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Alors que tout le monde se prépare à partir faire une cure de bains de boue à Clisson, moi je continue à sauter sur tous les concerts qui passent dans mon périmètre… heu les audibles, bien sûr !!!

THE SOCKS 1

Bon, dégoûté,  j’ai loupé le début de THE SOCKS. Un groupe de Lyon qui fait du… stoner ? Bien vu !! Toujours pareil dès que c’est un groupe sympa qui fait la première partie, je vais me le louper, moi ! Par contre, quand c’est Gillou et son petit orchestre, bingo, j’arrive à l’heure !!! J’ai du faire un truc de mal dans une autre vie !!

THE SOCKS 2

Et effectivement, là je vais regretter de ne pas avoir vu le début car c’est putain de bien fait. Les morceaux tapent bien, les musicos sont à donf.

Le TransClub (petite salle du Transbordeur) est bien plein. Heureusement que le bar est en extérieur pendant les concerts !!

Les SOCKS ont visiblement l’habitude de la scène. C’est vrai qu’ils ont déjà assuré pas mal de premières parties. Et ce soir encore, on a la preuve que ça fonctionne très bien. En plus, ils ont des copains dans la salle et du coup, l’ambiance de la salle est bien chaude (comme si il fallait déjà en rajouter avec le petit 34° du soir !).

Bon ben voilà. Fini. Trop court !! Je sais, si j’étais arrivé à l’heure j’en aurais eu plus… Grrrr !

Pause pour respirer et se rafraîchir. A l’extérieur.

Bon, ça repart. Il faut re-rentrer.

CLUTCH 1

Et c’est parti pour CLUTCH et leur stoner bien à eux. Putain, ça envoie la purée de poix !!! Le chanteur est un véritable fou furieux. Sur scène, il est comme possédé. J’ai un peu de mal à décrire son jeu de scène. En gros, sa gestuelle m’a fait penser à un JOE COCKER sur-vitaminé.

CLUTCH 3

Les CLUTCH n’ont pas besoin d’artifice. C’est vrai qu’avec leur look, limite tu les croises dans la rue, tu leur donnes un euro, dès qu’ils sont sur scène, ils se transforment en vrais diables ! Comme quoi l’habit ne fait pas le moine, mais le petit stoner, oui !!!

Leurs morceaux nous rentrent dedans direct « in the face », les riffs plombés nous martèlent la tête. Les premiers rangs bougent bien et l’atmosphère est brûlante.  Le public – en grande majorité composé de stoners (tattoos et barbes hirsutes) – est comme à la messe.. Heu… en communion avec le groupe. Les morceaux de CLUTCH sont cohérénts les uns par rapport aux autres sans qu’on s’en lasse.

Le show se termine. Je ne veux pas que ça finisse, moi ! Mais bon, ils ne peuvent quand même pas jouer toute la nuit non plus !!! lol !!

 

Bilan de ma soirée

THE SOCKS : la découverte de la soirée. J’ai vraiment apprécié. A revoir.. sans louper le début !!!

CLUTCH : ma première fois en live. Et pas déçu du tout ! En live ça dépote grave.  Leurs morceaux ressortent parfaitement. Le son était puissant (qui a dit trop fort ?!!). Bref, je les revois quand ils veulent !

CLUTCH 2

Un méga merci à Eldorado et Nous Productions pour la programmation  courageuse de cette soirée avec un groupe pas forcément bankable mais qui le fait grave sur scène. Le public bien présent, surtout pour un mardi, a vraiment apprécié et a su les en remercier.

Bon voilà, je suis dehors et je n’ai qu’une envie : mettre leur CD  très fort pour rentrer !

KARMA TO BURN - L'Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’Usine de Genève (Crédits photos : Ti-Rickou)

Allez ! J’ai tellement envie de faire mon premier concert de l’année que même pas peur de la neige – qui a décidé de me pourrir la vie – direction Genève, et plus précisément l’Usine. Ca tombe bien, je ne la connaissais pas cette salle. Direction, le stand de merchandising où j’apprends qu’il y a aura trois groupes. Mais pas plus le temps de papoter que le premier groupe commence. Et oui, on est en Suisse et ils sont précis comme un coucou.  20h30, c’est parti !

C’est SIX MONTHS OF SUN, groupe genevois qui évolue comme vous vous en doutez dans un registre rap/reggae/fusion… Non, bien sûr, je déconne ! Avec eux, on est dans du stoner pur et dur. C’est une formule trio : basse/guitare/batterie. Même point commun avec KARMA TO BURN, le micro c’est juste pour dire « bonjour » et « comment ça va ».

J’aime bien cet état d’esprit. Je rentre très vite dans leur concert. Ca se prend pas la tête et ça joue devant un public qui commence à être nombreux (à vue d’œil plus de 200 personnes) et fier d’avoir sur scène un groupe de Genève. Le groupe  nous annoncent très vite qu’ils ont un timing serré et qu’ils vont donc enchaîner les morceaux (et oui, on est toujours en Suisse !).

6 MONTHS OF SUN (Photo TI-RICKOU)

Le show se termine. Passage au stand merchandising pour papoter avec eux. Beaux T-shirts à la stoner. Pas de CD vu que leur LP n’est pas encore disponible… mais ça ne saurait tarder !

Bon, allez ! Deuxième groupe de la soirée : ROZBUB. Alors là, je vais un peu moins rigoler. Assez bizarre comme choix de les avoir fait passer en deuxième position vu que là on est plutôt en plein revival 70, « Hendrix est mon Dieu et je suis resté bloqué dessus ». Pas mal fait. Guitariste plutôt doué mais franchement, je n’en vois aucun intérêt. Voilà.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

22h30, KARMA TO BURN monte sur scène. Ca tombe bien, c’est eux que je voulais voir, ils m’auraient collé AMON AMARTH, ça m’aurait beaucoup moins amusé, moi ! Lol ! En plus, ma femme m’aurait tué parce qu’elle n’a pas pu venir !!! Le show commence et là, pas de surprise. La musique va être puissante, prenante et obsédante mais, truc très important, pas chiante !

Pour anecdote, la première fois que je les ai vus en concert, j’avais récupéré un papier que je croyais être la set list à la fin du show. Mais je l’avais reposé parce qu’il n’y avait qu’une série de chiffres marquée dessus. En fin de compte, j’ai été con puisque c’était bien la set list (Banane !) ! Mais à l’époque, je ne savais pas que leurs noms de morceaux étaient tout simplement des nombres…

Du coup maintenant, comme je le sais, je regarde les chiffres marqués sur le papier  devant moi et je sais d’entrée qu’on va avoir droit à 12 morceaux ! Pas bête  Ti-Rickou ! Bon, beaucoup se diraient : 12 morceaux instrumental ça va être chiant… Eh ben non, avec eux, pas du tout ! Ils nous prennent dans leurs univers et ne nous lâchent pas.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

C’est vrai que le look sobre et rock  ’n’roll des musiciens et leur mine   plutôt contents d’être là contrastent avec leur ambiance musicale et leur visuel de pochette et de T-Shirt, très Satan est mon copain ! Comme quoi, on n’a pas besoin de se grimer et d’avoir un mec qui vomit dans le micro pour faire flipper !

Le public est vraiment participatif mais respectueux des autres. Même quand des mecs se croient à la piscine et se jettent de la scène dans la foule, le public se précipite pour le récupérer… Tout se passe dans une ambiance bon enfant. La sécu n’a rien à faire, lol !!

Allez, un petit rappel. Quoi, ils vont nous jouer AC/DC ? Ah non ! C’était pour rigoler ! Mais il est vrai qu’un de leur morceau est assez proche par la rythmique de nos kangourous favoris. Bien sûr revu à la sauce stoner, faut quand même pas déconner ! Pas de copycat ici !

Cette fois-ci, c’est fini.

Après le concert, je prends le temps de passer papoter avec les KARMA TO BURN à leur stand. Je résiste à leurs putains de T-Shirt magnifiques –  à faire quand même flipper ma grand-mère (le genre de truc à éviter de mettre pour aller à l’église le dimanche matin. Lol !) – mais pas au live qu’ils ont sorti en 2012 (çà peut être utile un petit KARMA TO BURN pour se retraverser la montagne… pleine de neige !). C’est bien parce que du coup, j’ai l’impression que la magie – qui a dit noire ? – n’est pas finie.

KARMA TO BURN - L'USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)
KARMA TO BURN – L’USINE DE GENEVE (Crédits photos : Ti-Rickou)

Bref, bilan de la soirée :

SIX MONTHS OF SUN : J’ai trouvé ca bien sympa, bien fait. Des jeunes qui sont bien dans le truc. J’écouterai leur album avec un grand plaisir.

ROZBUB : J’ai une nouvelle pour eux : Jimmy Hendrix est mort et c’était il y a déjà très longtemps. En plus, lui avait une excuse : il prenait des acides !

KARMA TO BURN : J’aime le son de la basse Rickenbacker. J’aime leur ambiance. J’aime toujours entrer en communion avec eux. Sur scène, c’est peut-être un peu bateau de le dire, mais c’est vraiment un groupe à voir. En plus, le format de KARMA TO BURN peut être une solution pour tous les groupes qui ont un problème avec les chanteurs : t’en mets pas !!! Du coup, c’est vrai, t’es obligé de faire parler plus ta musique !

Bon, mon année live music a bien commencé et comme le disait la mère de Napoléon : « pourvu que ca dure » !!!

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