PARKWAY DRIVE à la Halle Tony Garnier

Sans me vanter, je connais beaucoup de monde donc comme j’aime bien papoter avec les copains, je pars tôt. En l’occurrence, je pars même très tôt car je veux assister à la dédicace de Jeff LING et de Luke KILPATRICK de PARKWAY DRIVE, dédicace qui a lieu au magasin Star Music qui a pignon sur rue, non loin de la Halle Tony Garnier où se tient le concert de ce soir.

Et d’entrée, je tombe sur une copine de SOUNDS LIKE HELL qui est fan de PARKWAY ainsi que sur un de mes potes. On arrive juste avant la fin et évidemment, on est les derniers de la file. Je constate qu’il y a peu de monde mais, comme l’info de la dédicace est passé tard, qu’elle est à 16h et qu’en plus la salle ouvre à 16h30, ça n’a rien non plus d’étonnant. En tout cas, je passe un moment sympa avec des musicos sympas et pas bégueules… surtout vu mon niveau d’anglais. Chaque fan a eu droit à un médiator donné par le guitariste et il y a des photos déjà dédicacées qu’on peut prendre. L’accueil est franchement sympa et on a le temps de parler même si leur accent australien à eux est très prononcé.

Après la dédicace, on part à pied car, comme je l’ai déjà dit, la Halle n’est pas loin. Et finalement, il est 18h quand on arrive et on a à peine le temps de rentrer dans la salle que le 1er groupe commence. Ce sera notre premier groupe australien de la soirée sur la triplette australienne de ce soir.

Le groupe s’appelle THE AMITY AFFLICTION. C’est du Post Hardcore.

J’ai appris que ce groupe a plus de 20 ans car ils se sont formés en 2003. Le concert commence et je coince sur leur backdrop qui est vraiment super ! Oui, j’avoue, j’ai un peu buggé dessus.

Il n’y a encore pas trop de monde dans la salle mais il est encore tôt.

Le chanteur, c’est Joël BIRCH. Il est accompagné d’un petit nouveau à la basse qui assure aussi le chant clair. Je trouve qu’ils se complètent bien.

Ce soir, on a droit à un petit best of de 40 minutes. Je trouve pour ma part que le guitariste et le bassiste sont un peu trop statiques. Ce n’est pas, à fortiori, le style que je préfère mais c’est quand même sympa pour une 1ère partie.

Le temps de changer de scène, il est 19h quand le second groupe attaque. C’est THY ART IS MURDER, groupe fondé en 2006.

En fait, les 3 groupes à l’affiche ont une vingtaine d’années d’existence et ils ont tous commencé en même temps. En plus, les THY ART IS MURDER sont des habitués des première partie de PARKWAY DRIVE. « C’est la 3e fois qu’ils passent en 1ère partie de PARKWAY DRIVE à Lyon. », me souffle un ami, fan du groupe.

Eh oui, ce soir il y a beaucoup d’amis dans la salle, des amis de SLH, des anciens collègues de Base Prod’, des gars qui assurent beaucoup de sécu (Salut, les Licornes !), mais aussi Mike, le chanteur de DESTINITY et bien d’autres. Bref, les Lyonnais sont bien présents.

Tyler MILLER, le chanteur de THY ART IS MURDER – que je vois pour la première fois – fait partie du groupe depuis 2023 et on peut dire qu’il chauffe bien la salle ! Ca part même en Circle Pit ! L’intensité monte d’un cran avec leur Deathcore qu’ils nous envoient pendant les 40 minutes d’un set bien allumé.

La salle s’est bien remplie et ça bouge pas mal dans les rangs.

Allez, il est 20h15 et on passe à PARKWAY DRIVE. Il aura fallu 7 sept ans pour que PARKWAY DRIVE revienne jouer à Lyon. C’était en 2018 au Radiant, la même année que leur passage au Hellfest. Au Radiant, ils n’avaient pas utilisé tout leur matériel de scène mais ce soir, ce sera une scène de feu à la Halle Tony Garnier car à la Halle, on peut tout faire.

Le groupe commence par une entrée du feu de Dieu. On se croirait dans un match de boxe à l’américaine. Le groupe arrive par le fond des gradins, à l’opposé de la scène, en brandissant des drapeaux. Le chanteur est habillé en blanc avec une veste à capuche. Il traverse la foule et c’est une vraie marée humaine. On dirait vraiment un boxeur qui arrive sur scène. C’est excitant et le public est aux taquets. Ils sont prêts à nous en mettre plein les dents.

Ce soir, le match commence sur une petite scène telle un ring. Et pour un premier uppercut, on a droit au puissant « Carryon ». C’est putain de violent, limite Death, et c’est surtout très rentre-dedans.

Après, ils nous jouent l’excellent « Prey ». Ca tombe bien, je l’adore ce morceau ! Et là, la foule se met à sauter comme un seul homme sur ce titre. Le rideau tombe pour découvrir la grande scène et PARKWAY DRIVE nous balance « Glitch », un morceau du dernier album sorti en 2022. C’est vraiment un très bon titre… Celui que j’ai fait dédicacer d’ailleurs.

Sur la scène, il y a des danseurs qu’on verra tout le long de la soirée, une pyro de malade et une batterie… Mais pour cette dernière, je vous en parlerai plus tard.

Quel début de show ! Je suis déjà conquis. Waouh, leurs 20 ans de carrière, je crois qu’ils vont les fêter comme il faut. C’est vraiment l’un des meilleurs groupes de Metalcore au monde et je suis vraiment content d’être à Lyon ce soir pour les voir.

Grosse ambiance, ça part vraiment en Wall of Death. Mes amis finissent trempés de sueur. Ca bouge méchamment dans la fosse.

Winston McCALL, c’est le nom du chanteur. Se retrouve seul sous une pluie artificielle pour chanter l’excellent « Darker Still »… malgré un chant clair légèrement faux. Mais quel super titre ! Je suis scotché par les deux guitaristes ? Jeff LING est monstrueux et nous balance de super solos pendant que Luke KILPATRICK apporte sa rythmique. C’est un super duo.

Il y a tellement de bons moments ! Sur « Chronos », on a même droit aux deux violons et à la contrebasse. Que dire des violons, ce soir ? Avec les guitares, c’est magique. Ca se marie parfaitement. En plus, le son est parfait. Eh oui, les détracteurs de la salle, ça peut arriver à la Halle Tony Garnier !

Un peu plus tard, sur « Idols Anshores », Winston descend dans la fosse pour créer un Circle Pit autour de lui. Il n’a pas eu peur, le gars ! C’est bien sportif comme truc et c’est un gros délire.

Après, le groupe fait une mini-pause qui marque le rappel.

C’est le moment du solo de batterie. Ayant flatté nos deux guitaristes, maintenant arrive EL solo de batterie. La batterie tourne sur une structure et Ben GORDON se retrouve à jouer la tête à l’envers. On se croirait dans un concert de MOTLEY CRUE (ah, ah) !

S’ensuit « Crushed ». On a droit à une scène montante où il y a juste le chanteur cerné par une pluie de flammes et d’explosions. Ca part de partout, c’est excellent !

Et que dire de la fin avec « Wind Eyes » et son riff tellement accrocheur ? Tout le monde chante. Quelle fin !

On a vraiment vécu une putain de bonne soirée ! Bravo à PARKWAY DRIVE pour ce magnifique show. Je rentre chez moi en ayant le sentiment d’avoir assisté à un concert exceptionnel ce soir.

Un grand merci à Live Nation !

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