Jeudi 04 décembre 2025 à Paris

Ce soir, je découvre un Trabendo tout neuf puisque ma précédente venue était pour le concert de JIMMY BARNES. A l’époque, entre deux bosquets, par des chemins détournés, on accédait alors à la vieille bâtisse du Trabendo. Et ça date, puisque c’était la dernière fois que le fameux rocker donnait un concert en France. (NDLR pour sa dernière tournée européenne, j’avais dû monter au Rex de Bensheim/Allemagne). Mais je m’arrête là de parler du rocker australien pour laisser place au rocker canadien DANKO JONES.
Report et Photos : HI’ TWIST

Depuis bientôt 30 ans, 12 albums à son actif, le trio nous sort un nouvel album tous les 2/3 ans. J’étais déjà présent lors de sa précédente tournée européenne avec un concert mémorable aux Docks de Lausanne. Sitôt le batteur et le bassiste sur scène, DANKO enfourne sa guitare et ça démarre très fort avec « What you Need » suivi de « Diamond in the Rough », morceau phare de son dernier album « Leo Rising ». Le morceau terminé, DANKO JONES harangue le public, jette un flot de paroles pour secouer le public.
D’un rock carré et énergique, il nous assène « I’m in a Band » et « I gotta Rock ».


Il va survoler 9 albums d’une carrière déjà conséquente. Le petit dernier revient avec le festif « Everyday is Saturday Night », un hymne à jouer fort. Le public est réceptif à son Rock sans concession ; ça chauffe dans la salle, ça danse, ça pogote. DANKO nous balance du Rock avec ses tripes et nous retourne avec ses refrains fédérateurs à l’instar d’un « « First Date», d’un « Code of the Road » ou encore d’un « You are my Woman ».
On a là un bel exemple de cohésion entre les musiciens qui sont ses compagnons de longue date : John CALABRESE à la basse et Richard KNOX à la batterie. On y rajoute la gouaille du rebelle pour un « I Love it Louder », tiré de son tout dernier album.

Après ce Rock percutant, voilà un « Full of Regret » et un « Had Enough » qui vont à l’essentiel. C’est bien brut de décoffrage.
Exit et retour pour le rappel avec trois titres « « Guess who’s Back », « Lovercall » et « My little RNR ». Et là, c’est exactement comme avec son dernier album « Leo Rising » avec lequel on ne voit pas passer les 37 minutes qu’il dure, on est propulsé à 100 à l’heure durant presque une heure trente de show.

Un power trio furieusement rock’n’roll ! Voilà pourquoi on aime le rocker canadien depuis plus de vingt ans !
Un grand merci à AEG Presents France !
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