Allez, c’est sous un déluge de plus que je prends la route pour un fest rock, métal prog’, Le péage du Rock.
Le fest va se passer dans une salle que je ne connaissais pas jusqu’alors. Vu ce qu’il tombe, heureusement que ce n’ est pas en plein air – je suis content sur ce coup-là !
Bon, je suis bien en avance pour une fois (si, si !). Le temps de dire bonjour aux copains et de papoter avec certains membres de groupes, d’admirer la superbe salle (grande et avec des gradins) et 16h arrive.
CREDO
Le premier groupe attaque les hostilités. Ce groupe, c’est CREDO. Ils sont anglais. C’est une totale découverte pour moi. La lumière est top (pas d’excuses pour louper mes photos ) et le son est méga bon. CREDO fait dans du rock prog’ et ils le font très bien. On est dans du rock prog’ énergique et classieux.
Le chanteur me fait penser physiquement à MEATLOAF même si pour la voix, on est plus proche de FISH (MARILLION).
Musicalement, on est dans du ARENA, MARILLION. Bref, le style que j’aime. Tous les musicos ne sont pas en reste, ça joue grave et ça le fait ! Leurs morceaux sont magnifiques.
Et putain la voix du chanteur ! Et ce son ! C’est trop bon !! En plus, malgré l’heure presque matinale pour un concert, il y a déjà du monde. Tout le monde est comme moi, on en prend plein les oreilles. Et on en re-demande !
Une méga bonne surprise pour débuter ce fest ; du prog’ comme je l’aime, beau, puissant et pas chiant. L’heure va donc vite passer.
Allez, première pause d’une demie-heure pour le changement de plateau. J’en profite pour papoter avec CREDO et j’apprends qu’ils sont arrivés de Londres en train ce matin même (hum, mon petit doigt me dit que c’est parce qu’ils sont allés voir un concert hier… un guitariste du flamant rose, si vous voulez mon avis !!). En tous cas, ils ont vraiment assuré leur concert.
MONNAIE DE SINGE
C’est maintenant l’heure pour MDS (MONNAIE DE SINGE) qui nous viennent du Cantal. Heu… changement de style. On est toujours dans du prog’ mais moins rock. Le chant est fait selon les morceaux par un chanteur ou par la chanteuse. Perso, j’ai une préférence pour la voix de la chanteuse. Musicalement, ce n’est pas trop mon truc, mais c’est bien fait.
Allez, c’est fini… ou pas. Ils reviennent pour un morceau. Et c’est avec « Hero » de DAVID BOWIE pour lequel ils se font accompagner par une chorale composée d’une vingtaine d’enfants pour les chœurs. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini.
Nouvelle pause pendant laquelle je vais faire un tour au stand de CD en attendant le prochain groupe.
ANTIMATTER
La pause est finie. L’orga demande aux gens de quitter les gradins car ils sont réservés à la technique. Chouette, il va y avoir plus de monde dans la fosse !
19h40, ça roule tout seul et ANTIMATTER monte sur scène.
Là, c’est encore une autre sorte de prog’ et moi je suis client de leurs morceaux très doux, limite planants. J’adore la voix, la guitare, les musiciens. Ces musiciens qui font passer une vraie émotion avec cette présence passive, tranquille.
Du coup, la salle est baignée par cette atmosphère musicale. Le son est toujours méga bon et les lights sont au top.
Je me laisse aller, emporté par leurs morceaux dans leur monde. C’est un vrai moment hors du temps présent que ANTIMATTER nous délivre. C’est sobre, sombre mais bigrement efficace. Bon d’accord, j’en connais une qui aurait été jouer sur l’autoroute. Oui, oui c’est bien de ma femme dont je parle, mais heureusement pour moi, elle n’est pas là !
C’est un peu noir et pesant comme musique mais moi, je suis aux anges. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !
On va même avoir droit à un cover de PINK FLOYD mais version ANTIMATTER forcément.
Allez, avant-dernière pause et un petit chien chaud avant le prochain groupe.
LAZULI
Bon, le temps de me restaurer et c’est au tour des français de LAZULI de venir sur scène. Et LAZULI, c’est une vraie découverte pour moi. Heu… ça part bizarrement, clavier, guitare bâton bizarre, électronique, chanteur à la sèche.. Du coup, ça fait assez chanson française folk. Pas désagréable mais je suis surpris.
Les autres morceaux voient l’arrivée d’un guitariste électrique et le tempo s’accélère un peu. La voix est belle, c’est bien fait, recherché, en plus il y a des instruments qui viennent se rajouter comme un xylophone – si, si, c’est vrai !
Ils ont un vrai univers musical bien à eux, une présence scénique énorme mais bon, là ça suffit, je craque. Pas du tout mon truc même si c’est méga bien fait que ce soit musicalement ou visuellement.
Je comprends en revanche qu’une large partie du public soit venu pour eux, ils ont vraiment un truc. Mais pour moi, le morceau orientalisant, c’est trop. Moi, je sors ! Il y a une autoroute pas loin ? Je comprend mieux pourquoi ils ont fait la première partie de FISH, c’était dans sa période world musique !
Je prends donc une pause plus longue en attendant les allemands de VANDEN PLAS. Heu, ils jouent vraiment longtemps les LAZULI. Bon, une grande partie du public apprécie et certains sont même venus pour eux. Visiblement, ils ont une grosse fan base.
Il est déjà 22h40 et ça ne va pas se terminer tôt cette histoire. Le temps de changer le matos, VANDEN PLAS ne va pas commencer avant 23h !!
VANDEN PLAS
Allez, c’est l’heure. C’est surtout pour eux que je suis venu à la base. Ladies and gentlemen it’s time for the real heavy prog’ made in Germany, I call VANDEN PLAS !! Je commençais à fatiguer, moi !
Voilà le prog’ comme je le préfère : du métal prog’.
D’entrée de jeu, VANDEN PLAS attaque fort. ANDY KUNTZ est dans une très grande forme. Tiens, je ne reconnais pas le bassiste, il a bien changé. Normal, ce n’est pas TORSTEN REICHERT, ce bassiste-là les a dépannés pour ce concert. Mais pas de problème, il ne fait pas de la figuration. Whaou ! Les morceaux du petit dernier sont parfaits dans la setlist et en live ça dépote.
Du coup, balayée ma fatigue. Je suis, comme le public encore présent d’ailleurs – tiens, c’est bizarre, il y a surtout des T-shirt métal autour de moi – suis aux taquets. Heu… il faudrait rappeler à ANDY que les français en général ne manient pas génialement la langue de Shakespeare, et que donc les longs speechs, ce n’est pas forcément nécessaire !
Mais bon, je mégote car VANDEN PLAS nous livre un très bon set, bien supérieur à celui que j’avais vu à l’Ampérage de Grenoble. C’est peut-être dû à la setlist…
Enfin bref, à la fin du rappel, je suis fatigué, vidé mais heureux !
Je ne vais pas partir comme ça et comme il me reste malgré tout encore un peu d’énergie, je reste pour papoter avec ANDY. Pas trop longtemps quand même car il est 2h du mat’, il flotte encore à verses et il faut que je pense à rentrer.
Donc le temps de dire au revoir aux potes présents – ceux qui n’avaient pas été à Genève pour un fest hard-rock ou ceux qui n’étaient pas allés voir un nouveau petit groupe de jeunes faire des covers à TELEPHONE à la Halle Tony Garnier, mdr ! – et on the road again. Avec le petit dernier de VANDEN PLAS pour me tenir éveiller sur la longue route. Si je mets ANTIMATTER, je crois que c’est risquer l’accident !
VANDEN PLAS
Bilan du fest
Une programmation de qualité avec des groupes qui évoluent dans des nuances de prog’ différentes. Un large éventail du style a été couvert ce soir et j’ai apprécié les groupes car tous étaient composés de super musicos.
Dommage que la fréquentation n’ai pas été plus élevée mais comme je l’ai dit plus haut, il y a avait pas mal de choses dans un périmètre raisonnable ce soir.
Donc, messieurs les orgas, merci pour votre accueil et à l’année prochaine pour une quatrième édition du Péage du Rock, j’espère !
Ce qu’il y a de bien avec internet, c’est qu’au dernier moment vous pouvez trouver une date de concert et ainsi modifier votre planning de la soirée. Il faut dans ce cas être hyper-réactif et partir le nez au vent pour une nouvelle aventure musicale.
Ce soir, direction le Grand-Lancy dans la proche banlieue de Genève pour un festival programmé sur deux soirs.
Pour une fois se garer devant la salle est un jeu d’enfant. Ouf ! car je suis limite au niveau du timing… La faute à un monde fou sur la route et aux trop nombreux feux tricolores entre la douane et la salle.
La première chose que j’aperçois en arrivant devant la salle est un stand où l’on peut découvrir et goûter gratuitement la Trooper, la célèbre bière d’IRON MAIDEN. Chose que je m’empresse de faire illico presto ! La soirée débute bien !!
REBEL DUCK
Juste le temps ensuite de dire bonjour à quelques connaissances que déjà retentissent les premières notes de REBEL DUCK, le premier groupe de la soirée. Je découvre devant une salle modestement remplie un groupe totalement inconnu pour moi.
Renseignements pris, le quatuor vient de Neuchâtel et a déjà sorti fin 2015 un CD intitulé « Hard rock city ». Avec un tel titre nous savons où nous allons, pas de souci. Tout un programme en sorte !
Dès le premier titre, »Wolf under the moonlight », le décor est planté. Ils pratiquent bien un hard-rock mélodique et plus les morceaux défilent et plus l’influence sous-jacente d’un AC/DC apparaît. Des titres faits pour la scène et plein d’énergie. Bon, il faut dire qu’ils sont jeunes, donc plein d’allant et débordant d’une énergie propre à leur âge !
FLO le guitariste chanteur possède une belle voix et essaye de faire participer un public un peu amorphe. NICOLAS, le bassiste et RAPHAEL le batteur, assurent une bonne rythmique sur laquelle ALIX le guitariste, tisse des solos incisifs.
REBEL DUCK
Comme souvent lors des concerts gratuits, les spectateurs quittent la salle pour aller dehors, fumer, parler ou rejoindre la buvette située elle-aussi à l’extérieur. C’est dommage, mais le phénomène va se répéter toue la soirée, quelque soit le groupe.
Les REBEL DUCK eux s’en fichent et continuent de convaincre ceux qui restent avec des titres toujours aussi percutants. Seul petit bémol à ce show, le dispensable slow « Snow white » qui, pour moi, est assez insipide et n’apporte pas grand chose d’original. Le suivant « Long time Rock’n’Roll » manque lui aussi de personnalité.
Heureusement la fin est nettement plus rock avec les OH OH OH de rigueur chanté par le public lors de « On stage tonight ». Pour finir en beauté, ils interprètent un percutant « Black pumpkin ».
Avis aux amateurs de ce genre, voici un groupe plein de promesses et à suivre.
RASH PANZER
Place ensuite aux RASH PANZER. Pour vous les situer, un flash-back s’impose.
Le groupe a connu son heure de gloire à Genève et ses environs dans la deuxième partie des années 80. Formé en 1979 autour de J. JAY GUERTCHAKOF, le chanteur emblématique, le groupe a connu de nombreux changements de personnel au cours de son histoire. Son point d’orgue arriva quand NONO et FARID de TRUST décidèrent de produire le groupe pour un 45T. Mais pour différentes raisons, le disque ne parut pas en 45T mais uniquement en K7 auprès d’un public restreint. C’est ce qu’on peut appeler une bonne opportunité de ratée !!! Finalement un EP sortira bien plus tard en 88 avec une autre formation autour de J. JAY.
Après une longue période d’hibernation, le virus refait surface et le groupe se reforme autour de J. JAY et RENATO, le guitariste présent lors de la sortie de l’EP. Après des répétitions et plusieurs mois de composition, un album voit le jour en 2013 : « Back on the rocks ». La machine est remise sur rails et fonce tête baissée vers de nouvelles aventures.
RASH PANZER
Maintenant que vous connaissez un peu leur histoire, faisons place à la musique et au concert de ce soir. C’est devant un public plus conséquent que pour les REBEL DUCK que les premières notes de « Do you really know » se font entendre. Je sens d’entrée que je vais rajeunir de quelques années avec un répertoire naviguant entre les anciens et les nouveaux titres.
J. JAY rend très rapidement un hommage aux anciens membres du groupe aujourd’hui disparus. Oui, J. JAY et RENATO ne sont pas nés avec la dernière pluie et les années passent vraiment trop vite. Outre RENATO et J. JAY, la formation compte ce soir PHIL CARRUPT (basse) et BERNARD WIDMER (batterie) dans ses rangs. Les petits nouveaux se sont bien intégrés et font sans souci oublier leurs prédécesseurs.
RASH PANZER
Les bougres n’ont rien perdu de leur énergie et ils naviguent entre heavy-rock et hard-rock traditionnel. Ils ne renient pas leurs influences très 80’s.
Le second morceau « More and more » délaisse un peu le hard-rock pour des sonorités plus rock. A noter sur ce titre un beau solo de RENATO.
Les titres défilent et les influences restent. Ce n’est pas honteusement pompé, c’est même savamment distillé. Mais l’ombre d’AEROSMITH, par exemple, plane au-dessus de RASH PANZER. Il y a pire comme référence me direz-vous ! Après « Gimme some light » et comme son nom l’indique, les lumières de la salle se rallument à la fin de ce titre.
Bonne prestation d’ensemble, mais je pense qu’ils peuvent mieux faire en modernisant un peu le style musical.
RATTLESNAKE
Place maintenant au troisième et dernier groupe de la soirée. Les RATTLESNAKE sont eux aussi une référence dans le coin. Formés dans les années 90, ils écument les scènes de la région avant de disparaître comme tant d’autres. Mais en 2012, DYLAN, âgé alors de 17 ans, convainc son père de reprendre le micro pour reformer le groupe. Là encore, après de nombreux changements de line-up autour de Raph (le père) et Didi (le fils), le groupe se stabilise avec maintenant BASTI (à la basse) et INDY (à la guitare).
La musique est festive et ne prend absolument pas la tête. Tout est prétexte à la fête et à l’éclate. Le premier titre « Rattlesnake girl » annonce bien la couleur. Du pur hard-rock’n’roll où l’ombre d’AC/DC n’est jamais très loin. D’ailleurs un peu plus tard, ils nous feront un « Shot down in flames » pour confirmer leur attirance pour les anglo-australiens. Ecoutez aussi le très bluesy « Hell to pay » et vous ne pourrez plus nier cette filiation.
Pendant que BASTI garde souvent les yeux fermés, enfermé dans sa bulle, RAPH et surtout INDY descendent de la scène pour aller rencontrer le public. INDY, lui, s’arrêtant le plus souvent devant les personnes du sexe opposé ! Comme c’est bizarre !!
RATTLESNAKE
RATTLESNAKE
En vieux routiers qu’ils sont, ils ont de la bouteille. Pour confirmer cette affirmation, ils ont sur leurs pieds de micro un petit cercle où ils peuvent poser leurs gobelets de bière sans risque de la renverser. C’est la classe !!!
Le temps défile à toute vitesse, les morceaux passent comme une lettre à la poste et sans lasser les auditeurs que nous sommes. Pour le rappel RAPH demande à J. JAY de remonter sur scène pour chanter en duo un « Jumping Jack Flash » – des ROLLING STONES, pour les incultes – de toute folie. Cà swingue un max et tout le monde tape du pied sur ce riff imparable.
Cette journée de vendredi se termine sur un air de fête. Si vous avez envie d’écouter ces musiciens et de faire une agréable découverte, vous pouvez vous procurez leur CD pour les apprécier.
En conclusion, une excellente soirée avec une bonne découverte et deux confirmations. Vivement demain pour la suite !
A force que nos rédacteurs situés pas loin de la frontière suisse croisent les HEADLESS CROWN, il fallait bien qu’un jour l’un d’eux les attrapent pour faire une interview.
C’est désormais chose faite. Un première pour l’ami SEB 747 !!!
Interview réalisée le 24 septembre 2016 lors du FIRE’N’STEEL FESTIVAL aux Prisons de Moudon (Suisse)
Heu… tiens, c’est quoi ce CD ? OK, la pochette est cool mais c’est quel groupe ? Les hongrois de The Joysticks ou les parisiens de High-school Motherfuckers ?
Les deux messires ! Ce « Skulls out » est en fait un CD split. Bref, un peu comme un groupe sur une face A d’un 33t et l’autre groupe sur la face B. Sauf que comme c’est un CD, les deux groupes sont à la suite… Donc en gros, un EP de chaque groupe !!
Vous allez me dire : « Quel intérêt ? ». Ben, déjà tu achètes un seul CD ! Et surtout, s’ils ont fait ça, c’est que les deux groupe sont très proches musicalement. L’un comme l’autre sont dans du hard-rock glam, même si les Joysticks sont plus près des New Yorl Dolls et que les High-School Motherfuckers sont eux plus près de Hanoï Rock.
Donc chacun des groupe a produit un EP de 5 titres. Et ? Et le vainqueur est… roulement de tambour… match nul ! Egalité. Les 2 EP sont excellents et en plus forme même un tout. Bien évidemment, on entend la différence mais il n’y a pas de fracture énorme musicalement. Les morceaux des High-school Motherfuckers sont peut-être un peu plus » dansants » comme dirait ma femme et ceux des Joysticks plus metal. Mais l’un comme l’autre sont excellents et ont un putain de goût de reviens-y.
OK, j’avoue, j’étais déjà fan des 2 groupes mais du coup, je suis doublement content !… sauf que pour le classement par ordre alphabétique dans ma CDthèque perso, ça va être coton ! Mais ça n’empêche que c’est un putain de coup de coeur !!!
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ALTER BRIDGE
The last Hero
Label : Napalm Records
Sortie : 07 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Les américains d’Alter Bridge nous livrent leur petit dernier, « The last hero », qui est le 5e album du band.
Dès le premier morceaux, on se rend compte qu’ils n’ont pas versés hard FM. Whaou, ça part fort ! Du hard rock métal avec une touche moderne, une grosse prod’, un gros son. Yes, c’est bon dans les esgourdes ça ! « Show me a leader » donne vraiment envie de continuer l’écoute. Et il n’y a pas à dire, ce « Last hero » est vraiment très bon. Les morceaux sont excellents et inspirés. C’est varié tout en formant un tout très cohérent.
Pour ceux qui les attendaient au tournant, vous n’allez pas être déçus : Alter Bridge is back, et de quelle manière !! Quelle bonne surprise pour bien faire passer le début de l’automne et quel plaisir de regarder les feuilles tomber tout en écoutant l’album à fond la caisse. En tout cas moi, je donne évidement un coup de cœur à ce « The last hero ». C’est comme ça que j’aime le hard metal moderne, quand il est mélodique et méga bien fait.
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BUZZARD CANYON
Hellfire and Whiskey
Label : Salt on the Earth Records
Sortie : 07 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Tiens, un groupe avec un nom sympa, Buzzard Canyon, un titre hard- rock’n’roll, « Hellfire and whiskey », une pochette délirante avec un alien qui conduit une décapotable dans le désert. Il n’y a pas, il faut que j’écoute ça dès maintenant !
Oh ouais, c’est du stoner, hard-rock 70 délire ! Et putain, c’est méga bon ! Le chant est assuré par une fille ou un garçon suivant les morceaux où le moment des morceaux. Il y a des putains de riffs, des méga belles mélodies et une putain d’énergie dans cet album. Ca sent bon les feux de l’enfer et le whiskey !
Mais ils sortent d’où ces fous furieux ? Du fin fond du Connecticut. Et comme qui dirait, ils ont méga bien fait d’en sortir ! Quel plaisir, et quelle tarte !! Evidemment, c’est super un coup de cœur. Allez, j’y retourne, trop bon !!!
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WEDINGOTH
Alone in the Crowd
Label : Dooweet Records
Sortie : 07 octobre 2016
Voilà un CD que je chronique pas mal tard mais c’est parce que je ne l’avais pas récupéré, tout simplement ! Et si je ne peux pas l’écouter, je ne peux pas le chroniquer… CQFD.
Maintenant, plus d’excuses. Avec « Alone in the crowd », on est toujours dans du heavy prog’ avec chanteuse, même si ce CD là est quand même plus heavy que le précédent. Les morceaux sont sympas et il y a une vraie progression dans la continuité. C’est plus affirmé.
La voix de la chanteuse colle parfaitement à leur musique. Son timbre amène d’ailleurs une vraie énergie. On n’est pas dans le registre lyrique, ce qui devrait convaincre les allergiques du style.
Bref, c’est un album qui a toute sa place dans votre CDthèque et qui prouve, si besoin en est, que dans tous les styles, le hard-rock metal made in France se porte bien.
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SWEET NEEDLES
Broken Bones
Label : Autoproduit
Sortie : 08 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
EP 4 titres En provenance de Paris, les Sweet Needles nous reviennent avec un EP 4 titres et ce sont nos petites oreilles qui vont être heureuses !
Ce « Broken Bones » nous délivre des titres très heavy doom stoner de très bonne facture. On est bien dans du hard heavy influence doom. On retrouve la lourdeur du doom mais aussi un côté hard-rock plus boogie. Heu, je ne sais pas si c’est clair, en tout cas, c’est méga bon ! J’en ai les cheveux qui bougent tout seuls (Si, si, c’est possible !). En plus, j’adore la voix du chanteur, la mélodie des morceaux (on pense parfois à du Thin Lizzy..).
Bref, voilà. A vous de les découvrir. D’urgence !! Quant-à moi, je leur mets directement un coup de cœur en pensant : « Vivement l’album ! ».
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CHERRYCANE
Embrace the unknown
Label : Autoproduit
Sortie : 08 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
J’ai découvert les parisiens de Cherrycane un peu par hasard lors d’un live en première partie de Sleekstain, et bien-sûr, il était hors de question que je reparte sans leur EP 5 titres !
5 titres de glam sleaze moderne, 5 titres qui sont une méga bonne carte de visite pour cette bande de fous furieux. C’est glam, c’est hard, c’est rock et c’est fun. Les morceaux te mettent la pêche ; ça fleure bon les Hanoï Rock et consorts mais avec cette touche particulière que permet la jeunesse.
Un EP à ne pas manquer pour tous les fans du genre.
Quant-à-moi, je suis méga content d’avoir découvert ce groupe et j’attends déjà la suite messieurs !! Un petit bémol toutefois pour la pochette qui me fait flipper… C’est sensible un Ti-Rickou ! Mais n’empêche, Cherrycane c’est un vrai coup de coeur découverte !
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TYKETTO
Reach
Label : Frontiers Music
Sortie : 14 octobre 2016
J’avoue que j’ai découvert Tyketto sur le tard grâce – ou à cause – d’une copine qui me bassinait avec ce groupe et qui cherchait partout leur premier album. Comme je suis curieux, je me le suis procuré et j’ai moi aussi craqué pour leurs trois premiers albums de hard FM et sur la voix de Danny Vaugh. Et voilà, plus d’une décennie après, je ne vois plus la copine mais j’aime toujours Tyketto, donc je suis impatient d’écouter « Reach », leur dernier opus.
Heu… le premier titre est comment dire… très AOR. Merdum ! Ils ont basculé vers le côté FM. Le deuxième morceau commence et… c’est un putain de morceau de hard-rock comme on l’aime ! Un morceau qui déboîte et un putain de riff. Troisième titre : re-yes ! Du hard-rock à la Tyketto. Bon, c’est vraiment parti.
Les autres morceaux alternent les passages plus hard et les passages plus FM. Bref, c’est très bon et c’est ce que j’attendais en fait. Bon, bien-sûr il y a des ballades, « Letting go », « Scream » mais elles sont belles. Donc normal pour le style.
Au final, on a un très bon album de hard-rock mélodique et Tyketto n’a pas à rougir de ce « Reach ». La seule chose que je ne comprends pas, c’est le choix de « Reach » en ouverture. Pour moi, ça reste le morceau le plus faible de ce CD. Mais bon, ça ne doit pas vous empêcher de découvrir l’album.
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HARDLINE
Human Nature
Label : Frontiers Music
Sortie : 14 octobre 2016
Hardline, le groupe de hard américain qui avait dans ses rangs Neal Schon, nous revient avec un nouvel album. Exit Neal Schon. Le groupe est désormais composé de Josh Ramos à la guitare, de Johnny Gioeli au chant, de Alessandro Del Vecchio aux claviers et de Anna Portalupi à la basse. Et tout ce beau monde nous arrive avec un nouveau CD : « Human nature ».
C’est clair, on n’est pas dans les hauteurs d’un must comme « Eclipse », mais cela aurait été méga dur. Non, ce « Human nature » n’est pas – loin de là – un mauvais album. On est toujours dans du hard-rock mélodique qui flirte parfois avec de l’AOR. Il y a des morceaux qui sont pêchus, d’autres plus calmes mais, comment dire, il manque ce petit plus qui fait la différence entre un bon album et un must.
… Mais peut-être que j’en attendais trop.
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KEE MARCELLO
Scaling up
Label : Frontiers Music
Sortie : 14 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Kee Marcello, le guitariste suédois du groupe Europe, nous revient avec un nouvel album solo. Et il n’est pas venu pour rien ! Ce « Scaling up », du cover de la pochette au contenu, est superbe.
Pour le contenu, c’est du hard-rock mélodique de toute beauté. Très varié avec des morceaux pêchus, des ballades pas mollassonne, des ambiances différentes selon les morceaux. Du fun, du feeling et bien-sûr des guitares. Il y a même la participation de Mattias Eklundh de Freak Kitchen sur « Good men gone bad ».
Allez, foncez ! Cet album fait du bien au corps et à l’âme ! Evidemment un gros coup de cœur pour un putain de grateux !
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IRON CURTAIN
Guilty as charged
Label : Pure Steel Records
Sortie : 14 octobre 2016
Vous aimez le heavy speed thrash à la Motorhead, Tank et Exciter avec des touches Accept, Riot ? Eh bien les petits graisseux et les petites graisseuses, jetez-vous comme des boit-sans-soif sur ce troisième album des espagnols de Iron Curtain !
« Guilty as charged », c’est des morceaux qui déboîtent sa mère-grand, qui bastonnent les loups dans les bois, qui te décollent les oreilles ! Bref, du speed thrash mélodique. Heu, ça fait drôle mais c’est un bon résumé de cet album qui réduirait en cendres un petit hardos FM dès les premiers riffs mais qui, en revanche, fera le bonheur d’un fan de Metallica.
Bon, je voulais me le remettre encore une fois mais je ne remets plus la main dessus. Bizarre…. Chériiiiiee ?!!!!
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SECRET SPHERE
One night in Tokyo
Label : Frontiers Music
Sortie : 14 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Dire que Secret Sphère est aimé au pays du soleil levant est un euphémisme. Il est donc totalement logique que ce soit à Tokyo que le groupe a décidé d’enregistrer son live. Live qui va évidement s’appeler « One night in Clermont-Ferrand »… Non, bananes ! « One night in Tokyo », bien-sûr !
Comme c’est un live, parlons d’abord du son. Il est bon. Après, regardons la track-list. Elle donne bien les morceaux les plus marquants du groupe. Et en plus, sur l’un des titres, il y a Anette Olzon, la chanteuse de Nightwish. Et ce morceau est particulièrement bon. Il vaut à lui seul l’achat du CD !!
Un live à avoir à côté de vos « Live Budokan » de MSG, du « Tokyo Tapes » de Scorpions et de bien d’autres qui ont déjà célébré le public nippon. Bien-sûr, c’est un coup de cœur de Ti-Rickou… qui aurait bien aimé être là-bas !!
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EXISTANCE
Breaking the Rock
Label : Black Viper Records
Sortie : 15 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Yes !!! Existance, le combo français de jeune loups élevés à la forge hard and heavy 80 est de retour pour une nouvelle aventure discographique ! Et vu comme leur premier album m’avait régalé les esgourdes, j’ai hâte d’écouter ce petit nouveau. Donc, c’est avec une vraie impatience et une avidité non dissimulée que je mets ce « Breaking the rock » dans ma platine CD.
Et ? Et ? Bon, on bute le suspect directement. On est toujours dans du hard-rock NWOTBHM avec des influences diverses comme Tygers of Pan Tang, Praying Mantis et consorts. Mais tout ça est passé dans un putain de mixeur avec un ingrédient secret : la patte Existance qui fait que l’alchimie fonctionne.
Et ça fonctionne admirablement bien ! Les nouveaux morceaux sont vraiment bons et inspirés, c’est musical et puissant à la fois. La ballade « Sinner of love » est particulièrement terrible et s’intègre bien avec des morceaux plus pêchus comme « Marilyn » ou « In the name of revenge ». La voix de Julian est toujours superbe, efficace et mélodieuse, les guitares riffent comme j’aime et l’album s’écoute en headbanguant à mort !
Alors oui, Existance n’a pas inventé le style, on est d’accord, mais ils le font continuer à vivre. Et de quelle manière !! Malgré les différents changements de line-up que le groupe a subi, Existance a non seulement gardé le cap mais le groupe a en plus franchi un palier.
Bref, vous allez pouvoir ranger ce CD à côté de vos Saxon, Maiden, Tygers, Sortilège ou H-Bomb sans qu’il y ait à en rougir car ce « Breaking the rock » en plus de me donner une cure de jouvence est un putain de très bon album ! Vous aimez le hard heavy 80 ? Vous allez adorer ce « Breaking the rock ». Pour ma part, c’est un énorme coup de cœur amplement mérité !! Je suis vraiment content de retrouver Existance avec un album de cette trempe.
En tous cas, le coq peut faire « cocorico », on a un putain de représentant de cette nouvelle vague heavy et il s’appelle Existance !!
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TYGERS OF PAN TANG
Tygers of Pan Tang
Label : Mighty Music
Sortie : 21 octobre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Je dois avouer que j’adore ce groupe. Ses trois premiers albums sont des must du hard-rock 80. Je me suis même mis avec le temps à apprécier leur quatrième album « The cage », plus FM et que je n’avais pas du tout aimé lors de sa sortie. Après, à toutes les reformations, à toutes les sorties d’albums, je me précipite quand même mais honnêtement, je n’ai plus retrouvé le truc qui me faisait adoré ce groupe. Maintenant, du groupe d’origine il ne reste plus que Robb Weir, le guitariste. La pochette du nouvel album est top et rappelle les anciennes. Qui sait, peut être que le fait que le nom de l’album soit éponyme est un signe ?
Heu, ça l’était effectivement ! Il est bon cet album, vraiment ! Je retrouve mon Tygers of Pan Tang, du moins dans l’esprit des morceaux. En plus, j’aime bien la voix du chanteur. Les morceaux sont très bons. On a là un très bon CD de hard-rock et un bon album de Tygers of Pan Tang avec un son moderne mais le même esprit.
I am Happy, Tygers of Pan Tang is back !!! Allez, je ne pensais pas faire ça en 2016 sur un album de ce groupe mais je le fais de bon coeur : un coup de coeur nostalgique mais bien dans le présent !!!
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THE ANSWER
Solas
Label : Napalm Records
Sortie : 28 octobre 2016
C’est toujours avec un grand plaisir que je reçois un nouvel album des irlandais de The Answer. Et donc, je me précipite sur leur petit nouveau : « Solas ».
Ca commence tout en douceur avec l’éponyme « Solas ». Ca continue par un « Beautiful world » qui me désarçonne un peu. Très beau mais pas ce que je m’attendais à entendre… Et ça ne va pas changer lors des morceaux suivants ! Heu… c’est presque folk leur histoire ! Pris d’un doute, je vérifie : c’est bien le bon disque ? C’est bien le bon groupe ? Ben oui, c’est ça. Mais alors, c’est quoi le délire ? Rien à voir avec le rock-hard qu’ils faisaient avant !
Putain, pas bon le délire ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Ils se sont mis à l’eau ? Ils ont été touchés par la grâce ? Pas moi. Je ne voulais pas de folk-rock ! Même très bien fait. Please, rendez-moi mes The Answer à moi !! Putain, pas drôle leur trip. Pour le coup, pour moi c’est carrément un bad trip.
Je tente quand même une ré-écoute en faisant abstraction du fait que c’est un album de The Answer. Ce « Solas » est un album de rock-folk moderne et plutôt sympa avec des morceaux très beaux et tout et tout. A conseiller aux gens qui aiment ce style de musique. Trop beau pour moi.