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Commentaires fermés sur CHRISTIAN MISTRESS, Children of the Earth
Chronique By TI RICKOU
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CHRISTIAN MISTRESS – Children of the Earth
Label: Cruz Del Sur Music
Sortie : 28 février 2025
Retour de CHRISTIAN MISTRESS, 10 années après son dernier album. Ce petit dernier s’appelle : « Children of the Earth ». Sur ce coup-là, on est dans du Heavy Metal avec une chanteuse et un guitar hero. A noter que CHRISTIAN MISTRESS fait partie des rares groupes de Heavy Metal classique du Nord des Etats-Unis.
Perso, j’aime le style, le fait que ce soit une chanteuse qui officie, que l’album soit émaillé de superbes solos et qu’il y ait des refrains qu’on peut aisément reprendre en chœur.
Cependant, il y a un truc que je n’aime franchement pas, c’est le son. Je le trouve trop étouffé et je pense que cet album aurait mérité une plus grosse prog’. Qui plus est, je trouve que la chanteuse est un peu monocorde.
En résumé : pas un album désagréable mais tu m’as un peu déçu, Batman ! Donc 2 pics et basta.
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Commentaires fermés sur THUNDERMOTHER, COBRA SPELL et VULVARINE AU MARCHE GARE
Samedi 15 février 2025 à Lyon (69)
Yes, les copines suédoises de THUNDERMOTHER sont de retour en live à Lyon ! Je suis comme un dingue surtout qu’elles sont accompagnées des COBRA SPELL et de VULVARINE. Ca tombe bien, je suis un grand fan de COBRA SPELL et j’ai une grosse baffe avec le dernier album à venir en mars de VULVARINE. En plus, les festivités se passent dans une salle dans laquelle je ne suis pas allé depuis mega longtemps : le Marché Gare. Seul bémol, le concert à afficher sold out depuis pas mal de temps et un sold out au Marché Gare, ça veut dire qu’on va être très, très serrés. Mais bon, même pas peur Ti-Rickou !
Report et Photos by TI RICKOU
L’avantage du Marché Gare c’est qu’il est situé juste à l’entrée sud de Lyon donc on ne se tape que cinq minutes de bouchons. Euh, depuis le temps que je ne suis pas venu, le quartier n’a pas changé, il s’est métamorphosé. Adieu les places devant la salle, adieu les petits immeubles en face. Le bon plan c’est qu’il y a un immense parking juste en face de la salle. Le mauvais plan c’est que c’est payant.
Je savais que la salle avait changé de physionomie mais c’est surtout l’entrée en bas qui a vraiment changé. Pour le haut, hormis les peintures, je n’ai pas vu de gros changement et surtout, ils n’ont pas poussé les murs de la salle. J’ai eu beau me dépêcher de monter, m’empêcher de papoter avec les copains, copines que je croisais, il y a déjà énormément de monde dans la salle. Après, il y en a qui vont s’étonner que mes photos ne sont pas super (n’est-ce pas chérie ?)…
Je n’ai pas le temps de me poser plus de questions métaphysiques car je suis arrivé juste à temps pour le début de VULVARINE qui comme vous vous en doutes est un groupes de filles. Ce soir, c’est soirée Girl Power. Je suis mega content de les découvrir en live et j’adore aller voir un groupe quand leur dernier album est très bon.
Visuellement, eh bien c’est agréable (chérie pas la tête !). En plus, la batteuse a des baguettes lumineuses à la Cozy POWELL.
Bon j’ai une copine qui a trouvé que c’était un mélange sympa des BANGLES et des RUNAWAYS. Pas totalement faux mais pas totalement vrai non plus. Je botte en touche. Nous les garçons, on n’est pas comme ça, on ne regarde pas le physique, on écoute que la musique (j’en vois qui se marre, vous allez finir par me faire avoir des ennuis…).
Revenons à la musique. On est dans du Rock Hard, c’est frais, c’est bien fait, les nanas s’éclatent et sont heureuses d’être là. Elles nous font découvrir qu’elles ont pris des cours de français à l’école.
J’adore leurs anciens morceaux et je suis aux taquets pour les nouveaux et surtout pour la reprise de « Cheri, Cheri Lady » des MODERN TALKING. Je m’attendais presque à voir arriver Filippa NASSIL pour se faire le bœuf avec elles. Si vous vous demandez pourquoi, allez voir la chro de l’album. Mais à quoi ça sert que Ti-Rickou se décarcasse ?!
En tout cas, les VULVARINE nous ont offert un set bien exécuté. C’est une très bonne découverte en live… qui va forcément me coûter du pognon car hors de question que je reparte sans au moins un album !
Un peu de papotage avec les copains, copines pendant la pause avant que les filles arrivent à leur stand merch’. Je suis quand même un peu étonné ce soir, en premier lieu de ne pas voir plus de têtes connues dans la salle et surtout de voir la salle remplie de gens qui n’ont pas forcément le profil pour ce genre de soirée (comme quoi…). Je suis également surpris qu’il y ait autant de monde ce soir alors que la première fois que les THUNDERMOTHER ont joué au Rock ‘n’ Eat, il y avait même pas 70 personnes. Tant mieux pour elles et tant mieux pour les organisatrices.
Allez, ça va repartir. J’en ai marre d’avoir toujours raison. On n’en est qu’au deuxième groupe et la salle est archi bondée et on se croirait dans un sauna. Pour les photos, ça se corse encore plus, d’autant plus que le public n’est pas forcément réceptif à laisser passer les gentils photographes.
En tout cas, c’est parti pour COBRA SPELL et pour la distribution de baffes. Alors désolée pour les copines qui trouvent juste que c’est un peu vulgaire dans l’attitude et le look, moi personnellement je ne trouve ça absolument pas vulgaire. Comment, vous ne portez pas un body simili cuir avec des bas résilles tous les jours, vous ? Pour moi, c’est juste sexy.
Tiens, c’est qui celle qui a des moustaches ? Bien-sûr, vous l’avez compris, c’est l’intrus de la soirée, c’est le seul musicien de la soirée. J’ai quand même un peu l’impression qu’au niveau du look, il sort tout droit de SPINAL TAP.
On va quand même parler musique sinon ma chérie va faire la gueule… Pas de surprise, on est dans du pur COBRA SPELL avec des morceaux Heavy qui démontent sa mère-grand dans les traboules. Ils y vont en mode « les freins, c’est pour les lâches » même si au démarrage il y a un problème technique avec le micro de la chanteuse. Mon public bizarre est assez amorphe pendant le set sauf quand les musiciennes les encouragent à crier. Et là, ça fonctionne.
Il fait de plus en plus chaud dans la salle. Je n’ai pas parlé du son qui, là, est bon, ce qui n’était pas forcément bien le cas sur le premier groupe. Par contre, no comment sur les lumières et les fumigènes.
La set list est mega efficace et la chanteuse a une voix puissante comme je les aime mais je me replis jusqu’à la porte pour pouvoir respirer un peu. Tiens, il y a les VULVARINE qui sont à leur stand merch’… Allez hop, petit saut rapide. Récupération CD faite, signatures faites. Retour pour la fin du set des COBRA SPELL sans me faire happer par les copains, copines qui eux-aussi, ont préféré rejoindre la porte pour respirer.
Les COBRA SPELL ont réussi leur set. Tout le monde est un petit peu fatigué et surtout en sueur. Les gens se précipitent pour trouver le bar et c’est là que Ti-Rickou malin en profite pour re-rentrer dans la salle et surtout se caler devant la scène. L’entracte est toujours un très bon moment pour se positionner.
THUNDERMOTHER AU MARCHE GARE
Mon attente, un poil longue, va être récompensée, elles arrivent sur scène, les THUNDERMOTHER ! Elles attaquent bille en tête par un « Can you feel it » qui met tout le monde d’accord. La chanteuse monte sur un bloc posé sur le devant de la scène pour surplomber le public.
Alors évidement, par rapport aux fois où je les ai vues en live, il y a eu énormément de changements dans le line up. Bien sûr, Filippa NASSIL, la guitariste, est toujours là, mais c’est elle le leader du groupe. Je ne suis pas surpris vu que je le savais, mais bon, ça me fait un peu bizarre.
Visuellement, c’est toujours aussi efficace et musicalement aussi. Alors oui, les nouveaux morceaux sont plus policés et moins typés AC/DC qu’avant mais en live, ça le fait. La setlist est bien équilibrée entre anciens et nouveaux morceaux. On va avoir droit à un « Don’t believe a word », un cover de THIN LIZZY. Elles n’ont pas mégottées sur la setlist vu qu’il y a une vingtaine de morceaux. Ce soir, elles nous ont gâtés.
A un moment donné la chanteuse sort de la salle pour réapparaitre au fond, au milieu du public. Scéniquement aussi, elles sont en putain de forme.
Comme avec les deux groupes précédents, je décide de suivre la fin du set de l’extérieur où je retrouve les mêmes copains, copines que les autres fois.
Tiens, les filles de COBRA SPELL sont dans le coin. J’en profite pour aller faire mes emplettes et quelques selfies avec elles. Je retourne dans la salle pour la fin du set. Je trouve cette prestation plus carré que les autres fois mais du coup, un peu moins fun et Rock ‘n’ Roll. C’est peut-être dû au fait que j’ai trop chaud et que, du coup, j’ai un peu de mal à rentrer totalement dans le set. Mais bon, les THUNDERMOTHER, ça me plait toujours autant.
C’est fini. J’ai un peu de temps devant moi pour papoter un peu avec les potes – dont le petit malin qui a oublié de nous dire que demain c’était son anniversaire (bien vu Jean-Michel, j’avais soif !). J’en croise aussi quelques-uns que je n’avais pas vu depuis Mathusalem . J’ai, pour ma part, passé une très bonne soirée et je suis content d’avoir retrouvé le Marché Gare. Bon, il est tard, on a tous faim et là, la priorité c’est de trouver un truc ouvert à Lyon, à plus de 23h, pour manger.
Encore un grand merci aux SOUNDS LIKE HELL pour avoir programmé cette affiche.
Bien que formé en 1987, “Acts of Madness” n’est que le troisième full length des Londoniens d’AIRFORCE. Le groupe s’est séparé en 2001, non sans avoir enregistré quelques titres qui ne seront jamais sorti sur un quelconque support, et reviendra en (air)force en 2008. Il aura fallu un peu de temps pour composer à nouveau, stabiliser le line-up et proposer en 2016 un “Judgement day” qui sera plutôt une compilation de titres enregistrés en 1987 (3), 1993 (2), 2010 (3) et 2016 (3). Deux EP sortiront ensuite en 2017 et 2018, “The black box recordings” volumes 1 et 2, avant un deuxième album, “Strike hard”, en 2020 avec dix nouveaux titres et une reprise de THE SENSATIONAL HARVEY BAND (“Faith healer”).
Cinq années passent et voilà enfin le petit nouveau et troisième album : “Acts of Madness”. Et celui-là, on ne peut pas dire qu’il a été composé dans des circonstances très réjouissantes. Entre la pandémie mondiale, le décès de leur ami et producteur Pete FRANKLIN, ainsi que ceux de quelques proches, le groupe a su garder intacte sa détermination. C’est ainsi qu’un collaborateur de longue date, Jez COAD, s’est occupé d’enregistrer et de produire ce nouvel album, sur lequel il figure aussi en tant que clavier. Comme un malheur n’arrive jamais seul, cet album enregistré initialement en 2020, a vu sa sortie retardée à cause de la pandémie mais aussi suite à la perte d’une grande partie du matériel. Mais qu’à celà ne tienne, les voilà qui ont récupéré des démos de sessions précédentes et c’est ainsi que “Acts of Madness” finit par sortir.
Tout cela fait que cet album est sans doute celui des trois qui se veut le plus intime et le plus personnel pour AIRFORCE. Et cela s’en ressent à l’écoute de ces 53 minutes de pur Heavy Metal, aux forts relents de NWOBHM et, bien évidemment, d’IRON MAIDEN. En effet, comment oublier que Doug SAMPSON a été un des premiers batteurs de la Vierge de Fer (de 1977 à 1979), lui qui a été sur la fameuse démo “The soundhouse Tape” de 1979 sur laquelle figure “Iron Maiden”, “Invasion” et “Prowler”. En outre, il a aussi enregistré “Burning Ambition” qui figure en face B du single “Running free”. Et il faut reconnaitre qu’à bientôt 68 ans, il tient encore très bien sa place derrière les fûts (écoutez l’instrumental « Obliterated » pour en être convaincu). Comme les deux premiers albums, “Acts of Madness” est un formidable revival de cette fameuse New Wave Of British Heavy Metal qui a fait les grandes heures du Metal anglais de la première moitié des eighties.
Mais ne croyez pas qu’AIRFORCE n’est qu’une resucée de l’IRON MAIDEN de 1980-1988… Non et ce, même si le timbre du chanteur Flávio LINO se rapproche grandement de celle d’un certain Bruce DICKINSON de cette période, avec un petit côté Geoff TATE pas désagréable, et que certains plans n’auraient pas été reniés par les musiciens d’IRON MAIDEN. Au rayon des invités, on a droit à la présence d’Alex VAN TRUE, chanteur, choriste aux côtés de Flávio LINO dans le groupe de Heavy, Power Metal canadien MASTER SPY, ainsi qu’à celle de Dave SULLIVAN qui a été un des premiers guitaristes d’IRON MAIDEN (décidément) de 1975 à 1976.
Le résultat est parfaitement réussi, AIRFORCE nous fait le tour de force de nous proposer un album de pur Heavy Metal, avec toute son authenticité. Il y a fort à parier que si un tel album était sorti dans les mid eighties, il ferait aujourd’hui partie des classiques du genre tant il n’y a rien à jeter dans ces onze titres. En prime, cette divine reprise de “Strange World” – tiré du premier album de la bande à Steve HARRIS, re-personnalisée façon AIRFORCE, avec en prime quelques plans de “Remember Tomorrow” – se veut une belle réussite ! Très bel album, qu’on vous dit !!!
Il est des groupes comme ça qui font que, rien qu’en les écoutant, on se retrouve à vérifier sur un quelconque calendrier si on est bien en 2025, voire si on est tout bonnement bien au vingt-et-unième siècle.
Prenons les barcelonais de LOANSHARK, par exemple. Ils sont tellement restés musicalement ancrés en 1985 que c’est à se demander s’ils ont connu les Jeux Olympiques de 1992, l’ascension de Lionel MESSI jusqu’à ses huit ballons d’or ainsi que les cinq victoires en Champion’s League de 1992, 2006, 2009, 2011 et 2015, l’inauguration de la ligne 9 du métro ou l’inscription des sept œuvres de GAUDI au patrimoine mondial de l’Unesco !
Chez LOANSHARK, on reste dans un registre musical issu du Heavy, Speed Metal très en vogue dans les 80’s grâce à des albums comme “Night of the blade”, “Born in America”, « Defenders of the faith”, “Tooth and nail”, “Fire in the brain” ou “Licence to kill”.
Le trio, formé en 2017 autour du bassiste Aless “OPPOSSED” (CRIMSON STORM, OPPOSSED), du batteur Angel SMOLSKI (RAPTORE) et du guitariste qui chante Lögan HEADS (ALKOHOLIZER, CRIMSON STORM) nous sort son premier full length “No sins to confess” après un EP en 2018 nommé “The warning sessions” et une… compilation en 2021 (“The Gangland tapes”) regroupant les deux singles sortis en 2019 et 2020, ainsi que l’EP ! Autant dire que, vues les autres formations dans lesquelles jouent les membres de ce trio, ce n’est pas à eux qu’on va apprendre le Heavy Metal de la génération précédente, celle des balbutiements du genre.
Chez LOANSHARK, on aime le old school et, non seulement ça se voit, notamment grâce à cet artwork – réussi – qu’on n’ose plus proposer depuis quatre décennies, mais aussi ça s’entend !
Depuis quelques années, il y a bon nombre de jeunes groupes qui ne jurent que par l’époque bénie des mid eighties, mais je me dois de reconnaitre que, sans faire injure à bon nombre de sorties du genre, je n’ai pas pris un si belle claque vintage depuis le “Unconditional absolution” de METAL INQUISITOR !
Ce premier album de LOANSHARK a tout pour ravir jusqu’aux plus difficiles des nostalgiques, qu’ils soient quadra, quinqua ou au-delà et séduira pour sûr la dernière génération en recherche des racines du genre.
Avec des rythmiques souvent enlevées sans pour autant chercher à atteindre les frontières du Speed Metal, un chant bien porteur du genre et une production à l’ancienne, tout est fait pour qu’on se fasse un superbe voyage dans le temps de quarante années en arrière.
En prime, le trio se permet le luxe d’une reprise d’un groupe dont on n’a plus entendu parler depuis des lustres, MARSEILLE, avec un “Open fire” tiré de l’album “Touch the Night” de 1983.
Bref, encore une belle remontée dans le temps de la part d’un groupe prometteur ! Personnellement, j’adhère !
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Commentaires fermés sur SABER, Lost In Flames
Chronique By TI RICKOU
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SABER – Lost In Flames
Label : ROAR
Sortie : 07 février 2025
Avec les californiens de SABER, peu de risque de mauvaise surprise, c’est du putain de Hard Heavy influencé par des groupes des 80’s tels RIOT, JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN, etc. Voilà, uniquement des références que j’adore.
Et le résultat est bluffant ! On se croirait de retour dans les années 80, un peu comme si on avait sauté dans la DeLorean de Doc. Cet album est un must pour le petit hardos que je suis. Les morceaux sont top, la voix aussi. Il y a, of course, de beaux solos, des refrains classe, des riffs entêtants. Bref, tout ce que je kiffe.
Je me le réécoute pour le plaisir, son à donf’. Hyper Espace Mister Spock ! Je ne peux même pas vous dire quel est mon titre préféré car je les aime tous. Euh, la voisine n’a pas compris lorsque qu’elle est venue me demander de baisser le son et que je lui ai répondu qu’elle n’était pas ma mère et que même ma mère ne me faisait pas baisser le volume. Ca doit être le second effet KissCool de la DeLorean !
Je dois quand même faire un point d’arrêt sur la pochette qui donne bien le ton : Heavy Metal forever !
Rien à redire à ce « Lost in Flames » à part que 8 titres, c’est carrément trop court. Bon, les copains du Pyrenean Open Air et du Rising fest, ça c’est un putain de groupe pour vous ! Bien-sûr, 5 pics et on en reparle à la fin de l’année.