui va pouvoir se mettre debout sur la batterie sans se payer le plafond !). Et ils vont vraiment l’utiliser à donf’ ! Cette configuration fait ressortir encore plus leur côté showmen et le charisme du chanteur explose littéralement. Le son, là aussi, est méga bon et ça en rajoute une couche.

Bien qu’ils n’aient pas eu de jour off depuis leur arrivée en Europe, les DANCE LAURY DANCE sont toujours à fond.

Ils arrivent même à nous raconter de nouvelles histoires et à maintenir tout le monde sous pression.  Dans la salle, il y a comme qui dirait un vent de folie canadien qui en force quelques uns à bouger comme des dingues. Ca slamme à l’Ampérage !

La set list de ce soir va être remaniée comme un Rubik’s Cube. Encore une fois, leur cover de Queen est une bombe atomique. Comme je commence à connaître tous leurs morceaux par coeur, je trouve ça encore plus percutant.

La machine à baffe n’en est que d’autant plus redoutable !!

Cette fois encore, ils nous font mon morceau favori. Je suis juste un peu surpris qu’ils le lancent au milieu du show mais bon, ils sont comme ça nos copains, ils jouent à l’instinct ! Bon, moi perso, j’aime bien quand ils finissent dessus.

Mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche car ce soir on va avoir un concert plus long. D’ailleurs, comme on ne veut pas les laisser partir, ça finit même par leur poser un problème pour trouver un morceau de plus à jouer car tous les titres que leur souffle le public ont déjà été joués.

Tant pis pour les retardataires… ou ceux qui ont trop pris à la lettre « I want to be drunk »  !

Eh ! Ils ne vont pas arrêter de jouer ? Ben si, il est 22 h. C’est ça les concerts du dimanche : ça commence tôt et ça finit tôt ! On s’en fout parce qu’en tout cas, c’est quand même largement mieux que le « grand film » du dimanche soir sur TF1 !

Ca y est, là c’est fini. On se dit au revoir en se promettant qu’on se reverra bientôt car c’est sûr, je ne vais pas lâcher ces gaillards ! Ce que j’espère, c’est qu’ils reviennent vite nous voir et que cette fois ce soit dans des conditions plus optimum – je n’oublie pas qu’ils ont l’habitude de jouer devant 100 ou 150.000 personnes.

Moi, je les verrais bien sur l’affiche du Hellfest ! En plus, je donnerais cher pour les voir jouer « I want to be drunk » là-bas. Je suis sûr que les paroles seraient vite apprises par coeur par la foule, lol !!

dance laury dance a1
DANCE LAURY DANCE

Bon s’ils ne reviennent pas, je m’en fous, c’est moi qui irait à Québec, na !

Allez, on n’est pas au Québec mais on se commence à se geler sévère ici. Euh, chérie, tu peux enlever de ta tablette la page SNCF.com s’il te plait ? Je veux bien croire qu’il fait plus chaud à Paris, comme par hasard surtout le week-end prochain, mais on va s’arrêter là dans la série des DANCE LAURY DANCE !… Avec regrets.

Un special thank à Nico pour sa gentillesse et bien sûr pour nous avoir emmener et fait découvrir ces énergumènes !

TI-RICKOU

Live report de Steve*74

Orange Goblin  4
ORANGE GOBLIN

Choix cornélien ce soir entre deux concerts.. Mais décidément, SAINT VITUS avec ORANGE GOBLIN ça ne se rate pas, donc direction l’Usine à Genève !

A 22 H, devant une salle bien remplie, les londoniens d’ORANGE GOBLIN prennent d’assaut la scène avec un vieux morceau « Scorpionica ».

BEN WARD du haut de ses deux mètres harangue le public de sa voix rageuse, le bassiste fidèle à lui même vient en bord de scène secouer ses longs cheveux blonds. Seul JOE HOARE reste calmement à sa place concentré sur ses parties de guitares. Le public resté calme et attentif au début se met à pogoter en milieu de concert.

Le dernier album « Back from the Abyss » est à l’honneur, quatre morceaux en sont joués. L’intensité non seulement ne se relâche pas mais augmente au fil du concert. « The Devil’s Whip » donne lieu à un nouveau pogo, du coup je m’éloigne du bord de scène, c’est plus prudent….

« Red tide rising » clôture un show tout en énergie et en puissance.

St Vitus 1
SAINT VITUS

Après un entracte assez court place aux mythiques SAINT VITUS. Groupe californien fondé en 1979, fils spirituels de BLACK SABBATH, ils revendiquent avec raison la paternité du doom métal avec deux ou trois autres groupes comme CATHEDRAL ou CANDELMASS.

Souvent oubliés, qualifiés par certains de maudits, ils disparaissent du circuit de façon anonyme dans les années 90… non sans avoir entre-temps influencé de nombreuses formations. Tel un sphinx, ils renaissent de leurs cendres en 2012 et enregistrent un nouvel album après dix-sept ans de silence.

St Vitus 3
SAINT VITUS

Si vous aimez une musique légère, sautillante, entraînante alors passez votre chemin car cette chronique n’est pas faite pour vous. Amis de la lourdeur, de la lenteur, de tristesse, d’un monde désenchanté, … soyez les bienvenus dans le royaume de SAINT VITUS.

DAVE CHANDLER aux guitares, MARK ADAMS à la basse et SCOTT « WINO » WEINRICH au chant fêtent les trente cinq ans de « Born too late » l’album référence du groupe. Celui que la presse unanime a encensé.

D’entrée avec « Living Backwards » le décor est planté, je vais assister à un set dépourvu de toute fioriture, pas de backdrop, pas de fumée sur scène, des musiciens assez statiques (tout cela est parfait pour les photos…) .

St Vitus 2
SAINT VITUS

Contrairement à pratiquement tous les autres groupes de leur âge, ils ont gardé leurs longs cheveux, gris…. pas de teinture à l’horizon.

Difficile de retranscrire l’ambiance d’un tel concert. La joie n’est pas de mise mais une atmosphère fascinante se crée. Le public réceptif reste calme et écoute religieusement ce style épuré, fait de guitares parfois dissonantes ou psychédéliques et de rythmiques pachydermiques.

Le petit nouveau, le batteur HENRY VASQUEZ cogne comme une brute… Des riffs d’outre tombe plombent une atmosphère pesante à souhait. Le chant de WINO, qui a une ressemblance physique avec HUGHES AUFRAY en plus tatoué (oui je sais, bonjour les références), est à mon avis un peu en retrait, dommage.

St Vitus 4

Après « The Troll », le groupe nous interprète, dans l’ordre inverse l’album « Born too late » dans sa totalité. Les musiciens sont relativement souriants, WINO distribue des canettes de bière au public, DAVE nous gratifie de mimiques expressives, HENRY se démène derrière ses fûts, seul MARK reste énigmatique dans son coin.

En rappel « Born too late », le morceau, embrase la salle, même BEN WARD des coulisses encourage tout le monde en levant très haut ses bras, moi des concerts comme cela j’en redemande ! 

 

N CONCLUSION

ORANGE GOBLIN

reste un groupe majeur dans la mouvance stoner.

De plus, les musiciens sont accessibles et BEN WARD est un géant qui respire la gentillesse hors de scène.

La prochaine fois qu’ils passent près de chez vous ne les ratez pas.

 

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SAINT VITUS

c’était pour moi une première et je n’ai pas été déçu.

Malgré le temps qui passe, ils sont restés fidèles à leur horizon musical.

J’espère que ce retour inespéré ne sera pas qu’un feu de paille et qu’une nouvelle carrière s’offrira à eux. Soutenez les !!!

 

 

 

St Vitus 5

7WEEKS 1

Allez, ça faisait longtemps ! Direction Lyon et plus précisément le Kao. Cool, il n’ y a pas de match de l’OL ce soir, ni de grande messe à la Halle Tony Garnier. Résultat : gâche facile et donc… je suis à l’heure !! Si, si, et même en avance : les portes ne sont pas encore ouvertes.

J’ai donc tout mon temps pour me positionner pour la première partie : 7 WEEKS. Là, on est plutôt dans du stoner. Un stoner moderne bien fait par une formation avec un clavier, une guitare, une basse et une batterie. Assez efficace sur scène.

Le clavier a du mal a rester statique et veut aussi faire le show. Mais, même si musicalement ça joue, j’ai du mal à rentrer dans leur musique. Certainement le côté moderne de leur stoner…

Bon, le temps de respirer le bon air frais de Lyon (lol !) et c’est reparti. Les TRIGGERFINGER montent sur scène.

Heu… ils sont en costume, voire même en costume cravate pour le bassiste et le batteur ! Le batteur ressemble à un Beatles. Je suis soudain pris d’un doute : c’est bien le bon groupe ? Ces mecs ont joué au Hellfest ? Je commence à me dire que Saint-Etienne n’est qu’à quarante cinq minutes de voiture et qu’en partant maintenant je serais à l’heure pour le début de CARROUSEL VERTIGO au Thunderbird…

TRIGGERFINGER 1

Mais je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions. C’est parti ! Et d’entrée, mes doutes partent en fumée ! Evaporés par la folie et l’énergie du trio ! Le guitariste chanteur bouge partout, monte devant la batterie, sur le côté de la scène. Le bassiste, colosse chauve, est impressionnant. Le batteur martèle ses fûts avec une rage énergique.

Leur style de musique est difficilement descriptible : du rock, hard metal tendance hypnotique par moment, tendance blues à d’autres. Le Kao assez bien rempli par un public très éclectique – en regardant la foule, difficile de deviner le thème de la soirée – réagit et l’ambiance est très chaude.

Même le solo de batterie n’est pas chiant ! En plus, truc marrant, le bassiste déplace un spot blanc pour mieux éclairer le batteur.

Bref, tout est réuni pour que une fois le concert finit, tu te dises : »Wah, c’est déjà fini ? ». Une bonne baffe donnée par un groupe différent. Et même si je ne suis toujours pas capable de mettre une étiquette à leur musique, ça valait vraiment le déplacement ! Je ne regrette vraiment pas d’être venu (et d’être resté) car les belges de TRIGGERFINGER, outre le fait d’être des putains de musiciens, font une musique bien à eux. Et c’est franchement rares par les temps qui courent !

Euh, toujours une réserve pour le look du batteur quand même !! Quoi ? Je suis futile ? J’ai encore mal aux yeux à cause de sa veste, moi !!

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CLUTCH

Alors que le Fête de la Musique vient de se terminer chez nous, nos amis helvètes jouent les prolongations. Et vu comment j’ai apprécié la Fête de la Musique à Genève l’année dernière, je décide de jouer again.

Sauf que là, c’est version concert en après-midi. Par 30°… à l’ombre !

Je suis tellement en avance que j’en profite pour visiter le marché (on ne sait jamais, y’a toujours quelques CD !) et bien sûr, je réussis à louper les 3/4 du deuxième groupe qui m’intéressait : les EYES SHAKER.

EYES SHAKER 1
EYES SHAKER

Alors, vous allez rigoler, mais moi sur ce coup-là, je rigole beaucoup moins car EYES SHAKER, avec juste un batteur et un clavier, putain ça le fait !

Bon, j’ai quand même de la chance dans mon malheur car je peux assister malgré tout aux derniers morceaux du set dont un méga cover de « Ace of spades » en version vraiment allumée !

Une chose est sûre : ce groupe-là, il faut que je les revoie !!

EYES SHAKER 2
EYES SHAKER

Et je vais encore plus les regretter car la mauvaise nouvelle, c’est qu’il y a maintenant plus d’une heure et demie à attendre.

Vous vous doutez bien que par cette chaleur, il faut bien sûr bien s’hydrater. Sauf que l’hydratation chez nos copains suisses, c’est très très cher.

Mais bon, on ne va pas se laisser mourir de soif non plus !

clutch 2
CLUTCH

Allez, l’attente est finie. On est en suisse : l’heure c’est l’heure !  A la minute près, les fumigènes arrivent et CLUTCH aussi.

Bon, toujours une mise en scène de folie et des looks de dingues…. Je déconne ! Pas de ça chez eux, tout est dans leur musique.

Et bien sûr, ça part à fond les ballons devant un public nombreux et chauffé à blanc qui démarre au quart de tour. Du coup, l’ambiance est direct délire mais reste bon enfant. Juste une pure éclat’ rock’n’roll.

CLUTCH 6
CLUTCH

Le son est puissant, la basse aussi. Un peu trop peut-être. Le chanteur est toujours aussi dingue. Il est carrément possédé. Sa voix est toujours limite hypnotique. Il arrive en quelques secondes à prendre des tas d’expressions qui lui donne l’air d’être carrément possédé par sa musique.

CLUTCH c’est du solide qui envoie du lourd. Et pour le coup, c’est clair qu’ils n’ont pas fait le déplacement pour rien !

Pas de temps mort. Le show se déroule à donf, version tarte dans la gueule. Et ça va en s’accélérant pour un final avec mon morceau préféré !

Mais comme on est toujours en Suisse, 1h30 après c’est fini.

CLUTCH 7
CLUTCH

Un an – pratiquement jour pour jour – a passé depuis leur prestation au Transbordeur, mais c’est toujours la même claque avec leur musique sans fioriture mais qui me prend aux tripes…

Bref, pas tout à fait le trip de ma femme qui a préféré continuer à s’hydrater… un peu plus loin !

Voilà, il est 20h, on peut rentrer pour regarder le match de foot. Elle n’est pas belle, cette petite vie ?

clutch 3
CLUTCH

 

Pendant que certains font de la balnéothérapie à Clisson et que d’autres vont à  la rencontre des nouveaux talents de leur ville ou de leur village, moi je prends la direction de Genève pour l’Usine.. Heu en fait la Crypte qui heu.. se révèle en fait être une scène dans un immense parc. Le parc des Bastions plus précisément qui,  pour l’occasion, s’est transformé en festival avec des stands « bouffe du monde »  (Miaaaaamm !) et plusieurs scènes réparties par style musical.

SIX MONTHS OF SUN - 21 JUIN 1
Six Months of Sun

Le temps que je trouve celle qui m’intéresse, les SIX MONTHS OF SUN (groupe suisse de stoner déjà vus en première partie de KARMA TO BURN) sont déjà à l’action.

Eh oui, à Genève, 20 h.. c’est 20 h !!

Je voulais vraiment revoir ce groupe et je ne vais pas être déçu. Ils sont en grande forme et leur stoner instrumental passe toujours bien. Du coup, le temps passe très vite. Le devant de la scène s’est rempli petit à petit, sous un beau soleil. Enfin le printemps !!! Le jour de l’arrivée de l’été… Trop fort !
Mais bon, 45 minutes et c’est fini.

Eddy Slovik
Eddy Slovik

C’est au tour des français de EDDY SLOVIK. Qui montent sur scène avec des uniformes et des masque de Fantômas ! Ils ont un univers visuel bien à eux et  musicalement aussi c’est du rock bien à eux. Bien sympa. Et c’est reparti. Le temps passe à toute vitesse et à nouveau, c’est fini.

Là, je profite du fait que le groupe suivant soit du grindcore (donc inécoutable pour votre serviteur) pour aller faire un tour vers les autre scènes et découvrir que nos amis suisses font la fête de la musique comme un fest. J’en profite pour jeter une oreille sur la scène blues avant de revenir pour ne pas louper les RED FANG. C’aurait été ballot vu que c’est pour eux que je suis venu !!

Bon, le groupe à chanteur en colère et à la voix de Mickey à l’hélium a fini.

Eddy Slovik
Eddy Slovik

Les RED FANG montent sur scène devant cette fois une grosse foule bigarrée :  des stoners, bien sûr, avec beaucoup de T-Shirts KARMA TO BURN, des punks, des  métalleux, des jeunes, des familles, et aussi des français – bref une foule prête à s’éclater sur du stoner made in RED FANG.

La nuit est tombée et l’ambiance est parfaite pour du stoner. Il fait chaud et les RED FANG avec leur musique aux riffs plombés ne vont pas rafraîchir l’atmosphère !  Les morceaux s’enchaînent, la foule se déchaîne. Quelques blaireaux trouvent malin de jeter de la bière sur les premiers rangs (ils ne sont pas tous au Hellfest ?!!), mais sinon l’ambiance est bon enfant.

Les morceaux alternent le piochage dans les deux CD du groupe. Les musicos y vont à fond et encore une fois ce soir, c’est trop court.

Red Fang
Red Fang

Les RED FANG veulent d’ailleurs revenir sur scène mais on leur explique que ce n’est pas possible, qu’il est déjà minuit 02 et que ça c’est déjà  fini avec déjà deux minutes de retard et que … Nos copains sont eux, déjà remontés sur scène ainsi qu’un punk et une punkette… heu naked ! tout nus pour sauter dans le public ! Bref, voilà le rappel. On est aux anges.

Et là, c’est fini – eh oui, le samedi ils seront au Hellfest !

Bilan des groupes

SIX MONTHS OF SUN - 21 JUIN 2
Six Months of Sun

SIX MONTHS OF SUN

la confirmation. C’est vraiment très, très bien. J’attends  toujours leur album. Groupe à suivre.

Eddy Slovik
Eddy Slovik

EDDY SLOVIK

une vraie personnalité, ce groupe ! A revoir car ils ont vraiment un truc à eux… et pas que le masque de Fantômas !

Red Fang
Red Fang

RED FANG

avec KARMA TO BURN, c’est vraiment le haut du panier en stoner. Une grosse, grosse baffe. En plus, leur envie de continuer à jouer malgré l’interdiction m’a vraiment fait plaisir.

Bilan de cette Fête de la Musique chez nos amis suisses

C’est peut-être nous en France qui avons créés la Fête de la Musique, mais nos amis genevois se la sont appropriée en en faisant un grand fest gratuit avec plein de styles différents, en programmant des groupes de qualité et en laissant des assoc. faire leurs plateaux. En clair : trop top (malgré le prix à la suisse des boissons et de la nourriture) !!

Bon, il faut dire aussi que le soleil a bien aidé.
En tout cas, moi, l’année prochaine, je regarderai la programmation parce que la fête de la musique à Genève, c’est de la dynamite !!!!