Vendredi 21 novembre 2025 à Barberaz (73)

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Report Cédric LeMAGIC – Photos : Bérénice FLECHARD
Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour le concert de ROZEDALE. C’est un groupe que j’ai déjà vu deux fois – une première ici même au BDZ et une autre fois pendant le Grésiblues – et il faut dire qu’en 3 ans, ils ont pris une sacrée ampleur. Quand j’arrive, la salle est pleine à craquer, preuve que ce groupe a le vent en poupe.
ROZEDALE, fondé par Amandyn ROSES et Charlie FABERT en 2016, a 4 albums studio et un live à son actif. Les autres membres du groupe sont : Nicolas FAGEOT à la basse et Guillaume PIHET derrière les fûts.

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Et c’est parti ! Les lumières se tamisent, un halo bleu enveloppe la scène. Le groupe entre en scène et les premières notes d’un riff Blues Rock résonnent. Amandyn ROSES arrive et prend le micro et c’est directement intense. Le public est comme suspendu à sa voix, puissante et nuancée. Elle retourne d’entrée de jeu le BDZ avec “On Fire”, tiré de leur premier album « Anywhere far Away ». On comprend pourquoi ce groupe est désormais reconnu sur la scène européenne.
En effet, dès les premières notes, ROZEDALE impose son style devant un public qui se resserre encore autour de la scène. Le groupe enchaîne avec « Black Cat Bone« . J’aime bien leur mélange de Classic Rock et de Blues moderne, rehaussé de riffs incisifs et clairs et de cette voix magnifique.

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Le 4e morceau voit arriver un premier cover, et c’est IKE ET TINA TURNER qui sont mis à l’honneur avec le titre « Nutbush City Limit ».
Pour « New Frontier » du 1er album « Long Way to go », les ROZEDALE descendent dans la salle, tous, même le batteur. On a droit à un petit solo bien nerveux en mode AC/DC, LED ZEPP mélangé à du SANTANA au milieu de la foule. Dans la salle, l’énergie est maintenant palpable et tout le monde a le sourire.
Ils remontent et nous annoncent « Smoking Guns », morceau ponctué d’un nouveau solo de guitare, assez long. Le bassiste se prend au jeu et nous balance un de ces putains de solo avec des effets de sons de malade. Bon, là aussi le solo dure un peu longtemps mais c’est bien.

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Jusqu’à présent, j’étais bien placé devant la scène mais là, il y a un groupe de gens qui se sont mis derrière moi et qui n’arrêtent pas de parler. C’est vraiment pénible et, du coup, je suis obligé de changer de place pour pouvoir profiter du concert.
Ils font ensuite une chanson qui traite de pédo-criminalité, car Amandyn soutient une association qui lutte pour la protection de l’enfance sur internet, la Team More. C’est différent et engagé mais je trouve que ce « Silence of the Sun » fait un peu retomber l’ambiance.

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Ils enchaînent sur « Rock n’Roll Star » du 3e album. Là, c’est le batteur qui nous offre son petit solo. Chacun son tour, il n’y a pas de raison ! Je trouve que ce titre sonne un peu LED ZEPP. A la fin, le groupe demande à nous entendre tous chanter et, évidemment, tout le monde suit le truc. Belle ambiance. Ils remercient le Brin de Zinc et entament un « The King of Man You are » de l’album « Wide Awake » qui sonne très Blues. La chanteuse se met à l’écart et Charlie joue tout seul (avec beaucoup d’effets « guitar hero »), le batteur venant lui prêter main forte.
C’est le moment du 2e cover, un titre que tout le monde connaît : « What’s up » le titre incontournable des 4 NON BLONDES qui voit le public reprendre en chœur le refrain.

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Les ROZEDALE quittent la scène. C’est fini ? Ben non, voyons ! Le batteur remonte et harangue la foule pour le rappel. Lorsqu’ils reviennent, Charlie FABERT nous raconte une anecdote : avec son premier groupe, il avait joué en Russie et à la fin du set, ils étaient descendus de scène (comme maintenant) en attendant le rappel du public… sauf que là-bas, ça ne se fait pas et que du coup, ils ont attendus 35 mn pour rien, coincés entre un mur et le rideau. Ca c’est de l’anecdote !
Ils reprennent ensuite avec « Before I go », un titre très LED ZEPP là aussi. Ensuite, Amandyn prend la parole et dit que c’est un peu le moment de parler de ça et ils rendent un hommage aux disparus du Bataclan. Amandyn entame à capella, toute seule, un « Hymne à l’amour » d’anthologie. La claque ! J’en suis tout remué.

Crédits Photos : BERENICE FLECHARD
Et c’est sous une ovation du public que le groupe quitte la scène. Je mets un moment à m’en remettre, moi. Et pourtant PIAF, ce n’est pas particulièrement mon terrain de jeu favori !
Voilà, c’est fini. Si vous avez l’occasion de voir ROZEDALE en concert, n’hésitez pas. Ils font partie de ces groupes rares, habités, qui devraient faire un très beau parcours dans les années à venir. Merci à Thomas et au Brin de Zinc de nous offrir la chance de voir une programmation d’une telle qualité.

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