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AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
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« Euh, chérie, j’ai une idée de cadeau pour l’anniversaire de notre fille… ». « Ah oui, quoi ? ». « Un concert à Chambéry !! ». « Mais tu n’as aucune honte, père indigne ! Un concert pour son anniversaire… au fait, c’est quoi ce concert ? ». « AMON SETHIS avec en première partie tes copains de TARCHON FIST. Et c’est au Brin de Zinc… ». 


« Ah ? Bon en même temps, ce n’est pas tout à fait le même jour que son anniv’… En plus, c’est vrai que ça lui ferait du bien de parler un peu italien… Et ça nous fera un week-end… Et puis, il y a trop longtemps qu’on n’est pas allés au BDZ ! ».

Donc pas si pourrie que ça, mon idée, vous ne trouvez pas ? Allez, go to Chambéry ! Je suis tellement pressé qu’on arrive en milieu d’aprèm. Le temps de se balader dans le centre-ville et d’aller tester un resto japonais avec les plats qui circulent sur des plateaux roulants, histoire de reprendre des forces, et go pour le Brin de Zinc qui n’est qu’à quelques minutes de voiture… enfin si on ne se perd pas !

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
AMON SETHIS
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Il y a plus de 6 ans que je ne suis pas retourné là-bas et que je n’avais pas revu Thomas, le boss du lieu. Sans parler qu’il y a plein de copains aussi que je ne voyais qu’au Brin de Zinc.

Dès que je me gare, je vois que Seb 747 et Steve*74 sont en train de négocier des CDs au patron de Steel Shark Records. Euh, pas touche au Heavy espagnol, c’est réservé ! Bref, je ne suis pas encore entré dans la salle que j’ai déjà dépensé de l’argent. Je suis trop fort, moi… à moins que je n’ai été rattrapé par le syndrome Hi’ Twist.

Devant la porte, il y a Julien, le chanteur et leader d’AMON SETHIS ainsi qu’une partie des TARCHON FIST. Grosses retrouvailles et papotage. En plus, Cédric LeMagic, Bérénice Fléchard et Nath sont là eux-aussi ! WTR MAG’ est carrément en force ce soir ! J’arrive enfin à aller dire bonjour à Thomas. Putain, oui, 6 ans ! Bon, Seb, Steve, Nath, Cédric et Bérénice ont pris le relais pour les reports ici, mais le Brin de Zinc et son équipe me manquaient grave.

Allez, ça ne va pas tarder à commencer. Euh chérie, tu papoteras tout à l’heure avec tes TARCHON. Oui, je sais, tu es trop contente de les revoir, mais là ils doivent monter sur scène !

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
TARCHON FIST
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TARCHON FIST au Brin de Zinc

Et c’est parti pour revoir les copains de TARCHON FIST en live ! Après toutes ces années, je peux vous dire qu’on est aux taquets ! Même s’il est encore tôt, la salle est assez bien remplie pour les accueillir. Et d’entrée de jeu, on voit qu’ils sont mega heureux d’être là et de jouer à nouveau en France. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils nous viennent de Bologne et leur dernier album est sorti en avril 2023 sous le nom de « The Flame Still Burns ». Le groupe est composé de Mirco « Ramon » RAMONDO au chant, Luciano « Lvcio » TATTINI (ex-RAIN) à la guitare, de Marco « Wallace » PAZZINI à la basse et de Sergio « Rix » RIZZO à la seconde guitare. Pour la batterie, c’est plus compliqué car leur batteur a quitté le groupe, qu’ils en ont trouvé un nouveau mais que ce soir, il est remplacé au pied levé. Bref, de quoi s’emmêler les doigts dans la pasta.

Mirco nous parle en français et nous demande de le pardonner parce que ça fait pas mal de temps qu’il n’a pas pratiqué notre langue. Pas grave Mirco, nous ce qu’on veut c’est se prendre votre putain de Heavy Metal mega addictif en plein entre les deux oreilles.

Et ça commence fort ! J’avais presque oublié cette putain de voix magique qu’a Mirco… Je découvre en live plein de morceaux car j’ai un gros trou dans leur discographie. Et waouh, les morceaux que je ne connais pas sont top et en plus, en live, ça dépote sévère. Ce groupe est toujours une machine de guerre en concert. Ils sont aux taquets. Mirco veut que le public réagisse plus – c’est vrai que les TARCHON FIST tournent beaucoup en Allemagne où ils ont une certaine renommée – et il vient nous chercher en vrai showman qu’il est.

Le son est bon et les light aussi. On a tout pour faire un set réussi, d’autant plus que le public qui s’est bien renforcé depuis le démarrage est scotché devant la scène. Les TARCHON nous servent une set list bien pensée qui est un bon best of de leurs albums. Le groupe bouge toujours pas mal sur scène et nous fait régulièrement des signes, des tirages de langue. Ce sont tous des showmen et la scène, ils la font vivre. Bref, c’est du bonheur en barre !

Quand leur temps de set est écoulé, nous on ne veut pas que ça s’arrête et on en réclame plus. Mirco demande s’ils peuvent en faire une dernière et ils entament un cover puissant du « Run to the Hills » de MAIDEN. Surprise, Julien d’AMON SETHIS les rejoint sur scène pour chanter avec eux. Voilà, une reprise sans prise de tête, juste histoire de partager un moment avec le Brin de Zinc. Ouah, quelle baffe !

Le set fini, je fonce sur le stand merch’ pour acheter les albums que je n’ai pas et un ou deux t-shirts question de les assortir à mes CDs. On repapote, évidement, on se fait des photos. Ca tombe bien, on a un peu de temps avant qu’AMON SETHIS ne monte sur scène. Mais, avec tous les gens que je suis heureux de revoir ou de voir enfin en vrai et pas par écran interposé, le temps passe à la vitesse d’une mamie en ski sur une piste noire.

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AMON SETHIS
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AMON SETHIS au Brin de Zinc

Allez retour dans la salle, lumières éteintes pour l’arrivée du chanteur d’AMON SETHIS qui porte un masque et des banderilles enflammées. D’entrée de jeu, le groupe nous montre qu’il est là pour faire le show et qu’ils sont à fond pour ce concert qui est aussi la release party de leur nouvel album, « Dawn of an Apocalyptic World ».

Je suis très content de les revoir en live car ça fait là-aussi très longtemps que je ne les avais pas revus sur scène. Je trouve que le groupe a pris de la maturité, que ce soit scéniquement ou musicalement. Julien TOURNOUD s’est encore amélioré et on sent qu’il a beaucoup travaillé. Sa voix est totalement raccord. Elle est chaude, puissante et envoûtante.

Les morceaux nous font voyager au temps de l’Egypte ancienne et des Pharaons et la mise en scène est bien pensée. Là aussi, on a un spectacle vivant et on ne s’ennuie pas. En plus, tous les musiciens sont mega efficaces. Quelle partie rythmique ! La batterie, la basse, la guitare, tout conforte un ensemble très solide. J’aime ce groupe car ils ont un univers bien à eux et, encore une fois, ils nous font une mega prestation ; prestation possible grâce au son et aux lights (merci Thomas pour l’investissement !).

Les nouveaux morceaux passent très, très bien l’épreuve du live. AMON SETHIS nous délivre un très bon set. C’est vraiment une bonne release party qui confirme leur victoire au tremplin du Plane ‘R Fest et leur place dans ce fest. Je suis vraiment content d’avoir pu venir, moi !

Nouveau petit tour au stand merch’ où évidement je papote un peu. Je profite d’être là pour faire le point sur les concerts et festivals à venir avec les reporters et photographes de WTR Mag’ présents. Bon, tout le monde a l’air d’aimer le nouveau nom du webzine, son nouveau logo, etc. C’est cool.

Il est maintenant l’heure de faire la tournée des au revoirs. Non, on n’attendra pas à nouveau 6 ans pour revenir au BDZ, et non on n’attendra pas non plus des années pour revoir AMON SETHIS et TARCHON FIST. Mirco et Lvcio, je crois qu’on va vous prendre au mot et venir à votre fest (le 3 Days in Rock ) chez vous, à Bologne.

Dans la voiture du retour, on est tous heureux d’avoir passé une super soirée pleine d’émotion… Moi je dis que le week-end anniversaire de ma fille commence sous de très bons augures !

AMON SETHIS + TARCHON FIST au Brin de Zinc
AMON SETHIS
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AMON SETHIS au Brin de Zinc

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RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade

RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
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A peine remis de mon périple savoyard d’il y a trois jours que me revoilà sur la route pour un nouveau concert.

Ce soir, je me déplace en direction de Seyssinet-Pariset dans la banlieue de Grenoble et plus précisément à lIlyade, une salle que je connais bien, pour assister à un mini festival avec RIOT V, CRYSTAL VIPER, SPIRIT WAR et REVENGE.

De quoi passer une nouvelle soirée à s’exploser la nuque !

Je récupère mon binôme habituel qui va faire une chronique pour Soil Chronicles, et nous partons en direction de notre lieu de résidence musicale. Comme je connais relativement bien la circulation grenobloise, et que, comme le disent si bien les Argentins, nous ne voulons pas arriver à la fête quand il n’y a plus d’invités, je pars de bonne heure. Une fois arrivés et garés à deux pas, nous nous dirigeons vers la salle et, en attendant l’ouverture, nous tapons la discussion habituelle avec les copains : “C’est quoi ton dernier concert ? C’était bien ? Ton prochain ? etcetera, etcetera”… C’est donc en rang d’oignons que nous nous dirigeons vers l’entrée. Enfin, pas tant que ça, étant donné que nous sommes quasiment les premiers à rentrer.

Après la fouille obligatoire, vite fait bien fait, histoire de voir si tu n’es pas un terroriste parce qu’avec les temps qui courent on ne sait jamais, et la récupération de notre pass, nous rentrons directement dans l’antre de la bête pour découvrir la scène. Nous rencontrons encore d’autres copains qu’on n’a pas revus depuis une éternité (si, si, il en reste !) et d’autres qu’on n’a pas vus depuis… vendredi dernier. Enfin bref, du beau monde. Il y a même MARKUS FORTUNATO qui passe nous dire bonjour.

Nous n’allons pas attendre très longtemps avant que le premier groupe démarre. Et c’est REVENGE qui a la lourde tâche de commencer.

RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
REVENGE
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REVENGE est un groupe que je connais bien, l’ayant vu de nombreuses fois en live mais malheureusement – ou heureusement, c’est selon – avec différents line up. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à suivre et reconnaître qui est qui, à part THIERRY APAIX, le guitariste, et MARKUS FORTUNATO le bassiste.

C’est tout de même un sacré changement par rapport à la dernière fois où je les ai vus il y a sept ans déjà, en première partie d’ALICE COOPER !

Dès les premières mesures de « Knock me You », je suis séduit par ce nouveau line up. PHIL CHAUCHON, le chanteur, semble un peu diminué (il nous expliquera être un peu malade), mais a une très bonne voix et assure comme un chef. THIERRY est toujours au top cependant, c’est NICOLAS LEBRAS, le nouveau guitariste du groupe depuis quelques mois qui, remonté comme un coucou, fait le show. Habillé d’un long manteau en cuir et d’un chapeau de cowboy, c’est lui qui semble prendre la vedette. Il faut dire aussi que c’est l’un des plus jeunes du groupe. Mais THIERRY et PHIL tiennent aussi leur public en se frottant au bord de la scène.

PHIL nous explique que suite à un énième problème de line up, le batteur VALENTIN LEROY – qui soit dit en passant a une sacrée frappe – et MARKUS sont venus prêter main forte en attendant que les nouveaux musiciens s’acclimatent. Malgré ce changement, cela n’a rien changé à la musique de REVENGE qui est toujours aussi addictive. Je l’ai même trouvé plus agréable. MARKUS, tout sourire, reste en retrait et se contente des chœurs et de la basse, laissant la lumière aux autres musiciens.

Nous avons droit à un inédit « Free man » et c’est un très bon morceau qui promet. Le set semble se dérouler parfaitement, le son est bon et les lumières, même s’il y aurait à redire, ne sont pas si mal. C’est fou comme le temps passe vite, nous en sommes déjà au dernier titre, « I Just Wanna Rock » qui clôt parfaitement le set.

RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
SPIRIT WAR
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A peine le temps de dire ouf qu’il est déjà l’heure pour SPIRIT WAR. Eux, ils sont plus dans le Heavy Metal avec MARKUS FORTUNATO à la basse et au chant, VALENTIN LEROY à la batterie et NICOLAS LEBRAT (qui fait partie des deux groupes) à la guitare. Ces trois-là vont assurer un deuxième set d’affilée.

Petite différence qu’on remarque de suite par rapport au groupe précédent, il y a des décors sur les côtes de la scène qui apportent un petit plus.

Personnellement, j’ai un peu d’appréhension avant le début du set, n’étant pas fan de la voix si particulière de MARKUS mais, au fur et à mesure, je commence à apprécier le style du groupe et à m’habituer à son timbre.

Une autre chose que je remarque, c’est que musicalement, c’est tout de même bien moins » bourrin » que FORTUNATO (le groupe) que j’ai eu l’occasion de voir deux fois. Il y a une recherche de la mélodie tout en restant puissant. NICOLAS a toujours autant la bougeotte et MARKUS, qui a troqué sa basse marron de tout à l’heure contre une jolie blanche, arpente les planches et s’éclate à fond. Cependant, celui qui m’impressionne est VALENTIN qui frappe deux fois plus fort que lors du set de REVENGE.

Le son est toujours au top et les lumières ont de jolis effets stroboscopiques, même si elles manquent cruellement de clarté. Nous avons droit, tout comme précédemment, à un morceau inédit fort sympathique et le set défile comme un TGV sur les rails (qui a dit en retard ?). C’est avec “Fight to survive” que le set se termine. Assez étonnement, j’ai bien apprécié ce set de SPIRIT WAR.

RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
CRYSTAL VIPER
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Il est 21h et les musiciens de CRYSTAL VIPER, l’un des deux groupes qui m’a fait me déplacer à l’Ilyade ce soir, font les balances. Composé de MARTA GABRIEL à la basse et au chant, de ANDY WAVE à la guitare lead, d’ERIC JURIS, le tout nouveau venu à la guitare rythmique et de KUBA GALWAS à la batterie, le groupe est originaire de Pologne et a une carrière de plus de vingt ans. Alors que le groupe se préparait pour leur tournée, voilà qu’ANDY s’est blessé au bras. Plutôt que d’annuler, ils ont décidé de récupérer l’ancien bassiste BLAZEJ GRYGIEL et c’est MARTA qui reprend la guitare après l’avoir récemment délaissée pour la basse.

A peine deux minutes plus tard, ils attaquent avec « Rozpierdol ». D’entrée de jeu, je suis séduit par la superbe voix de MARTA qui bouge dans tous les sens de droite à gauche sans s’arrêter si ce n’est pour chanter. Euh… quelqu’un n’aurait pas oublié d’allumer les lumières ? Parce qu’il fait un peu sombre là !

Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ça qui va empêcher le groupe de s’éclater. Dès le second morceau, « The Cult », MARTA prend évidemment le leadership et en impose. Elle a beau être de petite taille, elle fait le show, headbaguant sans retenue, levant les bras en croix en faisant les “Devils Horns” et prend une énorme dimension sur scène. Mais ce n’est pas la seule puisque ERIC et BLAZEJ n’hésitent pas à se frotter au plus près du public.

Par contre, pour les lumières c’est toujours un problème, elles restent dans les tons bleus ou violets ce qui, pour les photos, s’avère légèrement compliqué.

Ce qui me surprend dans CRYSTAL VIPER, c’est l’énergie phénoménale et le sourire de la chanteuse. Le spectacle semble autant sur scène que dans le public puisque quelques pogos sont déclenchés secouant un peu les spectateurs collés au bord. Dans tous les cas, la musique de CRYSTAL VIPER est vraiment excellente et a un petit effet sympathique en live. J’apprécie beaucoup la prestation de BLAZEJ et d’ERIC qui se donnent à fond avec autant de passion que MARTA, sous les coups fermes et précis de KUBA.

MARTA nous fait taper des mains ou chanter en rythme avec la musique, comme sur « Night Of The Sin » ou l’inévitable « Metal Nation ». C’est vraiment cool et le public participe aisément.

Trois quarts d’heure plus tard, et c’est déjà la fin. J’avoue que j’en aurais bien pris un peu plus, mais il y a un autre groupe à venir.

RIOT V + CRYSTAL VIPER à l’Ilyade
RIOT V
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Et quel groupe ! RIOT V c’est tout simplement une légende qui fête ses cinquante ans d’existence, même s’il n’y a plus un seul membre d’origine. Il faut dire qu’il s’en est passé des choses en 50 ans : des changements de line-up, en veux-tu en voilà, des décès de musiciens, et même l’assassinat en 1994 du chanteur RHETT FORRESTER qui cherchait à empêcher le vol de sa voiture.

Cela n’a pas empêché le groupe de continuer avec DON VAN STAVERN (le plus ancien membre puisqu’il apparaît sur l’album “Thundersteel” de 1988) à la basse, MIKE FLYNTZ le guitariste, arrivé cinq ans plus tard et l’ex-VIRGIN STEELE, FRANK GILCHRIEST à la batterie (qui a commencé à jouer sur l’album “Army of One” en 2006).

Ils sont accompagnés par le chanteur TODD MICHAEL HALL, ancien chanteur de HARLET, un groupe des 80s, et NiICK LEE, le second guitariste. Ce nouveau line up, stable depuis plus de dix ans, est devenu RIOT V avec l’approbation de la famille du défunt guitariste fondateur MARK REALE.

Il est 22h20 et un rideau est tiré devant la scène afin de laisser le staff préparer l’avènement de RIOT V venu de la Grosse Pomme (New York pour ne pas la citer). Les lumières s’éteignent et les cinq membres prennent d’assaut la scène. Euh, excusez-moi de vous demander pardon, mais serait-t ‘il possible d’avoir de la lumière ? Bon, elles sont moins bleues et violettes que précédemment, cependant, elles restent assez sombres. Encore une fois, sympa pour les photos…

Dès le premier titre “Hail to the Warriors” tiré de leur dernier album sorti l’an passé, on sent un groupe venu en découdre avec un public qui n’attendait que ça pour s’enflammer. La scène est superbe avec des décors rappelant justement la pochette de leur dernier LP sur laquelle est représenté JOHNNY, l’incontournable mascotte que tous connaissent aussi sous le nom de “Seal Man”.

Ce qui me surprend c’est que RIOT V est devenu une véritable force de frappe menée, par la voix époustouflante de TODD MICHAEL HALL. Il est impressionnant de justesse, capable d’interpréter les titres les plus récents et les plus anciens sans sourciller.

Je retrouve le groupe aguerri que j’avais découvert en live ici même en première partie de PRIMAL FEAR il y a quelque temps déjà, capable de plier à sa volonté tout type de public, du jeune metalleux au vieux rocker. Après tout, comment ne pas devenir complètement marteau quand « Fight Or Fall » et « Fire Down Under » sont joués l’un derrière l’autre ?

DON, aux chaussures pleines de strass, remercie le public et pointe régulièrement son doigt vers le ciel tout en sirotant une bouteille de tequila pendant que MIKE et ses solos encense le groupe légendaire épaulé par les rythmiques de NICK et les frappes toutes en justesse de FRANK apportant une présence scénique inimaginable.

Après nous avoir envoyé deux titres récents “Victory” et “Feel the Fire”, la nostalgie revient au galop avec une setlist aux petits oignons. Des morceaux issus de tous leurs albums mythiques, se dévoilent. “Road Racin’ ” en hommage à MARL REALE, titre issu de l’album “Narita”, puis “Warrior” tiré de “Rock City”, le tout premier album avec le chanteur GUY SPERANZA. Le public en redemande et c’est avec “Johnny’s Back” du, encore plus mythique LP “Thundersteel”, en passant par “Restless Breed” que continue l’hallali.

Nous sommes aux abois, il est compliqué de continuer de rester de marbre tellement c’est bon. Alors que ”Love Beyond the Grave” apporte un peu plus de calme et nous fait reprendre un peu d’air, voilà qu’un des morceaux véritablement emblématique du groupe débarque et c’est “Swords and Tequila” qui retentit dans l’Ilyade. Le public s’excite de plus en plus en chantant les refrains et DON en profite pour leur servir de sa tequila.

L’absolument incontournable “Thundersteel” préfigure la fin du spectacle et le groupe sort de scène. A peine deux minutes plus tard, les musiciens reviennent avec une énergie renouvelée sous les “RIOT ! RIOT !” hurlés du public. Il est temps d’en finir avec les fans en enchaînant coup sur coup “Bloodstreets” et “Take Me Back” qui terminent d’enflammer la salle.

La soirée se termine avec l’incontournable “Flight of the Warrior”, tiré lui-aussi de l’album “Thundersteel”. Et me voilà tout hébété, complètement ébahi par la prestation des New Yorkais. A noter, tout de même, que trois titres n’ont pas pu être joués ainsi qu’un medley composé de “Crimson Storm / Outlaw et Altar of the King” Dommage, nous en aurions bien pris un ou deux titres de plus.

En tout cas, nous avons passé une soirée et un concert absolument mémorables. Une chose est sûre, l’héritage de JOHNNY brille toujours grâce à ceux qui ont voulu reprendre le flambeau et le perpétuer. La légende perdure ! A peine a-t-on le temps de se remettre que NICK et TODD se baladent dans le public signant à tout va et prenant la pose pour les photos. Malheureusement, le temps étant déjà bien avancé, il nous faut retourner dans notre contrée sans avoir pu rencontrer les autres membres de RIOT. Ce sera pour une autre fois.

Une autre surprise nous attend sur le chemin du retour, un hurluberlu ayant eu la bonne idée de rouler en contre-sens, heureusement que nous avons su l’éviter ! Ca surprend.

Un grand merci à METALLIAN PRODUCTIONS pour ce super concert !

BANDEAU W.T.R. MAG
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TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art

TITAN + AMON SETHIS + SALOME au Monster’s Art
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Nouvelle soirée au  Monster’s Art de Fréjus, avec comme toujours une programmation éclectique. Ce soir, ce sont trois groupes (SALOME, AMON SETHIS et TITAN) que je découvre en live, et le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun a su imposer son univers.

SALOME ouvre les hostilités. Originaire de Montpellier, le groupe, actif depuis plus de 25 ans, évolue dans sa formation actuelle depuis 2017. Leurs influences ? MARILLION, PORCUPINE TREE, RUSH, STEVEN WILSON ou encore FAITH NO MORE pour ne citer qu’eux.

Le set est mélodique, ponctué d’envolées techniques bien senties. SALOME nous invite dans un voyage sonore oscillant entre ambiance planante et énergie brute.

Une belle entrée en matière, même si certains passages m’ont paru un peu hermétiques. Merci à Cyke, Chris, Rob et Fred pour cette prestation immersive.

Place ensuite à AMON SETHIS qui débarque sur scène avec une intro soignée nous plongeant d’emblée dans l’ambiance de l’Égypte antique.

La première partie du set est centrée sur leur dernier album, « Dawn of an Apocalyptic World », sorti en février. Julien, au chant, impressionne par ses envolées lyriques et sa capacité à nous immerger dans l’univers narratif du groupe, centré sur le quatrième volet de leur saga musicale.

La deuxième partie du show explore leur album « The Queen with the Golden Hair » (2020), avec un détour par leur tout premier opus via le morceau « Pyramidion ». Le tout est solide : des rythmiques accrocheuses, des mélodies bien construites, et une harmonie générale qui a su me surprendre agréablement. Mention spéciale à Rob, bassiste de SALOME, qui a remplacé Laetitia avec brio sur ce set.

La soirée se conclue avec TITAN, véritable bulldozer scénique. Les Basques nous prouvent une fois encore que c’est « dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ». Rythmiques tranchantes, duo basse/batterie implacable et un chanteur charismatique : tout est là. Leur retour est tonitruant, porté par leur album « Palingesia » (2021) et quelques nouveaux titres bien prometteurs comme « Prométhéen », « Demiurge », « Cernés par les ruines » ou « Gambit ».

Le set débute fort avec « La loi du Metal », extrait de leur tout premier EP sorti en 1986. Le morceau a traversé les années sans perdre de sa puissance. S’enchaînent ensuite des titres issus de « Palingesia » et quelques pépites de leur prochain album. Malgré le poids des années, TITAN n’a rien perdu de sa force de frappe.

En guise de conclusion, ils nous offrent une reprise de « Maître du Metal » du groupe KILLERS, emblématique du patrimoine Metal français. Une soirée comme on les aime !

Un grand bravo à Philippe et Sandrine pour cette organisation toujours au top au Monster’s Art, et un immense merci aux groupes pour cette superbe soirée.

SALOME


AMON SETHIS


TITAN

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 – Jour 1

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
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Quelle joie de revenir en Italie pour l’édition 2025 du Frontiers Rock Festival ! Je n’ai pas pu m’empêcher de profiter un peu en amont des joies de l’Italie et c’est après une nuit revivifiante dans le Val d’Aoste que j’arrive au moins deux heures avant le début du fest à Trezzo sull’Adda, commune proche de Milan. Il faut dire que je connais bien l’endroit pour avoir déjà fait deux Frontiers Fest, dont le dernier d’avant le confinement. En plus, j’aime beaucoup le Live Club.

Comme je m’y attendais, je retrouve plein de copains français qui ont fait comme d’habitude le déplacement mais je retrouve également des copains italiens rencontrés lors des précédentes sessions. Comme vous l’aurez compris, le Frontiers, c’est une grande cousinade !  

Après toutes ces retrouvailles, je file me mettre en position pour les photos. En fait, on est pas mal de photographes et c’est donc pas groupes de 10 que nous pouvons entrer dans le pit pour deux titres. Ca ronchonne un peu dans les rangs mais il faut bien que tout le monde puisse relayer l’évenement donc go !

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
FANS OF THE DARK
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FANS OF THE DARK – Frontiers Rock Festival 2025

14:45 – C’est FANS OF THE DARK qui a la tâche difficile d’ouvrir le festival. Je ne connais pas du tout ce groupe mais j’avoue d’entrée de jeu que c’est une bonne découverte. Ce groupe suédois nous envoie un Hard Rock mélodique très sympa. C’est plein de bonne humeur, classe et élégant en même temps. Je suis un peu surpris par l’apparence du chanteur ALEX FALK qui fait visiblement partie de cette génération où on mélange les sexes et les tenues, mais je ne mets pas longtemps non plus à m’y habituer d’autant plus que le chant est rempli d’émotion et de sensibilité.

C’est énergique et c’est mélodique. Bref, une belle surprise. Ils nous font une reprise d’un titre de BALANCE, « In for the count », qui est un des plus grands classiques de l’AOR. Et là, j’avoue qu’on est tous restés sur le cul tellement c’était bien. Belle prestation pour une ouverture.

15:35 – Le groupe suivant, ART NATION, est suédois lui-aussi. C’est un groupe de Hard Rock Mélodique mais un poil plus Heavy que le groupe précédent. Ils ont la pêche, leurs refrains sont accrocheurs. En plus, ALEXANDER STRANDELL, le chanteur a une belle voix ainsi qu’une belle présence scénique. Leur musique est composée de ballades puissantes. Les riffs sont tranchants, les rythmes sont entraînants et le groupe communique bien avec le public. L’alchimie entre les membres de ART NATION est palpable et c’est agréable.

Dommage que le son ne soit pas au RDV car on n’entend pas bien le chanteur. Je suis un peu déçu du coup surtout après avoir lu la chronique de leur album  » The Ascendance » qui vient de sortir. Mais ce n’est en aucun cas la faute du groupe qui nous délivre un set plein d’énergie.

Ce son problématique va malheureusement continuer après… Je finis par me mettre en retrait en espérant entendre un peu mieux de plus loin. Quant aux photos, je n’en ai aucune car au moment de leur set, il y a eu un couac avec l’accès au pit. Le temps de rétablir le problème, c’était trop tard.

FRONTIERS ROCK FESTIVAL 2025 - Jour 1
SHAKRA
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SHAKRA – Frontiers Rock Festival 2025

16:25 – C’est maintenant au groupe de Hard Rock suisse SHAKRA de monter sur scène. Je les ai déjà vus mais pas dans cette « nouvelle » config’ vu que c’est l’ancien chanteur, MARK FOX, qui est revenu il y a quelques temps déjà. Le groupe s’apprête à fêter ses 30 ans de carrière avec pas moins de 13 albums à leur actif.  

Aujourd’hui sur la scène du Frontiers Rock Fest, ils sont fidèles à eux-mêmes et nous assènent un set bien rentre-dedans avec leur son bien à eux entre le Hard Rock et le Heavy Metal. Leurs influences sont toujours perceptibles (KROKUS, WITHESNAKE, une touche d’AC/DC aussi) et je trouve toujours ce mélange réussi entre des sonorités plus anciennes et d’autres plus modernes.

Les SHAKRA ont la pêche et ça riffe méchamment devant un public qui accroche bien à leur musique. En clair, ça joue, c’est du Shakra ! 

BONFIRE – Frontiers Rock Festival 2025

17:25 – Il est maintenant temps pour les Allemands de BONFIRE de nous montrer ce qu’ils savent faire. Je me demande personnellement pourquoi ils continuent à s’appeler BONFIRE vu qu’il n’y a plus aucun des anciens membres dans le groupe. Il semblerait que ce soit une mode dans le monde du Rock et du Metal mais, pour en avoir discuté avec pas mal de potes, c’est une pratique qui n’est pas forcément appréciée par tout le monde.

Le dernier album de BONFIRE, « Higher Ground » a reçu de bonnes critiques. En plus, je les ai déjà vus scène, en première partie de ZZ TOP pour la tournée « After Burner » à Paris Bercy. Je sais donc (ou plutôt, je pense savoir) à quoi m’en tenir.

Sauf que là, c’est la cata ! C’est bourrin, ça ne me plait plus du tout ! Je vois pas mal de gens qui comme moi sont déçus et se barrent ! Ca n’a tellement rien à voir avec ce que je connaissais que je me demande même comment ils continuent à tourner. Je le dis et je le redis, ce show est une grosse, grosse déception.

HONEYMOON SUITE – Frontiers Rock Festival 2025

18:45 – Voici le moment que j’attends avec impatience et qui a lui seul aurait suffit à me faire déplacer jusqu’à Milan : HONEYMOON SUITE monte sur scène ! Ce groupe canadien, ça fait presque 40 ans que je veux les voir. C’est un groupe qui est rare sur scène (encore plus rare que HAREM SCAREM, c’est pour dire !) et là, j’ai enfin cette opportunité. J’ai du mal à y croire !

Et d’entrée de jeu, c’est une tuerie ! JOHNNIE DEE a toujours la même voix et le groupe nous assènent leurs hits en puissance. De « Burning in Love  » à « New Girl Now », ça joue vraiment. Le public ne s’y trompe pas, il sait qu’il est là où il fallait être en cette fin d’après-midi.

Leur premier album date de 87 quand même mais ils ont un de ces pêches sur scène ! Je suis cloué sur place. Je suis tellement ému que je sens une petite larme rouler sur mes joues, c’est pour dire ! En clair, les Canadiens nous font une démonstration de rock mélodique bien planté et il aurait été dommage de se passer de leur enthousiasme. Vive HONEYMOON SUITE !

PRIDE OF LIONS – Frontiers Rock Festival 2025

20:20 – Pour le coup, après cette prestation qui m’a bien remué les tripes, je fais une pause. Mais pas trop longtemps car c’est déjà l’heure pour les Américains de PRIDE OF LIONS.

Apparemment, TOBY HITCHCOCK est un peu malade. Il s’en excuse en arrivant sur scène mais bravo à lui car il assure ! J’adore ce chanteur. Je suis en revanche un peu sidéré par l’attitude de JIM PETERIK, le clavier, qui en fait des tonnes avec ses réglages de clavier. A un moment, il nous fait un caca nerveux, c’est un peu chiant, si j’ose dire. JIM joue aussi de la guitare et du piano mais ce soir, c’est plus à la guitare qu’il exerce ses talents. Pour ceux qui ne le savent pas, JIM PETERIK était clavier dans le SURVIVOR de « Eyes of the Tiger ».

Une surprise nous attend, un guest arrive sur scène et ce n’est autre que ROBIN McAULEY ! J’avais eu le plaisir de l’interviewer avec Ti-Rickou – lien – et j’en ai gardé un super souvenir. Là, il chante avec HITCHCOCK sur les 4 morceaux de SURVIVOR que les PRIDE OF LIONS nous jouent : « I Don’t », « The Search is Over », « I can’t Hold Back » et « Eyes of the Tiger » of course. McAULEY est un chanteur qui a vraiment la classe. Il encourage HITCHCOCK à chanter, il n’a pas le melon et tout le temps de sa présence sur scène, il sera plein d’attention envers son camarade. TOBY rend un petit hommage à JIMY JAMISON. C’est la séquence émotion devant un public acquis entièrement à leur cause.

La prestation de PRIDE OF LIONS est vraiment bien et énergique. TOBY HITCHCOCK bouge bien sur scène et ça compense avec PETERIK qui, lui, est très statique mais on ne lui en veut pas vu son âge… Le chanteur est tellement content d’être là qu’il communique sa joie au public. En même temps, ils ont une bonne rythmique, ça aide ! C’est un plaisir, ça joue, c’est communicatif. Bref, j’ai aimé leur prestation de ce soir.

Ensuite, on a dû patienter pour le dernier groupe. J’avoue que j’ai des réserves quant à ce dernier groupe. Mais j’attends de voir ce que ça va donner.

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

22:00 – Il est plus de 22h quand ASIA fait son apparition. Du groupe initial, il ne reste plus que GEOFF DOWNES, le clavier, qui est le seul rescapé. C’est pour cette raison que j’étais sceptique avant de les voir.

A part lui et VIRGIL DONATI, le batteur, qui était membre de SOUL CIRCUS, je ne connais aucun des autres membres du groupe. Mais qu’à cela ne tienne ! Je découvre que HARRY WHITLEY, le bassiste-chanteur, a une super voix. Je suis impressionné par sa prestation.

Ils reprennent la discographie d’ASIA, surtout les morceaux des deux premiers albums plus « Go » du 3e album qui avait un son plus moderne. DONATI (qui a aussi officié comme batteur lors de la tournée de retour de POLNAREFF) fait le job. DOWNES quant à lui est un peu éteint. Il est très technique mais il fait le job lui-aussi. Le Monsieur me fait ramer un peu avec mon appareil photo car il reste planqué derrière son clavier, là où la lumière est plus rare. On verra bien ce que ça donne…

Le public est d’accord sur un point : ça sort de nulle part mais c’est tout bonnement incroyable !

A la fin du set, DOWNES nous présente ses musiciens. Il y a un écran qui a été mis en place sur lequel s’affiche le premier album d’ASIA, celui avec le dragon de mer. Le set se termine sur « Heat of the moment », le grand classique du groupe.

Je dois le dire et faire mon mea culpa, ce set d’ASIA a été une très belle surprise.  

ASIA – Frontiers Rock Festival 2025

Cette première journée du Frontiers Rock Festival a été une belle journée. Ca promet pour la suite ! A demain, les amis !

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BLAZE BAYLEY + STAR RIDER AU ROCK N EAT

BLAZE BAYLEY + STAR RIDER AU ROCK N EAT
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Direction le Rock ‘n’ Eat Live de Lyon ! C’est un peu compliqué sur la route (on est à Lyon) donc j’arrive juste avant que le premier groupe joue.

Il y a un Meet and Greet gratuit avant le concert avec des séances d’autographes pour que les fans puissent faire dédicacer leurs albums de BLAZE BAYLEY ou les « The X-Factor » et « Virtual XI » d’IRON MAIDEN sur lesquels BLAZE a officié en tant que chanteur.

Cette année, on fête  le 25e anniversaire du premier album solo de BLAZE BAYLEY, « Silicon Messiah » qui est, pour ma part, un petit bijou. Pour l’occasion, BLAZE l’a réédité en vinyle coloré.

STAR RIDER AU ROCK N EAT
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STAR RIDER AU ROCK N EAT

Après cette petite séance de dédicaces et de photos, en place pour la 1ere partie : STAR RIDER. Et c’est une première bonne surprise ! C’est la première fois que je vois cette formation grenobloise, même si j’ai déjà vu plusieurs membres dans d’autres formations. On a donc sur scène : le chanteur KILLER KIM, CHAINSAW CHARLY et LATHER DETH aux guitares, ALEX RENEGADE à la basse et pour finir, LIZZY KICKS à la batterie.  

Dès son arrivée, la bande de STAR RIDER, très lookée années 80, est aux taquets. Ils ont d’entrée de jeu une bonne présence sur scène et ça fait plaisir à voir. Le set démarre avec « Outta Time », le titre éponyme de leur album. KIM, le Stéphanois du groupe, lance : « Bienvenue Rock ‘n’ Eat ! Ca fait plaisir de venir à Lyon après la victoire des Verts ! ». Ca titille la salle qui s’agite en rigolant et on entend même quelques « Allez, les Verts ». L’ambiance festive est lancée, ça chambre mais surtout, ça rigole comme on aime.

Le groupe fait évidemment la part belle à leur album. C’est très Hard-Rock et Heavy Metal mais on a aussi, sur certains titres, quelques petites touches de Power Metal.

La salle est chauffée à blanc, d’autant plus qu’une bonne partie connait visiblement très bien leurs chansons, et c’est avec regrets qu’ils ne peuvent pas nous faire comme d’habitude « Too Fast to Die » de leur EP. En tout cas, un set qui à mon goût est passé trop vite. Hâte de les revoir !

C’est l’heure du petit entracte et de ma traditionnelle petite bière bien fraîche qui fait du bien. J’en profite pour dire bonjour à tout un tas de potes qui ont fait le déplacement.

BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT
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BLAZE BAYLEY AU ROCK N EAT

Et c’est vite l’heure de BLAZE BAYLEY. Yeah !!!

Curieusement, il n’attaque pas la set list par un titre de « Silicon Messiah » comme on aurait pu s’y attendre (vu que c’est l’anniversaire du disque) mais par 10 secondes de « Blood and Belief » de son 3e album. Après avoir chauffé d’entrée le Rock ‘n’ Eat qui est archi plein, il nous sort un 2e titre et là, toujours pas de « Silicon Messiah » ! C’est donc « Circle of Stone », titre éponyme de son dernier album qu’il nous fait.  

Je m’impatiente de son album anniversaire mais il nous balance « Ghost in the Bottle », encore un morceau du dernier album. Ce n’est pas grave, je sais qu’on va être gâtés après.

Et enfin, pour mon plus grand plaisir, il attaque « Ghost in the Machine » Ca y est, la machine est lancée pour « Silicon Messiah » ! C’est un morceau sur lequel il fait chanter le public. En même temps, c’est un titre qui se retient facilement et qui s’y prête bien. On a ensuite « Evolution » puis « Silicon Messiah » qui est le 3e titre de l’album. Donc là, ça y est, on est en plein dans l’anniversaire.

Sur sa lancée, BLAZE continue avec « Born as a Stranger », « The Brave », « The Hunger ». 5 titres d’affilée de l’album, je suis comme un fou ! Mais ce n’est pas fini, il finit par « Stare at the Sun » qui est mon morceau favori. J’ai attendu 3 chansons avant qu’il s’y mette mais là, on a tout l’album ! C’est vraiment sympa pour les fans.

La salle est chauffée à bloc. Les fans sont ravis de fêter aussi bien cet anniv’. BLAZE BAYLEY nous dit « qu’à cette occasion, il a ressorti le vinyle en bleu et rouge (il était en noir lors de la 1ère sortie), qu’il aurait pu le ressortir en noir parce que c’est moins cher mais que, malgré le fait qu’il ait été malade, il voulait vraiment remercier ses fans en créant un bel objet ».

Il nous sort ensuite encore un titre du dernier album « The Year beyond this Year » puis 2 titres, toujours du dernier album, « Absence » et « Mind Reader » suivis de « Warrior » et « Pull Yourself up » de « War within Me » (2021).

Il remercie encore le public et ses fans d’être toujours là. Il nous dit qu’il est venu jouer beaucoup de fois à Lyon et qu’il est heureux de revoir ses amis. « Je vous remercie beaucoup, mes amis ! ». Il est, comme toujours, très chaleureux et tactile avec son public.

Après nous avoir bien remerciés, il attaque une reprise de MAIDEN, « Wratchild » et on a droit à un petit hommage à PAUL DI’ANNO, récemment décédé. Ce n’est pas un morceau qu’il joue d’habitude et pour moi qui suis un grand fan de d’IRON MAIDEN, c’est un vrai plaisir car je n’ai pas entendu ce morceau en live depuis la tournée « X-Factor » en 96.

BLAZE attaque « Man on the Edge » qui est le titre phare de « The X-Factor ». Lorsque l’intro du morceau commence, on est bien chaud, aux taquets mais BLAZE s’arrête à la fin de l’intro et il fait style, « On ne va pas jouer ce morceau ». Sauf que finalement, si ! Tout le monde est aux anges. On continue sur la période MAIDEN avec « Futureal », le single de « Virtual XI ». Il s’avance en bord de scène, penché sur la foule. Des gars le retiennent pour empêcher qu’il tombe pendant qu’il touche les mains et les bras des gens. Il semble se nourrir de leur présence, de leur énergie, et puis je crois que c’est vraiment un morceau qu’il kiffe.

Pour finir, il attaque le « Doctor, Doctor » de UFO qui est l’intro des concerts de MAIDEN depuis des années (de mémoire, la première fois c’était en 2006). Tout le monde reprend la chanson en chœur. Qui ne connait pas ce titre ? C’est un super final.

BLAZE BAYLEY remercie tout le monde et présente ses musiciens habituels, les musiciens d’ABSOLVA, avec CHRIS APPLETON qui nous a encore fait un show exceptionnel à la guitare et son frangin LUKE à la basse ainsi que MARTIN McNEE à la batterie. Je conseille à ceux qui ne connaissent pas ABSOLVA d’aller jeter une oreille sur ce qu’ils font parce que c’est un super groupe. BLAZE finit en s’auto-présentant en français, ce qui fait sourire le public avec le charme de son accent. Il remercie, en français encore, le public d’être venu.

Mais quelle super soirée ! Je n’ai tellement pas envie que ça se finisse que je reste bien 1h de plus à discuter avec les potes et les musiciens. Du coup, pendant le trajet retour, même s’il est déjà presque 2h du mat, je n’arrive pas à m’empêcher de chanter « Doctor, Doctor » à tue-tête ! 

Merci le Rock ’n’ Eat Live !

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