Monthly Archives: octobre 2014

Live report de Steve*74

Orange Goblin  4
ORANGE GOBLIN

Choix cornélien ce soir entre deux concerts.. Mais décidément, SAINT VITUS avec ORANGE GOBLIN ça ne se rate pas, donc direction l’Usine à Genève !

A 22 H, devant une salle bien remplie, les londoniens d’ORANGE GOBLIN prennent d’assaut la scène avec un vieux morceau « Scorpionica ».

BEN WARD du haut de ses deux mètres harangue le public de sa voix rageuse, le bassiste fidèle à lui même vient en bord de scène secouer ses longs cheveux blonds. Seul JOE HOARE reste calmement à sa place concentré sur ses parties de guitares. Le public resté calme et attentif au début se met à pogoter en milieu de concert.

Le dernier album « Back from the Abyss » est à l’honneur, quatre morceaux en sont joués. L’intensité non seulement ne se relâche pas mais augmente au fil du concert. « The Devil’s Whip » donne lieu à un nouveau pogo, du coup je m’éloigne du bord de scène, c’est plus prudent….

« Red tide rising » clôture un show tout en énergie et en puissance.

St Vitus 1
SAINT VITUS

Après un entracte assez court place aux mythiques SAINT VITUS. Groupe californien fondé en 1979, fils spirituels de BLACK SABBATH, ils revendiquent avec raison la paternité du doom métal avec deux ou trois autres groupes comme CATHEDRAL ou CANDELMASS.

Souvent oubliés, qualifiés par certains de maudits, ils disparaissent du circuit de façon anonyme dans les années 90… non sans avoir entre-temps influencé de nombreuses formations. Tel un sphinx, ils renaissent de leurs cendres en 2012 et enregistrent un nouvel album après dix-sept ans de silence.

St Vitus 3
SAINT VITUS

Si vous aimez une musique légère, sautillante, entraînante alors passez votre chemin car cette chronique n’est pas faite pour vous. Amis de la lourdeur, de la lenteur, de tristesse, d’un monde désenchanté, … soyez les bienvenus dans le royaume de SAINT VITUS.

DAVE CHANDLER aux guitares, MARK ADAMS à la basse et SCOTT « WINO » WEINRICH au chant fêtent les trente cinq ans de « Born too late » l’album référence du groupe. Celui que la presse unanime a encensé.

D’entrée avec « Living Backwards » le décor est planté, je vais assister à un set dépourvu de toute fioriture, pas de backdrop, pas de fumée sur scène, des musiciens assez statiques (tout cela est parfait pour les photos…) .

St Vitus 2
SAINT VITUS

Contrairement à pratiquement tous les autres groupes de leur âge, ils ont gardé leurs longs cheveux, gris…. pas de teinture à l’horizon.

Difficile de retranscrire l’ambiance d’un tel concert. La joie n’est pas de mise mais une atmosphère fascinante se crée. Le public réceptif reste calme et écoute religieusement ce style épuré, fait de guitares parfois dissonantes ou psychédéliques et de rythmiques pachydermiques.

Le petit nouveau, le batteur HENRY VASQUEZ cogne comme une brute… Des riffs d’outre tombe plombent une atmosphère pesante à souhait. Le chant de WINO, qui a une ressemblance physique avec HUGHES AUFRAY en plus tatoué (oui je sais, bonjour les références), est à mon avis un peu en retrait, dommage.

St Vitus 4

Après « The Troll », le groupe nous interprète, dans l’ordre inverse l’album « Born too late » dans sa totalité. Les musiciens sont relativement souriants, WINO distribue des canettes de bière au public, DAVE nous gratifie de mimiques expressives, HENRY se démène derrière ses fûts, seul MARK reste énigmatique dans son coin.

En rappel « Born too late », le morceau, embrase la salle, même BEN WARD des coulisses encourage tout le monde en levant très haut ses bras, moi des concerts comme cela j’en redemande ! 

 

N CONCLUSION

ORANGE GOBLIN

reste un groupe majeur dans la mouvance stoner.

De plus, les musiciens sont accessibles et BEN WARD est un géant qui respire la gentillesse hors de scène.

La prochaine fois qu’ils passent près de chez vous ne les ratez pas.

 

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SAINT VITUS

c’était pour moi une première et je n’ai pas été déçu.

Malgré le temps qui passe, ils sont restés fidèles à leur horizon musical.

J’espère que ce retour inespéré ne sera pas qu’un feu de paille et qu’une nouvelle carrière s’offrira à eux. Soutenez les !!!

 

 

 

St Vitus 5

Bon, retour à la case Lyon. Mais cette fois, c’est le Ninkasi Kao la destination ! Là, j’ai prévu large pour pas louper le début des hostilités. Non mais, je ne vais pas me faire avoir à tous les coups non plus ! Heu, c’est quoi ces panneaux lumineux qui me disent qu’il y a un match ce soir à Gerland ?!!!!

Ouf, fausse alerte ! Il a du y avoir un bugg !

Donc pas de problème. Je suis pile à l’heure pour le début du set du trio des punk-rockers suédois de JUNKSTARS.

Et c’est in the face ! De l’énergie rock-punk sans fioritures. Le Kao qui se remplit petit à petit est très réceptif à leur musique sans prise de tête. Un très bon groupe pour commencer cette fête au rock énergique.

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Bon, c’est déjà fini. Le temps de souffler un peu et c’est reparti avec les SUPERCHARGER. Là, on est plus dans du hard-rock’n’roll. La chaleur commence à monter dans le Kao et leurs morceaux bigrement percutants n’y sont pas pour rien !

Les musiciens jouent à donf et sont méga heureux d’être là. Et bien sûr, Lyon y est réceptif. Du coup, ça commence sérieusement à bouger. Le groupe assure vraiment. Bref, on a encore passé un cran. Yes !!

L’attente est un peu plus longue cette fois mais la sono déverse de la bonne musique donc pas de problème.

Ca y est, c’est reparti pour la tête d’affiche, mes suédoise préférées, j’ai nommé les CRUCFIED BARBARA !

crucified 1
CRUCIFIED BARBARA

Et d’entrée de jeu, le changement est impressionnant ! Les filles on pris de la bouteille – euh, pas dans un sens péjoratif, dans le sens présence sur scène. Jeu plus carré tout en gardant un côté hargneux. Même les anciens morceaux sonnent différemment. Il est vrai que la première fois où je les avais vues en live c’était en 2005 et qu’elles étaient très jeunes !

Pas qu’elles soient vieillies non plus, faut pas déconner quand même ! Mais effectivement les années sur les routes et les enregistrements de nouveaux disques leur ont apporté une expérience et une maturité qui font la différence.

Même la set list  a été bien pensée avec un mélange de nouveaux et d’anciens morceaux. C’est très réussi ! Les CRUCIFIED BARBARA ont une présence sur scène tout bonnement énorme !

Un putain de show que les fille nous ont délivré ce soir ! Le public bouge et il y a une super ambiance. Y’a du monde même si le Kao n’est pas tout à fait rempli. En tout cas, ceux qui sont venus ont bien eu raison de le faire car MIA et ses copines sont vraiment en grande forme !

crucified 2
CRUCIFIED BARBARA

Bref, un gros concert d’un gros groupe ce soir ! Quand ça s’arrête, ça fait tout drôle. On en veut encore du hard-rock de nos copines ! Mais bon, il se fait tard et c’est vraiment fini..

Les gens se précipitent sur le stand merchandising pour acheter albums, T-Shirts, etc.. pour avoir un souvenir de cette soirée .

Voilà, je suis vidé mais vraiment heureux car les CRUCIFIED BARBARA m’ont vraiment mis une grosse, grosse baffe.

Un grand merci à BASE PRODUCTIONS et bien sûr à Roger pour nous avoir permis de vivre ce moment rare avec une affiche de cette qualité !

EDGUY TOBIAS B
EDGUY

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

masterplan
MASTERPLAN

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao ! En tout cas, ici c’est bien parti.

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HOLY CROSS

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches. Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié. D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

EDGUY TOBIAS A
EDGUY

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

EDGUY I
EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène. Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du « Gendarme à St-Tropez »  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur « The Trooper » de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

EDGUY E
EDGUY

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau. Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

EDGUY H
EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du « Gendarme à St-Tropez » !

 

Live report de Steve 7.4

Chouette ! Une tournée de Black Stone Cherry, ce n’est pas si courant. Oooups, ils ne jouent qu’à Paris et Strasbourg !! Alors une fois de plus direction la Suisse et plus précisément Solothurn.

TRACER
TRACER

Le Kofmehl est une salle à taille humaine que j’aime bien avec une programmation sympathique.

Il ne fallait pas (comme certains… suivez mon regard) arriver en retard, car précision suisse oblige, le concert a débuté pile à l’heure avec les australiens de TRACER.

D’entrée, ils tapent fort avec un morceau du dernier album « Wolf in Cheap Clothes ». Les morceaux s’enchaînent rapidement, « Devil ride », « El pistolero ».

Le bassiste JETT HEYSEN HICKS virevolte dans tous les sens, leur rock à tendance grunge stoner est facile à écouter et donne envie de taper du pied. Le chant plein de groove de MICHAEL BROWN est agréable à écouter.

En trente minutes chrono, l’affaire est pliée…. Un « Too much » endiablé clôture ce show malheureusement trop court.

BLACK STONE CHERRY
BLACK STONE CHERRY

A priori le public est surtout venu pour BLACK STONE CHERRY, car la salle se remplit d’un coup dès que retentissent les premières notes de « Rain wizard ». Ce groupe, originaire du Kentucky, formé en 2001 a su grandir au fil des années et nous proposer des albums mêlant hard-rock, stoner avec des touches de southern rock.

Ce soir, devant un public conquis d’avance et qui reprend en chœur de nombreux refrains, les BSC nous délivrent un show plein de charisme, de fougue et d’énergie.

Le guitariste BEN WELLS bouge encore plus que le bassiste de TRACER. Si, si, c’est possible !!! Il faut dire qu’entre les morceaux, il se désaltère avec du Monster, et pas une petite canette…

Le seul qui boit de l’eau est CHRIS ROBERTSON. Avec son look de fermier américain (chemise à carreaux, cheveux courts), il est la force tranquille du groupe assurant le chant ainsi que les solos.  C’est celui qui bouge le moins sur scène mais c’est celui qui transpire le plus… Allez comprendre !

BLACK STONE CHERRY
BLACK STONE CHERRY

Les morceaux s’enchaînent sans temps mort, « Blind man », « Me and Mary Jane ».

Le bassiste JOHN LAWHON n’est pas en reste et, avec le batteur, ils assurent une rythmique sans faille. « Fiesta del Fuego » sert d’intro pour un long solo de JOHN FRED YOUNG. Influencé par les 70’s et JOHN BONHAM, la seconde partie du solo se fera à mains nues pour la plus grande joie du public. Son jeu au cours du concert sera un peu moins subtil que sur disques. Mais quelle puissance !!!

L’intensité monte d’un cran avec « Hollywood in Kentucky », encore un morceau du nouvel album. Pour le plus grand bonheur du groupe, le public chante de plus en plus et de plus en plus fort.

« Blame It on the Boom Boom » et c’est terminé… Enfin, pas tout à fait « Lonely train » en rappel clôture définitivement le show.

EN CONCLUSION

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Très bon concert avec une bonne ambiance. Des musiciens contents d’être sur scéne et qui le montre. TRACER, présent au stand merchandising pour signer autographes et photos, mérite d’être revu avec une set-list plus longue. Un groupe en devenir.

 

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BSC

BLACK STONE CHERRY, un show parfait, bien huilé, technique, plein de feeling et de groove…. Petit bémol à cette soirée, les solos étaient un chouilla trop faibles et 1H25 c’est le minimum syndical. Une tournée serait prévue l’été prochain avec des dates en France… A suivre… Car je ne ferai pas tous les jours 500 kms dans la soirée !!

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Allez, ça faisait longtemps ! Direction Lyon et plus précisément le Kao. Cool, il n’ y a pas de match de l’OL ce soir, ni de grande messe à la Halle Tony Garnier. Résultat : gâche facile et donc… je suis à l’heure !! Si, si, et même en avance : les portes ne sont pas encore ouvertes.

J’ai donc tout mon temps pour me positionner pour la première partie : 7 WEEKS. Là, on est plutôt dans du stoner. Un stoner moderne bien fait par une formation avec un clavier, une guitare, une basse et une batterie. Assez efficace sur scène.

Le clavier a du mal a rester statique et veut aussi faire le show. Mais, même si musicalement ça joue, j’ai du mal à rentrer dans leur musique. Certainement le côté moderne de leur stoner…

Bon, le temps de respirer le bon air frais de Lyon (lol !) et c’est reparti. Les TRIGGERFINGER montent sur scène.

Heu… ils sont en costume, voire même en costume cravate pour le bassiste et le batteur ! Le batteur ressemble à un Beatles. Je suis soudain pris d’un doute : c’est bien le bon groupe ? Ces mecs ont joué au Hellfest ? Je commence à me dire que Saint-Etienne n’est qu’à quarante cinq minutes de voiture et qu’en partant maintenant je serais à l’heure pour le début de CARROUSEL VERTIGO au Thunderbird…

TRIGGERFINGER 1

Mais je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions. C’est parti ! Et d’entrée, mes doutes partent en fumée ! Evaporés par la folie et l’énergie du trio ! Le guitariste chanteur bouge partout, monte devant la batterie, sur le côté de la scène. Le bassiste, colosse chauve, est impressionnant. Le batteur martèle ses fûts avec une rage énergique.

Leur style de musique est difficilement descriptible : du rock, hard metal tendance hypnotique par moment, tendance blues à d’autres. Le Kao assez bien rempli par un public très éclectique – en regardant la foule, difficile de deviner le thème de la soirée – réagit et l’ambiance est très chaude.

Même le solo de batterie n’est pas chiant ! En plus, truc marrant, le bassiste déplace un spot blanc pour mieux éclairer le batteur.

Bref, tout est réuni pour que une fois le concert finit, tu te dises : »Wah, c’est déjà fini ? ». Une bonne baffe donnée par un groupe différent. Et même si je ne suis toujours pas capable de mettre une étiquette à leur musique, ça valait vraiment le déplacement ! Je ne regrette vraiment pas d’être venu (et d’être resté) car les belges de TRIGGERFINGER, outre le fait d’être des putains de musiciens, font une musique bien à eux. Et c’est franchement rares par les temps qui courent !

Euh, toujours une réserve pour le look du batteur quand même !! Quoi ? Je suis futile ? J’ai encore mal aux yeux à cause de sa veste, moi !!