PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2025

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2025
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Allez, comme chaque année, les copains organisent leur grande cousinade à Torreilles. Ca s’appelle le Pyrenean Warriors Open Air et là, c’est la 9e édition de ce festival. Le Pyrenean, c’est un fest 100% Heavy Metal, c’est le royaume des vestes à patchs et c’est l’occasion de revoir pleins de copains sans croiser des licornes venues là juste pour se déchirer parce que le Metal « c’est trop in ».

En plus, il y a des disquaires sur place qui ont toujours des trucs sympas. Comment, je ne peux pas cette année parce qu’on est en train de déménager et que des CDs j’en ai déjà bien trop ?! Pô juste !!!!

Bon, on verra. Allez, go to Torreilles la veille du fest. A force, on a nos habitudes : petit détour en Espagne, courses utiles et moins utiles (toujours pas droit aux CDs ?), repas et retour à Torreilles. Cette année, je suis trop crevé pour rejoindre les copains qui sont sur le site pour la traditionnelle soirée d’avant fest, histoire de se mettre dans l’ambiance. Vues les photos et les vidéos qui ont circulées sur les réseaux, j’en connais certains pour qui ça va être très dur demain !

Jour J. Il ne faut pas traîner car le premier groupe commence à 13 h et que les deux années précédentes, j’ai loupé le début des sets. Là, du coup, je suis fin prêt et aux taquets !

Comme j’arrive dans les temps, je peux dire bonjour aux copains et aux copines que je croise, je peux aussi aller faire un tour au stand merch’ (OK, il ne faut rien acheter, je sais… sniff). « Euh chérie, le VARDIS, je l’ai ou pas ? ». « Oui, tu l’as et ça va commencer, file pour faire les photos ! ». « Oui, chef ! »… C’est que je me ferais engueuler, moi ! M’en fous, j’aurais le temps de repasser dans la journée.

Ah oui, la météo a annoncé de la pluie jusqu’à 14 h, donc là, il pleut. Pas grave, je peux bien tenir une heure.

Je suis fin prêt pour la première découverte de la journée : BLIND WISDOM. Pas mal de copains m’en ont dit du bien, donc je suis aux taquets. Et ça attaque fort ! Visuellement, ça le fait et musicalement, ça joue. On est dans du Heavy à la GAMMA RAY. C’est très bien fait et j’aime bien la voix mais il manque juste un petit truc pour que j’accroche complètement. Mais bon, les copains ont raison, c’est un groupe à suivre et qui prouve, si besoin en était encore, que la scène française ne s’est jamais aussi bien portée.

Un petit café pour me réchauffer. Bon, ça flotte toujours… Papotage avec les copains cachés sous des capuches ou sous des parapluies ou pour les plus rapides, sous les avancées des tentes des stands merch’. Chacun fait comme il peut en mode demerd’ parce que sérieusement, la pluie à Torreilles, personne n’y croyait trop. Je croise même l’organisatrice du Rising Fest qui me dit que ça va finir par ressembler au Wacken ! Non mais non, oh !

Allez, 2e groupe en approche. L’année dernière, ANIMALIZE avait adressé sur cette même scène un message aux orgas en disant que leurs copains de STAR RIDER seraient parfaits pour le fest. Le message a été entendu car c’est STAR RIDER qui monte sur scène. Et comme d’habitude, les Grenoblois (et n’oublions pas Kim, le Stéphanois) y vont en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Le public présent est visiblement loin de regretter d’être présent ! Après un début entaché de problèmes techniques, les STAR RIDER reprennent le set en mode warriors. Et STAR RIDER en live, c’est mega efficace ! Leurs morceaux frappent juste et on a envie de chanter les refrains avec eux en tapant du pied. Le public est à donf’ et ça headbangue comme de juste.

A chaque fois que je vois STAR RIDER, je trouve ça de mieux en mieux. C’est top. Alors peut-être que je ne suis pas forcément objectif mais putain, leurs morceaux en live ça déchire grave ! KIM et ses copains ont une putain de présence scénique et un putain de charisme. Leurs nombreuses dates live les renforcent et s’ils sont sur les plus grands festivals cette année, ce n’est pas pour rien. 2025, c’est l’année où les gars de STAR RIDER montrent qui ils sont et, pour moi, ce n’est qu’un début. C’est un groupe qui a le potentiel d’aller très loin.

En tout cas, après ces deux prestations, le Pyrenean est vraiment parti sur de bons rails. En plus, le son est bon et tout va bien… sauf que la pluie n’a pas écouté le bulletin météo et qu’elle ne s’arrête pas. Je commence à être bien mouillé. C’est le moment de me poser la question de savoir si mon appareil photo est bien tropicalisé !!! Allez, un café très chaud pour essayer de me réchauffer ne sera pas de refus.

Bon, après une petite pause, c’est reparti. Là, c’est au tour des Américains de SOLICITOR de monter sur scène. Ils ont une frontwoman très imposante. Elle fait presque peur dans son attitude mais putain, quelle voix, quel coffre ! Leur Heavy est très efficace, ça arrache bien malgré des problèmes de son.

Mince, le guitariste a des problèmes avec sa gratte ! Ca répare ? Eh non, toujours pas bon, il sort de scène en laissant le groupe meublé le vide. Quand il revient, ça repart et le groupe ne lâche rien. Leur Heavy est pêchu, ça bastonne et les musicos sont à donf’. Le public l’est lui-aussi malgré la pluie qui redouble.

Perso, SOLICITOR c’est une bonne découverte pour moi. Du coup, je vais me pencher sérieusement sur ce groupe et sa chanteuse.

C’est le moment de me restaurer. Des pâtes et très chaudes, SVP ! Heureusement, ma chérie a eu pitié de moi et m’a acheté un superbe sweat bien chaud du Pyrenean pour changer mon T-Shirt trempé. Qui a la meilleure chérie du monde ?!!

Bon allez, j’y retourne, capuche sur la tête. Nath, tu as raison, on se croirait au Wacken… la boue en moins quand même (et c’est déjà énorme). 

C’est maintenant au tour des Américains de WINGS OF STEEL de nous montrer ce qu’ils savent faire. C’est la révélation Heavy américaine de l’année et je vais enfin les voir ! Yes ! J’adore leurs CDs et je suis donc aux taquets pour leur entrée sur scène.

Déjà, ouah, visuellement ce groupe déchire ! Comme dirait une copine, ils sont tous en format beaux gosses, hyper lookés. 

Et d’entrée, ils nous montrent qu’ils savent tenir une scène. J’adore la voix du chanteur ; elle matche à merveille avec la musique. Alors OK, ils ne réinventent pas le style mais ils se l’approprie très bien. Leurs morceaux sont des tueries en live et c’est parfait pour réchauffés les metalheads trempés jusqu’aux os. Moi, je ne suis pas déçu du tout. J’aime ce côté posé, ce côté très pro : c’est très efficace. L’ensemble de la formation est aux taquets, ils ont l’air heureux d’être là et ça se ressent (en même temps, ils sont à l’abri, eux). Pour ma part, j’attends l’album avec impatience car je viens de me prendre une bonne claque in the face.  

Pendant la pause, on parle des prochains fest Heavy avec les copains… Le Rising Fest, le South Troopers, Fismes… Bref, les prochaines occasions de ressortir sa veste à patchs et de revoir les copains.

Et c’est déjà l’heure de repartir dans le pit photo pour le groupe grec TRIUMPHER. C’est un groupe que je ne connais absolument pas et que je vais découvrir maintenant. Sauf que d’entrée de jeu, je sais que je vais avoir du mal. C’est du Heavy, Speed, bien violent avec même parfois une grosse voix. Tout ce que j’aime, quoi.

Alors OK, ça envoie du steack comme dirait mon copain Magic mais j’ai vraiment du mal avec cette voix limite criarde. C’est du heavy jeune et je suis trop vieux pour ça. En revanche, je vois des copains qui, eux, sont aux taquets (surtout les fans de thrash… comme c’est bizarre…).

Scéniquement, c’est bien fait mais bon, la pluie plus le style, je craque, ce n’est vraiment pas ma came. J’en profite pour aller me faire une crêpe, tiens.

Voici maintenant un moment que j’attends depuis mega trop longtemps : voir en live les Américains de Q5 ! Qu’est-ce que leur album a tourné chez moi. Et dire que je suis aux taquets est un euphémisme. En plus, la pluie s’est enfin arrêtée. Bon présage.

Et c’est parti pour la distribution de baffes. Cet album est monstrueux et les morceaux en live sont une tuerie. Effectivement, ce n’est plus le groupe de l’époque mais comme je ne les ai jamais vus, je ne suis pas déçu. Le son est bon et le groupe est à fond. Leur Heavy mélodique est parfait pour cette heure, Les fans sont comme des fous et le public est méga présent devant la scène. Les gens apprécient le show qui leur est offert et ne boudent pas leur plaisir.

Et il est nombreux ce public ! Cette année encore, plus de 1000 personnes sont venues au PWOA et même s’il n’y a pas de groupes espagnols à l’affiche, les Espagnols sont venus et ils sont, comme à l’accoutumée, bien présents. Entre autres pour Q5.

Le groupe enchaîne les morceaux sur scène et moi, je suis aux anges. Il y a même la chanteuse de SOLICITOR qui vient faire le bœuf ! Génial ! Ca vient confirmer tout le bien que j’ai pensé d’elle pendant sa prestation : c’est vraiment une mega chanteuse.

Bref, très bonne prestation de Q5 et je suis sur mon petit nuage, sans voix (si, c’est possible !). Gros moment du fest.

La nuit arrive et au tour de RIOT CITY de jouer. Eux, je les connais bien. D’ailleurs c’est un de leur T-Shirt que j’ai sur moi. Pur hasard ?

Et c’est parti ! Les RIOT CITY sont à fond eux-aussi. Leur Heavy tape direct entre les deux oreilles. Scéniquement, c’est toujours béton. Musicalement aussi. En revanche, je ne sais pas pourquoi mais j’ai plus de mal à rentrer dans leur set et leur univers que d’habitude. La fatigue ? La pluie ? Le son peut-être ? Je ne sais pas. Alors attention, ce n’est pas mauvais, loin de là, mais j’accroche moins à cette prestation qu’à celle que j’avais vu à Lyon il y a quelques années. Plusieurs copains qui étaient présents aussi à cette date me disent qu’ils ressentent la même chose.

Allez, pause papotage et retour au stand merch’ pour prendre le CD de VARDIS parce que j’ai quand même un sérieux doute sur le fait que je l’ai. Mince, y’a plus ! Sniff ! Tu vois ma chérie, je n’ai rien acheté, je suis trop fort !

Et c’est au tour de JAG PANZER de prendre la scène d’assaut. Encore un groupe que je n’ai jamais vu en live. Pour être franc, je ne connais pas trop ce groupe, je suis un peu passé à côté.

Et comment dire ? Dès le début du set, je le regrette ! Putain, c’est bon ! Du Heavy comme je l’aime, puissant et mélodique, avec des morceaux qui donnent envie de headbanguer. Je craque direct sur la voix. Ca matche grave avec la musique et le résultat est purement excellent. En plus, scéniquement, ça le fait grave, ils assurent vraiment. Je ne sens plus la fatigue. On chante, on headbangue, on est bien.

Le public, toujours mega présent, participe au set à donf’. Il y a une ambiance de fou sur le site de Juhegès. Moi, je me dis que je vais devoir récupérer mon retard et me plonger sérieusement dans leur discographie. Grosse baffe, wouah !

Bon, encore un groupe à venir donc un café s’impose pour tenir, bien que le dernier groupe soit GEOFF TATE, chanteur de QUEENSRYCHE et qu’il va jouer en entier « Operation Mindcrime », album que j’adore.

La dernière fois que j’ai vu QUEENSRYCHE sur scène, ce n’était pas fabuleux, surtout au niveau de la voix, donc là j’avoue que je suis un peu inquiet. Mais bon, c’est un chef d’œuvre qu’ils vont nous jouer ce soir !

On va vitre être fixés. Bon, le groupe qui accompagne GEOFF TATE fait le job et lui est en forme. Les morceaux sont du coup bien mis en valeur. Alors bien-sûr, ce n’est pas l’original mais on a droit à un tribute de luxe qui interprète fidèlement des morceaux sublimes. Pour moi, cet album est un des plus grands dans ce style et donc ça marche.

Le public est toujours massivement présent et apprécie la prestation. J’entends même des gens qui ne sont pas forcément QUEENSRYCHE se dire qu’ils ont loupé un truc.

Même moi j’apprécie cette prestation et je suis très content de ré-entendre ces morceaux en live, chantés par GEOFF TATE. C’est une belle fin pour un superbe fest.

La 9e édition du PWOA se termine à peine qu’on a tous hâte d’être à la 10e ! Le Pyrenean Warriors a, une fois de plus, tenu sa promesse. Bon, les copains, on espère quand même qu’après la canicule, le vent et la pluie, ce ne soit pas la neige l’année prochaine !

En tout cas, ça a été une très belle cousinade et je remercie vivement toute l’équipe du fest (et Laurent tout particulièrement) de nous avoir offert ces moments.

Long live le PWOA et à 2026 !

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