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Commentaires fermés sur HAMMER KING, König und Kaiser
Chronique By TI RICKOU
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HAMMER KING – König und Kaiser
Label : Napalm Records
Sortie : 22 mars 2024
La magnifique pochette de ce nouvel album d’HAMMER KING donne le ton : le marteau roi va nous botter le cul avec son Heavy Power Metal des familles.
Alors, il y en a qui déteste le style – je ne nommerais personne – et il y a les autres, les vrais, les True Heavy Power metalheads. Le pouvoir au Metal et au marteau. Accroche-toi à ton trône, HAMMER KING arrive, et pas pour un simple conte car ça va bastonner grave ! Alors oui, on a tous les éléments du style, mais c’est mega bien fait. Tout ce que j’aime, mélodie, puissance, solos de guitare tueurs et la voix qui matche grave avec tout ça. Perso, je suis vachement client et quand je vois le potentiel en live de ces morceaux, je pense que ça va être une pure tuerie.
Fans de MANOWAR, de nouveaux guerriers ont repris le flambeau – heu, le marteau – et eux, ils ne fuient pas la bataille. Allez 3 pics !!! Heu chérie, le marteau de THOR ne sert pas à planter des clous !!!!
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Commentaires fermés sur ALESTORM, Voyage of the Dead Marauder
Chronique By TI RICKOU
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ALESTORM – Voyage of the Dead Marauder
Label :Napalm Records
Sortie : 22 Mars 2024
Tu es fan de Metal Pirate ? Ca tombe mega bien car je t’annonce une très bonne nouvelle, moussaillon : le retour des maîtres du genre, ALESTORM ! Alors rien qu’avec la pochette, tu es déjà dans le thème : du Metal Pirate joyeux. On y fête la victoire dans les tavernes avec des filles de joie et on finit la soirée dans les geôles du roi après une bagarre mémorable avec ses soldats. Bon, on fait aussi le mur pour lever les voiles vers d’autres aventures, quand même ! Heu, comment ça, je pars loin ? Ah, je ne vous ai pas parlé de musique ?
Bah, c’est du putain d’ALESTORM qui donne envie de chanter et faire la fête avec eux. Voilà. Cet album est un mega antidépresseur à écouter à donf’ quand tu es bloqué 3 heures par des tracteurs ! Allez, hauts les cœurs et vive ALESTORM ! Rien à jeter sur cet album alors forcement 4 pics. Je n’y apporterais qu’un seul bémol, c’est un EP, donc 5 titres seulement ! C’est trop court, j’en reveux, moi, du « c’est bon » !!
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Commentaires fermés sur CRUZH, The Jungle Revolution
Chronique By TI RICKOU
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CRUZH – The Jungle Revolution
Label : Frontiers Music
Sortie : 22 mars 2024
C’est avec un immense plaisir que je retrouve les glams rockers Suédois de CRUZH pour un nouvel album intitulé : « The Jungle Revolution ». Déjà, j’adore la pochette qui est carrément raccord avec le titre. C’est classe et ça donne envie d’avoir le son.
Alors c’est partie, j’appuie sur la touche play ! Bien-sûr, pas de surprise, on est dans du Glam Sleaze classieux et énergique. L’album est mega bien produit, il y a un mega son, et surtout les compos sont inspirées et bigrement efficaces. Ce « The Jungle Revolution » est une pure pépite du genre ! Les refrains te restent en tête et tu as envie de les chanter à tue-tête.
Waouh, quelle tuerie cet album ! Tout ce que j’adore. Je ne peux pas dire mon morceau préféré, je les aime tous, chacun des 11 titres.
Les copains fans du style, foncez sur cet album les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes. Allez forcément 4 pics !!! Vive la Suède et vive CRUZH !!
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Commentaires fermés sur THORNBRIDGE, Daydream Illusion
Chronique By TI RICKOU
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THORNBRIDGE – Daydream Illusion
Label : Massacre Records
Sortie : 22 mars 2024
Alors déjà j’aime bien la cover de ce disque de THORNBRIDGE avec un carrousel et un clown. J’ai hâte de découvrir leur musique. On est dans du Power Metal Mélodique. C’est bien fait, la voix, les chœurs, la construction des morceaux, la prod’, le son… Rien à redire, c’est bon.
Et c’est peut-être là le problème. Oui, tout ça est vrai mais est-ce que dans deux mois je vais avoir envie de me repasser ce « Daydream Illusion » ? Pas forcément. Les amateurs du style ne devraient pas être déçus parce que ça reste un bon album, mais un bon album auquel il me manque un petit truc pour pouvoir l’adorer. Enfin, THORNBRIDGE reste un groupe à suivre et, en toute honnêteté, je ne peux pas lui mettre moins de 3 pics.
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Commentaires fermés sur GANAFOUL au Brin de Zinc
Samedi 1er mars 2024 à Barberaz
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
En ce premier jour de Mars, il reste exactement 304 jours avant la fin de l’année. Alors forcément, il est plus que temps de faire des concerts. Ce soir, c’est de nouveau au Brin de Zinc de Barberaz, où mon copain de concert et votre serviteur, nous rendons. Mais quel groupe allons-nous voir ? Si vous avez fait l’impasse sur le titre de ce report, ce sont les Lyonnais de GANAFOUL, un groupe de Hard-Rock venu de Givors qui a connu ses heures de gloire entre 1978 et 1983. Personnellement, contrairement à mon copain Steve*74, et au rédac’ chef qui les as vus récemment, je ne connais que de nom. J’en ai entendu parler pendant des années, sans jamais avoir vraiment écouté. Alors, pour moi ce soir, ce sera une première !
Nous partons tranquillement, en duo, direction Barberaz pour une future soirée qui s’annonce très bonne malgré une petite bruine très persistante. A peine le temps de faire coucou à Thomas, le patron du BDZ, que je me rends compte qu’une nouvelle fois, il y a foule ce soir. C’est une bonne chose pour un groupe qui s’appelle GANAFOUL, vous ne trouvez pas ? Mdr. Ce soir, le public est plutôt vintage. Et, pour une fois, malgré mon demi-siècle bien tassé, j’ai l’impression d’être l’un des plus jeunes et mon copain Steve*74 n’est, pour une fois, pas un des plus anciens. Etonnant, non ?
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
Constitué de JACK BON, EDOUARD “DOUDOU” GONZALES aux guitares, YVES « ROTACHE » ROTACHER, batteur et fondateur et LUC BLACKSTONE (bassiste des BUZZMEN), GANAFOUL – qui signifie « comme un fou » en patois givordin – propose un rock dur mâtiné de blues qu’ils ont baptisé le « sider-rock ». Tout un programme.
Le temps de papoter avec les copains, le temps passe et le Brin de Zinc se remplit de plus en plus. C’est hyper cool, je n’aurais pas pensé qu’autant de gens de cette génération soient venus de toute la région pour voir nos copains Givordins ! Bon après, étant donné la réputation du groupe, ce n’est pas étonnant. Je retrouve même des copains que je n’ai pas vus depuis une éternité. La première chose que je remarque c’est l’imposant kit de la batterie qui comporte deux gros tom basses, ce qui n’est pas vraiment courant. J’ai l’impression qu’il prend même toute la scène, laissant peu de place aux musiciens. Mais évidemment, ce n’est que mon sentiment et il est ce qu’il est…
Il est 21h10 quand les musiciens investissent la scène. Ils règlent une dernière fois leurs instruments et vont attaquer leur show. “Il y a du monde dans ce troc-là ?”, demande tout sourire JACK en se tournant devant le micro. “Tout le monde est là ? On est vieux, faut prendre soin des autres”, continue-t-il. “C’est bon ? Ok, c’est parti ! ”. Et le set commence avec le très bluesy “Free Tomorrow”.
Dès ce premier titre, me voilà embarquer dans le boogie rock des Givordins. Je suis surpris, m’attendant à un groupe de vieux croûtons impassibles, trop anciens pour se bouger, mais non, absolument pas. Ils prennent un plaisir fou à être sur scène et JACK adore plaisanter. Il se moque de ses musiciens qui prennent le temps de boire un coup (du Château la Pompe). Il faut dire que, dans le public, serrés les uns contre les autres, et sur scène il fait déjà très chaud.
“After All Those Days” continue sur sa lancée et ravit les fans qui n’hésitent pas à danser sur la musique des Lyonnais. “On va vous jouer “Roll On”, un titre sur le premier album. Ok pour Roll On ?”, demande JACK en se retournant vers ROTACHE et ses camarades. Pour la première fois, GANAFOUL fait participer le public en le faisant taper des mains. “Super ! Merci !”, nous dit JACK à la fin du morceau, visiblement heureux de jouer ce soir.
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
Je remarque qu’un cahier qui semble contenir les paroles est posé sur le sol. Cependant, alors qu’on serait en droit de se demander comment un chanteur peut avoir besoin de se rappeler des textes qu’il a probablement écrits, je pense, après l’avoir bien observé, qu’il l’utilise plus comme un aide-mémoire, étant donné qu’il ne le regarde quasiment pas. Rappelez-vous tout de même que JACK a quand même quelques années au compteur.
Lorsque “Full spread ahead”, le morceau suivant est joué, le public se met à taper des mains spontanément. Il faut dire que le titre est super entraînant, sur fond de boogie rock. “Vous avez la pêche !”, nous dit JACK à la fin du morceau. “C’est le bon air des montagnes”, rigole-t-il. Et on continue l’aventure avec une nouvelle fois un morceau ultra boogie “Nothing mor”, en enchaînant sans temps mort sur “Let me burn”. Et là, je me rends compte que j’aurais aimé les avoir vus dans leur prime jeunesse. Non pas que je n’apprécie pas, bien au contraire, j’adore même. Le seul regret, c’est que j’aurais aussi aimé les voir avant. Mais que voulez-vous, j’étais trop jeune à l’époque !
“Vous passez un bon moment ?”, nous demande une fois de plus le chanteur en levant le pouce. “Celle-ci s’appelle Sometimes”. C’est une belle balade en mode blues qui, au fur et à mesure, accélère avec un refrain à tomber par terre “Go oh oh oh I’m on my way”.
ROTACHE tient le rythme avec son énorme set de batterie et reprend les chœurs avec son micro HF. Il se lève à chaque fin de titre et lui aussi est toujours souriant. LUC BLACKSTONE fait ronronner sa basse avec ses doigts, pendant que DOUDOU sort des riffs de folie, complétant la rythmique de JACK.
GANAFOUL prend du bon temps à jouer leur musique et ça se voit avec les sourires immenses qui se lisent sur les visages des musiciens. Les titres déboulent les uns derrière les autres dans le Brin de Zinc. « I’ve got it bad » est aussitôt suivi du très remuant “Far from town” qui voit les deux guitaristes se lancer dans un duel de guitare mémorable. Puis, c’est la première reprise de la soirée : “Breakin’ Down”. “Un petit blues de ROBERT JOHNSON qu’on a réarrangé à la sauce GANAFOUL”, dixit JACK.
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
Le sentiment que le groupe joue comme s’il devait jouer le dernier concert de sa vie ne me quitte plus. Moi qui, au départ, était sceptique, je suis carrément à fond. Ma tête bouge toute seule aux rythmes des musiciens et mes membres ne s’arrêtent pas non plus. C’est complètement fou. Je sens une grosse influence STATUS QUO, groupe qui était à son apogée lors la formation du groupe.
Et on persévère avec une seconde reprise, “I don’t wanna see your face again” de ANGEL CITY, un groupe australien que j’adore. Alors que le groupe demande de l’eau depuis tout à l’heure, celui-ci fait passer les bouteilles du public au bar et du bar au public. “Merci pour l’eau et pour la chaîne humaine”, nous dit JACK, une fois les gourdes remplies.
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
“Live peace and rock ‘n’ roll” voit GANAFOUL faire chanter le refrain par le public. “Bon on peut chanter un truc plus cool ?”, demande JACK à ses musiciens. “Tryin so hard to play”, continue-t-il, “c’est un peu le “ride-on” de GANAFOUL”. Mais quel fabuleux titre ! Je comprends mieux l’affirmation du chanteur. “Low down insight, c’est plus rapide messieurs, accrochez-vous !”. Et de nouveau, on prend une bonne petite claque en travers du visage. “I’m a Backstreet boy” et “On a saturday night” font vibrer le public.
“Bon ben, on va y aller, dans un ou deux morceaux. Merci d’être venus, ça nous encourage”, annonce le chanteur. “J’en reconnais quelques-uns que je n’ai pas vus depuis 40 ans. C’est bien, vous n’avez pas changé.”, plaisante-t-il avant de présenter ses musiciens. C’est Luc qui se charge de présenter jack. “Vous en voulez une autre ?”, demande le chanteur guitariste. Le public répond par l’affirmative, forcément. “Z’avez pas de maison ?”, interpelle LUC BLACKSTONE en souriant. JACK reprend la parole alors qu’ils sont toujours sur scène “Bon, keskon fait ? On s’cass ? Bon ben, on va faire comme si on était partis et que vous nous avez rappelés”, rigole-t-il avant d’expliquer le dernier titre, “Zone Interdite” qui date du début du groupe avant qu’il n’intègre GANAFOUL.
“Bon ben, rentrez bien chez vous et achetez un petit disque avant de partir !”, nous dit JACK à la fin du morceau. Cependant, comme très souvent au Brin de Zinc, le public ne veut pas laisser partir le groupe. “Bon Ok, on vous en fait une dernière !”. Et c’est avec l’excellent “Saturday Night”, un titre très bien trouvé pour un samedi, que sans être descendu de scène, GANAFOUL plie le match. “Ça a été un plaisir de jouer pour vous. Merci !!”, nous dit JACK, non sans ajouter une dernière petite blague. “Bon dimanche ! Demain, c’est la messe, on n’hésite pas.”.
Mais quelle baffe je viens de prendre ! J’avais une énorme appréhension avant ce concert, cependant, c’est bien connu, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Une fois le set terminé, le groupe se balade dans le Brin de Zinc et discute avec les fans et leurs anciens copains, se remémorant avec nostalgie leurs aventures et les concerts passés. Ils nous remercient même chaleureusement d’être venus les voir. Après avoir bien papoté avec les membres, il est temps pour notre duo de rentrer chez nous en remerciant, nous aussi, le groupe pour leur prestation.
GANAFOUL est un grand groupe qu’il ne faut pas rater si vous aimez le boogie rock de la fin des années 70, début des années 80.
GANAFOUL @ le Brin de Zinc
Et, une fois de plus, un grand merci à Thomas pour ce concert !