Monthly Archives: septembre 2014

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Bon allez, direction Dijon. Heu oui, c’est un petit peu en dehors de mon terrain de jeux, mais je m’en tamponne : le Rising Fest, je ne le loupe pas, na ! En plus, la soirée du vendredi est un spécial groupes français et ça se passe à la Petite Vapeur.

Et moi, je l’aime tellement ce fest que je suis en avance ! Et oui, je ne vais pas louper le premier groupe, bande de mauvaises langues !! J’ai même le temps de prendre mon bracelet pass deux jours et de papoter avec des malheureux imprudents qui n’avaient pas de place pour ce soir. Je dis « malheureux imprudents » car ce soir, c’est sold out. Mauvaise nouvelle pour les retardataires mais bonne nouvelle pour les organisateurs et pour les groupes ! Moi, j’aurai bien revendu la place de ma femme le double du prix mais elle n’a pas voulu. La harpie, elle peut être hargneuse !

ELECTRIC SHOCK 5
ELECTRIC SHOCK

En parlant de groupe, je rentre dans la salle pour l’arrivée sur scène des grenoblois d’ELECTRIC SHOCK que je voulais absolument voir en live tellement leur EP m’avait enthousiasmé. 

Et putain ! j’avais bien raison. Le fest débute bien car ELECTRIC SHOCK, ça joue. On est dans du hard-heavy à l’ancienne avec un putain de chanteur à la voix puissante et mélodique et des musicos qui jouent grave, trop heureux de jouer dans un fest où la plupart des spectateurs ont eux-aussi des vestes à patch, des cartouchières et des clous. En plus, ce n’est pas souvent qu’on voit une fille en lead guitar et elle ne laisse pas sa part aux chiens !

ELECTRIC SHOCK 2
ELECTRIC SHOCK

Les morceaux du EP tapent vraiment en live. Le public ne s’y trompe pas et ne veut pas les laisser partir de scène ! Ils vont donc être obligés de nous faire deux covers à la fin de leur set list, dont un de MANOWAR – à la grande joie de la présidente de la Phoenix Rising Asso, grande fan de ce groupe.

Très bonne entrée en matière. En plus, le son est bon ; c’est de bonne augure pour la suite.

Allez, petit tour en extérieur pour dire bonjour au camion de nourriture et goûter un sandwich dijonnais au pâté de tête et à la confiture d’oignons. Pour ceux qui ne connaissent pas, dommage, c’est une pure tuerie !

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EXISTANCE

Requinqué et réhydraté, je retourne dans la salle pour ne surtout pas louper EXISTANCE. Et boum ! Comme aux Poul’Hard de Bresse il y a quinze jours, je prends une claque d’entrée de jeu.

Malgré une scène plus petite, EXISTANCE fait le show et au Rising, le style NWOBHM, on aime ! Des musicos qui jouent comme ça, forcément ça fait réagir la Petite Vapeur qui monte en puissance.

Quitte à me répéter, leurs morceaux sont particulièrement efficaces et les garçons sont à donf. J’ai les mêmes impressions que la dernière fois : ils sont vraiment en place et savent déjà tenir une scène. Leurs morceaux sont taillés pour le live et bien sûr, c’est trop trop court.

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EXISTANCE

Bon ça y est, c’est fini. Tout le monde a pris une grosse tarte… Et mes copines du premier rang n’ont pas eu à me le confirmer : elles m’ont vrillé les oreilles pendant le show ! Merci les gars, grâce à vous je suis à moitié sourd maintenant !

Je profite de la pause pour aller faire une petite interview d’ELECTRIC SHOCK.. Bon rapide l’interview car HIGHWAY monte déjà sur scène.

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HIGHWAY

Heu, avec la baffe que je viens de prendre, je vais mettre un peu de temps à rentrer dans leur univers hard-rock classique mais les HIGHWAY savent jouer. Leurs morceaux sont bien puissants et les refrains rentrent bien en tête.Tout ça est bigrement efficace ! En plus, eux aussi sont à l’aise sur une scène et visiblement heureux d’être là donc évidement la salle rentre à fond dans leur concert.

HIGHWAY est en train de faire un carton ! La Vapeur les a adoptés. A la fin de leur show, je sais qu’ils vont repartir plus légers : leurs CD se vendent très   bien !

HIGHWAY 1
HIGHWAY

On va avoir une pause un petit peu plus longue car pour le dernier groupe, il y a un changement total de plateau.

Ca me donne le temps de papoter avec les potes. Et des potes il y en a pas mal. Ils sont venus d’un peu partout : Grenoble, Chambéry, Bourg-en-Bresse, Chalon, Besançon car il faut dire que le Rising Fest devient une institution. C’est vrai ça, y’a même France 3 qui vient nous filmer ! Bon, faut pas non plus que ça grandisse de trop parce qu’après on sera obligés de regarder les concerts sur des écrans géants !

Aller un petit tour en loges pour une interview d’EXISTANCE que je n’avais pas eu le temps de faire il y a quinze jours.

VULCAIN 1
VULCAIN

Réhydratation et prêt pour accueillir le Dieu de la Foudre : VULCAIN ! 

Dire qu’ils étaient attendus est un euphémisme : VULCAIN à Dijon, on aime et on voulait les voir ! D’entrée de jeu, on sait que la set list va être basée sur « Rock’n’Roll Secours » leur premier album et sur « V8 » le petit dernier.

Le trio parisien est particulièrement en forme ce soir et c’est donc un putain de concert que nous délivre VULCAIN. Et c’est sûr qu’avec les brûlots de « Rock’n’Roll Secours », la salle qui était déjà chauffée à blanc explose.

On va avoir droit à deux surprises : un « Blueberry Blues » des familles et le rare mais très apprécié « Soviet Suprême ». Bien sûr, un concert de VULCAIN ne serait pas un concert de VULCAIN sans l’inévitable « Digue du Cul ». Euh, y’en a même qui croient que ce sont eux qui l’on écrit maintenant. C’est malin !

VULCAIN 4
VULCAIN

VULCAIN réussit à faire mouche aussi bien avec des fans du début qu’avec des gens qui n’étaient même pas en conception quand l’album est sorti. DANIEL, VINCENT et MARC s’éclatent comme des fous, trop heureux de faire partager leur musique.

Et c’est fini. Il est tard, on a très chaud.. mais on est heureux !

Bon, c’est pas tout mais il faut reprendre des forces car on remet ça demain et que ça recommence à 15h. Je me dirige donc vers la voiture. Au moment de monter dans ladite voiture, je croise des touristes allemands : « Salut les gars ! Vous êtes qui ? Les musicos de MAJESTY ? Euh, vous êtes perdus ? Vous savez que vous ne jouez que demain ? » Ben oui…

J’en connais qui ne sont pas couchés, moi !

BILAN DE LA SOIREE

ELECTRIC SHOCK 1

ELECTRIC SHOCK
Une confirmation pour moi en live. Un groupe à gros potentiel. Des morceaux efficaces, un super chanteur, des musiciens doués et passionnés. Un groupe à suivre, quoi. Vivement le CD !

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EXISTANCE
Encore une fois une bonne tarte in my face. En plus, le son était encore meilleur qu’aux Poul’Hard de Bresse. Donc que du bonheur ! Un bonheur partagé par une très grande partie du public présent. Pas de doute, ils viennent de récupérer de nouveaux fans. A voir et à revoir sans modération !

HIGHWAY 4

HIGHWAY
Une très bonne surprise. Très bonne découverte que ce groupe qui distille un hard-rock de très bonne facture. Des fans de hard-rock qui font la musique qu’ils aiment – et que j’aime – et qui prennent plaisir à jouer sur scène. Bref, à revoir en live avec plaisir.

VULCAIN 3

VULCAIN
Sans problème le meilleur concert que j’ai vu de VULCAIN depuis la réformation. Ils étaient très en forme et ont fait un très bon choix de set list.
Bref, VULCAIN c’est comme du bon vin, ils se bonifient en vieillissant.

Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso pour cette soirée spécial groupes français de ce niveau. Merci aussi pour le beau billet collector deux jours et merci bien sûr pour leur joie de vivre et leur gentillesse !

ELECTRIC SHOCK participant au HEAVY METAL RISING FEST 2014 de Dijon, j’en ai profité pour leur faire une petite interview vidéo sans prise de tête et dans la bonne humeur !

ELECTRIC SHOCK B

 

 

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EXISTANCE

Allez, direction Attignat pour assister au festival Poul’Hard de Bresse. Non, on ne mange pas des poulets en écoutant du hard-rock ! On vient bien pour écouter de la musique !

Heu, je ne sais même plus comment le dire à force : j’ai un petit peu louper le début du fest. Et bien entendu le premier groupe de l’affiche, les burgiens de IMPAKT. C’est bêta parce que je voulais vraiment les découvrir. Mais bon, ce n’est que partie remise. Comment ça chérie : « lorsqu’ils passeront en deuxième groupe sur l’affiche » ?!!!

En tout cas au moins, je suis là pour l’entrée en scène de SALHEM, le groupe du chanteur Thierry Collet qui est aussi l’organisateur du fest.

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SALHEM

SALHEM s’est mis sur l’affiche du fest de cette année pour la sortie de leur second CD. Titi va vite nous expliquer que pour le coup c’est un peu raté et que le fameux CD ne sera pas dispo ce soir.

Pas grave, ça nous donne au moins l’occasion de les revoir en live et en plus, comme ils jouent à domicile devant pleins de leurs potes, ils vont évidement faire le maximum pour que le show se passe bien.

SALHEM évolue plutôt dans du hard FM mais ce soir, il y a des morceaux qui sonnent un peu plus métal moderne, ce qui se marie très bien avec la voix du chanteur. On va en plus avoir droit à un cover de Lavilliers avec le renfort d’un de leur copain au chant.

Il n’en fallait pas moins pour faire monter la température d’un bon cran.

Allez, un petit tour dans la salle qui s’est bien remplie et c’est le moment de papoter avec les copains. Et ce soir, il y en a pas mal !!

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EXISTANCE

Mais bon ça y est, le moment pour lequel je suis surtout venu est arrivé : EXISTANCE entre en scène !

Et d’entrée de jeu, je sais que j’ai eu le nez fin. Putain, ça le fait grave ! Musicalement, on est en pleine NWOBHM, made in 80. Scéniquement, on y est aussi ! Putain, ils sont vraiment en place et ça joue terrible !!!

Ces jeunes-là, ils n’ont pas été élevés au bon grain mais à la bonne musique bien pas de chez nous, du style TIGERS OF PAN TANG, IRON MAIDEN… Bref, tout ce que j’adore, ils le font méga bien !

Il faut dire que le chanteur a de qui tenir car c’est le fils de Didier IZARD, le chanteur du groupe H-BOMB. Et là, ça fait vraiment bizarre dans mon objectif car ils ont vraiment des airs en commun.

En plus, lui, il cherche la difficulté : non seulement il chante en anglais mais en plus il joue de la guitare. Et, bon sang ne saurait mentir, le bougre il le fait vraiment bien !

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EXISTANCE

Les morceaux s’enchaînent à la vitesse d’un bison en colère et le show ne faiblit pas.  Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Et surtout la magie des 80 revue et corrigée made in 2014 est bien présente. Je suis heureux de voir que ça opère aussi sur le public présent qui est pourtant en majorité plutôt branché métal plus méchant.

Il faut dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Ca courre partout, ça bouge tout le temps mais c’est aussi bien rodé et bigrement efficace. Si vous rajoutez à ça que ce sont des putains de musiciens…

Comment ça les filles ? « Et en plus, ils sont beaux » ?!! Voila c’est ça les meufs. Moi je regarde sur quelles guitares ils jouent mais elles, la marque de la guitare, elles s’en tamponnent grave !!!

Bon ça y est, ils jettent T-shirt, médiators et baguettes dans le public…

Sniff, c’est fini.

Voilà une bonne grosse baffe comme j’aimerais en prendre plus souvent. Et en plus, fait par des musiciens qui n’étaient pas même pas des spermatozoïdes quand la New Wave Of British Heavy Metal a débarqué !

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EXISTANCE

A peine le concert fini, les musiciens se rendent sur leur stand merchandising, Rien n’y est oublié – ils ont même des vinyls couleur !!! Bon d’accord, c’est con parce que moi, ma platine ça fait longtemps qu’elle a brûlé ! Enfin bref, ils ont bien raison car le stand ne désemplit pas et ils se font un plaisir de faire des photos, dédicacer leurs deux CDs et signer des autographes.

Bon, le dernier groupe va monter sur scène et c’est… un tribute band ! Je jette quand même une oreille car ce tribute band est fait avec des anciens (ou actuels, je ne sais plus trop, moi !) du groupe lyonnais REVENGE.

Mais même si Petit Joe a piqué un treillis à UDO , je crois que je n’ai pas à vous ré-expliquer ce que je pense de ce genre d’exercice. Et puis bon, après l’énorme tarte que je viens de prendre, de toute façon il n’y aurait pas grand chose qui passerait.

Bref, je me casse.

En plus il est tard. Je m’arrête quand même pour remercier Titi Collet de continuer à faire ce petit festival bien cool et pour dire au revoir aux potes.

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EXISTANCE

Sur la route du retour, je suis encore sur mon petit nuage.

Mais vous savez quoi ? Je suis content car je sais avec certitude que je reverrai EXISTANCE très très bientôt. Vous voulez savoir quand ? Alors allez consulter l’agenda concerts, bande de bananes ! Ca sert à quoi que Ti-Rickou se décarcasse ?!!!

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Allez, les concerts ont bien repris et ce soir c’est destination Genève ! Pas pour l’Usine comme d’hab’ mais pour un nouveau lieu pour moi : le Zoe Live Bar.

Bon, ouverture des portes à 21h. On va y arriver. Si, si !! Pas de risque de louper la première partie, de toute façon y’en a pas. Et bien sûr, comme ce n’est pas important que j’arrive bien à l’heure, je suis en avance. Trop fort !

En plus, contrairement à d’autres salles qu’on galère à trouver, là il faudrait être aveugle. Non seulement, il y a du monde sur le trottoir mais en plus un affichage géant du concert de ce soir est placé derrière une des vitrines. Et en plus, il est lumineux ! Classe !

Je vais mettre un peu plus de temps pour trouver une place pour me garer, mais me voilà finalement dans la file d’attente.

Dès l’entrée dans le bar, je me rends compte que ça va être différent des concerts habituels car le Zoe Live Bar est le bar hype de Genève. Un endroit très classe avec deux bars et, ce qui nous intéresse au premier chef, une belle scène en contrebas. Et, très bonne surprise, Le Zoe Bar se révèle un endroit très chaleureux.

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Et heureusement ! Parce que moi qui pensais que ça n’allait pas s’éterniser – vu qu’on est en semaine et qu’on est en Suisse où toute chose commence et finit à l’heure – j’ai commis une petite erreur. Eh oui, il me manquait des éléments : on est bien en semaine mais pour les genevois, demain c’est férié ! Donc le concert initialement prévu entre 21h30 et 22h ne va pas commencer avant 23h et des brouettes.

Avant de venir, j’avais un peu peur qu’il n’y ait pas grand monde ce soir ; encore une erreur ! Le bar se remplit petit à petit. Mélange hétéroclite entre le public qui est venu uniquement pour le concert et le cercle d’habitués des lieux qui vient boire des cocktails ou des bouteilles d’alcool haut de gamme. Le cohabitation se passe très bien entre les habitués qui posent des questions sur le groupe qui va se produire et les métalleux qui respectent les tables VIP.

Bref, tout est prévu pour qu’on soit bien. En plus, même pas la peine d’aller se geler sur le trottoir, il y a un fumoir.

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Bon, c’est peut-être le moment que je vous dise quel groupe je suis venu voir ? C’est STEAMROLLER qui m’a attiré ici. Bon, ça ne vous en dit pas plus… STEAMROLLER, c’est MICHAEL DEVIN au chant et à la basse, BRIAN TICHY à la batterie et… DOUG ALDRICH à la guitare !!!!

Pour les non-initiés, on a là le haut du panier des musiciens de hard-rock. Et s’ils ont formé un groupe ensemble, c’est qu’ils jouaient dans le dernier line-up de WHITESNAKE… Sans compter que DOUG ALDRICH a été entre autres lead guitar de DIO, de LION et bien sûr de WHITESNAKE pendant des années et qu’il est incontestablement l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.

Bon, l’attente se termine et le groupe entre sur scène.

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Et c’est parti ! On va avoir droit à des morceaux de WHITESNAKE, de JIMMY HENDRIX, de BLACK SABBATH, de DIO, de DEEP PURPLE mais aussi de POLICE et d’ERIC CLAPTON…

Heu comment ça chérie, je suis allée voir un groupe de cover ? Pas du tout. Quand c’est fait par des musiciens de ce calibre ça s’appelle une jam !

Et rien que pour la version du « Space Truckin » de DEEP PURPLE ça aurait valu le déplacement car ça fait bien longtemps que GILLAN et les siens ne sont plus, à mon sens,  à la hauteur de ce morceau. Quand j’entends DOUG ALDRICH jouer sur des morceaux de DEEP PURPLE, je suis convaincu qu’il aurait été le guitariste parfait pour eux. Son style hard blues aurait été mieux adapté au groupe que celui d’un STEVE MORSE branché jazz.

DOUG ALDRICH n’en fait jamais de trop. A chaque fois que le vois, je suis émerveillé par sa technique toute en feeling, son jeu de guitare très soft, si naturel pour lui, son toucher de cordes… Il ne change pas vingt fois de guitare, il n’est pas dans l’esbrouffe à deux balles.

Et même s’il est l’un des tout meilleurs guitar-hero du genre, quand il est sur scène, c’est juste un musicien et sa Gibson.

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© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Sur « War Pigs » de BLACK SABBATH, c’est terrible aussi ! Et que ce soit sur « I Shot the Sheriff » ou « Stairway to Heaven », DOUG ALDRICH fait des merveilles.

Les musiciens sont comme des gamins qui prennent plaisir à s’amuser. Ils jouent des morceaux qu’ils aiment. Il faut quand même dire qu’il y a des morceaux qu’ils ont interprétés pendant des années avec le groupe original.

Ils s’amusent aussi bien entre eux qu’avec le public. DOUG ALDRICH profitant de l’arrivée d’un seau à champagne avec des mini-feux d’artifice fait même semblant de mettre le feu à sa guitare !

Je suis scotché par le chanteur qui, non seulement d’être très efficace à la basse, a en plus une putain de voix capable de s’adapter à tout le répertoire ! Et il faut bien dire que malgré son double job, il fait le show sur scène.

Le batteur n’est pas en reste et va nous exécuter un méga solo de batterie. En plus, pas chiant du tout !

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© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Le concert gagne en intensité jusqu’à l’arrivée de brûlots comme « Smoke on the Water », « Still of the night ». Là, le public n’y tient plus et tout le monde descend entre la scène et les premières tables !

Des versions allumées et magiques de « RoadHouse Blues » et « War Pigs » mettent littéralement le feu à la salle ! Et, bien sûr, sur du WHITESNAKE ça frôle l’hystérie. En bref, il ne manque que COVERDALE !

On a droit à un moment d’émotion spécial sur un « Holy Diver » dédicacé à RONNIE JAMES DIO, et sur le « Eyes of the Tiger » de SURVIVOR où tout le monde va avoir une pensée pour JIMI JAMISON.

Super bonus pour nous, à chaque fois que le groupe annonce que c’est fini, Hedi la personne intelligente qui a booké les STEAMROLLER (!!!!) intervient et nous demande si on en veut encore….

Et c’est reparti !!! …. Et là on sait qu’on ne va pas être couché ! Mais on s’en fout, on est méga bien. Et putain, le son est méga bon.

Encore une fois, il y en a qui vont regretter de ne pas s’être déplacé car peu importe le morceau que ces trois énergumènes jouent, c’est toujours grand !

Ca y est, là il est vraiment très tard et c’est vraiment fini. Un moment rare donc exceptionnel vient de se terminer. Il faut vraiment que je parte mais perso, j’ai vraiment du mal car ce n’est malheureusement pas souvent que je vis ce genre de moment. J’ai vécu un moment unique avec des musiciens exceptionnels qui jouaient à un mètre de moi ! Pendant un moment, le temps s’est arrêté, plus rien n’avait d’importance. J’étais avec la musique. Dans la musique.

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Bon avant de partir, je vais quand même essayer de faire une interview. Désolé de vous faire une fausse joie, mais vu l’heure – il est près de 2h30 – ça n’a pas été jouable. Bon, je vais me consoler en faisant signer quelques petits CDs à DOUG et en faisant une ou eux petites photos avec lui. Na !!

Allez, cette fois-ci c’est bon. Je dis au revoir au staff du Zoe Live Bar qui, en plus de faire passer régulièrement des groupes de qualité, a été adorable avec nous toute la soirée. Bref, c’est un endroit où j’espère vraiment revenir car des concerts comme celui que je viens de vivre dans des conditions pareilles, c’est vraiment du pur bonheur.

Un grand merci aux STEAMROLLER pour leur prestation et leur gentillesse et bien sûr au Zoe Live Bar pour cette soirée.

Long Live Rock’n’roll !

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Chroniques Metal : Septembre 2014

Label : Listenable Records

Sortie : Septembre 2014

Alors que le précédent opus des Sticky Boys continue à passer régulièrement sur ma platine et que je continue à me niquer les cervicales dessus, ils remettent le couvert !

Et là, c’est mon kiné qui va être content, car ce nouvel album est tout aussi efficace pour faire bouger les cheveux ! Et oui, vous l’avez compris, on est dans la continuité du premier CD avec du hard-rock boogie bigrement percutant. Ce « Make art » est encore plus abouti. Y’a pas à dire, chez les Sticky, c’est comme dans le cochon : tout est bon ! Il n’y a rien à jeter.

11 morceaux de pur bonheur, sans prise de crâne. Du putain de rock’n’roll qui fait du bien ! Des riffs qui cognent et qui vont ravir les fans d’Airbourne, une voix râpeuse à souhait avec parfois de petits relents de Lemmy… qui aurait pris des cours de chant !!

Les Sticky Boys, c’est à peu près çà : une dose d’AC/DC, de Airbourne, un soupçon de Lemmy…. et une grosse rasade de leur sauce spéciale Sticky !!!
Vous avez là un putain de cocktail  qui vous explosera la tête à coup sûr.

Allez messieurs, deuxième essai brillamment réussi ! Bon, c’est pas tout mais j’ai un rendez-vous à prendre d’urgence avec mon kiné, moi !!!


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Label : Napalm Records  

Sortie : 29 septembre 2014

Voilà l’album que j’attendais certainement le plus cette année. Il faut dire que les norvégiens de Audrey Horne avaient frappé fort avec leurs deux derniers opus. Très très fort. Assez fort pour devenir le groupe de hard-rock qui monte et un de mes trois nouveaux groupes préférés.

Autant le dire tout de suite, c’est pas avec cet album-là que ça va s’arrêter ! Ce « Pure heavy » est une pure merveille de hard-rock, oui j’ai bien dit de hard-rock ! Une ancienne recette revue et mis à leur sauce et c’est une putain de sauce !

Dans leur musique on va trouver des côtés Thin Lizzy, des côtés Maiden, des côtés Ozzy mais tout est habilement absorbé et mélangé pour que ce ne soit pas gênant. Le seul truc gênant de ce CD, c’est qu’il est trop court !!

Audrey Horne fait partie de cette nouvelle vague de groupes qui s’inspirent de la vague NWBHM des 80’s  et avec ce « Pure heavy », ils sont bien en tête de vague ! Grâce à eux, notre musique a encore de beaux jours devant elle.

Bien sûr, méga coup de cœur. Dans mes 5 albums de 2014 tout simplement !!!!


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Label : Despotz Records  

Sortie : 15 septembre 2014

Mes suédoises préférées sont de retour !!!! Et dès le premier morceau, on sait qu’on ne va pas être déçu. Les cheveux bougent tout seuls et la guitare magique s’est mise en marche.

Ce « In the red », c’est du Crucified Barbara pur jus. Les filles on réussi là un CD avec des morceaux plus mûris mais qui gardent leur patte. C’est çà « In the red », un album de la maturité, des morceaux inspirés et bigrement efficaces.

Un spécial coup de cœur pour « I sell my kid for rock’n’roll » et son putain de refrain. En live ça devrait être une tuerie ! Bref, pour la fin de l’été, le soleil nous vient de Suède.


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Label : Witchfinder Records  

Sortie : 30 septembre 2014

Pour le plus grand plaisir des uns et pour la torture des autres, voilà le nouveau Electric Wizard.

Son ambiance méga lourde, le son méga vintage saturé, ses titres de morceaux joyeux comme tout : « Time to Die », « Funeral of your mind », « We love the dead » et autre joyeuseté comme « Lucifer’s slaves’.

Bref, un CD avec de la musique belle à pleurer pour les un et à sauter par la fenêtre de dépression pour les autres. Du doom dans toute sa splendeur. Bon d’accord, faut mettre un casque sinon les chiens hurlent à la mort !

Une musique bien sûr pas recommandée du tout pour votre mariage… Sauf si, évidement, vous épousez Draculera dans un cimetière ! Tiens, j’ai plein de chats noirs dans mon jardin !!


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Label : Bad Reputation

Sortie : 19 septembre 2014

Dans la famille « les rejetons d’AC/DC », je voudrais les petits-fils. Bonne pioche ! Les Black Aces, en provenance de – je vous le donne en mille ! –  l’Australie, le pays des kangouroux et d’Airbourne, viennent nous porter la bonne parole du hard boogie.

7 titres qui ne font pas de quartier !

Je trouve juste la voix un peu aigüe mais là quand même, je fais la fine bouche. Alors OK, il y en a qui vont encore penser que ce n’est pas original, que ce n’est qu’une copie d’AC/DC pour les plus âgés et qu’une copie de Airbourne pour les plus jeunes. Moi, je réponds à ça que je m’en fous parce que c’est trop bon !!

De toute façon, j’ai déjà la tête qui headbangue. La folie du hard australien a déjà agit ! Coup de cœur obligé.


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Label : Frontiers Music

Sortie : 19 septembre 2014

Bon, Lenna Kuurmaa ça ne vous dit rien ? Elle était la chanteuse du groupe pop-rock Vanilla Nija. Heu… toujours pas ? Tant pis !!

Pour ceux qui connaissent, je vous rassure – ou pas d’ailleurs – la dame ne s’est pas mise au black métal ou même aux thrash. Non, bien sûr. On est dans du rock-hard FM AOR et le résultat est plutôt sympa. De belles mélodies, des guitares et surtout la superbe voix de Lenna.

Heu, comment chérie ? C’est mou du genoux ? Pas du tout ! C’est mélodique  ! Très beau et avec un gros son. Comment ça c’est bien ce que tu disais ?!! Enfin bref, un CD réservé aux amateurs du genre… ou alors pour une soirée aux chandelles. Oui, je sais où je peux me les coller mes chandelles, chérie ! 


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Label : Frontiers Records

Sortie : 26 septembre 2014

Allez ! Re-voilà Paul Gilbert ! Mais cette fois-ci, il a retrouvé ses copains : Billy Sheehan à la basse, Eric Martin au chant et Pat Torpey à la batterie car c’est pour un album de Mr Big et que c’est autre chose que ses albums solos instrumental.

Là, on est dans le très haut-de-gamme. Du hard-rock FM mais couillu fait par de monstres de techniciens – qui ne transforment pas ça en tonnes de démo. Des morceaux mélodiques qui percutent direct entre les deux oreilles, des refrains qu’on va fredonner tout au long de la journée. Ce nouvel album est parfait. Du hard-rock FM pas mou du genou, très bien fait et sans prise de tête mais sans tomber non plus dans la facilité. Bien sûr, il y a des morceaux plus techniques, des morceau plus bluesy voire groovy et aussi de belles balades à la Mr Big.

Ca donne au final un album homogène et un très bon cru du Big Mister. En plus, j’adore la pochette ! Merci messieurs, vous m’aviez manqué.


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Label : SPV / Steamhammer

Sortie : 22 septembre 2014

Allez ! Déjà le retour discographique des jeunes musiciens allemands de Rebellious Spirit (- de 20 ans de moyenne d’âge). Et comme pour le Cid, la valeur n’attend pas le nombre des années.

Ils nous sortent un CD de hard-sleaze sombre, moderne, de très grande qualité avec  bien sûr de très belle mélodies, des refrains qu’on a envie de partager avec eux (… et nos voisins !), des morceaux très efficaces dont on se souvient une fois le CD fini. Le tout servi par un gros son et une approche moderne. Après bien sûr, il faut aimer la voix du chanteur… Ca tombe bien , moi perso j’aime !!

Un CD qui me permet de voir l’avenir de la musique que j’aime avec optimisme ;  les jeunes ne veulent pas tous beugler des paroles inaudibles dans un micro. Allez tiens , je me le remets !! 


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Label : Napalm records

Sortie : 19 septembre 2014

Vue la tarte que m’avait mis leur précédent opus, j’avais vraiment hâte d’écouter ce CD-là.

Et j’aurais eu tort de me priver car ce « Sonic Child » est une véritable perle de rock hard 70 stoner blues avec des touches psyché. Les morceaus sont magnifiques, emmenés par une putain de voix chaude qui fait merveille sur les morceaux plus bluesy mais qui est aussi efficace sur les morceaux plus pêchus.

Encore une fois Zodiac m »a mis une bonne baffe. Et des baffes comme celle-là, on en redemande.. « Good Times », comme l’un de leurs putains de morceaux. Évidemment CD coup de cœur !!


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Label : Napalm Records

Sortie : 05 septembre 2014

Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ? Un bon gros Steak bien saignant, bien sûr !

Ok, c’était facile…. Ce Steak-là, c’est du stoner avec une ambiance bien pesante.. De toute façon, ils ne sont pas là pour rigoler.

La pochette, façon super héros Marvel donne le ton et le contenu est évidemment dans le même esprit. Des riffs bien plombés, une voix rauque, des titres joyeux à faire mourir de rire un clown : « Pisser », « Machine », « Liquid gold », « Roadhead », etc… 

Bref, tout pour faire le bonheur d’un petit stoner. Bienvenue dans le club, messieurs !!


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Label : Frontiers Music

Sortie : 19 septembre 2014

Mécréants, repentez-vous ! Ressortez les crucifix et les bibles ! Les métaleux chrétiens de Stryper sont de retour avec un CD enregistré en live au Whisky a Gogo en octobre 2013, concert sold out s’il vous plaît !

Eh oui, le heavy chrétien de Stryper fonctionne bien et ce live nous le prouve. Même si le thème est « Jésus est mon copain », leur musique c’est du vrai heavy- métal, avec des morceaux hyper-efficaces qui ont traversé le temps sans rien perdre de leur force. Un live avec une bonne set list qui retrace la carrière du groupe depuis toutes ces années agrémenté d’un gros son – truc vraiment important pour un live.

Voilà une bonne occasion de découvrir ce groupe à part dans un milieu plutôt versé de l’autre côté de la force. En plus c’est pratique pour les parents réfractaires qui viendraient dire :  » arrête d’écouter la musique du diable »… « Heu papa et maman, vous vous trompez, j’écoute du hard chrétien ». Lol !!

Pour conclure : un CD indispensable pour les fans et pour les amateurs de hard-heavy à l’ancienne. Ah oui, version DVD dispo.

A quand Stryper au Hellfest ? Rien de tel pour combattre les idées reçues ! Ami black metalleux ne retourne pas ton écran, la croix est bien dans le bon sens !!!!


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Label : Magna Carta Records

Sortie : 16 septembre 2014

Vous vous demandez certainement  qui est ce groupe ? Et bien, c’est marqué sur la jacquette, sous le nom du groupe : featuring Vinnie Moore, Kelly Keeling, Scot Coogan.

Et alors ? Alors, allergiques au hard-blues 70 style Led Zep et consorts, passez de suite votre chemin ! On est là en plein dans du rock blues vraiment influencé 70 avec des morceaux qui lorgnent soit carrément vers les Zeppelin, soit des morceaux qui groovent, soit de belles longues ballades avec des longs solos de guitare. Enfin bref, un CD où on peut se demander s’il a sa place en 2014…

Heu moi perso, je trouve que je m’en tamponne le coquillard car les morceaux sont bons. J’adore la voix de Kelly et j’aime le jeu de Vinnie. Et surtout, j’adore le hard-rock-blues  made in 70 ! Donc si vous êtes comme moi, n’hésitez pas.


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Label : Nuclear Blast

Sortie : 05 septembre 2014

Retour des suédois de Bullet avec leur hard-rock heavy, mixte entre AC/DC et Accept.

Et putain, ça déménage ! Ce CD c’est carrément une bombe qui ravira aussi bien les nostalgiques des 80’s que les amoureux de heavy-métal de qualité. Des morceaux méga puissants, des riffs qui tuent, des refrains qui martèlent, une voix à la Udo qui colle à merveille aux morceaux. Des morceaux qui plairont à coup sûr aux fans d’Accept et de Judas. Certaines mauvaises langues diront qu’il a trente ans de retard, mais re-putain, on s’en tape grave qu’il ne soit pas sorti il y a trente ans ! Il est là, point barre !

Ce « Storm of blades » est magique. J’ai ressorti ma cartouchière et mes bracelets à clous et j’ai headbangé comme à mes seize ans. On est vraiment dans la catégorie « grosse baffe », catégorie  » Screaming for the vengeance » de Judas Priest ou du « Restless and wild » d’ACCEPT !

Tout simplement  un CD indispensable. Bien sûr, non seulement coup de cœur mais mon album de heavy de il y a bien trop longtemps !!


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Label : Autoproduit

Sortie : 27 septembre 2014

Alors qu’ils avaient fini leur premier album, les musiciens de FIRE WIZZARD ont décidé que vue l’évolution de leur compos au niveau de l’ambiance musicale, il valait mieux marquer une rupture avec leur EP. Ils ont donc décidé de changer le nom du groupe !

Et c’est vrai que la musique a évolué. On est maintenant dans du métal moderne  tendance prog’, limite symphonique. Ambiance sombre. Et moi j’aime bien cette nouvelle voie. La voix de Matt est bien à sa place avec la musique, le clavier n’efface pas la guitare qui a toujours des riffs puissants, les morceaux sont très beaux.

Bon, bien sûr un bémol pour la grosse voix qui surgit de temps en temps. Même si je comprends le pourquoi, toujours pas mon truc ! Mais heureusement pour moi, on ne l’entend pas souvent et du coup, au final, ce n’est pas trop dérangeant. En tout cas, ça ne m’a pas empêché d’apprécier ce « Eons of domination ».

Une bien bonne surprise pour ce moi de septembre ! Qu’on se le dise, Fire Wizzard n’est plus, longue vie à Arch.I.Tekt !!


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Label : Street Symphonies Records

Sortie : 23 septembre 2014

Les amateurs de hard-rock avec chanteuse vont être heureux car la nouvelle signature du Label Street Symphonies, Hyghway Dream, fait dans ce registre.

Du hard-rock AOR influencé par les ’80s avec des morceaux qui s’écoutent tout seul et une voix assez grave qui colle à merveille à la musique. Bref, ça fait du bien car depuis quelques temps, les filles qui chantent officient plutôt dans du metal symphonique ! Donc, profitez-en car ce « Wonderful Race » est vraiment sympa !!

Bon d’accord, j’adore la voix des filles qui chantent du hard-rock et a mon grand regret, je trouve qu’on n’en a pas beaucoup.

Heu, pourquoi elle serait mignonne la chanteuse, chérie ? 
Même pas regardé la photo !
Non, pas la tête !!


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