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Commentaires fermés sur CAREGAH, Osmium
Chronique By TI RICKOU
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CAREGAH – Osmium
Label : Rock Of Angels Records
Sortie : 30 mai 2025
En course pour l’album de l’année !
Euh, là j’hésite. La pochette me fait un peu peur car ça pourrait être du Black Metal ou du Death… Bref, un truc horrible pour mes petites oreilles de petit hardos.
Allez, même pas peur, j’appuie sur play ! Et j’ai bien fait car les Suédois de CAREGAH font dans le Sludge / Groove Metal. Alors bien sûr, la voix est bien rauque mais, heureusement pour moi, audible. Et elle matche grave avec le son. Le groupe nous balance une rythmique de plomb très efficace et crée une ambiance bien lourde.
Les morceaux sont des tueries ! Putain, ça faisait un bail que je n’avais pas kiffer autant un album dans ce style. C’est mélodique, puissant, envoûtant. Bref, une pépite !
Même la ballade « Tombstone » est sublime ; la voix se fait chaude et envoûtante.
C’est une très, très bonne surprise que cet album de CAREGAH. Il devrait plaire aux fans de BLACK LABEL SOCIETY, PANTERA, etc. Et c’est 5 pics ! Je pense qu’il va tourner souvent sur ma platine cet « Osmium ». En tout cas, c’est un mega coup de cœur qui mérite bien cette notation.
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Commentaires fermés sur THE SPEAKER WARS, The Speaker Wars
Chronique By TI RICKOU
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THE SPEAKER WARS – The Speaker Wars
Label : Frontiers Music
Sortie : 30 mai 2025
THE SPEAKER WARS est le nouveau groupe de STAN LYNCH, batteur et fondateur de TOM PETTY AND THE HEARTBREAKERS. Pour THE SPEAKER WARS, c’est JON CHRISTOPHER DAVIS qui a le poste de chanteur.
Et musicalement, allez-vous me dire avec raison ? Bah, on va dire que c’est du Rock, Blues, et que ce n’est pas trop éloigné des HEARTBREAKERS. On a une voix plus grave, plus blues aussi.
Alors pourquoi je le chronique cet album ? Mais tout simplement parce que je suis ouvert sur le Blues Rock quand c’est bien joué, bien fait et pas chiant. « Chérie, arrête de rigoler, je sais que pour toi le Blues, c’est forcément chiant (sniff) ».
Bon OK, il y a quand même beaucoup de ballades. Même belles, c’est quand même des ballades ! Et trop de ballades tuent la ballade. En plus maintenant, j’ai le bourdon (non, pas le bourbon, bananes !)… 2 pics.
P.S. : attention, écoute déconseillée au volant, risque de somnolence élevée.
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Commentaires fermés sur LUDOVAL FEST 2025
Samedi 10 mai 2025 – Lieu privé et secretdans la Drôme
Les concerts me manquent grave. En plus, les reports de concerts venant des autres rédacteurs et les demandes d’accred’ qui s’accumulent pour WTR MAG accentuent méchamment mon envie de live. Euh, c’est quoi cette date de WHISKY OF BLOOD à 20 minutes de chez moi ? J’enclenche direct le mode recherche et je découvre que c’est un concert privé. Comme j’ai un copain qui habite dans la même ville que le lieu du fest, je lui laisse un petit message, au cas où… Et bingo, ce sont des potes à lui qui organisent l’évènement et il peut nous faire inviter. Les Dieux du Hard Rock sont puissants et on est nombreux, yes !!! Quelques temps après, je reçois un message de SWINDLER, le bassiste de WHISKY OF BLOOD, qui me dit : « On ne passe pas loin de chez toi et je peux vous inviter. ». Mega cool mais on vient déjà, lol.
Report By TI RICKOU – Photos : L’ALIEN
Pour le topo, ça se passe en plein air chez des particuliers, on amène des trucs à manger et eux ils percent les fûts de houblon. Mais quelle putain de bonne idée ! Seule inconnue : la météo. Vu qu’elle est plutôt capricieuse cette année, je reste sur mes gardes.
Jour J, la météo est clémente, mon état de santé est bon et en plus on a eu la visite surprise de Hi’Twist. On le retient pour qu’il vienne avec nous plutôt que d’aller voir des tribute bands dans le sud. Nickel, en plus ça me fait un joker pour conduire si je suis trop fatigué. Et on the road again pour le Ludoval Fest ! On ne se perd que deux fois, même si on se retrouve un moment au milieu d’une cour de ferme. Quand on finit par arriver, je découvre que le fest est en pleine campagne dans une grande propriété.
WHISKY OF BLOOD – LUDOVAL FEST 2025
Tout a été super bien conçu : il y a le ravitaillement à l’abri sous des tentes et une scène sur le côté. Scène où d’ailleurs il y a un groupe avec une chanteuse qui se produit. C’est du Ska et c’est en espagnol. Le groupe s’appelle les MEN IN SKA. Ce n’est pas mon truc mais c’est bien fait, très festif et convivial à mort. Le mot convivial correspond bien à l’ambiance, que ce soit avec les orgas où avec les gens présents, je me sens tout de suite bien. Je suis mega content de retrouver les WHISKY OF BLOOD. En plus, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de LORD WHISKY, le chanteur. Happy birthday mon pote ! Dîtes, vous ne me feriez pas une petite interview tout de suite car je sens que si on attend trop, ça va être compliqué ?!
L’interview faite, je retourne vers la scène mais d’abord petit arrêt au ravitaillement où il y a plein de super trucs à manger. C’est chouette, les gens ont bien joué le jeu. Encore une fois, c’est mega top et convivial. En discutant, j’apprends que j’ai raté trois groupes donc CAME, groupe de Metal Fusion que j’avais découvert en première partie de HEADCHARGER et des MERCURY RIOTS. Oups, ma fille et ma femme avaient bien aimé… du coup, je sens que je vais me faire engueuler !
L’heure avance et c’est maintenant au tour de l’avant-dernier groupe de monter sur scène. EMBER DRIVEest un groupe de Rock alternatif avec une chanteuse. Ils viennent de la région parisienne et l’un des membres est le frère de Ludo, le Ludo du Ludoval Fest. Le groupe a pas mal de dates à son actif et des belles premières parties.
Allez, c’est parti ! Bon, assez doucement. Sur le coup, je me dis que ça va être long. Mais non, Emilie, la chanteuse guitariste ne fait que prendre tranquillement ses marques pour rapidement monter dans les tours. Sa voix est claire, à la fois douce et puissante et matche avec la musique.
Ce n’est pas du Rock joyeux mais bien du bon Rock alternatif pas si éloigné que ça du Metal. La chanteuse a un putain de charisme et une putain d’énergie et ses acolytes sont à la hauteur. Ca bouge, c’est sympa. Après, même si c’est bien joué et bien fait, et que je passe un agréable moment, ce n’est évidemment pas ma tasse de houblon préférée. En tout cas, je ne regrette pas de les avoir découvert en live.
Entre temps, une surprise nous arrive en la personne de Yves CAMPION, le bassiste de NIGHTMARE et le boss de METALLIAN. Il a fait la route depuis Grenoble pour venir souhaiter in vivo l’anniversaire de LORD WHISKY ! C’est carrément mega cool de lui avoir fait cette surprise !
Bon, la température extérieure a baissé mais la température intérieure, elle, a monté d’un gros cran. Malgré l’horaire tardif, il y a encore pas mal de monde pour le début du set de nos amis grenoblois. Tiens, ça va être la première fois que je les vois avec leur nouveau batteur…
Et d’entrée de jeu, on sait que là, ça va être Rock n’Roll. On va avoir droit à un set à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Même si ça dérape, ce n’est pas grave, c’est les WHISKY OF BLOOD. Pas de calcul, pas de filet de sécurité, ils sont Rock n’Roll et ils l’assument.
Les copains enchaînent les titres des différents albums et s’éclatent grave. PHIL THE ANIMAL le guitariste interagit beaucoup avec LORD WHISKY et SWINDLER et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Eux aussi sont là pour s’amuser et, comme dans ce genre de truc il ne faut pas les pousser trop longtemps, ils y vont à fond.
A la fin du set, ils font monter les gens sur scène pour chanter avec eux et faire la fête. Val, du LudoVal Fest vient en renfort pour faire les chœurs et nous passons un moment vraiment sympa. Tiens, je viens de retrouver Hi’Twist, il est lui-aussi monté sur scène, Visiblement, il ne regrette pas ses tribute bands, lui ! LORD WHISKY a du mal à s’arrêter et il improvise un titre en mode « gnagnagna » très Punk n’Roll, assisté par un PHIL THE ANIMAL qui n’en demandait pas tant. Quand je vous disais qu’il ne fallait pas les pousser longtemps ces gars-là !
WHISKY OF BLOOD
Quelle fin de soirée ! On est trop bien. Tout a été top et les gens ont été mega cool. C’est vraiment une superbe idée de Ludo et Val qui outre le fait d’être vraiment sympas sont des mega organisateurs. En plus, ils ont réussi à ce que la soirée ne finisse pas avec la gendarmerie en tenant leur promesse horaire (malgré les efforts de quelques voisins grognons, des fans de JUL probablement sinon ils auraient été des nôtres vu qu’ils ont été invités).
Je discute un bon moment avec Arno le bassiste d’EMBER DRIVE, c’est un gars vraiment sympa qui m’explique que tous les membres du groupe font de la musique en premier lieu pour le plaisir, même s’il est content (on le serait à moins) que ça décolle depuis quelques temps. Perso, je le leur souhaite. Allez, il est temps de regagner nos pénates mais j’ai un petit problème : où est encore passé Hi’Twist ????
P.S. : un grand merci à Ludo, à Val et à Lolo. Ca a été un grand plaisir de revoir Yves CAMPION et les copains de WHISKY OF BLOOD. Bon, Ludo et val, on se revoie l’année prochaine j’espère car du live comme ça, j’en reveux, moi !!! Long Live Rock n’Roll les amis !
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Commentaires fermés sur RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
Vendredi 09 mai 2025 à Barberaz (73)
Chouette, c’est la fin de la semaine et déjà un nouveau concert en perspective ! Ce soir, c’est en couple que je me rends chez mes voisins savoyards, mon copain Steve*74 ayant décidé de me laisser partager un nouveau concert seul avec ma chère et tendre. Alors que le temps a été instable toute la journée, c’est sous un soleil radieux et un petit 18 degrés que nous partons en direction de Barberaz dans mon antre préféré, le Brin de Zinc.
Mais en mai fait ce qu’il te plaît, comme le dit le proverbe et le temps a décidé de nous prendre au mot. Nous arrivons ainsi sous un joli crachin et une perte de cinq degrés. Mais remboursez !!! Ah non c’est vrai, j’ai une accred’…
Report by SEB 747 – Photos : SEB 747 et NATH
En plus, c’est un concert que je veux absolument faire et qui a été reporté cet hiver. Un proverbe gascon dit ceci : “Petite pluie de mai fait plaisir à tout le monde”. Ouais ben moi, ça ne me fait pas plaisir. Et puis en plus, le groupe de ce soir n’est pas gascon, mais héraultais.
Enfin bref, passons. C’est donc légèrement mouillés par un petit crachin qui avait bien caché son jeu que nous arrivons devant les portes. Là, on nous annonce que le concert est full. Pas trop le temps de discuter avec les copains, il y a une foule bien compacte et il faut arriver à trouver de la place devant les planches. Evidemment, ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace et donc nous arrivons à nous faire une petite place.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
Une première remarque me vient à l’esprit : les RED BEANS AND PEPPER SAUCE, le groupe que je vais voir ce soir est composé de cinq membres et étant donné la taille de la scène, je pense qu’ils vont être serrés. D’autant plus que je constate qu’un gros clavier sur le côté droit laisse peu de place. On devine déjà l’emplacement des musiciens. Quand on regarde en face de la scène, trois guitares sont exposées sur la gauche et une basse à droite cachée derrière l’énorme clavier. Il y a même un gong sur le kit de batterie. Une telle configuration est-elle le signe d’un gros groupe ? Du moins, elle en a l’apparence.
Devant les planches, il y a peu de connaissances. Certains copains sont là, mais les piliers habituels du Brin de Zinc sont un peu plus en retrait ou absents. En attendant, des classiques de Blues sont diffusés dans le Brin de Zinc afin de faire patienter les nombreux spectateurs. Ai-je besoin de vous rappeler que le concert affiche complet ? Comme chanterait un certain Patrick S. “Ah, qu’est-ce qu’on est serrés au fond de cette boîte !!”.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
21h et beaucoup de poussières plus tard, le groupe monte enfin sur scène. Le public commençait à s’impatienter et certains spectateurs semblent chaud comme la braise. “Bonsoir à tous ! Il y a du monde ce soir”, annonce tout sourire JESSYKA AKE, la chanteuse pendant que LAURENT GALICHON à la guitare, SERGE AUZIER derrière ses claviers, PIERRE CORDIER le bassiste, et NIKO SARRAN, le batteur, s’installent à leur place. “Avant tout, nous aimerions dédiés ce show à Cédric un ami proche”, nous dit la chanteuse en levant les yeux au ciel. Voilà qui plombe un peu l’ambiance avant le premier titre.
Cependant, dès les premiers accords de “The Shadows”, nous sommes tout de suite mis dans le bain. Le groupe n’est pas venu se lamenter et frappe fort d’entrée de set avec son Blues Rock teinté de Hard Rock 70’s bien rentre-dedans, comme si LED ZEPPELIN et DEEP PURPLE avaient fusionné.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
Les points sur les I, les Haricots Rouges nous les mettent dès le second morceau, “Gonna Dance” où JESSYKA demande déjà au public de mettre toutes les mains en l’air. C’est complètement dingue comme ambiance. JESSYCA est une vraie frontwoman. Elle danse tout le temps et sourit en permanence. Elle vit sa musique et semble prendre un pied monumental sur scène. Et que dire des autres musiciens ? PIERRE est la force tranquille du groupe, en retrait (forcément étant donné la place) mais toujours en groove et en rondeur. NIKO est un batteur incroyable, il a une touche unique et créative qui impressionne. SERGE quant à lui nous sort des accords incroyables et a une façon de jouer très particulière, faisant passer régulièrement la paume de ses mains sur les touches.
Cependant, outre JESSYCA et son timbre groovy, celui qui m’impressionne c’est bien LAURENT qui, même s’il ne bouge pas énormément, laissant la place à sa chanteuse, fait pleurer sa guitare en produisant des riffs tranchants dans le vif. Le Blues Rock pimenté de Soul et de Funk des Occitans est absolument génial et j’adore leur musique. D’autant plus que cette fois-ci, les lumières sont au top et le son est nickel.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
Un riff dévastateur, une nouvelle fois de LAURENT, sur un chant hanté de JESSYCA et nous voilà avec “Same Old Story”. Le public est de nouveau sollicité et frappe des mains sur “Gone In the Sand” qui s’enchaîne avec “I’m Done”. JESSYCA est toujours au top et n’a toujours pas baissé son niveau d’énergie. Lorsqu’elle ne chante pas, elle danse et joue avec LAURENT qui enchaîne les solos. Ce cocktail bouillonnant de Rock, de Blues et de Groove qui embrase la scène est totalement enivrant. Je n’en perds pas une goutte.
Ce qu’il y a de génial avec les RED BEANS AND PEPPER SAUCE, c’est que chaque titre est un brûlot de Classic Rock fusionné avec de la Soul. De “Another One” et son solo inspiré par ZAPPA, en passant par « Show Me Your Love” et son chant nuancé puis par “Another Way”, les morceaux défilent et continuent à cogner sévère tout en restant sexy. Et notamment avec le sublime “Woman” que la chanteuse dédicace à toutes les femmes dans la salle.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
JESSYCA disparaît de la scène juste après ce morceau, laissant ses camarades attaquer un instrumental légèrement psychédélique qui fait la part belle à la batterie et aux claviers. C’est à cet instant qu’on découvre l’étendue du niveau technique des musiciens. Sur la fin du titre, LAURENT rejoint musicalement ses camarades pour nous interpréter un petit “Eruption”, d’un certain EDDIE V.H. légèrement dissonant, comme me le dira un spectateur. Cependant comment blâmer LAURENT, lorsqu’il s’attaque à un tel monument quand on sait que, pour ceux qui ont eu la chance de voir VAN HALEN en live, ce qui n’est pas mon cas, le légendaire guitariste n’était pas non plus toujours au summum.
Lorsque JESSYCA remonte sur scène, le groupe tout entier finit par un “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN de toute beauté. A partir de cet instant, je commence à perdre le fil. Je suis tellement dans l’ambiance que j’en oublie presque de prendre des photos. Les morceaux qui défilent sentent incontestablement le Groove et le Funk, mais ont un parfum bien Rock. Le groupe héraultais n’hésite pas à lâcher les chevaux – et les cheveux aussi, laissant apparaître la très longue crinière brune de la belle et douce JESSYCA – avec le très Rock et féroce “What Happens In Vegas” qui semble mélanger le son d’URIAH HEEP et de LYNYRD SKYNYRD. Celui-ci a été précédé de l’épicé Southern Rock, “Hel”.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
On frôle parfois le Stoner, parfois le Funk tout en restant Blues et je reste coi devant cette indiscutable facilité musicale, telle une bonne vieille confiture maison diablement addictive. “My Holy Guest”, la ballade de service vient calmer les ardeurs avant de reprendre de plus belle avec “No Cross” et “Half World Changeling” pour finir sur “Lock You Down”.
“On vous laisse comme ça ? Non ? Vous en voulez encore ?”, demande LAURENT. “Vous n’avez pas soif ?”, renchérit-t-il. “On boira plus tard”, rétorque un spectateur. Les Bitero-Montpelliérains concluent donc avec “I Want to Take You Higher”, une reprise furieuse du tube de SLY AND THE FAMILY STONE.
Et c’est la fin du show. Nos copains remercient le public et commencent à plier bagage. Oui, mais voilà, nous sommes au Brin de Zinc, et au BDZ on en reveut encore ! D’autant plus que certains spectateurs ont lu la setlist qui comporte un titre de plus. “Vous en voulez encore une autre ?”. Evidemment qu’on en veut une autre, c’est trop bon ! Et c’est avec un “Ace of Spades” d’un certain MOTORHEAD, en version Blues Rock et vraiment surprenante, que se clos cet incroyable set.
RED BEANS AND PEPPER SAUCE au Brin de Zinc
Mais quelle claque avons-nous pris ! Je ne m’attendais pas à ça ! Bon, d’accord, le son était au top ainsi que les lumières, ce qui apporte un plus, mais la passion et la générosité musicale des musiciens a fait tout le reste.
Voilà, les lumières se rallument, et c’est terminé après presque deux heures de show. Le groupe rejoint son public pour partager une bière et discuter musique bien évidemment. Il se fait, comme souvent, dévaliser son stand de merch’ où il y a plein de goodies et notamment un superbe éventail avec le logo du groupe que JESSYCA utilisait régulièrement sur scène.
Un grand merci à Thomas pour cette belle découverte. Un conseil, si le groupe ne passe pas très loin de chez vous, n’hésitez pas une seule seconde, surtout si vous aimez le Classic Rock teinté de Blues et de Funk.
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Commentaires fermés sur VANDEN PLAS et KORRIGAN au Monster’s Art
Jeudi 08 mai 2025 à Fréjus (83)
Direction les terres brûlantes de Fréjus, au Monster’s Art, antre sacré des décibels, où Philippe CASSETTI, maître des lieux et sorcier des line-ups, nous a invoqué une soirée dantesque. A l’affiche : les mythiques VANDEN PLAS, monstres sacrés du Prog’ Metal allemand, en activité depuis 1985, avec onze galettes au compteur, toutes taillées pour la légende.
Et ce soir, la salle déborde, la bière coule, les têtes hochent déjà avant le premier riff : ça sent la sueur et l’extase.
Report et Photos : ALAIN THE RED
C’est KORRIGANqui a la lourde (et glorieuse) tâche d’ouvrir les hostilités. Particularité du jour : Philippe CASSETTI troque son badge de programmateur pour les touches de son clavier, rejoignant Ce DV au chant (charisme brut), Antonio IMBURGIA à la basse (groove massif), et Stan le Magnifique à la batterie (spoiler : il porte bien son nom). A la technique, l’œil expert d’Eric PATENANCE à la lumière et les oreilles de Chris MASSOL au son : une équipe de choc pour une immersion totale.
Visuellement, le groupe a mis le paquet : une déco mystique, un brin encombrante pour les photographes (oui, on a râlé, mais c’était stylé), et surtout une ambiance sombre et envoûtante.
Musicalement, c’est carré, intense, passionné. Les musiciens s’amusent, se regardent, sourient : l’alchimie est là, et le public décolle.
Quand VANDEN PLAS entre en scène, le public est prêt à communier. Une intro cinématographique sur « Dracula » de Bram STOKER fait monter la pression — puis le rideau de son explose avec “Push”, extrait de « Colour Temple » (1994). Les riffs sont aiguisés comme des lames, les claviers planent, et Andy KUNTZ, frontman habité, balance ses envolées lyriques comme un prêcheur de fin du monde.
Mais pourquoi n’ai-je pas découvert ce groupe plus tôt ? Pas grave, je me soigne ce soir.
Le voyage continue avec “Holes in the Sky” (2010), “Sacrilegious Mind Machine” (dernier album « The Empyrean Equation of the Long Lost Things »), et “Far Off Grace” (1999), sublimé par un moment suspendu au clavier avec le petit nouveau Alessandro DEL VECCHIO.
Lors de la présentation du groupe, l’émotion est palpable quand Andy évoque l’arrivée d’Alessandro : petite larme au coin de l’œil, mais grand moment de fraternité Metal. Soudain, tous les musiciens quittent la scène… sauf Andreas LILL, qui balance un solo de batterie massif, façon marteau de Thor sur l’enclume du Valhalla. BOUM.
Retour en force avec “Godmaker” (« Chronicles of the Immortals – Path I », 2014), puis le retour vers les origines avec “Soul Survive” et l’envoûtant “Cold December Night” (« The Ghost Xperiment – Awakening »).
L’apothéose arrive avec “They call me God », joué deux fois (merci les joies du live et les micros capricieux !), mais quel bijou : Stephan LILL déchire tout à la guitare, soutenu par les nappes atmosphériques d’Alessandro et la basse solide de Torsten REICHERT, discret mais redoutablement efficace.
Le rideau tombe sur “Postcard to God”, claque finale d’un concert qui a mis tout le monde à genoux. Prestation magistrale, show millimétré mais toujours vivant, organique et puissant.
Merci au Monster’s Art et à toute l’équipe pour cette date mémorable. Le Metal, c’est plus qu’un son : c’est une communion. Et ce soir, on y était.