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Pas le temps de me remettre du concert de DYNAMITE à Lyon hier que ça continue ! Ce soir, c’est à Bourg-en-Bresse que ça se passe. D’abord chez ADIPOCERE où Christian et Sylvie organisent une séance de dédicace d’une heure. BLAZE BAYLEY s’y prête à l’exercice avec plaisir. Il signe les albums de MAIDEN qu’il a fait avec le groupe (of course !) et les albums de BLAZE BAYLEY (of course aussi !) avec le même plaisir. Il discute, accepte les photos avec le sourire, plaisante. Bref une très bonne intro pour ceux qui seront là pour le concert… et une consolation pour ceux qui malheureusement n’y seront pas.

Allez, il est temps de se diriger vers la Tannerie car l’ouverture des portes est prévue à 19h. Heu… il n’y a pas la queue pour rentrer. Les gens arrivent doucement par petits groupes de deux ou trois, parfois tout seul. Et pourtant, « mercredi c’est Tannerie ! ». Bon d’accord, mercredi c’est aussi le milieu de la semaine !

AMON SETHIS

Enfin bon, nous on est là pour le premier groupe, les grenoblois de AMON SETHIS et leur univers « le pharaon est mon copain ». Pour ceux qui suivent le webzine, la dernière fois que je les ai vus, c’était en première partie de MYRATH. Et bien, ils ont gardé la même intro et ils ont bien fait car ça tape très fort !! JULIEN arrive masqué et met le feu à un pupitre. Directement dans le feu de l’action !

Moi, je suis toujours fan. J’adore leur univers et leur vision du métal. En plus ce soir, le son est méga bon. Bref, que du bonheur ; bonheur partagé avec le public qui pour une grande part découvre le groupe. Et vu le nombre de gens qui vont acheter leur dernier CD après le set, AMON SETHIS a remporté haut la main la partie !

La pause sera courte car les deux groupes jouent sur la même batterie. Donc changement de plateau rapide !

Allez, les musiciens – bassiste et guitaristes – de dos avec un sweet BLAZE BAYLEY commencent à jouer et c’est parti ! BLAZE arrive et tout de suite le ton est donné : il va y allez à donf’ ! Les nouveaux morceaux sont top en live et côtoient les plus anciens.

Bon il n’oublie pas non plus quelques titres de la VIERGE DE FER mais ce n’est vraiment pas beaucoup. Trois morceaux de l’ère MAIDEN seulement. Normal, BLAZE BAYLEY, lui, ne fait pas dans le tribute band à l’instar de certains ex-chanteurs de groupes très connus qui passent leur vie à reprendre leurs anciens morceaux.

Les morceaux de BLAZE BAYLEY ont la part belle et ça le fait.

Les musicos qui forment le groupe sont les musiciens du groupe ABSOLA. Ils forment un groupe très soudé et comme ils tournent depuis pas mal d’années maintenant en soutien de BLAZE BAYLEY quand il tourne en Europe, ça fonctionne grave. On a KARL SCHRAMM à la basse, MARTIN McNEE à la batterie (putain de solo qu’il nous a fait !) et CHRIS APPELTON le guitariste. Ce dernier m’épate chaque fois que je le vois jouer. Non seulement, c’est un killer à la six cordes mais en plus il joue facile, décontracté, sans en rajouter… et avec le sourire.

BLAZE BAYLEY est impérial, comme toujours. J’adore sa voix puissante mais mélodique. Il chante avec son coeur… et il est énorme ! Il donne tout en live. Il ne joue pas, il est vraiment lui-même. On voit qu’il y a une véritable complicité avec les autres musiciens qui ne sont pas uniquement des faire-valoir mais bien un ensemble. Un groupe, tout simplement.

Et bien-sûr, le public le ressent et le leur rend bien.

Encore une fois, l’adage « les absents ont toujours tort » est justifié car ce soir BLAZE BAYLEY met tout le monde d’accords : il n’est pas seulement le chanteur qui a fait deux disques avec IRON MAIDEN. Il chantait avant et il chante après. Et c’est toujours aussi jouissif !

La tornade BLAZE ne faiblit pas. Jusqu’au bout c’est à un set et à une set list parfaite auxquels on aura eu droit ce soir.

DEDICACE BLAZE BAYLEY CHEZ ADIPOCERE

Les musiciens ne prennent même pas le temps de se changer, ils vont directement au stand merchandising pour signer des autographes, faire des photos ou tout simplement parler avec les gens, parler avec les fans. Une grande voix pour un grand monsieur.

Bon, moi j’en profite pour me prendre le dernier ABSOLVA dont je n’avais pas la version physique, et voilà c’est fini. On papote entre copains et on est tous unanimes, on a bien fait d’être là car c’était vraiment une soirée parfaite pour les fans de hard heavy.

Dommage qu’il n’y ai pas eu plus de monde pour partager ça mais d’un autre côté, il vaut mieux une centaine de personnes qui sortent de la salle avec un sourire banane aux lèvres  et qui retourneront le voir dès que possible que cinq cents personnes qui sortent en se disant que le concert n’était vraiment pas bon, que le chanteur chantait faux, qu’il avait passé son temps à insulter ses musicos (musicos recrutés pour l’occasion) et qu’ils regrettaient d’être venus. Mais je m’égare. Heureusement, BLAZE BAYLEY est totalement à l’opposé d’un PAUL DI ANNO qui, lui, ne vit que sur son glorieux passif avec MAIDEN.

Qu’on se le dise, avec BLAZE BAYLEY, on vient pour voir un ancien de chez MAIDEN et on revient pour voir BLAZE BAYLEY et son groupe ! Long live BLAZE BAYLEY !! Long live ABSOLVA !! Un grand merci à  la Tannerie pour nous avoir permis de vivre ça !!

Heu mais non ce n’est pas un poisson, on n’est plus le 1er avril !  Je vais de mon plein gré à une soirée punk. Bon, je n’ai pas fait de crête mais j’ai des épingles à nourrice dans mes poches ainsi qu’un stick de colle. Heu… ah bon, ça ne se sniffe pas ?!!!

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LE REPARATEUR

Allez, on arrête les préjugés et on va passer la fin du dimanche en musique. Et c’est dans la grande salle que ça se passe. Moi, ça me fait toujours sourire de faire jouer des groupes au sol alors qu’il y a une super scène. Ca s’appelle un concert de travers. Bref, un concept pour que les groupes soient au plus près du public. Mais bon, c’est un peu comme les légumes servis presque crus, ce n’est pas parce que c’est tendance que j’aime ça ! Ce doit être mon côté punk…

J’arrête de rallier. Le premier groupe monte, heu non, ne monte pas sur scène vu qu’il joue au sol et commence à jouer. Et c’est LE REPARATEUR qui s’y colle. Dans ce groupe, ils sont deux : un batteur et un guitariste chanteur. Et putain, je suis surpris. Agréablement surpris !

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LE REPARATEUR

Déjà le batteur à les cheveux longs – au moins on est deux dans la salle ! Là je suis mauvaise langue, il y en a d’autres ! En plus les T-Shirt hard-rock sont bien présents.  !! – et surtout, c’est vraiment bien. La voix est bonne, les paroles ne sont pas connes et elles sont audibles. Les deux musicos sont vraiment très à l’aise devant le public. En plus, le son est bon et même les lumières sont cool donc que du bonheur. Ca commence bien !

Le public quant-à lui à bien répondu présent ce soirUn dimanche. C’est cool et bien mérité pour ….dB, l’association qui organise la soirée.

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DIEGO PALLAVAS

Bon, un changement de plateau plutôt long du entre autres à un musicien qui prend des prunes sur son micro. Pas glop mais bon le problème est heureusement réglé et c’est parti pour DIEGO PALLAVAS. Et heu… d’entrée de jeu, là, ce n’est pas du tout mon truc. Que ce soit musicalement ou scéniquement, je n’accroche pas, mais alors pas du tout ! Je n’aime pas la voix, le style est carrément trop punk pour moi.

Enfin, ça n’empêche heureusement pas le reste du public de s’éclater et ça, c’est méga top. L’ambiance est très bon enfant, pas de pogo intempestifs. Encore des idées reçues (maintenant, c’est dans les concerts de hard-rock que ça pogotte…).

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GUERILLA POUBELLE

Du coup, je sors prendre l’air jusqu’à ce qu’ils aient fini et que GUERILLA POUBELLE commence à jouer. Je suis content, je vais enfin les voir live ! Il faut dire que j’aime vraiment bien ce qu’ils font sur CD.

Sauf que en live c’est très différent… Est-ce que ça vient du fait qu’ils jouent des morceaux qui ne sont pas sur l’album que j’ai d’eux ou du fait de la batterie qui est vraiment forte ou du son ? Ou bien de moi ? Mais voilà, je suis moins enthousiaste que je ne le pensais. Bizarre car ils se donnent vraiment. 

Mais bon, ce n’est pas grave, je ne vais pas revendre leur CD pour autant !

 Allez, le voyage de TI-RICKOU au pays des punks gentils est fini.

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GUERILLA POUBELLE

Pour résumerDIEGO PALLAVAS, pas aimé, GUERILLA POUBELLE, déception et LE REPARATEUR, révélation.

En tout cas une très bonnes soirée avec des groupes qui jouent leurs propres compos en live et peu importe si on n’aime pas forcément le style ou les morceaux. Au moins, j’ai quand même découvert des groupes.

 

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EYES SHAKER

Bon pour ce soir il m’a fallu faire des choix car il y a OVERKILL au CCO de Lyon (ne vous inquiétez pas, j’ai délégué, vous aurez le report), BIRTH OF JOY à la Cave à Musique de Mâcon (je les couvrirai sur une autre date) et EYES SHAKER qui jouent au Café de la Tannerie pour fêter les un an d’ouverture dudit café. 

Bon, j’avoue, je voulais vraiment revoir EYES SHAKER ! Donc direction la Tannerie. Je suis content, il y a du monde ! 

PIED DE BICHES
PIED DE BICHES

Et pour commencer, c’est PIED DE BICHES, groupe féminin local né sur les cendres des TRINGLES (autre combo féminin) qui ouvre les hostilités.

Là, on est dans, on va dire, du rock punk chanté la plupart du temps en français. On est quand même proche du style de leur groupe précédent et même si musicalement ce n’est pas mon truc, ça passe bien. 

Après, on sent que c’est un groupe qui n’a pas fait beaucoup de concerts ensemble et que les filles sont encore dans le stade « rodage des morceaux ». Mais bon, un groupe à suivre. Perso, j’aimerais vraiment voir ce que ça pourrait donner si elles se lâchaient complètement et la jouaient « les freins, c’est pour les lâches » !

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EYES SHAKER

Allez, changement de décor. On sort l’orgue, on monte les potards et c’est parti pour les EYES SHAKER. Et pour ce duo là, pas de doute qu’ils ne savent même pas où est la pédale de freins !

En plus, ils sont en mode « si c’est trop fort, c’est que vous êtes trop vieux » et, même si pour le Café Tann’ le son est très fort, il reste bien en deçà du volume auquel ils jouent habituellement !

Et c’est parti pour du rock 70 tendance psyché batterie vs clavier ! Et putain, ça le fait toujours grave. Ces gars, c’est sûr, sont dingues !! Mais mon Dieu que ça fait du bien.

L’orgue a un côté JOHN LORD (pour ma grand-mère ou pour les nuls, le clavier de DEEP PURPLE) ou un petit côté DOORS… mais les DOORS sous amphet’. Yes !!! Ca décoiffe et j’adore leurs morceaux et leur présence scénique.

Allez, pour finir un petit cover… Devinez un petit DEEP PUR… Eh non perdu ! Un MOTORHEAD et pas n’importe lequel le « Ace Of Spades » ! Et version clavier, batterie, c’est énorme !!

Le set se termine. C’était trop bon ! J’espère qu’ils vont revenir bientôt et que là ce sera sur la grande scène !

LES TRINGLES
LES TRINGLES

Bon, c’est fini… ou pas car c’est l’heure de la surprise : la reformation pour quatre morceaux d’un groupe dont je parlais tout à l’heure, LES TRINGLES. 

Heu… comme elles ont fait leur concert d’adieu à la Tannerie, normal qu’elles s’y reforment. En tout cas, c’est fun ! Retour d’une partie des PIED DE BICHES plus arrivée de NICEGIRLEDDIE (la DJ de la soirée) au chant et à l’orgue Bontempi. Enfin je dis Bontempi mais c’est juste que comme on lui a retiré le clavier de grands, ça m’a fait penser à ça, lol.

Et c’est parti dans le fun et la bonne humeur. Du coup bien-sûr ça fonctionne. Allez, quatre petits tour et puis s’en vont… Et promis, juré, c’était un one shot !! 

Comme c’est fini, j’ai le temps de faire une interview fun de nos copains les EYES SHAKER. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à la regarder que j’en ai eu à la faire !

Bon il est très tard et même si la sélection des disques (vous savez ce truc vieux et en cire qui craque, qui n’arrête pas de revenir à la mode et qui ne passe toujours pas dans un autoradio ?) de NICEGIRLEDDIE est cool, il est temps de rejoindre mon dodo car si je m’attarde, je vais me retrouver en after, moi !!

Et voilà, le Café de la Tannerie a désormais un an et on lui souhaite une longue vie ou plutôt un long live rock ‘n’ roll ( of course !) !!!

 

Allez, ce soir c’est Bourg-en-Bresse et plus précisément la Tannerie qui va être le haut-lieu névralgique du hard-rock avec en tête d’affiche MICHAEL SCHENKER and THE TEMPLE OF ROCK !

Et ils sont venus, ils sont tous là, les grenoblois, les chambériens, les annéciens, les stéphanois, les dijonnais, les montbéliardais, les clermontois, et même des lyonnais (si, si !). On a bien sûr aussi des burgiens, trop heureux de ne pas avoir à faire à minima une heure de route pour voir leur héros.

D’entrée de jeu, l’affichette « complet » plaquée sur la porte marque le fait que, malgré ce que peuvent en penser les mauvaises langues, le hard-rock de qualité fait encore recette. La Tannerie a – heureusement ! – eu la brillante idée d’ouvrir les portes un peu plus tôt et du coup l’entrée se fait sans précipitation et sans que les gens risquent de rater la première partie. C’est donc tout doucement que la salle se remplie.

Une chose est sûre : on ne va pas avoir froid !

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SEVENTY SEVEN

… D’autant plus que c’est une bande de fous furieux de jeunes espagnols, les ’77 (SEVENTY SEVEN) qui va ouvrir les hostilités. Et de quelle manière ! Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC fait bouger les cheveux sans toucher la racine. Du vrai hard- rock sans prise de tête mais bigrement efficace. Malgré leur jeune âge, les ’77 ont déjà une grande habitude du live et ils vont profiter du fait que les gens ne puissent pas bouger d’un pouce pour leur asséner de grands riffs dans la tronche ! C’est trop trop bon !! Début de soirée sur les chapeaux de roues, comme je l’aime.

La pause ne va pas voir bouger beaucoup de gens – même pour aller se ravitailler en houblon ! – car, comme dirait un humoriste français, on est serrés comme des sardines.

Mais même ça, c’est bon !

On ne va pas avoir trop de temps à mijoter car déjà les premières notes magiques de « Doctor, Doctor » résonnent. Yes, yes, yes, !!! MICHAEL SCHENKER et ses copains sont là, chez nous, à Bourg-en- Bresse, à la Tannerie et putain, ils sont en forme ! Imaginez le répertoire qu’il faut avoir pour commencer par un morceau comme « Doctor, Doctor » ?!!!

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MICHAEL SCHENKER’S TEMPLE OF ROCK

A part des grognons ronchons, je ne vois pas comment on ne peut pas apprécier la présence de HERMAN RAREBELL, magique derrière ses fûts, de FRANCIS BUCHHOLTZ, impérial à la basse avec une forme impressionnante et un sourire banane. Et que dire de leur complicité sur scène, chose rarement visible pour des musiciens de ce calibre ?

DOOGIE WHITE a une voix magique. Alors effectivement, il y a peut-être deux morceaux périodes SCORPIONS où il est un peu limite, mais bon putain, comparé à son immense talent sur les autres morceaux, ce n’est pas forcément dramatique !

Et que dire de MICHAEL SCHENKER qui avec les années comme le bon vin se bonifie ? Non seulement il a toujours son toucher de guitare miraculeux, son immense feeling et sa super Flying V qu’il a contribué à rendre célèbre dans le monde entier mais en plus il a trouvé son équilibre avec son TEMPLE OF ROCK et retrouvé son plaisir et sa joie de jouer.

Je vous ai dit qu’on avait commencé par « Doctor, Doctor », je ne vais pas vous faire la set list dans l’ordre mais on va avoir droit à « Rock Bottom », « Lovedrive », « Coast to coast », « Natural Thing », « Victim of Illusion », « Hurricane »… Un parfait dosage entre UFO, MSG et bien sur SCORPIONS. Une putain de set list du feu de Dieu ! Des morceaux d’anthologie qui tournent pour la plupart depuis trente ans en prouvant leur efficacité.

Alors on trouvera toujours quelques rabat-joie qui n’avaient pas compris le style de musique qui allait être joué ici ce soir, mais moi comme les cinq cent autres personnes qui ont rempli la Tannerie, on en prend plein nos oreilles et plein nos mirettes. Et c’est ça le plus important. MICHAEL SCHENKER nous prouve encore ce soir que non seulement il est un excellent technicien mais aussi qu’il est un putain de compositeur qui sait faire des riffs qui passent au travers du temps.

En parlant du temps, malheureusement dans ces cas-là, il y a accélération de particules et voilà on se retrouve déjà à la fin. Les lumières se rallument, la salle se vide tout doucement… au compte- gouttes même car bien sûr les gens ne veulent pas passer à côté du stand merch sans ramener un souvenir de ce moment magique, que ce soit de MICHAEL SCHENKER ou de SEVENTY SEVEN.

Ces derniers sont très heureux de rencontrer les gens qui les ont découverts ce soir et qui, pour un grand nombre veulent acheter leurs albums. Les ’77 ce soir se sont fait de nouveaux fans et c’est amplement mérité.

Pour avoir du MICHAEL SCHENKER en revanche, c’est très simple, sa photo dédicacée est à vingt euros ! Mais bon d’un autre coté, on comprend qu’il n’aurait pas pu signer trois cent cinquante autographes !

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MICHAEL SCHENKER’S TEMPLE OF ROCK

Allez, maintenant que la foule est moins dense, on peut retrouver les copains et discuter un peu avec eux, refaire le concert comme on refait un match et même si bien sûr tout le monde a un petit bémol, on tombe rapidement d’accord sur le fait que MICHAEL SCHENKER est dans cette formation terriblement efficace. Euh, et comme dirait une copine : « C’est putain de jouissif » !!!

Moi perso, j’ai toujours du mal à redescendre. Je viens d’avoir quelques-uns des morceaux que je préfère joués d’une manière hallucinante et par un des plus grands guitar-hero du monde. Ouais ouais, j’assume !

Allez, le parking est vide, la salle se ferme… Mon Dieu, qu’est-ce que c’est beau une Tannerie blindée !

Heu non non, ce n’est pas une blague : pour ma reprise des concerts, ce sera en pays hardcore, na ! Si, je vais bien et non je n’ai pas de séquelles qui m’ont rendu maso !

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MAFIA RD’CORE

C’est juste que premièrement, pour une fois, le concert n’est pas super loin de chez moi, que de deux MADBALL était vers la fin des 80’s, l’un des leaders de la scène hardcore new-yorkaise et que de trois, je suis carrément en manque de concerts !

Donc, direction cette sympathique salle de la Tannerie pour mon voyage aux pays des rappeurs metalleux !!!

Pour commencer mon voyage initiatique, ce sont les mâconnais de MAFIA ‘RD CORE qui montent sur scène devant un public très clairsemé. 

Comme vous le savez, je suis un grand spécialiste du genre (lol !!!) donc voilà mon avis de néophyte : un groupe énergique qui envoie la purée, avec un chanteur qui a bien la patate et une voix puissante.

Bon, j’ai mis un petit bout de temps à comprendre dans quelle langue il officiait, mais bon dans le style c’est plutôt bien fait et surtout supportable pour moi !!!

 

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FIRST TRY

Allez, après une petite pause, reprise des hostilités avec un groupe de Lyon FIRST TRY. 

Heu… alors là, plusieurs manières de voir le truc : soit comme mon voisin du style « Putain, c’est méga bien ! Ca envoie ! Ils déménagent grave les deux chanteurs, C’est d’la balle, ils sont méga bons »,

soit à ma manière, directe, avec la diplomatie d’un char d’assaut : « C’est très bordélique, et musicalement et scéniquement. Que ce soit l’un ou l’autre des chanteurs, musicalement c’est pareil, ça me donne envie de me transformer en autruche pour me planquer les oreilles sous terre… Ou, plus simple à réaliser, d’aller visiter la zone fumeur !! ».

Sinon, vous avez aussi la version diplomatique : « c’est plutôt bien fait, mais encore un peu jeune tout ça ! ». 

Bon bref, pas aimé du tout !

 

La pause se termine. La salle s’est un peu remplie – il y a vers les 230 personnes – pour l’arrivée sur scène des new-yorkais.

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MADBALL

Et ça part comme un taureau lâché de son box dans une arène ! MADBALL, ça déménage. Le chanteur ne tient pas en place et heu… le public non plus. Il y en a qui confondent la scène avec le plongeoir de la piscine !… Sauf que c’est pas de l’eau dessous mais des gens. Si on rajoute à ça le pétage de plomb d’un dixième qui se lâchent en oubliant qu’ils ne sont pas tout seul, on a un début de set explosif !!!

En étant objectif, c’est bien fait. Le chanteur bouge comme un diable, les autres musicos sont bien solides et j’apprécie quelques morceaux.

Après, musicalement, c’est vraiment basé sur l’énergie brute et ce mélange métal brutal et voix saccadée, ce n’est vraiment pas mon truc. En plus en live, c’est encore plus violent que sur CD.

Il a quand même fallu qu’un gros lourd ait pris ma tête pour une piste d’atterrissage pour précipiter ma sortie de l’arène. Et comme dirait Roger Glover dans « L’arme fatale » : « je suis vraiment trop vieux pour ces conneries-là » !! Donc, je me mets en retrait vers la sortie pour pouvoir voir le reste en toute sécurité.

J’ai bien fait de rester quand même car quelques minutes plus tard, c’est un gamin d’une dizaine d’années qui monte sur scène. Et il s’éclate tellement que le chanteur finit par lui demander son prénom. Cool l’américain !

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MADBALL

Le concert continue avec le même schéma : voix rappée et gros métal. Moi, et ben j’ai atteints ma limite. Voilà, je voulais voir MADBALL et je les ai vus ! J’ai eu confirmation de ce que je pensais : je n’ai jamais été assez punk ou fan de thrash – et encore moins de rap – pour apprécier le hardcore, moi !

Bon, je vais me cantonner à mes groupes de hard-rock, de heavy métal, de hard-FM, de glam-rock ou de blues-rock !

C’est quand déjà ARENA à Lyon ?!!!

 

Bon voilà, c’est fini. Les fans du style sont contents et c’est ça le plus important, non ??