Yearly Archives: 2018

VULCAIN au O' Totem https://wtrmag.com/
VULCAIN au O’ Totem

Report et Photos : Ti-Rickou

On m’aurait dit il y a à peu près 35 ans que je reverrai encore VULCAIN en live, je ne l’aurais pas forcément cru. Et j’aurais eu tort car les Maîtres de la Foudre tournent encore et cerise sur le petit cake, ils passent à Lyon ! En plus, ils sont accompagnés par un groupe de Clermont-Ferrand que j’adore et que je vois malheureusement trop peu, LOOKING FOR MEDUSA et pour cette date, ils auront les locaux d’ARCHANGE avec le prolifique MARKUS FORTUNATO à la basse. Bref, une soirée entre avec des potes !

La petite sauterie se passe au O’Totem de Rillieux-la-Pape. Pour y aller et pour se garer, c’est trop top. Bien sûr, je ne peux décidément pas être à la bourre car sinon je vais me faire étriper. Et devinez ? Non, je ne suis pas en retard, je suis même un chouia en avance et du coup je vais en profiter pour faire une interview de VULCAIN. Le truc de dingue c’est que je me suis aperçu que je ne leur en avait encore jamais fait !

VULCAIN au O' Totem avec en première partie ARCHANGE https://wtrmag.com/
ARCHANGE au O’ Totem

J’essaie de ne pas être trop long car j’entends les premières notes qui résonnent. ARCHANGE commence déjà. Je suis bon dans mon timing mais il faut que j’accélère un peu. 

Allez, c’est bon, je n’ai pas loupé grand chose. ARCHANGE n’en est qu’à son premier morceau. En plus, ça tombe bien, je l’aime beaucoup celui-là. Les mauvaises langues pourront dire que de toute façon que je les ai vus en live récemment et que MARKUS FORTUNATO à la basse avec un groupe, c’est pratiquement deux concerts sur trois (lol) mais moi déjà j’adore voir le jouer de la basse. Il a toujours une énergie positive. Il dégage toujours une joie de jouer et d’être là qui sont communicatives et dans le cas d’ARCHANGE, il leur a redonné une seconde jeunesse, c’est clair !

L’avantage de voir les groupes régulièrement c’est qu’on se rend compte de la progression – ou pas d’ailleurs – mais dans le cas d’ARCHANGE, à chaque fois que je les vois, c’est de plus en plus rôdé. La scène pour ça, c’est terriblement efficace. 

On n’a pas parlé de musique. Moi, j’aime bien leur hard-rock mélodique, leurs morceaux, leur petit côté SCORPIONS, la voix de DAN PALLAS le chanteur (la voix, un peu moins le look !… même si ça aussi ça change petit à petit. Allez DAN, sois méchant !). Bref, si on rajoute FRANCISCO PACO PEIRO qui a apporté aussi beaucoup au renouveau du groupe et qui en live se donne à donf’, le résultat est forcément excellent pour un début de soirée.

Le changement de management de ces derniers mois se fait bien sentir et amène enfin le groupe sur une bonne direction. 

VULCAIN au O' Totem avec en première partie LOOKING FOR MEDUSA https://wtrmag.com/
LOOKING FOR MEDUSA au O’ Totem

Allez, petite pause clope et retour dans la salle qui commence à se remplir tranquillement, juste à temps pour l’arrivée de mes copains de LOOKING FOR MEDUSA ! Les lyonnais présents dans la salle vont les découvrir pour la première fois car bizarrement, bien que Clermont ne soit pas si loin de Lyon, la Méduse se fait rare dans cette belle ville.

Et ils ne vont pas être déçus car ils vont en prendre plein les yeux et pleins les oreilles. LOOKING FOR MEDUSA démarre très fort et va maintenir la cadence. Leur prestation scénique live envoie mémé dans les coussins (de Lyon, of course). Ils ont une putain de présence sur scène.

OLIVIER est non seulement un mega chanteur mais il est aussi un pur frontman. Il sait parfaitement prendre le public et l’emmener dans son univers.

Leurs morceaux tabassent la Mère Richard dans ses fourneaux avec leur hard-rock à la fois classique, mélodique et moderne, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et qui n’en sortent plus (n’est-ce pas Mag ?). En plus, les morceaux du nouvel album sont vraiment très bons.

Le groupe ne lâche pas l’affaire et il termine le concert par un cover de nos kangourous préférés. Euh… c’est toujours sur ce genre d’exercice très casse-gueule que j’attends les groupes. Et là, LOOKING FOR MEDUSA fait mieux que de reprendre connement une mélodie et des paroles. OLIVIER, on le voit, il sait ce qu’il chante et il vit vraiment les paroles ! Du coup, ça termine le concert en beauté.  

Mes amis lyonnais ont pris une grosse tarte par LOOKING et beaucoup se précipitent au stand merch’ pour acquérir des albums, se les faire dédicacer et faire des tophos. Voilà, Lyon est une nouvelle base de fan club du groupe. C’est cool, ils vont pouvoir venir plus souvent ! 

Dernière pause de la soirée et c’est l’heure d’accueillir les Maîtres de la Foudre, le trio infernal de Paris, j’ai nommé VULCAIN ! Alors effectivement VULCAIN joue devant un public acquis à sa cause, soit des gens qui les ont vus il y a très longtemps soit des plus jeunes qui ne les ont jamais vus en live et qui veulent s’en prendre plein les oreilles.

Et ils ne vont pas être déçus là non plus car les bougres, ils jouent fort ! En plus, c’est rigolo, la dernière fois qu’ils ont joués à Lyon, c’était à la Halle Tony Garnier en première partie de MOTORHEAD. Oui, je sais, chérie tu y étais !!! Le grand changement dans la set list de ce soir, ce sont les morceaux de leur nouvel album dont un en hommage à LEMMY (eh oui, je suis raccord !), morceau qui se marie très bien avec les morceaux des trois premiers albums de VULCAIN dont on va avoir un florilège ce soir. 

Ils sont très en verve. Même MARC qui a toujours un mot ou une histoire à raconter et qui a décidé que sur les tournées les nuits sont longues et qu’il aimerait bien avoir un peu de compagnie et se fait régulièrement de la pub entre deux morceaux. Quel blagueur ce MARC !!

Bien sûr, on a un rappel et là ils nous expliquent qu’on peut s’arrêter de chanter et qu’ils ne vont pas la faire tout de suite. En fait, ils vont nous en faire une avant. Mais mes copains et moi, on est aux taquets, on attend un morceau en particulier et de toute façon un concert de VULCAIN ne peut pas se terminer sans. Ca y est, ils font monter les musiciens d’ARCHANGE et de LOOKING FOR MEDUSA et ils n’ont même pas le temps de commencer que le public entonne « de Nantes à Montaigu » !!! Eh oui, VULCAIN a fait énormément pour le patrimoine paillard français en reprenant ce morceau qui est devenu un véritable hymne chez les hardos !  

Allez, là c’est bien fini. On va se retrouver tous ensemble au merch’ faire des photos et papoter. Moi je viens d’atterrir d’un voyage dans le passé d’où à l’époque j’étais jeune et beau (maintenant, je suis juste beau !). Hyper-vitesse Doc, retour dans mon home sweet home.   

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VULCAIN au O’ Totem
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THE DEAD DAISIES au CCO https://wtrmag.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Report et Photos by Ti-Rickou

Je viens de m’apercevoir que ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas été voir un concert au CCO. C’est facile, la dernière fois c’était le 21 avril pour le fabuleux Metal Thunder Jackets avec TIGERS OF PAN TANG. J’adore cette salle, tous les concerts que j’y ai vus restent d’excellents souvenirs. Le son y est très bon. C’est une salle où on se sent bien. Seul bémol et de taille, pour se garer dire que c’est la croix et la bannière, c’est un euphémisme !… Ce qui ne m’arrange pas car la première partie ce soir n’est autre que mes copains de BACK ROADS. Et bien sûr je ne veux pas les louper. Donc il va falloir vraiment jouer avec un timing serré.

Heu… là ça vient de se corser sévère. J’ai appris que ces fous furieux de DEAD DAISIES feraient un show acoustique avant BACK ROADS pour les 50 premiers arrivés devant la porte. Là, la pression est très très forte. Hors de question que je loupe ça… Quitte à arriver extrêmement en avance et d’attendre sous la flotte. Même pas grave. Si chérie, même pas grave !

Donc je prévois très large mais, même en prévoyant plus que nécessaire et de loin, j’arrive devant les portes quand les organisateurs sont en train de remettre le précieux sésame (un beau bracelet orange fluo au nom des DEAD DAISIES) au bras des heureux élus. Yes, j’en suis !!!! Même pas le temps de regarder si mes acolytes du webzine sont dans les 50 ou si j’ai d’autres potes, on nous fait déjà entrer dans la salle. Trop top !!

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THE DEAD DAISIES au CCO

Et là au sol, au pied de la scène, il y a une batterie, des guitares et la basse qui sont déjà préparées comme si elles n’attendaient que nous. DEAD DAISIES arrive et au lieu d’aller vers leurs instruments, ils viennent nous voir, nous disent bonjour, serrent des mains, font des bises. Ils sont contents qu’on soient là et prennent du temps avec nous avant de s’installer sur leurs tabourets.

Allez, moment irréel. C’est un putain de concert acoustique privé qu’ils nous font ! Des titres à eux plus des covers. L’ambiance est presque surnaturelle tellement la situation est irréelle. Il y a une ambiance fabuleuse aussi bien parmi les musiciens qui s’éclatent comme des gamins qui font une bonne blague que dans le public présent qui profite à mort du privilège qui lui est accordé. Ayant déjà eu la chance de voir JOHN CORABI dans cet exercice deux fois, je prends encore plus de plaisir à le revoir avec ses copains DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et DEEN CASTRONOVO.

La demi-heure de concert passe à la vitesse de ma mère grand sur une quenelle dans les traboules. La surprise n’est pas finie car ils nous annoncent que aussitôt après ce show acoustique, ils vont faire des photos avec nous, signer des autographes et tout et tout. En plus quand on se dirige vers les personnes qui ont apporté des affiches et des autocollants, ils nous annoncent que c’est gratuit ! Là j’hallucine totalement. Les mecs nous font un concert en plus, nous donnent des goodies, font des photos avec nous et en plus, ils ne veulent pas de thunes !!! Quand tu penses que des groupes avec un CV du quart de ces mecs prennent de 500 à 800 euros pour faire un meet and greet qu’ils viennent faire au forceps, ça me laisse forcément admiratif de ce que sont en train de nous faire les DEAD DAISIES ! Je savais que ces mecs avaient un coeur énorme et une envie de jouer égale, mais là ils continuent à m’épater. C’est ce qui fait, en plus de leurs qualités musicales, la force de ce groupe.

Donc le concert officiel n’a pas encore commencé que je suis déjà monté très haut !

La pause avant le début de BACK ROADS va me permettre (peut être) de redescendre un petit peu. Bon, pas assez pour cacher mon énorme « wouah » aux copains qui débarquent enfin pour le concert et qui me demandent comment c’était. Désolé les gars, là je comprends qu’il y a de quoi se la prendre et se la mordre ! J’ai encore plus la sensation d’avoir été vraiment privilégié.

Allez, la salle s’est bien bien remplie, BACK ROADS arrive sur scène. Ils attaquent d’entrée de jeu fort. SYLVAINE  DESCHAMPS-GARCIA au chant, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES à la guitare, FRANCK MORTREUX à la basse et BILAL HARDY à la batterie prennent leurs repères sur la scène qui, bien qu’elle soit très grande, a été partagée en deux car derrière eux il y a la batterie surélevée des DEAD DAISIES.

Ca ne va pas les perturber trop longtemps car ils ont bien décidé de faire parler la poudre ! Leur hard-rock boogy est un projectile très efficace. Je trouve que BILAL, leur nouveau batteur s’est très vite adapté et s’est vite intégré au groupe.

A la fin du premier morceau une partie de la salle entonne un « joyeux anniversaire » en l’honneur de FABRICE DUTOUR qui fête aujourd’hui ses 18 ans (?!!!!). L’ambiance dans le public est très bonne. Une bonne partie de la salle connait bien sûr les morceaux de BACK ROADS et les apprécie. La salle ne se vide pas pour remplir la zone fumeur et ça, c’est un très bon signe.

Scéniquement BACK ROADS a trouver son point d’équilibre. SYLVAINE fait encore plus le show et l’entente entre les musiciens est palpable. Le son est excellent, les lights sont très belles et moi je suis mega content de les voir en première partie des DEAD DAISIES car ils le méritent vraiment.

Bon, encore une fois, je trouve le temps court mais je suis quand même bien content d’aller prendre l’air car dans la salle blindée à bloc, il fait vraiment très très chaud !

THE DEAD DAISIES au CCO https://wtrmag.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Allez, à peine le temps de se rafraîchir que c’est reparti. La musique est de plus en plus forte, ça veut dire que ça va commencer. C’est ROSE TATTOO qui annonce l’arrivée tonitruante des DEAD DAISIES avec « Midnight Moses ». Alors là ça commence très fort ! Le public est aux taquets, ça chante, il y a une ambiance de dingue. C’est hallucinant !!

Hallucinant aussi les DEAD DAISIES qui jouent comme s’ils faisaient un boeuf dans un bar ou chez l’un d’entre eux en s’éclatant un max, en prenant un pied pas possible sans rien calculer que distiller leur musique. Et effectivement, c’est ça qui fonctionne.

Bon scéniquement, ça donne une pure tuerie. JOHN CORABI ne tient pas en place. Un moment je le cherche, il est avec le batteur derrière la batterie a taper sur les fûts aussi, le moment d’après il joue avec une sorte de maracas, il court à droite, il court à gauche. Bon pas pratique pour les photos mais pour le show, c’est terrible !

DOUG ALDRICH, comme à son habitude, ressent tellement ses rythmiques et ses solos qu’il offre toujours des attitudes hallucinantes. Sa dextérité fait passer toutes les difficultés de l’interprétation pour chose facile. MARCO MENDOZA, lui aussi fidèle à son habitude, s’éclate comme un petit fou. Lui aussi prend des poses, fait des postures mais n’oublie jamais de jeter ses médiators au public, de faire des signes qu’il est raccord avec vous. Un pur bonheur. DAVID LOWY, même s’il est un peu moins démonstratif que ses potes, tient très bien la scène. Lui aussi, son niveau de jeu est tout simplement impressionnant. J’allais oublier DEEN CASTRONOVO que le fait d’être bloqué derrière sa batterie n’handicape nullement. Il fait lui aussi le show et ne loupe pas une occasion de se lever et de participer à la grande fête que les DEAD DAISIES nous donnent.

Musicalement, je ne vais pas vous donner la set list du concert mais on va bien sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums et à des délires musicaux qui consistent à reprendre des débuts de morceaux très connus et d’attaquer tout de suite sur un autre morceau très connu. Là où les DEAD DAISIES sont encore plus forts, c’est qu’ils arrivent à me faire apprécier des morceaux que je n’aime pas forcément faits par leurs auteurs en me les rendant agréables.

THE DEAD DAISIES AU CCO https://wtrmag.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Après, quand ils attaquent « School’s out », c’est sûr que c’est de la folie furieuse. Leur version est méga percutante. la foule reprend évidemment le refrain en choeur. Plus tard dans la soirée, le « Helter skelter » est bien sûr refait à la sauce MOTLEY CRUE (on se demande pourquoi). Cette reprise aussi fracasse tout et emmène tout le monde très loin d’ici.

Bon allez, là ça fait 2h de show, c’est fini. Wouah, putain c’était bon !

Euh… c’est pas fini !!!! Les fous furieux, ils font un rappel ! Après un show acoustique d’une demi-heure, un show de 2h ces mecs nous font un rappel ?!!! Quand je vous dis qu’ils sont barges et qu’ils ont un coeur énorme ! Bon, ceux qui avaient déjà loupé le show acoustique et qui sont partis avant le rappel vont avoir encore plus les boules mais bon, il y a des jours comme ça ! Moi je suis très heureux de me reprendre une louche de DEAD DAISIES, je les écouterais bien jusqu’au bout de la nuit.

Là, c’est fini. Leur stand merch’ est pris d’assaut. Malheureusement, je ne peux pas rester pour re-papoter avec eux. Je me console un petit peu en me disant que je revois JOHN CORABI en acoustique au début de l’année au Rock’n’Eat Live.

La vraie famille du Hard Rock rhônalpin était présente ce soir. J’ai revu des potes que je n’avais pas vu depuis mega longtemps. En plus, les gens sont venus de méga loin (d’Alsace, de Paris, du sud, de la Suisse) et tous sont sortis de la salle mega contents !

Quel putain de soirée ! Je peux le dire tranquillement, je pense que c’est mon concert de l’année !! Une putain d’ambiance. Vraiment DEAD DAISIES est le groupe à ne manquer sous aucun prétexte en live ! Mention spéciale à JOHN CORABI qui nous a interprété un morceau où il se souvenait que les gens le croyaient au fond du trou après son départ des MÖTLEY et qu’il était à nouveau vraiment présent. Les mecs si vous n’étiez pas là, j’espère que ce que vous faisiez valait vraiment le coup car ce genre de concert se compte sur le bout des doigts, même au bout de 35 ans de concerts.

Long live rock ‘n’ roll my friends ! Et un big up à Médiatone pour nous avoir permis ce moment.

PS : dans la salle il y avait aussi deux personnes que j’apprécie qui fêtaient leur anniversaire : un happy birthay à MARY REYNAUD et à TERRY.

THE DEAD DAISIES AU CCO
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THE DEAD DAISIES au CCO
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ABSOLVA au Rock 'n' Eat
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ABSOLVA au Rock ‘n’ Eat

Report et photos : Ti-Rickou

Bon ce soir, c’est destination Lyon et plus précisément le Rock ‘n’ Eat pour voir les Anglais d’ABSOLVA. Et là, je n’ai pas le droit d’être en retard car premièrement il n’y a pas de groupe de première partie et deuxièmement j’y vais avec Jocelyne, la fan absolue d’ABSOLVA. Elle les suit sur l’ensemble de leurs dates en France, en Allemagne et en Suisse,  bref sur toutes les dates dans un rayon raisonnable et parfois même pas du tout raisonnable ! Donc c’est clair, si cause de moi elle loupe ne serait-ce qu’une seconde du concert de ses petits chéris, je suis mort !

Du coup, je prévois une bonne marge pour y aller et me garer. Ben malgré tout ça, on est quand même chaud patate ! Heureusement que je lui ai dit de filer dans la salle dès que je me suis garé car, le temps de papoter avec un copain, ils viennent juste de commencer quand j’arrive ! Mais Joss, elle, a eu le temps de se mettre au premier rang, juste devant CHRIS APPELTON.

ABSOLVA, les préliminaires, ils ne connaissent pas. C’est à donf d’entrée de jeu et leur putain de heavy metal te fait bouger la tête sans faire bouger les orteils. Pour ceux qui ne connaissent ABSOLVA ni d’Adam ni d’Eve, ce sont les anciens membres de FURY UK. Ce sont aussi les musiciens de BLAZE BAYLEY qui à retrouvé avec eux une nouvelle jeunesse. En plus, c’est LUKE APPLETON, le frère de CHRIS qui tient la basse et c’est quand même le bassiste de ICE EARTH !!

Au final, ça donne une machine de guerre de pur heavy metal, une usine à  destruction de nuque des petits hardos. Moi, j’adore ce groupe. La frappe monstrueuse et précise de MARTIN McNEE, le batteur fait la paire avec la basse de LUKE et donne une section rythmique à faire headbanguer le diable en personne ! 

CHRIS APPELTON à la guitare est lui aussi très efficace. Perso, j’adore sa voix. Eh oui, en plus il chante, le bougre !

Les morceaux d’ABSOLVA sont des brûlots taillés pour le live. Je découvre pour la première fois en live les morceaux de leur dernier opus et je peux vous dire qu’ils passent très bien l’épreuve ! Et puis, il faut le dire, les musiciens d’ABSOLVA aiment particulièrement le live et ils le maîtrisent grave ! La joie de jouer se voit sur leurs visages.

Scéniquement, ça dépote sa mère-grand dans les traboules et le public présent (malheureusement pas en nombre suffisant… surtout au vu de la qualité du groupe) est aux taquets.

Je comprends pourquoi il n’y a pas de groupe de première partie, nos copains de Manchester vont nous faire un show de deux heures ! Deux heures qu’on ne voit pas passer et où ABSOLVA démontre, encore une fois, qu’ils sont le présent et le futur du heavy metal, à la fois traditionnel et moderne.

Bon impossible de partir sans papoter avec les musicos qui se prêtent de bonne grâce au jeu des photos et autographes. En plus, beaucoup des gens présents ce soir les ont déjà rencontrés et ça donne un after que perso je vois comme une praline sur une île flottante.  Bref, c’est la dernière touche pour que la soirée soit magique.

Allez, je dis au revoir et merci aux patrons du Rock ‘n’ Eat Live et je récupère Joss qui ne veut pas partir en lui rappelant qu’elle va les revoir dès demain soir en Suisse (quand je vous disais qu’elle était leur fan numéro 1 !). Voilà, encore une fois ABSOLVA a fait un concert énorme. En plus, le son était très bon et les lights parfaites (pour les photos, c’est mega cool) !! J’ai passé une mega soirée comme je les aime. Encore merci au Rock ‘n’ Eat et à toute son équipe !!!

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TRIGGERFINGER au Château Rouge

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemasse (74)

Report by SEB 747 – Photos STEVE*74

Pour le bon poète, novembre rime avec ambre ou antichambre. Alors que pour le mauvais poète, novembre rime avec septembre et décembre. Pour moi, novembre rime avec concert. Ah ben non, ça ne rime pas. Bah, pas bien grave, j’y vais quand même !

Ce soir, c’est TRIGGERFINGER que je vais voir, au Château Rouge  d’Annemasse. Ca fait un bon bout de temps que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle et je suis content d’y retourner. Le chemin est facile d’accès et c’est nickel pour se garer. J’embarque mon pote de concert Steve*74 sur la route et nous voilà partis, frais comme des gardons ! Mais quel est le con qui a foutu du brouillard sur la route ? Non mais sans déconner, faut pas pousser ! En plus, on n’y voit rien du tout avec ces âneries ! Alors, forcément, me connaissant, je prends un chemin de traverse. Même mon GPS vivant (Steve*74) est perdu ! Du coup, il faut faire demi-tour.

C’est pas vrai, on risque de rater la première partie avec ces bêtises ! Bon, une fois le brouillard passé, nous arrivons à bon port. Heureusement, le premier groupe vient juste de commencer. Nous n’avons quasiment rien raté.

BLACK WIDOW’S PROJECT @ le Château Rouge – Annemasse (74)

BLACK WIDOW’S PROJECT joue dans la petite salle devant le bar. Et première constatation, la foule est nombreuse. Il va falloir jouer des coudes pour arriver à se placer correctement pour prendre les photos. Cependant, nous sommes rodés et cela se passe sans problèmes. Arrivés devant la scène, nous constatons un petit vide qui nous permet de nous déplacer de droite à gauche, ce qui, pour prendre les photos, n’est pas négligeable ! 

Mais avant tout, c’est quoi ce projet de veuve noire ? BLACK WIDOW’S PROJECT est un quatuor nous venant de la cité de Calvin à Genève. Il est formé en 2010 par AL CASTRO (chant, guitare) et MATH SINK (batterie). Ils se sont rencontrés sur les bancs d’une école de musique il y a quelques années et ont été rejoints par RAPH DESPAS (basse) et DAVY McFLY (guitare). Leur musique est un rock profond issu d’une fusion entre du grunge, du rock et du stoner.

Je suis tout de suite séduit par leur musique. Ce mélange musical nous expédie dans la tronche une énorme dose d’énergie pure. C’est vraiment bon. Le public se rapproche de la scène à la demande d’AL et headbangue à qui mieux mieux. J’aime bien ce mélange de genres. Le côté stoner prenant le dessus sur le grunge et le rock sur certains titres, et sur d’autres, c’est le contraire.

Nous passons un agréable moment en compagnie de ces musiciens et on en aurait bien repris une goutte. Malheureusement, ils doivent clore leur set. « Cold Snakes » vient clôturer ce set extrêmement bien exécuté. Une belle première partie. Vivement la suite ! 

BLACK BOX REVELATION @ le Château Rouge d’Annemasse (74)

Maintenant, il nous faut nous diriger dans la grande salle. À ma grande surprise, celle-ci se remplit assez vite. Du coup, nous trouvons plus prudent de nous rapprocher rapidement de la scène. La chaleur se fait sentir dans le public.

BLACK BOX REVELATION, venus de Dilbeek, une commune de Belgique située en région flamande dans la Province du Brabant, arrivent sur les planches. La place qui leur est attribuée est relativement petite. DRIES VAN DIJCK le batteur et leader avec JAN PATERNOSTER, le guitariste chanteur, est au milieu de la scène. Il est à moins d’un mètre de nous. Habitués de la scène après avoir foulé celles de nombreux festivals (Sziget, Rock en Seine…), les belges sortent cet automne un 5e album très garage-rock ! Normalement, c’est un duo, mais ce soir, ils sont accompagnés par un autre guitariste aussi claviériste. Pas de bassiste, ce sont les claviers qui prennent le relais.

Dès « Kick The Habit », je suis surpris par cette voix nasillarde que possède JAN. Un genre de timbre à la SMASHING PUMPKINS. Moi, personnellement, je ne suis pas très fan de ce genre de voix… Ce qui n’a pas l’air de déstabiliser mon ami Steve*74. Les titres s’enchaînent, la plupart mid-tempo. Ils nous submergent à chaque fois de mélodies impeccables et immédiatement mémorisables. Cependant, je regrette le quasi abandon de titres rocks furibards. Certes, la musique de nos nouveaux amis belges, qui font l’effort de nous parler en français, est aussi élégante que littéralement suintante de sensualité. Elle puise ses racines dans la beauté crue de leur ville natale. Mais pour moi, cela manque un peu de force.

JAN s’excite un peu avec sa guitare, fait tourner ses riffs, mais ça manque d’énergie. C’est beaucoup trop mou, surtout après la prestation des genevois qui était plus brutale. J’ai essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur mais, malheureusement, je n’ai pas apprécié à sa juste valeur la prestation de ce groupe.

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemasse (74)

Il faut dire aussi que je n’attends qu’une seule chose depuis le début de ce concert : voir les TRIGGERFINGER en live !  J’aime beaucoup ce qu’ils font sur album et je n’ai encore jamais eu l’occasion d’assister à un de leur concert. L’attente n’est pas trop longue. Chouette !

Le drap noir qui recouvrait l’imposante batterie de MARIO GOOSSENS enlevé, nous découvrons le surprenant dessin sur la grosse caisse qui est en parfait accord avec le backdrop. Voyant qu’elle se déplace sur roulettes, nous pensons qu’étant donné la place sur la scène, elle va être mise en retrait. Et bien non ! Curieusement, elle est installée quasiment au bord. Du coup, ils ne vont pas avoir beaucoup de place pour bouger. Bah, en même temps, c’est un trio ; normalement ça devrait le faire.

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)

Euh… Pourquoi ils sont quatre ? Parce qu’en live ça rend mieux ! En tout cas, pas moyen de savoir le nom du quatrième larron.  C’est peut-être un squatteur, qui sait ? Les TRIGGERFINGER, natifs d’Anvers en Belgique sont venus pour nous offrir un grand moment de rock’n’roll, nous annoncent-on sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir ça.

RUBEN BLOCK, le guitariste chanteur de nos amis flamands, au costume bigarré, attaque le show par « Let It Ride » tiré de l’album « All This Dancin’ Around » (2010). Il est à fond les ballons ! Dans son costume trois pièces, il balance ses riffs sur sa voix nasale et rocailleuse à la fois. Boucané et clouté de références séminales, le stoner du déclencheur TRIGGERFINGER écrase de sa lourdeur le Château Rouge dès son premier titre.

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)

La basse de PAUL VAN BRUYSTEGEM alias « MONSIEUR PAUL » fascine autant par ses sons que par le côté massif de son porteur. Mais celui qui fait le plus le show, c’est MARIO. Derrière ses fûts, nous ne voyons que lui. Il harangue la foule en se redressant à chaque moment opportun, allant même jusqu’à tordre une de ses cymbales. Ce type est dingue, complètement frappé (normal pour un batteur) !

« First Taste », datant d’il y a déjà dix ans et qui voit RUBEN pousser dans les aiguës est suivi par « By Absence of the Sun », issu de l’album du même nom. Les morceaux aux riffs irréprochables, aux accords tonitruants, dégagent une énergie furieuse. Mais attention ! Toujours avec classe et efficacité !

« On va jouer une chanson maintenant ! Une chanson assez nouvelle et ancienne, a couple of songs ; des chansons… Je parle franglais en même temps ! », nous explique-t-il avant de jouer « Flesh Tight », tiré de leur tout récent album « Colossus »,  entamé sous les frappes sourdes de MARIO, les ronds de basse de MONSIEUR PAUL et les riffs ultra aigus de RUBEN. 

Le Château Rouge remue bien et participe aux sollicitations du groupe. Un petit apaisement avec « My Baby’s Got a Gun » de l’album « All This Dancin’ Around » voit RUBEN éclairé sous des lumières bleues reprendre la litanie du refrain. C’est excellent. Quel musicien et quelle voix ! Ce morceau totalement hypnotique, voire psychédélique, tient le public en haleine. Incontestablement le meilleur moment du set avec « Colossus » et son refrain mémorable.

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)

MARIO a droit à son solo de batterie, permettant à ses camarades de se reposer. Il nous démontre tout ses talents, frappant ses toms à une vitesse folle. C’est à se demander si une nouvelle paire de bras ne lui a pas poussé entre temps. A la fin de son solo, voilà tous les membres du groupe qui reviennent sur scène, baguettes en mains, à part notre squatteur qui lui a droit aux maracas, frapper sur les fûtS de la batterie en cadence. C’est hyper fun !

« All This Dancing Around » et la reprise de « Fun time » d’IGGY POP viennent terminer ce set. Les musiciens quittent la scène sous les hourras du public. « RUBEN ! RUBEN ! RUBEN ! », scande le public. Et revoilà nos copains flamands qui reviennent sur les planches pour donner le coup de grâce au public en interprétant deux titres de leur premier album éponyme (sorti en 2004).

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemase (74)

Personnellement, j’avoue que depuis « Colossus », je suis plus en retrait. Les morceaux n’ayant pas le même impact. Mais ce n’est pas ce qui nous empêche de passer un généreux moment en présence de ces compositions mélodiques et solidement interprétées. TRIGGERFINGER fini son set par une reprise de RIHANNA, « Man Down ». Les musiciens se regroupent sur le devant de la scène, pour saluer longuement leur public. La messe est dite. Le groupe finit son concert et repart dans ses contrées, sans même un petit coucou à ses fans les plus ardus. 

Qu’à cela ne tienne, nous repartons nous aussi dans nos contrées, non sans avoir salué les BLACK BOX REVELATION au stand de merch’. Et devinez sur quoi nous retombons ? Le brouillard qui s’est de nouveau invité sur la route. Il va falloir qu’on lui parle au grand Monsieur là-haut ! 

TRIGGERFINGER @ le Château Rouge – Annemasse (74)

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ANDY TIMMONS à l’AUDITORIUM

ANDY TIMMONS à l'AUDITORIUM
https://wtrmag.com/
ANDY TIMMONS à l’AUDITORIUM

Report et Photos : TI-RICKOU

Quoi, ANDY TIMMONS fait une tournée européenne et il y a une date en France ?!! Et, frange sur le perf’, c’est à côté de chez moi ! C’est Noël avant l’heure !!! En plus, c’est gratuit, sur résa mais gratos. Il suffit d’appeller MC Music et c’est réservé. Pour le lieu, c’est à l’Auditorium de Peronnas que ça se passe et le son y est trop top.

Heu… je pense qu’il y en a qui se demandent de qui je parle et pourquoi je suis excité comme ma grand-mère devant son premier poulet de Bresse aux morilles et à la crème. ANDY TIMMONS, c’est un putain de guitariste, ambassadeur Ibanez (sponsor du concert avec Mc Music), et pour moi – et un certain nombre de petits hardos, c’est le guitariste de DANGER DANGER. Of course !!

Bon, c’est tellement pas loin de ma base que j’ai failli être en retard, René, ne rigoles pas, j’ai bien dit « failli ». En fait, j’arrive juste à temps. Tout le monde est entré dans l’auditorium et ils sont bien assis. Moi, j’ai ma place devant qui est réservée par les copains, trop top ! Ca tombe bien, c’est presque full ce soir. Les musiciens – guitaristes en tête – ont fait le déplacement. De très très loin pour certains, one shot oblige.

Tiens, je viens de me rendre compte que je ne sais pas ce qui m’attend : clinic ou concert ? Déjà, ANDY est tout seul donc je pense qu’il va faire ce qu’on appelle une clinic, c’est-à-dire nous faire voir sa technique sur différents morceaux et sur des styles de musique différents aussi.

Ben voilà, c’est ce qu’il fait… en plus de répondre aux questions du public !  C’est du tout instrumental ce soir.

Putain, quel guitariste ! J’hallucine ! Bon, je dois avouer que je suis moins fan quand il nous fait les BEATLES et beaucoup plus quand il interprète du JEFF BECK. De toute façon, quel que soit le morceau, ça dépote son poulet  de l’Ain de mère-grand dans le Bresse Bleu. Même les non-guitaristes y trouvent leur compte. Rires garantis car il papote grave entre les morceaux et qu’il fait participer le public… et le traducteur !

Le temps passe mega trop vite. Un petit bémol pour ma part, on n’a droit à aucun titre de DANGER DANGER ce soir, snifff !!!

Allez, c’est fini. Il signe ses CDs solos, fait des photos avec ses fans, papote avec tout le monde.  Quand je lui amène un DANGER DANGER à signer, il s’éclate et montre à tout le monde comme il était jeune et le look qu’il avait à l’époque. Je papote deux secondes de DANGER DANGER avec lui, une petite photo et c’est fini, re-sniff. 

C’était trop bien !!!!!! Merci à Ibanez et à MC Music qui en plus de la soirée free nous avait préparés des petits fours salés avec des boissons. Heu les gars, vous recommencez quand vous voulez !!!

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