Tagged: HEAVY METAL

MIDNIGHT VICE, Midnight Vice

MIDNIGHT VICE, Midnight Vice
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : RPM ROAR

Sortie : 28 mars 2025

La scène floridienne nous a habitué depuis longtemps à nous fournir des groupes d’une brutalité hors norme en matière de Death Metal (DEATH, MASSACRE, DEICIDE, MORBID ANGEL…) mais assez rarement de formations estampillées “Heavy Metal old school”. Bon ok, on a eu droit à des SAVATAGE, CRIMSON GLORY, ICED EARTH ou les thrashers de NASTY SAVAGE mais malgré ces grands groupes, ce sont surtout les plus extrêmes qui sont restés ancrés dans la mémoire collective des metalheads. Allez comprendre… Qui se souvient des plus Hard Rock ROXX GANG ou SAIGON KICK ?

C’est pourquoi, à la première écoute de ce premier EP du quatuor de Tampa, MIDNIGHT VICE, j’ai été plus surpris qu’autre chose. Passé (rapidement) ce cap, c’est un “Ah ouais quand même !” de satisfaction qui a été mon premier commentaire ! C’est bien simple, ces six titres représentent pour beaucoup ce que j’aime dans le genre. Rythmiques parfois enlevées, riffs old school, chant suraigu et attitude bien vintage : tout y est !

Initialement sorti en autoproduction et en digital en juillet 2023, cet EP de six titres de MIDNIGHT VICE se voit ressortir en CD et en vinyle chez RPR ROAR en mars 2025. Ceux qui avaient loupé cette petite pépite il y a deux ans iront sans sourciller sur une petite séance de rattrapage.

Avec un chant à croiser entre Rob HALFORD, Dan BEEHLER, John CYRIIS et tous ces spécialistes de la voix haut perchée, une musique qui nous ramène immédiatement dans les mid-eighties à la grande époque des JUDAS PRIEST, SAXON, SAVAGE GRACE ou TOKYO BLADE, une propension à se plonger tant dans le hard rock bien pêchu que dans le Heavy, voire dans le Speed Metal de “dans l’temps”, il est fort à parier que même le plus difficile des metalleux, fan indécrottable des mid-eighties va y aller de sa petite larmichette nostalgique. C’est que nous sommes de grands sensibles, chez les porteurs de bracelets cloutés et de vestes à patches !

MIDNIGHT VICE, à ne pas s’y tromper, fait partie de cette vague de Heavy metallers qui restent persuadés que les années 80 sont la meilleure décennie en matière de créativité artistique en général, et de Heavy Metal en particulier. Ce n’est pas leur faire injure que de les classer entre des formations actuelles telles que ENFORCER, SKULL FIST, STRIKER ou RIOT CITY.

Et, quelque part, on imagine aisément que cet EP, fût-il sorti en 1984, aurait certainement eu sa place entre des “Night of the blade”, “Defenders of the faith” ou “Master of disguise”. Eh oui, rien que ça !

TOWER, Let There be Dark 

TOWER, Let There be Dark 
https://wtrmag.com/
Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Cruz Del Sur Music

Sortie : 21 mars 2025

J’ai découvert les New-Yorkais de TOWER en live lors du Pyrenean Warrior 2023 et putain j’ai pris une putain de baffe ! Bien-sûr, je me suis jeté comme un mort de soif sur leur dernier album en date, « Shock to the System » et cet album tourne encore mega souvent chez moi. Alors quand j’ai vu arriver ce « Let there be Dark », je me suis senti comme un môme qui reçoit un jouet qu’il attend depuis longtemps. Alors hyper espace, Mr Spock, j’ai un disque à écouter !

D’entrée de jeu, je trouve la pochette classe, même si elle est un peu sombre quand même. J’espère que cela n’augure pas d’un changement de style parce que j’aime leur Heavy Metal classique qui envoie le bois. Et la chanteuse, est-elle toujours là ?

Youpi, la réponse est oui ! On est toujours dans du pur Heavy qui a ses racines fortement plantées dans les 80’s, on a un son moderne et cette putain de voix de Sarabeth LINDEN est toujours présente.

Alors, effectivement, la pochette était bien calibrée car on a bien un album un peu plus sombre que le précédent mais avec de petits intermèdes instrumentaux pas dérangeant du tout. Très objectivement, c’est un putain d’album et je vous conseille de vous ruer dessus de toute urgence et je vous assure qu’il ne fera pas tâche dans votre collection de petit graisseux qui se respecte.

Ouah, c’est 5 pics, un point c’est tout. Il est donc du coup en course pour le titre d’album de l’année et, pour une fois, ma charmante assistante est entièrement d’accord avec moi. Euh chérie, non, ne prend pas l’album, il est à moi !

HEART LINE, Falling Heaven

HEART LINE, Falling Heaven
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Pride & Joy Music

Sortie : 21 mars 2025

Difficile pour moi de disséquer cet album de HEART LINE tant son homogénéité fait bloc. Et pourtant que de hits en puissance et que de petits joyaux AOR dans un écrin !

« Fire in the Sky » démarre avec une superbe petite intro au synthé, suivi de quelques notes de guitare dans l’esprit d’un GIANT. J’attends en vain Dan HUFF ! Ca stoppe par un signal d’alerte et on repart alors dans un Hard FM de très bonne facture.

« God has a Plan» nous emmène dans les terres Hard Mélodique de la grande époque du Hard US à la DOKKEN.

Le titre le plus Heavy de l’album. « Everytime you Smile » et sa rythmique me font  penser au BON JOVI, époque « 7800° Fahrenheit ». Jorris GUILBAUD, au synthé a su digérer les influences AOR des années 80/90 pour nous délivrer un son incroyable.

Preuve en est avec les titres « Falling Heaven », « Liar », « You crossed the Line », sublimés par la voix d’Emmanuel CREIS.

Quant à « We rule the Night», on a là une super rythmique (mention spéciale à Dominique BRAUD à la basse et Walter FRANÇAIS à la batterie), un refrain répétitif, pêchu et la guitare si jouissive d’Yvan GUILLEVIC. Quel titre ! Totale réussite !

On n’est pas en reste avec les mélodies avec : « You crossed the Line » et le superbe « I don’t Want to Live Without You ». Ce dernier joue sur les terres d’un FOREIGNER ou du défunt STORMBRINGER (souvenez-vous pour les plus anciens, le groupe du guitar hero Angi SCHILIRO). 

« Wake up » et son intro guitare acoustique avec la voix splendide d’Emmanuel nous procure une émotion garantie. Ca durcit le ton avec le refrain : plaisir coupable !

Il faut noter l’homogénéité de l’album et le fait qu’il n’y ait pas de baisse de rythme, ce qui est assez rare. Vous arrivez au 12e titre sans vous en apercevoir et vous en redemandez encore !

« A love Song » avec son intro synthé et son solo de guitare nous délivre encore une recette gagnante des hits Hard FM. Et pour finir, « Broken Heart » nous emmène dans les terres norvégiennes (STAGE DOLLS, sors de ce corps !). Petit solo incisif d’Yvan et le titre se termine en guitare acoustique Bluesy à la GREAT WHITE : superbe !!!

Digestion consciente ou inconsciente d’influences certaines de groupes des 80/90, nous avons là l’album de la maturité et qui va vers l’excellence.

Il est si rare de nos jours d’écouter un tel sans faute. Je lui donne 18/20 pour rester crédible auprès de mes collègues de magazines spécialisés, webzines et fanzines…

Cet album me donne incroyablement la pêche pour le défendre et le placer auprès de collègues organisateurs de festivals, gestionnaires de salles de concert. C’est si rare que je le dis ! Et surtout, je vais le faire…

LORDI, Limited Deadition

LORDI, Limited Deadition
https://wtrmag.com/

.

Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/

Label : Reigning Phoenix Music

Sortie : 21 mars 2025

On arrive quand même au 19e album montre en main pour les gentils monstres finlandais de LORDI qui ont marqué les esprits en remportant l’Eurovision en 2006. Lors de ce concours, le monde les a découverts avec quelques appréhensions. Pensez, des monstres qui jouent du Hard Rock et qui se payent le luxe de gagner ! Ca a été une sacrée révolution dans l’univers musical télévisuel !

Depuis, LORDI ne s’est pas endormi sur sa couronne mais ne change pas sa recette : du Hard Rock Mélodique avec des refrains qui te restent en tête bien longtemps, des riffs qui tuent. Et c’est sans compter sur cette voix rauque à souhait qui va à merveille avec les morceaux et l’image Monster du groupe.

Bon, sur cet album, les morceaux sont sur la thématique des jouets et sont entrecoupés de passages parlés. Bref, en mode LORDI Gros Délire.

Après, LORDI fait partie de ces groupes qu’on adore ou qu’on déteste ; il n’y a pas de milieu. Perso, j’adore et je trouve que ce « Limited Deadition » est un bon cru… peut-être un poil plus mélodique que leurs précédents opus quand même. En tout cas, LORDI is back ! Hard Rock Hallelujah ! 4 pics.

WINTEROCK FEST 2025

WINTEROCK FEST 2025
https://wtrmag.com/

Après un bon mois de jachère niveau concerts, me voilà reparti sur la route pour mon premier festival de l’année 2025. Ce soir, je me rends à Bonneville pour le WinterRock Fest. Ce festival se tient chaque année à l’Agora, une salle qui fait aussi restauration (ah, je vois déjà le rédac’ chef qui commence à se lécher les babines !), et en plus, c’est fait maison.

C’est en famille que je vais sur Bonneville, accompagné de mon copain de toujours Steve*74 qui, comme souvent, va faire les photos.

Cette année, comme chaque année d’ailleurs, le WinterRock Fest se déroule sur deux jours, mais pour moi, ce ne sera que le deuxième jour. Non pas que la programmation de la veille soit mauvaise mais ce soir, c’est un peu plus dans notre style de prédilection. Ce ne sont pas moins de quatre groupes qui vont se succéder et pas des moindres. En premier lieu, il y a UNTIL THERAPY puis STAR RIDER, NIGHTMARE et pour finir SMASH IT COMBO. De quoi remplir les esgourdes de bon son.

C’est donc dans une voiture bien remplie que nous nous rendons à Bonneville sous un soleil radieux. Une fois arrivés sur place, le temps s’est un peu couvert mais ce n’est pas ce qui nous empêche de trouver de la place facilement pour nous garer à deux pas de l’entrée. Arrivés un peu en avance, nous faisons le pied de grue devant l’entrée et nous nous pelons un peu pas mal les miches. Heureusement, nous n’allons pas attendre trop longtemps

Après avoir montrés patte blanche, nous avons droit au joli petit bracelet souvenir et nous montons dans l’antichambre de la salle. En attendant l’ouverture, un DJ nous fait patienter avec du bon son. Un peu fort, mais c’est sympa quand même. Il nous fait passer le temps avec des titres de CLUTCH et de THE HU et d’autres un peu plus bourrins. Après s’être détendu sur les fauteuils en cuir, c’est le moment de rentrer dans la salle. Nous prenons vite fait nos marques afin de nous préparer à la déferlante qui nous attend.

WINTEROCK FEST 2025
UNTIL THERAPY
Crédits Photos : STEVE*74
https://wtrmag.com/
Until Therapy – WinterRock Fest 2025

19h30 pétantes, il est temps de faire parler la foudre avec UNTIL THERAPY, le premier groupe à fouler les planches ce soir. Le groupe vient d’Annecy et fait dans le Nu/Metalcore avec des influences à chercher du côté de TOOL, PARKWAY DRIVE et KORN. Une chose est sûre, le groupe déménage et débouche, s’il en est, les bouchons d’oreilles. En parlant bouchons, je suis bien content de ne pas les avoir oubliés ce soir. C’est que je n’ai plus vingt ans non plus et que mes feuilles de choux sont fragiles.

A peine le premier titre entamé que le chanteur ALEK descend dans le public. Il demande au public de se rapprocher et celui-ci s’exécute volontiers. Dans l’ensemble, c’est assez violent mais il y a beaucoup de chant clair. J’avoue que j’apprécie bien les chansons, surtout que sur scène, ils sont tous à fond et qu’ils sont hyper actifs. Ils déclenchent même le premier Wall of Death de la soirée. « Un wall de l’amour, pas de violence », nous dit ALEK.

En revanche, pour les lumières, ce n’est pas le top mais ça s’améliore au fur et à mesure du set.

Scéniquement parlant, ça bouge tellement qu’on ne peut rester de marbre. Personnellement, j’aime l’énergie que dégage le groupe ainsi que son chanteur qui saute de partout. D’ailleurs, il descend régulièrement de scène pour aller dans le public. Notamment pour aller dans un Circle Pit. Complètement dingue ! Je continue d’apprécier la prestation des Annéciens et, même si ce n’est pas forcément ce que j’écoute tous les jours, c’est fort sympathique. A mon avis, c’est grâce à leur énergie et à leur sens de la mélodie infusée dans leurs morceaux les plus violents.

Pendant les traditionnels remerciements, ALEK demande au public de continuer à soutenir les groupes en allant aux concerts et en achetant leur merch’, précisant que le prix d’un CD, c’est l’équivalent de 20.000 streams. A l’aire du numérique, ça laisse à réfléchir.

Après un second Wall of Death composé uniquement de filles, pour montrer que dans le Metal il n’y a pas que les garçons qui sont des guerriers et que les filles sont aussi capables de slammer comme des folles, ALEK finit son concert juché sur un caisson de basse qui roule en plein milieu du public.

Original et très impressionnant d’énergie, le groupe a mis le feu à l’Agora.

WINTEROCK FEST 2025
STAR RIDER
Crédits Photos : STEVE*74
https://wtrmag.com/
Star Rider – WinterRock Fest 2025

Afin de nous remettre de cette déflagration sonore, enfin surtout mon copain Steve, nous retournons sur les canapés dans l’antichambre. Pas trop longtemps non plus car les grenoblois de STAR RIDER ne vont pas tarder.

20h45, une intro démarre pendant que tous les membres s’installent. Dès que KILLER KIM  le chanteur entame « Outta Time », je découvre un groupe déjà aux taquets qui n’a pas peur des clichés. Effectivement, le groupe est habillé comme un groupe des années 80. Et musicalement, c’est exactement le cas. D’un coup, je retrouve mes vingt ans, c’est incroyable ! Comme leurs confrères d’ANIMALIZE, ils ont décidé de rendre un hommage aux années bénies.

« Bonsoir, nous sommes STAR RIDER », nous annonce le chanteur avant de continuer sur « Gimme Speed », un titre qui, comme vous vous en doutez, est très rapide. Le groupe enchaîne les titres de leur tout nouvel album. « Deal Breaker », « Résistance » ou encore « Angle Mort », voire ceux du premier EP « Burning Star », « Out the Cave » avec des petits speeches écrits sur la setlist pour les présenter.

Côté lumières, un gros changement est intervenu puisque celles-ci sont plus claires. C’est nettement mieux.

Nous sommes toujours à donf’ sur les Eighties et j’apprécie le set, d’autant plus que je suis fan des T-shirts que portent les gratteurs de manches et le frappeur de fûts : un RUSH pour CHAINSAW CHARLY, un LOUDNESS pour LATHER DETH l’autre six cordistes, un ENFORCER pour ALEX RENEGADE, le bassiste. Et quand j’aperçois celui de LIZZY KICKS, derrière ses fûts, je suis jaloux car c’est un « Kill ‘em all » de qui vous savez (METALLICA pour les ignares). Note à moi-même, penser à aller le lui piquer dans les loges.

Le public répond au groupe et devient complètement fou. Les slams et autres joyeusetés sont de mise mais toujours en mode safe, même si deux keupons bien éméchés brassent un peu.

Le temps passe et c’est déjà le dernier morceau. J’en aurais bien pris un peu plus, mais il y a deux autres groupes à venir. Belle prestation en tout cas, qui m’a rappelé ma jeunesse.

WINTEROCK FEST 2025
STAR RIDER
Crédits Photos : STEVE*74
https://wtrmag.com/
Star Rider – WinterRock Fest 2025

Avant le changement de plateau, on nous annonce que la chanson surprise ne va pas tarder à commencer. Et c’est une partie du staff qui se met à reprendre la fameuse chanson de HUGUES AUFRAY « Santiano » en version métal évidemment, et avec des paroles changées en hommage à toute l’organisation. Un moment bien fun, qu’une bonne partie du public n’a pas suivi, trop accaparé à partir se rafraîchir. Ce qui n’était pas en soi une mauvaise idée.

WINTEROCK FEST 2025
NIGHTMARE
Crédits Photos : STEVE*74
https://wtrmag.com/
Nightmare – WinterRock Fest 2025

22h00, NIGHTMARE se prépare. Les guitaristes règlent leurs instruments, le kit de batterie est complètement changé. On enlève les toms, on en remet d’autres. Les cymbales et les micros sont remis en place. Les panneaux latéraux à l’image du dernier album sont installés. La scène de NIGHTMARE est prête.

Un quart d’heure plus tard, les lumières s’éteignent et une intro retentit. Il est l’heure pour le groupe de fouler les planches. Dès le premier titre, « The Blossom of my Hate » le groupe envoie du gros et BARBARA MOGORE du growl. D’entrée de set, NIGHTMARE annonce la couleur : ça va être fort et puissant. C’est qu’il faut montrer les muscles pour être au niveau d’intensité des groupes précédents ! Je suis un peu surpris par la puissance déployée.

Les lumières sont de nouveau faibles et je plains mes copains photographes. Le son est  vraiment étrange. On entend à peine la chanteuse en voix claire. C’est dommage parce que, lorsque je les avais vus en première partie de RHAPSODY OF FIRE, j’avais bien aimé le compromis entre growls et chant clair. Ce soir, je suis plus dubitatif. S’ensuit un second morceau, « Divine Nemesis », un peu moins agressif et un peu plus calme. Au fur et à mesure, le ton s’adoucit pour enfin laisser entendre le joli son de chant clair que possède BARBARA. Et là, je comprends mieux ce qui m’avait séduit.

Cependant, ce soir je trouve la prestation un tantinet moins fascinante. Non pas que ce soit mauvais, détrompez-vous, mais je pense avoir été plus attiré par les deux premiers groupes. Après, ce n’est que mon impression qui n’est pas celle d’une grosse partie du public, à fond derrière le groupe. Le problème de ce soir, selon mon copain Steve, vient de la configuration de la salle. Elle a un plafond haut et comme NIGHTMARE joue fort sur scène, le son, malheureusement, ne suit pas. Les interventions de BARBARA sont quasiment inaudibles.

Même si le son s’améliore le long du set, et qu’on commence à mieux entendre sa voix claire, pour les growls il n’y a pas de soucis. Quant à moi, je préfère me retirer parce que le public devient un peu trop violent à mon goût. Ce qui n’est que le début, mais je ne le saurais que plus tard. Je préfère apprécier de loin, c’est plus sûr.

En attendant le dernier groupe, nous tapons la discute toujours dans l’antichambre de l’Agora. Puis des copains nous indiquent qu’il existe un photomaton totalement gratuit afin de garder un souvenir de la soirée. Nous en profitons, avec mon copain Steve pour aller nous faire tirer le portrait.

Allez, il est l’heure d’aller assister à la prestation de SMASH IT COMBO. Le groupe fait dans le Rapcore Metal à deux chanteurs en mélangeant les styles, allant du Hardcore, en passant par le Death Metal et le Deathcore, le tout en français. Le groupe frappe fort en dénonçant les travers du 21e siècle : surconsommation d’images, jeux vidéo et culture geek. Tout un programme. D’ailleurs, sur leur stand de merch’, il y a même une petite console de jeux vintage avec laquelle on peut jouer.

Après un premier titre tonitruant (ils se sont donnés le mot avec NIGHTMARE ?), l’un des deux chanteurs remercie ceux qui sont restés pour assister à leur prestation. Des écrans ou sont diffusées des images, assez psychédéliques et parfois effrayantes d’ailleurs, sont disposées un peu partout derrière la scène. D’où, sûrement, le manque de lumières. Je plains, encore une fois, les photographes, d’autant plus que dans le public, c’est la guerre. D’ailleurs, mon copain Steve a totalement disparu. Il faut dire que ce genre de musique n’est absolument pas sa came.

Même si le style, très étrange, est un peu éloigné de ce que couvre W.T.R. habituellement et que je suis loin de ma zone de confort, j’apprécie la prestation et l’énergie phénoménale du groupe.

En ce qui concerne les paroles, les quinquas dont je fais partie, et, à mon avis, certains quadras sont un peu paumés par les références du groupe mais ma fille, elle, comprend tout. Un des chanteurs vient à deux centimètres de mon visage pour déclamer ses paroles. Mais qu’est-ce que j’ai fait, moi ? J’ai rien demandé, je suis gentil ! Enfin bref, un sacré moment. Dans le public, c’est de plus en plus chaud et les gros bras de l’association sont là pour veiller au grain et éviter tout débordement.

Après avoir tout démonté et fini leur set avec un Circle Pit autour des deux cordistes descendu dans la fosse, le groupe prend congé de son public bien éreinté.

Petit bilan de la soirée : UNTIL THERAPY était intéressant et original. STAR RIDER m’a ramené trente ans en arrière et ils ont fait une belle présentation. Heureusement qu’ils étaient là pour apporter un peu de fraîcheur ! NIGHTMARE n’a malheureusement pas été aidé par le son, dommage. Quant à SMASH IT COMBO, il y avait un peu trop de voix Death et Scream qui m’ont arraché les oreilles, mais j’ai apprécié l’énergie déployée. Il est temps pour nous de quitter le WinterRock fest avec notre petite photo souvenir sous le bras et de rentrer à la maison en écoutant, non pas SMASH IT COMBO, mais bien le nouveau STAR RIDER.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://wtrmag.com/