– Bon, tu vas où ce soir en concert Ti-Rickou ? – Je vais du côté de Grenoble. – Heu… tu sais que la release de NIGHTMARE c’était hier soir, t’es un peu à la bourre sur ce coup-là ! – Bien-sûr que je sais, banane ! Même que je suis un peu dégoûté de ne pas avoir pu y aller personnellement ! En plus, je ne t’ai pas dit que j’allais à Grenoble mais que j’allais du côté de Grenoble. Et c’est à Voiron. – Comment, il y a une salle de concert à Voiron qui fait du hard-rock ? – Heu… je ne crois pas… Et ce n’est pas dans une salle de concert que je vais mais au magasin de mon pote Cyril, au Rock Azylum. – Quoi, il fait des concerts dans le magasin, Cyril ? – Je ne t’ai pas dit que j’allais à un concert… bien que… Il y aura un mini show acoustique. Mais c’est surtout la release party du nouvel excellent album des RAKEL TRAXX ce soir !! – Quoi, tu vas jusqu’à Voiron pour une release party de RAKEL TRAXX ? – Heu, déjà, tu n’as pas de gosses ou de chiens à emmener en ballade au lieu de poser des questions à la con ? Eh oui, évidement que je ne vais pas louper ça !
SWYLDE – RAKEL TRAXX
Bon, après ce dialogue d’à moitié sourds, direction Voiron. Et devinez quoi, je suis en avance !! Ca va me permettre de papoter avec les potes. Heu comment chérie ? Je n’approche pas des bacs de disques ! Bien-sûûûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.. Les RAKEL sont déjà là. Tiens, je ne vois pas le bassiste. Normal, c’est n’est plus lui ! En plus, ce soir, j’aurai le droit de voir la formation avec le nouveau.
Bon, il n’y a pas énormément de monde ce soir et en papotant avec les potes, je vais comprendre pourquoi. Le parce que est que quand on a fait la bringue jusqu’à 6h du matin, on n’est pas forcément frais à 20h ! Mais bon, on s’en fout, ceux qui sont là sont motivés, les RAKEL aussi. Ils veulent surtout commencer à jouer pour se réchauffer, ils ont du mal avec le changement climatique. Et comme de juste, l’anti-gel, c’est pour après le concert !
ZANTOLO – RAKEL TRAXX
Malgré le nombre de fois où je les ai vus en live, c’est ma première en acoustique. Ce n’est pas non plus leur millième à eux-aussi. C’est sympa de voir et surtout d’entendre leurs morceaux de cette façon. Ils s’éclatent et nous aussi évidement.
Moi j’aime bien SWYLDE, le nouveau bassiste, il assure à la basse et en plus au niveau look, il est vraiment raccord. Pas de problème pour SHANON DOLLZ, sa voix en acoustique est vraiment superbe. SQUALL est caché derrière son chapeau mais s’éclate comme un petit fou, tout comme ZANTOLO qui lui n’a pas de chapeau ! Le seul qui doit se contrôler pour ne pas frapper trop fort, c’est LESTE, mais bon, lui aussi il assure.
Là, les RAKEL pourraient passer largement pour un groupe de glam des 80’s de L.A.
LESTE – RAKEL TRAXX
On va avoir droit à un petit cover de SLADE ou plutôt version QUIET RIOT de « Cum’ on feel the Noize » aux petits oignons… mais aux oignons marseillais !
On a à peine le temps de chauffer que c’est déjà fini. Sniff. Pas grave, on va pouvoir faire des photos, des dédicaces d’album mais avant tout de dépouiller le buffet gentiment proposer par Cyril. On sait recevoir à Voiron.
Tiens, le petit nouveau, en plus d’être bassiste, il sait jouer de la guitare ! Comment je le sais ? C’est qu’il vient de piquer la guitare de ZANTOLO et qu’il attaque du GUNS ‘N ‘ ROSES. Et en plus, il sait même chanter ! Ouah les mecs, celui-là, essayez de le garder car vous avez vraiment trouver la perle rare. En plus, il a tout pour lui; outre du charisme, il est, comme diraient les copines, beau gosse. Mais comme nous dit ZANTOLO : « De toute façon, on est tous beaux gosses dans RAKEL ! ».
SQUALL – RAKEL TRAXX
Bon, je fais quand même mes photos et comme le temps passe vite quand on s’amuse et qu’une partie du groupe repart directement pour Marseille, il n’y a pas d’after de prévue (imaginez ma tronche quand le lendemain j’ai appris qu’à Grenoble, ils fêtaient la fermeture du Maily’s avec URGENT et des musiciens de la soirée du vendredi à la Belle Electrique, dont la chanteuse de NIGHTMARE !).
Donc retour at home avec comme fond sonore le dernier album des RAKEL, of course !
Alors Rock Azylum, c’est loin mais c’est bien et passer ne serait-ce qu’un moment avec les RAKEL TRAXX, ça n’a pas de prix !
Lorsque, en mars dernier, avant le concert de DEVON ALLMAN, Arca Blues nous avait annoncé qu’il ferait venir dans notre bonne vieille ville d’Annecy, en ces mêmes lieux, un groupe mythique, nous n’en avions pas cru nos oreilles. Deux concerts de blues-rock sudiste dans l’année ? Tout bonnement incroyable !
Donc ce soir, c’est en direction de l’Arcadium que nous nous dirigeons pour la deuxième fois cette année.
CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND
En première partie, la surprise dans le Kinder, c’est notre ami Christophe GODIN (oui, le guitariste du MORGLBL TRIO et de GNO) qui s’attèle au blues avec un tout nouveau groupe créé pour l’occasion, le CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND (Feat . HENRY SERAFINI). Toujours est-il que le répertoire est essentiellement composé de reprises. Bon, c’est quand même du blues rock, un répertoire inédit pour ces musiciens et ils vont y mettre une grosse touche personnelle !!
D’entrée de jeu, la bonne humeur communicative de CHRISTOPHE nous donne des indications sur leurs motivations. Cependant, il nous fait quelques frayeurs lorsqu’il nous explique qu’ils n’ont eu que deux répétitions avant ce concert étant donné leurs emplois du temps chargés. Mais dès les premières notes jouées, nous sommes tout de suite rassurés, tant le niveau musical est élevé.
C’est qu’il a su bien s’entourer ! Tout d’abord, on retrouve HENRY SERAFINI, autre fine lame de la six cordes, dont le talent n’a d’égal que ses trop rares apparitions scéniques, puis IVAN ROUGNY, le bassiste qui accompagne depuis plus de 20 ans notre copain, et enfin MAXENCE SYBILLE à la batterie (ex-METAL KARTOON, autre groupe de GODIN).
CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND
Des reprises, certes il y en a, mais dès le troisième titre, ils nous annoncent qu’ils ont une compo à eux, composée par HENRI et qui porte le doux nom de « By the River ». Un titre qui aurait très bien pu être écrit par n’importe quel bluesman tellement il groove.
Plus les morceaux défilent, plus une cohésion d’ensemble se fait ressentir. Les musiciens se lâchent et on découvre un tout nouveau groupe prêt à faire du bruit. CHRISTOPHE tout en retenue, fait pleurer sa gratte et démontre qu’il n’est pas qu’un guitariste technique tout en démonstration mais qu’il est capable de jouer de tout. HENRI quant à lui, prend régulièrement le chant et les solos à la place de CHRISTOPHE GODIN et fait preuve d’une grande abnégation par rapport à sa capacité guitaristique. Bref, il laisse tout le plaisir à CHRISTOPHE de faire le show – et le pitre par la même occasion !
CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND
IVAN, sur sa basse à 5 cordes, groove à mort en fond de scène et s’éclate comme ses deux camarades, même s’il semble préférer leur laisser le champ libre pour mieux s’exprimer. Si on devait parler du jeu de MAXENCE, je dirais qu’il rend hommage au blues, reprenant avec sagesse et tout en subtilité les morceaux, sans vouloir en mettre de partout.
Déjà bien un quart d’heure de passé et pas de temps mort. Les titres s’enchaînent comme un train à grande vitesse glissant sur les rails et le temps passe vite. CHRISTOPHE GODIN se fait plus mordant sur « Maybe it’s Time », la reprise de FRANCK MARINO du temps de son MAHOGANY RUSH, et on retrouve le métalleux qui sommeille en lui ce soir.
CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND
Malheureusement, il nous annonce qu’ils arrivent déjà à la fin de leur set. Les premières notes de « Mistreated », la reprise des DEEP PURPLE datant de 1974, retentissent dans l’Arcadium. Les deux guitaristes se font plaisir en se partageant les solos du morceau et le reste du groupe démontre leur goût pour le hard mélangé au blues.
Le temps de remercier le public et le staff, « c’est une Rolls sur scène » nous dit CHRISTOPHE et le groupe quitte la scène. Toujours aussi pince-sans-rire, le voilà qui se met à remercier son ostéo sans qui il n’aurait pu jouer ce soir et nous donne rendez-vous au bar. La salle est évidemment morte de rire. En 20 petites minutes de show, ils laissent leur auditoire hébété par tant de panache. Dommage que c’est été aussi court car on aurait bien voulu en reprendre encore un peu, nous !
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
Pendant le changement de plateau et juste avant le début du groupe vedette de ce soir, Arca Blues, l’organisateur, nous rappelle les sempiternelles complications des intermittents du spectacle. Il en profite pour nous annoncer les nouvelles programmations. Le 1er avril avec SARI SCHORR et en novembre, non pas une, mais deux soirées de blues ! Les groupes n’étant pas encore signés, il n’a pas pu nous en dire plus, mais cela promet. Evidemment, il nous incite à faire du bruit et à en parler autour de nous afin qu’un jour, il puisse afficher « Sold Out » sur la porte.
La parenthèse étant posée, retour à la musique avec le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD. Il paraîtrait que lorsque vous parlez de ce groupe au fin fond d’un club du sud de la Nouvelle Orléans, vous forcez le respect des rednecks du coin. C’est dire si le groupe est encensé là-bas ! Donc c’est tout bon pour nous !
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
Cette formation menée par CYRIL NEVILLE qui a traîné ses guêtres chez les METERS et le NEVILLE BROTHERS, est appuyée par l’unique paire de guitaristes BART WALKER (récompensé d’un Best Guitarist Award à l’IBC de Memphis à tout juste 20 ans) et TYRONE VAUGHAN (fils de JIMMIE et neveu du légendaire STEVIE RAY). Ils sont épaulés par YONRICO SCOTT (qui a collaboré avec – excusez du peu – DEREK TRUCKS BAND ou encore RAY CHARLES) à la batterie et DARRELL PHILLIPS (JOHN FOGERTY, WIDESPREAD PANIC) à la basse 6 cordes. Dans tous les Saloons du Mississippi au Maryland, on parle des frères NEVILLE et des frères VAUGHAN, alors imaginez la rencontre entre ces deux grandes familles du blues !
Le groupe vient nous présenter son tout nouveau LP sorti au mois de juin intitulé « The Royal Gospel ». Ils vont nous en jouer plusieurs morceaux ce soir, partageant leur set list avec leur précédent album « Don’t look Back ».
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
C’est sur « Reach my Goal », titre de ce LP qu’ils entament un set qui va durer pas loin de deux heures. De suite, nous comprenons que le blues que font ces gars-là, va faire appel à leur riche expérience. Il sera mélangé à du funk, du hard-rock, voire même à du reggae.
Moi, je suis vite conquis par cette musique venue du fin fond des marécages de la Nouvelle Orléans. Quel style ! Quelle maîtrise incroyable de leurs instruments ! Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie. BART est un peu plus bluesy que TYRONE, qui, à mon avis, à un héritage plus rockabilly.
Deux titres s’ensuivent avant un superbe « Magic Honey », un titre d’un album de CYRILl, qui nous démontre qu’il est vraiment un grand chanteur, avec son timbre de voix si caractéristique des bluesmen du delta. Il a une façon de murmurer les phrases avec un feeling toujours présent qui remue les tripes.
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
Les titres s’ensuivent et ne se ressemblent pas. C’est une rencontre des rythmes agités de la Nouvelle Orléans et de ce que l’on appelle communément le rock sudiste. C’est vraiment excellent.
YONRICO et sa batterie réduite à deux toms – c’est plus facile pour passer la frontière, on paie moins de taxes – emmène le groupe dans une cadence impressionnante.
Qu’il s’agisse de ballades ou de morceaux plus énervés, le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD fait la part belle à son état du sud, et comme nous le dit régulièrement CYRIL : « We’re the sound from Louisiana, New Orleans ! ».
La passion et le partage sont les maître-mots de cet heureux mélange des genres, et ils nous le font savoir. Le public se met à danser dans la salle, il est tombé sous le charme des membres du combo. Les trois frontmen que sont CYRIL, BART et TYRONE prennent le chant à tour de rôle. CYRIL fait régulièrement appel à ses talents de percussionniste pendant qu’il ne chante pas. Les solos sont partagés entre les deux guitaristes. DARRELL et sa basse 6 cordes nous fait du slapping typique des groupes de funk et de blues, et tout ça avec un grand sourire.
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
« Fire on the Mountain », la reprise des GRATEFUL DEAD présente sur leur premier album est jouée ce soir tout en perspicacité. On a du mal à reconnaître le titre tellement il diffère de l’original. Le combo all stars enchaîne les jams, rallongeant de plus belle les morceaux. On frôle quand même parfois le jazz. D’un bout à l’autre, subsiste une certaine nonchalance caractéristique de la moiteur du grand sud des États-Unis. En plein automne, on croirait voir les moustiques tourner autour de nous, tellement le groupe suinte le blues.
Et voici qu’arrive « Favorite Colour », un titre qui ressemble à s’y méprendre à du JAMES BROWN. C’est fou ce que ce morceau aurait pu être interprété par le maître de la soul !
Le groupe déclenche l’euphorie dans le public venu en nombre voir ce groupe de bluesmen black and white, mais voilà, c’est la fin. Le public en redemande et le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD ne se fait pas prier pour remonter sur scène afin de nous asséner le coup de grâce avec « They don’t make’em like You no More », tiré de leur avant-dernier album. Le groupe nous quitte sur ce titre funky en diable, non sans nous avoir fait auparavant les salutations de rigueur.
ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD
J’ai personnellement beaucoup apprécié la sublime performance musicale du RSB. Certes, ce ne sont pas des métalleux, ni des hardos, mais c’était hyper bien structuré, et même si les morceaux tiraient en rallonge, j’ai pris une bonne claque de blues ! D’ailleurs, j’ai réussi à tuer les moustiques qui me tournaient autour depuis tout à l’heure. Sales bêtes !!!
CONCLUSION
CHRISTOPHE GODIN n’a pas démenti son talent, et en s’associant avec HENRI SERAPHINI il nous a montré une facette qu’on ne lui connaissait guère.
Quant-au ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, avant même de plaquer un accord, il attire votre attention. On aurait été en droit de penser que la lignée de ses membres leur serait un avantage mais au final, celui-ci ne repose pas sur leur arbre généalogique mais bien sur leur talent, comme j’ai pu le constater. Dans le sud des Etats-Unis où la musique est une religion, deux lignées du blues et du rock‘n’roll ont dépassées toutes les autres et c’est le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD qui les incarne !
Un grand merci à l’association Arca Blues pour cette superbe soirée ainsi qu’à la Ville d’Annecy et promis, l’année prochaine on remplira l’Arcadium !
Rien que la pochette – où figure une hard-rockeuse avec une chaîne dans la main et un chopper en fond – donne envie de se plonger dans le CD du trio suisse Chainer.
Et la pochette nous à indiqué la direction : du putain de hard-heavy 80 avec des rythmiques qui font bouger la tête toute seule, des solos qui nous font ressortir la guitare magique, des refrains qui nous font chanter à tue-tête (pour le plus grand bonheur de nos voisins).
Et il y a cette putain de voix qui nous rappelle le bon vieux W.A.S.P. ! Chainer avec cet « Orgasmo mechanic », c’est tout ça, du heavy metal avec une touche de hard, une pincée légère de glam pour les choeurs et un soupçon de W.A.S.P. pour la voix.
Et le résultat est un super album où il n y a rien à jeter… et où on peut faire péter les watts ! Mention spéciale à « Burn the city » et à « You are not alone » que j’aime particulièrement.
Allez les copains, on ressort les cartouchières et les bracelets à clous et on fonce se procurer cet album. Album qui est bien évidement un coup de coeur pour votre serviteur. Qui ? Ben moi, bananes !
.
ENUFF Z’ NUFF
Clowns Lounge
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 décembre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
La bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment des choses différentes du rock-hard avec des touches de pop et de glam, c’est que les américains de Chicago Enuff Z’ Nuff sont de retour. La pochette est méga délirante et fun à souhait. Sauf que en regardant bien la fiche de l’album, celui-ci est composé de chutes de studio, de raretés pas utilisées. Du coup, je suis un peu perplexe. Mais bon, laissons parler mes oreilles.
Et le verdict c’est que l’album est très réussi avec des morceaux qui fleurent bon le glam pop délire et qui est bizarrement très homogène. Un CD qui donne envie de se l’écouter en boucle, quoi.
OK, je ne suis pas objectif, mais je m’en balance. C’est trop bon et donc un coup de coeur pour ces troublions qui viennent mettre de la chaleur dans cet hiver très froid !
.
NIGHT RANGER
35 years and a night in Chicago
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 décembre 2016
Depuis 35 ans, Jack Blades, Brad Gilis, Kelly Keagy and friends ont vendu 17 millions d’albums. Eh oui, ça étonne ! Mais bon, c’est surtout aux Etats-Unis bien-sûr.
Et donc, pour fêter leurs 35 ans, ils nous sortent un double live et un Blue Ray. Les fans vont être comblés car la setlist couvre bien leur carrière et le son est très bon. Pour les autres, ceux qui ne les connaissent pas, eux et leur hard-rock FM classieux, c’est un bon moyen de faire connaissance.
Une bonne idée de cadeaux pour Noël pour tous les fans de FM.
.
ETERNAL IDOL
The Unrevealed Secret
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 décembre 2016
Je viens vous parler de Eternal Idol, le groupe de l’excellent chanteur Fabio Lione (Angra, Rhapsody of Fire, etc). Comme vous devez vous en douter, il n’oeuvre pas dans du black extrême mais bien dans du métal symphonique.
C’est méga bien fait, méga bien chanté. Après effectivement, ça ne va pas révolutionner le genre. Mais ce n’est pas le but non plus. Leur but c’est juste de livrer un bon CD de métal symphonique et en ce sens, ils l’ont largement atteint. Que demander de plus ? Les amateurs du style vont fêter Noël avant l’heure. Moi perso, j’adore la voix de Lione donc je ne suis pas déçu.
.
DARIO MOLLO’S CROSSBONES
Rock the Craddle
Label : Frontiers Music
Sortie : 02 décembre 2016
Pour tous ceux qui sont en manque de hard-rock à la Deep Purple, Rainbow et consorts, il vous faut cet album ! Vous allez être en terrain connu, du hard comme on l’aime, puissant et mélodique, de beaux solos de guitare, une superbe voix et des morceaux inspirés.
Bref, tout pour faire le bonheur d’un petit hardos qui ne veut pas vieillir. En plus, il y a un très beau slow… Eh oui, ça se fait toujours ! Ce nouveau CD est une bien bonne surprise.
– Heu, comment chérie, c’est de la musique de vieux ?! – Femme de peu de foi, n’oublies pas que c’est dans les vieux pots qu’on fait le bon hard-rock !
.
WORKHORSE III
Closer to Relevance
Label : Clawhammer
Sortie : 09 décembre 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
En regardant la pochette, j’avoue que j’ai eu un peu peur car premièrement je ne connais pas du tout le groupe et que secondo, d’instinct, j’ai le pressentiment que ça va être violent… voire très violent ! Mais bon, je suis courageux et donc même pas peur et en avant la touche « play ».
Et ? Et bien, j’ai putain de bien fait de passer outre mes doutes car ce power trio de Philadelphie vaut le détour ! Et pourtant, décrire leur musique c’est coton : du hard mélangé avec du punk, de l’énergie à lMotorhead, une fougue à la Hellacopters avec une grosse dose de fucking rock’n’roll !! Putain, ils sont barges, mais qu’est ce que c’est bon !
La reprise de Waysted est terrible et le reste de l’album aussi. Et dire que j’ai failli passer à côté ! J’en suis dingue !!! C’est vraiment trop bon ! En plus, je trouve qu’il y a un petit côté Triumph dans la voix…
Bref, si vous n’avez rien compris, ce n’est pas grave, vos boîtes à miel vont se régaler ! Un CD à mettre absolument dans la lettre au Petit Papa Noël d’urgence ! … Et un coup de coeur limite infarctus pour moi. Enfin un superbe album pour décembre ! Je commençais à désespérer.
.
SHOEILAGER
Veuve Noire
Label : Brennus Music
Sortie : 28 mai 2016
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Allez bande de petits hardos, on ressort sa veste à patches pour accueillir dignement la sortir du dernier Shoeilager « Veuve noire ».
Le groupe de Châlons-en-Champagne nous revient avec, bien-sûr, un album de heavy métal chanté en français dans la grande tradition des Sortilège, Blasphème, H-Bomb.
Et autant buter le suspect de suite, ce « Veuve noire » ne fera pas tâche, loin de là même, dans votre collection ! On est dans du heavy métal de haut-vol avec un putain de chanteur, puissant mais audible, des morceaux qu’on a envie de reprendre en chœur, des harmonies qui n’altèrent pas la puissance et des riffs qui te font bouger les cheveux sans bouger la tête (si, c’est possible !).
Enfin bref, avec « Veuve noire », Shoeilager confirme si besoin en était que la scène heavy métal française doit compter sur eux. Pour ma part, c’est évident. Tellement évident que j’ose à peine dire à quel point je lui mets un coup de cœur à cette « Veuve noire » !!!