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Commentaires fermés sur TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art
Vendredi 25 avril 2025 à Fréjus (83)
Nouvelle soirée au Monster’s Art de Fréjus, avec comme toujours une programmation éclectique. Ce soir, ce sont trois groupes (SALOME, AMON SETHIS et TITAN) que je découvre en live, et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun a su imposer son univers.
SALOME ouvre les hostilités. Originaire de Montpellier, le groupe, actif depuis plus de 25 ans, évolue dans sa formation actuelle depuis 2017. Leurs influences ? MARILLION, PORCUPINE TREE, RUSH, STEVEN WILSON ou encore FAITH NO MORE pour ne citer qu’eux.
Le set est mélodique, ponctué d’envolées techniques bien senties. SALOME nous invite dans un voyage sonore oscillant entre ambiance planante et énergie brute.
Une belle entrée en matière, même si certains passages m’ont paru un peu hermétiques. Merci à Cyke, Chris, Rob et Fred pour cette prestation immersive.
Place ensuite à AMON SETHIS qui débarque sur scène avec une intro soignée nous plongeant d’emblée dans l’ambiance de l’Égypte antique.
La première partie du set est centrée sur leur dernier album, « Dawn of an Apocalyptic World », sorti en février. Julien, au chant, impressionne par ses envolées lyriques et sa capacité à nous immerger dans l’univers narratif du groupe, centré sur le quatrième volet de leur saga musicale.
La deuxième partie du show explore leur album « The Queen with the Golden Hair » (2020), avec un détour par leur tout premier opus via le morceau « Pyramidion ». Le tout est solide : des rythmiques accrocheuses, des mélodies bien construites, et une harmonie générale qui a su me surprendre agréablement. Mention spéciale à Rob, bassiste de SALOME, qui a remplacé Laetitia avec brio sur ce set.
La soirée se conclue avec TITAN, véritable bulldozer scénique. Les Basques nous prouvent une fois encore que c’est « dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ». Rythmiques tranchantes, duo basse/batterie implacable et un chanteur charismatique : tout est là. Leur retour est tonitruant, porté par leur album « Palingesia » (2021) et quelques nouveaux titres bien prometteurs comme « Prométhéen », « Demiurge », « Cernés par les ruines » ou « Gambit ».
Le set débute fort avec « La loi du Metal », extrait de leur tout premier EP sorti en 1986. Le morceau a traversé les années sans perdre de sa puissance. S’enchaînent ensuite des titres issus de « Palingesia » et quelques pépites de leur prochain album. Malgré le poids des années, TITAN n’a rien perdu de sa force de frappe.
En guise de conclusion, ils nous offrent une reprise de « Maître du Metal » du groupe KILLERS, emblématique du patrimoine Metal français. Une soirée comme on les aime !
Un grand bravo à Philippe et Sandrine pour cette organisation toujours au top au Monster’s Art, et un immense merci aux groupes pour cette superbe soirée.
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Commentaires fermés sur FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 1
Vendredi 25 avril 2025 au Live Club de Trezzo Sull’Adda (Italie)
Quelle joie de revenir en Italie pour l’édition 2025 du Frontiers Rock Festival ! Je n’ai pas pu m’empêcher de profiter un peu en amont des joies de l’Italie et c’est après une nuit revivifiante dans le Val d’Aoste que j’arrive au moins deux heures avant le début du fest à Trezzo sull’Adda, commune proche de Milan. Il faut dire que je connais bien l’endroit pour avoir déjà fait deux Frontiers Fest, dont le dernier d’avant le confinement. En plus, j’aime beaucoup le Live Club.
Report et Photos : HI’ TWIST
Comme je m’y attendais, je retrouve plein de copains français qui ont fait comme d’habitude le déplacement mais je retrouve également des copains italiens rencontrés lors des précédentes sessions. Comme vous l’aurez compris, le Frontiers, c’est une grande cousinade !
Après toutes ces retrouvailles, je file me mettre en position pour les photos. En fait, on est pas mal de photographes et c’est donc pas groupes de 10 que nous pouvons entrer dans le pit pour deux titres. Ca ronchonne un peu dans les rangs mais il faut bien que tout le monde puisse relayer l’évenement donc go !
FANS OF THE DARK – Frontiers Rock Festival 2025
14:45 – C’est FANS OF THE DARK qui a la tâche difficile d’ouvrir le festival. Je ne connais pas du tout ce groupe mais j’avoue d’entrée de jeu que c’est une bonne découverte. Ce groupe suédois nous envoie un Hard Rock mélodique très sympa. C’est plein de bonne humeur, classe et élégant en même temps. Je suis un peu surpris par l’apparence du chanteur ALEX FALK qui fait visiblement partie de cette génération où on mélange les sexes et les tenues, mais je ne mets pas longtemps non plus à m’y habituer d’autant plus que le chant est rempli d’émotion et de sensibilité.
C’est énergique et c’est mélodique. Bref, une belle surprise. Ils nous font une reprise d’un titre de BALANCE, « In for the count », qui est un des plus grands classiques de l’AOR. Et là, j’avoue qu’on est tous restés sur le cul tellement c’était bien. Belle prestation pour une ouverture.
15:35 – Le groupe suivant, ART NATION, est suédois lui-aussi. C’est un groupe de Hard Rock Mélodique mais un poil plus Heavy que le groupe précédent. Ils ont la pêche, leurs refrains sont accrocheurs. En plus, ALEXANDER STRANDELL, le chanteur a une belle voix ainsi qu’une belle présence scénique. Leur musique est composée de ballades puissantes. Les riffs sont tranchants, les rythmes sont entraînants et le groupe communique bien avec le public. L’alchimie entre les membres de ART NATION est palpable et c’est agréable.
Dommage que le son ne soit pas au RDV car on n’entend pas bien le chanteur. Je suis un peu déçu du coup surtout après avoir lu la chronique de leur album » The Ascendance » qui vient de sortir. Mais ce n’est en aucun cas la faute du groupe qui nous délivre un set plein d’énergie.
Ce son problématique va malheureusement continuer après… Je finis par me mettre en retrait en espérant entendre un peu mieux de plus loin. Quant aux photos, je n’en ai aucune car au moment de leur set, il y a eu un couac avec l’accès au pit. Le temps de rétablir le problème, c’était trop tard.
SHAKRA – Frontiers Rock Festival 2025
16:25 – C’est maintenant au groupe de Hard Rock suisse SHAKRA de monter sur scène. Je les ai déjà vus mais pas dans cette « nouvelle » config’ vu que c’est l’ancien chanteur, MARK FOX, qui est revenu il y a quelques temps déjà. Le groupe s’apprête à fêter ses 30 ans de carrière avec pas moins de 13 albums à leur actif.
Aujourd’hui sur la scène du Frontiers Rock Fest, ils sont fidèles à eux-mêmes et nous assènent un set bien rentre-dedans avec leur son bien à eux entre le Hard Rock et le Heavy Metal. Leurs influences sont toujours perceptibles (KROKUS, WITHESNAKE, une touche d’AC/DC aussi) et je trouve toujours ce mélange réussi entre des sonorités plus anciennes et d’autres plus modernes.
Les SHAKRA ont la pêche et ça riffe méchamment devant un public qui accroche bien à leur musique. En clair, ça joue, c’est du Shakra !
BONFIRE – Frontiers Rock Festival 2025
17:25 – Il est maintenant temps pour les Allemands de BONFIRE de nous montrer ce qu’ils savent faire. Je me demande personnellement pourquoi ils continuent à s’appeler BONFIRE vu qu’il n’y a plus aucun des anciens membres dans le groupe. Il semblerait que ce soit une mode dans le monde du Rock et du Metal mais, pour en avoir discuté avec pas mal de potes, c’est une pratique qui n’est pas forcément appréciée par tout le monde.
Le dernier album de BONFIRE, « Higher Ground » a reçu de bonnes critiques. En plus, je les ai déjà vus scène, en première partie de ZZ TOP pour la tournée « After Burner » à Paris Bercy. Je sais donc (ou plutôt, je pense savoir) à quoi m’en tenir.
Sauf que là, c’est la cata ! C’est bourrin, ça ne me plait plus du tout ! Je vois pas mal de gens qui comme moi sont déçus et se barrent ! Ca n’a tellement rien à voir avec ce que je connaissais que je me demande même comment ils continuent à tourner. Je le dis et je le redis, ce show est une grosse, grosse déception.
HONEYMOON SUITE – Frontiers Rock Festival 2025
18:45 – Voici le moment que j’attends avec impatience et qui a lui seul aurait suffit à me faire déplacer jusqu’à Milan : HONEYMOON SUITE monte sur scène ! Ce groupe canadien, ça fait presque 40 ans que je veux les voir. C’est un groupe qui est rare sur scène (encore plus rare que HAREM SCAREM, c’est pour dire !) et là, j’ai enfin cette opportunité. J’ai du mal à y croire !
Et d’entrée de jeu, c’est une tuerie ! JOHNNIE DEE a toujours la même voix et le groupe nous assènent leurs hits en puissance. De « Burning in Love » à « New Girl Now », ça joue vraiment. Le public ne s’y trompe pas, il sait qu’il est là où il fallait être en cette fin d’après-midi.
Leur premier album date de 87 quand même mais ils ont un de ces pêches sur scène ! Je suis cloué sur place. Je suis tellement ému que je sens une petite larme rouler sur mes joues, c’est pour dire ! En clair, les Canadiens nous font une démonstration de rock mélodique bien planté et il aurait été dommage de se passer de leur enthousiasme. Vive HONEYMOON SUITE !
PRIDE OF LIONS – Frontiers Rock Festival 2025
20:20 – Pour le coup, après cette prestation qui m’a bien remué les tripes, je fais une pause. Mais pas trop longtemps car c’est déjà l’heure pour les Américains de PRIDE OF LIONS.
Apparemment, TOBY HITCHCOCK est un peu malade. Il s’en excuse en arrivant sur scène mais bravo à lui car il assure ! J’adore ce chanteur. Je suis en revanche un peu sidéré par l’attitude de JIM PETERIK, le clavier, qui en fait des tonnes avec ses réglages de clavier. A un moment, il nous fait un caca nerveux, c’est un peu chiant, si j’ose dire. JIM joue aussi de la guitare et du piano mais ce soir, c’est plus à la guitare qu’il exerce ses talents. Pour ceux qui ne le savent pas, JIM PETERIK était clavier dans le SURVIVOR de « Eyes of the Tiger ».
Une surprise nous attend, un guest arrive sur scène et ce n’est autre que ROBIN McAULEY ! J’avais eu le plaisir de l’interviewer avec Ti-Rickou – lien – et j’en ai gardé un super souvenir. Là, il chante avec HITCHCOCK sur les 4 morceaux de SURVIVOR que les PRIDE OF LIONS nous jouent : « I Don’t », « The Search is Over », « I can’t Hold Back » et « Eyes of the Tiger » of course. McAULEY est un chanteur qui a vraiment la classe. Il encourage HITCHCOCK à chanter, il n’a pas le melon et tout le temps de sa présence sur scène, il sera plein d’attention envers son camarade. TOBY rend un petit hommage à JIMY JAMISON. C’est la séquence émotion devant un public acquis entièrement à leur cause.
La prestation de PRIDE OF LIONS est vraiment bien et énergique. TOBY HITCHCOCK bouge bien sur scène et ça compense avec PETERIK qui, lui, est très statique mais on ne lui en veut pas vu son âge… Le chanteur est tellement content d’être là qu’il communique sa joie au public. En même temps, ils ont une bonne rythmique, ça aide ! C’est un plaisir, ça joue, c’est communicatif. Bref, j’ai aimé leur prestation de ce soir.
Ensuite, on a dû patienter pour le dernier groupe. J’avoue que j’ai des réserves quant à ce dernier groupe. Mais j’attends de voir ce que ça va donner.
ASIA – Frontiers Rock Festival 2025
22:00 – Il est plus de 22h quand ASIA fait son apparition. Du groupe initial, il ne reste plus que GEOFF DOWNES, le clavier, qui est le seul rescapé. C’est pour cette raison que j’étais sceptique avant de les voir.
A part lui et VIRGIL DONATI, le batteur, qui était membre de SOUL CIRCUS, je ne connais aucun des autres membres du groupe. Mais qu’à cela ne tienne ! Je découvre que HARRY WHITLEY, le bassiste-chanteur, a une super voix. Je suis impressionné par sa prestation.
Ils reprennent la discographie d’ASIA, surtout les morceaux des deux premiers albums plus « Go » du 3e album qui avait un son plus moderne. DONATI (qui a aussi officié comme batteur lors de la tournée de retour de POLNAREFF) fait le job. DOWNES quant à lui est un peu éteint. Il est très technique mais il fait le job lui-aussi. Le Monsieur me fait ramer un peu avec mon appareil photo car il reste planqué derrière son clavier, là où la lumière est plus rare. On verra bien ce que ça donne…
Le public est d’accord sur un point : ça sort de nulle part mais c’est tout bonnement incroyable !
A la fin du set, DOWNES nous présente ses musiciens. Il y a un écran qui a été mis en place sur lequel s’affiche le premier album d’ASIA, celui avec le dragon de mer. Le set se termine sur « Heat of the moment », le grand classique du groupe.
Je dois le dire et faire mon mea culpa, ce set d’ASIA a été une très belle surprise.
ASIA – Frontiers Rock Festival 2025
Cette première journée du Frontiers Rock Festival a été une belle journée. Ca promet pour la suite ! A demain, les amis !
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Commentaires fermés sur DEVILLE au Brin de Zinc
Mardi 25 avril 2025 à Barberaz (73)
Ça fait un petit moment que je n’ai pas remis les pieds au Brin de Zinc. Et pourtant, ce n’est pas ce qui manquait en termes de concert. Cependant, soit ça tombait mal, ayant aqua poney comme le dit si bien le rédac’ chef, soit pour moi, ils ne m’intéressaient guère n’étant pas assez « Metal ».
Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74
Mais lorsque j’ai vu la date de DEVILLE, un groupe que j’ai découvert il y a quelques années sur Spotify, date que je pensais reportée à la semaine des quatre jeudis, je ne pouvais pas passer à côté. Du coup, j’emmène, une fois de plus, mon copain Steve*74 dans mes bagages pour ce show scandinave.
DEVILLE au Brin de Zinc
En effet, DEVILLE, composé du leader et fondateur ANDREAS BENGTSSON au chant et à la guitare, de MICHAEL ODEGARDEN à la batterie et des deux petits nouveaux (depuis 2022 tout de même) MARTIN NOBEL le lead guitar, et ERIK LUNDOW à la basse, vient de Malmö en Suède. Ils font dans le Stoner Rock, un style que j’adore.
Alors que la veille ils avaient posé leurs valises à la Maison bleue de Strasbourg, ils débarquent à Barberaz pour leur deuxième date en France de leur toute nouvelle tournée qui fête les 20 ans du groupe. Ils viennent pour secouer les chevelures des Savoyards et plonger la ville dans une atmosphère lourde et puissante. Ce seront d’ailleurs leurs seules dates en France sur ce tour, c’est vous dire si on est gâtés ! Le lendemain, ils feront une virée en Belgique avant de repasser par l’Allemagne, pour finir sur trois dates en Hollande et conclure au Danemark sans passer par la capitale française (d’ailleurs, je crois qu’ils n’y ont jamais mis les pieds).
DEVILLE au Brin de Zinc
C’est sous un ciel chargé en nuages mais relativement beau, que nous partons en vue de Barberaz. Le petit vent frais nous rappelle qu’en avril on ne se découvre pas d’un fil. Une fois arrivés, nous croisons les DEVILLE en train de discuter et qui nous saluent, ça commence bien. Nous trouvons les copains – ceux qui ne sont pas en Italie pour le Frontiers Rock Fest – qu’on n’a pas vus depuis l’an passé et nous papotons chiffons… euh… musique, et parfois même appareils photos avec les copains photographes, en attendant l’arrivée du quatuor suédois.
Alors que l’équipement des Suédois est déjà sur place, le ravitaillement en bière et en eau s’installe sur scène. Le concert ne devrait pas tarder. En attendant nous découvrons la superbe guitare Gibson Explorer blanche d’ANDREAS, posée à même le sol, devant son pied de micro, les deux guitares de MARTIN placées devant son ampli à côté des fûts de MICHAEL et de son improbable peau de grosse caisse qui représente une tête de chien bien affreux. La basse d’ERIK, elle, n’est pas sur scène.
Il est 21h17 lorsqu’une petite intro retentit et qu’on voit les musiciens de DEVILLE monter sur les planches. Et c’est parti pour le show avec “Burning Towers” enchaînant sans temps mort avec “Speaking in Tongues” ! ANDREAS remercie chaleureusement le public “Thank You. We are DEVILLE from Sweden”, nous annonce t’il.
Avec plus de 500 shows revendiqués en arpentant les scènes du monde entier (ils ont même fait une mini-tournée en Australie, et partagé la scène avec de grands groupes comme RED FANG, FU MANCHU, SEPULTURA, TORCHE, MUSTASCH et bien d’autres), les gars ont du métier et ça se sent. Ca fait 6 ans qu’ils ne sont pas revenus en Gaulle. C’est donc chose faite depuis la veille et ils ont l’air, tout comme nous, très contents d’être là. Il faut dire que l’accueil que leur réserve un Brin de Zinc bien plein est vraiment bon. Il y a même des fans venus de Lyon qu’ANDREAS reconnaît.
Et on continue le travail de sape avec “Serpent Days”, morceau issu de l’album “Heavy Lies The Crown”, avant dernier album du groupe, pour enchaîner sur “Deserter”.
ANDREAS reprend la parole « Havin’ a good night ? Nice to find a beer », dit-il en montrant son verre au public « Good to be back ! ».
DEVILLE au Brin de Zinc
Avec six albums à son actif, DEVILLE a fait évoluer son son au fil de ses vingt ans. Les grooves, les refrains et les riffs heavy qui ont fait la renommée du groupe, sont évidemment de la partie ce soir. Leur Stoner est revendicatif, rapide et puissant et porte quelques sensibilités Grunge, mais dans le bon sens. Les morceaux pèsent lourd, “Wrecked” et “God Sealed Tomb” par exemple qui, étonnamment, nous font headbanguer comme des malades. C’est fou cette ambiance !
Les titres s’enchaînent sans crier gare : “Imperial”, “Dust” et ses guitares boueuses aux rythmes rapides. Chaque morceau montre un instantané de ce à quoi ressemble la scène Swedish Psych/Fuzz/Desert Rock/Stoner Metal.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, quand on parle de Stoner, les musiciens jouent à 200%. MARTIN et ERIK bougent dans tous les sens, ANDREAS se frotte au public en s’approchant au plus près des planches et même MICHAEL, avec sa coupe à la BILLY IDOL, derrière ses fûts, se lève régulièrement pour enflammer le public. Personnellement j’adore cette façon de tenir la scène. On ne s’ennuie pas une seule seconde. Il faut dire qu’il y a de nombreuses influences Metal et prog’ dans la musique de DEVILLE. Ca dépote grave ! Ces rebelles du Rock déclenchent une tempête sonore avec des riffs solides et fumants.
Par moments, on croit entendre du KYUSS, du FU MANCHU voir du MONSTER MAGNET mais avec ce grain de Stoner Metal suédois et cette énergie psychédélique vibrante qui peut faire penser à du Doom. C’est absolument génial.
Le son est aux petits oignons, mais les lumières sont, comme souvent malheureusement, aux abonnés absents. Malgré tout, il y a une bonne ambiance et le public est réceptif aux puissants “Killing Time” et “What Remains”. C’est dingue mais cela fait plus d’une heure que le set à commencer et ce n’est toujours pas la fin. Ne laissant pas vraiment de répit à leurs fans en sueur, ils enchaînent ensuite avec “Rise Above” et “Sunset Capricorn”.
“Do you want more ?”, nous demande un ANDREAS toujours aussi heureux d’être là. “We got one more for you. Okay ?”. Euh… comment dire… Bien sûr que c’est OK ! Et on termine avec l’un de mes morceaux préférés, “Lava” et son hymne percutant qui finit d’ajouter encore plus de lourdeur au show.
DEVILLE au Brin de Zinc
Mais quelle soirée mes aïeux ! Personnellement, j’ai adoré. Et à en voir la mine réjouie du public, j’ai bien l’impression de n’être pas le seul.
Une fois le set fini, le groupe va prendre l’air, laissant le soin à son manager de vendre leur merch’ qui se fait dévaliser. Nous retrouvons donc le groupe un peu éparpillé à droite à gauche un verre de bière à la main. J’en profite pour leur faire signer la setlist et les féliciter de leur prestation.
Pour nous, il est l’heure de rebrousser chemin après avoir salué une dernière fois le groupe en entier. Évidemment, un grand merci à Thomas et au BDZ, on se revoit bientôt !
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Commentaires fermés sur BLAZE BAYLEY + STAR RIDER AU ROCK N EAT
Vendredi 25 avril 2025 à Lyon
Direction le Rock ‘n’ Eat Live de Lyon ! C’est un peu compliqué sur la route (on est à Lyon) donc j’arrive juste avant que le premier groupe joue.
Il y a un Meet and Greet gratuit avant le concert avec des séances d’autographes pour que les fans puissent faire dédicacer leurs albums de BLAZE BAYLEY ou les « The X-Factor » et « Virtual XI » d’IRON MAIDEN sur lesquels BLAZE a officié en tant que chanteur.
Cette année, on fête le 25e anniversaire du premier album solo de BLAZE BAYLEY, « Silicon Messiah » qui est, pour ma part, un petit bijou. Pour l’occasion, BLAZE l’a réédité en vinyle coloré.
Report et Photos : LOLO SIXTY NINE
STAR RIDER AU ROCK N EAT
Après cette petite séance de dédicaces et de photos, en place pour la 1ere partie : STAR RIDER. Et c’est une première bonne surprise ! C’est la première fois que je vois cette formation grenobloise, même si j’ai déjà vu plusieurs membres dans d’autres formations. On a donc sur scène : le chanteur KILLER KIM, CHAINSAW CHARLY et LATHER DETH aux guitares, ALEX RENEGADE à la basse et pour finir, LIZZY KICKS à la batterie.
Dès son arrivée, la bande de STAR RIDER, très lookée années 80, est aux taquets. Ils ont d’entrée de jeu une bonne présence sur scène et ça fait plaisir à voir. Le set démarre avec « Outta Time », le titre éponyme de leur album. KIM, le Stéphanois du groupe, lance : « Bienvenue Rock ‘n’ Eat ! Ca fait plaisir de venir à Lyon après la victoire des Verts ! ». Ca titille la salle qui s’agite en rigolant et on entend même quelques « Allez, les Verts ». L’ambiance festive est lancée, ça chambre mais surtout, ça rigole comme on aime.
STAR RIDER AU ROCK N EAT
Le groupe fait évidemment la part belle à leur album. C’est très Hard-Rock et Heavy Metal mais on a aussi, sur certains titres, quelques petites touches de Power Metal.
La salle est chauffée à blanc, d’autant plus qu’une bonne partie connait visiblement très bien leurs chansons, et c’est avec regrets qu’ils ne peuvent pas nous faire comme d’habitude « Too Fast to Die » de leur EP. En tout cas, un set qui à mon goût est passé trop vite. Hâte de les revoir !
C’est l’heure du petit entracte et de ma traditionnelle petite bière bien fraîche qui fait du bien. J’en profite pour dire bonjour à tout un tas de potes qui ont fait le déplacement.
BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT
Et c’est vite l’heure de BLAZE BAYLEY. Yeah !!!
Curieusement, il n’attaque pas la set list par un titre de « Silicon Messiah » comme on aurait pu s’y attendre (vu que c’est l’anniversaire du disque) mais par 10 secondes de « Blood and Belief » de son 3e album. Après avoir chauffé d’entrée le Rock ‘n’ Eat qui est archi plein, il nous sort un 2e titre et là, toujours pas de « Silicon Messiah » ! C’est donc « Circle of Stone », titre éponyme de son dernier album qu’il nous fait.
Je m’impatiente de son album anniversaire mais il nous balance « Ghost in the Bottle », encore un morceau du dernier album. Ce n’est pas grave, je sais qu’on va être gâtés après.
BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT
Et enfin, pour mon plus grand plaisir, il attaque « Ghost in the Machine » Ca y est, la machine est lancée pour « Silicon Messiah » ! C’est un morceau sur lequel il fait chanter le public. En même temps, c’est un titre qui se retient facilement et qui s’y prête bien. On a ensuite « Evolution » puis « Silicon Messiah » qui est le 3e titre de l’album. Donc là, ça y est, on est en plein dans l’anniversaire.
Sur sa lancée, BLAZE continue avec « Born as a Stranger », « The Brave », « The Hunger ». 5 titres d’affilée de l’album, je suis comme un fou ! Mais ce n’est pas fini, il finit par « Stare at the Sun » qui est mon morceau favori. J’ai attendu 3 chansons avant qu’il s’y mette mais là, on a tout l’album ! C’est vraiment sympa pour les fans.
La salle est chauffée à bloc. Les fans sont ravis de fêter aussi bien cet anniv’. BLAZE BAYLEY nous dit « qu’à cette occasion, il a ressorti le vinyle en bleu et rouge (il était en noir lors de la 1ère sortie), qu’il aurait pu le ressortir en noir parce que c’est moins cher mais que, malgré le fait qu’il ait été malade, il voulait vraiment remercier ses fans en créant un bel objet ».
Il remercie encore le public et ses fans d’être toujours là. Il nous dit qu’il est venu jouer beaucoup de fois à Lyon et qu’il est heureux de revoir ses amis. « Je vous remercie beaucoup, mes amis ! ». Il est, comme toujours, très chaleureux et tactile avec son public.
Après nous avoir bien remerciés, il attaque une reprise de MAIDEN, « Wratchild » et on a droit à un petit hommage à PAUL DI’ANNO, récemment décédé. Ce n’est pas un morceau qu’il joue d’habitude et pour moi qui suis un grand fan de d’IRON MAIDEN, c’est un vrai plaisir car je n’ai pas entendu ce morceau en live depuis la tournée « X-Factor » en 96.
BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT
BLAZE attaque « Man on the Edge » qui est le titre phare de « The X-Factor ». Lorsque l’intro du morceau commence, on est bien chaud, aux taquets mais BLAZE s’arrête à la fin de l’intro et il fait style, « On ne va pas jouer ce morceau ». Sauf que finalement, si ! Tout le monde est aux anges. On continue sur la période MAIDEN avec « Futureal », le single de « Virtual XI ». Il s’avance en bord de scène, penché sur la foule. Des gars le retiennent pour empêcher qu’il tombe pendant qu’il touche les mains et les bras des gens. Il semble se nourrir de leur présence, de leur énergie, et puis je crois que c’est vraiment un morceau qu’il kiffe.
Pour finir, il attaque le « Doctor, Doctor » de UFO qui est l’intro des concerts de MAIDEN depuis des années (de mémoire, la première fois c’était en 2006). Tout le monde reprend la chanson en chœur. Qui ne connait pas ce titre ? C’est un super final.
BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT
BLAZE BAYLEY remercie tout le monde et présente ses musiciens habituels, les musiciens d’ABSOLVA, avec CHRIS APPLETON qui nous a encore fait un show exceptionnel à la guitare et son frangin LUKE à la basse ainsi que MARTIN McNEE à la batterie. Je conseille à ceux qui ne connaissent pas ABSOLVA d’aller jeter une oreille sur ce qu’ils font parce que c’est un super groupe. BLAZE finit en s’auto-présentant en français, ce qui fait sourire le public avec le charme de son accent. Il remercie, en français encore, le public d’être venu.
Mais quelle super soirée ! Je n’ai tellement pas envie que ça se finisse que je reste bien 1h de plus à discuter avec les potes et les musiciens. Du coup, pendant le trajet retour, même s’il est déjà presque 2h du mat, je n’arrive pas à m’empêcher de chanter « Doctor, Doctor » à tue-tête !
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Commentaires fermés sur GHOST à la LDLC ARENA
Samedi 26 avril 2025 – Décines Charpieu (69)
Aujourd’hui, c’est cool, on est samedi et on ne travaille pas ! J’en profite pour partir au concert de GHOST avec des amis. Bien-sûr, avec une date pareille, on remplit la voiture. Le problème, c’est que c’est soir de match pour les Lyonnais et on s’attend à avoir du monde sur la route de la LDLC ARENA. Ouf, le match n’est qu’à 21h et du coup on se gare tranquille.
On rentre vite dans la salle. C’est super bien organisé et donc là aussi, c’est cool.
Report : LOLO SIXTY NINE – Photos : RYAN CHANG
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
Il y a pourtant une énorme nouveauté pour ce concert : les portables sont interdits. A l’entrée, on nous donne des pochettes individuelles dans laquelle on doit mettre son téléphone. Les petits malins découvrent bien vite que ces pochettes sont impossibles à ouvrir et qu’elles ne seront réouvertes qu’à la fin du concert. Ca va faire du bien !
Pour ma part, c’est la toute première fois que je viens à la LDLC Arena. Il est 19h30 lorsque je prends mon siège et je me rends compte que cette salle est vraiment bien faite. Sur les places assises, on n’est pas loin de la scène et où qu’on soit, on voit bien. Je fais la comparaison avec un de mes amis entre cette salle et la salle de Paris Bercy. Nous tombons d’accord sur le fait qu’ici c’est nettement mieux. Pour les concerts, c’est carrément une super salle. Et le public ne s’y est pas trompé parce qu’à vue de nez, on n’est pas loin d’être complet.
Comme je suis un peu en avance, j’ai le temps d’aller me boire ma petite boisson d’avant concert mais cette fois-ci, ce n’est pas de la bière mais du vin rouge, mieux calibré pour commencer la messe GHOST.
Je suis personnellement le groupe GHOST depuis plusieurs années. C’est un groupe qui passe régulièrement en France et je les ai déjà vus plusieurs fois en concert dont celui de l’Olympia, du Hellfest, du Download Festival, du Radiant et de la Halle Tony Garnier à Lyon. En fait, en y réfléchissant, j’ai vu tous les Papes de GHOST (sauf le premier peut-être) ainsi que le Cardinal Copia et, il faut le dire, j’ai hâte de découvrir le nouveau Pape !
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
A 20h pétantes, ils éteignent les lumières et là, on apprécie tout de suite de ne pas avoir de portables car on se retrouve dans le noir. Ca fait bizarre, on n’a plus l’habitude. On sent l’ambiance monter. Comme les gens n’ont pas de tel, ils parlent entre eux. C’est super sympa.
C’est donc dans le noir le plus total que GHOST commence son 1er morceau. On entend résonner les premières notes de « Peacefield » (du dernier album) et le rideau tombe. Le public est direct en transe. S’ensuit un autre titre de ce nouvel album nommé « Skeletà » qui est sorti hier. On a eu beaucoup de chance ici car, hier justement, TOBIAS FORGE a effectué une séance de dédicaces à la Fnac de Lyon.
Pour la petite histoire, en 2016, après le succès de l’album « Meliora », TOBIAS s’est séparé de ses musiciens. C’est donc le seul membre d’origine qui reste. Pendant des années on n’a pas su qui étaient les musiciens de GHOST mais suite à des déboires judiciaires, le nom de TOBIAS FORGE a été révélé. Ce n’est pourtant qu’en 2022 pour l’album « Impera » que l’identité de l’ensemble des musiciens a été révélée. De toute manière, pour faire simple, les musiciens sont nommés les « Nameless Ghouls ».
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
La set list qu’ils nous ont concoctée me plaît beaucoup car, contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, ils ne font pas que des titres du nouvel album. On va aussi avoir des morceaux de « Meliora », cet album qui les a propulsés sur le devant de la scène. Ca tombe bien, on fête cette année les 10 ans de ce disque avec lequel ils ont tout de même remporté un Grammy Awards (à l’époque, ils sont même passés sur Canal +, c’est pour dire !).
Le public accueille les titres de « Meliora » avec plein d’applaudissements, c’est vraiment l’album phare de GHOST. Ils vont nous en jouer pas moins de 7 titres ce soir : « Cirice », « Devil Church », « From the Pinacle to the Pit » et ceux que je préfère, « He is », « Majesty », « Mummy Dust » et « Spirit ». Cet album est vraiment mis à l’honneur !
Sur les deux premiers chansons, TOBIAS FORGE porte le nouveau masque et une veste à paillettes. Pour la suite, il disparait et revient en fond avec le costume de Papa V Perpetua, le nouveau Pape. C’est donc en live qu’on découvre ce nouveau costume, un Pape violet portant une croix à l’envers. C’est notre nouveau Pape sataniste ! Il ne faudrait pas qu’il traine trop à Fourvière dans cette tenue… Les Nameless Ghouls portent des masques noirs et leurs uniformes. Ils sont anonymes du coup. Contrairement à la tournée « Meliora », ce soir il n’y a pas de bonnes sœurs qui distribuent des préservatifs. En revanche, on a des choristes masquées (l’une d’elle va également jouer du clavier) qui, lorsqu’elles déploient les manches de leurs tuniques, ressemblent à des espèces d’anges de la mort. Là aussi, c’est très théâtral.
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
TOBIAS, en véritable maître de cérémonie, arrive à emmener la foule avec lui. Avec ses musiciens, il donne une vie aux textes. C’est super bien !
Si « Meliora » est mis en avant, le nouvel album n’est pas en reste. Après les deux premiers morceaux de la set list issus de « Skeletà », ils nous en joueront deux autres titres au cours du concert. On a donc la chance d’entendre pour la première fois en live : « Peacefield », « Lachryma », « Satanized » et « Umbra ».
Pour la mise en scène, c’est du GHOST : du grand théâtre, voire une scène religieuse. Ils ont leur look très Black Metal et un univers sataniste. Un crucifix géant est suspendu au-dessus de la scène et les éclairages sont portés dessus. C’est super bien fait. Les lights changent sur chaque chanson et comme chaque chanson a son thème, on en prend plein les yeux.
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
Comme je viens de le dire, chaque chanson a son univers donc la déco change à chaque titre. C’est à la fois épuré et beau. On a des vitraux géants projetés sur le fond de scène, ils changent à chaque fois. Parfois les vitraux se brisent, parfois ils changent juste de couleur. C’est très beau et ça a l’avantage de ne pas prendre de place comme l’auraient fait des décors à l’ancienne. En plus, la batterie est en hauteur, ce qui permet aux musiciens de profiter de toute la scène pour bouger.
La set list continue d’être déroulée mais on est maintenant en mode Best of des albums. Leur mélange de Pop et de Metal te rentre très vite dans la tête. Ce qui est bien, c’est que contrairement à beaucoup de groupes qui essaient de casser leur image, GHOST reste du GHOST. Quel que soit l’album, on a la même sonorité et le public s’y retrouve.
Comme chaque chanson a son univers, on ne voit pas le temps passer. Ils en sont déjà à 16 titres lorsqu’ils nous jouent le fameux « Mummy Dust » sur lequel nous avons droit à une pluie de confettis et de billets GHOST. Je dis le fameux « Mummy Dust » car c’est un de leurs grands succès. La foule est emmenée dans l’union sacrée générée par TOBIAS.
GHOST à la LDLC ARENA – Crédits photos : RYAN CHANG
Une des spécificités de GHOST, c’est que les paroles de leurs chansons peuvent choquer certaines personnes cependant, il y a aussi beaucoup d’humour. C’est une vraie caricature de la religion, théâtralisée à l’extrême. Pas besoin d’être sataniste pour être pris dans l’ambiance. On se joue de la religion.
Et c’est sur « Monstrance Clock » d’« Infestissumam » leur 2e album sorti en 2013 que GHOST termine le set principal. Ils sont très fédérateurs. En fond d’écran, les paroles de la chanson s’affichent. Un copain qui était aux premiers rangs dans la fosse m’a dit que dans les caractères, on voyait des petits personnages imbriqués dans des poses très suggestives mais pour ma part, je ne m’en suis pas rendu compte. J’espère en écrivant ces mots qu’il ne m’a pas fait une blague ! Nous en tout cas, on est contents qu’il n’y ait pas de téléphone pour troubler ce moment de réunion parfaite, parce que là, ça a tout son sens… On entonne tous en chœur « Come together, together as one, Come together, for Lucifer son ». C’est d’autant plus facile que le texte de fin de la chanson est en boucle. On chante ensemble, on est heureux, c’est l’union sacrée. C’est vraiment un super moment avec une chouette ambiance.
Les membres de GHOST quittent la scène sous les applaudissements nourris. Mais nous on sait qu’ils ne sont pas partis pour de bon, alors on les attend. Et comme de bien entendu, quelques minutes plus tard, le groupe réapparaît pour un rappel.
Ils ouvrent ce rappel sur « Mary on a Cross ». Le public connait bien la chanson et chante à nouveau en chœur. S’ensuit « Dance Macabre ». C’est une chanson de l’album « Prequelle », leur 4e opus. C’est d’ailleurs sur cet album qu’ils ont fait, en 2019, la première partie de METALLICA.
GHOST entame alors le dernier titre de la soirée : « Square Hammer ». TOBIAS FORGE a revêtu sa veste à paillettes violette et remis le masque du dernier album. La pyrotechnie, sublime, illumine la scène et met en valeur le logo géant GHOST qui a été descendu au milieu de la scène. Quel beau final !
Quelque part, je me dis : « C’est déjà fini ? », puis je regarde ma montre et là, je me rends compte qu’ils ont joué plus de 2 heures. Ah oui, quand même ! Le public se dirige vers la sortie. Les gens sont heureux et ça se voit. On a voyagé dans leur univers si particulier et moi, j’ai du mal à faire mon retour à la réalité.
GHOST est venu, nous a conquis, la messe est dite.